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Ten renouvelle Survivor pour une saison 2
le Lundi 24 Octobre 2016
Production

Les américains ont Jeff Probst, les australiens ont Jonathan LaPaglia. Son nom ne vous est pas inconnu ? Normal, c'est un acteur et c'est aussi le frère d'Anthony LaPaglia, aussi acteur.

pErDUSA a fait une liste de 5 bonnes raisons pour regarder ce remake australien et vous fait un petit cours sur les méandres de l'émission. Il faut noter que les australiens regardaient depuis son lancement la version américaine sur une chaîne concurrente. En France, quelques saisons de la version américaine avec du voice over ont été diffusées sur feue TF6.



A la différence de Survivor à la sauce américaine, la version australienne s'étend sur 55 jours, elle aura eu 27 conseils tribaux (pour cette première édition) et 24 candidats.



Les australiens nous ont donc montré qu'il était possible de faire aussi bien voir parfois mieux que les américains. Comme la version américaine, la version australienne a trouvé des candidats de tous les milieux et il semblerait, et on espère que cela continuera, qu'ils ne choisissent pas les candidats en fonction des archétypes.

L'émission a eu tellement de succès qu'ils sont passés de deux à trois soirs par semaine (dimanche, lundi et mardi), avec au choix : des éliminations et/ou des épreuves de confort ou des retournements de situation qu'on aurait jamais vu venir. D'ailleurs, le premier retournement de situation, il est probable que les américains soit l'ont écarté pensant que c'était une mauvaise idée, soit n'y ont jamais pensé et ils doivent être un peu estomaquer si cela ne leur est jamais venu à l'esprit, ceux-là même qui sont d'habitude tellement ingénieux. Les épisodes ont des durées différentes, cela va de 45 à 80 minutes. Et contrairement à la version américaine qui a des impératifs de temps, le générique avec l'ensemble des joueurs et avec la musique si emblématique est de retour. Et ça fait du bien.

La version australienne n'est pas sans défaut. On voit clairement la différence entre une production qui a 34 saisons à son actif depuis son lancement en 2000 et une production qui a, si on compte les deux précédentes saisons, 3 saisons en 15 ans. Mais on ne doute pas que l'année prochaine, la grande majeure partie des défauts sera lissée. Il faut noter le manque flagrant de diversité qui reflète malheureusement les soucis qu'ont les australiens avec la représentation des Maoris et des autres minorités dans les médias.

Contrairement aux américains qui font deux saisons par an, Ten semble se limiter à une saison. C'est aussi peut-être dû à des impératifs de l'emploi du temps de LaPaglia qui n'arrête pas de tourner des fictions pour les chaînes australiennes.

Les auditions ont déjà commencé pour la saison 4 (ou 2 si on exclut les deux premières faites par obligation par la chaîne qui diffusait la version américaine).

Vous pouvez féliciter Jonathan LaPaglia sur Twitter : @JLa_Paglia

Auteur : Carine Wittman
Source : TV Tonight

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