Il est de bon ton de favoriser les brunes et les méchantes… Pourtant si Blair et ses machinations forment l’une des attractions principales de Gossip Girl, ma préférence va à Serena, la fêtarde repentie torturée. Loin d’en faire une chose pathétique et geignarde, Blake Lively charge son personnage d’un souffle mélancolique, qui rend crédible et émouvant son manque de confiance en lui et ses hésitations fréquentes. On évite ainsi de tomber dans la catégorie-cliché de « la pauvre petite fille riche ». Et puis, Lively a quand même les plus beaux cheveux de la télé américaine (je sais, c’est pas très alpha mâle comme déclaration), et surtout, elle est l’une des actrices à pouvoir porter du jaune sans ressembler à une endive anémiée. Rien que pour ça, elle mérite sa place sur la liste des actrices de l’année.
On lui en veut un peu peu à Dana Delany : elle a réussit à nous refaire croire en {Desperate Housewives}. On va tâcher de lui pardonner en se refaisant une intégrale de {Kidnapped} et de {Pasadena}. {{8. Ginnifer Googwin / Margene Heffman ({Big Love} – HBO)}}
Elle est née le plus beau jour de l’année. Et si j’ai eu un peu de mal à suivre {Big Love} de façon régulière au début, son personnage m’y a toujours ramené et m’y a désormais scotché devant pour de bon. {{7. James Spader & William Shatner – Alan Shore & Denny Crane ({Boston Legal} – ABC)}}
Parce qu’après quatre saisons, je ne me suis toujours pas lassé (et David Kelley non plus) de leurs plaidoiries et de la sincérité de leur amitié. {{6. Michelle Forbes ({In Treatment} - HBO, {Lost} - ABC, {Battlestar Galactica} – Sci-Fi)}}
C’est Michelle Forbes. {{5. Linus Roache – EADA Michael Cutter / Ana de la Garza – ADA Connie Rubirosa / Sam Waterston – DA Jack MacCoy ({Law & Order} - NBC)}}
La partie judiciaire de la série ne s’était jamais vraiment remise du départ de Steven Hill et de son personnage de District Attorney/Vieux sage malin. Dianne Wiest n’avait jamais vraiment trouvé sa place (s11-s12) et la présence de Fred Dalton Thompson, un ancien sénateur républicain dans la vie (s13-s17), outre son jeu approximatif, laissait un goût amer de mélange des genres inapproprié.
Avec la promotion du personnage de McCoy au poste de DA, l’harmonie a été rétablie : d’excellents acteurs pour des personnages aux positions clairement définies et même inédites.
Le remplaçant à l’ancien poste de McCoy correspond à une version un peu plus « bordeline » de celui-là, plus jeune et surtout plus classe. Linus Roache possède une prestance féline et sophistiquée, surprenante dans l’univers masculin un peu bourru de Dick Wolf. Quant à Rubirosa, elle est la première ADA à avoir des rapports privilégiés avec le DA, son ancien mentor. Elle n’est plus seulement la petite stagiaire qui dodeline de la tête ou qui boude quand le grand chef parle.
Son rôle est moins spectaculaire que celui de Glenn Close dans la série. Ellen Parson est plus passive, plus hésitante et évidemment beaucoup plus dans la retenue que son ogresse de patronne. Pourtant, c’est l’évolution et la maturation de ce personnage qui font l’intérêt de la série. Et Byrne est juste brillante. Elle ferait presque passer Glenn Close pour un vieux cabot… {{3. Julia Louis Dreyffus / Christine Kimble ({The New Adventures of Old Christine} - CBS)}}
Parce qu’elle tout simplement l’actrice la plus drôle dans le rôle le plus hilarant de toutes les comédies à la télé. Mange ça, Tina Fey ! {{2. Catherine Tate / Donna Noble ({Dr Who}) & The Catherine Tate Show}}
Les grandes pontes de la rédaction ont bien promis qu’il y aurait une semaine anglaise, mais mon esprit paranoïaque m’empêche d’envisager qu’elle arrivera vraiment.
Je profite ainsi pour caser ma révélation de l’année, l’extraordinaire, la merveilleuse, l’exquise Catherine Tate.
Un petit coup de mou dans la journée ? Vous aviez l’habitude de vous réfugier dans l’alcool, le sexe, les drogues dures, Mario Kart, {Arrested Development}. Oubliez tout ça ! Un petit sketch du Catherine Tate Show avec Lauren ou la grand mère cockney (deux des personnages les plus populaires créés par votre nouvelle amie), quatorze hurlements de rires à vous faire convulser sur le tapis et la vie redeviendra belle et rose !
Un petit avertissement. Vous risquez de regretter d’avoir lancé au lycée de gros regards de pitié atterrée à vos congénères qui répétaient les trois mêmes répliques des Guignols de l’info. Après une courte période, vous allez vous balader dans la rue en éructant des « Allrighhht » , « I ain’t bovered » et autres « What a fucking liberty » ! C’est un effet secondaire un peu embarrassant mais auquel vous allez très vite vous habituer.
Byrne doit être assis les neuf dixième de la saison dans son fauteuil. Il pose quelques questions par épisode. Son visage semble ne jamais changer d’expression.
Et de cette façon, il fait de Paul Weston le personnage le plus fascinant, intrigant, charismatique et complexe de la saison ! Affirmation péremptoire ? Rendez-vous compte, tous les rédacteurs de pErDUSA qui ont regardé In Treatment ont tous fini par rêver de lui !
Ah... Alors, les meilleurs acteurs ou personnages. Ok ! Bon... Euh... Je pourrais pas prendre plutôt : {Les rapports de Staline avec son peuple, choix et conséquence durant la grande guerre patriotique ?}
Non ? Bon ben, ça va être court, surtout que je suis sûr que plein de gens vont en faire une tartine avec plein d'exemples et de photos.
Et c'est sur cette année en plus ?
Très bien, je peux donc oublier la Starbuck des saisons 1 et de 2 de {Battlestar}.
Ah ! Je sais, deux valeurs sûres : {{James Spader}} et l'autre là, l'ancien capitaine de la série de SF avec des grandes oreilles, y sont bons tous les deux, et en plus leurs personnages, ben y sont cools.
Vous en voulez d'autre ? Euh... ah oui tenez, y a un des Dean de {Supernatural}, celui qui porte presque le nom d'une plante chinoise, Ginseng... {{Jensen Ackles}}, voilà. Il paye pas de mine mais il rend plutôt bien la coolitude de son personnage. Bon en même temps on lui demande pas de jouer du Brecht non plus.
Je passe rapidement sur {{Leighton Meester}}, même si une fille qui arrive à rendre classe les serpillères qu'on lui fait porter, ça mérite notre respect. Je vais pas non plus m'étendre sur tous les acteurs de {Breaking Bad}, {Mad Men} et leurs personnages parce que je voudrais pas vous importuner trop longtemps. Et surtout, c'est pour finir sur la note finale qui va rapporter un max : {{Michelle Forbes}}.
Bon alors, déjà elle est brune et rien que ça c'est cool... Pardon, ce n'est pas important ? Ah ben je croyais que les trucs capillaires c'était... {{William Shatner}}, c'est le nom du pote de Spader dans {Boston Legal} que je cherchais ! Sinon pour Michelle, elle a quand même, à elle seule, revitalisé {Battlestar Galactica} avec la reprise de son personnage d'Helena Cain dans le téléfilm {Razor}. Et en plus, en faisant face au plus que bon {{Gabriel Byrne}} elle a montré que c'était pas une manchotte.
Voilà, j'ai fini, j'en oublie sûrement, mais j'sais pas ce que j'ai, je me sens pas super bien aujourd'hui. On se revoie la semaine prochaine ? Si vite ? Je me demande bien de quoi je vais parler... {{{La liste de Blackie}}} {{1. Aaron Paul / Jesse Pinkman ({Breaking Bad}) - AMC}} Il faut un sacré mérite pour ne pas paraître transparent dans un duo où votre moitié est ce génie de Bryan Cranston, qui crève l’écran à chaque apparition. Aaron Paul est plus jeune, n’a pas autant d’expérience, et un rôle bien moins exploré que celui de Walter White dans cette première saison. Pourtant, il arrive à injecter du charisme et de la profondeur à ce petit dealer caricatural qu’est Jesse Pinkman, et le rendre absolument attachant. En espérant que {Breaking Bad} survive quelques saisons, Aaron risque fort de se bâtir une belle réputation avec ce rôle et de devenir la crème de la nouvelle génération, qui n’a peur de rien. Pas même de sortir avec Samaire Armstrong.
Grâce à Drum, qui est à l'origine du théorème "Toute blonde plongée dans une oeuvre de fiction entraîne une vague d'humour et de qualité générale proportionnelle à son taux de peroxydation", (formule complètement infaillible, sauf des fois), je viens de prendre ma carte de membre au Fanclub des Blondes. Et la première carte Panini à coller dans l'album de la saison 2007/2008 est bien évidemment Jaime Pressly. Une belle femme au physique aussi avantageux, capable d'autant d'autodérision et avec autant de talent, c'est beau et drôle à voir, et ça mérite d'être cité sur pErDUSA (qu'elle lit). {{- Alec Baldwin / Jack Donaghy - ({30 Rock}) - NBC }}
Ce n'est pas la nouvelle de l'année : Alec Baldwin est doué. Dans une saison 2 de {30 Rock} un peu en dessous de la précédente (du moins pas du niveau de la fin de la première saison), si il y a bien un élément immuable dans la qualité de la série, c'est l'alchimie entre Baldwin et Tina Fey (malheureusement ma demande en mariage officielle la disqualifie pour ce top, on ne peut pas mélanger la famille et le business). {{- Hamish Linklater / Matthew - ({The New Adventures Of Old Christine}) - CBS }}
Sa présence ici vient principalement du fait qu'il revient de très très loin. Dans le principe même, le personnage du frère parasite m'horripile toujours dans les sitcoms, et je n'ai pas vraiment d'exemple de personnage accroché, chômeur et glandeur, qui arrive à me décrocher un sourire (mon petit côté sarkozyste qui ressort, certainement...). Mais Hamish et son personnage de Matthew sont certainement les deux plus grandes trouvailles de la série. Là encore, c'est le mélange détonnant qu'il forme avec Julia Louis-Dreyfus qui lui vaut sa citation dans ces lignes, et rares sont les gens qui arrivent à me dégoûter (l'inceste c'est pas propre) et à me faire rire (l'inceste c'est rigolo), dans la même phrase. Et rien que pour ça, chapeau !