{{The Almost Naked Truth}}{Raising Hope}, c'est génial, à mourir de rire, et personne à la rédaction n'osera dire le contraire. C'est pour ça qu'aujourd'hui, je vais encore une fois plaider la cause de {Hellcats}. Depuis le début de la saison, et pratiquement chaque semaine, la série confirme la première impression que j'en avais eue : C'est vraiment un bon {teen show}. Attention, ce n'est pas forcément une bonne série pour autant. Si les interactions entre ses personnages adolescents sont amusantes et intéressantes, que les intrigues avancent à un très bon rythme et n'évoluent pas de manière trop prévisible (encore que cette semaine, Justin Pote s'avérant être plus que Justin Pote – ou alors victime de la coïncidence dite de la {Perte Par Hasard De Virginité Dans La Buick En Même Temps Que Sa Meilleure Amie Blonde Au Grain De Beauté Chelou}, phénomène physique très répandu, surtout à Memphis – la série perd des points originalité) qu'il y a pas mal de répliques amusantes et que les filles sont des {cheerleaders} en jupe, {Hellcats} a de graves défauts. Pour commencer, dès que les personnages sortent de leur cocon sportif, et interagissent avec le monde professionnel – je fais ici référence à l'enquête menée par Blondie et son ami agaçant – où qu'on s'attarde sur les adultes, on se retrouve dans quelque chose d'un peu mou, et de finalement assez peu intéressant, avec des rebondissements souvent bien trop soapesques.
Iris est en pleine régression.
Il n'y a aucun mal à faire du {soap}, mais {Hellcats} devrait être capable de voir qu'il n'est pas non plus négatif d'être un {teen show} qui s'assume. Ensuite, on a beaucoup diminué la quantité de scènes de danse, ce qui dans le contexte qu'on nous avait vendu reste assez contrariant, mais pire encore, celles qui restent perdent beaucoup du "spectaculaire" qu'elles pouvaient avoir sur les premiers épisodes de la saison.
Après l'envoi de leur cassette au concours, et même après, on n'a eu droit qu'à des petites danses qui semblaient plus vouloir montrer les fesses des actrices que leurs capacités athlétiques. Ce qui me mène à mon troisième et dernier point, le vrai cancer de cette série : Le {product placement} H&M constant. C'est bien simple, à chaque épisode on y a droit pendant plusieurs scènes, et la plupart du temps sans raison. Une actrice apparaît à l'écran, et la CW en profite pour étaler leurs produits, d'une manière cruellement évidente et on ne peut moins subtile. Bon. D'accord. Je retire. Le {product placement}, c'est bien. {Hellcats}, la seule série actuellement à l'écran qui soit assez décomplexée pour écrire des intrigues à un de ses personnages dans le seul but de le faire se balader en lingerie, et que tellement peu de personnes regardent qu'elle ne s'est pas encore fait traiter de série misogyne : Ça se respecte. ----
{{Les Liens de la Semaine}}{Chaque semaine, en quelques clics, retrouvez le meilleur des entretiens, analyses, ou critiques du net.} Mettre en scène {In Treatment} :
Ce n’est pas pErDUSA, mais c’est bien quand même !
[The Monterey Herald - 'In Treatment' puts indie filmmaker behind the lens->http://www.montereyherald.com/leisure/ci_16421750?nclick_check=1] Anatomie du (petit) succès de {Hawai-0-Five} :
[Salon - "Hawaii Five-O": This is what hit TV looks like->http://www.salon.com/entertainment/tv/heather_havrilesky/2010/11/06/hawaii_five_o_cheesiest_new_hit_show/index.html] Don Draper a un vocabulaire limité : [A.V. Club - Don Draper is a meme machine->http://www.avclub.com/articles/don-draper-is-a-meme-machine,47325/] ----
{{Adele, Jesse, Paul et les autres}}C'est Feyrtys qui m'a appris il y a quelques semaines que {In Treatment} avait été renouvelée pour une troisième saison (j'ai dû le savoir à une époque, mais mon inconscient a dû refouler cette nouvelle pour une raison qu'il vaut mieux ne pas chercher à comprendre) et que sa diffusion était toute proche.
Jéjé retourne en thérapie
A ce moment-là, j'étais assez partagé. J'avais adoré le concept en saison 1 mais la seconde m'avait laissé sur ma faim. Les "nouveaux" patients avaient des rapports trop conflictuels et trop intimes avec Paul, ce qui donnaient à leurs session un caractère exceptionnel et qui par conséquent parasitaient la mise en scène du travail de thérapie. Mais tout ça, c'est du passé. {In Treatment} est à nouveau ma série favorite. Avec pour la première fois des scénarios américains originaux, puisque Be Tipul, la série initiale, n'a eu que deux saisons. Trois nouveaux patients (au lieu de quatre) et surtout une nouvelle psy pour Paul. Finies les prises de bec quasi incestueux entre Gabriel Byrne et Dianne Wiest, désormais c'est Amy Ryan qui recadre le vieil Irlandais avec une vivacité bienvenue. Il a été reproché ça et là (entendre : [Alan Sepinwall a dit->http://www.hitfix.com/blogs/whats-alan-watching/posts/review-hbos-in-treatment-returns-for-season-three]) que les nouveaux cas apparaissaient comme trop évidents, qu'ils étaient caricaturaux car l'on voyait immédiatement où se trouvaient les situations de blocage et de souffrances chez les patients. A mon sens, c'est ce qui fait la force de cette saison : il n'y a pas (j'espère) de gros secrets à révéler en fin d'arcs, il n'y a des situations à gérer qui permettent d'appréhender (sûrement de façon grossière) le work-in-progress d'une thérapie. Faut-il préciser que comme à l'habitude les acteurs sont extraordinaires ?
Peut-être. Les non-dits, c'est le mal apparemment ! ----
{{Bisous, bisous}}{{The Rules of Engagement - 5.07}}
La France vue par les séries vues par Jéjé
Adam : From France ?
Russel : So she's getting her master and thinky things, but she's so raffined and cultured, I'm having trouble getting her into Le Sexe !
Jeff : So she's french yet won't surrender ?
Well, that's sure but they are Margot's cup of tea. She's French et highly cultured and I really want crème her brulée !
Margot : Oui, oui.
Russel : So it does make you do that.
{{La Liste de la Semaine}}
Les meilleurs patients de Paul de cette saison (En même temps, ils ne sont que trois !)