Publié : 17 avr. 2003 18:15
Oz, je prends en compte tes remarques et j'essaie de les intégrer dans la limites des 2300 caractères (là, ça devient juste
)
Centre de discussions du Front de Libération Télévisuelle
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Pourquoi les jeunes téléspectateurs désertent-ils les séries françaises, alors qu’ils plébiscitent les séries américaines ? Loin d’être une question de format, cette désaffection relève d’une cause plus profonde. Les séries françaises sont fondées sur des schémas répétitifs, explorant peu de nouveaux domaines. Le commissariat est un haut lieu de la fiction française (Navarro, Julie Lescaut, P.J., La Crim’, etc.), de même que le cabinet médical (Docteur Sylvestre, Les Pédiatres, Maternité…) ! Autre vecteur d’uniformité : les séries françaises ne savent traiter que des problèmes de société qui, en nombre assez limité, sont ressassés d’une série à l’autre jusqu’à l’écoeurement. Pourtant, les idées ne manquent pas et il serait faux de faire porter la faute aux scénaristes qui ne demandent qu’à créer.
Pourquoi cette situation ? Parce que le système de production en France est sclérosé et fondé sur l’autocensure : les scénaristes ne proposent pas de projets ambitieux qui, ils le savent, seront refusés par les producteurs qui ont intégré les diktats des directeurs de chaînes qui spéculent sur l’attente du public. Pire, les bibles des séries (livrets où sont recensés tous les éléments d’une série : lieux, personnages, intrigues…) sont sans cesse revues par les chaînes pour encore mieux brider l’inventivité des créatifs, réduits à être des perroquets. Après tant d’approximations et d’idées reçues sur ce que veulent le public et les commanditaires, il n’est pas étonnant que les séries produites ne rencontrent guère de succès chez les téléspectateurs ayant une réelle culture télévisuelle.
D’autre part, une guerre larvée a lieu entre les scénaristes : nous avons d’un côté les scénaristes installés, peu enclins à céder leur place, et de l’autre de jeunes scénaristes souvent porters de projets novateurs, mais qui ne peuvent percer du fait du système et à cause de cette opposition qu’ils rencontrent. Faut-il attendre que la vieille garde se meure ?
En tous cas, tant que les chaînes se reposeront sur leurs lauriers et resteront persuadées, par des chiffres d’audience dont la collecte pose de réels problèmes de méthode et de représentativité, qu’ils offrent ce que le public désire, malgré des signes inquiétants de stagnation, la situation a peu de chances d’évoluer.
Ca me parait un peu redondant sur la repetition des "feuh" : faux/faire/fauteil serait faux de faire porter la faute aux scénaristes qui ne demandent qu’à créer.
pour encore mieux brider l’inventivité des créatifs, réduits à être des perroquets
Pourquoi les jeunes téléspectateurs désertent-ils les séries françaises, alors qu’ils plébiscitent les séries américaines ? Loin d’être une question de format, cette désaffection relève d’une cause plus profonde. Les séries françaises sont fondées sur des schémas répétitifs, explorant peu de nouveaux domaines. Le commissariat est un haut lieu de la fiction française (Navarro, Julie Lescaut, P.J., La Crim’, etc.), de même que le cabinet médical (Docteur Sylvestre, Les Pédiatres, Maternité…) ! Autre vecteur d’uniformité : les séries françaises ne savent traiter que des problèmes de société qui, en nombre assez limité, sont ressassés d’une série à l’autre jusqu’à l’écoeurement. Pourtant, les idées ne manquent pas et on aurait tort de blâmer les scénaristes qui ne demandent qu’à créer.
Pourquoi cette situation ? Parce que le système de production en France est sclérosé et fondé sur l’autocensure : les scénaristes ne proposent pas de projets ambitieux qui, ils le savent, seront refusés par les producteurs qui ont intégré les diktats des directeurs de chaînes qui spéculent sur l’attente du public. Pire, les bibles des séries (livrets où sont recensés tous les éléments d’une série : lieux, personnages, intrigues…) sont sans cesse revues par les chaînes pour encore mieux brider l’inventivité des créatifs, réduits à l’état de perroquets. Après tant d’approximations et d’idées reçues sur ce que veulent le public et les commanditaires, il n’est pas étonnant que les séries produites ne rencontrent guère de succès chez les téléspectateurs faisant preuve d’une réelle culture télévisuelle.
D’autre part, une guerre larvée a lieu entre les scénaristes : nous avons d’un côté les scénaristes installés, peu enclins à céder leur place, et de l’autre de jeunes scénaristes souvent porters de projets novateurs, mais qui ne peuvent percer du fait du système et à cause de cette opposition qu’ils rencontrent. Faut-il attendre que la vieille garde se meure ?
En tous cas, tant que les chaînes se reposeront sur leurs lauriers et resteront persuadées, par des chiffres d’audience dont la collecte pose de réels problèmes de méthode et de représentativité, qu’ils offrent ce que le public désire, malgré des signes inquiétants de stagnation, la situation a peu de chances d’évoluer.
stratego a écrit :... et une toute petite faute que j'ai perdue
Ozgirl a écrit :de jeunes scénaristes souvent porteurs de projets novateurs
Pourquoi les jeunes téléspectateurs désertent-ils les séries françaises, alors qu’ils plébiscitent les séries américaines ? Loin d’être une question de format, cette désaffection relève d’une cause plus profonde. Les séries françaises sont fondées sur des schémas répétitifs, explorant peu de nouveaux domaines. Le commissariat est un haut lieu de la fiction française (Navarro, Julie Lescaut, P.J., La Crim’, etc.), de même que le cabinet médical (Docteur Sylvestre, Les Pédiatres, Maternité…) ! Autre vecteur d’uniformité : les séries françaises ne savent traiter que des problèmes de société qui, en nombre assez limité, sont ressassés d’une série à l’autre jusqu’à l’écoeurement. Pourtant, les idées ne manquent pas et on aurait tort de blâmer les scénaristes qui ne demandent qu’à créer.
Pourquoi cette situation ? Parce que le système de production en France est sclérosé et fondé sur l’autocensure : les scénaristes ne proposent pas de projets ambitieux qui, ils le savent, seront refusés par les producteurs qui ont intégré les diktats des directeurs de chaînes qui spéculent sur l’attente du public. Pire, les bibles des séries (livrets où sont recensés tous les éléments d’une série : lieux, personnages, intrigues…) sont sans cesse revues par les chaînes pour encore mieux brider l’inventivité des créatifs, réduits à l’état de perroquets. Après tant d’approximations et d’idées reçues sur ce que veulent le public et les commanditaires, il n’est pas étonnant que les séries produites ne rencontrent guère de succès chez les téléspectateurs faisant preuve d’une réelle culture télévisuelle.
D’autre part, une guerre larvée a lieu entre les scénaristes : nous avons d’un côté les scénaristes installés, peu enclins à céder leur place, et de l’autre de jeunes scénaristes souvent porteurs de projets novateurs, mais qui ne peuvent percer du fait du système et à cause de cette opposition qu’ils rencontrent. Faut-il attendre que la vieille garde se meure ?
En tous cas, tant que les chaînes se reposeront sur leurs lauriers et resteront persuadées, par des chiffres d’audience dont la collecte pose de réels problèmes de méthode et de représentativité, qu’ils offrent ce que le public désire, malgré des signes inquiétants de stagnation, la situation a peu de chances d’évoluer.
Oz a écrit :J'aime beaucoup le texte, on ne pourra pas nous reprocher la forme cette fois-ci...
J'espère qu'il sera accepté. Ozgirl, tu le signeras évidemment au nom du FLT.
Est-ce que une photo de l'auteur apparaît dans 20 Minutes ? Dans Métro chaque tribune s'accompagne d'une photo de l'auteur... là on pourrait fournir notre press-pack si nécessaire (et si Strat et JeanmiX trouvent le temps de le boucler).

ozgirl a écrit :Merci à tous de vos compliments. Adam, je pense qu'il y aura bien sûr une mention du site (par exemple dans la signature, type "le Front de Libération télévisuelle (www.leflt.com)"). je crois que ce sera le plus efficace.
Sinon, c'était qui qui était en contact avec le journaliste ? Statego ou Olivier ? Je pense qu'il faut mieux que ce soit la personne "d'origine" (si vous me permettez l'expression) qui reprenne contact.
S'ils refusent, on pourra peut-être le caser ailleurs (page rebonds de Libé, courier des lecteurs de Télérama...)
ozgirl a écrit :Olivier n'est pas là ? ça fait un petit bout de temps que je ne l'ai pas vu...