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Nunus a écrit :Ella Fitzgerald à Berlin avec une version de Mack Knife à couper le souffle avec le rire légendaire de la chanteuse.

Je ne suis pas spécialiste mais a en croire ceux qui le sont c'est probablement un des meilleurs enregistrements, un incontournable, d'Ella.

DE même je la retrouve avec Count Basie dans Perfect Match un cd d'osmose entre les 2 grands. "Basella" à la fin du disque où Ella joue au jeu du question/réponse avec un saxophone et un trombone nous laisse perplexe sur le don ou le génie d'Ella.

Ella a souvent enregistré ou tourné avec les grands orchestres Swing du Duke et de Basie apres l'explosion du Be-Bop.
Je te conseil de jeter une oreille sur les rééditions du label Verve tel que ce disque que ma tres chère a eu la bonne intuition de m'offrir.

Si tu ne l'as pas déja :)
Et pour l'anecdote, ce disque contient dans "Shiny Stockings" un passage avec une grosse section de cuivre qui sert de générique a l'émission Jazz6 :)

Ensuite, je me suis à étoffé ma collection Earl Hines avec un cd de sa période New Orleans avant son grand orchestre. Ce cd nous laisse découvre sûrement l'un des pianistes à égale avec Monk dans la technique et la manière de jouer (enfin c'est pas du style de Monk ). A découvrir

Euh ... justement, Monk la technique c'était pas son point fort -attention il était quand même tres bon- ;p
Les pianistes techniques en Jazz c'est plutot Tatum ou Powell d'aileur c'est peut etre l'un d'eux sur ce disque, enfin Powell j'en doute, il a commencé dans l'orchestre de Cootie Williams il me semble, Cootie ex-trompetiste du Duke a qui est dédié le tube et chef d'oeuvre : Concerto For Cootie. Si tu connais pas ça jette toi dessus !!! !!! C'est un ordre !!!

Continuons avec ma dernière découvre qui m'a laisse perplexe mais à la fois amuser et en admiration. Charles Mingus et son cd Mingus At Carnegie Hall où il reprend C Jam Blues et Perdido de Duke Ellington. Un free jazz impressionnant sur des thèmes classiques. On croyait que Ella (encore elle :) ) nous avais montrer sa maîtrise sur ce morceau à Juan les Pins. Continuons sur mingus qui nous laisse songée à la maîtrise des instruments tellement les sons qui en sortent son étrange. A la fois on compare avec Parker et on ce mais à douter sur ce même personnage face à tant de différence. Aprés réflexion, ils ont un jeux plus agressif au niveau du son de leur instrument alors que Parker rendais un son vraiment doux mais psyché à la fois :)
Allez pour finir voici la liste de ses musiciens :
Jon Faddis - trumpet
Charles McPherson - alto sax
George Adams - tenor sax
John Handy - alto sax, tenor sax
Hamiet Bluiett - baritone sax
Roland Kirk - tenor sax, strich
Don Pullen - piano
Charles Mingus - bass
Dannie Richmond - drums

Rrrrrrrrrrrrrrrah ! Mingus ... je n'ai rien écouté de lui qui ne m'ai pas fait d'effet que ce soit par lui au par d'autres.
Je m'arrete là avant de me perdre pendant le reste du message en superlatif, avant de me répendre en hommages dignes d'un fan hardcore d'une quelquonque starlette, il ne mérite pas ça.

Sinon Parker a joué avec Mingus mais avant que celui-ci ne fasse vraiment sa musique et soit connu pour cela, donc plutot en sideman de Parker que l'inverse.

Et je tient a dire que je ne suis pas d'accord en ce qui concerne ta déscription du son de Parker qui n'est pas doux, non, au contraire il est incisif. Lorsqu'on écoute 'Laura" ou il joue avec son orchestre a cordes derrère lui on a l'impression qu'il est l'elephant dans le magasin de porcelaine !! Les arrangement de cordes sont d'une guimauves écoeurante et lui déchire tout à chaque note, bye bye le beau tapis de cordes, il ne reste que des lambeaux.
Ecoute "Lover Man" la version enregistré en californie avec Miles Davis en 1949 je crois, c'est une ballade et pourtant on ne peut pas dire que les interventions de Parker soient douces.
Lester Young, lui est doux, serein. C'est son jeux si calculé, resérvé lui a vallu le surnom de "Prez", diminutif de president.
Le surnom de Parker lui, c'est "Bird" !!
Mais passons ...

Sinon pour ceux qui ne sont pas au courant, Roland Kirk était un monstre vivant, capable de jouer de plusieurs sax a la fois jusque 3 !!



J'ai déja vu d'autre gars en jouer 2 lors de concert hommage au bonhomme mais 3 jamais !!

Wonk a écrit :Si tu ne l'as pas déja :)
Et pour l'anecdote, ce disque contient dans "Shiny Stockings" un passage avec une grosse section de cuivre qui sert de générique a l'émission Jazz6 :)

Je l'ai pas mais je le connais bien

Les pianistes techniques en Jazz c'est plutot Tatum ou Powell d'aileur c'est peut etre l'un d'eux sur ce disque, enfin Powell j'en doute, il a commencé dans l'orchestre de Cootie Williams il me semble, Cootie ex-trompetiste du Duke a qui est dédié le tube et chef d'oeuvre : Concerto For Cootie. Si tu connais pas ça jette toi dessus !!! !!! C'est un ordre !!!

Non sur le disque c'est Earl Hines et si tu connais pas fonce car Powell et Tatum sont rikiki à côté de ce type

Et je tient a dire que je ne suis pas d'accord en ce qui concerne ta déscription du son de Parker qui n'est pas doux, non, au contraire il est incisif. Lorsqu'on écoute 'Laura" ou il joue avec son orchestre a cordes derrère lui on a l'impression qu'il est l'elephant dans le magasin de porcelaine !! Les arrangement de cordes sont d'une guimauves écoeurante et lui déchire tout à chaque note, bye bye le beau tapis de cordes, il ne reste que des lambeaux.
Ecoute "Lover Man" la version enregistré en californie avec Miles Davis en 1959 je crois, c'est une ballade et pourtant on ne peut pas dire que les interventions de Parker soient douces.
Lester Young, lui est doux, serein. C'est son jeux si calculé, resérvé lui a vallu le surnom de "Prez", diminutif de president.
Le surnom de Parker lui, c'est "Bird" !!
Mais passons ...

Je parlais au son sorti du sax contrairement à ceux qui accompagne mingus qui sorte des sont grave voir grispé par moment ! Bird était certe incicif mais son son était comment dire moins mécanique ... il passe comme une lettre à la poste alors que de Roland Kirk ... c'est plus dure

Nunus a écrit :Non sur le disque c'est Earl Hines et si tu connais pas fonce car Powell et Tatum sont rikiki à côté de ce type

Au temps pour moi, forcement, dans l'orchestre d'Earl Hines , le pianiste ba c'est Earl Hines vu qu'il est pianiste
:redface::redface::redface:

Je parlais au son sorti du sax contrairement à ceux qui accompagnent mingus qui sortent des sons graves voir grispés par moment ! Bird était certe incicif mais son son était comment dire moins mécanique ... il passe comme une lettre à la poste alors que de Roland Kirk ... c'est plus dure

Je vois tres bien ce que tu veux dire mais le son de parker n'est pas doux pour autant, non, on ne peut dire ça, hors j'ai lu :

Parker rendais un son vraiment doux

Il n'y a pas que son jeux virtuose et exhubérant qui donne cette impréssion, son son y contribue aussi.
C'est un son "Hot", expressioniste, enlevez ça a Parker et vous faites de lui un sax de Jazz-Cool, adieu le leader du Be-Bop.

Putain Roland Kirk, un Damné ce mec !!

Dans le genre disjoncté y a aussi l' Art Ensemble of Chicago.

Non le meilleur pour moi reste Paroah Sanders. Quand il se met à partir en Yoddle céleste alors que le reste du groupe cartonne entre bombardement sur Hanoï et méditation Coltranienne... un pur orgasme.

HIWATT a écrit :Non le meilleur pour moi reste Paroah Sanders.

Non le meilleur pour moi reste
<---John Coltrane

NAN !!


hiwatt qui squatte le portable d'ozgirl (qui me gonfle un peu en ce moment )

Cypress Hill : Till Death Do Us Part

Voilà, c'était juste pour dire qu'en dépit d'une pochette qui déchire, le dernier Cypress Hill confirme que le groupe est mort après IV. Till Death Do Us Part est certes un cran au dessus de son prédécesseur Stoned Raiders et moins metal-isé, pourtant les tentations rock et surtout reggae - au travers notamment d'une immondice ragga que même Skyrock boycotterait - persistent. Et si le côté hardos de Cypress Hill a pu accoucher de quelques bonnes choses, il servait plutôt depuis quelques temps à racoller les fans de Linkin Park, chose que ne manquera pas de faire ce nouvel opus. Entre quelques daubes mainstream raggaïsées, dont un premier single tellement laid que le clip en a été diffusé sur TF1, on trouve toute une série de morceaux anecdotiques, souvent stéréotypés dans une fausse noirceur qui les rend tout juste comiques. Muggs a incontestablement perdu de sa superbe derrière son sampler, quant à Alchemist sa présence est aussi inutile que les side-project de B-Real. B-Real parlons-en, flow plus insupportable que jamais - déjà qu'il nous les cassait depuis plusieurs années - et textes inchangés sur cannabis et autres quartiers mal famés, qui commencent à prendre l'âge. Seul Sen Dog, plus discret que sur le précédent disque, ne parvient pas à nous fatiguer avec sa voix de rocker fusion. Le disque, doté d'un son tout lisse et propre de luxe absolument abominable pour un tel groupe, s'achève au bout de treize titres et trois interludes, au terme de featurings qui dépassent les limites de l'inutilité. Pour du mainstream ça reste tout à fait correct, mais au final nous voilà avec un disque de rap qui prend le rock et le reggae comme prétexte pour se pop-iser en douce.
Seuls moments de bravoure d'un disque moyen et pourtant bien meilleur que les pronostics, les titres "Street Wars" sur fond de chants religieux pleureurs, "Last Laugh" et sa combinaison guitare-clavier kitschissime, et un très entraînant "Once Again" en guise de BO au Cirque Pinder. Rien de bien réjouissant pour ce groupe poule aux oeufs d'or qui aurait dû savoir s'arrêter au bon moment, au terme de morceaux tels que "Pigs", "Hits From The Bong" ou "Funk Freakers".

Steve Reich - "Differant trains / Electric counterpoint"

Du Steve Reich beaucoup moin scolaire que toutes ses oeuvres "phases" ( Violin phase, Piano phase ) ou finalement ils basait ses composition sur un concept dont il ne se liberait pas assez. Ici on a l'impression qu'il a integré son concept, qu'il le maitrise pour mieux s'attarder sur la musicalité de celui-ci, d'ailleur les pieces ne sont plus baties sur ce concept seule.
Dans le même genre, le "tube" "City Life" montre que la musique contemporaine n'est pas qu'affaire de recherche, et heureusement car on sait où cela menne la quete du toujours neuf : "4:33" de John Cage, la fameuse pieces qui fit scandale, 4 minutes et 33 secondes de silence.
Vous pouvez la jouer chez vous

Steve Reich est un de mes artistes de musique contemporaine préféré car contrairement à Boulez et autres sérialistes il ne semble pas voir d'un bon oeil la fracture entre l'auteur et l'auditeur.
Steve Reich reste accessible à la simple écoute.
Alors que pour les sonates de boulez, sans les partitions sous les yeux pour admirer le travail ou bien une oreille absolue, il est plus difficile de se satisfaire de l'écoute.

Electric counterpoint c'est la rencontre entre Reich et le guitariste de Jazz Pat Metheny. Dans cette piece un guitariste electrique joue accompagné par des bandes qu'il a lui même enregistré auparavant. Bandes que Reich manipule comme il sait le faire.
Lorsqu'un maestro de la bande rencontre un improvisateur talentueux le résultat n'est pas inintéressant et Metheny montre qu'il sait tres bien sortir des clichés du Jazz guitaristique, s'integrant parfaitement au travail de Reich si bien qu'il est difficile de savoir ou est ce qu'il intervient de façon "live".



Miles Davis - The complete "Birth of the cool"

Quand dès 1948 un collectif de musiciens reflechit à ce qu'il faut faire pour continuer d'avancer sur l'impulsion du bebop il se disent que du travail reste a accomplir au niveau du son, des timbres, de la forme. Bref sur les domaines où le bop n'avait pas apporté grand chose voir rien du tout.

Pour "Boplicity" et "Israel", incontournables.



John Mc Laughlin - "The Heart of things"

Parce que je tente de bosser "Acid Jazz"
Un disque tres agréable par ailleur, du bon Mc Laughlin entouré de musiciens excellents. Je ne citerais que Denis Chambers ...



Gil Evans et Steve Lacy - "Paris Blues"

Enregistré en 1987 à Paris, encore un disque qui fait mentir l'adage selon lequel la musique rentre en hibernation dans les 80's.
Il y avait encore des gars pour jouer de manière authentique, introspective, en duo.
Par ailleur ce disque est l'occasion de découvrir plus fidelement le jeux de piano ( rhodes ici ) d'un Gil Evans qui n'a plus rien a prouver a cette époque et qui se permet donc de le dévoiler comme jamais alors qu'il n'avait de cesse de s'entourer de musiciens plus prometteur les un que les autres comme pour ne pas attirer l'attention dessus.
Quand à Lacy, s'il est une figure emblematique du sax soprane ce n'est pas pour rien .



Wise - "Electrology"

La hype Electro-jazz vit encore et nous gratifie parfois de un ou 2 titres efficaces a défaut d'etre originals
Si j'apprécie certains titre de ce disque j'ai l'impression que ce mouvement se meurt, qu'on a fait le tour de la question tant à chaque nouveaux disque du genre naissent les clichés.
Dommage cette ce style aurait pu eviter de faire les mêmes erreurs que toutes les fusions precedentes.
Un disque a reserver au adeptes du genre, à ceux qui aiment Truffaz, les derniers disques de De Wilde, ce disque souffre d'ailleur des même défaut que les disques de ces deux artistes.

Bin t'as toujours des goûts de chiotte toi.
Va falloir que j't'éduque

"City life" de Reich est super aussi.

HIWATT a écrit :Bin t'as toujours des goûts de chiotte toi.
Va falloir que j't'éduque

"City life" de Reich est super aussi.

C'est bien pour ça que je l'évoque

Sinon le dos de la pochette de Reich c'est pareil que devant avec des manches de grat' a la place des rails

Allez je me lance...
A mon tour de présenter des albums que j'écoute régulièrement. Autant le dire tout de suite, ce ne sera pas aussi technique ou pointu que Wonk, Amrith ou Hiwatt...
Enfin bon, restons pragmatique, on fait ce qu'on peut (phrase fétiche ).



Commençons par un classique, l'album Doolittle des Pixies. Energique, mélodique ou violent, cet album recèle de véritables perles à mes yeux. Le timbre de voix si caractéristique du groupe est indémodable et m'accompagne souvent...tracks préférées: "Hey", "Gouge Away"



Rage against the machine...tout est dans le titre bien entendu, leur rage et l'énergie décuplée dans cet album fait chaud au coeur, à défaut de faire du bien aux oreilles...ils nous hurlent toute leur colère et semblent bien déterminés à nous la communiquer par tous les moyens, à coup de guitare dans la gueule s'il le faut. Raaaahhh, je l'écoute rien que pour me rappeller que la résistance n'est pas qu'une utopie démodée et ringarde, mais bien un combat de tous les jours à mener sur bien des fronts, pas seulement politiques ou culturels, mais aussi idéologiques: en commençant par démolir tous les pré-jugés et autres avis politiquement corrects de merde qui nous maintiennent dans le confort de notre paresse intellectuelle.
"Wake up", bien sur, le meilleur morceau, popularisé par des films aussi mauvais que Godzilla ou au potentiel gaché comme Matrix...



Toxicity par System of a Down: violence totale, j'adore. Un peu répétitif certes mais tellement efficace.



Quittons la violence sonore des groupes précédents pour le premier album de Starsailor, Love is here, une merveille de mélancolie touchant au génie (à mon avis) avec leur morceau "alcoholic". Un album formidable.



Je termine avec The crash et leur album, Comfort Deluxe. Un petit groupe finlandais qui ne paie pas de mine mais qui distille un pop rock tres plaisant, meme s'il peut paraitre un peu trop chialant ("Sugared").

[edit]: + Check your head des Beasties Boys, présenté il y a quelques temps par Amrith. Etonnant.

Voilà, c'est fini. @+

Zara'

Wonk (ou quelqu'un d'autre) > Tu aurais de bon groupes à me proposer en electro jazz ?

klem a écrit :Wonk (ou quelqu'un d'autre) > Tu aurais de bon groupes à me proposer en electro jazz ?

C'est une balgue cette question c'est ça ? tu te fous de ma poire hein ?
Bien sur que j'aurais des groupes à te proposer !!

Un disque par dessus tout, si tu ne l'as pas tu loupes ce qui s'est fait de meilleur de ce que j'ai pu entendre d'electro jazz, ce disque reviens tellement regulierement dans mon lecteur que j'en ai honte !! (parce qu'a cause de ça je n'écoute rien de neuf pendant ce temps ;p )



écoute "Conrod" ou "Agua", c'est un ordre !!

Raaah ça y est, j'ai envie de l'écouter et manque de pot je ne l'ai pas sous la main ! ça se paira ça Klem !!

Ca c'est bien aussi.

Pour les amateurs des sonoritées cristalinnes du piano Rhodes

Wonk, je te voulais pas de mal (j'espère que tu l'as retrouvé)
Sinon je vait essayer d'écouter ca, bien que j'ai l'impression que ton skeud Hiwatt soit assez dur à trouver (à Nice en tout cas )