Publié : 29 févr. 2004 2:24
J'ai jamais vu un truc aussi horrible. Jamais.
L'année dernière c'était du fist, là ils ont rentré le bras entier.
Je préférais encore quand on consacrait les purs beaufs, plutôt que de s'acheter je ne sais quelle crédibilité en promouvant des faux artistes pseudo-gainsbourgien à la Cali, qui pensent tous qu'il suffit de se branler avec trois notes d'accordéon et un ton nostalgique pour représenter les feu grands de ce pays. Ils avaient spécialement été tous réunis pour me mettre la haine, de Cali à Biolay, en passant par Têtes Raides, Raphael, Dyonisos, Lemay, M et tous les blaireaux qui ont la côte chez les Inrocks. Je les félicite, car de ma vie j'ai jamais autant gerbé - ça vient aussi de la crève cela dit. Au milieu de ces chacals, on a ressorti d'outre tombe le diplodocus mou du bulbe qui s'appelle Voulzy, qui nous fait chier depuis vingt-cinq ans avec ses chansons sur la mer et la plage. S'il aime tellement ça qu'il aille y vivre au milieu des noix de coco, au lieu de pomper le flouze des vieilles le cul vissé dans les bureaux d'Orlando sa maquerelle. On nous a aussi fait l'honneur de sortir Calogero de sous le bureau de Pascal Nègre, histoire qu'il nous fasse part d'une chanson dont le titre n'a rien à voir avec le texte, et dont la présence de guitares électriques est tout à fait représentative du foie gras périmé que l'on produit dans le pays de l'exception culturelle. Mais le foie gras, sous son plastique luxueux, ça reste que de la panse explosée de canard malade. Obispo nous aura au moins épargné sa turlute lyrique à l'encontre de Zinedine, peut-être après s'être finalement rendu compte qu'il était grotesque. Du coup à la place il offre un grand bol de flan à Chirac, qui a certainement dû être conforté quant au génie de son nouvel ami à qui il a adressé la médaille du mérite. Renaud fait un petit tour sur le plateau, moins ivre que d'hab', mais après une greffe réussie des cordes vocales d'Etienne Daho. Mais la trace du fist-fucking de l'année dernière, encore trop fraîche et douloureuse, l'a vraisemblablement constipé au point qu'il n'articulait plus les mots. En dessert, Badhi prend la relève de Fabian et assène une immondice rare en prime-time, pour laquelle elle ne sera pourtant jamais traduite en justice. Le taux de moisissure de la soirée est alors déjà au summum, et tous les records déjà surpassés.
Mickey 3D et Kyo, grands favoris comme tout le monde s'en doutait, se galvanisent de leurs morceaux fast-food en toute quiétude. Mickey 3D tente une misérable prise de position pour les intermittents qui produit autant d'effet sur le public qu'un disque de Frank Michael sur des fans de house. Kyo quant à eux se ridiculisent par trois fois puisque leur leader ne sait tout simplement pas parler - quatre fois en comptant leur "performance" chantée. Une fois la gloire des boy's bands passée, toutes les autres baltringues peuvent venir flamber. De Bruni, ex mannequin qui a gardé de son passif une profonde attirance pour la superficialité, et qui traverse une période hype grâce à deux pistons en radios, au fils Chedid dont les costumes sont un bon cache-sexe à sa médiocrité, le plateau est alléchant. Lemay sert à combler le quota des Québecois, misant tout sur une approche désabusée de situations qui n'en reste pas moins futiles que ce brave Garou - le soporifique atteint ici une apogée rarement frôlée jusqu'aujourd'hui, faisant de ce jour un grand jour, et l'éocène de grandes découvertes futures en ce qui concerne les somnifères. Le seuil de terreur est franchi pour moi lorsque cette indicible fiente de Cali, fier représentant de toute cette variétoche alternative que je hais du plus profond de moi, vient se mousser en public et se tailler la part du lion au coeur d'un magma fécal convalescent. Diplôme de nullité avec mention également pour Bénabar, ce... ce... je trouve pas les mots, la rage me consume de l'intérieur. Entre deux remises de prix accessoires et futiles, on nous met aussi Emilie Simon comme révélation électronique de l'année - au sein d'une catégorie bouche-trou et incohérente regroupant en vrac Bumcello et le macaque R'n'B qu'est Willy Denzey. Sachant qu'Emilie Simon, probablement élue grâce à son minois plus attrayant que son disque, fait autant de l'électronique que Raphael du rock, génial - et Delarue et Durand de la comparer à Björk, bravo les gars.
Il manquerait plus que Diams l'emporte pour que la soirée soit anthologique dans l'histoire de la connerie télévisuelle. Et en plus c'est ce qu'il se passe. Pourquoi mettre en avant des groupes de rap intelligents et aux propos sûrement trop gênants, alors qu'on a sous la main une pute de tout premier ordre qui a érigé la futilité et la non-substance prépubère en tant que dogme intégral. En plus le faux accent de racaille 100% forcé est livré avec, que demande le peuple. De la merde, et il en a pour son compte.
Quand on pense que le truc le moins insupportable de tout c'était Alain Chamfort vantant les louanges de Sinatra, y a de quoi halluciner comme un trip au peyotl. Seul sourire de ce fossarium d'abrutis, les Wampas qui débutent leur chanson de merde par "J'aime pas Kyo, la variété pourrie !". Mais qui est-ce que cette agitation toute calculée dupera ?
En revanche je suis content d'avoir tout deviné des gagnants à l'avance. Pas une seule erreur. Les démagogues sont tellement prévisibles. En tout cas, entre les trophées des blaireaux hasbeen et ceux des minets de la branchitude, on ne sait plus trop au final s'il s'agissait des victoires du MEDEF ou des victoires de Jack Lang, mais au final un beau ramassis de saloperies. L'année dernière c'était encore rigolo tant de niaiseries, mais là c'est purement dégueu. VENGEANCE !
L'année dernière c'était du fist, là ils ont rentré le bras entier.
Je préférais encore quand on consacrait les purs beaufs, plutôt que de s'acheter je ne sais quelle crédibilité en promouvant des faux artistes pseudo-gainsbourgien à la Cali, qui pensent tous qu'il suffit de se branler avec trois notes d'accordéon et un ton nostalgique pour représenter les feu grands de ce pays. Ils avaient spécialement été tous réunis pour me mettre la haine, de Cali à Biolay, en passant par Têtes Raides, Raphael, Dyonisos, Lemay, M et tous les blaireaux qui ont la côte chez les Inrocks. Je les félicite, car de ma vie j'ai jamais autant gerbé - ça vient aussi de la crève cela dit. Au milieu de ces chacals, on a ressorti d'outre tombe le diplodocus mou du bulbe qui s'appelle Voulzy, qui nous fait chier depuis vingt-cinq ans avec ses chansons sur la mer et la plage. S'il aime tellement ça qu'il aille y vivre au milieu des noix de coco, au lieu de pomper le flouze des vieilles le cul vissé dans les bureaux d'Orlando sa maquerelle. On nous a aussi fait l'honneur de sortir Calogero de sous le bureau de Pascal Nègre, histoire qu'il nous fasse part d'une chanson dont le titre n'a rien à voir avec le texte, et dont la présence de guitares électriques est tout à fait représentative du foie gras périmé que l'on produit dans le pays de l'exception culturelle. Mais le foie gras, sous son plastique luxueux, ça reste que de la panse explosée de canard malade. Obispo nous aura au moins épargné sa turlute lyrique à l'encontre de Zinedine, peut-être après s'être finalement rendu compte qu'il était grotesque. Du coup à la place il offre un grand bol de flan à Chirac, qui a certainement dû être conforté quant au génie de son nouvel ami à qui il a adressé la médaille du mérite. Renaud fait un petit tour sur le plateau, moins ivre que d'hab', mais après une greffe réussie des cordes vocales d'Etienne Daho. Mais la trace du fist-fucking de l'année dernière, encore trop fraîche et douloureuse, l'a vraisemblablement constipé au point qu'il n'articulait plus les mots. En dessert, Badhi prend la relève de Fabian et assène une immondice rare en prime-time, pour laquelle elle ne sera pourtant jamais traduite en justice. Le taux de moisissure de la soirée est alors déjà au summum, et tous les records déjà surpassés.
Mickey 3D et Kyo, grands favoris comme tout le monde s'en doutait, se galvanisent de leurs morceaux fast-food en toute quiétude. Mickey 3D tente une misérable prise de position pour les intermittents qui produit autant d'effet sur le public qu'un disque de Frank Michael sur des fans de house. Kyo quant à eux se ridiculisent par trois fois puisque leur leader ne sait tout simplement pas parler - quatre fois en comptant leur "performance" chantée. Une fois la gloire des boy's bands passée, toutes les autres baltringues peuvent venir flamber. De Bruni, ex mannequin qui a gardé de son passif une profonde attirance pour la superficialité, et qui traverse une période hype grâce à deux pistons en radios, au fils Chedid dont les costumes sont un bon cache-sexe à sa médiocrité, le plateau est alléchant. Lemay sert à combler le quota des Québecois, misant tout sur une approche désabusée de situations qui n'en reste pas moins futiles que ce brave Garou - le soporifique atteint ici une apogée rarement frôlée jusqu'aujourd'hui, faisant de ce jour un grand jour, et l'éocène de grandes découvertes futures en ce qui concerne les somnifères. Le seuil de terreur est franchi pour moi lorsque cette indicible fiente de Cali, fier représentant de toute cette variétoche alternative que je hais du plus profond de moi, vient se mousser en public et se tailler la part du lion au coeur d'un magma fécal convalescent. Diplôme de nullité avec mention également pour Bénabar, ce... ce... je trouve pas les mots, la rage me consume de l'intérieur. Entre deux remises de prix accessoires et futiles, on nous met aussi Emilie Simon comme révélation électronique de l'année - au sein d'une catégorie bouche-trou et incohérente regroupant en vrac Bumcello et le macaque R'n'B qu'est Willy Denzey. Sachant qu'Emilie Simon, probablement élue grâce à son minois plus attrayant que son disque, fait autant de l'électronique que Raphael du rock, génial - et Delarue et Durand de la comparer à Björk, bravo les gars.
Il manquerait plus que Diams l'emporte pour que la soirée soit anthologique dans l'histoire de la connerie télévisuelle. Et en plus c'est ce qu'il se passe. Pourquoi mettre en avant des groupes de rap intelligents et aux propos sûrement trop gênants, alors qu'on a sous la main une pute de tout premier ordre qui a érigé la futilité et la non-substance prépubère en tant que dogme intégral. En plus le faux accent de racaille 100% forcé est livré avec, que demande le peuple. De la merde, et il en a pour son compte.
Quand on pense que le truc le moins insupportable de tout c'était Alain Chamfort vantant les louanges de Sinatra, y a de quoi halluciner comme un trip au peyotl. Seul sourire de ce fossarium d'abrutis, les Wampas qui débutent leur chanson de merde par "J'aime pas Kyo, la variété pourrie !". Mais qui est-ce que cette agitation toute calculée dupera ?
En revanche je suis content d'avoir tout deviné des gagnants à l'avance. Pas une seule erreur. Les démagogues sont tellement prévisibles. En tout cas, entre les trophées des blaireaux hasbeen et ceux des minets de la branchitude, on ne sait plus trop au final s'il s'agissait des victoires du MEDEF ou des victoires de Jack Lang, mais au final un beau ramassis de saloperies. L'année dernière c'était encore rigolo tant de niaiseries, mais là c'est purement dégueu. VENGEANCE !
