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Play-list de l'épisode 7 :
Play-list > Les 13 Quêtes d'Isis
Balcony Scene
Int. : ? - "Romeo + Juliet" vol. 2
Séquences 12, 13 & 14.
Le morceau commence 1 minute après son commencement, lorsque la partie au piano est terminée. Il débute à la fin de la dernière réplique de Frank, séquence 12, et se joue jusqu'au début de la séquence 14, ou il se perd progressivement dans le bruit du moteur de la voiture de locataion.
Ocean Soul
Int. : Nightwish - "Century Child"
Séquence 17, puis à nouveau séquence 23.
Dans ces deux courtes scènes qui montrent Marcus Franklin dans ses moments mystiques, sont jouées les 50 premières secondes de ce morceau.
Bless the Child
Int. : Nightwish - "Century Child"
Séquences 60 à 62 (fin de l'épisode)
Ce titre commence à son début lorsque le téléphone de Suzanne sonne à l'aéroport. Il se prolonge le long des deux séquences suivantes jusqu'au "executive producer".
Et puis le texte sur les coulisses de l'épisode qu'est pas transcendant mais qui fera l'affaire, hein :
Récit de l’écriture de l’épisode.
Le septième épisode était programmé pour être un loner plutôt sombre. L’idée à la base du script trouve son origine aux alentours de l’époque où nous travaillons sur le quatrième épisode. Pour le moins peu développée, elle consistait à confronter Frank Black à un mystère : des meurtres indubitablement liés de part leur finalité (l’ouverture de l’abdomen) mais séparés par l’ensemble du modus operandi. L’idée était qu’un groupe séparé de tueur cherchait à retrouver quelque chose qui se trouvait dans ses abdomens, ce qui posait une énigme de profilage susceptible de mettre en valeur Frank. Ce quatrième épisode était celui où nous avons décidé de créer un arc dramatique autour du personnage de Peter Watts, et ce septième épisode s’y insérait naturellement. 3sv07 en est resté longtemps à cet état embryonnaire, ne serait-ce que parce que je me suis retrouvé impliqué dans l’écriture des épisodes 4 & 5 sans que cela n’ait été initialement prévu.
A ce stade, il faudrait sans doute que je vous révèle l’instant et la façon dont je décidai de mêler à cette base des éléments de la mythologie Egyptienne en guise d’explication à l’énigme. Sauf que je ne m’en souviens pas vraiment. !
Une lecture quelconque, un article, me mit sur cette voie vers la fin 2002. A partir de là, je commençai à lire diverses choses sur le sujet, étant tombé sur l’histoire de la quête d’Isis, qui me semblait pouvoir fournir ce qui m’était nécessaire. A cette époque, je commençais à rédiger mes premiers essais de séquencier. Au total, pour cet épisode, j’en ai rédigé une douzaine. Aucun, à l’exception du dernier, ne dépassait le stade du 2ème acte.
Une deuxième phase de recherche, plus avancée, eu lieu à la Bibliothèque de Lyon 3ème en juin 2003. Ce qui se trouve dans l’épisode en provient en grande partie. Mais à cet époque, je bute encore de façon majeure sur la mise en place dramatique de l’histoire, les différentes versions détaillant plus ou moins la vie des habitants de la ville concernée (dans l’une d’elle, le premier adjoint du Shérif est l’un des tueurs), entretenant plus ou moins le mystère sur l’identité multiple des tueurs, et traitant différemment le cas de Peter Watts.
Après une période de latence supplémentaire, j’attaquai le nème séquencier aux alentours de février 2004. Cette fois, par contre, je semblait en mesure de trouver les éléments qui porteraient l’histoire jusqu’à sa conclusion.
Cela dit, la fin resta particulièrement difficile à écrire, tant il me semblait compliqué de trouver la balance idéale entre le trop et le pas assez, et tant l’éclatement de l’intrigue et l’implication très différente de plusieurs personnages rendaient plus complexe la mise en place dramatique.
Au bout du compte, j’eu, après Hylikon, la seconde partie du season premiere, une nouvelle fois recours au monologue d’explication finale entrecoupé d’images extérieures pour le rendre moins indigeste. Une seconde fois dont j’aurais aimé faire l’économie, mais le script reposait tant sur le mystère qu’il finit par me sembler impossible de faire autrement.
A coté de cette fin d’équilibriste peu assuré, l’épisode peut se féliciter de fonctionner, à mon avis, grâce au rythme soutenu procuré par la succession de scènes courtes qui permettent d’appréhender situations et personnages sans en faire trop, tout en aidant la mise en place du mystère de part la vision parcellaire qu’elles offrent à l’ensemble. Enfin le personnage du Shérif Belfaye est pour l’instant presque le seule de la saison à avoir été développé le temps d’un épisode sans pour autant être un méchant, les épisodes précédents se concentrant de manière exclusive sur les personnages réguliers de la série.