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Je viens de jeter une oreille sur un des albums parmis les plus controversés de la pop music :
METAL MACHINE MUSIC de Lou Reed. Ce disque est sortit en 1975 il me semble.

Est-ce que l'on peut considérer deux faces de feedback, larsen et autres saturations comme de la musique ?
On a considéré a l'époque que Lou Reed avait sortit ce disque pour se foutre de la gueule de RCA, sa compagnie. En gros, il a disposé des dizaines de guitares et d'amplis dans un studio, tout mis a fond et enregistré avec moult micros ce qui se passait.

Le résultat est parfois vraiment étonnant, une sorte de polyphonie stupéfiante, ou l'on sent en germe l'electro punk à la manière de Suicide, Métal Urbain et autres Neubauten. C'est presque de la musique sérielle, et l'on sent qu'il y a un vrai travail de production derrière.

C'est 100 fois plus sauvage et agressif que n'importe quel combo Niou Metal sortit de sa caverne avec ses guitares en Z .

Ce disque était un véritable graal pour collectionneur, vu sa diffusion extremement limité. Il ressort en ce moment remastérisé (un comble).

HIWATT a écrit :Est-ce que l'on peut considérer deux faces de feedback, larsen et autres saturations comme de la musique ?

Oui !
Incontestablement.
Ce qui n'est pas de la musique c'est chaque tube de star(lette)s surmédiatisé(e)s.
Chaque disque vendu avec la meme démarche que pour un produit de consomation courante.

Lou,

HIWATT a écrit :Est-ce que l'on peut considérer deux faces de feedback, larsen et autres saturations comme de la musique ?
On a considéré a l'époque que Lou Reed avait sortit ce disque pour se foutre de la gueule de RCA, sa compagnie.

à l'époque ça allait plus loin: QUATRE faces, c'était un double.

en fait: soit c'est un immense foutage de gueule, et on se dit que ce type est très fort vu qu'il a quand même réussi à faire un truc qui reste dans les annales (alors que les "unfinished music" de lennon/ono, pour ne citer que les plus connus des producteurs de machins expérimentaux imbitables de l'époque, sont depuis longtemps oubliés)

soit il avait une idée derrière la tête et ce type est un précurseur, même si ce type de recherche existe depuis le début de l'electricité...

lou reed a récidivé en 2002: il a laissé branché un PC, une boite à rythme, un vieux micro et une poupée gonflable, il est parti boire un pot et quand il est revenu le disque était fait: "moi je m'appelle lolitaaaaaaahhh"...