Top 10 Pink Floyd
Publié : 19 août 2003 3:17
Je me suis fait une intégrale Pink Floyd, une douzaine d’albums - si l’on excepte les deux derniers sans Waters sans grand intérêt imho hormis le morceau « High hopes » -, et j’en ai tiré le TOP 10 suivant :
01) ECHOES
Album : Meddle (1971)
Tout commence par une goutte d’eau qui tombe (dans une grotte ?), puis plusieurs gouttes d’eau, une intro magnifique de 2 minutes et on attaque la première partie de la chanson, David Gilmour au chant pour 5 minutes assez classiques, une belle mélodie et pas un vrai refrain mais une rythmique qui revient à chaque couplet, les paroles sont très teintées de désespoir, puis, sans transition, on enchaîne sur une partie un peu jazz-rock pendant 4 minutes durant lesquelles la batterie joue toujours sur le même rythme et Gilmour nous offre quelques solos de guitare, puis un souffle et une sirène prennent peu à peu le dessus pour laisser place à une ambiance terrifiante il n’y a pas d’autres mots, la fin du monde est là pendant près de 4 minutes avant de réentendre cette goutte d’eau venue annoncer le recommencement, on repart cette fois-ci plus lentement, la fin du morceau est atmosphérique, planante, et revient le chant comme si rien ne s’était passé, tout est reparti après des passages par multiples ambiances oppressantes. 23’30’’ d’émotion, un titre mélodieusement impeccable, pas énormément d’instruments, des transitions simples entre les phases, en somme un morceau long et sobre, pour moi la meilleure réussite de Pink Floyd.
02) ATOM HEART MOTHER
Album : Atom heart mother (1970)
Cette chanson donne à l’album ce titre qui se réfère à un bébé sauvé par un stimulateur cardiaque microscopique. Il s’agit chronologiquement du premier des trois morceaux de grande envergure de Pink Floyd (23’45'') qui constituent chacun la moitié de leur album, cependant il est très différent de « Echoes », sa structure est plus complexe, pas de chant, des cuivres dans des séquences somptueuses, des chœurs et un violoncelle, un concept symphonique, une partie vocalises précède un passage jazz-rock un peu dans le style de celui d’ « Echoes » mais le point commun s’arrête là, des bruitages apparaissent ensuite et c’est le retour des cuivres, en somme quoi qu’il arrive avec Pink Floyd on repart toujours là ou on a commencé, les morceaux ne sont donc pas entièrement progressifs, et il y a subitement un gros break de trois minutes qui laisse place à toutes les expérimentations. La fin du morceau mélange habilement tous les sons et instruments entendus dans la chanson.
03) TIME
Album : Dark side of the moon (1973)
Tiré d’un album presque concept-album autour du thème lunaire, en tout cas ce titre et « Money » rompent avec les morceaux planants d’avant pour un style plus rock et direct propres à cet album puisque par la suite on ne retrouvera pas vraiment ce son. En tout cas ce morceau prouve que Pink Floyd excelle aussi bien dans la complexité que dans la simplicité. « Time » est un classique, et son intro palpitante y joue pour beaucoup.
04) SUMMER ‘68
Album : Atom heart mother (1970)
L’histoire d’une rencontre un jour de l’été 1968 probablement, le refrain « How do you feel ? » et surtout les trompettes qui suivent font de ce morceau une véritable perle.
05) SHINE ON YOU CRAZY DIAMOND (parts I, II, III, IV, V)
Album : Wish you were here (1975)
Troisième des grands classiques de Pink Floyd très longs, celui-ci est presque court comparé aux deux autres (13’) mais il est coupé en deux parties et la deuxième partie qui clôt l’album est je trouve assez décevante, tout comme cet album qui marque pour moi la fin du grand Pink Floyd. Chanson superbe dédiée à l’ancien leader Syd Barrett qui avait été remplacé après le premier album du groupe par David Gilmour.
06) THE EMBRYO
Unreleased (1967)
Je ne sais pas trop d’où sort cette chanson, écrite dans les débuts du groupe, elle était régulièrement jouée dans les concerts et figure sur quelques bootlegs, c’est un beau et long morceau qui fait un peu ballade de groupe de hard rock, en tout cas elle contraste pas mal avec les premiers albums de Pink Floyd.
07) INTERSTELLAR OVERDRIVE
Album : The piper at the gates of dawn (1967)
Titre instrumental d’une dizaine de minutes faisant office de break au sein du premier album de Pink Floyd très vocal, des passages purement expérimentaux de vrai délire, poussant même le morceau jusqu’à une version de 17 minutes en concert !
08) ANOTHER BRICK IN THE WALL
Album : The wall (1979)
Morceau pop grand public qui s’appuie sur des textes intéressants et s’inclut dans un album autobiographique de Roger Waters pas terrible en terme de compositions (à mon goût) mais écrit très intelligemment.
09) THE NARROW WAY
Album : Ummagumma (1969)
Sur cet album divisé en quatre (une composition par membre du groupe), Gilmour écrit un très bon morceau en trois parties qui fait bonne figure sur le disque comparé à ceux de Waters.
10) HEY YOU
Album : The wall (1979)
Fichier PDF synthèse Pink Floyd
01) ECHOES
Album : Meddle (1971)
Tout commence par une goutte d’eau qui tombe (dans une grotte ?), puis plusieurs gouttes d’eau, une intro magnifique de 2 minutes et on attaque la première partie de la chanson, David Gilmour au chant pour 5 minutes assez classiques, une belle mélodie et pas un vrai refrain mais une rythmique qui revient à chaque couplet, les paroles sont très teintées de désespoir, puis, sans transition, on enchaîne sur une partie un peu jazz-rock pendant 4 minutes durant lesquelles la batterie joue toujours sur le même rythme et Gilmour nous offre quelques solos de guitare, puis un souffle et une sirène prennent peu à peu le dessus pour laisser place à une ambiance terrifiante il n’y a pas d’autres mots, la fin du monde est là pendant près de 4 minutes avant de réentendre cette goutte d’eau venue annoncer le recommencement, on repart cette fois-ci plus lentement, la fin du morceau est atmosphérique, planante, et revient le chant comme si rien ne s’était passé, tout est reparti après des passages par multiples ambiances oppressantes. 23’30’’ d’émotion, un titre mélodieusement impeccable, pas énormément d’instruments, des transitions simples entre les phases, en somme un morceau long et sobre, pour moi la meilleure réussite de Pink Floyd.
02) ATOM HEART MOTHER
Album : Atom heart mother (1970)
Cette chanson donne à l’album ce titre qui se réfère à un bébé sauvé par un stimulateur cardiaque microscopique. Il s’agit chronologiquement du premier des trois morceaux de grande envergure de Pink Floyd (23’45'') qui constituent chacun la moitié de leur album, cependant il est très différent de « Echoes », sa structure est plus complexe, pas de chant, des cuivres dans des séquences somptueuses, des chœurs et un violoncelle, un concept symphonique, une partie vocalises précède un passage jazz-rock un peu dans le style de celui d’ « Echoes » mais le point commun s’arrête là, des bruitages apparaissent ensuite et c’est le retour des cuivres, en somme quoi qu’il arrive avec Pink Floyd on repart toujours là ou on a commencé, les morceaux ne sont donc pas entièrement progressifs, et il y a subitement un gros break de trois minutes qui laisse place à toutes les expérimentations. La fin du morceau mélange habilement tous les sons et instruments entendus dans la chanson.
03) TIME
Album : Dark side of the moon (1973)
Tiré d’un album presque concept-album autour du thème lunaire, en tout cas ce titre et « Money » rompent avec les morceaux planants d’avant pour un style plus rock et direct propres à cet album puisque par la suite on ne retrouvera pas vraiment ce son. En tout cas ce morceau prouve que Pink Floyd excelle aussi bien dans la complexité que dans la simplicité. « Time » est un classique, et son intro palpitante y joue pour beaucoup.
04) SUMMER ‘68
Album : Atom heart mother (1970)
L’histoire d’une rencontre un jour de l’été 1968 probablement, le refrain « How do you feel ? » et surtout les trompettes qui suivent font de ce morceau une véritable perle.
05) SHINE ON YOU CRAZY DIAMOND (parts I, II, III, IV, V)
Album : Wish you were here (1975)
Troisième des grands classiques de Pink Floyd très longs, celui-ci est presque court comparé aux deux autres (13’) mais il est coupé en deux parties et la deuxième partie qui clôt l’album est je trouve assez décevante, tout comme cet album qui marque pour moi la fin du grand Pink Floyd. Chanson superbe dédiée à l’ancien leader Syd Barrett qui avait été remplacé après le premier album du groupe par David Gilmour.
06) THE EMBRYO
Unreleased (1967)
Je ne sais pas trop d’où sort cette chanson, écrite dans les débuts du groupe, elle était régulièrement jouée dans les concerts et figure sur quelques bootlegs, c’est un beau et long morceau qui fait un peu ballade de groupe de hard rock, en tout cas elle contraste pas mal avec les premiers albums de Pink Floyd.
07) INTERSTELLAR OVERDRIVE
Album : The piper at the gates of dawn (1967)
Titre instrumental d’une dizaine de minutes faisant office de break au sein du premier album de Pink Floyd très vocal, des passages purement expérimentaux de vrai délire, poussant même le morceau jusqu’à une version de 17 minutes en concert !
08) ANOTHER BRICK IN THE WALL
Album : The wall (1979)
Morceau pop grand public qui s’appuie sur des textes intéressants et s’inclut dans un album autobiographique de Roger Waters pas terrible en terme de compositions (à mon goût) mais écrit très intelligemment.
09) THE NARROW WAY
Album : Ummagumma (1969)
Sur cet album divisé en quatre (une composition par membre du groupe), Gilmour écrit un très bon morceau en trois parties qui fait bonne figure sur le disque comparé à ceux de Waters.
10) HEY YOU
Album : The wall (1979)
Fichier PDF synthèse Pink Floyd

