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Mouvement anti-publicité

Publié : 02 déc. 2003 16:27
par Mad_Ouaf
Depuis quelques semaines, en me baladant dans les rues de Nantes, j'ai remarqué que les panneaux publicitaires étaient taggés, ou qu'on avait collé des stickers contre la pub dessus.
Je me suis longtemps demandé qui avait pu faire une action aussi zarb', et je viens d'en avoir la réponse en surfant sur un site, il s'agit d'intermittents remontés.

Bon, perso, je trouve le discours un peu... extrémiste contre la pub, mais en fait, je dois dire que ça m'avait un peu fait sourire de voir des panneaux totalement blanc dans les espaces d'abris-bus.

Quelques photos sur ce site. (D'ailleurs, assez partysan.)

http://www.nantes.indymedia.org/article ... ticle=1634

Publié : 02 déc. 2003 17:33
par klem
Exellent la reprise des étiquettes des paquests de cigarettes :D

C'est le genre d'opérations sympas, peu couteuses et sans risque que j'apprécie :)
Je souhaiterait juste voir ca dans plusieurs autres villes en france, et pas seulement chez les bretons ;)

Publié : 02 déc. 2003 17:34
par r lefourbe
Ciaprès un article du Monde à ce sujet. ça sent le roussi :~

La justice exige le nom de l'animateur d'un site antipub
LE MONDE | 02.12.03 | 13h24 • MIS A JOUR LE 02.12.03 | 16h54
Il est au cœur d'une campagne de dégradations d'affiches dans le métro parisien.
Désormais, l'animateur du site Internet stopub.ouvaton.org, qui a appelé à deux reprises des sympathisants à barbouiller les affiches publicitaires dans le métro parisien, n'est plus anonyme. Suivant l'ordonnance du juge des référés du tribunal de Paris, délivrée lundi 1er décembre, Ouvaton, hébergeur du site, a divulgué à Métrobus, filiale de Publicis et régie publicitaire de la RATP, le nom de cette personne. Metrobus peut éventuellement décider de porter plainte pour incitation à une action délictuelle et réclamer des dommages et intérêts.

La première action surprise a eu lieu le dans la soirée du 17 octobre. Des commandos, calmes et organisés, partis de plusieurs points de la capitale munis de pots de peinture et de marqueurs, ont systématiquement barbouillé les affiches le long des quais et dans les couloirs du métro. Près de 200 personnes avaient ainsi dénoncé "la marchandisation de la culture et des esprits". Quelques jours plus tard, le site Internet où les "antipub" avaient élu leur domicile virtuel appelait à un nouveau rassemblement le 7 novembre. Les militants allaient récidiver en plus grand nombre.

Métrobus, a réagi en déposant plainte contre X... le 3 novembre. Elle a également assigné en référé l'hébergeur Ouvaton pour obtenir l'identité des animateurs. Gérard Unger, président de la régie publicitaire, chiffre à près de 1 million d'euros le coût des dégradations, en tenant compte du dédommagement des annonceurs et des frais de nettoyage, mais ajoute que cette évaluation reste approximative. Il se félicite de la décision du juge des référés : "Ces actions n'ont rien de spontané. Il y a un mouvement organisé qui cherche à nuire, nous allons en tirer les conséquences."

CONTRÔLES D'IDENTITÉ

Le site Internet du mouvement antipub, a alors déménagé, pour refaire surface... aux îles Tokelau, à l'adresse www.stopub.tk. C'est de cette nouvelle adresse qu'il a convoqué un nouveau rassemblement parisien vendredi 28 novembre. Mais, cette fois, les nombreux participants ont eu la surprise d'être accueillis par les forces de l'ordre, qui les ont empêchés d'entrer dans le métro. Selon la police, près de 300 personnes ont subi un contrôle d'identité. "800 panneaux ont été touchés, contre 3 500 lors des précédentes actions", affirme M. Unger, qui ajoute que des commandos ont également mené des actions dans le métro, lundi 1er décembre.

Ce mouvement antipublicitaire animé, selon ses initiateurs, par des intermittents, des étudiants, des professeurs, et de simples sympathisants a surpris par son ampleur. Il s'inscrit dans un courant de protestation qui inquiète les publicitaires. A l'instar, d'associations comme Résistance à l'agression publicitaire, Paysages de France et la Meute, qui dénoncent la saturation publicitaire et ses dérives sexistes.

Laurence Girard

Publié : 03 déc. 2003 9:55
par JeanmiX
Je trouve ce genre d'action assez compréhensible.

Habitant dans une petite ville, quand je vais sur Paris, Lyon ou une autre grande ville, la première chose qui saute aux yeux, c'est cette saturation de pub de tous les côtés que je trouve assez étouffante. Même si on ne veut pas y prêter attention, il y en a tellement que l'on ne peut pas s'empêcher d'en lire certaines et c'est tout juste si on ne prête plus aucune attention à ce qu'il y a autour.

Quand je vois sans cesse des messages du genre "Achetez-ci", "Mangez ça", "Allez voir ça", etc... j'ai envie de dire : "Putain, mais foutez-moi la paix, merde !". Bien sûr, c'est un peu exagéré mais ça donne l'impression d'avoir une deuxième personne à côté de toi et qui te parle de trucs dont tu n'as strictement rien à foutre.

C'est aussi un peu comme les sites internet où 15 pop-up de pubs s'ouvrent quand on va dessus. Sauf que dans la "vraie vie", il n'existe pas de logiciels anti-pop up...

Publié : 03 déc. 2003 17:57
par Anthony
Ils en ont même parlé dans le journal gratuit "metro", en belgique, mais ils parlaient de la ville de Rouen

Publié : 04 déc. 2003 0:17
par Harry Lime
Déjà ils auraient pu faire un effort pour faire un truc plus artistique que rendre les pubs encore plus moches et accentuer la cradeur du métro. Ensuite je souhaite pour eux que les frais de réparation et l'argent perdu par le retrait éventuel d'annonceurs qui ne paieront pas pour se faire tagger, tout ça ne soit pas payé par l'usager sur son ticket de métro ou de carte orange. Sinon je ne donne pas cher de leur mouvement.

Publié : 04 déc. 2003 23:45
par klem