L'ouverture du mini-site Metropolis aura lieu le 15 Décembre.
J'espère que vous serez nombreux à donner votre avis sur son contenu, qu'il soit positif ou bien négatif, afin de l'aider dans sa progression.
Pour les chanceux qui avaient pu s'y rendre, le mini-site avait été qualifié durant la dernière Assemblée Générale, de "Serpent De Mer" du FLT. L'analogie n'est pas mauvaise tant il se sera fait attendre. En vérité, Metropolis arrive avec deux bonnes années de retard sur le réseau FLT. Avant de poursuivre, c'est la queue entre les jambes que je m'en vais résumer très grossièrement les raisons de notre ponctualité ratée :
- nous avons perdu près de dix mois du fait du désistement sans crier gare de certaines personnes qui étaient pourtant au sommet de l'échelle des responsabilités à ce moment précis. Evidemment, lorsque la veille de rendre un design censé à l'époque influencer le contenu et non l'inverse, le webmaster s'évanouit dans la nature, pour parler poliment, ce sont des mois et des mois de perdus qui s'imposent au regard de ceux qui restent. Cela aboutit à des épiphénomènes tout aussi handicapants : découragement général, départ d'autres individus, flou total quant à la direction à adopter une fois les mains vides. Suivent de longues semaines de réorganisation partielle et parcellaire pour les rares qui veulent encore continuer.
- nous avons perdu autant de temps que nous manquons cruellement d'effectifs. Ayant constaté avec amertume que le sujet de l'animation, en l'occurrence nipponne, était un second couteau parmi les membres du FLT, nous avons tenté quelques timides ébauches de campagnes de recrutage extérieur, mais très largement en vain. Trois raisons motivent essentiellement les réticences : tout d'abord le principe de review d'épisodes, commun pour les séries live, très rare voire nouveau et donc compliqué pour les séries animées, et dont l'intérêt peut échapper à certaines personnes de prime abord. Deuxièmement, le degré d'exigence assez élevé de l'entreprise, où il est demandé aux auteurs d'avoir une connaissance assez poussée de la série qu'ils commentent, qui va au-delà du simple fait de l'avoir juste regardée, et une discipline textuelle moins libre que sur les autres mini-sites. Troisièmement malheureusement, de la même manière que le FLT semble considérer l'animation comme un sous-genre, beaucoup des gens recrutables considèrent que cette dernière n'a pas à être mêlée à une association liée essentiellement aux séries live américaines et réfutent le concept de mini-sites. Enfin, la difficulté de recrutement s'explique aussi par le fait que Metropolis n'est pas un mini-site établi mais naissant, c'est pourquoi nous espérons que les gens rejoindront le mini-site au fur et à mesure qu'il se développera.
Nous pourrions entrer dans les détails, techniques et humains, mais ces inconvénients sont grosso modo l'ossature explicative de notre retard, le désintérêt des uns et des autres et notre propre découragement.
En ce qui concerne le mini-site, qu'y trouvera-t'on...
Et bien à son ouverture, pas grand-chose.
Plutôt que de reculer l'échéance jusqu'à avoir du contenu, nous avons finalement décidé de privilégier la visibilité de Metropolis, qui dans une tradition typiquement anime naîtra donc presque in vitro devant vous, plutôt qu'en coulisses comme convenu au départ. De toutes manières, par le peu d'effectifs et la barre placée assez haute en termes d'heuristiques des textes, Metropolis ne sera certainement pas un site quantitatif comme peut l'être la LTE. Si l'occasion se présentait pour qu'il puisse accroître son nombre de participants, peut-être cela pourrait-il se produire, mais en l'état actuel des choses, c'est inconcevable. Attendez-vous donc à des débuts light du fait de l'infime nombre de personnes impliquées.
- pour le mini-site en lui-même, il a été décidé de le parer d'un ton très sobre, non seulement visuellement mais en termes de découpage également. Ici point de Top 10 Truc et de Coups De Coeur Machin ludiques comme sur EDUSA, mais seulement l'essentiel : reviews et dossiers. Ici point de bannières avec des petits gags private jokes. Ce choix délibéré découle de celui qui consiste à mettre au même degré de sériosité les séries animées et les séries live. Si les séries live peuvent être parodiées sans que l'on leur ôte leur caractère d'oeuvres, il n'en va pas souvent de ce luxe pour les anime. Metropolis sera donc un peu le petit frère boudeur du FLT, dans le ton d'ailleurs un peu plus proche du FLT que ne le sont LTE et EDUSA.
- vous aurez remarqué que j'ai souvent substitué le terme d'animation à celui d'anime, synonyme d'animation japonaise. Ceci est dû à la ligne éditoriale qui sera celle de Metropolis durant toute une année, à savoir saufs exceptions particulières ne traiter que d'animation japonaise afin de combler, ou du moins de limiter, un certain retard. 70% de la production animée venant du pays du soleil levant et Metropolis étant pénalisé par ses effectifs, il a été choisi de privilégier ce pan de l'animation durant une année de remise à niveau partielle, avant de passer au reste de l'animation mondiale. L'animation japonaise sera, par sa densité et sa variété qui n'a d'égal nulle part ailleurs sur le globe, le focus essentiel de Metropolis, dont le nom lui-même est un hommage au manga fondateur d'Osamu Tezuka. Ce choix venant pour grande part de moi, toutes les protestations me seront destinées. Toutefois il n'est pas exclu, pour le cas exceptionnel d'un dossier par exemple, de faire un écart à cette règle au terme de négociations. Mais il est inutile de s'étonner qu'il n'y ait pas de Batman ici ni de Ghostbusters par là, il s'agit dans notre optique d'une partie remise. A long-terme Metropolis ne sera pas non plus fermé au dessin animé plus "exotique", notamment africain et russe, mais cela n'est ni d'actualité, ni de nos compétences pour le moment.
Metropolis évoluera théoriquement avec peu sinon aucune relation envers la LTE et EDUSA, son particularisme devant l'inscrire dans un minima de crédibilité vis-à-vis d'un public beaucoup plus passionné que ne l'est celui touche à tout des séries live. En revanche Metropolis souhaite prochainement être associé à l'autre mini-site "marginal" du FLT qu'est Orient Express, ce qui semble fort heureusement être une intention réciproque.
Metropolis sera officiellement ouvert le 15 Décembre. Comme tous les autres mini-sites du FLT, il sera accessible depuis la page-titre.
Le contenu du mini-site se bâtira devant vos yeux et devant, nous l'espérons, vos commentaires.
Metropolis
Contrairement à ce que dit l'éditorial, par ailleurs charmant, de Jéjé, le 15 Décembre est bel et bien une date qui a été choisie en fonction de la mort de Walter Elias Disney (1901-1966) et non pas au hasard. Si Metropolis avait pu ouvrir en Novembre ou en Février la date aurait certainement correspondu à la naissance ou à la mort d'Osamu Tezuka, mais le planning est ainsi fait 
Certains pourront trouver qu'il s'agit d'une provocation venant d'un mini-site qui en premier lieu s'attardera sur l'animation japonaise, et non pas américaine. Certainement pas. Toute l'animation japonaise moderne découle de l'admiration qu'un homme ordinaire mais néanmoins génial a eu pour l'oeuvre extraordinaire de Walt Disney. Walt Disney fut un homme épatant, un quidam issu d'un milieu modeste, devenu à la fois producteur, animateur, réalisateur, directeur, conseiller technique, scénariste et doubleur de dessins animés qui ont changé l'Histoire avec un grand H. Un homme sans équivalent avec le studio éponyme qui bafoue aujourd'hui son héritage avec de piteuses ôdes à la débauche technique dénuées d'âme.
La date de la mort de Walter Elias Disney coïncide étrangement avec l'essor de l'animation japonaise télévisuelle, née un peu avant, en 1963. Il est intéressant de noter que la mort d'un grand monsieur de l'animation s'est juxtaposée temporellement, par le fait du hasard, à l'explosion d'autres prodiges de l'animation à l'autre bout du globe. En cela, le 15 Décembre est une date ambiguë, une date charnière signifiant à la fois le début et la fin, ce qui ne peut que satisfaire un habitué du logo du FLT.
L'anime doit autant à Osamu Tezuka qu'il doit à Walter Elias Disney, et si les productions nationales sont aujourd'hui concurrentes, les deux grands hommes eux ne se battaient pas, sinon pour la performance. Osamu Tezuka et Walt Disney s'admiraient mutuellement, et il s'en est fallu de peu pour qu'ils collaborent ensemble à un dessin animé qui, sans le moindre doute, aurait été le plus important du siècle si la mort n'avait pas pris avant cela Monsieur Disney. Comme beaucoup de génies défunts, il restera auprès des imbéciles un capitaliste symbolisant l'impérialisme américain, alors qu'il était simplement un artiste d'anthologie qui a ouvert la voie à des progrès artistiques sans précédents.
Metropolis, en dépit de sa politique éditoriale de prime abord axée sur la production japonaise, est donc très fier d'ouvrir ses portes le jour où l'animation mondiale s'arrêta un instant de tourner, pour reprendre plus vigoureusement encore sa tumultueuse odyssée le jour d'après.
Certains pourront trouver qu'il s'agit d'une provocation venant d'un mini-site qui en premier lieu s'attardera sur l'animation japonaise, et non pas américaine. Certainement pas. Toute l'animation japonaise moderne découle de l'admiration qu'un homme ordinaire mais néanmoins génial a eu pour l'oeuvre extraordinaire de Walt Disney. Walt Disney fut un homme épatant, un quidam issu d'un milieu modeste, devenu à la fois producteur, animateur, réalisateur, directeur, conseiller technique, scénariste et doubleur de dessins animés qui ont changé l'Histoire avec un grand H. Un homme sans équivalent avec le studio éponyme qui bafoue aujourd'hui son héritage avec de piteuses ôdes à la débauche technique dénuées d'âme.
La date de la mort de Walter Elias Disney coïncide étrangement avec l'essor de l'animation japonaise télévisuelle, née un peu avant, en 1963. Il est intéressant de noter que la mort d'un grand monsieur de l'animation s'est juxtaposée temporellement, par le fait du hasard, à l'explosion d'autres prodiges de l'animation à l'autre bout du globe. En cela, le 15 Décembre est une date ambiguë, une date charnière signifiant à la fois le début et la fin, ce qui ne peut que satisfaire un habitué du logo du FLT.
L'anime doit autant à Osamu Tezuka qu'il doit à Walter Elias Disney, et si les productions nationales sont aujourd'hui concurrentes, les deux grands hommes eux ne se battaient pas, sinon pour la performance. Osamu Tezuka et Walt Disney s'admiraient mutuellement, et il s'en est fallu de peu pour qu'ils collaborent ensemble à un dessin animé qui, sans le moindre doute, aurait été le plus important du siècle si la mort n'avait pas pris avant cela Monsieur Disney. Comme beaucoup de génies défunts, il restera auprès des imbéciles un capitaliste symbolisant l'impérialisme américain, alors qu'il était simplement un artiste d'anthologie qui a ouvert la voie à des progrès artistiques sans précédents.
Metropolis, en dépit de sa politique éditoriale de prime abord axée sur la production japonaise, est donc très fier d'ouvrir ses portes le jour où l'animation mondiale s'arrêta un instant de tourner, pour reprendre plus vigoureusement encore sa tumultueuse odyssée le jour d'après.
Question à la con : vous ouvrez ce soir à minuit ou demain dans la journée ?
Voilà c'était ma question, juste pour savoir si je pouvais espérer découvrir Metropolis ce soir ou s'il fallait que je patiente jusqu'à demain matin, voire pire, demain soir !! :p
Voilà c'était ma question, juste pour savoir si je pouvais espérer découvrir Metropolis ce soir ou s'il fallait que je patiente jusqu'à demain matin, voire pire, demain soir !! :p
The Future is bright. The Future is pErDUSA.