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Mon Frère, Où Es-Tu ?
Titre original : My Brother, Where Art Thou?
Saison 3 - Episode 5 | N° dans la série : 51 | N° de Production : 306
1ère Diffusion (Originale) : 06/11/2003 - (Française) : 03/07/2004

Résumé

Etant déprimé à cause d’Elliot, J.D. téléphone à son frère, Dan, qui décide de débarquer chez lui après que le nouveau fiancé de sa mère ait osé le jeter dehors. J.D. n’attend qu’une chose, que son frère reparte tandis que Dan n’aime pas la personne cynique qu’est devenu son petit frère.
De son côté, Elliot voudrait trouver plus d’argent afin de pouvoir rejoindre Sean lorsque Carla lui propose de venir travailler avec elle en qualité d’assistante vétérinaire.


Synopsis de l'épisode

Voir le synopsis

Distribution & Production principale
Scénariste(s) : Mike Schwartz (II)

Réalisateur(s) : Marc Buckland

Acteurs présents : Zach Braff (Dr John "J.D." Dorian), Sarah Chalke (Dr Elliott Reid), Donald Faison (Dr Chris Turk), Neil Flynn (Le Concierge), Ken Jenkins (Dr Bob Kelso), John C. McGinley (Dr Perry Cox), Judy Reyes (Infirmière Carla Espinosa)

Guest Star(s) Récurents : Thomas Cavanagh (Dan Dorian) [x7], Sam Lloyd (Ted Buckland) [x90]

Guest Star(s) : Kattia Ortiz (Patiente), Don Perry (M. Bobber), Scott Rabideau (Patient)

Notes de production

* Notes :
- Cet épisode a dû être retravaillé suite au décès de John Ritter (Sam Dorian) qui était censé y faire une apparition. Il est décédé le 11 septembre 2003 d’une dissection de l’aorte alors qu’il était supposé commencer le tournage de ses scènes le 15 septembre 2003.
- Cet épisode à un générique d’ouverture beaucoup plus court, sans l’apparition des acteurs.
- Don Perry reprend son rôle de M. Bobber qu’il avait dans le dernier épisode de la saison 1 (“Mon Dernier Jour”).
- Dans cet épisode, Elliot révèle que tous les chats la détestent. Un simple contact visuel les rend hystériques.
- Il s’agit d’un des épisodes où l’on voit le bureau de Ted. Sur son bureau, il y a un clavier d’ordinateur mais pas d’ordinateur. Ce n’est probablement pas une erreur puisque cela s’est déjà produit dans l’épisode 22 de la saison 2 (“Mon Métier de Rêve”). C’est sans doute pour montrer que Ted n’a pas un rôle d’importance dans l’hôpital.
- Après que Dan ait écrasé ses doigts, le concierge demande à J.D. où se trouvent les urgences. Toutefois, depuis le temps qu’il travaille à l’hôpital, il devrait le savoir.

* Gaffes :
- Quand Dan se présente à l’appartement de J.D., Dan plaque J.D. au sol et la porte d’entrée reste ouverte. Mais dans le plan suivant, quand Turk se joint à eux, la porte d’entrée est fermée.
- Quand J.D. récupère son caleçon dans le congélateur, le mixer ne se trouve pas à côté du jus d’orange. Or, dans le plan suivant, le mixer se trouve tout à côté du jus d’orange. Cela se produit encore deux fois au court de la scène.

* Allusions :
- Le titre de l’épisode en version originale, "My Brother, Where Art Thou?" (“Mon Frère, Où Es-Tu ?”), est une référence au film O Brother, Where Art Thou ? (O’Brother) (2000) réalisé par Joel Coen et mettant en vedette George Clooney.
- Le Dr Cox explique à J.D. que tout le monde se moque des vieux et que c’est là-dessus que repose le système. Les médecins de l’asile leur envoient leurs vieux pour qu’ils les soignent et eux se contentent de faire descendre leur température et les réexpédient.
Le discours du Dr Cox est une référence au film Article 99 (1992) de Howard Deutch dans lequel John McGinley (Perry Cox) jouent au côté de Kiefer Sutherland et Ray Liotta. Le film raconte l’histoire du Dr Peter Morgan (Kiefer Sutherland) qui débute son internat dans un hôpital de vétérans. Désinvolte, il croit avoir trouvé une place confortable et sans risques. Mais il se retrouve vite confronté à un système administratif qui se contrefiche royalement de la santé des patients. Peter Morgan décide donc de faire équipe avec un groupe de médecins dirigés par le Dr Richard Strugess (Ray Liotta), qui pense pouvoir enfreindre le règlement – et sauver des vies – à l’insu de l’administration. A voir absolument rien que pour l’interprétation de John McGinley dans le rôle d’un gentil docteur.

* Citations :
Pensées de J.D. : - Quand on est médecin, il est important de savoir faire la conversation.
J.D. : - M. Bobber, qu’est-ce que vous voulez dans votre sandwich au poulet ?
M. Bobber : - Poivrons.
Pensées de J.D. : - Bien sur, c’est plus délicat quand le patient souffre de démence et ne sait dire qu’un seul mot.
J.D. : - Et vous voulez boire quoi ?
M. Bobber : - Poivrons.
J.D. (se moquant du patient) : - Et maintenant, pour 100 dollars et cette poche de sérum physiologique grâce à laquelle vous allez vite retrouver vos 190 ans, qu’est-ce que Peter Piper pique au Père Noël ?
M. Bobber : - Poivrons.
J.D. : - Ouh je suis désolé M. Bobber, la réponse correcte était poupon. Peter Piper pique au Père Noël une paire de poupons.
Dr Cox : - Oh, Bizut, t’aurais-je surpris entrain de te moquer d’un innocent patient ?
J.D. : - Oui.
Dr Cox : - Je ne me suis jamais senti aussi proche de toi. Mais tout le monde se moque des vieux, c’est là-dessus que repose tout le système. Les “délicieux médecins” de l’asile nous envoient leurs vieux débris en urgence parce qu’ils sont incapables de les soigner. Nous, on se débrouille pour faire baisser leur température à 37 et ensuite on les réexpédie à ces braves gens en dernier arrêt avant Paradis ou entre une production de Papy fait de la résistance et deux courses de chaise roulante, ils barbotent au barbon leur maigre retraite et ils nous réexpédient leur paquet cadeau.
J.D. : - Et bien, la bonne nouvelle c’est que sa température est à 36,9 aujourd’hui donc… sayonara M. Bobber.
Dr Cox : - Je pourrais t’embrasser toi. Bien sur, jamais je ne le ferais. Je pourrais mais jamais je ne le ferais. Dieu m’en préserve.

Pensées de J.D. : - Oh, je m’en passerais, c’est pas grave. Parce que la fille de mes rêves arrive avec un lumineux sourire rien que pour moi.
Elliot : - J.D., tu sais ce que j’aime ?
J.D. : - Quoi ?
Elliot : - Mon petit copain Sean.

Pensées de J.D. : - Et c’est là que je fais la plus belle bêtise de ces six derniers mois.
J.D. : - Ouais, je suis très déprimé à cause d’Elliot. J’avais envie d’en parler à quelqu’un alors…
Pensées de J.D. : - J’ai appelé mon frère.
Dan : - Oh pauvre petit loup ! Tu sais, je suis trop content que tu appelles, maman va se remarier encore pour la septième fois et c’est entrain de devenir l’enfer ici pour moi.
Pensées de J.D. : - Et c’est ainsi que je ré-ouvrais une porte que j’avais réussi à fermer à grand peine il y a des années.

Carla : - Et le sexe au téléphone, t’as essayé ?
Elliot : - Beuh, c’est dégueu ! T’as déjà fait ça avec Turk ?
Carla : - L’an dernier quand il est allé voir ses parents à Noël, je l’ai appelé. C’est pas croyable comme son neveu de 11 ans a la même voix que lui. Et la culture qu’il a sur le sujet !

Turk : - Alors Madame Dorian va encore se remarier ?
Dan : - Oh oui, avec un naze. Un très gros naze, il m’a obligé à partir du grenier de maman.
J.D. : - Oh quelle audace !
Dan : - Tu te rends compte ? Mais maintenant, ça va aller. C’est fou, ça me rappelle l’époque où j’étais venu vous voir où vous étiez en fac de médecine encore. Où je m’étais tapé une fille ravissante, vous vous rappelez celle qui avait des nichons de folie. C’était quoi déjà son nom ?
J.D. : - Amy.
Dan : - Ah oui ? Ben comment tu peux te souvenir de ça ?
J.D. : - Ouais, c’était ma copine.
Dan : - Ah ouais. T’as pas gardé son numéro ?
J.D. : - Non.
Turk : - Je l’ai.

Turk (récupérant son caleçon dans le congélateur) : - Ah, viens voir papa !
J.D. : - Turk, s’il te plait, range plus tes caleçons dans le congèle, j’en ai marre que mes petits pots vanille aient le goût de lessive à la lavande.
Turk : - J’aime avoir les paupiettes au frais. C’est sein et… tonique !
Dan : - Fais attention à être bien sec quand t’enfiles ton caleçon sinon tes paupiettes vont givrer dessus. Ça va pas te plaire.

Dan (parlant du futur mariage de sa mère) : - Tu sais quoi, J.D., je suis très inquiet. Je crois que ce mariage risque de fonctionner. C’est pas comme avec papa. Ils ne résolvent pas tout par le sexe.
J.D. : - Ils faisaient ça ?
Dan : - Oh oui. Figure-toi que si t’es venu au monde c’est parce que maman avait fait un chèque en bois au charcutier.
J.D. : - Oh génial ! Alors toi, s’ils t’ont fait c’est parce que maman avait scratché la voiture ?
Dan : - Non, ils me voulaient moi !

Elliot (à Carla) : - Il faut que je trouve du fric pour aller voir Sean.
Dr Kelso : - Hello, tout le monde, écoutez. Je viens d’apprendre que le Dr Brogan a osé se faire embaucher dans le service de nuit d’un autre hôpital. Sachez que s’il avait tué un patient à coup de hache, parfait. Mais s’il commet une erreur médicale idiote parce qu’il est trop fatigué à cause des nuits qu’il passe dans son autre job, là mon hôpital sera tenu pour responsable. Donc, Ted, voulez-vous dire à tout le monde quelle est ma politique au sujet des boulots extérieurs au service.
Ted : - Pas de boulot extérieur.
Dr Kelso : - Quant au Dr Brogan, il sera suspendu sans soldes bien sur pour une semaine. Mais le bon côté des choses, c’est qu’il se refera une santé en galopant dans mon jardin revêtu d’un costume matelassé, ainsi je verrais si mon chien Baxter a retenu ses leçons d’attaque.

Elliot : - Vous faites quoi vous comme boulot ?
Femme : - Consultations d’assurances.
Homme : - Dans une clinique.
Turk : - Mammographies itinérantes. Enfin ça n’a rien d’officiel, j’ai été contacté aujourd’hui. Mais je me ferais plus de fric qu’actuellement à faire des rondes en ambulance. Et bien que ça m’oblige à tripoter des centaines de seins, ma merveilleuse fiancée ne verra sans doute aucun inconvénient à me laisser…
(Carla le dévisage.)
Turk : - Continuer à faire des rondes en ambulance.

Pensées de J.D. : - Dan voulait m’accompagner au boulot. Je lui avais dit que ça me mettait mal à l’aise. Il avait parfaitement compris.
Dan : - J’ai entendu dire qu’il y avait un pieu dans la salle de garde. Tu fais jamais un peu de trampoline dessus ?
J.D. : - Non, d’habitude je m’allonge et je dors.

Dan : - Oh dis donc, mon pote Wayne habite à une dizaine de kilomètres d’ici et il vient de s’offrir une nouvelle table de billard, alors ce soir je te lâche, je vais chez lui.
J.D. : - Oh quelle joie ! Dr Cox, vous vous rappelez, mon frère, Dan ?
Dan : - Qu’est-ce tu racontes, Coxie ?
Dr Cox : - Mmm, rien du tout.
Dan : - Et ben c’est un début.
J.D. : - C’est mon patron, Dan.
Dr Cox : - Je suppose qu’un patron doit être pour vous une espèce de crétins de 17 ans qui vous hurle dessus de nettoyer la friteuse après que vous l’ayez entièrement remplie de ketchup.

J.D. : - Dr Cox, Dan se demandait s’il pouvait rester avec nous, aujourd’hui.
Dr Cox : - Par tous les Saints du ciel, Bizut, il n’y a malheureusement que peu de façons pour moi de te dire ceci, voyons. Jamais, pas pour tout l’or du monde, absolument pas, hors de question Gaston, aucune chance Florence, niet, négatif, mmm, hein hein, hein hein, et bien sur celle que je préfère de toutes, la plus simple, le mec qui dégringole de la falaise, noooooooooooooooooooooooooooooooooooon…
J.D. : - Euh, Dr Cox ?
Dr Cox : - Poufff.
J.D. : - Je n’ai qu’une chose à dire : merci !
Dr Cox : - Minute papillon, tu ne veux pas que ton frère reste avec nous ?
J.D. : - Nooooooooooooooooooooooon, pouf.
Dr Cox : - Dan (il siffle), amène-toi.

Elliot : - Merci beaucoup Turk, j’ai pas eu le boulot de la mammographie parce qu’ils ont dit que, finalement, tu l’avais pris.
Carla : - Quoi ?
Turk : - Oui, je l’ai pris. Mais… ça paye bien et nous savons tous les deux qu’il s’agit de détecter, prévenir les cancers du sein et de rien d’autre. Alors, si tu veux bien m’excuser, je veux pas arriver en retard.
Carla : - Ben, éclate-toi bien parce que je te dis que ceux-là (elle remonte ses seins), t’es pas prêt de les revoir.

Dr Cox : - Oooh, oh, regardez ça mais… dites-moi, qui est-ce qui ramène le déchet toqué préféré du docteur parmi nous à l’hôpital ?
M. Bobber : - Poivrons.
Dr Cox : - Alors évidemment…
Dan : - C’est quoi un déchet toqué ?
J.D. : - C’est un vieux croulant biafrais qui occupe une chambre d’hôpital et qui n’a même pas la décence de crever.
Dan : - Eh, je trouve ça un peu dur ce que tu dis là.
J.D. : - Ecoute, je suis désolé mais j’ai pas le temps pour les poivrons. Dans la salle d’attente, j’ai trois légumes et un camé qui va encore me dire que, cette fois-ci, c’est différent tout en essayant de me piquer ma montre et… (il regarde son poignet qui n’a plus de montre) c’est pas vrai ! On pourrait pas simplement lui… lui flanquer un oreiller sur la figure pour le délivrer de ses souffrances ?
Dr Cox : - Non, ce ne sera pas nécessaire vue que sa température est à moins de 37,5. Tu renvoies le colis.

Dan : - Dites donc, Dr Cox, depuis quand mon petit frère a envie d’estourbir des personnes âgées ? Je devrais peut-être avertir ma grand-mère ?
Dr Cox : - Ça a l’air un peu sordide mais quand on travaille ici, on réagit comme on peut à toutes les horreurs qu’on voit.

Dan : - Ecoutez, on parle d’êtres humains qui vivent…
Dr Cox : - Attendez, attendez, excusez-moi. Vous faites quoi, au juste ?
Dan : - Je tiens un bar.
Dr Cox : - Bon, je vais vous dire une chose, Dan. Je vais continuer de m’occuper de réfléchir à notre façon de travailler ici, mais si jamais j’avais un souci concernant la préparation d’un petit ponch rhum coco, et bien, par Sainte Cuite, monsieur, j’ose espérer que vous serait près du téléphone car je ferais appel à toute votre science. Bala-ohoh allo Dan ? Coxaronnie, à propos du dosage de rhum et de coco, au secours je suis complètement largué !

Carla : - Bon, on a un autre chien après. Je le fais entrer ou tu préfères les quatre chats d’à côté ?
Elliot : - Oh, fais entrer le chien. Je sais pas ce que j’ai mais tous les chats me détestent. Un simple contact visuel et ils deviennent hystériques.

J.D. : - Ben voilà Dan, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Ça va faire… trois jours…
Dan : - Deux jours.
J.D. : - Ah tiens, j’aurais dit trois.

J.D. : - Bon, tu salueras Wayne et je te souhaite bonne chance pour ton billard.
Dan : - Non J.D., ne crois pas que je vais te laisser comme ça.
J.D. : - Pourquoi ?
Dan : - Parce que je m’inquiète pour toi. Je veux dire, je t’ai suivi aujourd’hui, je t’ai regardé travailler, je t’ai entendu parler des personnes âgées, je suis pas sur d’aimer le genre de gars que tu es devenu. En tout cas, ce mec-là, c’est pas mon frère.
J.D. : - Tu sais quoi, Dan ? Lorsque le vieux s’est tiré et que maman a commencé à se marier avec tous ceux qui sonnaient à la porte, je me rappelle qu’un pote a dit que j’avais une sacrée veine d’avoir un grand frère. Mais tu ne m’as jamais ni aidé ni soutenu, jamais. Cette fois, je t’ai appelé à l’aide parce que je suis amoureux d’une fille qui aime un autre mec. Et toi tu te pointes chez moi en buvant mes bouteilles de vin, d’apéro et en pleurnichant à propos de maman et de son nouveau mari. T’es d’un égocentrisme extraordinaire, Dan. Et c’est toi qui vient me donner des leçons sur ce que je dois être ou pas. Tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas te tirer et sortir de ma vie.
Dan : - Mais on est frères. Ça compte quand même ça.
J.D. : - Pas pour moi.

Dan : - Alors, elles sont bonnes mes crêpes frérot ?
J.D. : - Très, très bonnes, grand frère.
Dan : - Crème fouettée, Christopher ?
Turk : - Envoie.
Dan : - Et je voulais vous dire avant de m’en aller, ça a été génial d’être ici avec vous. Et Johnny… je sais que je devrais pas dire ça mais… (son ventre gargouille) ouh, ça c’est le café ça, excusez-moi, je reviens tout de suite.

Elliot : - Ecoute, Carla, actuellement j’ai pas les moyens d’être suspendue. Le chantage, je vois que ça pour m’en sortir.
Carla : - Comment tu veux faire chanter Kelso ?
Elliot : - Non, non, non, non, non. Toi, tu prends la faute sur toi, sinon je dis à Turk que tu couches avec un autre mec.

J.D. : - Sharon, la nana de la sécurité, elle m’a même appelé cracker !
Turk : - Combien de fois faudra que je te dise que quand on te traite de cracker, c’est mal !

Turk : - Et puis, pourquoi tu rentres pas faire des excuses à ton frère avant qu’il s’en aille ?
J.D. : - Tu peux pas comprendre. T’as une vraie famille, toujours là pour toi.
Turk : - Tu sais, c’est fou, les enfants du divorce imaginent être les seuls au monde à avoir une famille détraquée. Mais, laisse-moi te raconter une soirée de Thanksgiving typique chez les Turk. Ça commence avec ma mère qui hurle sur ma sœur parce qu’elle hurle sur ma grand-mère qui hurle sur l’écran de télévision, qui est malheureusement un micro-onde. Et ensuite, mon petit frère, Jabari le militant, plus familièrement Bob, fait à mon père un sermon pour avoir utilisé le mot noir même si, en l’occurrence, il parlait de la dinde. Le pauvre animal ayant cramé parce qu’au lieu d’éteindre le four à temps, ma bipolaire de tante Leslie a essayé de fourrer sa tête à l’intérieur. Mais tu sais ce qu’on fait ? Une bise, un gros câlin et puis on se fait des excuses pour tout ce qu’on vient de se dire. Et un mois plus tard, on se retrouve tous eu réveillon de Noël et on recommence.

Carla : - Vous vous sentez sur de vous, ça va aller Ted ?
Ted : - Et ben, j’en sais trop rien, j’ignore ce que ça fait d’être sur de soi.

Ted : - Monsieur, à propos de l’infirmière Espinosa et du Dr Reid, je pense qu’il n’y a pas lieu de les sanctionner pour avoir travaillé à l’extérieur de l’hôpital puisqu’elles ne s’occupaient pas d’êtres humains mais de vulgaires animaux.
Dr Kelso (parlant de Baxter, son chien) : - De vulgaires animaux ? Oh, je vous en prie, ce chien est plus intelligent que bien des êtres humains, il est en tout cas plus intelligent que vous.
Ted : - Oh non, je ne crois pas.
Dr Kelso : - Baxter, assis (Baxter s’assoie). Ted, assis (Ted s’assoie).
Carla : - Ted, vous n’avez pas à vous humilier de la sorte.
Ted : - La ferme, je sais que je peux gagner.
Dr Kelso : - Baxter, parle (Baxter aboie). Ted, parle (Ted aboie). Baxter, lève gauche (Baxter lève la patte gauche). Ted, lève gauche (Ted lève la main droite).
Elliot : - C’est la gauche, Ted.
(Ted aboie)
Dr Kelso : - Baxter a gagné, le fauteuil est à lui. Baxter, allez hop (Baxter monte sur le fauteuil de Ted.)

Le concierge : - Aaaaarghhhhhh ! Ça y est, cette fois ils sont pétés. Mais pourquoi vous avez fait ça ?
Dan : - J’en sais rien.
Le concierge : - Et vous êtes qui ?
Dan : - Je viens voir mon frère.
J.D. : - Hey, Dan !
Le concierge : - Oh ça c’est magnifique ! Vous envoyez votre frère pour faire le sale boulot. Avec la braguette ouverte en plus.
(J.D. et Dan regardent leur braguette.)
Le concierge : - Nananaire ! Coup double. Les urgences, c’est où ?
J.D. : - C’est par là.
Le concierge : - Ouh, ça pique !

J.D. : - Ecoute, Dan, je voudrais te faire des excuses pour tout ce que je t’ai dit. Puis je voulais te dire aussi que j’étais très content de te revoir.
Dan : - Non, c’est pas vrai.
J.D. : - Oh, c’est sur que je fais des rêves où je t’agrafe les orteils sur le visage… mais malgré tout, tu es mon frère. Tu peux squatter chez moi aussi longtemps que tu veux.
Dan : - Ouais, OK. On se voit à la maison à Noël.

Dr Kelso : - Qu’est-ce que vous voulez ?
Elliot : - Mon petit copain est en Nouvelle-Zélande pour six mois et si je ne fais pas d’extras, je n’aurais pas assez d’argent pour aller le voir.
Carla : - Mon mariage va coûter deux fois plus cher que je le croyais donc il faut que je trouve de l’argent en plus.
Ted : - Baxter refuse de descendre de mon fauteuil.

Carla : - Dr Kelso, bien que nous soyons en sous effectifs et sous payés, je travaille ici depuis dix ans déjà, et moi toute la journée, tout le temps, tout ce que j’entends c’est : "Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla, Carla ... Carla ... Carla."
Elliot : - Ce que Carla veut dire c’est que, sans présenter pour autant des signes de folie ou de démence d’aucune sorte, nous travaillons dur dans cet hôpital mais ce n’est pas la seule chose qu’il y est dans nos vie.

Dr Kelso (au téléphone) : - Chérie, j’ai quelque chose à te dire. Ça fait maintenant 25 ans qu’on s’enterre dans nos petites habitudes. On fait l’amour une fois tous les quinze jours, on prend le petit déjeuner sans se dire un seul mot. Mais ce soir, je voudrais que tu mettes une jolie robe parce que j’aimerais t’inviter à dîner et commencer à te dire toutes ces choses que je n’ai jamais pris le temps de te dire depuis le jour de notre rencontre. Je t’aime moi aussi.
Ted : - Ce que c’est beau, ce que vous venez de dire.
Dr Kelso : - Merci, Ted. Appelez ma femme et dites-lui que je ne rentre pas ce soir.

Dan : - Hey, Dr Cox.
Dr Cox : - Oh salut, j’ai appris que vous nous quittiez. Ça m’a rempli d’une joie intense.
Dan : - Vous ne m’aimez pas. Les gens ne m’aiment pas. Vous savez pourquoi ? Je suis un “fouteur de merde”, je l’ai toujours été (il rigole). Depuis tout gosse. Ma mère m’envoyait accompagner Johnny à l’école pour la rentrée chaque année et chaque année, je l’emmenais dans la mauvaise école. Sans raison.
Dr Cox : - C’est une histoire passionnante, oui. Je suis sur que vous avez été un épouvantable grand frère. Mais vous devez me confondre avec quelqu’un qui s’intéresserait à votre vie, et ce n’est pas grave je ne vous en veux pas, ces truc-là ça m’arrive tout le temps. Par exemple, mon père a fait exactement la même erreur sur son lit de mort.

Dan : - Ecoutez, Dr Cox. Le prenez pas mal mais les mecs odieux, ça me fait rire. Et vous savez ce que je crois ? Je crois que vous adorez le fait que ces gosses vous idolâtrent, Johnny vous vénère. On savait qu’il était le seul de la famille qui ferait quelque chose de sa vie. C’était le plus gentil… et le plus intelligent. Être médecin, c’était la chose qu’il souhaitait par-dessus tout et je sais pas comment, vous avez trouvé le moyen d’éteindre cette flamme dans son cœur. Vous l’avez transformé en quelqu’un de cynique, de dur, qui a l’air de mépriser ce qu’il fait. Dr Cox, Johnny n’a jamais eu aucune estime pour moi… jamais. Mais il boit chacune de vos paroles. Donc, je vous demande… non, je vous le dis, prenez vos responsabilités et arrêtez de vous comporter en terreur autrement, je vous jure, vous aurez affaire à moi.
Pensées de J.D. : - L’amour peut vous donner une force qu’on n’aurait jamais imaginé avoir.
Dan : - J’ai été ravi de vous revoir.
Dr Cox : - Moi aussi, Dan. Bonne chance.

Pensées de J.D. : - L’amour vous donne aussi tous les courages.
Elliot : - C’est le défilé des chats aujourd’hui. Bon, qu’est-ce qu’il a celui-là ?
Carla : - Il s’est éraflé le palais, il a des canines coupantes comme des rasoirs.

Dr Cox : - Ah monsieur Poivrons, quelle joie de vous revoir !
J.D. : - C’est reparti pour un tour.
Dr Cox : - Oui. Cela dit, c’est quand même génial de faire un métier qu’on aime. Je ne vendrais pas ma place. Et toi, Bizut ?
J.D. : - Non.
Dr Cox : - Ne l’oublie jamais.
M. Bobber : - Poivrons.
Dr Cox : - Ça c’est bien vrai monsieur.

* Musique de l’épisode :
- Nothing Left of Me de Joanna De Seyne
Membres additionnels de la production

Producteur exécutif : Bill Lawrence (III)
Co-producteur exécutif : Tim Hobert, Matt Tarses , Eric Weinberg
Producteur : Randall Keenan Winston
Producteur superviseur : Gabrielle Allan, Garrett Donovan, Neil Goldman
Co-producteur : Liz Newman, Mike Schwartz (II)
Musique : Jan Stevens
Montage : John Michel
Directeur de la photographie : John Inwood
Création des décors : Cabot McMullen
Producteur associé / délégué : Danny Rose
Analyse du scénario : Angela Nissel
Assistant montage : Timothy Serda
Chargé de Production : Irwin Marcus
Chef accessoiriste : Tim Caprarelli
Chef décorateur : Brian Kasch
Coiffeur : Scot Williams
Consultant médical : Dr Jonathan Doris, Dr Dolly Klock
Coordinateur de la construction : Jim Oliveri
Coordinateur de la production : Hillary Simone Hirsch
Coordinateur de Post-Production : Nicola Scaramuzzo
Costumes / Costumière : Carey Bennett
Distribution des rôles : Brett Benner, Debby Romano
Maquilleur : Darla Albright
Montage de l'histoire : Janae Bakken, Debra Fordham, Mark Stegemann
Premier Assistant Réalisateur : Paul Burke Pedreira
Second Assistant Réalisateur : Franklyn M. Gottbetter
Supervisation du scénario : Denise Karey
Superviseur du montage son : Mitchell C. Gettleman
Supervisation du Son : Richard W. Davis

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Mise à jour le : 12/12/2009 à 13:10