L’excellent scénariste et réalisateur Bernard Stora est de retour derrière la caméra pour un unitaire destiné à France 3.

Bernard Stora est un grand scénariste-réalisateur de la télévision française. Le Village l’avait rencontré il y a quelques années aux Rencontres Internationales de Télévision où il présentait la mini-série « Elles et moi ».

Il vient d’entamer le tournage d’un nouvel unitaire, Isabelle Disparue, destiné à France 3. Pour l’occasion, il renoue avec la vedette d’un de ses précédents téléfilms, Line Renaud, parfaite dans l’excellent « Suzie Berton ». A ses cotés, Bernard Le Coq, l’excellent Théo Frilet, Patrick Bouchitey, et Bruno Lochet.

Le pitch :

Par un matin de Toussaint 1815, Isabelle, 23 ans, partie du château de Vaucelles peu avant huit heures, disparaît sur le chemin de l’église. Nul ne la reverra jamais vivante. Sa mère adoptive, Jeanne d’Orval (L. renaud), femme du peuple enrichie à la faveur des événements révolutionnaires et de l’Empire, accuse immédiatement un aristocrate, le chevalier de Fombreuse (P. Bouchitey), récemment revenu d’Amérique, d’avoir séduit la jeune fille puis de s’en être débarrassé. Dépêché de Paris, un habile enquêteur, M. de Barsac (B. Le Coq), assisté de son fidèle Antonin (T. Frilet), va tenter de faire la lumière sur cette mystérieuse affaire.
Fombreuse, dont les opinions ultra embarrassent les autorités, ferait certes un coupable idéal. Mais Barsac, adepte de la police scientifique, n’entend pas s’arrêter au premier suspect. Menant son enquête avec minutie, ne négligeant aucune piste, il va rapidement entrer en conflit avec Madame d’Orval. Entre le policier, obstiné et subtile, et la châtelaine, autoritaire et manipulatrice, un bras de fer s’engage. Isabelle est-elle bien, comme le soutient Jeanne, la fille de sa pauvre sœur morte en couches ? Ou bien, comme l’affirme le chevalier de Fombreuse, l’enfant nouveau-né confié à Jeanne par le marquis et la marquise de Vaucelles lors de leur départ précipité pour l’exil ? Par quel moyen Fombreuse, aidé semble-t-il d’Isabelle, est-il parvenu à soutirer des sommes importantes à Mme d’Orval ? Quel rôle a joué l’inquiétant Camille d’Orval, surnommé Gros-Pied, fils de Jeanne, dans la disparition de sa demi-sœur ? Et le discret Me Narbot, amoureux transi de la châtelaine, n’a-t-il pas, lui aussi trempé dans la conspiration visant à réduire au silence la jeune Isabelle ? D’accusatrice, Madame d’Orval va peu à peu faire figure de suspecte, puis d’accusée…