Ouvert au public le 4 février 2007, le magazine en ligne
Le Village, spécialisé dans la critique, l’analyse et le décryptage des fictions télévisées européennes, a été le témoin des cinq dernières années d’évolution du paysage audiovisuel français et de ses cousins européens.
En France, ces cinq années ont été marquées par la crise de la fiction. Notre pays est le seul d’Europe occidentale dans lequel les audiences de la fiction télévisée américaine devancent nettement celles de la fiction locale. Cette crise, durablement installée, n’est toujours pas terminée.
En cet période électorale, Le Village a souhaité interpeller le politique sur les sujets relatifs à la stratégie en matière de médias et de culture qui le concernent. Cette tribune, intitulée
« Médias : volontarisme, ambition et pragmatisme doivent être le cœur d’une politique de gauche » aborde des sujets tels que l’indépendance des médias, la régulation de la télévision et de ses programmes, et surtout la nouvelle impulsion à donner à la TNT, un énorme échec éditorial, et le rôle que doit jouer le service public et notamment sa chaîne ciblant les jeunes adultes, France 4.
Cette
prise de position est à lire ici.
Depuis cinq ans, la rédaction du village, passionnée, entièrement bénévole, a donné beaucoup de temps et d’énergie pour tenter de mettre en valeur les initiatives intéressantes, pour défendre les séries et téléfilms en lesquels elle a cru. A son petit niveau, sans moyens autre que son enthousiasme, son indépendance et sa franchise, elle a tenté de recréer un lien entre le public et les créatifs de la fiction télévisée française.
Cet article qui nous projette dans les cinq prochaines années nous a semblé être une occasion comme une autre d’officialiser la décision que la rédaction a prise il y a plusieurs mois de cela.
Alors que plusieurs d’entre nous sommes aujourd’hui engagés dans d’autres aventures, celle du Village va prendre fin. Après cinq ans et demi, Le Village cessera d’être mis à jour l’été prochain. Toute la rédaction, Dominique Montay, Emilie Flament, Nicolas Robert et moi-même Sullivan Le Postec, remercions toutes celles et ceux qui nous ont suivi pendant ces années, et pour encore quelques mois.
...Il paraît que la nature a peur du vide... Nous devons vous avouer que rien ne pourra nous faire plus plaisir que d’être très vite remplacés !