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Fil Info - Julie Lescaut

Section de Recherche dans le doute
le Mardi 02 Octobre 2007
Production

« Il y a une overdose de séries américaines, » analyse Dominique Lancelot, créatrice, scénariste et productrice de Section de Recherches. « Face à elles, les séries françaises souffrent d’une réputation - injuste - de lenteur. C’est juste une période, mais c’est difficile. »

Au-delà de ce constat global, la productrice tire les leçons de l’échec de Section de recherches. « Il y a deux grandes options pour attacher les gens : soit on leur promet un style d’histoire fort et précis, comme dans FBI : Portés Disparus (Without a Trace) (les enquêteurs recherchent une personne disparue) ou Les Experts (C.S.I.) (on se focalise sur les indices). Soit on crée des héros forts avec lesquels le téléspectateur a un rendez-vous comme Dr House, Navarro ou Julie Lescaut. »
Deux conditions que ne remplit pas Section de recherches, de l’aveu même de Dominique Lancelot : « La série met en scène un groupe de gendarmes dont aucun n’est un héros, chargés de réaliser des enquêtes généralistes. »

La série va-t-elle continuer ? Début septembre, Dominique Lancelot confiait au Parisien que « l’idéal serait de diffuser seize épisodes tous les ans ». Après les mauvais scores des derniers épisodes, ce projet semble utopique. Pour l’heure, deux nouveaux épisodes sont déjà tournés et quatre autres sont écrits. TF1 - qui a financé les volets tournés et la moitié des scénarios écrits - a confirmé à Dominique Lancelot qu’une troisième salve de six épisodes serait programmée au printemps. Mais, en télévision, les promesses sont fragiles. Les audiences des derniers épisodes de la saison 2 devraient définitivement sceller le sort de Section de recherches.

Auteur : Sullivan Le Postec
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Commentaires

Membre Commentaire
Stratego
06/10/2007 19:54
Sublime analyse comparative à l'aveugle. House beneficie justement d'un dynamisme de série à formule ET d'un (anti) héro très loin d'être fort, à moins qu'on mesure la fortitude au degré de sarcasme et aux problèmes psychologiques. Que la fiction française arrete de regarder les autres, et qu'elle se concentre plutot sur ce qu'elle fait, ça ne devrait pas lui faire de mal.

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