Cape Wrath (Meadowlands)
Par le Village • 25 juillet 2007
Co-production entre l’anglaise Channel 4 et l’américaine Showtime Cape Wrath (diffusée sous le titre Meadowlands aux Etats-Unis) comporte 8 épisodes pour sa première saison programmés à l’été 2007.

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Par Sullivan Le Postec • 25 juillet 2007 à 00h52

Episodes 1 à 4

« Desperate Housewives » rencontre « Le Prisonnier » rencontre « Edward aux mains d’argent » rencontre « Lost », et on en arrive à Meadow— enfin « Cape Wrath », puisqu’on est au Village et qu’on va faire semblant de regarder à partir de Channel 4.

J’ai donc regardé les quatre premiers épisodes, soit la moitié de la saison. Je trouve que ça a pas mal de défauts — le peu d’originalité et puis ce coté « j’ai pas grand-chose à raconter mais niveau sexe et violence vous allez voir ce que vous allez voir » dans lequel sombre peu à peu le câble américain qui n’est pas le moindre — mais je regarde ça avec pas mal de plaisir quand même.
Ca m’amuse, parce que dans le temps — c’était quand même pas y’a trois siècles — une série qu’on disait le summum de la noirceur télévisuelle, je parle de « MillenniuM », montrait son héros tuer un homme qui avait enlevé et torturé sa femme, et cela avait de profonde répercussions sur lui et son couple qu’on suivait au fil d’une saison complète de 22 épisodes. De nos jours, les héros tuent au deuxième épisode et à part s’en sortir sans aller en tôle, pas de conséquences, la mort n’est psychologiquement pas grave. C’est précisemment pour ça que la noirceur d’un « Cape Wrath » — ou d’un « Dexter » — sont éminemment factices. Bon, je digresse totalement, là.

L’un des éléments qui participe de mon intérêt pour la série, c’est que je suis complètement fasciné par le personnage de Mark, le fils autiste. Alors même d’ailleurs que je trouve que son écriture aurait pu être améliorée à plus d’un niveau. Mais l’acteur, Harry Treadaway donc, me semble absolument épatant, parfaitement crédible, pas forcé, pas "acteur dans un formidable rôle d’autiste qui lui permet de faire toute la preuve de son talent", mais au contraire tout en mesure et en subtilité tout en sachant aller assez loin quand il le faut. Pour moi, c’est vraiment le point fort de la série.

Pour le reste le fonctionnement de base de la série — tous les personnages ont un passé caché — et vivent en huis-clos permet de conserver l’intérêt. Sans compter que la série semble vouloir développer son background mythologique dans les prochains épisodes...

Par Jeff Gautier • 25 juillet 2007 à 09h35

« Pour le reste le fonctionnement de base de la série — tous les personnages ont un passé caché — et vivent en huis-clos permet de conserver l’intérêt. »

C’est Secret Story en fait que tu regardes, avoue ! ^^

Par Sullivan Le Postec • 25 juillet 2007 à 17h25

C’est Secret Story en fait que tu regardes, avoue ! ^^

Nan, même pas ! ;-)
Cela dit c’est intéressant à pointer ces va-et-viens entre la fiction et la RealTV. « Lost » pique son concept à « Survivor » et le “fictionnalise”, en y ajoutant notamment des personnages très écrits avec un passé caché, et aujourd’hui Endemol récupère ces secrtets du passé pour ses télé-réalités.

Bon, dans le processus, on passe de "je suis une bandit au grand coeur" ou "je traque l’homme qui a assassiné mon père" à "je suis policière et strip-teaseuse", mais le bon goût d’Endemol est légendaire, n’est-ce pas ?

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25 juillet 2007 à 17h25
par Sullivan Le Postec

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