Doctor Who (2005-2010)
Par le Village • 28 janvier 2007

Ici, nous parlons de l’institution anglaise de la BBC dont la ré-invention par Russel T. Davies est diffusée sur France 4 en VO et VF.

Ce sujet évoque l’ère Russell T Davies, c’est à dire les Docteurs joués par Eccleston et Tennant entre 2005 et le 1er janvier 2010.


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Par Sullivan • 2 janvier 2010 à 04h48

The End of Time, part 2

Bon, la seule raison pour laquelle je pourrais ne pas aimer cet épisode, c’est que je n’aime pas avoir l’air d’un idiot en pleurant 20 minutes durant devant ma télé (avec un éclat de rire au milieu pour l’apparition d’Alonso).

Sinon, c’était un très beau départ. Il y a toujours un peu trop d’histoire pour le temps imparti, et du coup le rythme est un peu rapide. Mais c’est quand même moins un vaste bazar que la première partie, c’est plus centré. J’ai une terrible nostalgie de Tennant, c’est terrible, je voudrais juste qu’il reste dans le rôle à jamais. Et en même temps j’adore déjà Matt Smith ! Il est excellent dans sa scène.

Je n’arriverai pas à écrire la review cette nuit cette fois, donc ça viendra plus tard que la semaine dernière. :-)

GERONIMOOOO !

Par Sofia • 2 janvier 2010 à 22h58

A chaud, je dirai que j’ai moins aimé Part 2, mais en grande partie à cause du rythme un peu bizarre de l’épisode. En fait, j’ai des sentiments contrastés :

J’étais à la fois heureuse de revoir tous ceux qui ont accompagné l’ère Tennant et en même temps ces scènes paraissaient hors contexte et non, ça ne m’a pas fait chialer, j’avais pourtant l’impression que tout était fait pour (pourtant qu’est ce que j’aime David Tennant et je suis habituellement une vraie fontaine dans ce genre d’épisodes !)

RTD n’a pas non plus fait revenir le DoctorDonna par une sorte de twist dont lui seul a le secret, mais en même temps, il n’y a aucune scène directe entre le Doctor et Donna, j’avoue que c’est très frustrant.

En ce qui concerne Matt Smith, j’ai bien aimé la référence à la régénération de Ten ("Hmmm new teeth !") et aussi aux rumeurs d’une Time Lady :D Cela dit, j’ai ressenti une energie un peu similaire entre Ten et Eleven, ça m’inquiète un peu car j’aimerais encore un Docteur radicalement différent. La bande annonce postée dans les news me rassure un peu, on le voit viser avec un pistolet :P

Par Black Widow • 2 janvier 2010 à 23h24

The End of Time - Part 1&2

Si le but de Russel T. Davies était de ne pas me faire regretter son départ, c’est gagné. C’est fou comme je suis déçue et même carrément énervée. Il avait le temps de planifier une belle sortie, pour lui-même et surtout pour David Tennant, qui méritait quelque chose d’aussi classe que celle d’Eccleston, et il a tout foiré. C’est incroyable comme j’ai trouvé ça nul en tous points. Et pourtant avec des guests de ce calibre faut le vouloir, parce que rien que voir Tate dans la preview m’avait filé la patate à l’avance.

C’est bien simple, le seul mot qui me venait à l’esprit durant toute la première partie était "bouillie". C’était juste une grosse bouillie scénaristique, comme il nous en a trop fait. Si encore il s’était rattrappé sur la fin, mais même pas. Cela ne ressemblait à rien, juste une succession de scènes surexcitées sans aucun sens qui vont dans le kitsch alors qu’elles se veulent épiques. Cela se sentait encore que c’était écrit pour impressionner les mioches, qui n’ont pas besoin d’une histoire cohérente tant que ça bouge dans tous les sens. Minable. Il y a bien eu de petits moments calmes qui se voulaient plus profonds, mais ils étaient tellement mal balancés au milieu que je n’ai pas réussie à être touchée. Pourtant je le voulais. Je voulais pleurer devant ses adieux et ces visages familiers... mais rien. J’en suis arrivée à souhaiter qu’il se régénère au plus vite, c’est malheureux.

Franchement merci Davies d’avoir gâché mes adieux au génial David Tennant. Je n’ai aucune opinion sur le nouveau Docteur pour l’instant, mais vivement l’ère Moffat. Je suis à près sûre d’être moins prise pour une conne avec lui.
Punaise je suis dégoûtée.

Par Emilie Flament • 11 janvier 2010 à 12h09

Je dois avouer que je suis également déçue... Beaucoup de poudre au yeux, des guests, des grands adieux, The Master, et les Time Lords... et pourtant je trouve que l’intrigue en elle-même n’est pas vraiment bien construite. Alors que la tension devrait être à son comble, la fin du 10e docteur étant annoncée et les 4 coups retentissant, le rythme n’y est pas. Certes, il y a du fond, et oui, c’est émouvant ... mais autant Children Of Earth m’avait bluffé... autant End Of Time, non ! Dommage, le niveau est en dessous de celui de la plupart des season finales ! Enfin bon, Tennant reste un docteur d’exception et Davies un grand scénariste. Snif ! Attendons de voir ce que donne Matt Smith (j’ai déjà confiance en Moffat pour le reste !)

Par Tonks • 11 janvier 2010 à 16h39

Bizarrement, je suis pas vraiment d’accord avec vous deux.

Je trouve que la critique de blackie est un peu dure et il est assez ironique de cracher sur l’écriture de Davies alors que c’est aussi lui qui a écrit le double épisode de départ d’Eccleston mais la grosse différence c’est qu’autant on sait depuis un an que Tennant va partir autant on ne savait pas qu’Eccleston se tirait. Et ça, ca fait quand même une grande différence sur les attentes que l’on pourrait avoir sur un épisode de départ.

En même temps, je n’ai pas pleuré comme Sullivan. Probablement parce que cela fait évidemment 1 an que l’on sait qu’il va partir ; du coup un an pour se préparer ca permet d’éviter le déluge. Ce qui ne m’a pas empêchée de verser ma larme lorsque Bennett a fait revenir Tennant sur le pleteau de tournage et son speech et les confettis. Pour le coup, j’ai trouvé ça franchement émouvant ; j’en pleurerai bien encore, tiens !

Certes, ca a ses défauts, je ne dirai pas le contraire mais je ne trouve pas que cela soit une bouillie non plus et je suis pas du tout d’accord sur le fait que ca va trop vite. Si vous regardez le 2ème épisode, il y a des longues plages de dramaturgie entre les personnages principaux entrecoupées effectivement de scèns d’action que j’ai trouvé plutôt jouissives surtout celle de la guerre des étoiles et la scène de l’évasion attaché à la chaise me fait me pisser dessus à chaque fois, surtout le "Worst escape EvA" qu’il balance.

Et ensuite, on a 20 minutes d’adieux avec un rythme ultra lent. Ce que je trouve quand même très emblématique c’est le peu de temps donné à Martha comme pour dire mea culpa, on a fait une grosse erreur en remplaçant Billie par c’te chose. Et surtout, il triche vraiment avec le temps, on ne nous a jamais donné cette impression qu’il changeait le passé comme il le fait en sauvant Martha, faisant gagner Donna au loto et présentant Harkness à Alonso.

Quand j’ai vu le Confidential présentant Matt Smith, je suis tombée amoureuse tout de suite. Cependant, quand j’ai vu la scène de régénération, j’ai pas été impressionnée plus que ça. Bien évidemment, la scène où il vérifie qu’il a tout bien en place est drôle comme celle de Tennant mais ca ne laisse pas beaucoup d’exposition au final. Donc, bien que Moffat ne m’a jamais déçue, j’attends de voir même si le trailer m’a un peu rassurée sur les acteurs.

Par LaChouette • 27 janvier 2010 à 21h00

Bonjour à tous,

Nouvelle addict dans l’univers du Docteur, je profite du visionnage du final de la saison 4 pour une première contribution (mais je n’ai pas encore vu les spéciaux, alors please, pas de spoils).

Sur l’ensemble, que dire sinon un grand : « W O U A H ! »

Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas été aussi à fond dans une série (à vrai dire, je crois que seules Buffy et Farscape m’ont à ce point immergée), et c’est pas peu dire, ça doit être l’effet de quatre saisons avalées en 1 mois, mais j’entends le TARDIS partout maintenant. Bref, la folie me guette.

Et je tiens à féliciter Sullivan pour ses analyses de la série qui sont extrêmement fouillées et un excellent support pour la lecture des épisodes. Et les commentaires du forum sont très utiles et intéressants également.

Sur le final de la S4, je suis assez d’accord avec les commentaires de Sullivan et ceux que j’ai pu lire ici : la 1ère partie pèche un peu, entre la mise en place du challenge de l’épisode, et l’introduction légèrement factice des divers personnages du whoniverse en faisant bien attention qu’ils soient bien tous mis en valeur, c’est un peu lourd (surtout quand on connait Torchwood, et Gwen). Après, j’imagine que pour d’autres qui suivent avec plaisir toutes les séries concernées, ça doit relever du geekasme en effet.

Par contre, l’idée de la machine fabriquée à partir de planètes en orbite les unes avec les autres est assez géniale.

Puis j’adore définitivement les Daleks, et leur introduction dans l’épisode, avec un simple « EXTERMINATE ! » entendu sur les ondes m’a procuré mon petit geekasme à moi.

Reste Rose, toujours excellemment interprétée par Billie Piper, qui s’est cependant apparemment fait greffer une patate dans la bouche pour son retour, et bien sûr Donna, qui réussit d’ailleurs l’exploit de rattraper le léger ridicule de la visio-conférence des Children of Time en deux coups de cuillère à pots, en flashant sur Jack au grand dam du Docteur, suscitant l’irritation récurrente du Docteur envers Jack qui me réjouit tant.

Quant à Martha, l’actrice avec ses deux expressions est réellement dramatique et fait du personnage une catastrophe qui fait de la peine à voir (le pire, c’est son expression unique pour refleter la peur (et la presque totalité des émotions négatives) : le mime d’une personne qui a froid). C’est donc à mon grand plaisir qu’elle est systématiquement écartée, et est d’ailleurs présentée le Compagnon qui a le plus mal tourné (faire exploser la Terre juste parce que les humains sont en danger ? Mais quelle bonne idée).

Après, le coup des retrouvailles Docteur/Rose, avec cette course interminable qui ne pouvait donc que finir mal pour parcourir les 50m qui les sépare et se résout par la mort téléphonée du Docteur, ça m’a un peu agacée (surtout quand c’est pour faire arriver Jack une seconde plus tard pour dégommer le dalek).

La seconde partie, c’était bien mieux foutu, en tout cas, j’étais bien dedans. J’ai adoré les interractions entre Docteur Donna et Docteur Clone dans le TARDIS, et l’idée de donner à ce dernier une partie de la personnalité de Donna. J’ai adoré Docteur Donna réduisant en trois secondes les daleks à l’impuissance en se marrant devant un Docteur sidéré (bon, il a quand même fallu qu’elle survive à un tir dalek pour ça, ce qui est tout de même légèrement problématique). Et c’est moi, où un hybride humain/time lord c’est plus malin qu’un simple time lord ? Bon, on savait bien qu’elle ne pouvait pas rester ainsi, trop de Docteurs.

Donna est pour moi à ce stade le meilleur Compagnon du Docteur. Et sa fin est la plus cruelle en effet. Mais cela ne ferme pas pour autant des possibilités futures pour le personnage.

Idem pour le clone du Docteur (qui au passage n’a dit au revoir à personne, ce qui est légèrement tiré par les cheveux puisqu’il est quand même le Docteur, c’est ça de vouloir avoir trop de persos) : mine de rien, on ouvre la possibilité de faire revenir Tennant dans le show même quand on sera passé au 11ème Docteur (sauf drame dans les 5 spéciaux que je n’ai pas encore vus).

Après, le coup du Docteur qui rechigne à génocider les Daleks, ça me pose quand même un problème : connaissant la psychologie des Daleks, que faire d’autre ? J’ai un peu l’impression que cela n’a été introduit que pour justifier l’exil forcé Rose/Clone Docteur dans un monde parallèle, exil forcé dont on ne comprend pas réellement la raison.

Que le Docteur comprenne qu’il bouleverse dramatiquement et légèrement égoïstement la vie de ses Compagnons en plus de les mettre en danger au jour le jour, et décide un jour de s’en passer, je peux comprendre, par contre, la transition vers un personnage trop peace and love, c’est une insulte à son intelligence.

Et les Daleks, ben un peu déçue d’eux dans cette épisode : pour moi, les daleks et leurs tons outrés dès qu’on leur adresse la parole, c’est toujours une partie de fou rire assuré (le summum, ça a été la confrontation Dalek/Cyberman la saison dernière qui était juste formidable). Là, je les ai trouvés un peu en dessous d’eux mêmes (peut être encore la faute au trop plein de persos).

Par Gizz • 28 janvier 2010 à 08h29

Ère Davies

Bon, voilà, je suis venu à bout de mon intégrale de Doctor Who version 2005, et je dois dire que mes nuits blanches ont été peuplées de toutes sortes d’émotions.

Je ne vais pas me redonner mon avis sur chaque épisode ou saison, puisque je suis en accord avec tout ce que Sullivan a pu écrire (bravo, encore une fois), et j’ai même changé d’avis rétroactivement sur certaines choses en le lisant. C’est fou ce que je suis influençable.

Pour résumer : Je suis très impressionné par ce que la série a pu offrir sous la direction de Davies (je n’ai jamais regardé l’ancienne version, donc pas de comparaison possible pour moi). Même si j’ai appris à lentement le détester en tant que scénaristes, à cause d’une écriture parfois un peu facile, il faut avouer qu’il a mené la barre de manière assez admirable.
Au niveau des acteurs, malgré toute la sympathie qu’Eccleston provoque, j’ai toujours été un grand fan de David Tennant, et il a réussi à me séduire en l’espace de quelques secondes, alors qu’il aura fallu plusieurs épisodes à son prédecesseur. Tennant a su tenir et faire évoluer son Docteur, jonglant entre les registres, et gagnant en profondeur à mesure des saisons. C’était assez magistral à voir. Pour les Compagnons, je crois que Catherine Tate fait l’unanimité, je la connaissais en tant que comique, mais sa capacité de jeu dramatique est bluffante.

J’aurais aimé voir Tennant et Tate plus longtemps pour une bonne et simple raison : savoir si Moffat pouvait les emmener encore plus loin. Mais c’est mon petit coeur de fan qui parle, et il est sans nul doute préférable pour le nouveau showrunner de repartir des bases posées par Davies en faisant un peu de "ménage".

Au sujet de The End of Time, je suis relativement partagé quant à la conclusion que Davies a offert à sa saison. Les épisodes épiques m’ont toujours paru plus faibles que ceux plus ’anecdotiques’ (de Moffat, principalement), mais celui-ci avait une saveur particulière. J’ai beaucoup tangué entre l’énervement et le contentement, notamment par rapport à la prophétie de la mort du Docteur. Par exemple, la scène du pistolet ou le Docteur hésite entre tirer sur le Maître et le Président m’a parue poussive (malgré l’interprétation de Tennant) et sa conclusion (en tirant sur la machine) facile. Mais les 4 coups de Wilf sur la vitre ont stoppé net mon coeur. C’est dans ce genre de moments que la série est grande. J’aurais je crois préféré que sa régénération se passe à ce moment là, après la magnifique tirade du Docteur et son sacrifice pour sauver Wilf (c’est à ce moment là que j’ai pleuré). Les scènes qui suivent ne m’ont pas spécialement déclenché d’empathie, et m’ont paru longues, mais elles étaient sans doutes nécessaires pour signifier la portée du dernier "I don’t wanna go" du Docteur (là, j’ai repleuré).

J’attends avec impatience la nouvelle saison, Moffat étant un de mes scénaristes fétiches (pour ne pas dire Mon Préféré) depuis qu’il a démontré son inventivité dans Coupling. J’essaye de me faire peur en me disant qu’il n’est peut-être pas fait pour diriger la série et qu’il est plus à l’aise dans l’écriture d’épisodes un peu décalés et déconnectés, mais je crois que je lui fais une confiance aveugle. Confirmation au mois de mars !

En attendant, je vais combler mon manque en regardant les Doctor Who Confidential et en lisant A Writer’s Tale.

Par yalrok • 12 mai 2011 à 23h03

Bravo pour votre site.
Je viens d’écouter votre podcast sur doctor who, c’est très intéressant, pourquoi ne pas le faire en image ?
Je fait parti d’un site, on réalise des machinimas "courts-métrages" réalisé avec des moteurs de jeu vidéos, et on en fait également des émissions, elles sont visibles sur themovies.fr

Bravo à vous, et continuez longtemps.

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12 mai 2011 à 23h03
par yalrok

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