En vrac !
Par le Village • 3 septembre 2007
Ce sujet sert à évoquer les fictions françaises qui ne se sont pas vue attribuer un fil de discussion spécifique par manque de participants. Merci de poster dans les sujets appropriés quand ils existent et n’hésitez pas à solliciter l’ouverture d’un sujet sur une oeuvre en particulier si elle a suffisemment de "potentiel".

Page précédente
 
Par Tonks • 3 juillet 2008 à 13h34

Duval et Moretti

Me suis dit qu’il valait mieux recopier cette partie du message que j"avais mis dans Fiction d’Europe ;)

J’ai tenu 15 minutes et je me suis vraiment vraiment forcée. Dialogues ultra forcés, clichés, un jeu d’acteurs absolument à chier, le proprio de la bijouterie gay, mais il a vu où que les « folles » étaient comme ça ? Je passe sur l’usage intempestif de musique de fond insupportable et un début d’épisode beaucoup trop long. 10 minutes pour qu’on ait le meurtre c’est trop long. Je pensais vraiment regarder mais j’ai vraiment pas pu.

Heureusement que les américains ne verront jamais ce machin soit disant adaptée de la série Starsky et Hutch.

Par Tonks • 30 septembre 2008 à 11h44

Seconde Chance

J’ai regardé les deux premiers épisodes sans a priori et bah soit mon goût est entrain de partir aux orties soit c’était plutôt pas mal. Bon, c’est un peu embêtant de voir les anciens des productions AB et d’aller chercher dans quelle bouse ils ont commencé mais c’est plutôt bien léché.
Ca sonnait pas faux.
En revanche, ca m’a vraiment fait penser au Destin de Lisa. Si L’héroîne tombe pas amoureuse du patron et va repiquer le copain de celle qui veut se venger d’elle après vingt ans, j’en perdrais mon latin.

Aussi, la trame de vieille copine qui veut se venger après vingt ans, c’est un chouya très cliché, j’espère que le niveau va s’améliorer parce que sinon ca fait un peu peur quant à la perception des téléspectateurs. En même temps, venant de TF1, sachant qu’ils pensent que leurs clients sont des crétins, ca serait pas très étonnant.

Par zaitchick • 30 mai 2009 à 11h01

Vu le dernier épisode de PJ.

Du grand portnawak.

Afin d’être sûr de ne pas rempiler pour une dernière ultime saison, on fait carrément sauter la PJ Saint-Martin.

On décime une partie du casting et mute les survivants.

Par moment, le scénario ressemble à une parodie, faut voir les spécimens d’humanité qui défilent : mère de famille mythomane, boucher amoureux et menteur comme un arracheur de dent, ex-flic parano et terroriste, taulière lesbienne, spirites amateurs, bœuf-carotte psychorigide, employé du gaz amateur de calembours, machine à café bavarde... Jusqu’à l’apparition finale d’un revenant qui clôt la série sur une phrase sibylline, "les gens comme nous n’ont pas de nom"...

Tout ce petit monde se flingue à qui mieux mieux (pour se louper dans un bureau de 10 m², faut en vouloir !) ou philosophe sur les liens entre la barbaque et l’émoi amoureux en attendant les secours dans des décombres envahis par le gaz...

Bon.
Je comprends qu’au bout de dix ans de bons et loyaux services, il faut passer à autre chose mais là...

Par AgentCooper • 2 juin 2009 à 14h26

Derniers épisodes de PJ

Cet épisode en plein milieu de la série ne m’aurait pas géné plus que ça.
Ca aurait donné un épisode spécial.
Mais finir la série sur ça, c’est vraiment n’importe quoi. D’autant plus que le niveau des épisodes était bien meilleur ces derniers temps que ce qu’il avait été à une époque !
M’enfin, ça ne m’empechera pas de revenir pour les 4 derniers épisodes...

Et sinon, des nouvelles de l’excellent "Sur le fil" que je découvre un peu tard ?
Quid des rediffusions qui avaient été entamées et pas finies ? De nouveaux épisodes à venir ?

Par Jeff Gautier • 9 août 2009 à 23h15

Suite Noire (ép. Le Débarcadère des Anges, 09.08.09)

J’ai voulu jeter un oeil parce que j’avais entendu le début de polémique concernant l’horaire de diffusion, ainsi que les remarques acides de Sullivan à l’encontre de Pouy.
Ben mon cochon, j’ai été servi : 22h50, c’est encore trop tôt tellement c’est violent. Je crois que ça n’aurait même jamais dû être diffusé.

La photographie est digne de la bonne vieille sitcom "Hélène et les garçons", il n’y a aucune notion de cadre (sur un plan américain, c’est pas utile de couper le haut de la tête... surtout jusqu’aux yeux), il n’y a aucun travail sur le son (que ce soit ambiance ou musique), la déco est simpliste, les acteurs jouent (très) mal...
J’ai l’impression qu’une bande de potes a pris un caméscope HD à la FNAC (bah oui, c’est quand même en HD, il faut les moyens de ses ambitions) et a filmé en une journée avec d’autres potes pour faire les acteurs, aucun n’ayant la moindre notion de cinéma. Nan, j’exagère pas, ça fait vraiment très peur, surtout quand il fait nuit dehors. J’en suis encore tout tremblant. Franchement, faut au moins jeter un oeil pour comprendre l’ampleur de la chose.

L’histoire ? Euh... ben disons que c’était tellement pourri à tous les niveaux que j’ai tenu environ 5 minutes. Alors peut-être que l’histoire est super bien, mais honnêtement, je peux pas. C’est au-dessus de mes forces ce truc.

Et là, je me demande quand même si on est pas autorisé à dire que c’est de la merde, parce que c’est quand même produit avec nos impôts...

Par AgentCooper • 11 août 2009 à 17h55

Suite noire

J’ai vu l’épisode que tu mentionnes.

C’est vrai que niveau réalisation, c’était hyper faiblard !
Concernant, l’histoire, y avait réellement moyen de faire quelque chose (avec le perso principal) mais c’est tellement basique dans le traitement que ça en devient anecdotique.

Pour les autres épisodes, le niveau est loin d’être homogène.

"on acheve bien les disc-jockeys" était quelconque.

"tirez sur le caviste" et "vitrage à la corde" étaient vraiment excellents.

"quand la ville mord" et "la musique de papa", j’ai arreté au bout de 10 minutes pour les 2.

sinon j’ai vu la saison 1 de Minuit le Soir
Et c’est bien le petit bijou annoncé !

Par zaitchick • 29 novembre 2009 à 23h08

Je suis plutôt de l’avis d’Agent Cooper. J’ai regardé presque tous les épisodes de Suite Noire et l’ensemble est irrégulier en qualité.

Par Jeff Gautier • 4 décembre 2010 à 15h08

News : Les projets d’Image & Compagnie

Pour signaler que la série VO, actuellement en production et qui devrait être diffusée en 2013, a obtenu le FAI Ecriture lors de la session du 8 janvier 2007 (puis le FAI Développement le 11 mai 2010).
Si on se dit que les auteurs ont commencé à travailler dessus disons, allez, 1 an avant d’obtenir leur première aide (soit 2006), il se sera écoulé 7 ans avant qu’elle n’arrive à l’antenne. C’est long, très long...

On peut même se demander si au bout de presque une décennie, un concept n’est pas tout simplement dépassé (j’imagine quand même qu’il a dû évoluer durant tout ce temps). Car la télévision, les goûts des spectateurs, les manières de produire, de tourner... évoluent durant ce laps de temps.
C’est un peu déprimant, quand même. :(

Par Fitz • 4 décembre 2010 à 20h26

Le FAI me semble personnellement être quand même un gaspillage d’argent assez important. Combien de projets ont abouti à une production et une diffusion ? Une miette par rapport au nombre de projets triés, sélectionnés, subventionnés.
C’est un énorme gâchis, de temps perdu (même si ça permet peut être à quelques uns de gagner quelques sous en écrivant leur projet) pour les auteurs, d’argent jeté par les fenêtres par l’organisme, de moyen mis en place pour ne concrétiser qu’une petite flopée de fictions.
Je reste assez déçu que des chaînes de la TNT ou du câble ne prennent pas ce genre de projets où tout (ou presque) le travail de création a été fait. J’imagine que ça représente quand même une économie non négligeable au niveau financier.

D’ailleurs en parlant de fictions et de chaînes, où en est Arte ? J’avais cru comprendre que les Invincibles allaient revenir à la rentrée ? On a aucune information sur les productions en cours et les futures diffusions, non ?

Par Manuuu • 5 décembre 2010 à 13h20

C’est pas du gaspillage pour une raison simple : ce fond est une réponse à l’absence TOTALE de "recherche & développement" des producteurs, effrayés par la moindre prise de risque. Ce fond, c’est la garantie pour les auteurs qui le remportent d’être payés et le moyen pour les producteurs d’économiser. En revanche, il ne faut pas que ce fond soit une fin en soi. Il faut RESOUDRE ce problème de R&D chez les producteurs (en changeant les mentalités, notamment dans les directions fiction des chaines FR) et les désinhiber ne serait-ce qu’un petit peu. Quand ce problème sera résolu, le fond n’aura plus besoin d’exister. Mais actuellement, on très loin de ça.

Par Fitz • 5 décembre 2010 à 16h09

C’est quand même du gaspillage à partir du moment où ils ne sont pas capables de forcer la main aux chaînes. Au pire les gens qui sont à la tête de l’organisme aurait pu depuis longtemps former un partenariat (ne serait-ce que très basique avec un quota d’un ou deux projets par an, quand on sait qu’une série comme Hero Corp coute(ait) 1 millions d’euro, c’est pas comme si cela représentait beaucoup d’argent) avec FranceTélé (c’est le groupe qui me paraît être le meilleur candidat) .
Là ils ne font que balancer des centaines de milliers d’euros (ça doit être de cet ordre) , en espérant que le reste se fasse tout seul. Ca fait quand même 5 ans que ça a commencé et les résultats sont faméliques.

D’ailleurs je pense que les départements de fictions des chaînes savent très bien quoi faire. Ces dernières années ont montré une nette évolution du fond et de la forme dans les fictions. Comédie ! développe de nouveaux projets (qui soit dit en passant me semblent bien merdiques) , Sérieclub a diffusé une série originale, même NRJ 12 a "commencé" à se bouger.

Le FAI n’a pas lieu d’être si des débouchés ne sont pas trouvés. Il est totalement vain de dépenser énormément d’argent pour créer projets originaux, si ceux-là ne sont voués qu’à rester sur papier et jaunir avec l’âge.

En France, la création de fictions originales semble commencer à se développer, et je crois bien que le FAI n’y est pour strictement rien (ou presque) . (mais j’espère sincèrement me tromper, je n’ai pas vraiment idée de l’impact qu’a l’organisme dans le paysage de la fiction Française)

Par Sullivan • 5 décembre 2010 à 17h54

Concernant l’utilité relative du FAI, il faut aussi replacer les choses dans une autre perspective.

Oui, en ce qui concerne la traduction des projets à l’écran, c’est globalement un échec. Même si c’est à relativiser, parce que la durée moyenne d’un développement de fiction en France, ça doit être trois-quatre ans, avec des cas de développement durant cinq-six ans régulièrement. Donc les premiers projets FAI datant de cinq ans, et partant du principe qu’ils sont censés être innovants (après, ça aussi se discute, hein... Il suffit de lire les pitchs sélectionné dont Jeff Gautier rend compte) et donc peut-être plus longs à développer, le recul pour juger de l’éventuel succès du FAI est un peu juste.

La vérité, c’est que la véritable fonction du Fond, je crois pas que ce soit vraiment d’amener des projets à l’écran. Même si tout le monde sera content si (quand) ça arrive(ra). Et même si c’est le but officiel et affiché.

Mais beaucoup plus pragmatiquement, le but c’est de fournir un moyen de subsistance à des auteurs pour qu’ils puissent continuer d’écrire plutôt que de finir Équipier Polyvalent chez McDo. Déjà, j’ai bien dit "à des auteurs", puisque pour être éligible, il faut déjà avoir vendu un scénario ayant été porté à l’écran. Ce qui met la puce à l’oreille : si le but ultime était vraiment l’innovation en elle-même, ce serait beaucoup plus ouvert que ça.
La création du FAI part surtout du principe qu’on devient meilleur auteur en écrivant, et qu’il vaut donc mieux qu’on puisse consacrer du temps à l’écriture. Et que vu qu’il y a un problème structurel en France qui fait que personne ne veut/peut payer de la R&D, plutôt que de résoudre réellement ce problème là, on créé cette machine à subventionner les scénaristes.

Un des critères d’évaluation du FAI pourrait donc être de regarder, parmi les gens qui ont reçu de l’argent de l’organisme, qui a vendu un projet ensuite, même si ce n’est pas celui qui a été primé. Parce que pour bon nombre d’entre eux, peut-être qu’ils se seraient retrouvés à faire des Big Macs plutôt qu’à concevoir le projet qu’ils ont vendu. C’est relativement difficile d’évaluer ça (parce que ça revient à savoir ce qu’il y a en développement dans les 80+ sociétés de production en France) et je ne sais pas si ça a déjà été fait, mais ce serait intéressant.

D’ailleurs en parlant de fictions et de chaînes, où en est Arte ?

La projo presse des premiers épisodes de Invincibles saison 2 (tournée il y a 14 mois) était il y a quelque jours. La série revient dans la même case que l’année dernière, toujours deux épisodes à la suite ( :-/) à partir de janvier pour une rediff de la saison 1, qui sera enchaînée directement avec la saison 2 inédite. Arte a prévu d’enchaîner ensuite également avec la saison 1 de Fortunes. Donc il doit y avoir de la fiction française sérielle originale sur son antenne le mardi soir à 22h20 pendant trois mois.
Xanadu est finie, en tout cas les premiers épisodes le sont et ont déjà été montrés. Sauf que la rumeur dit que le résultat ne correspond pas aux attentes de l’antenne de Arte, donc je doute qu’on voit ça avant l’automne prochain, au mieux, voire un an, vu qu’il semblerait qu’il puisse y avoir du remontage dans l’air (ou alors de la diff dans les programmes de la nuit, pour le coup...)

Par Mad_Dog • 10 décembre 2010 à 02h57

AD : La Guerre de L’Ombre :

J’ai regardé le téléfilm hier soir, à une heure où seul Sullivan et A.C. (le barbu de l’ombre) étaient réveillés pour le regarder. Donc, en temps qu’Happy Few, je vais faire ma critique.

Acteurs : Rhaaaaaaaa.... ça fait du bien de voir de bons acteurs dans un téléfilm de TF1. Faut attendre 2h30 mais quand même. Bon, ok, Jean Hughes Anglade en fait un peu trop, et son personnage est quand même la transposition du "bon flic de TF1" en version "le bon procureur" : propre sur lui, ne touchant même pas à une arme à feu, essayant de raisonner au lieu d’engueuler les suspects, plus intelligent que tout le monde, patati et patata. Son seul défaut : Il bosse trop.
D’ailleurs, le point noir du téléfilm pour moi est dans ce cliché naze du "personnage tiraillé entre son boulot et sa vie de famille." Faut que les scénaristes arrêtent sérieusement avec ce genre d’intrigue dont on a fait le tour et qui faisait déjà hurler de rire François Pérusse au milieu des années 90.... Quoi qu’il arrive avec ce genre d’histoire, ça va être naze : Si sa femme le quitte, c’est hors sujet, si le personnage ne laissera pas tomber son enquête pour passer plus de temps avec sa famille, c’est sans interêt. Du coup, on a juste le droit à des dialogues gonflants. Dommage, parce que tout n’est pas à jeter dans les passages "familiaux" (la scène de fin est très réussie.)

Bon, mis à part ça, le reste du casting est bon, ça fait bizarre de voir Sören Prevost dans le role de Rouillan, mais ça marche quand même. Les dialogues sonnent justes, on s’est débarasser de la fameuse "mélodie" idiote dont sont imprégné les dialogues.

Réalisation :, c’est assez impeccable : on ne s’endort pas, il y a quelques trouvailles qui dynamises les scènes d’interrogatoires ou d’écoute, les scènes de fusillades ne sont pas brouillonnes, et il y a même un cliffhanger entre la partie 1 et 2 qui est vraiment bien vu. Les années 80 sont très bien reconstituées sans en faire trop. (Malgré 1 anachronisme en arrière arrière plan et à moitié flou que j’ai cru voir.)

Scénario : Même en passant par le poncif du "le terrorisme, c’est maaaal", il réussi à expliquer assez limpidement une enquête policière parlant d’idéalisme politique, de politique nationale et internationale, et ramener plusieurs intrigues et à développer une thèse assez controversée (et auquel moi même je ne crois pas trop, d’ailleurs....) tout en flirtant avec la réalité historique.

Non, y a pas à dire, c’était un chouette téléfilm. J’étais content de l’avoir vu.

Par Tonks • 26 mars 2011 à 15h18

Empreintes Criminelles 1-01

J’ai vraiment pas du tout aimé.
Déjà j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans le premier épisode. J’ai absolument détesté les dialogues très lourds pour dire des trucs importants sur la période historique. Aussi, je supporte plus le contenu des dialogues quand ceux-ci sont totalement irréalistes. Il faut vraiment que les scénaristes se demandent s’ils parleraient comme ce qu’ils font dire à leurs personnages, si c’est non, c’est qu’il y a un problème. Je ne parle pas de la forme, bien entendue, on est 90 ans en arrière, le français doit être différent.

J’ai accroché quand ils ont introduit le personnage de la légiste mais en même temps, ce n’est pas suffisant.
Quand ils ont fait une scène en musique COMME dans les experts pour une des tests, j’ai jeté ma canette à la télévision.
Quand j’ai entendu du rock en fin d’épisode, ils m’ont totalement perdue. 1788 et demie l’avait aussi fait. JE veux bien croire que c’est un choix de faire dans l’anachronisme mais je pense surtout que c’est pas réfléchi et qu’ils pensent que c’est in en raison de marie antoinette de Coppola. Bah non, c’est pas in, c’est pas opportun et ca m’énerve au plus au point.

En revanche, visuellement parlant, c’est superbe !

Et ils m’ont totalement perdu avec l’autre chanson rock dans l’épisode 2. J’ai changé de chaîne tout bonnement.

Avant de tenter de faire comme les ricains pour faire style genre, déjà faut apprendre à maîtriser et ça passe aussi par l’utilisation d’une musique qui correspond à son époque au lieu de faire des expérimentations. On fait de l’expérimentation quand on maîtrise déjà ; pas quand ca l’est pas.

Par pol gornek • 26 mars 2011 à 22h30

Empreintes Criminelles - Episodes 01 & 02 :

Relecture intéressante de CSI. L’avènement de la police scientifique dans un Paris du début du XXème siècle s’avère rafraîchissant. Entendons-là que nous n’avons pas dénicher la perle, mais un produit bien pensé, bien manufacturé.

Tout n’est pas parfait, on remarque beaucoup de couacs (le personnage de la chimiste-freelance pose beaucoup de problèmes, certains détails paraissent superflus, de légers manques de rythme) et quelque chose de plus diffus, comme une vague impression, nous oblige à tempérer légèrement un accueil qui s’avère malgré tout positif. Mais ces deux premiers épisodes s’avèrent sympathiques. Beaucoup d’écueils s’illustrent, mais davantage comme des détails à corriger ou à ajuster (certains dialogues, le jeu parfois limite caricatural).

Concernant l’usage de la musique, pour rebondir sur le post précédent de Tonks, cela fonctionne une fois sur deux. L’emploi d’une musique contemporaine pour illustrer une série d’époque ne me pose aucun problème fondamental. On est dans de l’illustration sonore, pas dans l’application d’une vérité historique. C’est la tonalité du morceau qui importe. Dans le premier épisode, par exemple, le morceau de Massive Attack colle bien à la scène. Après, le fait qu’elle soit hyper-connue impose un effet à la limite de la redondance, mais au-delà de ce grief pardonnable, rien à redire. En revanche, dans le second épisode, la chanson de Lily Allen, c’est n’importe quoi. La musique nous fait complètement sortir de la scène, c’est catastrophique.

Par Tonks • 7 septembre 2011 à 11h59

Borgia 1-01/102

Quelqu’un sur twitter a dit, le Borgia de Tom Fontana sera plus politique que celui de Neil Jordan avant d’avoir vu la série et simplement sur des rumeurs (ça m’avait fait sourire déjà à l’époque sachant que la personne qui avait dit ça n’avait probablement pas vu au-delà du pilote des Borgias de Jordan). Bah, heu, comment dire, non seulement, il y a pas plus de politique, mais il y a plus de cul, plus d’images gores ; il y a des scènes d’une gratuité très énervante. Certaines scènes ne sont certes pas complaisantes mais dans l’ensemble, les scènes de culs et de nu sont encore plus mal à propos que celles dans les Borgia de Neil Jordan qui s’est juste lâché dans le 5 ou 6 épisode de la saison 1 et après il est passé à autre chose.

C’est aussi super laid à regarder, les effets visuels avec des tableaux en fond au lieu d’effets visuels justement, c’est inacceptable sur une production qui a coûté 25 millions d’euros (chiffre donné par de la patelière). Ca manque d’une certaine ampleur et très sincèrement le terme europudding m’a traversé l’esprit à plusieurs reprises.

Le choix de ne pas avoir un accent uniforme est véritablement problématique. Doman a gardé son accent américain, Lucrézia a un accent anglais, Juan a un drôle d’accent (pas français mais zarb quand même), Cesaré un autre. C’est un choix de Fontana qui est une véritable erreur.

Point positif : le générique que j’ai beaucoup aimé. Mais sinon, c’est très mal jouer. C’est malheureusement le problème lorsque l’on prend des acteurs moyens qui doivent jouer dans une autre langue que la leur.

Il y a quelques moments qui sont vraiment bons malheureusement ça retombe vite et on est encore plus déçu.

C’est aussi trop long. Le rythme est cassé. Je ne comprend pas cet entêtement à faire du 52 min alors que le standard est d’environ 45. Et 7/10 minutes c’est beaucoup quand c’est pas très bien écrit. Et je parle pas des dialogues, avec des anachronismes.

Page précédente
 

Dernière contribution
7 septembre 2011 à 11h59
par Tonks

16 réponses
Page : 1