JOUR 0 - je ne suis pas un pervers, j’ai un badge Presse
Comic Con’ - Jeudi 30 juin 2011
Par Dominique Montay • 30 juin 2011
De retour à Comic Con’ Paris, le Village entame sa replongée dans l’univers des geeks, des bédés, des oeuvres de SF, et forcément des Cosplays (voisinnage de la Japan Expo oblige).

Ah, les joies du RER B en pleine semaine à heure de pointe... Les gens qui travaillent, qui sont dans la routine habituelle... et qui voient débarquer deux filles avec des masques de chirurgiens, recouvertes de sang. Forcément, si on n’est pas au courant, ça peut surprendre, choquer... Pas autant que deux jeunes sapés en militaires avec des armes (fort potentiel de panique), mais quand même.

Et cette année, lecteur banlieusard, prépare-toi, ils se sont lâchés ! Des vêtements qui défient les lois de la gravité, qui montrent beaucoup plus qu’ils ne cachent, qui n’ont rien du tout de naturel. Et quand on est au milieu de ça, et qu’on prend des photos, ça doit aider d’avoir un badge presse.

L’avantage de cette année, c’est que la température n’est pas encore insoutenable, et, jeudi aidant, les artères de la convention ne sont pas blindées de monde. Du moins pas encore. Le programme du début de journée est assez light, avec des rétros « Code Quantum » et « Au Coeur du Temps ».

Cette après midi, deuxième retour après le notre, celui de Simon Astier, qui vient commenter un épisode d’« Hero Corp », près d’un an après le triomphe de l’an dernier, alors qu’aucune info n’a encore filtré sur le renouvellement de la série, ou de son annulation. On va se répéter, mais cet état de fait nous attriste toujours autant. Comédie, avec « Hero Corp », tient une fiction qui valorise la marque Comédie, ce dont aucun des nouveaux projets mis à l’antenne n’est capable.

Quand on possède dans ses cartons une série qui coûte le budget traiteur d’un épisode de « Braquo », qui se vend très bien en DVD, qui est une marque connue, qui est capable de drainer une telle foule pour ses événements en public (Comic Con’ ou Pinage Events), j’estime qu’il n’y a pas à réfléchir bien longtemps.

Dernière mise à jour
le 30 juin 2011 à 11h49