Nomore Drama a écrit sur Twitter, à propos de ce qu’on a déjà publié sur "Les Beaux Mecs" :

Intéressant dossier. Peut-on qualifier "Les beaux mecs" de vraie dramédie ? Et le genre policier ?

Je ne sais pas si j’irais jusqu’à parler de dramédie (surtout en ayant vu les huit épisodes). Mais disons que l’on assimile assez souvent le genre drama à tragédie. Alors qu’en fait, il recouvre tout le spectre, le drama c’est la tragédie et l’humour. Et il peut même y avoir beaucoup d’humour. L’épisode 2 mérite presque ce qualificatif, parce que oui, il y a pratiquement autant de comédie que de tragédie, peut-être même plus. Mais ce n’est pas forcément le cas de la série dans son ensemble.

Quant au genre policier, il est présent. Mais plutôt qu’au genre du polar, la série appartient clairement au genre du film de gangster. Parce que notre point de vue, ce sont bien les truands. Et parce que le rôle des policiers dans cette intrigue n’est pas nécessairement de résoudre une enquête... Mais la question du genre devient encore plus intéressante avec les quatre derniers épisodes de la série. Mais ça, on en reparlera après diffusion... :)

Je n’en ai rien vu pour l’instant (en même temps ça n’a pas encore été diffusé) une petite question pour commencer, vous allez faire une review par épisode ou juste un bilan une fois tout terminé ?

J’ai lu quelque part qu’en fait c’était une mini-série. Je me demandais si la politique de l’ancien directeur des fictions était plutôt axé séries bouclées que séries à chapitres. 1788 et demi était considéré comme une mini-série, Signature n’a pas vocation a allé plus loin que ce qui a déjà été tourné, ça fait pas mal de projets sans possibilités de prolongations. C’était voulu ou c’est parce que l’équipe a encore changé que les Beaux Mecs rentre aussi dans cette catégorie ? On ne va pas trop se plaindre puisque je crois avoir vu que la série sera diffusée par deux épisodes, c’est un progrès mais c’est toujours un de trop. Empreintes Criminelles n’aura pas droit à cette honneur par contre.

Les séries qui penchent vers un développement saisonniers sont-elles vouées à être saccagées ? (Le Chasseur, Marion Mazzano, La Commanderie,...)

Euh, vu la fin, s’il y a un succès d’audience et que France 2 ne demande pas au moins par principe aux auteurs de faire une saison 2 ou un spin-off, alors c’est à n’y rien comprendre. Mais en tout cas, y a largement de la place à faire une suite. Peut-être pas avec ce titre de série mais au moins avec une partie des personnages.

Vous allez faire une review par épisode ou juste un bilan une fois tout terminé ?

Il y aura un gros accompagnement : des impressions soirées par soirées + un bilan final à la suite de la diffusion des huit épisodes (tout ça est déjà écrit, par Dominique).

Par ailleurs, après chaque soirée de diffusion, mise en ligne d’une émission vidéo, "Les Visages des Beaux Mecs" pour approfondir l’expérience de la diffusion. On est en train de tourner ça actuellement.

J’ai lu quelque part qu’en fait c’était une mini-série. Je me demandais si la politique de l’ancien directeur des fictions était plutôt axé séries bouclées que séries à chapitres.

C’est une bonne question. Je dirais que ça fait partie de la lente transition entre la culture de l’unitaire et celle de la série. Par ailleurs, il est clair que la Direction précédente n’avait aucun intérêt, voire méprisait, la série, ce qui explique que ces cinq dernières années et demie, alors que les séries longues en place s’arrêtaient petit à petit ("PJ", "Avocats & Associés", "Central Nuit", "La Crim’"...) aucune n’est venue les remplacer.
Je me demande aussi si ce n’est pas une réserve plus ou moins inconsciente de la part des auteurs et des prods : avec un format mini-série, au moins il n’y a pas de frustration si la programmation massacre la série et que ça ne marche pas.

L’année dernière, des appels à projets ont été lancées pour aboutir à la création de deux nouvelles séries longues policières et d’une ou deux comédie d’une demi-heure. C’est toujours en cours.

Pour en revenir aux "Beaux Mecs", c’est clairement bouclé. "1788 1/2", les auteurs et la prod n’étaient pas du tout contre faire une suite si cela avait marché.

C’est une première pour moi sur le Village. Je traîne ma savate sur pErDUSA depuis quelques temps déjà.

Un petit mot sur ces deux premiers épisodes que j’ai trouvé globalement bon surtout posé au milieu d’une chaîne du service publique dont le dernier bon souvenir pour moi remonte à la mini série avec Daniel Russo ’A Cran’ et sa suite. C’est dire si la programmation de cette chaîne me sort par les yeux, enfin bref...

Aujourd’hui ils ont retrouvés une paire de couilles et ça fait plaisir. J’aime beaucoup le travail de Virginie Brac et Gilles Bannier et j’espère que les créations originales Canal+ vont s’étendre sur le PAF ainsi.

Le casting est aussi bon devant la caméra, j’ai trouvé les retours dans le passé bien maitrisés. Pas de détails mais pas de tortures mentales non plus, ça passe tout seul de l’un à l’autre. Le rythme est lui aussi bien implanté et les deux épisodes sont passés très vite.

J’espère que la suite sera ainsi.

Globalement, j’ai bien aimé.
Ce n’est pas la série qui m’attirait le plus à l’époque de sa commande mais j’ai regardé ça avec plaisir.
Des petits soucis de rythme et de reconstitution dans les flash-back du premier épisode notamment mais le 2 est un cran au dessus et lance véritablement la série.
Me demande même l’équipe créative n’avait pas intégré la diffusion par 2 tellement le 1 laisse beaucoup de choses sans réponses (Guido, Kenz etc...)

Par contre l’homicide involontaire, que défendent l’équipe créative dans l’émission, n’est pas si évident que cela dans l’épisode, c’est la réaction de Kenz qui fait la différence.

Le dernier bon souvenir pour moi remonte à la mini série avec Daniel Russo ’A Cran’ et sa suite.

Ah ouais quand même ça remonte !
Il y a eu Nom de Code : DP quand même et surtout les Oubliées sur Fr3, si cela t’intéresse ;)

Découvert les deux premiers épisodes hier soir. Constat positif dans l’ensemble.

Quelque part, c’est rassurant de voir que l’on peut encore produire des oeuvres qui possèdent une vraie identité nationale. Pas de sous-entendus réactionnaires derrière cette affirmation, mais le plaisir de voir que notre culture est suffisamment riche pour des auteurs, sans avoir à chercher au-delà des frontières pour écrire des ersatz sans saveur. Les Beaux Mecs revisitent le film de gangster français avec une foi sans faille, et sert avec beaucoup d’habileté, une dualité passé/moderne, qui ne joue pas le simple manichéisme temporelle. Ici, la transmission occupe les principaux axes thématiques de ces deux épisodes (de la série ?). Transmission du savoir entre deux générations (dans le passé avec la création de Tony le Dingue puis dans le présent entre Tony et Kenz, mais également au niveau de la police, avec Janvier revenant "enseigner" son savoir).

S’il y avait un reproche à formuler, on pourrait mentionner la réalisation. Elle manque de richesse, de diversité, trop occupée à faire trembler son cadre pour accrocher le spectateur avec cette vision brute. Cette façon quasi urgentiste de capter l’évènement s’accorde mal avec certaines scènes plus posées. A la longue, cela peut devenir fatiguant.

Je viens de voir les deux premiers épisode de cette nouvelle série "les beaux Mecs" globalement j’ai bien aimé et retrouve avec plaisir le travail de Virginie Brac découverte avec la deuxième saison d’Engrenages. J’ai une première question, Pourquoi ce titre ? il me semble que vue le sujet traité celui ci s’avère réducteur voir même incongrue... D’autant, que l’on retrouve ici un cinéma de Gueules, tel que pouvait l’être le cinéma d’Audiard, les productions du genre des années cinquante dont les titres ne sont plus à rappeler.

Est ce une requête du service public ? cela mis à part, on peu saluer l’initiative du service public de programmer de tels créations qui redonnent toutes leurs lettres de noblesses à un cinéma de qualité que savent faire les "frenchies" quand ils ne vont pas sur le terrain de leurs confrères Américains.

Bravo à toute l’équipe, acteurs, scénaristes, réalisateurs continuez à nous donner des réalisations de cette qualité.

En vrac & en bref :

Me demande même l’équipe créative n’avait pas intégré la diffusion par 2 tellement le 1 laisse beaucoup de choses sans réponses (Guido, Kenz etc...)

A l’origine, le projet est un 4x90 minutes. Donc même si je trouve que le découpage des épisodes bon, assez clairement les épisodes fonctionnent en paire.

J’ai une première question, Pourquoi ce titre ?

C’est une expression bien connue dans ces milieux pour désigner les truands à l’ancienne. C’est le titre historique de la série, que lui a donné son équipe artistique. L’année dernière, vu que le grand public ne connaît pas cette expression et le potentiel de confusion avec Les Beaux Gosses, ils ont cherché un autre titre. Malgré de longues listes d’alternatives dressées, ils n’ont rien trouvé qui leur semble meilleur.

Ep 3 & 4

Après la mise en bouche de la semaine dernière, j’avoue que ça tape fort. Le rythme est encore plus élevé et ça défouraille bien. Les aller-retours dans les flashbacks sont toujours aussi propres et pis on a plus d’excuse maintenant on connait les personnages. La vengeance chez Mr Jo est costaud et pendant une seconde je me suis demandé si j’étais bien sur france 2 !!! La caméra détourne logiquement par moment (- de 12 quand même) mais la chaîne ose. A voir si il y a censure ou pas mais a mon avis ça a du beaucoup discuté autour de la table en post-montage.

Guido dans le présent donne un léger souffle de plus à la série avec (enfin !) son apparition dans l’épisode 2 dont le final est très bon, j’ai bien cru qu’ils allaient claquer le cliffhanger sur la scène de la porte !

C’était bon et trop court comme souvent quand une série est intéressante. Ça m’a bien fait plaisir de voir Eric Fraticelli en frangin Balduci (en attendant Mafiosa).

Vivement la semaine prochaine.

Ep 5 & 6

J’ai trouvé ces avant derniers épisodes tout aussi bon que les précédents. Même si Kenz et par défaut le présent s’efface beaucoup dans l’épisode 6, on trouve un bon interet a suivre le passé. C’est fou comme Simon et Olivier et tous les autres d’ailleurs passent bien dans le début des années 80. Je trouve que le personnage de Claire arrive trop tard, en même temps c’est lié aux dates mais c’est balayé trop vite par contre Anne Consigny est parfaite notamment à l’hopital à la fin.

Si on sait déja ce qui se passe (dans les grandes lignes) dans les années 80, j’ai hâte de savoir comment le présent va se conclure et les deux derniers épisodes vont nous confirmer alors si c’est une grande série... ou pas.

En tout cas le pari est réussi et j’espère que malgré les parts d’audiences faibles, on continuera de voir ce genre de show sur le service publique.

Episodes 03 & 04 :

Un peu moins emballé par ces deux épisodes que les précédents. Peut-être est-ce due à une tendance davantage portée sur l’action que la réflexion. De l’enterrement du corps au deal de drogue, j’ai souvent été dérangé par une écriture un peu automatique quand il s’agit d’aborder le genre. Malgré tout, comme c’est bien fait, le spectacle assure.

La trajectoire est Tony est intéressante, elle aurait mérité plus de place. La série a souvent pointé son côté impulsif ("Le Dingue") avec un aspect plus "génie du crime" (le deal de drogue et ses multi-trahisons). Avec le court passage télévisé dans la prison, les auteurs abordent une intelligence affûtée sur la société et le rapport de l’homme face au crime. Dommage qu’elle ne soit pas plus développée par la suite (la partie terrorisme d’extrême gauche est trop légère et peu approfondie) et surtout, que l’on n’aborde plus vraiment dans la partie "présent". Son rapport avec Kenz a un peu explosé et l’on ne sait plus très quelles convictions animent Tony concernant ce dernier. Un petit regard sur l’évolution du gangster aurait été intéressant (la rencontre houleuse entre la cité et les beaux mecs est déjà un premier pas).

Je reste toujours sur mes positions concernant la réalisation qui manque toujours autant de diversité, ne prenant que trop rarement en compte la nature de la scène. Et l’emploi d’un leitmotiv musical est très dispensable, voire insupportable.

Malgré ces griefs ou points de divergences personnelles, le résultat s’avère plaisant et agréable dans l’ensemble. Le jeu de Simon Akbarian y est pour beaucoup et la volonté des auteurs d’explorer ce monde des beaux mecs, notre passé criminel, possède une vraie fraîcheur.

Ep 7 & 8

Le final d’une série c’est toujours le moment tant attendu et soyons sincère si un final est raté et ce même si la série était costaud ça peut complètement flinguer le show dans la tête des gens.

Ici c’est globalement réussi, les 2 derniers épisodes sont franchement différents mais même si le changement de rythme et de style est violent, il est plutôt bien maitrisé. L’épisode 7 avec Guido (superbe scène dans la voiture) est vraiment prenant. J’aime beaucoup la façon dont Kenz est utilisé et comment l’écriture de son personnage le rends plus important malgré qu’il n’évolue que très peu.

Par contre je suis déçu de la partie avec les Balducci dans l’épisode 8. Je pense que là il y a une faille dans l’écriture. Tout le passage avec le Prince Bachir est inutile et trop abusive. C’est un peu facile ! Si ils les avaient flingués ça aurait été bien plus logique. Pourquoi il ne tire pas dans la tête de Francky une fois qu’il est courant d’autant qu’il vient de tirer dans la tronche de l’autre ?? A la rigueur que Steeve s’échappe de la pizzéria pourquoi pas, il ne lui aurait resté que lui a chassé dans le dernier épisode.

Heureusement l’autre partie de l’épisode 8 concernant Nils (trop peu utilisé dans les épisodes précédents) est très bien écrite et l’interprétation est une merveille.

Malgré que les ficelles nous soient quasi toutes connues très tôt dans la série, l’intérêt de savoir (ou juste de voir) comment tout s’est déroulé est bien mené.

Dans son ensemble la série m’a plu et je suis surtout content de voir ce type de show en prime time sur une chaîne du service publique.

Peut-être qu’on aura droit un jour à une suite appelé ’Les Petites Têtes’. Allez Virginie ça pourrait être sympa.

Bravo à toute l’équipe des beaux mecs et à l’équipe du Village pour tout ce que vous avez développé autour le de la série.

Bye.

Episodes 05 à 08 :

Cette seconde moitié a, dans l’ensemble, tenu ses promesses.

Avant de revenir ce qu’il ne fonctionnait pas, je tenais à saluer le remarquable travail de Virginie Brac sur la progression dramatique des flash-backs. Si dans les trois ou quatre premiers épisodes, le passé de Tony se révélait elliptique comme l’aurait fait un biopic, il y a, à partir de la rencontre avec Claire, un jeu de piste qui se dévoile et s’impose au fil des épisodes comme le fil principal, celui qui retient le plus d’attention. Au point de se demander si toute cette histoire de vengeance ne serait pas un peu vaine, et que c’est bien la trajectoire tragique de Tony qui occupe l’espace.

Car les éléments qui peinent, dans la série, appartiennent presque tous au présent. Je reste sceptique sur le choix de faire tenir la filiation entre le Nils et Tony. Un jeu de hasard trop écrit pour être convaincant. Que l’enfant de Tony et Claire soit encore vivant (et élever par Guido) ne posait pas de problème, bien au contraire. Cela nourrissait la tragédie au coeur du couple. Mais cette volonté de lier tous les personnages entre eux rend l’exercice artificiel.

L’autre grief principal tient dans le personnage de Janvier. Le vieux flic véreux très méchant qui reprend du service, on n’est pas loin du cliché-cul-de-sac. Comprendre qu’il n’y a rien à dégager d’un tel personnage sinon des actes préméditables. Paroxysme atteint avec le viol de Claire, vraiment dispensable et qui déjoue son supplice sadique (s’en tenir au chantage "revoir son fils en échange d’informations" suffisait à nourrir la monstruosité du personnage). Impressions qui poussent jusqu’à une confrontation finale déceptive, sorte d’anti-climax, qui ne donne pas vraiment, au personnage de Tony, une fin à sa juste valeur (l’échange avec son fils rattrape un peu le coup - j’aurai bien aimé une fin à la Collatéral, personnellement).

Enfin, je pourrai revenir sur une réalisation toujours problématique, et un dernier épisode (et un dernier coup) assez surréaliste où le pastiche l’emporte sur le crédible (mais assez ludique malgré tout), mais ce serait s’attarder trop longtemps sur les défauts, alors que ce qui se dégage de l’ensemble est une histoire bien racontée, de portraits bien dessinés et une belle ambition, jamais trahie. C’est suffisamment rare pour être noté.

Épisodes 01 à 08 :

J’ai globalement bien aimé la série. Parce que c’est une vraie série, huit épisodes qui permettent de construire une vraie intrigue, dense et riche et que les acteurs sont convaincants, avec des dialogues plutôt bien mis en bouche (pas l’impression de manger du théâtre).

Par contre ce qui me motive à faire un retour dessus c’est que... je suis déçu. De la même manière que j’ai globalement bien aimé la série, j’ai trouvé qu’elle était globalement de plus en plus... déplaisante. Déplaisante dans le sens où, au début, il n’y avait des fautes de gout en terme de genre et d’ambiance, pas d’imprécisions, pas d’incohérences mais que progressivement les petits éléments déplaisants (à mon goût bien sur) n’ont fait que s’additionner.

Je ne parle pas de la musique omniprésente jusqu’à l’abus mais de scènes qui paraissent manquantes, d’explications mal venues ou non données. La dernière qui me reste en tête est évidemment cette photo donnée par Guido, qui date du moment chez le photographe où il s’est emparé du bébé et où il est alors mort dans l’incendie de sa caravane. Mais il y aussi les clichés comme Janvier qui depuis son premier temps d’antenne a une pancarte "gros salaud" sur le front et dont en rajoute dans le final, de Nils qui de même avait la pancarte "fils de (Guido)" dès le début (et dont le rebondissement est digne d’un TRES mauvais soap), d’incompréhensions concernant les objectifs des personnages (Tony qui devient fou en voyant Guido à la télé... Guido qui se montre d’ailleurs aux infos alors qu’il est sensé être mort !), des Deus Ex à foison, Tony qui parvient à s’en sortir, Janvier qui est toujours là au bon moment, Kenz et sa sœur qui disparaissent de chez Nassima dans le final juste pour laisser Janvier entrer chez elle, Kenz qui a pris en photo Janvier sans qu’on sache comment il a pu l’avoir en photo... Kenz qui s’excite à la fin en voyant le sac d’argent face à un Tony mourant alors que c’est exactement l’argent qu’ils avaient avant de faire le deal, argent qu’ils ont échangé et se le sont fait redonner par la police.

De même, je trouve que les "50 ans de l’histoire du grand-banditisme" est un peu mensonger. Le début, les deux premiers épisodes justement, dresse une vraie "carte postale" de cette période, quand il est ado/jeune adulte avec sa mère, et puis qu’il s’en va dans le Sud. Mais après cet élément est de plus en plus oublié pour simplement suivre le destin, l’histoire d’un personnage. On parle de terrorisme et d’extrême gauche oui, mais c’est tout et les quelques scènes que l’on nous montre dans le passé, lié à cet extrême-gauche, Tony ne s’y implique pas et s’en fout. On assiste finalement assez peu, comme le voudrait le genre (film de gangster) à une vraie montée en puissance du personnage et à son déclin au profit d’un mélodrame et d’une tragédie personnelle. Je ne dis pas que c’est un mal, simplement ça s’écarte progressivement et de manière assez marquée, au fur et à mesure des épisodes, du postulat, de la présentation.

Je viens de finir l’épisode 8.

J’ai été porté de bout en bout par l’histoire. Les "incohérences" et "hasards" relevés par les précédents commentaires, je les ai bien vu aussi mais comme tout ça était bien emmené, je n’ai pas pris ça pour des défauts majeurs.

Même Léon retrouvant soudainement la mémoire à la vue de Claire, je l’ai accepté plutôt facilement.

Je me suis attaché à tous ses perso, j’ai bien envie de les revoir comme le propose Esenji dans les "Petites Têtes" même si je sais que c’est plutôt improbable et alambiqué (sans parler de l’audience...)

C’était vraiment très bien, merci à la rédac pour avoir fait de la pub pour la série.

A l’origine, le projet est un 4x90 minutes. Donc même si je trouve que le découpage des épisodes bon, assez clairement les épisodes fonctionnent en paire.

Le contraire de A Cran en somme.

On commence à avoir pas mal de mini-séries qui tiennent la route, mine de rien.