Mini-séries britanniques
Par le Village • 7 février 2007
Le sujet pour parler des mini-séries produites par la télévision anglaise.

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Par Tonks • 7 février 2007 à 17h18

Ca tombe bien que la vignette soit celle de The state Within vu que c’est de cette mini-série dont je vais parler.

C’est une mini-série qu’on range dans le même genre que State of Play, une série politique qui joue sur le thème de la conspiration. Mais au lieu de se passer sur le territoire britannique et dans le cadre d’un complot où le gouvernement semble impliquer au premier abord, on se retrouve à Washington dans les méandres de la diplomatie.

On a l’impression d’avoir deux histoires en parallèle : la première avec un attentat terroriste impliquant un ressortissant britannique et l’histoire d’un soldat britannique condamné à la peine de mort pour le meurtre d’une jeune femme. Deux histoires qui semblent complètement indépendantes l’une de l’autre mais qui dans les deux cas nécessitent les actions de l’ambassade britannique. Il faudra trois épisodes donc la moitié de la mini-série pour voir comment l’une s’imbrique dans l’autre.

La première chose c’est qu’il était évident que vu le sujet, la série serait comparée à State of Play. Cependant, on oublie bien vite State of Play, l’écriture, le jeu des acteurs, la façon dont tout est mis en place est ce que l’on attend d’une mini de la Beeb. Un petit bijou. Et cela ne retombe pas du tout comme un soufflet, l’image de fin est absolument grandiose et donnerait presqu’envie qu’une suite soit tournée tellement on aimerait voir ce que le héros va faire.

Sur la réalisation et la musique : c’est très similaire à Spooks, tant dans les plans séquences, que les couleurs.

Un truc qu’on a remarqué (oui je suis pas la seule) dans plusieurs séries de la beeb ces derniers temps, c’est que la chaîne semble passer à un niveau supérieur d’exposition des homosexuels. Il ne s’agit pas de dire tiens je suis gay et je suis fier de l’être mais de partir du principe que c’est normal d’avoir des personnages homos et de les mettre dans une situation dite normale de couple. Et c’est vraiment très flagrant, entre State Within et Torchwood, ca fait deux séries où on voit véritablement un souci de dépasser le stade premier d’exposition. Et je trouve que le faire de cette façon-là est vraiment bien. Là, on voit bien qu’il ne s’agit pas du gay de service comme on pouvait avoir le noir de service, que nous sommes passés à une véritable acceptation et qu’en conséquence, les personnages ne sont plus du tout définis par leur orientation sexuelle.

Quant à la mini-série ? Pour moi, elle est juste un chouya meilleure que State of Play et pourtant dépasser la qualité de cette dernière semblait difficile. Certes, il n’y a pas de John Simm ou de Bill Nighy mais Jason Isaacs et Sharon Gless jouent à la perfection. L’histoire tient la route jusqu’au bout, on pense vraiment qu’il s’agit vraiment d’une black-op du gouvernement, lequel (US / UK) on ne sait pas et la chute est vraiment bien amenée. Et comme je l’ai dit, la scène finale entre Jason Isaacs et Sharon Gless est parfaite ; au lieu de finir sur une jolie note pour dire tout est bien qui finit bien, on se retrouve dans une situation qui semble plus vraie que nature. Parce qu’au final, rien n’est jamais joué lorsqu’il s’agit de politique et de diplomatie.

En quelques mots, j’en veux encore plus des mini comme ça.

(P.S. merci sullivan pour la création du sujet)

Par Manuuu • 17 novembre 2008 à 04h30

Bon alors, Dead Set, ça donne quoi ? 5 épisodes, le premier de 50 minutes, les autres de 25. C’est passé fin octobre sur E4, à raison d’un épisode par jour, du 27 au 31. C’est l’histoire des candidats de Big Brother qui finissent par se rendre compte que le monde autour d’eux a été envahi de zombies. C’est tendance réaliste, avec des zombies qui courent vite, un truc dynamique et bien bourrin (un peu, pour les connaisseurs, comme dans le jeu Left 4 Dead qui sort en ce moment). Le parallèle évident des zombis qui regardent la télé (devant la real Tv) est exploité, de manière certes un peu trop obvious. Ca reste néanmoins fun, amusant, bien joué et réalisé. Après, dans l’intérêt du scénario en lui-même, y a rien d’original, on pourrait même presque dire que la série ne raconte pas grand chose. J’ai pas l’impression que ce soit son but. Le fait est que c’est divertissant. En attendant Survivors (qui n’a pas de zombies) qui arrive sur la BBC le 23 novembre, c’est toujours sympa d’avoir des scénarios post-apo de ce type.

Par Tonks • 21 décembre 2009 à 11h44

Small Island

J’ai beaucoup aimé cette fresque racontant la vie de 5 protagonistes qui se rencontrent et se croisent malgré l’improbabilité de la chose.
Des jamaicains qui ne rêvent que d’aller vivre à la métropole, des anglais qui les traitent comme des moins que rien sur fond de guerre mondiale. C’est intéressant dans le traitement du racisme mais aussi dans le traitement des rélations humaines entre noirs et blancs et entre blancs.

Bon l’accent jamaicain par des anglais de pure souche c’était pas évident à comprendre au début mais on s’y fait.

J’en ai versé de ma larme à la fin parce qu’il ne pouvait pas y avoir une autre solution que celle prise par la protagoniste.

J’ai trouvé l’évolution de personnage d’Hortense assez intéressante : d’une fille méchante par dépit et égoïste on passe à une femme qui accepte les problèmes. Véritablement, en fin de premier épisode, on l’aurait tué que j’en aurai été presque contente tellement son personnage était inbitable.

Je connais bien l’histoire américaine mais très peu l’histoire anglaise, c’est intéressant d’un point de vue culturel de voir qu’ils avaient exactement les mêmes problèmes de racisme. On y pense jamais finalement vu l’évolution du pays aujourd’hui.

Après ça, je fais cranford et Mister Eleven ;)

J’aime la télé anglaise pendant les fêtes :p

Par Tonks • 1er janvier 2010 à 16h00

Day of the Triffids

Deuxième adaptation de la même oeuvre par la Beeb avec dougray scott, eddie izzard et joely richardson et apparition de brian cox et vanessa redgrave.

Très similaire à toute oeuvre post apocalyptique, on y retrouve les mêmes ingrédients : les gentils, les très gentils et les méchants. Eddie Izzard est parfait dans le rôle du potentiel dictateur. La façon dont il se sauve la vie est plutôt intéressante et représentative de ce qu’il est même si jamais on ne nous dit qui il était avant l’accident.

J’ai trouvé intéressant le choix d’en faire le moins possible en effets spéciaux autour des Triffids et c’est plutôt un bon choix à mon avis. Pas besoin d’en mettre plein les yeux pour obtenir l’effet escompté.

Un véritable défaut c’est l’absence de marqueur temporel. Et c’est problématique parce qu’il est évident que du temps passe entre la tempête solaire qui rend l’humanité aveugle et le moment temps redouté de la pollenisation. Et pourtant il n’y a aucune indication, ca rend le récit peu fluide et pose un problème dans la progression des relations.

Je trouve aussi que voir Brian Cox ou Vanessa Redgrave genre 10 minutes en tout pour tout sur 3 heures, un peu limite surtout vu qui ils sont, c’est vraiment dommage de les sous-utiliser comme ça mais ca n’en reste pas moins que leur prestation est à la hauteur.

Je ne me souviens pas si j’ai vu la première version mais celle-ci m’a bein plu malgré ces quelques défauts.

Par Andykelp • 26 janvier 2010 à 23h54

Je reste un peu sur ma faim (eh,eh) avec Dead Set tant la série aurait mérité un plus grand nombre d’épisodes. Le dosage entre horreur, humour et suspens est réussi. Rien de bien original, la série reprend les passages obligés du film de zombies : expédition des survivants dans un magasin, grillage qui cède puis scène de curée... Mais pour qui aime le genre zombies (et c’est mon cas) c’est carrément bien mené, grâce notamment aux personnages. On s’y attache rapidement ou on prend plaisir à les détester (le producteur) ; les interactions sont intéressantes. Dommage peut-être d’avoir tué Alex assez rapidement. Mais bon c’est la loi du genre. Et ne pas savoir quel personnage peut ou non y passer en fait le sel.

Saluons aussi l’autodérision dont font preuve les Anglais sur ce coup-là, puisqu’une présentatrice joue son propre rôle dans Dead set.

J’aimerais vraiment qu’une série en plusieurs saisons soit tournée sur le registre post-apocalypse avec zombies. La seule tentative que je connaisse, c’est la bande dessinée Walking Dead, mais j’accroche pas. Les personnages et les relations qu’ils nouent manquent d’épaisseur. Y’a un côté un peu mécanique.

Par Tonks • 3 juin 2010 à 21h20

Luther 101

Avec Idris elba, ruth wilson, Indira Varma.

J4ai mis le temps mais j’ai enfin regardé le premier épisode. JE dois dire que je ne suis pas déçue.

Le prologue est très intense et le reste de l’épisode très nerveux. On rentre dans l’histoire très facilement.

Ca m’a rappelée Touching Evil un peu même si le personnage d’Idris Elba va très très loin. Je ne suis pas sure qu’il soit réaliste qu’un flic garde son poste après avoir laissé mourir un suspect mais je m’en fous. C’est bien joué, super bien réalisé et je vais voir la suite avec plaisir.

Par Tonks • 7 juin 2010 à 15h02

Going Postal

C’est toujours un plaisir de revoir Richard Coyle. (il est splendide dans Prince of Persia, btw)

J’ai pas regardé Color of Magic mais j’avais vu Hogfather que j’avais adoré et je me suis lancée dans going Postal parce que je suis un peu à court de séries en attendant que ça reprenne vraiment cette semaine..

C’est charmant à souhait, bien joué, bien filmé. Claire Foy est absolument adorable. Juste après l’avoir vu dans Pulse, ça changeait un peu. Coyle ets nickel pour les ressorts humoristiques, les moues etc. Il me manque dans une série, lui.

Tout y est mignong, tout y drôle comme peu l’être la campagne anglaise, un peu à la stardust. C’est une réussite en tout point. David Suchet, notre hercule poirot international, est excellent en sale méchant.

Pulse

Le pilote d’une potentielle série d’épouvante un peu gore sur les bords mais pas trop. Je suis bien entrée dedans, l’ambiance monte en puissance petit à petit et on a tous les clins d’œil que l’on aime sur les séries d’horreur qui se passent dans des hôpitaux. Le truc qui bouge dans le ventre, le sang qui cigle en salle d’op à la Sam Raimi.

A chaque passage dans les couloirs vides de l’hôpital, on a le coeur qui bat un peu plus vite à chaque fois. Les réflexions dans le miroir aussi, ça fait bien travailler le palpitant.

Je suis un peu désolée que l’un des rôles principaux soient déjà zigouillés, il était pas mal mais on verra bien. En revanche, j’arrive pas à trouver les audiences du pilote. Donc je ne sais pas si ça a une chance ou pas d’être développer en série.

Par Tonks • 10 juin 2010 à 15h36

Luther 103

Prologue : un homme se présente chez une jeune maman. Il lui annonce qu’il est policier, elle croit que quelque chose est arrivé à son mari et le laisse entrer. Le type lui demande si elle est seule et elle continue de lui demander si son mari va bien et là l’acteur —super malsain au demeurant— sort sa langue et fait comme s’il la léchait. Voilà, en 2 minutes, je suis passée de super sereine à un cœur qui bat à 100 à l’heure. Tout ça grâce à une série de scènes qui fait froid dans le dos et avec une musique incroyable. Pas de sang, pas de hurlement, une scène en plein jour, un acteur incroyable et vraiment très sobre et la musique géniale juste quand il faut.

Et on lâche plus l’épisode.

Ajouté à cela, une enquête contre Luther parce que la chère Alice a envoyé des gamines tabasser l’amant de la femme de Luther, le flic de l’igs qui lui court tout le temps après, les autres qui tentent de le couvrir. Il y a quelque chose que j’avais pas vu depuis longtemps dans le polar. Et les scènes entre Idris Elba et Ruth Wilson sont vraiment poignantes. Je ne pensais pas que wilson était une si bonne actrice que ça même si j’avais trouvé vraiment bien dans Small Island.

Je sais pas si les excellentes critiques vont suffire pour que la BBC renouvelle Luther. Les audiences sont pas très bonnes.

Vraiment génial comme série.

Par Tonks • 11 juin 2010 à 21h41

Luther 104

Histoire un peu clichée. Un meurtrier en série impuissant qui offre à sa dulcinée un des objets qu’il a pris à l’une de ses victimes et qui le rend de nouveau potent. Ce qui rend l’épisode vraiment incroyable c’est les scènes entre Luther et Alice. On sait dès qu’il dit à Alice que le réveil du pédophile signe la fin de leur relation qu’Alice va tout faire pour que cela ne soit pas le cas mais ce qui est génial est non pas la chute mais la façon dont elle réagit et ce qu’elle fait quand il l’envoie promener après.

En fait toutes les scènes où Ruth Wilson intervient, qu’elle parle ou qu’elle gesticule sont juste vraiment bien.

Et la fin de l’épisode. Ça me rappelle une série d’anthologie où l’on croit que ça va bien se finir mais en fait ça se finit toujours mal ou est-ce Critters ou un truc dans le genre, me souviens plus. La scène de fin où Nicola Walker découvre son amant mort est impressionnante. Je m’attendais juste à ce qu’elle vomisse mais lorsqu’elle prend le marteau, j’ai été juste époustouflée jusqu’où ils ont pu aller dans l’écriture. Au passage, très contente de revoir Walker. pas vu souvent depuis son départ de Spooks.

Ça faisait longtemps qu’une série n’avait pas réussi à me remuer comme ça. Je veux une saison 2, j’exige une saison 2 !!!

Par Tonks • 14 juin 2010 à 20h18

Luther 105 - 106

Je me suis pas du tout attendue au tournant que prend la série avec l’épisode 5. C’est d’une violence rarement vu à la télé (en tout cas pour moi) et c’est aussi très puissant. La descente en enfer de Reed est vraiment maîtrisée. On comprend assez facilement comment il peut péter les plombs mais la chute de fin d’épisode est tellement brusque.

Quant au 106, la chasse à l’homme dans les deux sens, Luther qui cherche à coincer Reed et la police qui lui donne la traque c’est vraiment très prenant. Ce qui ma un peu chiffonnée, c’est pourquoi son supérieur croirait plus facilement Reed que Luther. Malgré ses réactions un peu intempestives, qui pourrait penser qu’il puisse tuer sa femme de cette manière.
bon la fin est un peu attendue mais le "Now What" de Idris ELba est juste tellement simple et géniale.

Un grand travail des acteurs, tous autant qu’ils sont. J’espère qu’il y aura une deuxième saison mais s’il n’y en pas, la saison 1 se finit vraiment d’une belle façon. Très très bonne série !

Par Tonks • 13 juin 2011 à 15h43

The Shadow line

Shadow line c’est l’histoire d’un gangster qui est sorti de prison avec une grâce royale, c’est l’histoire d’un poulet qui a survécu à une balle dans la tête, c’est l’histoire d’un homme qui a mis toutes ses économies dans la création d’une nouvelle entreprise pour permettre à la drogue d’être distribuée en Grande-Bretagne, c’est l’histoire d’un homme qui voit sa femme disparaître dans les bras de ce cher Alzheimer, c’est l’histoire d’un flic qui découvre du fric dans une cachette chez lui et qui à cause de sa blessure à la tête est totalement amnésique, c’est l’histoire d’une hiérarchie qui ne croit pas à l’amnésie du flic et qui attende qu’il révèle la supercherie. C’est l’histoire d’un époux qui ferait n’importe quoi pour sa femme.
Shadow line, c’est l’histoire de comment les policiers, les gangsters, les indics marchent sur une ligne, soit dans l’ombre soit dans la lumière.

Il y a tellement de trucs dans cette mini qu’on pourrait être déboussolé et perdue mais non. C’est fluide, tout s’emboîte. On ne sait pas où ça va, mais on y va. On croit à un flic corrompu mais en même temps on y croit pas. On voit deux hommes qui terrorisent les gens qu’ils interrogent un par sa force brute - Hugo Blick n’aime pas les chats - l’autre par ses simples mots. Ces scènes de tortures psychologiques et physiques sont vraiment impressionnantes.

Il faut juste tenir les 10 premières minutes qui sont déstabilisantes. Pas de musique, deux flics qui discutent sur les scènes d’un crime. Et on pourrait croire à un truc chiant mais en fait ca cache totalement ce qu’est la série. Un générique dont la musique est absolument géniale et ça va totalement avec.

Ce que je retiens des 6 premiers épisodes c’est une maîtrise de la caméra, une série qui ne cherche pas à en faire trop. Une série où la musique quand elle est utilisée l’est à des fins très précises. Les scènes de dialogues sont tellement puissantes par la façon dont elles sont jouées et par l’ambiance créée par la réalisation qu’on reste parfois un peu bouche bée.

Il y a un truc qu’on voit pas venir du tout et c’est tellement gigantesque que je vous défie de ne pas en avoir la mâchoire qui tombe.

C’est oppressant, ce n’est pas une série d’horreur et pourtant l’ambiance créée par Blick est terrorisante et je dis pas ça pour la scène du chat noyé, c’est pas le pire.

Stephen Rea en Gatehouse est absolument parfait, je l’aurai jamais imaginé dans ce type de rôles et pourtant je serai bien incapable d’y voir quelqu’un d’autre.

Et là où je suis vraiment impressionnée, c’est le travail fait par hugo blick, il a écrit et réalisé l’ensemble de la mini. C’est un film de 7 heures qu’il a créé. C’est un drôle d’ OVNI rien que par sa réalisation, des scènes totalement dénudées de musique, là où on en aurait en règle générale. Quelques clichés mais on pardonne vu l’œuvre magistrale qu’il a créée.

Par Tonks • 15 juin 2011 à 15h50

Injustice

Ecrit par Anthony Horowitz, un des auteurs britanniques les plus prolifiques.
Avec James Purefoy et Nathaniel Parker.

On croit à une simple affaire judiciaire ; un homme (PArker) accusait du meurtre de sa secrétaire / maitresse. Il demande spécifiqement à ca que Purefoy le défende. Le seule problème d Purefoy c’est qu’il ne peut défendre des coupables. A tel point que lorsqu’il a réussi a faire acquitter un meurtrier, il a eu un épisode mental. Depuis, il s’est réfugié à la campagne et s’occupe de petits affaires.
En même temps, la police locale enquête sur le meurtre d’un homme qui avait une fausse identité. On découvre vite que Purefoy l’a tué mais le truc c’est que le flic en charge de l’affaire est insupportable, à tel point qu’on ne peut qu’espérer qu’il ne découvre jamais la vérité.

Ce n’est pas la meilleure mini que j’ai vu mais c’est suffisamment prenant pour la suivre en son entier. Il est clair que le personnage de Purefoy est fou mais suffisamment sain pour que personne ne le voit. C’est assez impressionnant à regarder.

Par Tonks • 18 juin 2011 à 16h19

The shadow line 1-07

Conclusion.

Après le roller coaster auquel on a eu droit, je pense que je suis un peu déçue. Mais c’est tout relatif vu la qualité de la mini.
Ça ne se termine évidemment pas bien. Ce qu’avait prédit la maîtresse de Noah à sa femme est malheureusement arrivé.
Gatehouse nous a été présenté comme un personnage terrifiant et il le restera jusqu’au bout.

La fin en elle-même, totalement cynique, est effrayante. Je n’ai pas d’autre mot pour faire passer le ressenti que cela m’a donnée. Un sentiment d’impuissance envers le monstre qu’a créé la police alors que cela partait d’une très bonne idée.

Complètement gérer le trafic de drogue pour le détruire, c’était ça leur excellente idée et c’est pas si con que ça. Sauf que Gatehouse l’intermédiaire a complètement changé la donne et le monstre créé est juste terrifiant.
Rafe Spall reste malsain de bout en bout de la série alors que le jeune avec l’argent ne l’est pas vraiment malgré un côté fort antipathique.

La scène à l’hôpital où la femme de Jonah et son supérieur s’affrontent est la scène la plus forte de cet épisode. Parce qu’on ressent un puissant sentiment de peur avec elle. Pourtant il n’est pas menaçant en soi.

En revanche, je me demande pourquoi la caméra s’est tellement posé sur Eccleston à la fin, une fois c’était bien suffisant pour ne rappeler le début de la série.

Apparemment c’est un gros succès pour BBC 2 et ca le mérite vraiment. J’ai rarement vu ça.

En ce moment, les anglais nous pondent vraiment de "jolis" trucs !

Par Tonks • 28 juin 2011 à 17h46

Marchlands

C’était à chier et j’ai tout regardé. De A à Z, une série sans intérêt, une histoire de maison hantée d’un cliché comme j’ai rarement vu. C’est un ratage total.

Très déçu par cette mini et je comprends mieux pourquoi ça n’a pas été plus loin que le pilote aux États-Unis.

Et je peux même pas dire que c’était bien joué, ils ont tous fait le minimum syndical. C’en est navrant.

Par Tonks • 21 juillet 2011 à 12h56

The Hour 1-01

Pour l’instant, je suis pas totalement embarquée dans l’univers. Je trouve ça super jolie, la reconstruction des décors, l’ambiance sont vraiment très agréable.
Garai et West sont très même si Winshaw leur vole vraiment la vedette. D’ailleurs, je suis vraiment surprise, j’avais détesté le parfum et donc sa performance et là il explose à l’écran.

Burn Gorman est comme Marc Warren, ils sont parfaits pour des rôles d’assassins.
Quant à la conspiration, j’attends de voir de quoi il en retourne. pour l’instant, on ne sait pas grand chose à part qu si "ils savent qu’on sait, on meurt" On ne sait rien à part que le MI6 est impliqué.

Par Jéjé • 18 août 2011 à 12h25

The Hour - 1.01 - 1.04

Je n’avais pas non plus été complètement convaincu par le pilote. L’intrigue policière ne semblait pas vraiment à sa place dans la mise en place de l’univers de la série et pouvait même sembler donner le message pas très engageant au téléspectateur que la série n’assumait complètement ce qu’elle voulait être et qu’elle s’obligeait à intégrer des éléments de cop-show traditionnel.
Mais les épisodes suivants montrent clairement que The Hour sait où elle va et que l’espionnage est au cœur de ses intrigues et de son monde.
Tout le monde l’a dit, c’est une sorte de Mad Men meets Rubicon, mais il n’est pas besoin de prendre des références américaines, la série est dans la droite lignée de Edge of Darkness et de State of Play !
C’est, pour moi, la meilleure surprise de cet été !

Par Rorschach • 26 septembre 2011 à 12h43

The shadow line

C’est vraiment fantastique, à tous les niveaux. Je me joins à tous les louanges de Tonks plus haut, je crois que c’est sans conteste la meilleure création que j’ai vu à la tv cette année. (je réalise avec retard et honte que je n’ai pas dit un mot sur ce petit bijou qui le mérite pourtant amplement)

C’est une oeuvre assez inclassable, avec une ambiance très noire, mais juste brillante (perso, j’ai été happée du début à la fin). Tout commence avec l’assassinant mystérieux d’un parrain de la mafia pour mener à une intrigue et un dénouement qui rappelle fortement l’intrication et la complexité de V for Vendetta (avec lequel The Shadow Line partage d’ailleurs l’excellent Stephen Rea), sans l’artifice supernaturel grand spectacle, et avec une approche "naturaliste", cynique et désabusée qui n’est pas sans rappeler The Wire, Edge of Darkness ou les (imo moins bons) Red Riding.

On suit plusieurs personnages :
- Jonah : le flic amnésique à qui est confiée l’affaire qui s’interroge sur sa propre moralité depuis qu’il a pris une balle dans la tête dans des circonstances dont il ignore tout, qui ont causé la mort de son partenaire,
- Joseph (Eccleston), le type qui veut faire une gros coup avant de disparaitre avec sa femme atteinte de la maladie d’alzheimer, et se retrouve à devoir reprendre les rênes après l’assassinant du parrain.
- Jay, le neveu bruyant et givré du parrain.
- Gatehouse, personnage mystérieux qui semble avoir un oeil de Sirius sur tout,
- Ross, le journaliste acharné qui alarmé par la mulitplication d’affaires louches (comme celle qui a occasionné une balle dans la tête à Jonah) veut démasquer le pot aux roses.

Le casting est remarquable (mentions spéciales à un incroyable Stephen Rea, et mon adoré Eccleston, tous deux parfaits dans leurs rôles respectifs), l’écriture dense et sobre à la fois, sensible et efficace, s’exprimant autant dans les silences et le jeu des acteurs que dans les dialogues proprement dits, la narration fluide malgré la complexité, l’ambiance oppressante, terrifiante même parfois, l’esthétique superbe, la bande son parfaite.

Par aline • 30 décembre 2011 à 15h16

Black Mirror

Si je ne prenais même pas en compte le fait que j’ai a-do-ré les 3 épisodes, je suis convaincue que la télévision doit avoir une place pour des programmes tels que celui-ci, d’autant plus si c’est aussi bien réussi.

Dans la veine de vieux épisodes de la 4ème dimension, qui nous appelaient à réfléchir sur notre société actuelle, Black Mirror fait de même, en allant plus loin encore dans la provocation pour faire passer son message, particulièrement dans le premier épisode.
Thriller politique dans le 1er ou drame d’anticipation pour les 2 suivants, l’efficacité des genres est là, la qualité de production aussi, et les interprétations idem. En bref, l’emballage est beau, le bolduc aussi.

Et le plus important ? Les messages passent.
Que ce soit la critique de notre utilisation des moyens de communication de masse, la satire de nos émissions de divertissements ou notre obsession de plier le temps à notre envie, les trois épisodes font la parfaite démonstration de la perversion de notre société. Génial.

Cette mini série satirique est passionnante, intelligente, excitante, captivante, provocante. C’est la chose la plus surprenante que j’ai vue à la télévision.

Par Tonks • 3 janvier 2012 à 14h26

Black Mirror épisode 1

Je sais qu’ils ont marketé la série comme une version moderne de la quatrième dimension mais je pense que la grosse différence c’est que dans la 4ème dimension, tu sais que tu aies dans un monde de science fiction, quelque chose qui n’existe pas.
Dans le premier épisode de Black Mirror, très perturbant, tu pourrais très bien être dans la réalité. C’est certes fictif, mais tu n’as pas cette impression que ça ne peut pas arriver. Les épisodes emblématiques de la 4è dimension, le ventriloque, par exemple, tu n’as pas de doute sur le côté fantastique de l’histoire.

A un moment, je me suis même imaginée Sarkosy dans la même situation ; avec un plaisir pervers, bien évidemment. Parce que l’horreur de la situation de l’épisode, l’horreur de voir les gens ne pas pouvoir détourner le regard ou presque de la télé. L’utilisation des nouvelles technologies, leurs effets pervers comme le montre à l’extrême ce premier épisode, malheureusement on les connaît. Mais je ne suis pas sûre, contrairement à ce que dit l’épisode, que cela donnerait une leçon durable aux utilisateurs.

Je me suis arrêtée au premier, je pense pas pouvoir regarder plus d’un épisode par semaine. Heureusement, il y en a que 3. C’est à la fois géniale et à la fois poisseux.

Vexed

Bon, c’est vieux, ça date de 2010. Mais j’ai fini les 3 épisodes ce week-end. C’est créé par Howard Overman et on peut déjà voir le côté décalé de Dirk gently dedans. Du policer avec un incompétent interprété par Toby Stephens et une jeune trop carrée (la sale bergère dans 10th kindgom). C’est très marrant, complètement décalée avec des flics quand même handicapés de la tête ;) C’est dommage que ca n’a pas été renouvelé, j’aurai bien regardé d’autres aventures de ces deux crétins.

Par Jojo • 7 janvier 2012 à 22h01

Black Mirror episode 1

Plutot decu apres tout le buzz autour. C’est finalement assez grotesque et a l’image de ce que la série prétend dénoncer - du voyeurisme imbécile. On comprend au ton, des le début, que le Premier Ministre sera force de se taper le porc, il n’y a aucune surprise parce que l’épisode joue sur la meme logique que la tele réalité, rien d’étonnant pour un truc produit par Endemol (qui ne va quand meme pas faire une série qui détruit ce qui fait vivre cette société).

En plus ça n’a quand meme aucun sens. Evidemment que dans le monde réel, aucun premier ministre n’accepterait. Au pire il aurait du démissionner parce que de toute manière il est inconcevable qu’apres cet acte il puisse encore diriger quoi que ce soit. Il est tout aussi impensable que l’opinion publique exige une telle chose (encore que les Anglais sont effectivement assez dégénérés).

Mais le problème c’est surtout les gros trous du scénario. Au finale c’était en fait un acte de révolte artistique pris au premier degre par tout le monde. OK. Alors comment ce simple artiste a enlevé la princesse malgré sa sécurité ? Comment il a eu l’expertise pour monter un "decoy" (la encore c’était ultra cliche) et tromper la police et les experts informatiques des services secrets ? Etc..

Je ne suis pas convaincu. Le fait de vouloir choquer pour choquer est finalement assez vide de sens et facile et n’amène rien d’intéressant.

Par Tonks • 25 janvier 2012 à 10h04

Black Mirror 2

Après le premier épisode, j’avais comme une "pas envie" de regarder la suite.
Mais j’ai enfin regardé le 2è, il n’y a rien de très original, il est cynique comme il se doit parce que encore comme dans le premier épisode, ce qui importe c’est le public et nous ne sommes pas très différents des romains qui demandaient la mort de gladiateurs qui ont perdu le combat. Aucune évolution dans la société sauf qu’on ne mange plus de la chaire humaine (et encore).

J’ai adoré les deux acteurs, mais je les aime indépendamment de la série ; Finchlay pour Downton Abbey et Daniel Kaluuya pour The Fades.

Le discours, on le connaît, Russell T Davies, en avait fait un des thèmes d’un épisode de doctor who. C’est aussi pour ça que ca me touche moins. Ca reflète une réalité, une réalité que l’on doit admettre et admettre qu’on est dedans.
C’est certes moins lourd que l’épisode de Davies, mais parce qu’il s’adressait aussi aux enfants, ca reste dans la même veine. Ca enfonce une porte ouverte.

Mais le truc, c’est que je pense pas que Brooker veut donner la leçon, il dénonce quelque chose qui mérite à l’être et pas simplement entre gens qui se reconnaissent entre eux. Et n’oublions pas Channel 4 est unes des grandes chaînes nationales de la GB. le 1 a réuni plus de 1.5 millions en première diffusion, rien que pour ça, son objectif est atteint.

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Dernière contribution
25 janvier 2012 à 10h04
par Tonks

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