PREVIEW – Ambition et traditions sur la BBC en 2010/2011
Coup d’oeil sur une programmation toujours très éclectique, du costume à la SF. C’est beau un vrai service public de télévsion !
Par Sullivan Le Postec • 20 septembre 2010
Au milieu de bon nombre de séries de qualités qui reviennent pour une nouvelle saison, la BBC aligne comme toujours quelques nouveautés alléchantes, dont la moindre n’est pas « Outcast » un concept de SF produit par Kudos.

C’est une saison dans la continuité pour le groupe BBC – qui diffuse de la fiction originale sur quatre chaînes, BBC 1, 2, 3 & 4. Le budget de chaque chaîne est décroissant suivent le numéro. BBC 1 est une chaîne généraliste, BBC 2 également mais dans une version capable d’aligner des projets aux sujets plus pointus ou “segmentants”, les objectifs d’audience étant un peu moins grands. BBC3 s’adresse en priorité aux moins de 35 ans, tandis que BBC 4 est plus centrée sur l’expérimentation ou des sujets hyperréalistes ou d’actualité à la lisière du docu-fiction.

Quelques chiffres. La BBC dépense dans la production de fiction 200 millions de Livres chaque année, soit 240 millions d’euros. 70% de cette somme va à des programmes diffusés après 21h (histoire de balayer les critiques qui voudrait que la Beeb consacre tout son budget fiction aux soaps ou à « Doctor Who »). En 2010 le groupe aura diffusé 9 nouvelles séries, 15 nouvelles mini-séries et 13 nouveaux unitaires, sans compter cinq pilotes pour des séries potentielles diffusés sur BBC3. 300 scénaristes travaillent pour la BBC chaque année. En Grande-Bretagne aussi le contexte est tendu. Le nouveau gouvernement a laissé entendre que la redevance sera gelée au moins jusque 2012, la BBC a lancé un grand plan de réduction des coûts...

La bande-annonce générale de la saison :

On ne manquera pas

« Outcasts »
8 épisodes de 60’, produits par Kudos.
Créé par Ben Richards, diffusion sur BBC1 cet automne.

Un projet à (relativement) gros budget, tourné en Afrique du Sud, et qui fait appel à certains acteurs qui se sont faits connaître dans des séries américaines (Jamie Bamber, de « Battlestar Galactica » et l’américain Eric Mabius, vu dans d’innombrables séries, mais notamment récemment dans « Ugly Betty ».

Ils sont un groupe de pionniers face à une opportunité unique, celle de construire un nouveau et meilleur futur sur une autre planète, alors que la terre devient inhabitable. 2040, le Président Tate et sa garde rapprochée, Stella, Cass et Fleur, accompagnés explorateurs Mitchell et Jack ont tout quitté dans des circonstances extraordinaires pour fonder un monde nouveau, la ville de Forthaven sur la planète Carpathia. Ils travaillent dur à préserver ce qu’ils ont bâti sur cette planète devenue leur chez eux, et ont accepté de faire face aux challenges que posent le fait de forger de nouveaux commencements. La planète offre la possibilité de la corruption comme celle de la rédemption. S’ils tentent d’éviter les erreurs commises sur Terre, nos héros ne peuvent éviter les failles humaines universelles : l’amour, la cupidité, la luxure le sentiment de perte et la nostalgie de ceux qu’ils ont laissé derrière. Ils réalisent aussi peu à peu que cette planète ne semble pas ordinaire. Y a-t-il un dessein derrière tout cela ?

La série commence à un moment particulièrement dramatique : nos personnages viennent de perdre tout contact avec la Terre, tandis que ce qui est à leur connaissance le dernier Transporteur envoyé depuis la Terre est sur le point d’arriver sur Carpathia. Le mari et la fille de Stella, qu’elle a laissé derrière elle à un grand coût personnel, seront-ils à bord ? Pourquoi Tate semble-t-il particulièrement concerné par un passager en particulier, Julius Berger ? Et, surtout, le vaisseau arrivera-t-il à atterrir sans dommage, et pourra-t-il apporter de nouvelles perspectives à ce monde nouveau ?...

Une galerie des toutes premières images promotionnelles (cliquez pour voir les visuels en haute définition) :


« Single Father »
4 épisodes de 60’ produits par Red (Nicola Schindler)
Ecrit par Mick Ford, diffusion sur BBC1 prochainement.

S’il y a bien une chose qui manque à la télévision, par les temps qui courent, c’est du character-driven drama, ces fictions dans lesquels on fait confiance à un scénariste pour explorer des personnages dans leur quotidien, à l’opposé de la course actuel au high concept, qui rassure les diffuseurs et financiers parce qu’il est facilement pitchable. Les années 90, pendant lesquellent fleurirent quelques grandes séries comme « My So-called Life », « Once and Again » ou même « Party of Five », semblent parfois bien loin.

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« Single Father » est un projet qui se trouve sur le bureau de la productrice Nicola Schindler depuis cinq ans. A la tête de Red, Schindler livre depuis un peu plus de dix des pépites avec une régularité hallucinante (voir leur catalogue sur leur site), mais elle se heurtait aux mêmes problèmes que tout les autres : malgré l’excellence annoncée du script, impossible d’obtenir un financement du projet.

Jusqu’au jour où une fenêtre d’opportunité s’ouvrit. David Tennant était parti l’hiver dernier aux Etats-Unis tourner un Pilote, « Rex is Not your Lawyer » qui aurait pu être directement transformé en série dès ce printemps. Mais NBC ne commanda finalement jamais la série. Voilà tout-à-coup Tennant avec quelques mois de libre sur son planning. Nicola Schindler, qui le connait pour avoir produit en 2005 le « Casanova » de Russell T Davies dans lequel il jouait le premier rôle, l’attire dans ses filets. Et avec attaché à lui l’acteur le plus bankable du moment en Grande-Bretagne, « Single Father » devenait soudain bien plus séduisant. Il s’est donc tourné en mars et devrait arriver très prochainement sur BBC1.

Dave, un photographe interprété par David Tennant, fait face à la tâche impossible : devoir élever seul ses quatre enfants, lui qui est veuf depuis peu. Les choses deviennent encore plus compliquées quand il commence à se découvrir des sentiments amoureux pour Sarah (Suranne Jones), la meilleure amie de sa femme.

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Dave trahit-il sa femme en retombant amoureux si vite, ou bien au contraire ignorer ses sentiments serait-il s’éloigner délibérément du bonheur ? Et avec ses enfants au centre de son monde, dave s’inquiète de ce qu’il adviendra quand ils apprendront ce qui se passe...

Vu qu’on serait très certainement capable de regarder un 10x100’ de David Tennant lisant l’annuaire, on ne manquera pas cette mini-série en quatre partie dont le scenario a visiblement enthousiasmé l’acteur.

Egalement produit par Red, en association avec AbbottVision, on retrouvera sur BBC1 au premier semestre 2011 « Exile », du scénariste Danny Brocklehurst. En trois épisodes de 60 mn, c’est à la fois l’histoire intimiste d’un fils qui revient à ses origines pour disséquer l’histoire de sa famille, et celle d’une enquête sur un scandale vieux de deux décennies, et dont les répercussions se font encore sentir...


« The First Men on the Moon »
Unitaire pour BBC4.

Ecrit par Mark Gatiss d’après le classique de HG Wells.

Mark Gatiss (scénariste sur « Doctor Who » et co-créateur de « Sherlock ») signe cette adaptation pince-sans-rire du roman de H.G. Wells.

Juillet 1969. Alors que le monde attend des nouvelles d’Apollo 11 et des premiers cosmonautes envoyés sur la lune, un jeune garçon rencontre un vieil homme âgé de 90 ans, Julius Bedford (Rory Kinnear), qui lui raconte une histoire des plus extraordinaire.
Soixante ans plus tôt, sa route a croisé celle du Professeur Cavor, à l’origine d’une incroyable invention – la Cavorite, qui immunise contre la gravité. Bedford, l’œil sur le profit qu’il pourrait en tirer, encourage le professeur à penser grand. Les deux hommes construisent une sphère de métal dans laquelle ils ont l’intention de s’embarquer en direction de la lune...
Quelles terreurs les y attendent ? Et reviendront-ils sur Terre ?

La bande-annonce :

Contre-emploi et « L Word » Britannique

« Christopher and his Kind »
Unitaire de 90’ produit par Mammoth Screen pour BBC2.
Ecrit par Kevin Elyot, réalisé par Geoffrey Sax.

Jouer une icône est pour un acteur une médaille a deux faces. D’un côté, cela lui apporte une célébrité immédiate, immense et généralement durable. Mais de l’autre, il y a le danger d’être enfermé par l’imaginaire collectif dans ce rôle et de ne pas pouvoir en sortir. Le risque est d’autant plus grand qu’on est un jeune acteur que le public ne connaissait pas précédemment.
C’est sûrement en partie pour cette raison que Matt Smith, entre ses deux premières saisons de « Doctor Who », a consacré une large partie de ses vacances – alors que le tournage d’une saison occupe tout de même neuf mois de l’année – au tournage de « Christopher and his Kind », un téléfilm d’une heure et demi. Il s’agit d’une adaptation des mémoires, publiées en 1975, du grand écrivain britannique Christopher Isherwood, et qui portent le même titre – « Christopher et son monde » pour la publication française.

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Isherwood y raconte comment il débarque en 1929 à Berlin, sans parler un mot d’Allemand, pour un séjour de quelques jours dont il s’avèrera qu’il durera en fait plusieurs années. C’est qu’il y trouve une échappatoire au conservatisme et à la rigidité des élites britanniques, qui voient d’un très mauvais œil son attirance pour les hommes, ainsi qu’à une mère étouffante incarnée ici par la brillante Lindsay Duncan. Berlin vit dans un perpétuel bouillonnement culturel hédoniste, et Christopher Isherwood fait la connaissance de personnes qui deviendront plus tard des personnages de fiction dans quelques-uns de ses romans les plus célèbres. Le jeune auteur réservé découvre aussi avec fascination la contre-culture homosexuelle palpitante et enivrante qui s’épanouit à Berlin. Isherwood rencontre ainsi son premier amour, Heinz (Douglas Booth vu dans le rôle de Boy George dans le remarqué « Worried About The Boy » diffusé au printemps sur BBC2).
Mais ce cadre dans lequel Isherwood s’épanouit est sur le point de basculer à l’heure où l’Allemagne s’apprête à entrer dans les heures les plus sombres de son histoire...

Images et bande-annonce :

La production a beaucoup investi dans cette œuvre, notamment pour la reconstitution du Berlin des années 30. « Christopher and his kind » a été tourné au format cinémascope à Belfast.


« Lip Service »
6 épisodes de 52’ produits par Kudos pour BBC3.
Ecrit par Harriet Braun.

Initialement prévue au printemps, la première saison de « Lip Service » arrivera finalement en octobre sur BBC3. Laura Fraser, Ruta Gedmintas et Fiona Button ont été choisies pour interpreter les roles principaux de cette série à propos des histoires de sexes et de cœurs d’un groupe lesbiennes au moment du cap de la trentaine, et qui vivent à Glasgow.
"En me basant sur ma propre expérience et celle de mes amies, j’avais envie d’écrire un drama sexy, drôle et irrévérencieux qui reflèterait ce que c’est d’être une jeune lesbienne en Angleterre aujourd’hui. J’ai adoré « The L Word », mais il est grand temps de montrer des lesbiennes anglaises d’aujourd’hui, et le mauvais temps, les virées au pub et les émotions réprimées qui vont avec. Ce sera aussi drôle qu’émouvant, parce que c’est mon expérience de la vie," indique la scénariste-créatrice.

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Frankie est une photographe provocante et irrévérencieuse qui évite à tout prix l’engagement. Bisexuelle, elle couche avec des homes mais tombe seulement amoureuse de femmes. Cat est une ex de Frankie, qui n’a peut-être pas totalement tourné la page de leur relation, contrairement à ce qu’elle affirme. Tass est la colocataire de Cat et sa meilleure amie. Elle a une étrange faculté à attirer les pires genres de femmes.

La BBC a diffusé un extrait de la série. (Si vous ne comprenez pas l’anglais, regardez les images en vous demandant quand on verra une série gay ou lesbienne sur une chaîne en clair en France, sachant que même sur une chaîne payante ce n’est toujours pas arrivé...)

On regardera

« The Crimson Petal & The White »
4 épisodes de 60 minutes pour BBC2.
Ecrit par Lucinda Coxon, d’après le roman de Michel Farber paru en 2002, réalisé par Marc Munden.

Le « Maison Close » local. Dans le Londres de l’époque Victorienne, on suit une prostituée, la jeune et intelligente Sugar (Romola Garai) qui rêve d’une meilleure vie alors qu’elle travaille dans le bordel tenu sévèrement par Mrs Castaway (Gillian Anderson). Son seul réconfort : le roman qu’elle écrit secrètement, dans lequel une prostituée se venge de ses clients en les assassinant. Mais elle rencontre un jour William Rackham (Chris O’Dowd), dont elle devient elle-même l’échappatoire. Rackham vit en effet entre un frère très pieux (Mark Gatiss, omniprésent !), et une femme à la santé très précaire. Sugar entrevoit la possibilité d’une élévation, sociale et entreprend de mettre au point un plan qui va bouleverser la vie de ces personnages...


« Touch »
6 épisodes de 52’ pour BBC3.
Ecrit par Jack Thorne.

BBC3 a choisi de ne pas donner suite au pilote de Paul Cornell « Pulse » pour développer à la place cette série fantastique. On peut donc espérer un résultat au moins égal au très réussi thriller médical horrifique de Cornell.

Le très geek Paul est un jeune homme ordinaire, habitant d’une petite ville ordinaire, qui se découvre une extraordinaire faculté – il peut voir les morts. Alors qu’il se fait à une réalité devenue cauchemar, il rencontre d’autres personnes qui ont le même don, et partagent un terrifiant secret. Les esprits des morts ont déclaré la guerre aux vivants. L’Humanité risque la destruction.
Mais il y a pire : Paul découvre que lui seul détient la clef du salut du monde...

On surveille aussi...

« Accused ». Drama quasi-anthologique pour BBC1. A chaque début d’épisode, un accusé s’avance pour découvrir le verdict du jury. On découvre alors son histoire. Est-il coupable ? Innocent ? Entre les deux ? Deux épisodes sont déjà annoncés, « Willy’s Story », où Christopher Eccleston incarne le rôle-titre, et « The Soldier’s Story », qui revient sur l’expérience d’un soldat britannique en Afghanistan.

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Accused
Christopher Eccleston

Il n’y a pas qu’aux Etats-Unis que souffle un vent de nostalgie. BBC1 diffusera cette saison une suite de « Upstairs, Downstairs » (« Maîtres et Valets ») qui connut cinq saisons et 68 épisodes entre 1971 et 1975 sur ITV1. On y suivait, dans les années 20 et 30, la vie des maîtres de maison et de leurs valets dans une demeure aristocratique londonienne.
Keeley Hawes (« Ashes to Ashes ») mène la distribution avec Art Malik, Anne Reid et Ed Stoppard, tandis que Jean Marsh reprend le rôle de Rose Buck qu’elle tenait dans la série originale. La nouvelle série se situe six ans après les événements de la fin de « Upstairs, Downstairs », ce qui la situe dans la deuxième moitié des années 30.
Heidi Thomas, qui écrit la nouvelle version a indiqué : “Quand les gens entendent que vous ramenez « Upstairs, Downstairs », ils ont le souffle coupé une seconde parce qu’ils aiment tellement le programme. Chacune des personnes impliquées dans la nouvelle version est très consciente de ce sentiment et a profondément envie de lui rendre justice”.

« The Hour », qui s’annonce comme un « Mad Men » britannique. Six épisodes de 52’ pour BBC2 écrits par Abi Morgan. On y suit un triangle amoureux entre de jeunes ambitieux, au sein de la rédaction d’un journal télévisé dans le Londres de 1956, chambre d’écho des changements de l’époque.

« Silk », un dtrama judiciaire en six épisodes pour BBC1. Martha Costella est une avocate tren,tenaire qui croit dur comme fer en la présomption d’innocence. Une conviction mise à rude épreuve par les clients qu’elle doit défendre au long de la série, tandis qu’elle est en concurrence avec Clive Reader pour être promue QC (Queen’s Councel). Martha et Clive supervisent chacun un jeune avocat, Nick et Niahm respectivement. Eux-aussi sont en compétition et seul l’un deux réussira...

Avec « South Riding », Andrew Davies (le profil du Village ici) entend prolonger la politique de BBC de renouvellement des dramas en costume, emmenés loin des clichés. Il s’agit d’une adaptation en trois parties du roman du même nom, de Winifred Holtby. Anna Maxwell Martin, David Morrissey, Penelope Wilton et Douglas Henshall constitueront la distribution de cette mini-série auto-produite par BBC1. Sarah Burton est l’une des 2 millions de femmes des années 20 ayant peu de chances de se marier, après que la première guerre mondiale ait décimé une génération d’hommes britanniques. Femme moderne presque par hasard, elle se dévoue donc à sa carrière. Mais quand elle revient à South Riding au milieu des années 30 pour diriger une école de filles, l’amour la surprend, et la force bientôt à devoir faire un choix entre cette carrière et un homme...

« Candy Cabs ». Dans cette comédie écrite pour BBC1 par Johanne McAndrew et Elliot Hope, un duo d’amies décide de monter sa propre entreprise : une compagnie de taxi gérée par des femmes, pour des clientes femmes.

« Come Fly with me » marque le retour de Matt Lucas et David Walliams de « Little Brittain » pour une comédie en six épisodes située dans un aéroport.

Elles reviennent

Et de neuf ! Neuf saisons de « Spooks » / « MI-5 ». Une longévité d’autant plus intéressante que la série continue d’être de grande qualité. Composée de 8 épisodes, cette saison commence dès ce soir, 20 septembre. Bande-annonce :


« Doctor Who » sera de retour dès Noël prochain pour l’épisode spécial devenu tradition, qui nous permettra de retrouver le Docteur, Amy et Rory dans une aventure inspirée par le Christmas Carol de Dickens. En 2011, on retrouvera comme d’habitude 13 épisodes, mais avec un twist : la diffusion sera découpée en deux. Si vous vivez dans une grotte et avez raté cette annonce, retrouvez là ici, faites par son initiateur Steven Moffat lui-même, et sous-titrée en français.

Pour notre part, c’est plutôt une bonne nouvelle. Après une première saison où il a repris tel quel le format des saisons défini par Russell T Davies, il nous semble, au vu de sa première saison, plutôt bénéfique que Moffat créé son propre format, et adapte au mieux la série à son propre style d’écriture et aux histoires qu’il entend raconter.

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Doctor Who, Spécial de Noël 2010
Première image du tournage

En attendant, le spin-off « The Sarah Jane Adventures » sera de retour le 11 octobre. Mais on vous en a déjà longuement parlé ici.

Post Scriptum

Ceci est une liste non-exhaustive. La programmation du groupe BBC est vaste, et il n’a pas communiqué de programme complet de sa saison. Parmi les projets connus, nous avons choisi ceux qui nous ont semblé les plus intéressant, quelque fois avec une technique s’apparentant au doigt mouillé...