VITE VU ...aux 21e RITV. Part. 2 : fictions étrangères • VITE VU SPECIAL RITV
Episode 10
Par Jean-Baptiste Dancre & Sullivan Le Postec & Loic & Dominique Montay • 29 mars 2008
On a vu. On a aimé. Ou pas. On vous dit tout. En bref !
Vite vus aux 21e RITV : « Guten Morgen, Herr Grothe », « Forestillinger », « Yo, El Desconocido », « The Mark of Cain », « Caravaggio », « Swingtime », « KDD - Kriminaldauerdienst », « Five Days »...

Les fictions françaises Vite Vues aux RITV sont chroniquées dans un second volet de cette rubrique spéciale Rencontres Internationales de Télévision de Reims, 21e édition. Par ailleurs, Les fictions « Stuart, a life backwards » et « Cape Wrath » sont l’objet de critiques plus développées.

Five Days

Présentée à grands renforts de superlatifs de la part des organisateur, la pression est mise sur cette coproduction anglo-américaine. Leanne Wellings a trois enfants. Une adolescente issue d’un premier mariage avec un français, Tanya, et deux autres qu’elle a eue avec son nouveau compagnon Matt, Rosie et Ethan. Alors qu’elle va rendre visite à son grand-père, Leanne fait deux arrêts : le premier dans un chenil, pour adopter un chien, le second chez un vendeur de fleurs à la sauvette, placé dans une camionette en bord de route. Leanne fait attendre les enfants dans la voiture, et va acheter un bouquet. Elle ne reviendra jamais. Terrorisés, les enfants s’en vont. Le soir venu, sans nouvelle, Matt et Tanya font appel à la police. Une belle femme, deux enfants en bas âge, un chien, une famille recomposée... un cauchemar médiatique pour la police.

« Five Days » [1] est bien rythmé, très habile dans sa manière de distiller les informations et jouer sur le mystère. L’interprêtation est de haute facture, et il est bon de retrouver des acteurs comme David Oyelowo (« MI5 / Spooks ») et Edward Woodward (« The Equalizer ». Même si l’intrigue est assez convenue au départ, on sent un grand potentiel concernant l’aspect « Relations Publiques » de la série. Car si on suit des policiers, on suit aussi la responsable des relations avec la presse, dans une affaire qui s’annonce une mine d’or pour les journaliste, et une cause de mots de tête pour la police.

Ce premier épisode (même si le cliffhanger fût gâché par un « next on » qui le désamorce) donne envie de voir ce qui se passe les quatre jours suivants. On piaffe (et on vous en parlera bientôt au Village...)
>> Par Dominique

KDD - Kriminaldauerdienst (« PJ Berlin »)

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KDD - Kriminaldauerdienst

La série se construit autour d’une multitude de petites histoires reliées entre elles à travers leurs protagonistes qui sont tous membres d’une section de recherche criminelle de la police de Berlin.

Episode : Unversönlicht (« Inconciliable »)

L’ouverture de l’épisode (en fait le troisième de la première saison) se fait sur l’accident de voiture impliquant Lisa, la fille de Helmut Endress, chef de la KDD [2], et son petit ami, tous deux sous l’emprise d’ecstasy. C’est Haroska, second de Endress qui sera dépêché le premier sur les lieux, et chargé par la suite d’en informer la famille.
La trame principale de l’épisode sera la recherche désespérée du petit ami - en fuite - par le père de Lisa sous forme de Vandetta alors que le reste de la famille tente de faire son deuil, et de la recherche menée de leur coté par les hommes de la section.

En parallèle à cette histoire qui semble faire partie d’un arc ayant commencé lors du pilote de la série (difficile de se jeter ainsi dans une série sans avoir de retour sur les précédents épisodes un peu plus consistant qu’un simple « Vorher am KDD »), d’autres histoires plus ’unitaires’ sont mises en avant : Kristin Bender (adjointe de Endress) va se retrouver confrontée à un enfant un peu abandonné passant de foyers en foyers - également apparu dans un épisode précédent - qui cherche à se faire remarquer par celle-ci. La section KDD doit également enquêter sur un meurtre sous couvert d’homophobie et de viol sur mineur mettant en jeu les relations habituelles d’un père assumant la faute à la place de son fils.

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KDD - Kriminaldauerdienst

KDD est une série efficace dans sa construction. L’imbrication de différentes histoires dynamise l’ensemble. Elle reste néanmoins brute et sèche dans ses cadrages, et noire dans ses sujets traités. Malheureusement, proposer au visionage le troisième épisode, se basant fortement sur les évènements passés dans les précédents épisodes ne facilite pas l’entrée dans le sujet, le tout alors que chaque épisode ne dure que 45 minutes. Cette série montre néanmoins qu’une série peut mélanger les histoires sérialisantes et unitaires pour deux types de public : l’un détaché et dilettante dans son visionage, l’autre fidèle et suivant chaque épisode.
>> Par Jean-Baptiste

Swingtime

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Swingtime
On danse ?

Tadada tadada tadada tadada – pon-pon. [3] Ca swingue pas tant que ça en Europe de l’est. Pavel et Hana sont mariés et décident de passer à l’ouest. Mais ils ne savent pas que leur passeur les arnaque. Autour d’une mise en scène habile, il les persuade qu’ils franchissent la frontière (une fausse) et qu’ils se rendent dans un camp d’américains (à 100% tchèques). Si la femme de Pavel fait demi-tour en milieu de chemin, Pavel continue, et se retrouve « prisonnier », obligé de se grimer en américain et de regarder des compatriotes se faire berner.

L’idée de « Swingtime » [4] est bonne, et souvent bien mise en scène, mais le problème vient des personnages mal maîtrisés. Que les bouleversements qu’ils vivent les affectent, soit, mais que leur psychologie change du tout au tout en très peu de temps est passablement choquant. Passe encore que le mari devienne progressivement ami avec le passeur, ce traitre. Tout le monde sait que le syndrome de Stockholm existe. Mais que sa femme, alors qu’elle se bat pour le faire revenir couche avec l’homme qui lui donne des nouvelles de lui... c’est beau l’amour mais parfois, ça laisse songeur. Après un démarrage remarquable de maîtrise, on s’englue dans une intrigue qui avance telle une tortue, pour nous servir un final, certes très poètique et visuellement fort, mais très mal maîtrisé et conclu par un épilogue très explicatif et confus. Quel dommage avec ce démarrage si réussi...
>> Par Dominique

Caravaggio

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Caravaggio

Retour vers le passé. Avec cette fresque historique « de prestige », de l’avoeu du représentant de la Rai présent à la diffusion, ça n’est pas tant une reconstitution fidèle qui nous transporte, mais plutôt le côté daté de cette oeuvre, qui accuse à peu près 25 ans de retard sur le reste des productions présente. Ce téléfilm romanesque nous conte l’histoire énormément romancée du peintre Michelangelo Merisi, dit Caravaggio. Sa jeunesse au contact de la peste et d’une comtesse qu’il aime en secret, son adolescence passée dans une école de peinture dirigée par un pédophile, sa déchéance sociale à l’âge adulte, son retour en grâce quand il est prit sous l’aile d’un Cardinal amoureux de son art...

Tourné en Roumanie, le film [5] ne souffre pas d’une reconstitution de mauvaise facture, au contraire. Le manque de moyens est comblé par un bon sens du cadre, des décors plus vrai que nature, le tout magnifié par la technique visuelle sans faille du vétéran directeur photo Vittorio Storaro (« Apocalype Now »). Si le bât blesse ici, c’est dans le côté ultra-romanesque de l’histoire, du surjeu maniéré de la plupart des comédiens et d’une musique qui parvient à gommer toute tentative de lyrisme tant elle est intrusive. La présence de Claire Keim, certainement requise par le côté coproduction de la fresque, se limite a peu d’apparition, et sont surtout gâchées par la voix italienne qui la double (même si, contrairement à d’autres acteurs européens engagés, Claire semble parler quand même en italien, belle marque de professionnalisme).

Visiblement, la salle manquait d’information sur ce Caravaggio, tant les rires furent vivaces lorsque les mots « fin de la première partie » s’inscrivirent sur l’écran. Suivre pendant deux heures fort longues les pérégrinations du peintre pour au final apprendre qu’on ne connaîtra pas la fin... remarquez, à mon avis, peu s’en souciaient...
>> Par Dominique

The Mark of Cain

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The Mark of Cain
De la bavure militaire à la court martiale. Fiction d’actualité - ou presque.

La meilleure façon de marcher. Shane Gulliver et Marc Tate sont deux jeunes soldats engagés dans le conflit en Iraq. Là bas, ils vont commettre des actes impensables, comme rouer de coups un simple voleur. Leur innocence, ils la perdront définitivement en faisant subir des tortures à deux opposants présumés. C’était sans compter sur le retour de bâton qui les attend à leur permission. « The Mark of Cain » [6]nous apprend trois choses : qu’il est très agaçant d’entendre 15 fois le titre de la fiction visionnée dans la bouche d’un personnage, que la torture, c’est mal, et que les militaires, c’est pas sympa.

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The Mark of Cain

Globalement, « The Mark of Cain » manque cruellement d’originalité. Ces sujets ont été rebattus, via la presse - au travers des nombreuses histoires de dérives au sein des armées impliquées dans le conflit Irakien - ou d’autres fictions - principalement cinématographiques, il est vrai. Reste l’interprétation remarquable de l’ensemble du casting, la justesse des rapports entre les locaux et les forces armées. Le téléfilm est formellement très marqué, et ses effets sont très appuyés, de l’ouverture avec une musique quasi-techno qui rythme une marche militaire aux coupures très brutales (au son comme à l’image) entre certaines scènes. On sent une volonté de se démarquer d’un sujet convenu pour le réalisateur, mais sans que la réussite soit franche, tant son oeuvre reprend des tics visuels déjà vus ailleurs.
>> Par Dominique

Yo, El Desconocido (Jo, el desconegut - Moi, l’inconnu)

Téléfilm en compétition

Les conséquences de la guerre civile espagnole sont un réservoir de sujets pour des fictions espagnoles. C’est le cas pour « Yo, El Desconocido » [7] .

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Yo, El Desconocido
Eloignement et rapprochement des générations à travers l’histoire tourmentée de l’Espagne et de la Catalogne.

C’est à l’occasion d’un flirt avec Olga, bénévole au sein d’une association d’entre-aide au 3e age, qu’Arnau, jeune adolescent entre la vie solitaire d’un vieil homme, Rámon. Celui-ci est à la fin de sa vie, et commence à perdre la mémoire et ses souvenirs. Il confond Arnau avec son jeune frère, disparu lors des conflits entre Franquistes et Républicains en Catalogne en 1949, pendant une embuscade à la suite d’une traitrise au sein de leur groupe de guérilla. Toute sa vie aura été tiraillée par la peur d’avoir été trahi par son propre frère, mais surtout par son inquiétude de ne jamais avoir su. A travers la recherche du devenir du frère de Rámon, Arnau se plongera dans l’histoire des maquis anti-franquistes, et se rapprochera d’Olga dans le même temps.

Assez proche d’une bonne (vieille) fiction française des chaumières dans son traitement et son exposition, la construction du sujet reste néanmoins réussie et se montre en phase avec l’opinion publique espagnole partagée entre la volonté d’oublier cette phase récente et terrible de leur histoire pour aller de l’avant, et celle au contraire de retrouver tous les disparus. Les parallèles réalisés entre la guerre en Irak (l’histoire étant située en 2003, lors des manifestations pacifistes espagnoles) et les souvenirs de Rámon lors des troubles à la suite de l’arrivée de Franco au pouvoir sont intéressants, même s’ils restent très largement survolés.

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Yo, El Desconocido
Rámon perd la mémoire, mais se souviens toujours de son frère disparu lors d’une embuscade dans le Maquis en 1949

Malheureusement, les travers de la fiction française se retrouvent un peu dans ce téléfilm dont la simplicité un peu trop grande porte atteinte à l’ensemble. Et si le jeu de Fernand Guillén est digne d’intéret, celui-ci ne peut pas rattraper celui des autres (Giralt, Arnau et Ogla) qui sont bien trop légers. La présentation en langue espangole héritée d’un doublage de la version originale en Catalan n’aide pas non plus les choses.
>> Par Jean-Baptiste.

Guten Morgen, Herr Grothe

De la difficulté d’enseigner. Michael Grothe est professeur à Berlin, il enseigne l’allemand à des élèves d’une quinzaine d’années. Il conçoit son métier comme un sacerdoce, et son mariage n’a pas tenu le coup. C’est par téléphone qu’il lit, le soir, des histoires à son fils pour l’endormir.

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Monsieur Grothe se rapproche d’une collègue professeur de mathématique. Un jour, il la surprend avec une élève en difficulté, à qui elle laisse lui offrir un bracelet brésilien. Il essaye de l’avertir qu’il convient de ne pas dépasser certaines limites dans son implication émotionnelle avec ses élèves. Mais il est sur le point de commettre la même erreur. Michael Grothe est quelque peu fasciné par Nico, un élève très perturbateur qui semble en perdition. Il tente de le soutenir et s’investit beaucoup avec lui, sans que cela ne permette à Nico de cesser de perturber la classe. De son coté, le jeune homme se laisse un moment porter par cet espoir, mais se décourage très vite et ne supporte pas ses échecs. Dans ces moments, sa colère se tourne vers la classe et vers Grothe. Cela pousse l’enseignant à s’interroger : est-ce vraiment Nico qu’il veut aider, ou bien cette cause désespérée est-elle pour lui uniquement une branche à laquelle il essaie de se raccrocher pour garder une bonne image de son métier ? Et porter un élève à bout de bras au détriment de toute une classe ne constitue pas un problème plus grand encore ?

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« Guten Morgen, Herr Grothe »

« Guten Morgen, Herr Grothe » [8] se veut au plus proche de la réalité d’un métier en prise directe avec les profondes mutations qui affectent nos sociétés contemporaines. A cet égard, ce téléfilm n’est pas sans rappeler « La naissance des pieuvres », par exemple, long-métrage de cinéma sorti l’année dernière. Sa principale qualité provient du jeu très juste de ses interprètes, qui parviennent à maintenir cet ambition naturaliste même lorsque les situations écrites sont un peu forcées ou caricaturales. Le personnage de Grothe (Sebastian Blomberg) est convaincant dans la gestion de ses conflits et touchant par la gaucherie dont il témoigne parfois. Ludwig Trepte, dans le rôle de Nico, parvient à faire passer juste ce qu’il faut de failles et de sensibilité derrière ses airs durs.
Dépeindre la vie au quotidien d’une classe ‘‘difficile’’ n’est pas chose aisée, et le scénario n’évite pas quelques lourdeurs. La réalisation, quant à elle, parvient à son but, c’est-à-dire à faire oublier son artificialité. Le film souffre indubitablement de quelques longueurs, mais à la fois les conditions et la musique, qui semble parfois inspirée par les airs d’Explosions in the Sky rendus célèbres par « Friday Night Lights », maintiennent l’intérêt.
>> Par Sullivan

Forestillinger

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Mini-Série de six épisodes, « Forestillinger » [9] présente les hauts et les bas d’une troupe de théatre selon le point de vue de chaque personnage au sein de celle-ci.

« Forestillinger » - 2e épisode

L’histoire est somme toute banale, un chassé-croisé amoureux entre quatre personnages membre d’une troupe de théâtre : des comédiens, Tanja, Eva, Jakob et Marko, leur metteur en scène. Tanja, ayant quitté Marko après cinq ans de vie commune, est troublée par la relation qu’il semble reconstruire avec Eva, son ex-femme. Incapable de l’oublier totalement, elle tente néanmoins de trouver refuge auprès de Jakob, fou amoureux d’elle depuis qu’il la connaît. Autour d’eux gravitent quelques autres personnages comme Katrin, la fille de Marko et Eva, et Jens le producteur de la pièce. La mise en scène fait appel à quelques éléments du dogme cher à Lars von Trier (celui-ci est d’ailleurs crédité au générique) : tournage en vidéo, montage faisant appel aux faux-raccords et au plan-sur-plan.

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Forestillinger

« Forestillinger » (performance en danois) se veut à la fois une performance d’acteur (des personnages, comédiens d’une pièce de théâtre, mais aussi de leurs interprètes) mais aussi narrative. Performance d’acteur, ou plutôt d’actice, tant celle de Sonja Richter (interprète de Tanja, au cœur de l’épisode projeté) est indéniable dans cet épisode. Elle a d’ailleurs déjà eu les honneurs d’un prix de la meilleure actrice dans une série télévisée lors du festival de Monte-Carlo de 2007. Performance narrative aussi, car tout le concept de la mini-série repose sur cette même histoire racontée selon le point de vue d’un personnage différent à chaque épisode. Cette performance là est bien sûr plus difficile à juger puisqu’on ne peut dire si le concept tient sur les six épisodes à la seule vue de celui présentée aujourd’hui.
>> Par Loïc

Dernière mise à jour
le 30 mars 2008 à 19h38

Notes

[1BBC - Angleterre - 80’’
Réalisation : Simon Curtis
Scénario : Gwyneth Hughes
Musique : Magnus Fiennes
Avec : Christine Tremarco (Leanne Willings), David Oyelowo (Matt Willings), Patrick Malahide (John Poole), Penelope Wilton (Barbara Poole), Sarah Smart (Sarah Wheeler), Edward Woodward (Victor Marsham), Hugh Bonneville (DSI Iain Barclay), Janet McTeer (DS Amy Foster)

[2ZDF - Allemagne - Pilote + 13x45’
Réalisation : Matthias Glasner
Scénario : Ortun Ertener
Musique : Juilian Maas, Stephan Kaiser
Avec : Götz Schubert (Helmut Enders), Manfred Zapatka (Jan Haroska), Saskia Vester (Kristin Bender), Barnaby Metschurat (Leo Falckenstein), Melika Foroutan (Sylvia Henke), Billey Demirtas (Mehmet Kilic), Anna Fischer (Maren Enders), ...

[3Tadada tadada tadada tadada – pon-pon.
Tadada tadada tadada tadada – pon-pon.
Tadada tadada tadada tadada – pon-pon.
Tadada tadada tadada tadada – pon-pon.
afron tonpon tonpon tonpon tonpon tonpon tonpon tonpon

[4Ceska Television - République Tchèque - 90’’
Réalisation : Jaromir Polisensky
Scénario : Jan Drbohlav
Musique : Petr Hanzlik
Avec : Vladimir Dlouhy (Pavel), Ingrid Timkovà (Hana)

[5Première Partie
Rai - Italie 100’
Réalisation : Angelo Longoni
Scénario : James H. Carrington, Andrea Purgatori
Musique : Luis Bacalov
Avec : Alessio Boni (Caravaggio), Claire Keim (Fillide Melandroni), Jordi Molla (Cardinal Del Monte), Paolo Briguglia (Mario Minnitti), Benjamin Sadler (Onorio Longhi) et Elena Sofia Ricci (Costanza Colonna)

[6Channel 4 - Angleterre - 1x90’
Réalisation : Mark Munden
Scénario : Tony Marchant
Musique : Ben Bartlett
Avec : Gerard Kearns (Mark), Matthew McNulty (Shane), Leo Gregory (Quealey), Shaun Dooley (Gant)

[7TVE/TV3 - Espagne/Catalogne - 1x96’
Réalisation : Joan Mallarach
Scénario : Manuel Ángel Egea, Andreu Martín ; d’après le roman d’Andtono Dalmases
Musique : Victor Reyes
Avec : Fernando Guillen (Ramon), Bernat Quintana (Arnau), Carla Nieto (Olga), Teresa Cuniller (Victòria), Jordi Planas (Dr Giralt) et Amparo Soler Leal (Teresa)

[8WDR/ZDF - Allemagne - 1x90’
Réalisation : Lars Kraume
Scénario : Beate Langmark
Musique : Cristoph M Kaiser, Julian Maas
Avec : Sebastian Blomberg (Michael Grothe), Nina Kunzendorf (Lisa Kranz), Ludwig Trepte (Nico Schüler), Jacob Lemberg (Lars Mitschüler), Esra Kanaat (Sebiya), Safak-Sirim Agdasan (Büsra), Dominik Sierpowski (Schleimi), Philip Jahn (Turtok), Rebecca Martin (Jennifer), Stanislas Martsch (Juri), ...

[9DR - Danemark - 6x60’
Réalisation : Per Fly
Scénario : Lars Kjeldgaard, Kim Leona, Per Fly
Musique : Halfdan E
Avec : Mads Wille (Jakob), Sonja Richter (Tanja), Sara Hjort Ditlevsen (Katrin), Pernilla August (Eva), Jesper Christensen (Jens) et Dejan Cukic (Marko)