23 août 2015
Episode Battlestar
1. En résumé : Série créée par Ronald D. Moore et diffusée entre 2003 et 2009 sur SciFi Channel.
2. Durée de votre intégrale : 2 jours et 7 heures (soit 4 saisons et un téléfilm, ou 75 épisodes).
3. L’avis de pErDUSA : Que vous aimiez la science-fiction ou non, une série à voir sans faute. En partie.
De quoi parle la série ?
Dans Battlestar Galactica, les derniers survivants de l’espère humaine tentent d’échapper à des robots tueurs, les Cylons, tout en recherchant une planète perdue appelée la Terre.
La série aborde beaucoup d’intrigues politiques et mystico-religieuses, et d’histoire de trahisons et de paranoïa à travers des personnages aux défauts passionnants. Battestar Galactica prouve aussi une bonne fois pour toutes que lorsqu’on aura créé des robots suffisamment sexys, l’humanité couchera avec, peu importe qu’ils essaient de nous exterminer ou non.
Une intégrale à voir... en entier ?
Oulà, non. Il ne faut surtout pas regarder Battlestar Galactica en entier.
L’essentiel est de regarder les deux premières saisons de la série, suivies des quatre premiers épisodes de la saison 3. Et c’est tout. Avec ça, vous aurez une histoire complète et satisfaisante, laissant quelques questions en suspend. (Des questions dont vous ne voulez surtout pas la réponse).
Le dixième épisode de la saison 4 propose également un fin qui pourrait être potable, mais uniquement pour ceux qui auraient fait l’erreur de ne pas s’arrêter 26 épisodes plus tôt.
Et la fin ?
Battlestar Galactica s’est arrêtée de son plein gré à l’issue de la saison 4, après que Scifi ait accepté de tuer sa série la plus populaire (deux ans trop tard). La série possède donc une vraie fin bien préparée (et extrêmement controversée), dont on vous a parlé dans la critique du dernier épisode.
On a regardé, on en a parlé
Puisque les débuts de pErDUSA coïncident à peu près avec la fin de la saison 2 de BSG, il reste peu de preuve de l’amour qu’on pouvait porter à la série à une époque. Il reste quand même la critique élogieuse du dernier épisode qu’il faut regarder avant d’arrêter : "Après une première partie très faible, on pouvait avoir peur que l’impact attendu de cet épisode passe complètement à côté de la plaque. Heureusement, il n’en est rien. BSG reste la série épique et profondément humaine qu’elle est depuis le début."
Car cinq semaines plus tard, la moquerie fait son apparition, subtilement, en tout discrétion. Et elle restera bien présente, de plus en plus sauvage, jusqu’à la fin de la série. Au départ, c’était sage : "Des problèmes pour gérer votre colère au quotidien ? Vous vous êtes pris le râteau du siècle et vous avez du mal à digérer ? Vous avez épousé un type que vous n’aimez pas parce qu’au fond, vous êtes complètement paumé ? Vous avez été gros à une époque et tout le monde se moque de vous à présent, même après avoir fait perdu tous ces kilos en trop ? Pas de problème, BSG a un remède pour vous : le match de boxe.".
Enfin, c’est tout en bas de cette chronique publiée quelques semaines avant la diffusion du dernier épisode de Battlestar Galactica que vous retrouverez une fresque indispensable résumant l’intégralité de la série. Avec des flèches et de jolies couleurs : "A gauche, les humains. A droite, les cylons. Entre ces deux races, un fossé infranchissable (symbolisé par un éclair rouge, parce qu’évidemment, il n’y a pas de fossés dans l’espace !), que seul l’amour et la libido peuvent traverser. Et évidemment, en rose, les indispensables liens sur « qui couche avec qui »."
Vous l’avez regardée, vous aviez un avis
Plus de 300 messages et critiques ont été écrites sur le forum consacré à Battlestar Galactica, entre le milieu de la saison 3 et la fin de la série.
