The Son Also Rises: Plus que deux épisodes...
On nous a annoncé le procès de Baltar dans l’épisode... voyons voir... l’épisode 3.13. Personnellement, c’est un développement narratif que j’attends depuis avec beaucoup d’impatience. Mais ce genre d’épisode de remplissage pre-procès ne me donne guère l’eau à la bouche...
L’avocat de Baltar (enfin son deuxième, puisque l’original meurt assassiné) est campé par Mark Sheppard, toujours à l’aise avec les personnages ambigus et qui font, il faut le dire, un peu peur. Romo Lampkin est un excentrique qui a eu Pépé Adama comme mentor et qui le déteste proprement. Et il ne se déplace jamais sans son chat. Ni ses lunettes de soleil.
Voilà pour le personnage.
Ok, les scénaristes ont choisi de faire du seul homme qui pourrait volontairement vouloir DEFENDRE Gaius Baltar un type bizarre, louche et pas très sympathique. C’est un choix quelque peu... convenu. Comme si les avocats des méchants ne pouvaient, au fond, n’être que des méchants. C’est une idée communément admise et répandue. Les avocats des criminels sont aussi criminels qu’eux...
Heureusement, cet aspect quelque peu primaire s’atténue lorsque Lee vient à réfléchir deux minutes et à prendre position pour la défense de Gaius Baltar, l’homme le plus détesté de la flotte, mais aussi secrètement adulé depuis la parution de son livre My Triumphs, My Mistakes. Je ne le dirai pas souvent mais quand même, merci d’être là Lee.
Mis à part la rebellion de Lee contre son père, Caprica Six est sous-utilisée (comme depuis son arrivée sur le Battlestar, mais ce n’est pas nouveau) dans une scène pendant laquelle Romo Lampkin la force à avouer qu’elle aime toujours Baltar (oui et... qu’est-ce que ça change à la défense de l’ancien président au juste, qu’est-ce que ça apporte ?). Baltar et l’avocat n’ont pas grand chose à se dire et on a du mal à voir comment Lampkin monte sa défense (à grand renfort de victimisation et de manipulation de Lee ?).
Un épisode où j’aurais aimé voir des interviews de témoins clés, des préparations de témoin, des luttes d’influence sur la Présidente, des nuits passées dans les archives à chercher des preuves de l’innocence de Baltar, des prises de bec avec l’accusation...
A la place, encore une fois, on a du rien. Et un peu de violons pour couronner le tout, parce que bon, quand même, Starbuck est « morte »... J’avais presque oublié !