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Battlestar Galactica - La vérité sur les 5 derniers Cylons, expliquée et résumée

No Exit : Conversations With (Almost) Dead People

Par Joma, le 16 février 2009
Par Joma
Publié le
16 février 2009
Saison 4
Episode 15
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J’imagine que le rêve d’un croyant, quelle que soit sa croyance d’ailleurs, que ce soit celle avec le serpent qui parle, celle avec une tribu d’Israël transportée en Amérique ou celle de Lord Xenu qui déverse des âmes sur notre bonne vieille Terre, serait de rencontrer son Créateur pour discuter de la pluie et du beau temps avec lui.

Notre pote Cavil le Cylon aura cette chance. L’avantage pour nous, c’est qu’on aura eu une...

Bien belle explication

Tigrou a dû être content, il y a eu une relation incestueuse dans BSG. Cavil s’étant tapé sa "mère" sur New Caprica. Tiens, faudra quand même que j’aille voir sur le forum s’il a aimé l’épisode ou pas.
En tout cas, la bande à Ron Moore nous offre 40min d’exposition, ni plus ni moins. Parce que ce n’est pas le pseudo suspense sur la condition d’Anders qui va changer grand chose au fait que cette épisode ne servait qu’à ça. Bon après deux épisodes orientés action ça fait aussi du bien de se reposer.

L’avantage c’est que je ne vais pas avoir grand chose à dire. Non pas que les différentes explications ne me conviennent pas. Je ne suis pas complètement satisfait, je ne suis pas non plus emballé, du fait de quelques incohérences et facilités.
Par exemple faudra m’expliquer comment le toujours vieux Saul Tigh a pu être pote avec le beaucoup plus jeune William Adama après la fin de la première guerre Cylon, et que le futur amiral n’ait pas tiqué en voyant son pote ne jamais vieillir ? M’enfin faut quand même pas demander la lune (de Kobol) en plus.
Je disais donc que j’ai pas grand chose à écrire, tout simplement parce que je ne vais pas non plus retranscrire ce que tout le monde à compris en voyant l’épisode, et si vous n’avez pas compris, ben faut aller le revoir. Ou aller sur Wikipédia, je suis sûr que des fans ont déjà tout retranscrit.

Alors bien sûr, on pourra trouver que le coup de la balle magique qui permet aux souvenirs d’Anders de revenir, souvenirs qui risquent de disparaitre après l’opération du retrait de la balle, est un poil facile. Je répondrais aux gens que ça interpelle qu’ils ont bien raison.
Que deux intrigues d’explication, c’était sans doute trop, et qu’une aurait pu être distillée avant, là encore je ne donne pas tort.
Qu’un nouveau modèle de Cylon sorti d’un coup du chapeau des scénaristes est une écriture bien trop facile, je ne vois pas comment je pourrais donner tort à... Quoique on aurait pu s’en douter (j’avoue que moi pas du tout), Sharon étant une 8, une simple règle arithmétique qui dit que 8+5=13. Avec le 12 qu’on nous rabâche depuis le début, on n’y était donc pas. Et puis en plus, c’est comme le nombre de colonies, là aussi on aurait dû s’en douter.

Comme je suis dans un bon jour (même si légèrement énervé après qu’on ait essayé de voler ma voiture), je comprends que la bande à Ron ait eu besoin de mettre à plat certains éléments de la mythologie avant de lancer la fin. Il n’empêche que depuis la reprise on a eu 4 épisodes semi indépendants qui ont nécessité cet épisode un petit peu spécial. Tout ça aurait sans doute pu être mieux négocié.
Surtout qu’on a encore droit à quelques mystères.

Les Cylons, c’est comme le dieu dans la machine, il en sort tout le temps un

Une lignée de Cylon, nommé Daniel, un artiste, à été annihilée par Cavil, par jalousie.
Ceux qui ne voient pas comme un grand panneau rouge clignotant marqué Starbuck, peuvent passer par la case départ sans prendre les milles euros. Quoique, j’espère me tromper.
Cet épisode baigne dans les références religieuses. Il est facile de faire le rapport entre Cavil/Daniel et Caïn/Abel. Cavil/Caïn, l’ainé, tue par jalousie son frère Daniel/Abel, le préféré de sa "mère"/Dieu. Si en plus nos amis les scénaristes ont lu Victor Hugo et La Légendes des Siècles, le vers : "L’œil était dans la tombe, et regardait Caïn", prend une petite importance quand on pense à Kara (l’artiste) qui dessinait ce qui ressemblait à un œuf au plat en saison 3, mais qui pourrait bien être cet œil. Mais là, je m’égare sans doute... Des ricains qui lisent Hugo, pourquoi pas des écoliers qui lisent tout court.

Bien sûr, nos amis les scénaristes ont un peu tout mélangé. La Bible donc (et une pomme pour Boomer en plus), et dans un sens, le Paradis Perdu de John Milton (avec Cavil dans le rôle de Satan tentant de corrompre Boomer, enfin, de l’amener vraiment à sa vision des choses), Œdipe (Cavil qui couche avec sa "mère"), et un soupçon de Nietzsche (vous savez le truc de Dieu est mort, du nihilisme, je pense que ça va bien à Cavil).

Les trucs bien et moins bien

Le roi est mort, vive le roi.
Ben voilà, Lee Adama va être de nouveau président sans être élu, ça commence à devenir une habitude, ils ont une drôle de démocratie.

Pas sûr que la mutinerie ait eu des répercussions dans la flotte. En même temps, entre un Cylon qui raconte sa vie et le Battlestar à réparer, ça ne donne pas beaucoup de temps pour se pencher sur l’après révolution, et puis ça ne devait intéresser que moi.

L’amiral se montre inflexible lorsqu’il faut changer les moteur FTL avec de la technologie Cylon, ce qui amènera le coup d’état de Gaeta et Zarek. Mais il faut attendre que son intimité soit violée dans sa salle de bain, en découvrant une fissure, pour qu’il accepte de sauver SON vaisseau en utilisant cette même technologie ? J’ai parfois du mal à le suivre le Bill.

C’était cool de voir John Hodgman. Mais en neurochirurgien dans un drame spatiale, c’était assez surréaliste. Je m’attendais à tout moment à voir débarquer Rob Riggle en Marines ou Samantha Bee en pilote de Viper au chevet d’Anders. Pas top pour bien s’immerger dans l’intrigues.

Vraiment bien aimé le face-à-face entre Dean Stockwell et Kate Vernon. Ça ne devait pas être évident de débiter autant d’explications. Ils s’en sont bien sortis.

Bien aimé aussi la transition après que Boomer se demande qui aimer, et paf, (non pas le chien) mais le Chief Tyrol, cela m’a rappelé la saison 1. Ah... Nostalgie quand tu nous prend.

Pas aimé le fait de ne pas avoir eu de Baltar.

Joma
P.S. Bon, j’oublie surement des trucs, de toute façon je suis pas sûr que beaucoup de gens lisent tout ça. En tout cas Ron, faut se bouger un peu là, on est dans le Final Five.