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Ma Saison à Moi - Critique de l'épisode La de la saison La

Saison à Tigrou: Nulle ou géniale ?

Par Tigrou, le 16 août 2009
Par Tigrou
Publié le
16 août 2009
Saison La
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« Catastrophique », « Horrible », « Sans personnalité », « BSGesque »… Mes collègues n’ont pas manqué de qualificatifs pour exprimer leur déception face à la saison télévisuelle 2008 – 2009, et une lecture, même superficielle, de Leurs Saisons à Eux suffit pour deviner le pessimisme ambiant.

Face à tant d’avis aussi tranchés, il devenait donc urgent et nécessaire qu’une analyse plus contrastée, plus modérée et moins émotive de la saison apparaisse sur ce site. Une analyse à base de « nul ou génial », bien sûr.

La saison 2008-2009 : Nulle ou géniale ?

Géniale, bien sûr. Et pas seulement par esprit de contradiction. Contrairement à la plupart de mes collègues, et à ma grande surprise, j’aurai passé un excellent moment télévisuel devant la saison 2008-2009. Je dirai même que je n’avais pas autant pris mon pied depuis longtemps !

Si cette saison a été si réussie pour moi, c’est avant tout grâce au câble, et en particulier à HBO, en grande forme, qui nous a offert avec True Blood et Big Love deux des meilleures séries de la saison. La saison 2 d’In Treament a également été de bonne facture, même si je n’ai pas été entièrement conquis ; et Hung, qui a démarré cet été, est pour l’instant une assez bonne surprise.

FX a aussi joué sa part, en nous offrant l’une des meilleures saisons d’une des meilleures séries de tous les temps… Je parle bien sûr de The Shield. Malheureusement, c’est fini, et ce n’est pas Damages qui reprendra le flambeau : Alors qu’on attendait une saison 2 qui transforme l’essai après une première année très sympathique, on n’a eu droit qu’à une bouillie moche, stupide et caricaturale, saupoudrée de gros plans sur le front botoxé de Glenn Close. La relève de notre antihéros préféré semble par contre avoir été organisée sur AMC, où la Saison 2 de Breaking Bad s’est révélée excellente du début à la presque fin, et déprimante seulement 90% du temps.

J’ai senti une légère baisse de régime pour Showtime, par contre, avec une 3ème saison de Dexter décevante (même si elle se suit avec plaisir), une saison 2 de Californication que j’ai abandonné après 2 épisodes, et une 5ème saison de Weeds absolument catastrophique. Seules exceptions ? United States of Tara et Nurse Jackie, deux nouvelles séries qui m’ont complètement conquis avec leurs personnages subtils, leurs capacités à mélanger les tons avec brio, leurs castings impeccables et, surtout, leurs intrigues jamais convenues.

Sur les networks, ABC continue à recycler des anciens de Six Feet Under dans des séries « gentilles ».
Comme chaque année, Desperate Housewives a bien commencé avant de s’effondrer à la mi-saison.
Toujours servi par un excellent casting, Brothers & Sisters a signé une bonne saison, malgré quelques évolutions de personnage douteuses : en s’assumant d’avantage comme le guilty pleasure soapesque qu’elle aurait toujours du être, la série a beaucoup gagné en intérêt.
Tout le contraire d’Ugly Betty, qui s’est éloignée des intrigues soapesques de la seconde saison pour se reconcentrer sur les personnages. Malgré quelques passages à vide, le résultat aura été étonnamment réussi : en devenant moins naïve et plus proactive, Betty a beaucoup gagné en intérêt, tout comme Marc, Daniel a bénéficié d’une bonne intrigue, et Wilhelmina a été réintégrée de manière plutôt intelligente à la série.
Quant à Dirty Sexy Money, malgré un capital sympathie certain (du a l’excellent casting et à des rebondissement soapesques assumés), la série ne me manquera pas… La faute à une forme décevante : les intrigues de la série s’avérant toujours beaucoup plus palpitante sur le papier qu’a l’écran.

Je critique, mais ABC est sans doute la seule chaine de network que je regarde encore regulieremment… Ce n’est pas avec les niaiseries moralisatrices de Privileged et Gossip Girl que la CW allait me faire rester devant mon écran.

Enfin, qu’aurait été 2008-2009 sans la seconde saison de Greek ? 20 épisodes de bonne humeur et de bons dialogues, qui se permettent en plus de faire des dialogues osé sur la chaine qui diffuse The Secret Life of the American Teenager.

Génial : Toni Colette dans United States of Tara

J’ai déjà dit ici tout le bien que je pensais de cette série, un petit bijou d’humour et de dialogues qui fut avec True Blood mon coup de cœur de la saison. Je me contenterai donc d’insister encore une fois sur la performance magnifique de l’australienne Toni Collette, incroyable tout au long de la saison et en particulier dans…

Episode génial #1 : United States of Tara – 1.12 - Miracle

Finale très réussi d’une saison très réussie, cet épisode restera surtout mémorable grâce au court passage où Tara passe par toutes ses personnalités en moins d’une minute. Une scène absolument géniale, qui permet de prendre toute la mesure du talent de Toni Colette.

Génial : Le porno soft sanguinolent de True Blood

Soyons honnête, malgré les nombreuses qualités de True Blood (le générique, les dialogues, les guest-stars, Ryan Kwanten tout nu…), si la série est celle que l’on attend le plus impatiemment chaque semaine, c’est avant tout pour ses scènes de sexe. Et ses scènes de gore. Ou ses scènes de sexe gore. Des scènes bien filmées et « interprétées », qui sont tour à tour excitantes ou dégoutantes, et souvent les deux. Des scènes qui nous interrogent sur nos problèmes psychologiques potentiels bien d’avantage que les platitudes égrenées en voix-off par Dexter ou les analyses freudiennes simplistes de Paul Weldon.

Mais pas d’inquiétude, le succès de True Blood et Twilight en témoignent : se faire ouvrir la jugulaire à coup de dent en copulant est l’un des fantasmes inavouables les plus partagés de l’année, et HBO l’a bien compris.

Vivement que Showtime contre-attaque et que cette mode finalement bien frileuse du sexe vampirique laisse place à quelque chose de plus transgressif, comme le sexe lycanthropique ou zombifique !

En attendant, tant que Michelle Forbes cuisinera des tourtes au cœur humain en chantonnant, je serai devant ma télévision.

Nul : Eliza Dushku dans Dollhouse

Ah, Dollhouse… Une série ratée (et nulle) dont le plus gros défaut n’est malheureusement pas son actrice principale.

Comme j’ai déjà fait ici l’effort d’être constructif sur cette daube, j’estime avoir bien mérité ma dose de méchanceté gratuite (Oui, je pense que les bonnes actions sont récompensées par des get-out-of-jail cards de méchanceté. C’est ma philosophie du « karma inversé » à moi : être sympa maintenant pour pouvoir être méchant plus tard.). Mais puisque Drum m’a fait promettre que je ne céderai pas à la facilité en disant du mal de son actrice principale, je suis obligé d’avoir recours à des images. Voici donc un top 5 idiot en photo sur le thème des créatures australiennes qui pourraient remplacer Eliza Dushku dans Dollhouse. Pourquoi australiennes ? Parce que !

5 australiens qui pourraient remplacer Eliza Dushku dans Dollhouse

Génial : La Saison 3 de Big Love

Avec ses intrigues denses et maitrisées, ses performances d’acteurs exceptionnelles et ses scènes tour à tour chargées d’humour (les cendres !!) ou d’émotion (les toilettes !!), la Saison 3 de Big Love était une petite merveille, qui a achevé d’élever la série au rang des « grandes ».

Les huit premiers épisodes, en particulier, constituent une montée en puissance incroyable, qui culmine dans deux épisodes exceptionnels. Deux épisodes qui généreraient sans aucun doute des pluies d’Emmy sur la série et ses interprètes, si Dieu existait réellement comme le croient naïvement nos gentils mormons polygames (à ne pas confondre avec les méchants mormons polygames, qui sont tous des pédophiles et des assassins, comme le nuance si bien la série) :

Episode génial #2 et #3 : Big Love - 3.06 et 3.08 - Come, Ye Saints et Rough Edges

La saison atteint son paroxysme dans ces deux épisodes d’une intensité remarquable, où des intrigues qui couvaient parfois depuis 3 saisons entrent en collision les unes avec les autres comme des trains à pleine vitesse, avec en toile de fond un road trip qui tourne mal et un enterrement qui restera parmi les plus émouvants que j’ai jamais vus à la télévision.
L’ensemble du casting brille, et en particulier Amanda Seyfried (Sarah), Grace Zabriskie (Lois) et Melora Walters (Wanda) qui, si elles attirent moins souvent les louanges de la critique que Jeanne Tripplehorn, Chloë Sevigny, Ginnifer Goodwin, sont absolument phénoménales dans ces deux épisodes.

Et même si je regrette qu’après tant d’intensité, les deux derniers épisodes de la saison m’aient paru un peu décevants (leur rythme est moins soutenu, l’implosion de la famille Henrickson qu’on attendait n’a pas lieu, et on a même droit - scandale ! – à quelques intrigues un peu bancales), cette saison n’en aura pas moins été exceptionnelle !

Génial (mais nul parce que c’est terminé) : La fin de The Shield

Une Grande série s’est terminée avec The Shield, et j’ai déjà expliqué en long et en travers tout le bien que je pensais de cette dernière saison.

Comme l’a dit Ju dans Sa Saison à Lui, The Shield est l’une des rares séries à avoir su parfaitement exploiter l’avantage principal de son format, à savoir la possibilité de développer intrigues, personnages et réflexions sur plusieurs épisodes, plusieurs saisons et plusieurs années. Là où trop de séries voient leur intérêt diminuer à peine la seconde saison commencée (ou au mieux la troisième ou quatrième), leurs bonnes idées consumées prématurément faute de potentiel durable, The Shield a pleinement tiré partie de sa longueur, et nous offre dans ses derniers épisodes une expérience et une implication qu’on ne pourra jamais éprouver au cinéma, faute de temps.

En gros, ça donne ça :

Episode génial #4 : The Shield – 7.12 – Possible Kill Screen

« I’ve done worse. »
Le meilleur épisode de tous les temps ? Peut-être !

Nul (mais génial parce que bon débarras) : La fin de BSG

Des facilités scénaristiques à foison, une fascination malsaine pour le crâne de Mary McDonnel, des personnages qui changent de personnalité et d’ambitions à chaque épisode pour arranger Ron Moore, la bouche tordue et grande ouverte d’Edward James Olmos en gros plan, une mythologie foireuse qui se sert de Dieu pour cacher son absence de maitrise (même Benoit XVI n’oserait pas répondre à autant de questions par « Parce que Dieu l’a voulu »), un final aux relents idéologiques nauséabonds (« Dieu nous guide et la science et le progrès sont nos ennemis »)…

Hummm…. J’aurais bien profité de Ma Saison à Moi pour donner un avis modéré sur ces 10 derniers épisodes de BSG, mais franchement, à part « nul », je ne vois pas !

Droit de réponse sur le final de BSG :

Des gens ne sont pas d’accord avec moi sur le Finale de BSG. Ils l’ont dit sur le forum, je leur réponds :

« Ce scénario final possède des fulgurances de génie. »
(Le Trekker Greg, fulguré)

Ma réponse : « Non ».

« Il me semble que c’était vraiment très chouette. »
(Ju, prudent)

Ma réponse : « Non. »

« Je ne comprends toujours pas la signification du pigeon. »
(Khamsa, perplexe)

Ma réponse : « Le pigeon, en fait, c’est Dieu non ? »

Génial : Les 608 premières minutes de la Saison 2 de Breaking Bad

Un casting de malade, des scénarios qui prennent le spectateur à contre pied, des personnages qui réagissent toujours logiquement (même quand la réaction « intelligente » impose d’assassiner de sang froid ou de trahir sa famille), et l’une des réalisations les plus inventives que j’ai jamais vue à la télévision (mention spéciale aux plans du dernier épisode, où la tête de Bill Cranston se balade dans les bureaux de la DEA en plein meeting sur Eisenberg)… Rah, que c’était bien !

Nul : Les 2 dernières minutes de la Saison 2 de Breaking Bad

Hein ? Quoi ? Rah, que c’était nul !

Episode génial #5 : - Breaking Bad – 2.11 - Mandala

Walter et Jessie touchent le fond, et entrainent tous ceux qui les entourent avec eux… Et qu’est-ce que c’est bon ! Un épisode sans concession, déprimant au possible, et aussi génial que monstrueux.

Génial : Les dialogues de Greek

Je ne me fatiguerai plus à dire du bien de Greek ici : c’est l’une des séries les plus drôles et les plus sympathique du moment, et toute personne ne regardant pas perd une occasion de se mettre de bonne humeur.

Ce que je préfère dans la série, ce sont ses dialogues, bourrés de référence, et souvent osé pour un truc qui passe sur ABC Family. Voici mes trois plus gros fou rires de la saison :

« - Poor Calvin. Caught in the crossfire.
- Hey, whatever happened between you two anyway ?
- You know how in baseball, there’s a pitcher and there’s a catcher ?"
- ...Yeah.
- Well, I didn’t. I’m not too big of a sports fan. Calvin is, so it didn’t work out. »

(La même année sur la même chaine, le père d’une des héroïnes de Secret Life of the American Teenager mourrait dans un accident d’avion pour la punir d’avoir couché avec son copain. Véridique.)

« Shelia. Stop. Dale’s my boyfriend. »

(Il faut la voir)

« - When did you become this girl who sits around pining and making lists and second-guessing your choices ? Paging Dr. Grey ! No, wait, you are more like Joey Potter. No, you’re worse. You’re the F-word.
- Don’t say it.
- Felicity.
- You bitch. »

(Prends ça, JJ Abrams)

Pas nul, mais pas génial : La saison 2 d’In Treatment

Contrairement à Feyrtys et Drum, j’ai été un peu déçu par la Saison 2 d’In Treatment. Sans être mauvaise, elle m’a en effet semblé bien en dessous de la précédente.

Alors que, l’an dernier, j’avais trouvé que les thérapies (qui m’intéressaient plus ou moins au départ, selon les personnages) montaient en intensité chaque semaine, pour nous offrir quinze derniers épisodes remarquables, j’ai trouvé les intrigues des patients de cette saison 2 très inégales. Si chaque « patient » nous offre un ou deux épisodes magnifiques, aucun d’entre eux ne m’a intéressé du début à la fin (Walter, April et Oliver ont fini par me lasser, Mia n’a commencé à m’intéresser qu’à la mi-saison...), et toutes les thérapies ont souffert de périodes de « creux » (en général au milieu ou à la fin de la saison) ou je devais me motiver pour voir l’épisode suivant… C’est particulièrement vrai pour l’intrigue de Paul, qui m’a profondément ennuyé pendant toute une partie de la saison.

Ajoutez à ces problèmes de rythme des facilités scénaristiques dans les thérapies (entre les « épiphanies » qui semblent sortir de nulle part, ou au contraire les révélations si transparentes qu’on les a devinés depuis 3 semaines déjà quand elles arrivent) qui ne sont plus masquées par le coté novateur de la série, et vous comprendrez pourquoi coté écriture, cette seconde saison ne m’aura pas enthousiasmé autant que la précédente.

Ces faiblesses dans l’écriture sont d’autant plus regrettables que, sur la forme, cette saison d’In Treatment aura frôlé la perfection : le casting était absolument incroyable, la réalisation magnifique, et je ne vous parle même pas de la musique superbe qui concluait chaque épisode et me faisait rester jusqu’à la fin du générique.

Au final, si In Treatment reste une très bonne série, elle n’aura pas atteint cette année l’excellence qu’on était en droit d’attendre, vus la qualité de la première saison et l’investissement en temps demandé par la série… Dommage !

Episode génial #6 : - In Treatment – 2.30 - Gina

« I really think your acting like an asshole ! ».
Apres avoir fait preuve d’une patience incroyable pendant deux saisons, Gina perd enfin son calme face à Paul, dans une scène aussi inattendue que jouissive, servie par l’impeccable Dianne Wiest.

Nul ou génial ? – Le débat : Les actrices de plus de 50 ans !

Alors, les actrices de plus de 50 ans, nul ou génial ? Voilà une question essentielle, qui va me permettre de caser des commentaires sur plein d’actrices que j’ai été trop paresseux pour mentionner dans mes autres paragraphes.

Géniales !

A voir mes coups de cœur de la saison, on pourrait penser que l’expérience est une composante essentielle du métier de comédienne. Ainsi, si l’on excepte Amanda Seyfried (24 ans), Toni Colette et Michelle Forbes (37 et 44 ans tout de même), les actrices qui m’ont le plus impressionné cette année avaient toutes plus de 50 ans.
Dans The Shield, CCH Pounder (57 ans) a réussi à fragiliser le personnage de Claudette (travail déjà amorcé en saison 5) sans saper sa force et son charisme, et nous a offert une performance d’une grande intensité dans les derniers épisodes.
Dans In Treatment, Dianne Wiest (61 ans) a été absolument parfaite : qu’elle se contrôle difficilement ou sorte de ses gonds, elle est magnétique a l’écran et vole complètement la vedette au pauvre Gabriel Byrne, qui nous ferait presque pitié si son personnage n’était pas si insupportable.
Mais celle qui m’a le plus impressionné, c’est peut-être Grace Zabriskie (68 ans) qui joue la mère de Bill dans Big Love. Malgré un temps d’antenne limité, elle parvient à faire de Lois l’un des personnages plus attachants et fascinants de la série. Et en plus elle a joué dans des films de David Lynch Qu’elle est cool, cette Grace.

Nulles !

Malheureusement, cette saison a aussi multiplié les contre-exemples. C’est peut-être la faute du botox ou celle de leur agent, mais de nombreuses actrices autrefois capables du meilleur ont enchainé les performances médiocres cette année.
D’habitude impeccable, Mary McDonnel (57 ans) est soudainement devenue bien paresseuse dans BSG, alternant les scènes où elle surjouait aux scènes ou elle ne prenait même plus la peine de jouer du tout.
Pas vraiment aidée par les scripts désastreux, Glenn Close (62 ans) n’en a pas moins sombré dans la caricature absolue que constituait cette seconde saison de Damages, surjouant atrocement pour compenser le manque cruel d’expression faciale de son visage.

En prévision de la saison 3, Glenn, merci de contacter Ellen Pompeo ou Teri Hatcher qui t’apprendront à t’en sortir avec classe malgré de mauvais scripts.
Quant à Frances Conroy (56 ans), je l’ai trouvée bien fade dans ses rôles de guest-star dans Desperate Housewives et How I Met Your Mother : elle se contentait de jouer des versions alternatives (et un poil plus déjantées) de Ruth Fisher, le personnage qui l’a fait connaitre dans Six Feet Under, et c’est bien dommage.

Ni nulle ni géniale !

Sally Field a été égale à elle-même dans Brothers & Sisters, ce qui signifie que je n’ai eu envie de la baffer que dans 50% des épisodes.

En conclusion de ce débat hautement nécessaire, je dirai que 57 + 61 + 68 = 186 alors que 57 + 62 + 56 = 175. Ce qui explique tout, je laisse JJ et le Dieu de BSG vous expliquer pourquoi.

Nul : Les riches face à la crise sur ABC

C’aura été le gimmick insupportable de la saison : ABC a visiblement décidé de demander à ses scénaristes d’être plus proche du peuple, et de leur parler des vrais problèmes, ceux des vrais gens : la CRISE.

Résultat, pendant toute la saison ces personnages n’auront eu que ce mot à la bouche, répétant « in this economy » et « times are tough » à peu près 10 fois par épisodes. Parce que, vous savez, c’est la CRISE.

Le seul problème, c’est que les personnages d’ABC ne sont pour la plupart pas des vrais gens, mais plutôt des multimillionnaires ou des femmes au foyer n’ayant jamais, en 5 ans, eu besoin de travailler. Du coup, voir les mesures « drastiques » prisent en gémissant par ces personnages avait quelque chose de forcé et d’un peu ridicule. La riche Sarah a du hypothéquer sa maison pour créer son entreprise (heureusement elle est nommée CEO de la compagnie que sa famille possède quelques épisodes plus tard), les Scavo ont du vendre leur pizzeria (heureusement Lynette trouve un travail payé 100 000 $ par an deux épisodes plus tard) et Daniel et Whilelmina ont du prendre le bus pour sauver le conglomérât médiatique dont ils sont propriétaires… Rarement intéressantes, ces intrigues « c’est la CRISE » auxquelles on avait droit environ 3 ou 4 fois par semaine sur la chaine auraient sans doute été moins énervantes si elles ne nous avaient pas été présentée comme faisant échos aux problèmes des téléspectateurs. En tous cas, je crains le pire pour l’arrivée de la grippe porcine à Wisteria Lane, New York et Pasadena l’an prochain !

Tigrou
P.S. En conclusion : Génial. Génial. Nul. Génial. Génial. Nul. Génial. Nul. Nulgénial. 175. Nul. Plutôt pas mal non ?