Retour des Séries Prodigues: Les bonnes surprises (anciennes séries)
Les bonnes surprises de Blackie
1- Dexter (saison 2)
Je ne devrais pas être si étonnée de ce résultat, mais comme n’importe quelle amatrice télé, j’en suis venue à devenir méfiante lorsqu’une série me plaît énormément lors de sa première saison. Il est beaucoup plus facile de se retrouver déçue après un gros coup de cœur vu que les attentes sont trop hautes, que le facteur découverte n’est forcément plus là, et qu’il faut avouer que la "malédiction de la saison 2" n’est pas une invention tombée de nulle part. A mon grand soulagement, Dexter a franchit ce cap avec succès en maintenant un niveau d’exigence égal à ses débuts, voir même supérieur sur bien des aspects. Mon seul problème étant finalement que je n’arrive pas à décider quelle saison fut ma favorite. En espérant que cela continue ainsi et que la série évite la malédiction de la saison 3, celle qui vous prend en traître.
2- Supernatural (saison 3)
Pour être tout à fait honnête, ma plus grosse surprise concernant Supernatural s’est produite la saison passée, lorsque cet énorme guilty pleasure se transforma tout à coup en série à l’intérêt autre que le torse de Jensen Ackles. Aujourd’hui tout à fait réhabilitée à mes yeux, je suis ravie de constater qu’elle maintient un bon cap, à tel point que de plus en plus de gens de bons goût (comme notre formidable rédac’ chef) changent d’opinion à son sujet. Malgré une grève qui rendit cette saison un peu chaotique, je n’en fus pas moins impatiente chaque jeudi de voir les aventures fantastico-comico-grand guignolesques des frangins quasi-incestueux, pour une fois accompagnés de deux personnages féminins réguliers. Sans êtres parfaitement écrites ou jouées, le simple fait qu’elles existent enfin dans cet univers machiste apporte tout de suite des points bonus à l’ensemble, réhaussé par des épisodes marquants comme "Mystery Spot" et "Ghostfacers".
3- House (saison 4)
Saison 1 : pur fun. Saison 2 : dents-de-scie, la lourdeur prend le pas. Saison 3 : énervement absolu, abandon total. Voilà en résumé mon parcours avec House, qui finit par ne susciter absolument plus aucun intérêt chez moi, voir même une certaine haine d’assister à un tel gâchis du talent de Hugh Laurie. Je ne sais pas si les scénaristes ont soudainement eu une épiphanie en zappant sur Bravo ou CBS un jeudi soir, mais ils ont réussi à se racheter en exauçant tous mes souhaits : virer (plus ou moins) les trois boulets, bouleverser le format habituel pantouflard, et incorporer une dose de real-tv de compétition. Malgré un léger retour à l’ennui une fois cette phase terminée, Amber et le type déprimant du Cercle des Poètes Disparus apportèrent une des fins de saison les plus poignantes de l’année. Et moi, je n’avais pas été aussi contente de retrouver une série autrefois adorée depuis l’ultime saison de The OC.
Les bonnes surprises de Joma
Hé oui, il y a des chose que l’on a aimées.
Entre deux visions de Dr Horrible Sing-Alone Blog, je trouve le temps de faire cette petite bafouille. C’est vrai, je dois dire aussi que c’est un peu plus facile que la semaine dernière, où j’ai pas été foutu d’écrire un mot, mais mes camarades ont répondu à l’appel. Ils sont forts quand même !
Il ne fait aucun doute que House fait partie des séries qui ont su attirer à nouveau notre attention.
Si on passe sur le début real-tv qui a enthousiasmé mes coéquipiers – moi j’ai trouvé ça marrant, mais sans doute moins fun que eux – le reste de la saison a quand même été d’un meilleur niveau que les précédentes, même lorsque la série est revenue au format habituel.
Même si les nouveaux peuvent passer pour les mêmes faire-valoir que les trois ancien stooges, les dynamiques étaient légèrement différentes, ce qui évitait que l’on tombe dans l’ennui. Mais surtout, contrairement à la saison précédente, où l’intrigue avec David Morse devait nous faire ressentir quelque chose pour House, mais n’y arrivait jamais, les épisodes de cette saison comme Frozen ou bien évidement le diptyque final House’s HeadWilson’s Heart, nous ont touchés comme jamais la série ne l’avait fait depuis Three stories. Il n’y a plus qu’à espérer que la saison suivante soit du même acabit.
Si Supernatural n’est pas vraiment une surprise, la fin de saison dernière avait montré que la série pouvait être d’un bon niveau, et il n’en reste pas moins que le plaisir que j’ai eu à suivre cette troisième saison la qualifie pour cette chronique.
Supernatural c’est fun, bien écrit : depuis qu’ils ont décidé d’être autre chose que la série super sérieuse du monstre de la semaine de la saison 1, il y a des scénaristes de talent qui, en plus du reste, ne se foutent pas de nous. Même si Dean ne passera pas le reste série en enfer (on s’en doute), on a eu au moins le plaisir de le voir finir là, et cela fait quand même un très bon, très fun, cliffhanger.
Les bonnes surprises de Conundrum
Sans The Biggest Looser, Knight Rider, Las Vegas, American Gladiator, Heroes, Lipstick Jungle et Celebrity Circus, NBC c’est aussi bien qu’avant...
MediuM
Le pilote était sympathique mais pas assez réussi pour me donner envie de regarder la suite. Et, je ne sais pas pourquoi, mais je suis mis à regarder le season finale de la saison 3. Je ne suis plus arrêté.
J’aime qu’Allison dorme dans un pyjama large et ne se réveille pas en nuisette, en sueur, en respirant assez fort pour mettre sa poitrine en avant. J’aime que son mari soit agacé lorsqu’il est réveillé en pleine nuit. J’aime les "but, I don’t understand" qui parsèment les épisodes. J’aime que les rôles de ses filles soit jouées par des actrices qui ont l’âge d’être les filles de Patricia Arquette. J’aime que les Dubois aient des problèmes d’argent. J’aime que la prise d’otage de la saison 3 ait des impacts à long terme sur Joe. J’aime la nouvelle donne avec l’arrivée d’Angelica Huston. J’aime l’ingéniosité des scénaristes qui fait que chaque épisode de MediuM est différent du précédent.
MediuM est une excellente série, et ça, c’est une surprise pour moi.
Law & Order
Il n’y a pas que Friday Night lights et 30 Rock sur NBC. Lorsque Dick Wolf a annoncé que Law and Order allait subir un léger lifting, cela m’apparaissait plus comme un geste désespéré qu’un renouveau scénaristique. Comme quoi, malgré 156 saisons, Law and Order peut encore surprendre !
L’arrivée de Linus Roache et la promotion de MacCoy étaient d’excellentes idées, engager Jeremy Sisto et surtout d’Anthony Anderson étaient loin d’être aussi avisé. J’ai suivi avec plaisir les démêlés politiques du nouveau procureur MacCoy, les confrontations entre Rubirosa et Cutter et surtout des intrigues bien ficelées qui tombent rarement dans la facilité.
Je ne suis pas sur d’y retourner l’année prochaine, mais j’ai suivi avec grand plaisir cette saison de Law and Order et ça ne m’était pas arrivé depuis Trial By Jury !
Les bonnes surprises de Feyrtys
Je ne vais pas faire dans l’original, tous mes collègues ont parlé des séries qui ont réussi l’exploit de me surprendre agréablement, moi qui fais généralement des jugements à l’emporte-pièce et qui m’y tiens. Lost aurait pu rester dans les premières places de ma liste de séries daubesques mais la saison 4 m’a ravie à quelques occasions (Penny ! Desmond !) et malgré le fait que je n’aie pas vu la saison 1, ni la saison 2, et juste un peu de la saison 3, elle a réussi à m’agripper. Certes, c’était la grève, certes, j’avais rien de mieux à faire, mais quand même. Il fallait que je le dise, Lost c’est plus tout à fait merdique. Ce serait même hyper bien quand ça s’en donne les moyens.
Sinon, comme tout le monde, il y a eu House. C’était tellement bien que j’ai oublié pourquoi j’avais laissé la série comme une vieille chaussette en milieu de saison 2.
MediuM, une série que je suis en catamini depuis son commencement, et à laquelle je suis énormément attachée, a enfin trouvé un moyen de se renouveler et de me surprendre. Je lui en suis très reconnaissante.
Aller, j’y crois, la saison prochaine ce seront Desperate Housewives et Grey’s Anatomy qui redeviendront regardables. A girl can dream, can’t she ?
