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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°18: Semaine du 22 au 28 janvier

Par la Rédaction, le 28 janvier 2007
Publié le
28 janvier 2007
Saison Semaine
Episode Semaine
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Il l’a fait. Conundrum a écrit les trois chansons de 24 : The Musical Episode dont il a parlé la semaine dernière. Il l’a fait ! En plus, ça rime. Et c’est drôle ! Non mais vraiment, on vous le demande, qui serait capable d’écrire des chansons sur 24, en anglais, qui riment et qui sont drôles ? Devant tant de talent, la rédaction de pErDUSA se devait de mettre à l’honneur celui sans qui elle serait quand même beaucoup moins drôle. Cette semaine, le thème est le suivant : « Drum m’a fait découvrir... ». Et vous le constaterez par vous-même, ses méthodes de lobbying sont très au point !

#1. Ju
Drum m’a fait découvrir... tout un tas de trucs !

Avant toute chose, permettez moi de vous rassurer : Non, Conundrum n’est pas mort, et ceci n’est pas une chronique « Hommage à Sa Vie et Son Œuvre ». Maintenant que ce point est éclairci, voici mon hommage à moi à celui qui n’est pas mort mais qu’on aime bien quand même.
Quand on fait autant de lobby que notre ami Drum (car Drum est un lobbyiste, et pas un syndicaliste...), forcément, on finit toujours pas déteindre sur ses collègues. Voici donc, en quelques mots, un échantillon des techniques utilisées par Drum pour nous faire découvrir ce qu’il veut avec un taux de réussite étonnant.

Tout d’abord, il y a la technique du « Comment il est trop bien cet épisode... de la troisième saison ! ». Par cet habile stratagème, Drum vous a non seulement convaincu qu’il FAUT que vous voyez cet épisode, mais qu’en plus, pour l’apprécier pleinement, vous DEVEZ découvrir la série depuis le tout premier épisode. Ainsi, après un « Dear Emily and Richard (saison 3, épisode 13) c’est trop bien », et un « Trapped (saison 3, épisode 8) est vraiment exceptionnel », je n’ai pas eu d’autre choix que de commencer Gilmore Girls et Ed pour pouvoir regarder ces épisodes formidables ! Après, forcément, on tombe sous le charme de la série et de ses interprètes (Lauren Graham, Julie Bowen, Tom Cavanagh, aka l’Ennemi Juré de Jéjé...), et on continue à suivre la série jusqu’au bout même si, bon, la saison 4 de Ed et les deux dernières saisons de Gilmore Girls...
Il est fort, ce Drum.

D’autres fois, Drum est beaucoup plus subtil dans ses techniques de persuasion. Par exemple, je ne me souviens pas du tout comme il a réussi à me faire regarder Farscape. Je ne suis même plus sûr que ce soit lui qui m’ait fait regarder Farscape. Et pourtant, je lui suis quand même super reconnaissant de m’avoir fait découvrir Farscape.
Il est fort, ce Drum.

La dernière technique de persuasion drumesque dont j’aimerais vous parler est celle de la « Controverse ». C’est en effet en me faisait lire des comics bien controversés que Drum m’a fait découvrir l’univers Marvel. « Tiens, Ju, et si tu lisais Avengers Dissassembled et Spider-Man : Sins Past, c’est trop du ballon ! ». Dans le premier, la plupart des personnages principaux meurent un par un parce qu’une de leurs coéquipières, la fille de Magneto dont on a volé les jumeaux imaginaires qu’elle n’a *pas* eu avec un robot, décide de se venger. Sans déconner. Dans le second, on apprend dans un flash-back que la pure Gwen Stacy, l’ancienne petite amie de Spider-Man, avait une aventure avec son pire ennemi, beaucoup plus vieux qu’elle, et a accouché de jumeaux (pas imaginaires) dans le plus grand secret. Et les jumeaux en questions reviennent pour se venger. Sans déconner.
Comme vous pouvez l’imaginer, les fans ont moyennement apprécié. Par contre, moi, avec des intrigues pareilles, je suis toujours en train de lire la suite. Et même les comics dérivés, puisque Drum a sorti à tout hasard « Young Avengers, c’est trop bien, et c’est écrit par un ancien de The O.C. ».
Il est trop fort, ce Drum. Et en plus, c’est vrai que Young Avengers « strobien ».


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You are a Muslim, you must be evil

Even though we are in L.A.
You’re very tanned, that’s suspicious
And the way you pronounce ‘rrrhhholyday’
Is more than ridiculous

You say you have a speech impediment,
But the way you talk give us the chill,
Me, I think that you have an accent,
And that you are a Muslim, so you must be evil

Pork you do not eat, you’d rather eat Tuna fish ?
Wine you do not drink, not even cooked in your meal ?
My friend, don’t you see ? All that is just gibberish !
Are you sure you are Muslim and not just mentally ill ?

Jack ! Go sharp you knives, I say,
No, Ahmed, don’t be afraid, stand still,
Torture just the price you have to pay,
‘Coz if you’re a Muslim, you must be evil

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#2. Tigrou
Drum m’a fait découvrir...Sports Night , la série qui fait de Studio 60 un
programme prétentieux ET redondant

Comme tout le monde ici, je dois une fière chandelle à Drum. Pourquoi ?
Parce qu’en me faisant découvrir Sports Night l’été dernier, il m’a permis
de ne pas tomber comme mes collègues dans le piège nommé « Studio 60 ».
Sports Night, c’est une série de Aaron Sorkin (comme Studio 60) avec un casting en béton armé (comme Studio 60, sauf que quand même, Felicity Huffman et Peter Krause, c’est mieux qu’un Matthew Perry obèse et une Amanda Peet enceinte jusqu’aux dents), et qui se passe dans les coulisses d’une émission de télévision (comme Studio 60).
Mais Sports Night n’est pas Studio 60 : la série n’est ni prétentieuse, ni
agaçante, et même si elle était loin d’être parfaite du début à la fin, j’ai
suivi avec grand plaisir ses deux saisons, alors que j’ai eu du mal à
supporter Studio 60 au delà du troisième épisode. C’est peut-être parce que les chevilles d’Aaron Sorkin était moins gonflée à l’époque ?

Là où Studio 60 ne nous raconte pas grand chose parce que « avec de bons dialogues, pas besoin de bonnes intrigues » (c’est incroyablement
prétentieux comme postulat ! Monsieur Sorkin estime donc que ses dialogues
sont tellement géniaux qu’il n’a pas besoin de chercher des intrigues
intéressantes à sa série ?), Studio 60 combinait à merveille les intrigues
touchant à la vie personnelle des héros (la romance de Casey et Dana est
l’une des plus attachante que j’ai vue à la télévision) et celles concernant
l’univers de la télé (la menace de l’annulation qui plane pendant une saison
entière sur le programme, et qui réussit à nous prendre aux tripes).
Et quand Sports Night parlait de télévision, elle le faisait certes avec une
pointe d’idéalisme, mais sans être totalement irréaliste pour autant. Et,
surtout, elle le faisait sans jamais être moralisatrice (probablement parce
que, à l’époque, on ne reconnaissait pas Aaron Sorkin dans la peau de tous
les personnages qui avaient le beau rôle).

En plus, quand Sorkin voulait démontrer quelque chose dans Sports Night, il ne cédait pas à la facilité en choisissant un exemple aussi extrême que
possible pour montrer que « vraiment, les américains de bases qui ne vivent
pas à New York, ils sont vraiment bêtes par rapport aux téléspectateurs qui
regardent ma série ». (Je ne me suis toujours pas remis de l’exemple
complètement extrême qu’a pris Sorkin pour ouvrir un « débat » sur la censure du mot « fuck » à la télévision : un soldat filmé en direct en Irak pendant les infos dit « fuck » au moment où il se reçoit une bombe sur la gueule, et les méchants puritains veulent faire payer une amende au network... Bouh, qu’ils sont vilains !)
Sports Night, c’était une série sur la télévision drôle, touchante,
attachante, subtile... Une série qui faisait réfléchir, mais qui n’oubliait
pas de divertir avant tout. Et une série qui m’a fait aimer le sport bien
avant Friday Nights Lights aussi !

Pour autant, Studio 60 n’est pas non plus une mauvaise série. C’est même
plutôt agréable à regarder si on passe outre le contraste entre ses
ambitions démesurées et son résultat honnête, sans plus. Mais, quand on a vu Sports Night, on ne peut pas s’empêcher de se dire que Sorkin avait déjà fait la même chose en beaucoup mieux avant. Et ça, c’est grâce à Drum que je le sais !


#3. Blackie
Conundrum m’a fait découvrir... MADtv
Look what he can do !

Avant de débarquer dans cette rédaction, la télévision américaine se limitait chez moi plus ou moins à ses fictions. J’avais bien regardé les imbécilités des Kids in the Hall, mais ils étaient canadiens (et le Canada, c’est bien connu, ça ne compte pas), et Saturday Night Live était en ce qui me concerne mort en même temps que le disco.
Alors quand Drum, que je connaissais à peine et qui méritait forcément mon respect de newbie, commença à proposer à tout bout de champ des liens vers des parodies de séries provenant d’une obscure émission à sketchs, j’y jetai un œil quelque peu curieux. Les dites vidéos étaient drôles, intelligentes, et bizarrement ses acteurs semblaient ne jamais être les mêmes. Elle avait beau avoir vécu une décennie et n’être pourtant connue de personne à part lui, Drum n’en démordait pas de crier que c’était l’émission la plus drôle du monde. C’est que ça devait être vrai.

Et pour me le prouver, il enchaîna avec des sketchs de personnages maison (Stuart en tête), des citations des acteurs toujours liés au moindre sujet de conversation et des coffrets dvds prêtés généreusement, qu’il était ravi de ne plus revoir pendant six mois. Le tour était joué, il ne fallait rien de tel qu’un homme de 40 ans jouant un enfant loucheur d’1m80 dansant en slip pour que son addiction à MADtv m’atteigne irrévocablement.
Les paroles, c’est bien, mais le matraquage vidéo est tout aussi efficace. Encore merci à Drum de m’avoir présenté Dot, Miss Swan, Vancome Lady, Lorraine, Marvin Tikvah, les Abercrombie Boys, Trina, Doctor Kylie, Antonia et tous les autres... You look-a-like-a-man !


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Hi my name is Jack, have you been tortured, today ?

My look is so dashing,
My voice is so sulky,
I have a kick-ass phone ring,
Guess how long I can hold my pee !

When America is in danger,
When you threaten Jesus, beer and TV,
I channel all my anger,
And, in my eyes, fire you will see.

If you hang around my daughter Kim,
You must like our old president,
You must be evil like a Muslim,
Or just an idiot, a perv or a deviant.

You must know I never hold back,
I’ll even bite your neck away,
’coz you don’t know me, my name is Jack,
And let me ask : have you been tortured to-dayyyyyyyy ?

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#4. Lyssa
Drum m’a fait découvrir... Third Rock From The Sun

Drum est fabuleux. En plus d’être Arabe et de faire des fautes d’orthographe tous les trois mots, il vous remplit constamment les bras de comics et de DVD pour que vous puissiez perdre votre vie sociale.
C’est ainsi que je me suis retrouvée avec 139 épisodes de Third Rock From The Sun à rattraper. 139 épisodes de 20 minutes, soit, mais je vous zut, ça m’a quand même pris 2 mois. Ceci dit, ça valait le coup.
John Lithgow est une référence dans les sitcoms tant il interprète à la perfection le personnage de Dick Solomon. Il en va de même pour Kristen Johnson et pour Joseph Gordon-Levitt, étonnamment non-tête à claques malgré ses quinze ans. Avec, en passant, un pied de nez des créateurs en conférant à Tommy un âge supérieur à celui de Dick !

Third Rock a beau être né deux ans après Friends, la série a un petit côté kistchouille qui la rend très attachante, surtout lorsqu’on rajoute les gênes extraterrestres, la folie de Dick et les horreurs vestimentaires (la réponse est oui, je vous parlerai toujours de leurs vêtements. Au moins, Rachel avait une jolie coupe de cheveux.). Du coup, si Third Rock n’est pas extraordinaire dès son pilote - quoiqu’en dise Drum -, on a vite fait de devenir terriblement dépendant au format et à cette atmosphère qui nous fait retrouver nos douze ans, ou vingt pour les plus ridés, devant M6.

En fait, Third Rock From The Sun, c’est le Melrose Place de l’humour : ceux qui ne l’ont jamais vu devraient finir mangés par des lions. Sans aucun Titus Pullo ou Lucius Vorenus pour les sauver. Parce qu’ils sont trop occupés à faire un spin-off érotique avec Marc Antoine. Parfaitement.


#5. Joma
Conundrum m’a fait découvrir... Happy Family
Le retour du fils de la contre attaque des sitcoms drôles

Il fut un temps ou j’étais naïf, oui, oui moi. (Vous avez vu comme c’est facile de parasiter une semaine spéciale Conundrum en commençant de suite par moi/je ? Notre égocentrisme n’a pas de limite.)
Bref j’étais naïf, c’était l’époque où, après la fin laborieuse de Friends, il me semblait que la sitcom était un genre moribond. Et quand je parle de sitcom je pense multiples caméras dans un studio en live avec rires enregistrés ou pas, le classique quoi.
Heureusement pour moi, Conundrum, que nous, amis rédacteurs narcissiques et égocentristes appellons affectueusement Drum, m’a convaincu du contraire. Il faut dire qu’à l’époque, Drum était une sommité de l’ex-FLT. C’était l’homme qui regardait tout, mais vraiment tout !
Un nouveau pilote qui venait juste de sortir, Drum l’avait vu avant tout le monde. Une série de sketches d’improvisation inconnue de tout le monde... Sauf du Drum.

Bref, il était mon maître à penser. Oui, j’emploie le passé parce que depuis, Drum s’est perdu dans les méandres télévisuels. Il s’est malheureusement mis à écouter Jéjé. Le voilà qu’il aime, et pire, défend 24, et ne jure que par la realtv. J’ai du finir par couper le cordon ombilical ; ce fut dur mais nécessaire pour mon équilibre vital.
Mais cessons de nous appesantir sur un présent tristounet et plongeons-nous dans un passé bien plus joyeux où je regrettais le bon temps des sitcoms drôles, jusqu’à ce que la lumière drumesque apparaisse !

Drum : Non je te jure, Happy Family c’est trop du ballon, c’est une sitcom qui fait rire ! Pire encore : une vraie sitcom familiale avec rire enregistré marrante, c’est encore possible !
Moi : Pffff ! C’est pas possible dans la version post-moderne du comique télévisuel, l’avenir appartient aux comédies hors situation.
Drum : Meuh non j’te jure essaye, tu verras Happy Family strobien !

Il ne m’en fallut pas plus pour que j’essaye un épisode de la série. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il s’agissait du 10ème, l’épisode du joint. Et là, la claque, plié en deux du début à la fin, émerveillé par la puissance comique du duo Baranski/Larroquette. Je me jetais avidement sur les précédents épisodes de la saison pour voir les aventures de la famille dysfonctionnelle des Brennan. Vingt deux épisodes de folie, pas un seul de faible, du rire assuré chaque semaine, pour finir complètement dégoûté par l’annulation de la série par NBC.

Voilà, pour tous ces moments je dis merci à Drum ; sans lui je serai passé à côté d’une bonne série et ça aurait été quand même dommage non ?

PS : Ah ! Oui, si vous voulez savoir ce qu’est Happy Family, drum l’a très bien dit : c’est une vraie sitcom familiale avec rire enregistré marrante dedans !

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But tell me, where do you keep your pee ?

I’ve always been your champion,
When 24, they question.

To you, I’ve always been faithful,
Even when the show is doubtful.

They say 24 is republican wish fulfilment !
But, look, they’ve got a democrat and even a black president !

Every terrorist live in L.A., that’s an aberration !
To that, I reply : ’No, perhaps just a villain convention’

Jack doesn’t drink water and never opens a can !
Well maybe the show takes place during the month of Ramadan.

24 is stupid ! Characters disappear without an explanation !
But, hey, guess who’s back with a brand new promotion ?

I’ll always believe in you and keep up the good fight,
But there’s a thing that always keeps me up at night.

And I deserve to know, to that you must agree,
So tell me Jack, my friend : where do you keep your pee ?

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#6. Jéjé
Drum m’a fait découvrir... Non, j’en veux pas !

Pour moi, c’était la semaine idéale pour vanter la sûreté du goût druminien en matière de séries comiques. Sur les conseils du gars, je m’étais enfin décidé à regarder Andy Richter controls the Universe. Onze épisodes en quatre jours. Et puis, en plein milieu d’une crise de manque de rires enregistrés, j’avais pu compter sur ses DVD de Frasier. A une époque, j’aurais regardé l’épisode où ils mettent l’appart’ des filles en jeu ou bien celui où Chandler est coincé dans le vestibule de sa banque, mais maintenant, grâce (à cause) d’une certaine personne, ce sont les Crane mes nouveaux amis. Et les gens de WNYX. Et Christine Baranski. Oui, c’était la semaine idéale. Mais une petite phrase dans une chronique et tout a basculé.
Comment pourrais-je encore célébrer ses choix et encourager les masses à les suivre quand monsieur Conundrum dénigre violemment The New Adventures of Old Christine, la sitcom classique la plus drôle du moment ? Et qu’il se permet en plus de la placer en dessous de The Class ?
Et ben, c’est facile, je ne peux pas. Par contre, ce dont je suis capable, c’est révéler un aspect moins glamour de son influence. A un moment de ma vie de sériephile où j’étais un peu perdu, en recherche de nouvelles expériences, j’avais touché à un peu de real-tv. Rien de bien méchant, un peu de Survivor, un peu de Big Brother... Là où d’autres m’auraient tiré de ce mauvais pas et remis dans le droit chemin de la fiction (Joma, où étais-tu ?), il est venu me susurrer à l’oreille des « Oma-rrrr-o-ssssa », « you’re fired », « Donald Trump, c’est trop du ballon », « sur nbc.com, tu trouveras la version longue des boardrooms ». Je découvrais que la real-tv n’était pas limitée à CBS, je l’embrassais sous toutes ses formes sans retenue ni honte, et j’en venais même avec mes compagnons d’addiction à mentir et à refuser de sortir pour, par exemple, regarder le season finalé de la quatrième édition de The Apprentice.

Hmmm, je n’aime pas être amer. Allez, un petit épisode de Newsradio pour oublier le Drum.
...
Damned !

#7. Feyrtys
Conundrum m’a fait découvrir... Runaways
Joss Whedon got it all wrong...

Il n’est pas facile d’être un défenseur de l’Excellence. Un défenseur de l’Humour, de la Beauté, de l’Intelligence, de la Vérité et de Jack Bauer. Le parcours est long, difficile, et semé d’embûches. Pourtant, Conundrum est le dernier Chevalier de l’Excellence (CdE). Et au fur et à mesure des années, il a su développer une technique imparable pour convaincre les gens qu’il appelle ses « amis » (mais au fond, la vie d’un CdE est bien solitaire) de regarder, lire, écouter tel comics ou telle série, telle émission ou tel épisode culte de Las Vegas.
Drum est plus fort que nous, et devant la perfection de ses arguments, aucun de nous ne peut résister.
Ainsi, lorsqu’il annonça que Runaways, « strobien », il ne m’a pas fallu longtemps pour me rendre à la boutique de Comics du coin de ma rue pour acheter le premier volume regroupant les 18 premiers numéros.
Pourtant, à part Astonishing X-Men, je ne lis pas vraiment de comics... Mais le pouvoir de Drum est sans limites ! Il n’essaye pas de nous convaincre que seule son opinion est la bonne et qu’il sait tout mieux que nous, non ! Il se contente de quelques « strobien » dans la conversation, d’un ou deux « c’est trop du ballon », et paf, on est obligé de regarder ce dont il parle. Nous n’avons aucune volonté ici à pErDUSA. Aucune !

Il faut dire que souvent, il a raison. Je n’irai pas jusqu’à le suivre dans les déboires soapesques de la famille Bauer, mais en dehors de 24, il a bon goût, ce qui, il faut le reconnaître, est une qualité partagée par peu de monde ! De Happy Family à Third Rock en passant par Frasier, le Drum sait ce qui est drôle, sait ce qui pourrait facilement passer inaperçu si son sens ultra aiguisé de l’Excellence n’était pas constamment sur le qui-vive.

Runaways fait partie de ces comics qui bénéficie de critiques dithyrambiques mais que personne ne fait vraiment l’effort de lire. Pourtant, comme le dit Drum, strobien. En plus, il a raison ! Runaways est une histoire d’adolescents rebelles très bien écrite, dans un style à rendre jaloux Joss Whedon (d’ailleurs, il reprend ce scénario très prochainement) et avec des personnages attachants. C’est le comics à lire du moment.

Drum avait donc encore raison... Mais où et quand va-t-il s’arrêter ??

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En tout cas, Veronica et Mac l’ont compris : DRUM IS DA MAN !!

la Rédaction
P.S. Retrouvez les chroniques mensuelles de Conundrum ici. Vous aussi, venez parler de ce que Drum vous a fait découvrir sur notre forum !