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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°68: Semaine du 28 mars au 04 avril 2008

Par la Rédaction, le 4 mai 2008
Publié le
4 mai 2008
Saison Semaine
Episode Semaine
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Conundrum est rentré de vacances et remplit à lui les 2/3 de cette petite MasàN ; il faut dire que tout le monde à la rédaction est occupé à essayer de battre Ju à Mario Kart. Ca ne laisse plus beaucoup de temps pour regarder des séries. Blackie a donné à Feyrtys l’idée de parler de Sex and the City, le film, et Feyrtys a donné l’idée à Ju de faire un best-of des épisodes de Lost. Solidarité, tel est le maître mot de pErDUSA. Drum, très inspiré, revient sur le départ de Jesse L. Martin de Law & Order, sur la Mélodie du Bonheur version Brothers & Sisters, sur le nouveau cast de Back to You et bien entendu, sur Survivor. C’est la semaine N°68 et même si ça fait longtemps qu’on ne l’a pas vu, Desmond mérite bien d’être à l’affiche.

Séance de rattrapage
Le best-of de Lost, par Ju

Parfois, la vie réserve de drôles de surprises. Si j’ai moi-même une relation d’amour/haine assez particulière avec Lost, certains de mes collègues sont bien moins difficiles à cerner : ils détestent. Alors quand l’autre jour Feyrtys s’est exclamée « Lost, c’était TROP BON ! » et qu’elle s’est dit qu’elle devrait peut-être regarder les deux premières saisons, snobées avec plus ou moins d’assiduité, je n’ai pas eu d’autre choix que de me porter à son secours.

Non, cette quatrième saison très bien foutue ne va pas rétroactivement faire disparaître les défauts des précédentes. Non, je refuse que Feyrtys perde son tout nouveau respect pour la série en s’étouffant sous la lourdeur de vieux épisodes.
Alors même si je n’ai pas revu les saisons 1 et 2 de Lost depuis leur première diffusion, voici pour Feyrtys, et pour tous ceux qui pourraient en avoir besoin, ma sélection de 10 très bons épisodes des deux premières saisons susceptibles de vous plaire.

1.04 – Walkabout : Même si je ne pense pas que l’impact du retournement de situation final soit aussi important qu’à l’époque, je crois que ce premier épisode centré sur Locke possède d’autres qualités toujours appréciables. Et puis, même si ce n’est pas le cas, ça peut toujours être marrant de revoir les acteurs avec des coupes de cheveux différents.

1.17 - … In Translation : C’est peut-être mon amour pour le coréen qui parle, mais même en oubliant ça, ça reste un de mes épisodes préférés.

1.23, 1.24 – Exodus : Alors oui, c’était particulièrement énervant de devoir encore patienter trois mois pour voir ce qu’il y avait dans cette putain de trappe, mais maintenant que la frustration est passée, il reste un final de saison 1 de très bonne facture.
Mais un peu long, c’est pour ça qu’on peut « oublier » de regarder la troisième partie.

2.03 – Orientation : La première vraie apparition de Desmond, un bouton à pousser, une vidéo. C’est peut-être le début d’une saison mal foutue et inégale, mais c’était un début réussi.

2.07 – The Other 48 Days : Les aventures de Bernard et de ses amis de la queue de l’avion bientôt tous morts. In Your Face, Ana Lulu !

2.15 – Maternity Leave : Les flashbacks qui se déroulent sur Lildelost, c’est toujours bien. Un épisode à la sauce Girl Power dans Lost… c’est tellement rare que ça n’a pas de prix.

2.20 – Two for the Road : Ana Lulu, la fin.

2.23, 2.24 – Live Together, Die Alone : Desmond ! Penny ! Papa Penny ! Statue de pied à quatre orteils ! Ca n’a pas beaucoup plus de sens qu’à l’époque, mais c’est toujours chouette.

Comme si je ne parlais pas suffisamment de Lost en temps normal…


Au revoir, Jesse
Law & Order, ce n’est plus comme avant, par Conundrum

Ça ne va pas du tout. Ce n’est pas que j’aimais particulièrement Jesse L. Martin, mais il était comme la pizza margherita de la cantine : pas savoureuse, mais au moins, c’est pas du poisson fade avec du riz presque cuit. Quitte à le remplacer, Dick Wolf n’aurait-il pas pu trouver un meilleur candidat ? Pourquoi ne pas continuer dans sa lancée et engager un autre acteur de Kidnapped ?

Heureusement, je ne risque pas de trop voir Anthony Anderson avec mon mode de visionage de Law & Order. Je regarde le prégénérique et le générique, puis un petit tour dans la cuisine ou sur le net pendant que les détectives enquêtent sur leur fausse piste. Mais attention, il ne faut surtout pas oublier de mettre le son assez fort (surtout si un plombier friand de champignons est impliqué dans votre activité parallèle) pour ne pas louper l’arrivée de la sublime Alana De La Graza ou du remarquable Linus Roache. Dès ce moment, toute votre attention est nécessaire pour suivre l’épisode.

Le passage de bâton entre Jesse et Anthony a au moins permis de donner de l’excellent matériel au trio de juristes. C’est l’un des avantages de Law & Order, un épisode peut ne pas trop souffrir de l’inégalité entre les deux parties.

Mais quand même, malgré tout, Jesse L. Martin va un peu me manquer.


Money and The City
Feyrtys et Sex and The City, le film

Le monde avait-il besoin d’un film Sex and The City, quatre ans après la fin d’une série qui a eu six relativement bonnes, voire excellentes, saisons ? La réponse est : probablement pas. Mais ça n’a aucune importance, je serai dans la file d’attente le jour de sa sortie.

Je fais partie de ces filles qui ne peuvent pas s’empêcher de citer, à n’importe quelle occasion, un des personnages de Sex and the City. Je compare souvent les mésaventures de mes copines avec celles de Samantha, de Miranda, de Charlotte ou de Carrie, c’est plus fort que moi. Je fais partie de ces filles qui ont acheté un shaker et des verres à martini pour pouvoir faire des cosmopolitans chez elles. Je fais partie de ces filles qui aiment revoir l’intégrale de la série une fois par an.
SatC est une de mes séries préférées, non pas parce que je la trouve parfaite (il y a un paquet de défauts, il faut bien le reconnaître), mais parce qu’à sa première vision, j’ai enfin compris pourquoi Woody Allen nous rabâchait tant les oreilles avec New York dans tous ses films, et parce qu’à la même occasion, je suis tombée amoureuse de ces quatre personnages et de leurs vies (et amitiés) improbables. Peu importe qu’au fond, leurs personnalités ne soient ni très réalistes, ni profondément aimables (la seule avec qui je pourrais envisager de devenir amie, c’est Samantha, la moins compliquée et la moins névrosée du lot). Peu importe si j’ai longtemps eu du mal avec certains aspects très peu féministes de la série, comme le fait que ces quatre femmes intelligentes et douées soient incapables de faire tourner leurs vies autour d’autre chose que des hommes, ou encore le fait qu’elles finissent toutes casées, mariées, et/ou mères de famille. La série est féministe par bien d’autres côtés. Peu importe tout cela, SatC fait partie de ces séries, avec Urgences, Buffy, Six Feet Under, qui m’ont tellement marquée lorsque je les ai découvertes que j’ai l’impression que ma vie serait différente si je les avais loupées.

Je sais que le film va me décevoir ; je ne vois pas ce qu’il peut apporter de plus à la série et puis je trouve cette manie d’adapter des séries télé au cinéma fort déplaisante... C’est pour moir la preuve qu’à Hollywood, la vache à lait ne cesse jamais d’être traite, et cela même longtemps après sa retraite méritée. Mais je sais aussi qu’à partir du moment où les quatre personnages arboreront des tenues excentriques dans des restaurants branchés de New York, je vais oublier tous mes a priori et que je vais avoir le sourire jusqu’aux oreilles. On ne se refait pas.


"About that, Jeff..."
Conundrum va-t-il remporter pErDUSurvivor ?

Voilà pourquoi Amanda est ma favorite à pErDUSurvivor, notre jeu au sein de la rédaction. Chaque membre de la rédaction qui n’a pas développé d’allergie au chapeau de Jeff Probst a choisi deux candidats, un parmi les favoris et un parmi les fans. Le gagnant de pErDUSurvivor est celui ou celle dont le poulain emporte l’émission. Pour information, Amanda est la seule candidate que j’ai pu choisir (on m’a affecté ce mollusque de Chet sans mon aval).

Pour information, à l’annonce de ce jeu, Ju avait écrit ceci :

Blackie, elle, n’a aucune chance de gagner. Non seulement une de ses pastilles jaunes s’est arrêtée sur Parvati Shallow, mais en plus elle a été contrainte et forcée de choisir Eric parmi les nouveaux. Le geek à la tignasse blonde et au mini short vert. Elle a de drôles de goûts, Blackie.

Assez ironiquement, Blackie est en tête avec la seule rédactrice qui a encore ses deux candidats en course. Feyrtys a misé sur Cirie et elle a bien raison, vu que son autre choix s’est vite fait éliminer. L’une des candidates assignés à Gizz est encore dans le jeu, le veinard.

Joma, Ju, Jéjé, Tigrou et Lyssa nous regardent du banc de touche.

Et avec la sublime performance d’Amanda cette semaine, il me reste une candidate (la seule que j’ai choisi, je le rappelle). L’idole d’immunité est une bonne idée mais bien elle est trop souvent mal jouée. Amanda a trouvé un moyen ingénieux de l’utiliser. Non seulement cela lui a permis de rester une semaine de plus, mais surtout, de voir sur qui elle pouvait vraiment compter dans une période où les alliances sont un peu comme le mental d’Anne Heche : pas très stable.

Parvati a été la seule à être non seulement honnête mais surtout loyale envers Amanda. Cirie et Erik ont commis une grossière erreur en acceptant l’idée d’éliminer leur alliée si rapidement. Amanda a aussi bien fait de suivre le vote de Parvati partageant ainsi le pouvoir avec elle.

That girl is gonna cut your head off

Au talent de stratège et d’actrice d’Amanda, il faut aussi noter un montage efficace et surtout des réactions d’un jury de plus en plus démonstratif qui rendent cet épisode de Survivor mémorable.

Amanda for the win !!


The Annoying ShutYourVanTrapp Family
Les séries télé sont des comédies musicales, par Conundrum

Il y a peu de temps, je suis parti à l’étranger. Et comme d’habitude lors de mes voyages, j’en profite pour prendre quelques séries avec moi pour les transports ou les moment un peu calmes. Mais la grève étant passée par là, j’ai décidé de rattraper mes lacunes cinématographiques. Sur les conseils de Gizz, j’ai découvert l’excellent Accross The Universe dont la bande-son tourne en quasi permanence sur mon iPod. J’ai aussi pris un film qui faisait partie de la dvdthèque de notre redac’ chef, La Mélodie du Bonheur.

Et cette semaine, j’ai eu une révélation. Brothers and Sisters, c’est un peu la Mélodie du Bonheur, 30 ans après. Le capitaine est sûrement mort comme le patriarche Walker. Les enfants sont élevés par une ancienne nonne ; dans le film, elle chante, et Sally Field, elle, elle s’envole.
On ne me fera pas croire qu’au moins un des garçons qui s’habillent avec des rideaux et passent leurs temps à chanter avec leurs sœurs n’est pas, comme Kevin, un homme qui aime les hommes. Le second, comme Justin, doit sûrement coucher avec l’une de ses sœurs. Dans le lot, une des sœurs est très probablement devenue une anorexique geignarde, et une autre, une femme sévère avec un complexe de supériorité moral qu’elle aime cultiver en jugeant ses frères et sœurs.

Au moins, si Brothers and Sisters décident de céder à la mode des épisodes musicaux, les chansons sont déjà écrites.


Back To You : GO BACK !
Conundrum, le retour

Oui, messieurs les producteurs, je suis d’accord avec vous, Back To You n’avait pas que des qualités, et travailler sur les défauts est une initiative louable, mais encore faut-il que ces remaniements ne fassent pas des dommages à la sitcom.

Dans tout votre casting, vous estimez que le maillon faible est le seul personnage secondaire féminin du studio ?!? Vous n’avez pas vu le gros monsieur tout pas drôle qui transpire des aisselles et qui est tout pas drôle ? Vous savez, celui qui a remplacé l’excellent Paul Campbell de Nobody’s Watching juste avant le tournage du pilote ? Non vraiment, Aida Field, c’était celle qui fallait garder.

Et puis, renvoyer l’actrice qui joue Gracie est une excellente idée. Mais il fallait aussi aller au bout des choses et faire partir le personnage entièrement, et non pas la remplacer par la version Mini Me de l’actrice précédente.

Ces kelleyrisations et recasting ne m’auraient pas trop déranger s’il s’agissait des seuls changements apportés à la série, mais recentrer les intrigues sur la paternité de Chuck n’était absolument pas la route à prendre. Back To You a le potentiel d’être une grande sitcom si elle se concentre sur la vie de bureau. Les intrigues de soap de Frasier et Just Shoot Me ! étaient le talon d’Achille de ces sitcoms, il serait dommage de faire cette même erreur avec votre nouvelle série, Messieurs Llyod et Levitan.

la Rédaction