Lors de la saison 2005-2006, il choisit de gonfler sa distribution qui comptait déjà douze noms à son générique afin de donner toutes les chances à SNL de trouver un nouveau souffle. Ainsi, Jason Sudeikis, déjà scénariste de l’émission, avait rejoint l’émission lors des derniers épisodes de la saison précédente. Bill Hader et Andy Samberg furent recrutés pendant l’été avant d’être rejoint par Kirsten Wiig.
Après d’intenses négociations, NBC accepta de renouveler SNL mais plaça Lorne Michaels, devant un dilemme : soit l’émission gardait les 16 humoristes de sa distribution mais verrait son nombre d’épisode réduit de moitié, soit du ménage était fait dans le casting avec de garder le rythme de production. Cette 31éme saison vit les départs de Tina Fey et Rachel Dratch pour commencer 30 Rock, Horation Sanz, Chris Parnell et Finesse Mitchell.
C’est avec ce nouveau SNL que j’ai commencé à suivre l’émission. La saison qui suivit fut l’une des meilleures que j’ai pu voir. Le trio Rudolph-Poehler-Wiig a mené une distribution sans aucun maillon faible.
En ce moment, les départs de Wiig, Samberg et très probablement Sudeikis font rentrer l’émission dans phase de redéfinition.
Voici donc trois Saturday Night Live de cette période que j’affectionne particulièrement, et un quatrième qui me donne espoir pour la suite de l’émission.
Alec Baldwin

D’accord, dès qu’Alec Baldwin ouvre la bouche, nous sommes souvent pris d’une envie de se rentrer un crayon profondément dans l’oreille. Privilège qui, jusqu’à peu, n’était réservé qu’à son frère Stephen. Pourtant dès qu’on écrit le texte d’Alec, on oublie rapidement la personnalité irritante de l’acteur. Et sa dizaine de participation à Saturday Night Live le montre bien. Ma préférée se trouve dans le saison 32.
Sketch d’ouverture
A l’époque, il s’agissait de la seconde saison de Kristen Wiig, et elle commençait à faire sa place face à Maya Rudolph et Amy Poehler. Avant sa surexposition, comme on l’aimait Kristen et on était content qu’elle soit seule dans cet excellent sketch d’ouverture où elle incarne Nancy Pelosi au moment où les démocrates revenaient au pouvoir. Le sketch est tellement drôle qu’il s’est retrouvé, à juste titre, dans le best of de la saison.
Monologue
On est presque sûr qu’ils se détestent maintenant, mais Tina Fey, ainsi que Tracy Morgan, apparaissent dans ce monologue très drôle où Baldwin se moque du lamentable état dans lequel se trouve NBC. Et le sketch date de 2006.
Comme quoi 6 ans après, il n’a pas trop vieilli ce SNL.
e-zdate.com
Je ne suis pas friand de fausses publicités, mais c’est là où elles permettent de voir leur interprète. La matériel est souvent un peu facile, ici un site de rencontres où les filles sont clairement des prostituées. Comme le sketch est très court si l’idée de base n’est pas tout de suite très drôle, tout repose sur les acteurs. Mais les filles ont l’air de s’amuser et du coup, un sketch qui aurait pu être très faible, passe assez bien.
Le divorce de Britney Spears
Parks and Recreation est une série très drôle et on aime beaucoup Nick Offerman, mais quelque fois, quand l’épisode est un peu moyen, on se dit qu’une partie de nous accepterait l’annulation de la série si Amy Poehler revenait à Saturday Night Live. Son imitation de Britney Spears n’est peut être pas des plus réussies, mais elle y met tellement d’enthousiasme qu’elle vend facilement se sketch.
Saddham Hussein en prison
C’est plutôt rare qu’un invité ait une imitation récurrente. Baldwin fait un Saddham assez solide. J’ai l’impression, peut être fausse, que c’est plus Baldwin qui avait envie de refaire cette imitation. Elle ne gène pas, on a pas envie se mettre sur internet en attendant que le sketch passe, mais ce n’est pas le meilleur moment de l’épisode.
Valtrex
Encore une fausse publicité, mais cette fois ci, vraiment réussie. Baldwin est très doué pour jouer les gros connards. Dans ce sketch, prônant les vertus d’un médicament qui lutte contre l’herpès génital, il explique comment sa femme a pu être contaminée sans qu’il ne la trompe. Et avec Amy dans le sketch, je commence vraiment à me dire que 4 saisons c’est bien pour Parks and Recreation. Elle devrait peut être retourner à SNL...

Co-voiturage
OK, c’est le meilleur sketch de la soirée, et un de mes sketchs préférés de SNL. Kristen Wiig et Alec Baldwin font du co-voiturage, et tour à tour, il offense l’autre sans le vouloir. J’adore la simplicité de ce sketch. Trop souvent, SNL se repose sur l’actualité, sur des imitations réussies, sur des faux jeux ou faux talk shows. Là, il s’agit d’un sketch totalement absurde qui part d’une situation de la vie de tous les jours. C’est un exercice très difficile, mais quand c’est réussi comme ici, c’est juste parfait.
TV FunHouse
On dit non au prédécesseur des SNL Digital Shorts.
Le Platinum Louge
Alec Baldwin, avec son nombre record de SNL, a accès au Platinum Louge où il retrouve Steve Martin qui tente de l’assassiner. On pardonne à SNL d’avoir un sketch un peu trop nombriliste parce qu’on aime beaucoup Steve Martin.
Weekend Update
Meyers n’était pas encore totalement à l’aise à l’époque mais awwwww, Amy !
Il s’agit aussi d’une des rares apparitions de Tante Linda, la tante d’Amy critique de films. C’était à l’origine une idée de sketch que Wiig n’a jamais réussi à faire arriver à l’antenne, mais qu’elle a adapté pour Weekend Update pensant qu’elle passerait un peu mieux.
Wiig avait tort.
The Tony Bennett Show
Une gentil imitation pour un gentil vieux monsieur, mais un sketch peu mémorable.
Le séducteur au Brézil et Un moment avec le joggeur essoufflé de 1992
Baldwin est un vieux séducteur bien lourd dans un bar au Brézil et Samberg est un joggeur essoufflé de 1992 dans les deux derniers sketchs de l’émission.
Si comme moi, vous vous êtes endormi après le Weekend Update, pas besoin de se repasser la fin de l’épisode.
John Malkovitch

Saturday Night Live est un excellent outil pour mettre avant les talents comiques d’acteurs habitués à des rôles dramatiques. Ainsi, Peter Sarsgaard s’est révélé être un hôte particulièrement talentueux en saison 31 avec un monologue très réussi jouant sur le caractère flippant du type, et une infomerciale brillante pour un Peter Sarsgaard Saars Guard. Dans cette catégorie, un acteur comme Christopher Walken est une évidence.
John Malkovitch en saison 34 était l’invité de l’épisode de Noel et comme Sarsgaard et Walken, il n’a pas déçu.
Sketch d’ouverture - Hillary Clinton
Ça, c’était cruel Amy Poehler ! Nous faire croire qu’elle était de retour pour de bon avant de quitter SNL l’épisode suivant était une pilule dure à avaler. Mais en échange, on a eu le droit à Parks and Recreation. Et puis, lors de la semaine de sa diffusion, ça nous a fait bien plaisir de revoir Madame Will Arnett.
Pour être parfaitement honnête, ce n’était pas le meilleur sketch sur Hillary et, j’ai beau aimer Darell Hammond, mais si je ne revoyais plus jamais son imitation de Clinton, je m’en porterai aussi bien. Heureusement, Poehler réussit à faire quelque chose de drôle avec un matériel moyen et on est bien content de la revoir. C’est une ouverture correcte qui nous met bien dans le bain pour un bon SNL.
Monologue
C’est marrant, la tenue que porte Malkovitch dans son monologue est celle qu’Hader portait dans son imitation de Malkovitch dans le sketch du Weekend Update Special où lui et Dennis Franz (Bill Hammond) commentent la candidature de Chicago pour les Jeux Olympiques de 2016.
En tout cas, c’est un monologue plutôt bien trouvé où Malkovitch lit un conte de Noël aux enfants de la production de SNL l’agrémentant d’informations sur le taux de suicide ou les lois de la physique sur le Père Noël.
La version portugaise du Père Noël de Malkovitch est presque aussi drôle/flippante que la version hollandaise racontée par David Sedaris dans Six to Eight Black Men.
Fausse Publicité
Toute la confiance accumulée dans les dix premières minutes de l’émission est presque ruinée dans les 30 secondes de cette fausse publicité.
Shana
A l’époque de la diffusion de cet épisode, SNL n’avait pas encore overdosé en Kristen Wiig. Wiig affectionne particulièrement les personnages rétro, avec Shana, elle incarne une bombe sexuelle à la Marilyn qui devient de moins en moins sexy au fur à mesure du sketch.
C’est un sketch drôle mais qui dévie rapidement dans le lourd. On comprend pourquoi Apatow a produit son film, Bridesmaid. Heureusement, Shana n’est pas un personnage qu’on nous a martelé comme Target Lady ou Penelope.
Keep it Cool
Côté politique, c’est loin d’être le meilleur SNL. L’Obama d’Armisen semble ne fonctionner que face à un autre personnage (l’Hillary de Poehler, le McCain d’Hammond). Les rares sketchs où il apparaît en solo, comme ce clip de jazz, montrent juste qu’Armisen et les scénaristes n’ont pas encore trouver l’angle d’attaque qui ferait de son imitation, une satire pertinente et drôle.

La Rivista della Televisione con Vinny Vedecci
Bill Hader est le membre le plus doué de la distribution depuis le départ de Amy Poehler. L’humour de Vinny Vedecci réside juste dans le fait de le voir parler italien. Mais ce que j’aime le plus dans ses personnages, c’est qu’il donne toujours de bonnes scènes aux autres membres de la distribution.
Dans un sketch comme Shanna (ou Target Lady ou Penelope), le reste des acteurs impliqués réagissent juste à Wiig et sont interchangeable. Dans les sketchs des personnages d’Hader, ils ont une identité propre. Dans celui ci, en plus de confronter Malkovitch à son excellente imitation par Hader, le sketch donne même du matériel à Bobby Mohnihan, très drôle en bambino italien.
SNL Digital Short
A chaque fois qu’il n’y a pas de célébrités dans un Digital Short, je suis heureux. Celui-ci, n’a même pas de Samberg. Ici, Kristen Wiig reprend son personnage de Virgania Horsen dans un publicité à faible budget.
Je ne suis clairement pas le plus grand fan de Wiig, mais Horsen me fait toujours sourire.
Le cadeau de Noël
Il y a beaucoup de parallèle entre cet épisode et le dernier de Christopher Walken. Tout deux avec des sketchs avec Shana et tout comme un sketch tournait uniquement sur le nombre de fois où Walken allait prononcer Googly Eyes, ce sketch semble n’avoir été écrit juste pour que Malkovitch et Armisen prononcent « calculator ».
C’est un sketch bizarre mais qui me fait beaucoup rire.
Weekend Update
Amy Poehler est revenue à temps pour faire quelques blagues sur OJ Simpson et Amy Winehouse, et avoir un sketch très drôle où Andy Samberg incarne un gamin qui a écrit un livre sur comment parler aux filles. Mais son retour se fait voler la vedette par une imitation d’Armisen de Boy George où l’humoriste a du mal à garder son sang froid. Cette imitation en fait un de mes Weekend Update préféré.
Gertie
Côté filles, on fera difficilement mieux que la saison qui a réunit Tina Fey, Amy Poehler, Maya Rudolph, Rachel Dratch et Kirsten Wiig. Mais même avec Michaela Watkins (dans l’un de ses rares SNL), Kirsten Wiig, Abby Elliott et Casey Wilson (qu’on aime plus dans Happy Endings que dans SNL), les filles réussissent à nous donner un des meilleurs sketchs de la semaine. Dans Gertie, Malkovitch incarne une jeune fille, héroïne de livres pour adolescentes qui doit gérer les changements de son corps.
Gertie m’a redonné tout le respect que j’avais pour Malkovithc perdu avec Burn After Reading.
SNL Digital Short
Oui, t’es pote avec des bonnasses et Timberlake. On a compris, t’es cool, Samberg !
(Ceci étant dit, j’aime beaucoup Jizz in my Pants !).
J’accuzi
Encore un sketch bizarre pour conclure l’émission. Elle s’achève avec, J’accuzi, Les Liaisons Dangereuses dans un jaccuzi. C’est un idée étrange qui ne semble pas idéalement exploitée, mais qui décoche un petit sourire.
Zach Galifianakis

Les grecs sont les nouveaux juifs New Yorkais. Avec Larry David, Woody Allen, Ben Stiller ou Jerry Seinfeld, la comédie américaine était bien souvent mené par les juifs New Yorkais. Maintenant, avec Amy et David Sédaris, Tina Fey et Zach Galifianakis, les Grecs semblent prendre petit à petit la place des juifs New Yorkais comme les Roms celle des arabes en France.
En tout cas, ce SNL nous fera lui pardonner « The Hangover 2 ».
Sketch d’ouverture
SNL a toujours un petit problème avec l’imitation d’Obama. Celle d’Armisen n’a jamais été vraiment fluide et les scénaristes n’ont pas trouvé un angle d’attaque pertinent. C’est bien dommage que Lorne Michaels ait laissé passer Jordan Peele lors de son audition, car la sienne est très réussie dans Key and Peele.
Monologue
Quand un sportif anime l’émission, le monologue est toujours un moment difficile, car il est très souvent mal à l’aise. Quand un humoriste arrive dans l’émission, c’est l’effet inverse qui se produit. On se souvient de la terreur de laisser libre cours à Dane Cook pendant de longues minutes en priant Dieu de nous donner la force de finir cet épisode.
Pour Galifianakis, c’était parfait. Ces quelques minutes montrent la personnalité du personnage et donnent le ton pour le reste de l’épisode. L’exercice est très réussi.

L’enterrement du grand-père Vogelcheck
Je comprends l’intérêt des sketchs récurrents. Tout le monde ne regarde pas Saturday Night Live chaque semaine, du coup, il y a un intérêt à refaire le sketch plusieurs fois. Le problème de la famille Vogelcheck et de leurs preuves d’affection est le même que le What Up With That ? : ce n’est pas un sketch récurrent, mais une quasi rediffusion à chaque reprise. Il n’y a rien de nouveau et c’est un peu une solution de facilité car le sketch ne repose pas sur les dialogues mais sur un visuel. Il est difficile de faire neuf fois la répétition de même gag à outrance.
Le Bidet
Un sketch à l’image de son invité. Décalé, très drôle et efficace. J’aime aussi le fait qu’il entraine Kristen Wiig avec lui avec un duo bizarre. Wiig est habituée à avoir des personnages vraiment étranges, elle forme une excellent équipe avec Galifianakis.
Zach Drops by the Set
En plus d’être totalement bizarre (oui, je vais l’employer plusieurs fois ce moment, faut s’y habituer), j’aime la structure du sketch qui laisse penser qu’il s’arrête et qu’on enchaine sur un sketch de Today [1], et qui en fait est dans la continuité du précédent.
Weekend Update
J’aime beaucoup les morceaux musicaux bizarres [2] de Will Forte. Ici, nous avons un plutôt bon sur le Women History Month... qui suit une énième imitation d’une femme par Keenan Thompson. Le casting de SNL n’a jamais été la distribution d’une pub pour Benetton, mais j’ai du mal à croire qu’en 37 ans, Michaels n’ait trouvé qu’une seule femme afro-américaine drôle. Même MadTV en a eu plus que cela, en quasiment 4 fois moins de temps à l’antenne.
What Up With That ?!
Cf paragraphe sur l’enterrement du grand père Vogelcheck.
The Situation Room with Wolf Blitzer
Il est bien dommage que le maillon faible de l’émission soit le seul sketch avec Nasim Pedrad. On l’aime beaucoup, Nasim.
Pageant Talk
Il est vraiment étrange que le seul sketch de l’émission où les acteurs perdent leur sérieux soit l’un des moins drôles.
Anna Farris

La dernière fois que quatre nouveaux entrants dans SNL nous ont marqués date de l’arrivée de Jason Sudeikis, Andy Samberg, Kristen Wiig et Bill Hader en l’espace de quelques épisodes.
Depuis le départ d’Amy Poehler, l’émission peine à retrouver son équilibre. Elle se reposait beaucoup trop sur Wiig, comme elle se reposait beaucoup trop sur Will Ferrell à l’époque. L’arrivée de Vanessa Bayer, Taran Killam, Jay Pharoah et Paul Brittain n’a pas eu l’effet escompté. Jusqu’au deuxième SNL d’Anna Faris.
En limitant Wiig et en donnant la part belle aux petits nouveaux, il montre les forces de ce que peut être ce nouveau SNL. En plus de cela, il est toujours agréable d’être surpris par un hôte dont on n’attend rien du tout.
Sketch d’ouverture
Généralement, une série qui marque son époque risque d’être drôle sur le moment, mais, les effets de mode passés, risque de ne plus trop nous faire rire quelque années après. Will & Grace en est l’exemple parfait. Pour SNL, c’est l’inverse. J’adore les sketchs d’ouverture qui se reposent sur un événement de la semaine. Ces épisodes sont réellement des reflets de ce qui se passe dans le monde à cette époque bien précise et permettent de resituer la saison qu’on regarde. Et quand ils sont drôles, comme l’imitation du maire du New York d’Armisen, c’est bien agréable.
Monologue
Le monologue est un exercice difficile. C’est le seul moment où l’invité sera seul sur scène et tout repose sur lui. Autant, dans un sketch, un membre de la distribution est souvent au centre du sketch et l’hôte apporte sa valeur ajoutée, autant, là, il se doit d’être drôle et donner le ton pour la soirée. Généralement, les hôtes aiment se moquer d’eux-mêmes, mais il ne faut pas que cela apparaissent forcé et qu’ils soient mal à l’aise. Farris joue sur son côté blonde stupide et de son imitation assez réussie d’Abby Elliott. Une réussite.
The Manuel Ortiz Show
OK, je sais que tout ce qui est en espagnol est drôle, mais ce sketch commence à me taper sur les nerfs... jusqu’à ce que Bill Hader arrive sur scène et je me rappelle pourquoi, rien que pour lui, ce sketch mérite de continuer.
What’s Wrong With Tanya ?!
Le sketch de la soirée.
En règle générale, les jeux, c’est comme les talk shows, c’est un principe facile pour un sketch. Il faut vraiment une excellent idée pour ne pas laisser transparaitre la fainéantise des scénaristes. Et cette semaine, ils l’ont trouvé avec un jeu basé sur les téléfilms de Lifetime.
Et on aura beau critiquer Kristen Wiig, mais son « There is nothing wrong with her ! » a été la réplique qui m’aura fait le plus rire de la saison.
PS : Et c’est moi où Farris ressemble étrangement à Sally Field dans ce sketch ?
PPS : Je commence à croire que Bill Hader ne pourra jamais être mauvais dans un sketch.

SNL Digital Short
Et moi qui commençait vraiment à croire que Samberg ne savait plus faire des Digital Short qui n’étaient pas des chansons avec potes ! En tout cas, je ne savais pas qui était Drake avant ce sketch, je ne connais toujours pas sa musique, mais le type à l’air très drôle !
Yet Another GOP Debate
Quand un sketch politique n’est pas en début d’émission, c’est qu’il n’est pas si drôle que cela. A ma grande surprise, c’était plutôt réussi cette fois ci.
A l’époque, l’imitation de Romney par Sudeikis n’était pas aussi bien rodée qu’elle ne l’est maintenant, mais c’est un sketch bien vu, où malgré son peu de temps d’antenne, c’est Brittain qui m’aurait fait le plus rire.
Weekend Update
Je retire tout le bien que j’ai dit sur Drake.
Tell Him
C’est sur que nous ne sommes pas du niveau Poelher - Rudolph - Wiig, mais la nouvelle génération de femmes de SNL est plutôt solide. Du coup, même si Wiig décide de quitter l’émission, si la relève n’est pas assurée à 100%, les filles, et Nasim Pedrad en particulier, n’auront pas trop à souffrir de la comparaison.
J-Pop America Funtime Now
C’est au tour de Taran Killam et Vanessa Bayer de mener la revue. Le sketch, où ils incarnent les animateurs d’une émission sur la culture nippone, n’a pas été trop été utilisé et est très drôle.
Et dans la série, les petits détails qui me font rire, encore une fois, un seul plan d’Armisen déguisée en ado japonaise, me fait énormément rire.
Lord Windermere
Même Bill Hader n’aura pas réussi à voler la vedette à Paul Brittain. Le sketch est tellement drôle qu’on regrette vraiment qu’il ait quitté SNL.
Et que Jay Pharaoh soit resté.
Sketch du Calendrier
Cela ne mérite même pas qu’on en parle.
Je vous conseille de vous repasser le sketch précédent une deuxième fois et de passer directement à l’au revoir.