N°185: Sponsorisée par les retours plus ou moins attendus
20 février 2012
Episode Semaine
Ma comédie mignonne à moi
Tigrou ne regarde pas que Revenge
Cougar Town est de retour ! Et ce n’est pas trop tôt : depuis que j’avais fini mon intégrale des premières saisons de Parks and Recreation il y a quelques semaines, je n’avais plus aucune sitcom « attachante » à me mettre sous la dent…
Car, oui, comme toute personne ayant grandi avec Friends, je préfère les sitcoms « humaines » et touchantes. J’aime beaucoup Happy Endings, et la série continue à me faire rire cette année (malgré une baisse d’énergie dans les derniers épisodes). Mais je trouve les personnages bien moins attachants dans cette deuxième saison que dans les premiers épisodes de la série, et c’est vraiment dommage.
Ça commence à devenir un problème quand l’aspect comique est mollasson, comme la semaine dernière dans l’épisode de la Saint-Valentin… Cette semaine, j’ai eu un regain d’intérêt pour la série, grâce à un épisode à 100 à l’heure très réussi qui réunissait tout le cast au restaurant. Surtout, j’ai apprécié l’introduction d’un nouveau personnage qui pourrait apporter beaucoup à la série : le copain idéal de Max, qui pourra peut-être ramener un peu d’humanité à la bande (ce n’est pas gagné).
Cougar Town, en tous cas, est revenue en pleine forme de sa longue pause. Deux des trois intrigues de l’épisode étaient assez conventionnelles (Travis doit se coltiner Bobby qui se tape l’incruste dans sa vie d’étudiant, Ellie a un souci avec son gamin que Laurie exploite pour la tourmenter), mais les gags et les dialogues étaient au top.
Enfin, je crois qu’ils étaient au top… Car, soyons honnêtes, j’ai beaucoup de mal à juger Cougar Town de façon objective, dès lors qu’il arrive quelque chose d’émouvant aux personnages. Et, niveau émotion, j’ai été servi dans la séquence finale : une demande en mariage tout mignonne au milieu de rouleaux de papiers toilettes… C’est étonnant, mais je pense que j’ai été plus touché par cette scène que par la précédente demande en mariage de Courtney Cox dans une sitcom, qui arrivait pourtant après 8 saisons de Friends.
Au-delà de l’aspect mignon de cette scène, je suis surtout très content de la direction qu’a pris la série avec le couple Jules / Grayson. Au lieu d’exploiter un ressort « will they / won’t they » usé jusqu’à la corde, ils les ont mis ensemble très vite, et ne les ont pratiquement plus séparés depuis. C’était d’ailleurs l’une des grosses réussites du final de la Saison 2 : alors que leur couple semblait battre de l’aile et que toutes les conventions des sitcoms nous laissaient attendre une séparation, un ultime rebondissement assez charmant venait finalement consolider leur couple.
Un peu comme il el faisait avec JD et Elliot dans Scrubs, Bill Lawrence semble décider à ne pas utiliser son couple star de façon artificielle, pour générer des rebondissements ou du suspense, mais à simplement laisser exister ensemble 2 personnages qui forment un excellent duo. A ce titre, cette demande en mariage est parfaite et arrive à point nommé : elle officialise cette dynamique (Jules et Grayson sont ensemble et vont le rester parce que ça marche) sans faux suspense, et nous permet de passer sereinement à la suite, rassuré que nous somme sur l’état du couple.
Longue vie au couple Jules / Grayson, et longue vie à Cougar Town !
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Bisous, Bisous
La France vue par les Séries vues par Jéjé
Revenge - 1.15
Daniel à Victoria : After tonight, I’m done with you. I’m taking Emily to Paris.
[...]
Daniel à Emily : Come to Paris with me.
[...]
Victoria à Emily : And seeing as that you’re not on a plane to Paris, I can only assume that you talked some sense into the boy.
Champagne Supernova
Ju regrette encore Coupling US
Je vais vous révéler un secret : j’ai toujours du mal à écrire sur les séries du dimanche.
Le problème tient en trois points :
- Il y a beaucoup de bonnes séries diffusées le dimanche soir.
- Il est plus facile d’écrire sur une série juste après l’avoir regardée.
- Il est plus facile d’enchainer avec une autre série que d’écrire sur celle qu’on vient de voir.
Ce paradoxe insupportable est la raison pour laquelle une série comme Mad Men n’a reçu qu’une seule petite critique en quatre saisons, alors que la quasi-totalité de la rédaction dévore chaque épisode.
Dans le même ordre d’idée, cela fait plusieurs semaines que j’ai envie d’écrire quelque chose sur Shameless. Mais entre la flemme du lundi soir et l’amnésie partielle du dimanche, j’ai été bien incapable d’en pondre la moindre critique ou le moindre texte pour Ma Semaine à Nous.
Jusqu’à aujourd’hui !
Sauf que non. J’aimerais bien, mais ça fait maintenant six jours que je n’en ai pas vu un épisode, et... j’ai oublié tout ce que j’avais envie de dire sur la série. Je sais que je l’aime bien. Je vous la conseille. Voilà. Il me semble que l’univers établi par la série a quelque chose d’un peu surréel et qu’on n’a jamais vraiment l’impression de suivre des vrais gens dans de vraies situations, sans que ça soit pour autant désagréable.
De temps en temps, Shameless se permet même de piocher dans de vraies émotions et de vraies scènes dramatiques, pour un résultat souvent réussi. Le ton est un peu bizarre, et il peut varier du tout au tout d’une scène à la suivante, mais la série reste très agréable à regarder.
Donc oui, j’aime bien. Mais les quelques lignes ci-dessus contiennent l’intégralité de mes pensées sur la série.
Du coup, comme c’est un peu court, voici un Classement des Gallagher, du moins bon au meilleur ! Vive Shameless, et vive le remplissage honteux !
9ème - Ian : C’est triste, mais Ian est le pire de tous les Gallagher. Ian n’est défini que par trois aspects : sa relation avec Lip, son homosexualité, et son désir d’intégrer une académie militaire. Je suis incapable de vous en dire plus à son sujet, et le fait qu’il soit très en retrait depuis le début de la saison 2 n’aide pas beaucoup.
8ème - Liam : C’est un bébé, il est quasiment invisible, et il arrive quand même à être plus intéressant que son frère Ian.
7ème - Karl : L’an dernier, Karl était juste le psychopathe de service. Il est un peu mieux servi cette année, je trouve, et j’ai même envie de dire qu’il est celui qui a été le plus travaillé entre les deux saisons (avec Veronica et Kevin, bien meilleurs cette année mais exclus de ce classement pour cause de non-gallagherité).
6ème - Frank : C’est le personnage le plus problématique de Shameless. Sans jamais devenir sympathique, il devient quand même plus supportable quand il ne monopolise pas à lui seul la moitié des épisodes. Ce qui arrive bien trop souvent.
4ème ex-aequo - Noel & Liam : Un mot : « Wonderwall ».
3ème - Debbie : Il est impossible de ne pas adorer une gamine de onze ans qui fait des crises d’urticaire parce que son travail la stresse trop. Et sa pyjama-party était top.
2ème - Fiona : Emmy Rossum est géniale, Fiona est géniale, et je suis sûr que « Dragon Ball Evolution » est un chef-d’œuvre.
1er - Lip : Le fantasme de toutes les adolescentes de Chicago est aussi le meilleur personnage de la série, et son autodestruction systématique est un des meilleurs arcs actuels. En plus, Lip améliore tous les autres personnages, et depuis le début de la saison 2 il a réussi à partager d’excellentes scènes avec Fiona, Debbie, Frank, et Ian. Sans déconner, il arrive même à rendre Ian intéressant !
Donc oui, Shameless c’est bien. [référence nécessaire]
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