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Fargo

mercredi 11 juin 2014

Messages

  • Fargo - 1.01 - 1.02

    Je ne m’attendais pas à grand chose.
    Et sûrement pas à adorer.
    Mais après ces deux épisodes, c’est pourtant bien le cas.

    Je crois me rappeler que j’avais bien aimé le film mais je n’en ai à peu près aucun souvenir (comme ça, pas de souci de comparaison !).
    En tout état de cause, cette série d’anti anti-héros me plait énormément.

    J’aime que l’histoire criminelle générale soit suffisamment simple pour ne pas être envahissante et qu’elle laisse la place à l’étude de ses répercussions sur toute sa gallerie de personnages. Des personnages qui me semblent déjà familiers, et avec lesquels j’ai hâte de passer un peu plus de temps.
    En premier lieu, forcément avec Molly, l’adjointe du shériff et Lester (je crois que j’aime Martin Freeman ici plus encore que dans Sherlock !)
    Mais aussi avec le personnage de Billy Bob Thornton, qui sur le papier était pour moi un gros repoussoir et qui à l’écran offre une variation très réussie du "hitman solitaire trop cool".

    Vite, la suite !

  • Fargo - 1.01 - 1.02

    Le meilleur pilote de la saison pour moi. Je suis quasiment immédiatement tombé sous le charme de la série, qui réussit parfaitement à recréer en série l’ambiance des frères Coen. J’adore l’habillage musical (on reconnaît d’ailleurs certains thèmes familiers de l’univers des Coen), j’adore l’intrigue, et je découvre que j’adore Billy Bob Thorton, qui est assez incroyable dans toutes ses scènes, peut être encore plus que Martin Freeman.
    L’humour absurde fait mouche, il y a de la tension, l’intrigue progresse bien, les personnages sonnent vrais et donnent vraiment envie, comme disait Jéjé, d’en voir plus.
    Et Allison Tolman est tellement formidable qu’il est impossible de ne pas rooter pour Molly.

    Je crois me rappeler que j’avais bien aimé le film mais je n’en ai à peu près aucun souvenir (comme ça, pas de souci de comparaison !).

    De toutes façons, l’exercice est plutôt vain tant il est difficile de comparer un film de 2h avec une série de 10 heures. Mais la bonne nouvelle est que la série se concentre surtout à capturer l’univers du film et non pas ses intrigues. Certains personnages ressemblent à ceux qu’on voit dans le film, mais l’intrigue est différente. C’était, selon moi, la meilleure chose à faire.

    Je suis vraiment content de regarder cette série, elle remonte un peu la saison 2013-2014, très pauvre en bonnes nouvelles séries.

    • Allez hop, un petit tir groupé. Je commence par le moins bon jusqu’au meilleur.

      Bad teacher - 1.01

      C’est pas fin du tout, voire carrément outrancier, mais j’ai ri plusieurs fois et le rythme est plutôt bon. Ca me suffit pour un pilote de comédie diffusé fin avril et promis à être annulé au bout de 6 épisodes. Les auteurs ne s’embarrassent pas et vont directement à l’essentiel, gagnant en efficacité ce qu’ils perdent en crédibilité. Certes, les personnages sont très caricaturaux mais j’ai passé un bon moment. Ca sera mon guilty pleasure le temps que ça durera.

      Silicon valley - 1.01 - 1.03

      Très bonne surprise. Après un pilote moyen, les deux épisodes suivants évitent les pièges d’une comédie de geek/nerds et réussissent à développer les personnages de manière convaincante et intéressante. Cerise sur le gâteau, l’épopée de cette bande d’amis dans la jungle de la Silicon Valley, qui ne m’intéressait pas du tout à la base, m’embarque complètement tant le traitement est, pour l’instant, réussi. Richard est rapidement attachant, l’acteur fait du très bon boulot. L’écriture est solide et c’est souvent très drôle.

      Seul problème pour l’instant : le personnage du gérant de l’incubateur. Je ne comprends juste pas ce qu’il fout là, surtout après le 3è épisode où l’équipe fait le point sur les compétences de chacun.
      Mais Silicon Valley est suffisamment bien écrite pour réussir à me faire supporter, voire carrément apprécier, Zach Woods, qui finissait pourtant par me filer des boutons à force de le voir jouer toujours le même rôle. C’est une série qui exploite très bien son potentiel en évitant de devenir le Big Bang Theory du câble.

  • Fargo 1x01

    Je crois me rappeler que j’avais bien aimé le film mais je n’en ai à peu près aucun souvenir (comme ça, pas de souci de comparaison !).

    Peu de souvenir du film également, à l’exce^ption d’une scène bien gore sur la neige et du personnage de Frances McDormand enceinte.

    J’ai adoré : l’ambiance, l’humour grinçant, les personnages. Je trouve ce premier épisode fort, car il rend les personnages attachants et réserve même des passages émouvants sur la fin. Je pense, par exemple, à la scène où Molly vient annoncer la mort du shérif sobre et poignante. Très belle idée que celle des pots de peinture. Je crois que c’était encore plus nécessaire pour une série qu’un film de faire surnager les personnages dans un univers décalé et grotesque, histoire de susciter l’intérêt sur la durée.

    De plus, la série suit sa logique, à l’intérieur d’un cadre tordu, Mieux, elle pointe les absurdités de notre quotidien.

    Mais aussi avec le personnage de Billy Bob Thornton, qui sur le papier était pour moi un gros repoussoir et qui à l’écran offre une variation très réussie du "hitman solitaire trop cool".

    Le rôle est clairement casse-gueule, mais Billy Bob Thornton s’en tire très bien sur cet épisode. Mention spéciale à la scène de l’hôtel et son dialogue sur les animaux.

  • Bonjour les perdusiens.

    Alors à propos de Fargo, 1x03 A Muddy Road (légers spoilers)

    C’est moi ou la série devient génial ? Cet épisode était brillant. Autant j’ai trouvé les deux premiers épisodes au mieux sympathiques, autant celui-ci m’a mit une baffe.

    L’épisode est extrêmement dense, et en même temps extrêmement fluide. J’ai trouvé l’écriture parfaite. Toutes les scènes sont parfaitement imbriquées les unes aux autres, c’est un plaisir de se laisser transporter de personnages en personnages, d’intrigues en intrigues... Sur ce point, c’est l’opposé absolu de ce que je peux ressentir devant Game of Thrones... Je plaisante bien sûr (quoique, à moitié seulement..), ces deux séries n’ont évidemment pas du tout la même envergure...

    Enfin il me semble que Fargo n’a à rougir de rien face aux shows les plus regardés du moment. Loin de là même, je crois qu’elle peut donner à certaines d’entre elles une bonne leçon d’écriture et de mise en scène.

    La scène de la connexion entre Molly et Gus était géniale. En une fraction de seconde, lorsque Gus lui parle de son ex-femme, elle comprend tout de la vie de cet homme qui lui fait face, en compagnie de sa fille... J’ai trouvé tout le reste de la scène très beau, très simple, très bien écrit... Je ne me rappelle pas avoir vu une scène aussi jolie et touchante dans une série télévisée. Mais peut-être que je m’enflamme ? Sepinwall par exemple sur Hitfix a apprécié l’épisode mais ne m’a pas semblé plus emballé que cela...

    Je n’ai pas lu d’autres avis sur l’épisode mais en ce qui me concerne je suis conquis. Et puis ce fou rire lorsque Freeman s’essaye à la mitraillette en compagnie de son frangin... Non mais la tête qu’il tire xD

    Un régal, foncez ceux qui ne l’ont pas vu. Je pense que la série mériterait son propre sujet.

  • Fargo 1x03

    Je regrette l’absence de scène entre Lorne et Lester, mais j’imagine qu’on va vite les revoir ensemble.

    La scène de la connexion entre Molly et Gus était géniale.

    Carrément. Je me serais bien attardé un peu à leur table au restaurant. La série tient un personnage génial avec Molly.

    Côté gags, j’ai beaucoup aimé les deux fils Hess qu’on voit s’écharper au second plan, à travers la baie vitrée, comme dans le premier épisode. Très cartoon !

  • Fargo - 1.06

    Le meilleur épisode depuis le début (en attendant le prochain ?)

    La séquence dans la neige et le brouillard était haletante et très belle avec ce jeu sur les ombres et la lumière. Presque poétique même.

    La mutation de Lester est formidable à regarder. La série brosse ses personnages par petites touches, finement, c’est un régal. J’ai aussi adoré les scènes entre Molly et Gus, qui mettent l’accent sur Gus, ce qui rend la fin de l’épisode plus cruel encore car il manque tellement de jugeote sur ce que fait un bon flic.

    La série maîtrise toujours autant ses moments d’humours. Et de tension. Et d’ironie, et d’absurde, et de poésie aussi. C’est remarquablement réalisé, sans en faire trop dans les effets. Les scénaristes travaillent les ambiances, caractérisent chaque personnage, même la caissière de l’hypermarché qu’on voit le temps d’une scène. C’est du caviar en terme d’écriture.

    Mon seul bémol est qu’on en sait trop peu sur le personnage de Billy Bob Thornton, qui se contente de trimbaler son charisme de scène en scène et donne l’impression que rien ne peut lui arriver. A être trop fort, en ne craignant personne et en restant toujours impassible, j’ai tendance à le trouver moins intéressant au bout de 6 épisodes.

    Avec Fargo, je suis dedans de la première à la dernière seconde, et je reste même écouter le générique de fin jusqu’au bout tant je suis sous le charme des thèmes musicaux. C’est pour moi haut la main la meilleure nouvelle série de la saison.

  • Fargo - 1.07

    Martin Freeman et Bob Odenkirk étaient extraordinaires dans la scène au commissariat au début de l’épisode.

    La scène de fusillade était presque hilarante grâce à sa mise en scène, il faut le faire.

    Et mon coeur a fondu à l’hôpital, notamment à la fin de la dernière scène entre Molly et Gus.

    Bref, encore une fois, un mélange parfait d’humour, d’émotion, de tension, avec des dialogues aux petits oignons et de grands acteurs.

    Sérieusement, cette série est un must-see. Il faut s’y jeter dessus sans attendre.

  • Fargo - 1.08

    Quel épisode !

    Ju, tu aurais attendu un épisode de plus pour faire ta critique, tu n’aurais pas pu décrire la série comme l’histoire de "Mr Bean à la neige" tant la transformation de Lester est sidérante. Même si, et c’est tout le talent de Freeman, l’individu faible, négligé et moqué de tous d’un côté, et le flambeur sûr de lui et épanoui de l’autre, restent deux facettes contradictoires d’un même fascinant personnage.

    J’ai été très surpris de l’ellipse d’un an en plein milieu de l’épisode, un peu déconcerté par les quelques scènes suivantes, mais la mécanique implacable d’une écriture maîtrisée à la perfection réussit à relancer l’histoire sans céder aux artifices et à aboutir à un cliffhanger à la fois inévitable et parfaitement jouissif.

    A la (longue) liste des qualités de cette série, on peut ajouter l’art du contrepied et de la prise de risque.

    Je n’en peux plus d’attendre l’épisode prochain.

    Et je m’en fous si je donne l’impression de monologuer. Regardez Fargo, damnit !

  • Fargo 1.01 à 1.08

    Grand merci à tous ceux qui ont posté ici au sujet de cette formidable série que je me refusais à regarder à cause de la référence aux frères Cohen dont je n’apprécie que très peu le cinéma. C’est finalement la dernière injonction de Tête de série qui aura eu raison de mes réticences, donc non tu ne monologues pas dans le vide !

    Sur le dernier épisode j’ai été surpris par le saut temporel également, la transition en travelling d’une voiture à l’autre est parfaite, par contre la fin je m’y attendais mais le contraire m’aurait déçu... aucune idée d’où tout cela va nous mener je suis d’ailleurs bien curieux de la véracité annoncée de cette histoire étonnante.

    Etonné que personne ne mentionne une référence à Breaking Bad je trouve que cette série s’en rapproche dans le thème : un type normal devient un sale type, le lieu loin des grandes villes et assez circonscrit, l’ambiance général assez lente avec une attention particulière au silence, une certaine contemplation, l’humour, les caractères (et pas seulement pour Saul !) et surtout la façon de filmer tellement plus soignée que dans la majorité des productions. Je pense notamment à cette manière caractéristique de partir d’un point de vue original, focalisé sur un objet pour élargir, ou cette idée géniale de filmer la tuerie dans l’immeuble de l’extérieur (peut-être ma scène préférée de l’année).

    Enfin ça fait beaucoup de bien de voir les effusions de sang, compensées par quelques moments d’humanité sans aucune niaiserie : tout ce qui tourne autour de Molly (fan totale de l’actrice) ou dans le dernier encore l’histoire du jeune soudanais. Après Hannibal par exemple (j’adore hein) ça soigne un peu.

  • Fargo

    je suis d’ailleurs bien curieux de la véracité annoncée de cette histoire étonnante.

    Héhé, ce n’est pas une histoire vraie mais une référence au film, qui commençait sur les mêmes mots :) D’ailleurs, l’histoire du film n’était pas vraie non plus. C’était ironique de la part des Coen.

    cette idée géniale de filmer la tuerie dans l’immeuble de l’extérieur (peut-être ma scène préférée de l’année)

    Pareil. C’est peut-être la première fois que je trouve une scène de fusillade drôlissime grâce à l’originalité de la réalisation, qui épouse parfaitement le ton de la série. Une adéquation fond / forme parfaite ! Et pourtant, ce qui se joue à l’intérieur est un véritable carnage !

    Etonné que personne ne mentionne une référence à Breaking Bad je trouve que cette série s’en rapproche dans le thème

    Je n’y avais pas pensé, c’est vrai qu’en terme d’ambition visuelle, de jeu sur les espaces et de transformation du personnage principal, les deux séries peuvent se retrouver. Mais je ne trouve pas que le thème se rapproche. Il y a quand même une grosse différence entre Lester Nygaard et Walter White : WW est présenté dès le début comme un homme brillant qui réalise qu’il a raté sa vie en se conformant à une société qui le laisse sur le bas-coté, et qui décide d’agir. Avec cette libération viennent les ambitions : devenir le meilleur, jouir du pouvoir, créer la drogue la plus pure, avoir des sommes astronomiques d’argent.
    Au contraire, Lester n’est pas un homme brillant. Il n’aspire pas à devenir un génie du crime et à faire des choses extraordinaires. Il est petit dans tous les sens du terme. D’ailleurs, il ne décide pas vraiment de se prendre en main : le crime qui le libère a été commis sous l’influence d’un autre homme qui l’a encouragé à céder à ses pulsions. Après, il a trouvé des ressources insoupçonnées en lui pour échapper à la justice, il y est parvenu bien aidé par l’incompétence de la police, et cette réussite lui a donné la confiance nécessaire pour améliorer sa vie (il s’épanouit au travail comme dans sa vie privée). A la différence de Walter White, il n’y a pas d’escalade : Lester veut juste rester à l’écart des emmerdes.

    Pour moi, la principale référence reste l’univers des Coen en général et le film Fargo en particulier. Les Coen adorent les épopées de gens simples, médiocres, voire limités qui se retrouvent au coeur d’événements qui les dépassent et qui vont les changer.

  • Fargo

    Petite désillusion en lisant que ce n’était pas une histoire vraie. Aussi bien pour le film que pour la série. J’y croyais moi. Ca n’enlève évidemment rien à la qualité plus qu’honorable de la série mais déçu d’être tombé dans le panneau. A chaque vision d’épisode, je me demandais comment ça allait se terminer pour qu’au final quelqu’un ait témoigné de toute cette histoire mais là, tout sera possible vu que rien n’est vrai...

  • C’est pas que ça n’enlève rien, c’est même que ça rajoute un peu de jeu, de réflexion sur le rapport fiction/réalité. Dsl mais faut être un peu pigeon pour tomber dans ce piège même pas caché.
  • Je me doutais qu’une partie devait être romancée/adaptée/sérialisée (genre le clin d’oeil fait au film), mais n’empêche. Et je ne me considère pas comme un pigeon pour autant. Bonne poire, peut-être. Quant au rapport fiction/réalité, il n’en existe plus aucun. Je suivrai avec toujours autant de passion et d’admiration pour l’histoire, les personnages et la réalisation mais j’avoue être un brin déçu. Et si ce n’est pour la "Coen Touch", pourquoi rappeler à chaque début d’épisode ce vrai mensonge ou cette fausse vérité (au choix) ?
  • En tant que pigeon désigné et fier de l’être je m’associe à TheVorlon : quel intérêt ?

    La Coen Touch pourquoi pas, j’y reconnais leur côté manipulateurs qui m’agace surtout dans leur mise en scène, mais du point de vue de la série, le pilote ok mais à chaque épisode, avec une telle visibilité, c’est lourd non ? J’aurais préféré ne pas le savoir, mon enthousiasme en prend un coup.

  • Fargo 109

    En attendant, ça reste toujours aussi magistral. Quelle montée en puissance. Et cette tension. Que ce soit dans l’ascenseur avec cette brutalité soudaine ou au café en soupirant de soulagement de les voir se rater, je trépigne d’impatience de voir ce qu’ils nous ont concocté pour le final.

    Décidément, les anthologies, quand elles sont de cette qualité, c’est encore ce qui pouvait arriver de mieux au monde des séries.

  • Oh ! Et Lester est un pourri fini qui ne mérite aucune rédemption.
  • Veyne, TheVorlon : désolé d’avoir vendu la mèche... en même temps c’est pas difficile de trouver l’info sur internet.
    Perso je considère ces quelques phrases comme un générique, ça me plonge dans l’ambiance, ça ne me dérange pas du tout. Finalement, le fait que vous vous soyez laissés berner prouve que l’écriture est tellement bonne et les personnages tellement consistants qu’on peut croire à la réalité de cette histoire tout de même vraiment extravagante. C’est une jolie performance à mettre au crédit de Noah Hawley, l’unique scénariste !

    1.09

    Encore un épisode brillant qui défile à toute vitesse. Je n’ai pas bien compris pourquoi Lester insiste à ce point au début de l’épisode, c’est la première fois que je trouve l’écriture un peu forcée, ça me paraissait un peu out of character. Mais tout ce qui en découle est tellement prenant...

    Et cette fin...

  • Il croyait avoir changé, que c’était devenu un dur, mais l’élève n’est pas prêt de dépasser le maitre. En tout cas, c’est comme ça que je l’ai compris.

    Et tu n’as vendu aucune mèche. Comme tu le disais, ce n’est pas un secret mais l’info n’a pas été clamée haut et fort non plus. Volonté de brouiller les pistes sans doute.

  • 1.10 - Season finale

    Excellente fin, à l’image de l’ensemble de la saison, malgré une petite facilité du scénario quand Lorne se débarrasse du FBI en deux coups de fils. L’écriture a été tellement bonne tout le long de la saison que ça se remarque quand elle emprunte quelques raccourcis, même si ce n’était pas out of character.

    J’ai passé l’épisode à stresser : pour Gus, pour Molly, et (un peu) pour Lester. Entre deux coups de stress, j’ai ri (l’affrontement Lester-Lorne était étrangement drôle dans la chambre) et été ému. J’ai adoré la relation très touchante entre Molly et son père, et encore plus entre entre son père et Greta. Très jolie scène finale, aussi.

    La chute de Lester était vraiment savoureuse. Un dernier pied de nez ironique et absurde pour terminer : parfait.

    Vivement la saison 2 !

  • Un peu mitigé sur cette fin en deux partie pour ma part, le season finale en particulier.

    Moi aussi j’ai passé l’épisode à stresser pour Gus et Molly mais alors pas du tout pour Lester, ce personnage devient tellement infect que je n’avais plus rien à faire de son sort du coup j’ai suivi la toute fin que d’un oeil, le gag dans la glace m’a laissé... froid !
    Je trouvais une analogie avec Breaking Bad mais sur ce point ça n’a rien à voir, jusqu’au bout je me suis malgré tout inquiété pour Walter White, rien de tel ici.

    Mais tout ce qui touche à la petite famille, toute génération, en effet est très touchant et sauve cet épisode dont l’intrigue semble un peu expédiée.

    Très belle découverte, je me demande bien, (presque inquiet : est-ce vraiment nécessaire ?) ce que ça peut donner en saison 2, au delà des aventures de Molly-chef j’espère que ce ne sera pas juste le retour d’un super méchant.

  • 1.10

    mais alors pas du tout pour Lester, ce personnage devient tellement infect que je n’avais plus rien à faire de son sort du coup j’ai suivi la toute fin que d’un oeil, le gag dans la glace m’a laissé... froid !
    Je trouvais une analogie avec Breaking Bad mais sur ce point ça n’a rien à voir, jusqu’au bout je me suis malgré tout inquiété pour Walter White, rien de tel ici.

    Le fait que Lester soit détestable m’a énormément plu : il n’y a pas, contrairement à Breaking Bad, de fascination de la série pour les agissements ignobles et mesquins de son personnage.
    Pour moi, Fargo, c’est Breaking Bad avec un point de vue moral assumé. La dichotomie bien/mal est peut-être un peu appuyée (les très très gentils d’un côté, les très très méchants de l’autre) au départ, mais je trouve qu’elle n’est plus si claire que ça à la fin.
    Par exemple, jai adoré que ce soit Gus, et non Molly, qui finisse par tuer Lorne Malvo. Cette exécution n’est pas un acte de courage, c’est une vengeance... Et Gus apparaît d’un seul coup beaucoup plus proche de Lester à ce moment-là.

    Chouette, chouette mini-série.

  • Fargo - 2.01 - 2.07

    Les premiers épisodes étaient chouettes, très très jolis, avec un montage futé qui accentuait encore le capital sympathie de cette nouvelle saison.
    Mais passé le stade de la découverte, j’ai commencé à m’ennuyer ferme.

    Je n’éprouve aucun intérêt pour cette guerre de gang déclenchée par accident. Il est vrai que je ne suis pas un grand fan des histoires de gangsters, et ici, je ne trouve vraiment pas grand chose pour aller contre mes a priori. Chaque Gerhart est un stéréotype éculé de bandit, et le filmage léché de la rencontre de Ma Dalton et ses fistons avec Pulp Fiction me laisse complètement indifférent.

    Plus problématique, je trouve les "gentils" de l’histoire très transparents. Je n’arrive pas à avoir la moindre empathie pour les deux personnages de shérifs. La mère courage résignée m’irrite au plus point. Quant au couple Landry-Dunst, il me semble être une version fade de Lester et de sa femme.

    La première saison parvenait à rendre tragique et universel les petites faiblesses de ses personnages parce ceux-là étaient uniques, vivants, crédibles. Je ne retrouve rien des savoureuses particularités de Molly, Gus ou Lester chez leurs homologues de 1979.

    Cette saison 2 ne m’apparaît que comme une jolie coquille vide.
    Une très très jolie coquille. Vide.

  • Jéjé, ton message m’a profondément dérangé.

    Parce que je suis viscéralement contre ce que tu dis et j’y trouve des points extrêmement justes. En fait, j’ai envie d’être viscéralement contre mais j’y trouve des points extrêmement justes.

    J’adore Fargo. Je trouve ça d’une beauté sans pareille. Chaque semaine, je suis subjugué par la beauté des plans, l’ingéniosité des références et l’incroyable ampleur que prend le récit dans ce montage en hommage aux Coen. Je suis un très grand fan des Coen.

    Plus problématique, je trouve les "gentils" de l’histoire très transparents. Je n’arrive pas à avoir la moindre empathie pour les deux personnages de shérifs. La mère courage résignée m’irrite au plus point. Quant au couple Landry-Dunst, il me semble être une version fade de Lester et de sa femme.

    Et là, tu as raison et ça me fait mal parce que je ne voulais pas le voir comme ça. Il est vrai qu’en réalité, je me préoccupe plus de comment ils vont m’épater visuellement que narrativement. Si je creuse un peu après l’épisode, le destin des personnages m’inquiète peu. Pire, je vois les acteurs et non pas les personnages à l’écran. Je regarde Kirsten Dunst être une formidable actrice, je vois Jesse Plimmons se fondre dans son personnage, je vois Ted Danson. Pire : je vois la Mother qui aurait pu être un superbe personnage mais qui me rappelle trop Ted et ses atermoiements. Parce qu’on est d’accord que Cristin Milioti est une incroyable actrice sous-employée ? How I Met Your Dying Mother in A Town Next to Fargo.

    Seul le personnage de Ron Fuckin Swanson me fait m’intéresser à ce qu’il se passe pour lui. Son rôle d’avocat poussé sur la bibine est hilarant et plus profond qu’il n’y paraît.

    En fait, Fargo est un trompe-l’oeil magnifique, de maître.

    Il n’y a pas de faiblesse, l’histoire a ce qu’il faut, la réalisation également. En fait, il n’y a pas de profondeur non plus et ça blesse.
    J’en viens à me demander si je ne préfère pas une série avec des défauts mais où l’investissement est possible.

  • Bon, je vous aime bien, mais il ne faudrait pas dire trop de bêtises, quand même !

    Le seul défaut de Fargo cette année, c’est son cruel manque de neige. A part ça, je ne vois pas, c’est ma série préférée de la rentrée (ex-aequo).

    Ce n’est ni une coquille vide, ni un trompe-l’oeil magnifique.
    Par contre, c’est une farce. Une farce très réussie. Une farce tellement rare à l’heure actuelle. Mais bien une farce. J’imagine que c’est le genre qui vous fait prendre ça pour un manque de profondeur ?

    Chaque Gerhart est un stéréotype éculé de bandit, et le filmage léché de la rencontre de Ma Dalton et ses fistons avec Pulp Fiction me laisse complètement indifférent.

    Je peux tout à fait te rejoindre là dessus, la pique sur Ma Dalton était particulièrement bonne. Les Gerhart ne sont clairement pas le clan Bennett de Justified. Mais ça ne me dérange pas du tout.

    Plus problématique, je trouve les "gentils" de l’histoire très transparents.

    Là par contre....

    Je n’arrive pas à avoir la moindre empathie pour les deux personnages de shérifs.

    Ok pour Ted Danson, mais j’adore le personnage de Patrick Wilson. C’est le gentil bien droit dans ses bottes, indispensable à ce type d’histoire et...

    La mère courage résignée m’irrite au plus point.

    Tu es un monstre !

    Quant au couple Landry-Dunst, il me semble être une version fade de Lester et de sa femme.

    Ils sont géniaux.

    Je me marre comme un petit fou devant toutes leurs scènes. C’est super bien écrit, complètement ridicule, et Dunst et Plemmons sont absolument parfaits. Et, encore une fois, c’est tellement rare de voir un couple un peu imbécile au coeur d’une série que ça me fait beaucoup de bien.

    Quant à la comparaison avec Lester et sa femme, je peux la voir... uniquement si on s’arrête au premier épisode de la saison, où effectivement on pouvait avoir l’impression de voir un mari un peu benêt se faire écraser / manipuler par sa méchante femme.

    La suite est complètement différente, les personnages fonctionnent sur plusieurs niveaux et me réjouissent au plus haut point.

    Enfin, je vois mal comment cette vision "fade" peut autant te gêner alors qu’on n’a pas dû passer plus de deux scènes, en tout, avec la femme de Lester.

    Mais sinon je vous rejoins totalement : qu’est-ce qu’elle est jolie à regarder cette série !

  • 2.08

    Alors ok, le 2.07 était un peu fastidieux et confus, mais je ne suis pas non plus d’accord avec les critiques. Les situations absurdes, plus que la profondeur des personnages, ont depuis la saison 1 été au centre de la narration de Fargo. Et on ne peut pas dire que la saison 2 pêche au niveau absurdité.

    Je me marre comme un petit fou devant toutes leurs scènes. C’est super bien écrit, complètement ridicule, et Dunst et Plemmons sont absolument parfaits. Et, encore une fois, c’est tellement rare de voir un couple un peu imbécile au coeur d’une série que ça me fait beaucoup de bien.

    J’ai tellement ri quand Dunst souhaite bonne chance à Plemmons alors qu’il sort appeler les Gerhart pour la énième fois, parce que personne ne le prend au sérieux à l’autre bout du fil. Tellement ri. D’ailleurs on n’a même pas besoin d’entendre les échanges au téléphone, il suffit de voir "le boucher/un boucher" désespérement essayer de se faire comprendre.

    Ils sont fabuleux tous les deux.

    Et le père de Molly est exactement ce qu’il fallait pour contrebalancer la stupidité des criminels dans cette saison. Et oui Jéjé, tu es un monstre, la mère de Molly va mourir et ce sera de ta faute. SANS-COEUR.

  • 3.01

    C’était beau, drôle, bien interprété.

    J’ai bien aimé.

    Mais. Mais j’ai juste bien aimé. Je n’ai pas été intrigué, ni surpris. A la fin de ce pilot, j’ai eu l’impression d’un magnifique réagencement des saisons précédentes, notamment la première. L’épisode se déguste mais on en retient plus grand chose si ce n’est un fil narratif un peu convenu.

    Bon, j’espère que la suite va me détromper.

    Et puis Carrie. Et puis Mary-Elizabeth.

  • 3.02-3.03

    C’est moi ou la série passe un peu inaperçue cette année ?

    Honnêtement, je me suis royalement ennuyé pendant le 3.02. Répétitions et peu de variations de la saison 2 qui n’apporte pas grand-chose au récit et impressionne moins visuellement.

    Mais le 3.03, en se focalisant sur un road-trip avec Coon, touche juste. Il ne se passe rien de majeur, on est dans la digression mais punaise, digression bien faite ! Coon excelle dans ce rôle apathique, les scènes en animation sont vraiment réussies et je me suis cent fois plus intéressé à ce qui se passait dans cet épisode que dans les deux précédents.

    Mais j’ai peur que ce soit un hapax dans la saison et que l’on revienne à un récit qui peine à intéresser malgré un casting au top et une réalisation vraiment vraiment solide.

  • 3.01

    C’est moi ou la série passe un peu inaperçue cette année ?

    Complètement. Et c’est bien dommage. Je n’ai vu que le premiere pour l’instant, mais j’ai retrouvé le même ravissement que devant la saison 1, alors que la saison 2 m’avait un peu perdu.

    Cette remise en bouche est du caviar, tant en terme d’écriture que de réalisation. La série prend son temps -sans en perdre- pour installer ses personnages, son ambiance, distille parfaitement ses touches d’humour absurde, et enrobe le tout avec une réalisation magnifique, une photographie à tomber et une bande-son juste parfaite.

    Noah Hawley est vraiment un auteur/réalisateur d’un talent rare. C’était Fargo à son meilleur. J’espère que la suite sera du même acabit.

    Et puis Carrie. Et puis Mary-Elizabeth.

    Je me disais pendant la première moitié de l’épisode que les personnages féminins semblaient un peu en retrait, mais en fait pas du tout, il fallait juste leur laisser le temps de crever l’écran. Mary-Elisabeth Winstead est juste géniale. Ses scènes à la fin de l’épisode avec Ewan Mcgregor sont une réussite totale, à la fois pleines de tension et délicieusement drôles.

    Mais j’ai juste bien aimé.

    Pour les raisons ci-dessus, je suis totalement en désaccord. J’ai adoré. Une dizaine de minutes pour comprendre qui est qui et où ça va, et puis ensuite, un régal jusqu’à la fin. La saison 2 m’avait laissé cette impression de regarder quelque chose de vraiment bien foutu mais qui ne m’impliquait pas, là je suis dedans direct. Tous les personnages sont déjà connectés (sauf ceux de la scène d’ouverture en Allemagne), tout est en place pour qu’on se régale.

  • C’est de pire en pire pour moi. Et j’en suis peiné.

    L’épisode 3 m’avait remis sur les railles, avec cette escapade où Carrie Coon survolait.
    Mais depuis, je m’ennuie.

    Je trouve ça magnifique, bien écrit, bien interprété mais je m’ennuie.
    Et ça m’embête.

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