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Ma Saison à Moi

La Saison à Tigrou

Saison 2005/2006

dimanche 27 août 2006, par Tigrou

Pas facile de d’écrire Sa Saison à Soi à la fin du moi d’août ! Tout le monde est déjà passé avant, tout le monde a déjà encensé ou massacré à peu près les mêmes séries, et vous commencez à en avoir marre d’entendre que Veronica Mars c’est trop du ballon et que Lost ça sent pas bon des pieds.

Si au moins je regardais plein de série originales, comme joma, ou plein d’émissions de télé réalité inconnues comme Jéjé, je pourrai peut-être espérer me démarquer ! Mais ce n’est même pas le cas !
Et comme je n’ai pas non plus le courage d’aller chercher des photos de pin up comme Hoagie pour motiver mes lecteurs à revenir en 13ème saison, je vais faire ce que je fais de mieux, ou en tous cas ce que j’aime le mieux faire : dire du mal des séries qui le méritent... et des autres !
Attention, âmes sensibles, abstenez vous, car je m’apprête à détruire à peu près tout ce que j’ai vu cette année...
Que le massacre commence !
Au passage, quelques spoilers se sont glissés dans mes commentaires sur Nip / Tuck et Lost, donc attention à vos yeux si vous êtes fans ! Cela dit, si vous êtes fans, c’est que vous avez probablement déjà un problèmes aux yeux et aux oreilles, non ?

Mes séries à moi qu’elles ont sauté le requin [1]

Pin up n°1

Nip / Tuck : Nique / Pute(désolé pour le jeu de mot, on va dire que c’est du niveau de la série)

La malédiction de la Saison 3 a encore frappé ! Après 24, Alias, Ally McBeal, mais surtout 24 en fait, c’est au tour de Nip / Tuck de nous offrir une Saison 3 si catastrophique que non seulement elle nous ôte toute envie de regarder la suivante, mais qu’en plus elle agit rétroactivement pour altérer de façon irrémédiable la bonne image qu’on avait de la série. Je ne m’étendrai pas sur les personnages massacrés ou sur les intrigues recyclées qui avaient déjà toutes été (mieux) traitées dans les deux premières saisons de la série. Je ne parlerai pas non plus de la ridicule résolution de l’intrigue du Carver.
Car tout ça, encore, j’aurais pu le pardonner...
Ce que je ne peux pas oublier par contre, c’est la surenchère dans la vulgarité et dans la violence à laquelle on a été forcé d’assister cette année dans la série.
La crème façiale au sperme. Les doigts coupés. L’automutilation d’une jambe pour se sentir mieux dans sa peau. Les oreilles coupées. Le matricide. Les seins coupés. Les fœtus fossilisés dans l’utérus. Les pénis coupés. Oh, et je vous ai parlé de ce Season Finale magnifique où TOUS les rebondissements sans exceptions concernent de près ou de loin l’amputation, l’absence ou la substitution d’un phallus ? Sérieusement Ryan Murphy, rends-toi service, va t’acheter un godemichet ou te taper un mec et arrête d’essayer de sublimer tes fantasmes bizarroïdes dans Nip / Tuck !
Et encore, si tout ça avait été mis aux services d’intrigues intelligentes et de personnages subtils, j’aurais sans doute crié au génie.
Malheureusement, cette année dans Nip / Tuck, la vulgarité comme la violence étaient complètement gratuites, de simple tentatives de faire monter l’audience en jouant à fond la carte de la série provoc’.
Et je ne parle même pas de la représentation totalement dénuée de regard critique que fait à présent la série de la chirurgie esthétique. C’est bien simple, celle-ci peut absolument TOUT réparer. On se demande d’ailleurs bien pourquoi le Carver s’embête encore à défigurer des gens, puisque qu’un épisode suffit à Christian et Sean pour effacer toutes traces de son passage du visage de sa victime...
Bref, une saison est absolument catastrophique... Et si vous ne l’avez pas encore vue, je vous en supplie, croyez-moi sur parole et arrêtez-vous au superbe Season Finale de la Saison 2. Bien sûr, si vous m’écoutez, vous ne pourrez jamais briller en société en vous moquant du mythique cliffhanger phallique de l’avant dernier épisode, mais à part ça, croyez moi, vous ne perdrez rien !

Pin up n°2

Lost : la série qui fera bientôt concurrence à Sea World (attention, spoilers !)

J’ai bien aimé Lost cette année.
Pas parce que c’était bien. C’était nul.
Pas parce que c’était bien joué. Les acteurs sont inexpressifs dans le meilleur des cas, et ils surjouent horriblement dans le pire.
Pas non plus parce que c’était bien écrit. Les dialogues didactiques de la série sont toujours aussi creux et prétentieux.
Et certainement pas parce que c’était palpitant. La mythologie n’est qu’un empilage de questions jamais résolues et de révélations dont on se moque éperdument.
Non, si j’ai aimé Lost cette année, c’est parce que c’était rigolo. Involontairement, certes. Mais rigolo quand même !
C’est bien simple, Lost, cette année, c’était un peu comme la série de films « Jaws : Les Dents de la Mer ». A chaque épisode, il y a un requin tellement énorme qu’on se dit qu’il est trop gros pour paraître vrai. Et pourtant, à chaque fois, dans l’épisode suivant, un requin encore plus gros apparaît comme par magie !
Un personnage refuse de rationner la nourriture parce qu’il a envie que les gens l’aiment, et tant pis s’ils meurent de faim après ? 7 mètres 50 ! Une mort débile en se prenant une balle perdue dans la forêt ? 13 mètres ! Une grenouille écrasée ? 25 mètres ! Un personnage qui DETRUIT DES KILOS DE NOURRITURE sur UNE ILE DESERTE parce qu’il DECIDE DE SE METTRE AU REGIME ? Ma parole, c’est plus un requin, c’est carrément un cachalot !
Bref, Lost était indéniablement la comédie de l’année, bien plus drôle que les Scrubs ou autres How I Met Your Mother qui tentaient de lui faire de l’ombre sur ce terrain. Vivement la saison prochaine pour les nouvelles aventures de Kate « coincée dans le filet avec Jack », Locke « j’ai perdu la foi mais en fait non et si vous vous en tapez c’est pas grave », et de Charlie « la saison prochaine, promis, j’arrête vraiment la coke ».

Mes séries à moi qu’elles ont pas vraiment sauté le requin, mais presque, et franchement tant qu’à faire elles auraient pu en sauter un bien gros parce que comme ça au moins ç’aurait été rigolo

Desperate Housewives

Je crois que je suis snob. C’est la seule explication. Après une année entière à crier partout le louanges de la série et à tenter de la faire découvrir au plus de monde possible, je me surprend à trouver ça nul au moment même où tout le monde autour de moi (ma sœur, ma mère, ma meilleure amie, mon campus, même la grand-mère de ma meilleure amie !) se met à adorer.
Il faut dire que la Saison 2 n’a pas aidé. Les intrigues de chaque personnage s’enchaînaient sans aller nulle part, les personnages se révèlaient tous plus énervants les uns que les autres, le mystère de la saison était aussi inintéressant et cliché que ses protagonistes...
Restaient, heureusement, de bons dialogues, de bonnes actrices, et Andrew. Et une deuxième partie de saison soapesque et rigolotte qui, si l’on fait exception de l’ennui abyssal du Season Finale, s’est révélée plutôt sympathique.
Alors pourquoi je n’ai pas aimé ? Tout simplement parce que, comme Lost, la série est bien trop surestimée. Desperate Housewives pourrait être un bon guilty pleasure, mais quand on doit se coltiner à longueur de journée des gens qui trouvent ça « brillant », « subversif » (subversif ???) et pensent que c’est « la série du siècle », forcément, on a moins envie d’être indulgent !
Reste que le nouveau showrunner de la série a l’air d’avoir compris ce qui n’allait pas pendant cette saison 2, alors je serai la à la rentrée pour lui laisser une chance... le temps d’un ou deux épisodes, pas plus. Après, je me contenterai de télécharger les vidéos de Justin et Andrew sur Youtube et puis c’est tout !

Pin up n°3

Alias

Que dire sur la dernière saison d’Alias ?
Ou plutôt, que dire de constructif sur la dernière saison d’Alias ? (sinon c’est trop facile, on fait des blagues sur le ventre de Jennifer Garner et les Dents d’Elodie Bouchez et on remplit un paragraphe avec !).
Eh bien, après un début assez médiocre, c’est devenu pas mal... plutôt bien même... presque satisfaisant je dirai... Mais pas complètement.
Disons que la deuxième partie de la saison, avec son rythme effréné, ses guests stars en masse et ses multiples rebondissements et trahisons, m’a agréablement surpris. Bon, on était loin du niveau des deux premières saisons, mais ça se suivait avec plaisir et j’étais presque, oui presque impatient de voir la suite à la fin de chaque épisode ! Moi ! Alors que j’avais oublié de regarder Alias pendant 6 mois l’an dernier sans même m’en apercevoir !
Mais ce renouveau d’intérêt aussi soudain qu’éphémère pour les perruques et les agents secrets ne m’a malheureusement pas empêché de remarquer les nombreux défauts de cette dernière saison.
Déjà, les scénaristes ont manqué de temps pour conclure leur série, et ça se sentait beaucoup trop : rebondissements bâclés (aaah, la table basse !), évolutions de personnages trop rapides pour être intéressantes, storylines conclues à la va-vite...
Alors, bien sûr, certains argueront que c’est la faute de la chaîne, cette vilaine, qui a amputé au dernier moment la saison de 5 épisodes... Pas faux !
Maintenant, ce n’était pas forcément très malin de la part des scénaristes d’introduire 50 nouveaux personnages et nouvelles organisations terroristes en début de saison, alors que tous les signes semblaient indiquer qu’il n’y aurait pas de saison 6. (Surtout que l’introduction de nouveaux personnages, ce n’est pas le fort d’Alias : rappelez vous Dent de Cheval, Nadia, etc...).
Le Series Finale, surtout, m’a déçu. Malgré quelques belles scènes (notamment un dialogue excellent entre Jack et Sloane), j’ai eu du mal à pardonner la simplification hâtive des motivations des personnages et de la mythologie de la série. Et qu’on ne me dise pas que les scénaristes manquaient de temps en 40 minutes ! Après tout, ils n’étaient pas obligés de copier Lost en nous imposant des flash-back sur la vie de Sydney qui ne faisaient que souligner des traits de caractère qu’on connaissait déjà tous par cœur de l’héroïne la plus chouineuse de l’histoire des séries télé !
Bref, la Saison 5 d’Alias est un divertissement sympathique mais si, comme moi, vous êtes fâchés avec la série depuis la Saison 3, ne comptez pas sur elle pour vous réconcilier avec Sydney et ses amis !

Ma série à moi qu’elle est trop bien mais que j’ai plus rien à dire dessus

Veronica Mars

Non, contrairement à ce que disent certaines mauvaises langues, Logan n’a pas grossi et il est toujours aussi mignon avec son regard de chien battu ! Et l’Eglise de scientologie, c’est un repère pour homo dans le placards, tout le monde sait ça !
Pour des commentaires se voulant intelligents sur la Saison 2 de Veronica Mars, c’est ici.

Mes séries à moi qu’elles ont chamboulé mes préjugés sur les séries

The Book of Daniel

Qui aurait cru que je m’enticherais un jour d’une série centrée sur la vie de famille d’un pasteur et sa relation avec Dieu ? Pas moi en tous cas !
Rassurez vous, cela dit, The Book of Daniel n’a rien, mais alors rien à voir avec 7th Heaven, la série qui ressuscite comme Jésus tellement l’audience de son Series Finale est bonne !
Avec sa galerie de personnages hauts en couleurs mais tous attachants, son mélange bien dosé d’humour et de drama, et des réunions de familles dignes de celles de la famille Fisher, la série me rappelait plutôt... Six Feet Under. (Toutes proportions gardées évidemment !)
Bref, The Book of Daniel c’était une série très sympathique qui allait en se bonifiant, et que j’aurais suivi avec plaisir l’an prochain si elle n’avait pas été annulée après 8 épisodes... Pendant que 7th Heaven était renouvelé !
Franchement, si ça c’est pas la preuve absolue que Dieu n’existe pas !

Battlestar Galactica

Je croyais ne pas aimer la SF. Ou plutôt, je VOULAIS ne pas aimer la SF, vous savez, ce genre réservé aux ados attardés boutonneux et lunetteux qui s’extasient chaque fois que le Capitaine Kirk et son pote Spock découvrent à l’autre bout de la Galaxie une nouvelle planète dont les habitants s’apparentent si furieusement à des êtres humains qu’on se demande si la série n’est pas sponsorisée par des associations de défense de la théorie Créationniste.
Et puis j’ai découvert Battlestar Galactica.
Alors, bien sûr, je pourrais me chercher des excuses comme Jéjé ou Feyrtys, en disant « non, mais c’est pas le côté SF que j’aime, c’est la métaphoreuh politiqueuh et la profondeureuh des personnages ». Mais bon, la vérité, c’est que ce qui me fascine le plus dans Battlestar Galactica, c’est justement son côté SF : les Cylons.
Est-ce qu’ils ont vraiment un plan ? Peut-on considérer qu’ils ont une âme ? Leur quête est-elle moins légitime que celle des humains ? Sont-ils réellement capable d’éprouver de l’amour ou de croire en Dieu, où sont ils simplement programmés pour le penser ? Doit-on les considérer comme des individus à part entière, ou comme de simples déclinaisons d’un modèles unique ?
Franchement, il n’y a rien à dire, ils ont beau avoir exterminé 99,9% de l’humanité, ces Cylons sont vraiment passionnants ! Et en se centrant encore d’avantage sur ses « méchants », dont la subtilité et
l’ambiguïté a rarement été égalée à la télévision, Battlestar Galactica nous a offert une Saison 2 absolument grandiose.
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Ah, et accessoirement, Lee est toujours aussi beau !

Pin up n°4

Rome

Non mais franchement... Moi... Regarder un péplum... Ces espèces de films faussement historiques ou des personnages n’ayant d’antiques que leur toge et leur jupette s’affrontent à coup de glaive et de chars tout en courtisant en secret la très facile fille, femme ou sœur de leur empereur ou de leur pharaon.
Mais voilà, loin de se concentrer sur les batailles et les jeux du cirque (la plupart des grands combats historiques sont éludés faute de moyen, ce qui n’est pas plus mal... et quant aux rares qui sont montrés, comme celui de l’avant dernier épisode, ils sont filmé magistralement avec une violence et un réalisme à couper le souffle), Rome s’attache à nous dépeindre un réseau de personnages fascinants qui, tous à leurs façons, joueront de près ou de loin un rôle essentiel dans l’histoire de leur capitale... et dans celle du monde.
Ce qui est absolument jouissif dans le monde de Rome, c’est son imperméabilité totale à la morale : mêmes les personnages les plus innocents en apparences finissent par commettre des horreurs par amour ou par ambition, et chaque épisode est une orgie de coucheries, de mensonges, d’assassinats et de trahisons aussi addictive que passionnante.
Mais loin de se contenter de nous séduire avec une débauche d’effets spéciaux, d’intrigues provocatrices et de romains et romaines à demi nus (comme Nip / Tuck a essayé de le faire cette année), Rome se repose avant tout sur ses personnages, tous plus complexes et charismatiques les uns que les autres, et sur le talent de leurs interprètes, impeccables.
Et que dire de ce magnifique Season Finale qui parvient grâce à « toutéliage » magistral à rendre passionnante une intrigue dont on connaît déjà tous le dénouement ?
HBO n’est pas mort avec Six Feet Under, non, et Rome l’a prouvé pendant 12 fois 40 minutes cette année.

Les sitcoms qui me rappellent pourquoi une bonne comédie, ça doit faire 30 ou 40 minutes et contenir au moins 50% de Drama...

Pin up n°5

Scrubs

J’ai bien aimé la fin de saison de Scrubs ! Et de façon générale, cette année, j’ai pas mal rigolé devant la série dont les gags et les acteurs continuent à être à la hauteur.
Mais voilà, Scrubs, chez moi, c’est vite vu, vite oublié. La faute à des personnages qui n’évoluent pas, à des intrigues qui semblent se répéter et à un côté drama qui, s’il est souvent réussi, finit lui aussi par lasser puisqu’on sait parfaitement que, quel que soit le coup dur que reçoivent les personnages, tout sera de retour à la normal au maximum 2 épisodes plus tard.
Je pense honnêtement que si on prenait tous les épisodes de la série et qu’on les mélangeait dans un grand sac pour les regarder dans le désordre, seul le statut marital de Carla et Turk et les cheveux d’Elliot nous permettraient de différencier les saisons entre elles... et encore !
Et puis, franchement, qui peut encore supporter l’insupportable et hypocrite Docteur Cox, qui insiste pour faire son one man show au moins trois fois par épisode ? Certainement pas moi !

How I Met Your Mother

Une petite série ma foi bien sympathique, à la fois drôle, gentille et romantique... mais qui a fini par me lasser un peu sur la fin.
Il faut dire qu’après une première partie fort attachante, la saison s’est
terminée sur des épisodes un peu poussifs qui ont vite révélé les limites du concept de la série. Que voulez vous, n’est pas Friends qui veut ! Et puis, je suis assez triste de devoir avouer ça, mais, en fin de saison, le jeu d’Alyson Hannigan a fini par m’énerver... il faut dire que son personnage insipide ne lui a pas donné énormément d’occasions de briller cette année, comparé aux autres héros de la série.
Toujours est-il que je serai sûrement là à la rentrée pour laisser une chance à la seconde saison de la série et décider si, oui ou non, son potentiel est correctement exploité. Espérons que je serai agréablement surpris !

Bon, ben voilà. J’ai dit du mal d’à peu près toutes les séries que j’ai regardé, sauf quatre, mais comme ça, au moins, ça vous aura aidé à faire le tri !
A l’année prochaine si vous n’êtes pas mort d’ennui devant Lost d’ici là !

Ah, au fait, j’oubliais... Finalement je n’ai pas pu m’empêcher d’imiter l’exemple d’Hoagie. Désolé pour ceux que ça choque, mais c’est vrai que des pin up pareille, ça vous égaye une page de texte !


Réagissez à la Saison de Tigrou sur le forum, et dites-lui, par exemple, que Logan est beaucoup moins beau depuis que l’on sait qu’il est scientologue ! C’est une évidence !

[1NDLR : jumping the shark, expression américaine liée à la série Happy Days qui signifie qu’une série est allée trop loin pour que son public continue à la suivre : la série a franchi les limites du regardable. Pour plus d’infos, cliquez ici

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