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Ma Saison à Nous

The Tribe has Spoken

Notre Saison de Real TV

dimanche 10 août 2008, par la Rédaction

Ma Saison à Nous ne serait pas la même sans la mention de nos émissions de real-tv préférées. Cette semaine donc, nous saluons Heidi, Cat, Jeff, Kathy, Tim, Phil, Julie, bref, nous énervons beaucoup Joma. Qui du coup a pris une semaine de vacances loin de nous.

You’re not a Delta Nu..

La real-tv de Gizz

Si on m’avait dit il y a 3 mois que je participerai à ce thème de Ma Saison à Nous, j’aurais ri au nez de l’effronté qui me connaissait si mal... Et pourtant me voilà, et avec des choses à dire sur une saison COMPLÈTE d’une émission de Real-TV, catégorie dont je refusais de voir la moindre image jusqu’ici (sauf Laguna Beach, mais c’est différent, vous ne pouvez pas comprendre...).

Me voici donc fan de Legally Blonde, The Musical, amoureux de Laura Bell Bundy, et soucieux de découvrir si la relève sera à la hauteur. Autant dire que j’étais forcé de regarder The Search For The Next Elle Woods, émission de MTV sur le modèle de tout ce que Jéjé, Blackie et Feyrtys peuvent regarder de navrant, mais avec une des meilleures comédies musicales de Broadway en jeu...

A l’arrivée, une série d’épisodes assez pénibles à regarder, car même si les choix du jury sont restés à peu près logique pendant toutes les auditions si on exclut le (plutôt primordial) résultat final, on ne peut que souffrir de voir le personnage d’Elle Woods plus ou moins gâché par des interprétations pleines de bonne volonté, mais plutôt faiblardes d’une bande de blondes (dans le sens le plus péjoratif du terme). Alors oui, il y a des bons moments, des performances presques dignes d’être montrées à un public, et des petits twists scénaristiques rigolos pour faire passer plus facilement le temps des épisodes et éviter la monotonie des auditions, mais il faut bien se l’avouer, Legally Blonde ou pas, c’est de la real-tv, et c’est très mauvais. La gagnante, Bailey, est la moins talentueuse des trois finalistes (les deux autres ont gagné le lot de consolation, une place dans le Greek Chorus de Elle, l’une à Broadway, l’autre sur la tournée américaine...) et la comédie musicale vient de perdre la moitié de son charme en remplaçant une blonde pétillante et charmante par une blonde superficielle et prétentieuse. La télévision permet de sauter les étapes, en donnant la chance à des gens d’accèder à une place un peu trop haute pour eux. Si les séléctions habituelles sont dures, et les années de galère avant de décrocher un vrai rôle très nombreuses, c’est qu’il y a une vraie raison... C’est une des raisons qui me donne envie de citer joma et son désormais fameux "c’est de la merde !".

Pour finir, je m’en allai, honteux et confus, jurant mais un peu tard, qu’on ne m’y prendrait plus... (à moins qu’on nous sorte un jour "The Search For The Next Joss Whedon")

Suck it, motherfuckers

La real-tv de Feyrtys

Je pensais parler de Survivor et de deux fournées plutôt bonnes cette année. Je pensais également vous compter les délices de quelques excellents numéros de danse de So You Think You Can Dance ?, ou vous parler des faux-pas des apprentis stylistes de Project Runway. Mais pour moi, l’année de real-tv, sans être décevante, n’a pas non plus été exaltante.

Jusqu’au moment où j’ai découvert My Life on the D-List, la formidable émission de la géniale Kathy Griffin, mon nouveau modèle, ma nouvelle égérie.

Je n’avais qu’un souvenir flou de Kathy dans Suddenly Susan !, à l’époque où la sitcom passait sur Teva, et je n’avais entendu parler d’elle que par le biais de Jéjé ou de Blackie. Intriguée, j’avais décidé de regarder son spectacle, "Straight to Hell", mais comme je suis généralement allergique aux one-man (ou woman) shows, je n’ai pas accroché à Kathy à ce moment-là, malgré quelques bonnes blagues impertinentes. Je trouvais ça quand même trop facile de se moquer de Paris Hilton et de Lindsey Lohan, et ça ne me fait pas rire. Il m’en faut un peu plus.

Et puis l’été est arrivé. Comme je n’avais rien à regarder de "simple" et de "drôle", je me suis décidée à rattraper mon retard sur My Life on the D List. Et je suis tombée amoureuse de Kathy. C’est aussi simple que cela.
Bien sûr, comme toute émission de real-tv, il ne s’agit pas de la réalité, et à aucun moment on ne confond la "vraie" Kathy et son personnage, celui de l’actrice et comique qui se dénigre, qui se moque d’elle-même, de son statut de star de bas étage, et surtout, cette femme qui refuse de faire du politiquement correct. My Life on the D List est une émission qui met en scène le personnage que Kathy Griffin invente tous les jours, et qui est très différent de celui qui se montre sur scène ou celui qui se laisse entrevoir au fil des saisons.

Parfois, elle ne peut s’empêcher de recycler les mêmes blagues et les mêmes idées, mais j’arrive à lui pardonner. Parce qu’au fond, elle est l’incarnation de l’humour que je préfère : celui qui remet les gens qui se prennent au sérieux à leur place. En plus, elle n’aime pas les enfants. Mon héroïne je vous dis !

Moi aussi je veux présenter les Gay Porn Awards quand je serai grande

Là où elle est la meilleure, c’est quand elle ose sortir du carcan "je suis une star de bas étage" pour oser des choses plus aventureuses, comme lorsqu’elle va en Irak ou en prison. Ou encore, dans la dernière saison, quand elle veut construire une bibliothèque pour une école au Mexique, pour faire encore mieux que son archnemesis, Oprah Winfrey. C’est là qu’elle se surpasse, qu’elle oublie ses blagues sur Paris Hilton et sur Barbara Walters, qu’elle remplit son rôle de comique : elle montre que le rire est bel et bien un contre-pouvoir, surtout dans une société aseptisée comme celle des Etats-Unis.

Where are my Gays ? (copyright Kathy Griffin)

La real-tv de Jéjé, part one

Une chose est sûre, à la télévision américaine, ils ne sont plus dans les séries. C’est bien simple, sur les networks, il n’existe qu’un seul et unique personnage principal gay : Kevin Walker dans Brothers & Sisters (ABC). Presque autant que sur le câble où Glaad (une association/looby qui lutte pour la visibilité des homos dans les médias) a réussi à en trouver trois… sur Comedy Central (dont deux dans le Sarah Silverman Show, ça fait envie !).
Les lesbiennes sont un peu mieux servies. Sur le câble, en tout cas, grâce à L Word et South of Nowhere. Parce que sur les networks (c’est à dire ABC), la lesbienne en rôle principal ne peut être qu’une hétéro déçue par les hommes (la blonde de Cashmere Mafia et Callie de Grey’s Anatomy).

Alors ?
Alors où est-ce que l’on peut avoir sa bonne dose de gays à la télé en ce moment et pas en prescription homéopathique à la Greek ou The Wire (ça fait drôle de réunir ces deux séries dans une même phrase) ? Hein ?
Ah, on fait moins le malin d’avoir dit plein de mal de la real-tv.

Sur CBS, pas un gay cette année dans leurs séries, pas plus en personnage secondaire qu’en personnage principal. Rien. Nada. Pour l’anecdote, CBS est la chaîne qui diffuse CSI, nos amis les Experts de Las Vegas, chez lesquels il a fallu attendre un épisode de la cinquième saison pour qu’apparaisse un personnage gay qui ne soit ni un tueur, ni un cadavre. C’était un simple témoin.
En revanche, dans ses émissions de real-tv, on semble un peu plus ouvert.
Todd, notre ami stewart/mormon a traversé tous les épisodes de Survivor-China en candidat central jusqu’à la victoire dans Survivor : China. Chet, notre vieux coach d’apprenties reines de beauté, a été moins loin dans Survivor : Micronesia. On avait surtout envie de le tuer pour être aussi molasson et incapable de faire quoique soit. D’aucuns diraient qu’ils véhiculait le cliché de la folle pas physique pour un sou, soit. En tout cas, il en existe, c’est normal qu’on en voit à la télé.
Big Brother 9 (l’édition enclenchée en toute hâte pendant la grève des scénaristes) s’est amusée à jouer les Cupidon avec les candidats qui durent jouer (pendant les premiers temps) en couple. On a eu droit à notre couple gay. Dans Big Brother 10, on a eu un champion de rodéo gay. Raciste aussi, mais quand même…
Dans The Amazing Race 12, on a eu notre équipe de lesbiennes pasteurs. Et une folle irascible qui a martyrisé un mulet qui ne voulait pas avancer, mais par chance, il a été éliminé dès le premier épisode.
Alors, oui, les exemples proposés ne sont pas toujours flatteurs. Mais toujours est-il qu’avec trois émissions a été présenté sur l’année un spectre large de personnages gays, qui ont eu le mérite d’être visibles.

Il y aurait sûrement aussi un tas de choses à écrire sur les gays de Bravo, toujours associés aux cercles de la mode, de la coiffure, du show biz et abonnés aux sarcasmes et à la médisance, mais moi ça me plait qu’une chaine ait construit progressivement son identité sur le gay-friendly et ça m’amuse beaucoup de voir une palanquée d’homos coudre de (moins en moins belles) robes en se lançant de gentilles vacheries à la figure. Shear Genius (coiffure), Step it up and Dance (danse), Work out (le fitness), Top Design (la déco d’intérieure), Top Chef (la cuisine) ne sont pas aussi divertissantes que Project Runway (les robes) mais offrent du choix.

La seule émission de real-tv qui me pose un problème avec ses gays est, c’est un comble, mon gros coup de cœur de cette année. Dans la saison 3 de So You Think You Can Dance, une bonne moitié des garçons du TOP 20 était sûrement gay. Pourtant, il n’en a jamais transpiré un mot. On a pu avoir droit aux états d’âme de concurrentes hétéro à propos de leurs petits amis qui leur manquaient, mais pas une allusion n’aura été faite à la vie amoureuse de Neil ou de Danny, les deux finalistes hommes. (J’avais même cru exploser quand Nigel Lythgoe, juge et producteur exécutif de l’émission, avait reproché à Neil son manque d’attirance sexuelle pour sa partenaire dans les premiers épisodes.) Il est probable que, plus que par homophobie, la production garde le silence sur le sujet à cause du système d’élimination de l’émission. Comptant comme American Idol sur un maximum d’appels de jeunes filles (la cible de l’émission) pour les départager, elle estime surement favoriser leur nombre si les concurrents sont tous supposés être hétérosexuels.

Maintenant, je ne m’explique toujours pourquoi la plupart des chaines réussissent à trouver leur compte avec les gays dans les émissions de real-tv et n’y arrivent pas dans leurs fictions… Peut être que comme la real-tv est considéré comme un genre dégénéré de la télévision, est-il normal d’y trouver d’horribles déviants ? Si vous avez d’autres explications...

Suck it, Dina !

La real-tv de Blackie

Quoi ? C’est l’été et je ne vous ai pas encore reparlé d’Anderson Cooper ? Pas de panique, le joyau de CNN a réussi à illuminer cette saison de real-tv par deux fois au moins !
Histoire de continuer à prouver qu’il a un formidable sens de l’humour lorsqu’il n’est pas occupé à ramasser les cadavres après un ouragan ou lors d’une guerre à l’autre bout du monde, Andy a superbement inauguré la dernière saison de My Life on the D-List en devenant responsable des beuveries de la Team Griffin. Un vrai perdusien dans l’âme qui adore Kathy Griffin, imite les candidats de Project Runway, et va jusqu’à regarder Living Lohan pour avoir matière à se moquer gratuitement. Et il le fait brillamment !

Quand ses cibles se plaignent, il n’hésite évidemment pas à en remettre une couche. J’en suis à me demander si Anderson ne devrait pas quitter son poste d’unique journaliste américain potable pour nous pondre plus de reviews de ce calibre. Les 80% d’émissions daubesques en real-tv se trouveraient peut-être une raison valable d’exister.

She’s the one

La real-tv de Jéjé, part two

Les prochains Emmys décerneront en septembre prochain la première statuette récompensant le « meilleur animateur d’une émission de real-tv ». Et Cat Deeley ne fait pas partie de la liste des nominés.
Elle est pourtant, à mon sens, ce qui se fait de mieux en la matière.

Au premier abord, la présentatrice de So You Think You Can Dance ne présente rien d’exceptionnel. C’est la blonde aux caractères physiques typiques de la télé américaine : grande, mince, les cheveux longs, une dentition parfaite, et elle est évidemment adepte des robes les plus courtes possibles.

Oui, je suis une géante blonde avec plein de cheveux

Petite particularité, la jeune femme (elle n’a que 32 ans !) est anglaise. Vous me direz, Victoria Beckham aussi, pas de quoi en faire un pudding, mais pour moi, tombé en amour pour leur accent depuis quelques années (accessoirement depuis que j’ai découvert que leurs séries pouvaient contrebalancer aisément la qualité médiocre de la production américaine récente), c’est un plus.
Qui n’aurait aucun intérêt si elle ne possédait la qualité que je crois être la principale des animateurs de ce genre d’émission : l’expression de leur intérêt pour l’émission elle-même. Elle semble sincèrement ravie de participer à l’émission tout en connaissant les limites de son rôle. Elle a toujours un petit mot d’encouragement pour les danseurs après les numéros, surtout pour ceux qui vont vraisemblablement obtenir des commentaires glaciaux de la part du jury ou une remarque enthousiaste après une prestation réussie. Ses courtes interventions ne sonnent jamais forcées ni hypocrites puisqu’elle semble avoir une réelle empathie avec les candidats. Elle semble admirer leur passion et percevoir leurs efforts, intérêts que ne transmet jamais Ryan Seacrest, le présentateur d’American Idol. Il se pose en personnage central de l’émission cousine de SYTYCD, les participants n’apparaissant plus que comme les figurants du véhicule à l’origine de sa célébrité.
Autre différence entre les deux, Cat Deeley est drôle…

Enfin, elle gère sans complaisance mais toujours avec camaraderie la partie la plus casse-gueule de ce type d’émission : les éliminations. Elle n’affecte pas une tristesse de circonstance pour conserver une image de gentille, qui « si ça ne tenait qu’à elle, tout le monde gagnerait », défaut bien courant des reconvertis de la real-tv qu’illustrent Jaclyn Smith (Shear Genius) et Elisabeth Berkley (Step it up and dance).
Cat Deeley a embrassé l’émission dans son ensemble. Les éliminations en font partie et en font le sel, alors elle y va et assume son rôle de messager, d’autant plus facilement, c’est vrai, qu’elle n’intervient pas dans les décisions.
Elle est ainsi, à mon sens, la deuxième animatrice, dans le petit monde de la real-tv, à être suffisamment bonne et investie pour rendre divertissant un épisode où les candidats ne sont pas au meilleur de leur forme, le premier étant évidemment…
Jeff Probst. Que serait Survivor sans un animateur qui en adore les règles, qui savoure les retournements de situations et qui prend plaisir à jouer dans la mesure de son rôle ?
Et je suis sûr que Cat se débrouillerait super bien dans la jungle sans rien à manger...

So you think you can sew ?


La real-tv de Conundrum

Il avait fallu un simple ’Youhou’ d’Heidi Klum pour me rendre accro à Project Runway. L’émission est bien plus qu’une émission sur la mode, c’est un éloge à la créativité avec des candidats plus ou moins agaçants mais doués pour la plupart.

Malheureusement, cette année, nous aurons le droit à trois cycles de l’émission, deux sur Bravo à New York et une à Los Angeles sur Lifetime. Il y a peut être un peu de fatigue, mais j’ai beaucoup de mal à accrocher à la saison en cours sur Bravo.

Des candidats imbus d’eux même, il y a en toujours eu dans Runway, mais au moins, leur talent pouvait, partiellement, justifier leur attitude. Cette année, c’est loin d’être le cas, entre ceux qui utilisent l’émission pour instaurer leur propre "catchphrase" (clairement ce qui manque à l’émission !) et ceux qui parlent d’eux même à la troisième personne, le casting est loin d’être aussi bon que les années précédentes.

Un des principaux problèmes de ce cycle est que, jusque-là, les challenges étaient une redite des saisons précédentes. L’idée d’un hommage aux saisons passées n’est pas mauvaise, mais l’émission est loin d’avoir la longévité nécessaire pour ce genre de challenge. Cela fait ressortir la faiblesse du casting actuel face à l’ingéniosité de celui de la saison 2. Le premier vrai challenge original, créer une tenue pour les candidates américaines pour la cérémonie d’ouverture aux JO, met aussi ce problème en avant. La plupart des tenues étaient totalement hors sujet et l’épisode en lui même était très ennuyeux ("bouhou, il m’a pris ma machine à coudre, bouhou !").

Sans candidats qui sortent du lot, avec des challenges peu originaux et des juges plus ou moins justifiables (Sandra Bernhard de Roseanne ?!?), cette saison est largement en deçà des précédentes. Attention Heidi, comme tu le sais très bien : In television as well as in fashion, one day, you’re in, the next day, you’re out.

Mes meilleurs moments de real-tv de la saison

La real-tv de Jéjé, part three

5. Project Runway – Saison 4
D’habitude, lorsque Heidi Klum annonce que les candidats vont faire des vêtements pour une ‘fashion icon’, on se retrouve avec des caniches, des poupées Barbie ou la présentatrice de Entertainement Tonight. Cette fois-là, les apprentis couturiers eurent la surprise de voir Sarah Jessica Parker arriver en personne.
L’image était belle : Sex & The City meets Project Runway.
Malheureusement, passée la surprise, l’événement ne fut pas au rendez-vous, le défi consistant à concevoir un vêtement pour la ligne pas cher de la star…

4. Saturday Night Live
Il est probable que le sketch où Amy Poehler incarne Christian Siriano dans un spin-off de Project Runway truffé des dizaines de catch-phrases de l’émission était plus excitant que la saison entière de l’émission originale.

3. My Life on The D-List – Saison 4
Kathy Griffin décide de rénover une école au Mexique pour imiter Oprah Winfrey. Comme il va y avoir beaucoup de travaux manuels et de ménage, elle décide d’emmener… sa bonne mexicaine.
Moi, ça me fait mourir de rire.

2. So You Think You Can Dance – Saison 4
Katee. Joshua. Bollywood. Le bonheur.

1. Survivor : Micronesia
Je mettrai ma main au feu du conseil tribal que l’élimination d’Ozzy a été vue au minimum une centaine de fois par l’ensemble de rédacteurs de pErDUSA.
Ca fait vingt fois chacun, Ju… C’est pas toi qui va me contredire.


La semaine prochaine, pErDUSA va parler de la "british telly, mate, that’s right".

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