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Le groupe FranceTélévisions a annoncé le lancement de plusieurs tournages de séries pour ses antennes. Deux séries installées (même si l’une d’elle est loin d’avoir la notoriété qu’elle mérite, la faute notamment à une programmation faite en dépit du bon sens), et une nouveauté qu’on attend avec une grande impatience...

Jusque fin avril, le réalisateur Patrick Dewolf tourne deux nouveaux épisodes de 90’ de l’excellente série Un Flic, créée par Hugues Pagan. Ces épisodes, les 8 et 9e, sont écrits par Hugues Pagan et Marc Rosati. Une production Image et Compagnie avec Alex Descas, Marie-Gaëlle Cals et François Caron.



Schneider est un flic juste dans un monde pourri. Il dort mal la nuit et roule autour de Paris. Sa hiérarchie compose et lui, le plus souvent, donne un coup de pied dans la fourmilière et provoque des règlements de compte entre malfrats. Des malfrats qu’il connaît bien et que nous suivons d’aussi près que lui et son trio. Entre le bien et le mal, entre flics et voyous, la frontière est parfois mince…
« Calibre Caraïbe » - Épisode 8 : Au départ, une enquête menée au cordeau par Schneider et son équipe qui aboutit à l’arrestation d’un gros dealer. Mais derrière lui, un flic ripoux…
« Permission de sortie » - Épisode 9 : À peine sorti pour une permission de 24h, le taulard surveillé par Schneider se fait assassiner par un Albanais qui continue d’appliquer la loi ancestrale. Une affaire d’infiltration a mal tourné…

Jusqu’au 30 août, ce sont douze nouveaux épisodes d’Un Village Français qui se tournent. La saison 3 selon la nomenclature officielle, plus simplement la deuxième des cinq années qui veut couvrir la série créée par le triumvirat scénariste, réalisateur, producteur : Frédéric Krivine, Philippe Triboit et Emmanuel Daucé. Une production Tetra Media Studio.



Les six premiers épisodes de cette saison qui couvre la période juin 1941 – juin 1942 seront réalisés par le co-créateur Philippe Triboit, qui avait déjà réalisé les six premiers. Dès le 1er juin, c’est Jean-Marc Brondolo (Scalp, Reporters saison 2, Engrenages saison 3) qui prendra le relais sur les six autres épisodes.

C’est peut-être la série qu’on attend avec le plus d’impatience dans l’année à venir. Les huit épisodes de la série Les Beaux Mecs (anciennement Les Caïds) sont en tournage jusqu’en juillet entre Paris et Marseille.
Produite par Lincoln TV (Pigalle la nuit), on retrouve à l’écriture Virgine Brac avec la collaboration de Eric de Barahir, soit le même duo à l’origine de la saison 2 de Engrenages, celle qui avait sauvé la série du naufrage après le désastre scénaristique de la première saison. A la caméra, Gilles Bannier (Reporters 1 & 2, Engrenages 2), un réalisateur qui sait faire délivrer de formidables performances à ses comédiens, et mettre celles-ci en valeur. Il aura de la matière puisque le casting regroupe le très grand Simon Abkarian, le Nadir de Pigalle la nuit, mais aussi Soufiane Guerrab et Anne Consigny.



L’histoire ? Une cavale ponctuée de flash-backs sur la vie de Tony Roucas (Abkarian) :
« Tout commence en 2010 par l’évasion commune de Tony Roucas dit Tony le Dingue, grand truand condamné « longue peine » et de Kenz, jeune maghrébin issu des mafias des cités. En cellule, ils vivaient dans une incompréhension totale de l’autre et n’avaient rien à se dire. Dehors, le truand vieille école et le futur jeune caïd n’auront plus le choix : ils vont devoir faire route ensemble. Leur cavale cristallise un conflit de générations d’un nouveau genre, où s’affrontent les anciennes méthodes du grand banditisme (préparations méticuleuses, codes, réseaux élaborés) aux nouvelles (tout, tout de suite, n’importe comment). Des deux, quel est celui qui aura le plus besoin de l’autre ?
Car son retour à la liberté sera l’occasion pour Tony de renouer avec son passé et de confondre ceux qui l’ont fait tomber : flics et truands. De remonter le fil des trahisons et de parvenir enfin à comprendre comment il a pu perdre la femme de sa vie. Sa quête de vérité ponctuée de flash-backs nous permettra de découvrir qu’à chaque croisée des chemins, une femme aurait pu le sauver : sa mère, dite « La gazette », disparue trop tôt ; Nathalie, l’étudiante révolutionnaire rêvant d’un monde meilleur, Olga, l’amoureuse prête à tout, et Claire, celle qu’il a épousée, celle qu’il a aimée ou cru aimer plus que les autres.
Sera-t-il trop tard pour que Nassima, la sœur de Kenz, médecin au cœur intègre, que Tony rencontre au bout de sa route représente davantage que l’impossible espoir d’une autre vie ? Le destin mouvementé de Tony est-il autre chose qu’une vaine et tragique quête d’amour ? »