N°80: Semaine du 27 octobre au 02 novembre 2008
3 novembre 2008
Episode Semaine
Jack (Alec Baldwin) est en page d’accueil parce qu’il est juste aussi génial que Tina Fey.
La série que...
Jéjé aime les listes
Le tableau d’évaluation n’offrira ses résultats qu’à la fin du mois de décembre. Dans l’optique de rendre sa révélation moins abrupte et de montrer que les notes attribuées par les rédacteurs ne sont pas purement arbitraires, voici mon petit bilan de mi-parcours. Sans notes.
La série que j’aime énormément sans pourtant la considérer comme un chef-d’œuvre absolu
Mad Men
Les séries que j’adore et que je regarde dès que je le peux
The Adventures of Old Christine
Survivor
Boston Legal
La série que j’adore mais que je ne peux regarder que si j’estime être dans les meilleures conditions de visionnage, c’est-à-dire l’esprit reposé, la concentration aiguisée, le ventre repu et la nuit tombée. (Pour The Wire, il pouvait s’écouler trois mois entre la diffusion d’un épisode et la mise en place du rituel parfait de visionnage)
The Shield
Les séries que je n’adore pas mais que je regarde dès que je le peux et qui m’ont fait souvent prendre conscience avec horreur que j’étais à jour sur Grey’s Anatomy mais pas sur The Wire
Grey’s Anatomy (forcément)
Eli Stone
Brothers & Sisters
La série que j’ai reprise après quatre saisons d’interruption et qui me ravit
Urgences
La série que j’ai reprise après une saison d’interruption et que je vais arrêter la semaine prochaine
The Office US (Amy Ryan est partie)
Les séries que je regarde parce qu’elles ne font que 20 minutes et qu’elles ont des rires enregistrés
The Big Bang Theory
Gary Unmarried
Les séries que j’adore détester
How I met your mother
Pushing Daisies
La série que je regarde avec l’alibi intellectuel HBO/Alan Ball et que j’apprécie en fait pour son côté porno soft, l’accent du sud et ses intrigues de télé novella
True Blood
Les séries que j’aurais bien voulu suivre cette année pour me moquer mais… heu… y’a des limites !
Knight Rider
Crusoe
La série que j’imaginais être le nouveau Dynasty et que je continue à suivre parce c’est le seul ersatz de Dallas à la télé
Dirty Sexy Money
Les séries policières dont je ne regarde qu’un seul épisode par saison parce que je ne suis que ceux qui ont des intrigues futées impliquant des gays
Cold Case
Law & Order : SVU
Les séries policières que je ne regarde pas pour la raison évoquée ci-dessus
CSI
CSI : Miami
CSI : NY
Les séries que je suis trop fier de ne plus regarder et qui me rassurent sur la force de ma volonté
The Sarah Connor Chronicles
Prison Break
Greek
Les séries que je n’arrive pas à arrêter et qui m’inquiètent sur la force de ma volonté
Heroes
Chuck
Les séries que je ne suis pas et je le regrette
Friday Night Lights
Supernatural (Merci la propagande Blacko-Feyrtyo-Jomesque)
Les séries sur lesquelles j’étais en désaccord total avec Tigrou pendant les premiers épisodes et qui me rendent un peu aigri quand je constate maintenant qu’il avait entièrement raison
Privileged
True Blood
La série dont j’attends le retour avec le plus d’impatience (pour la 19 année consécutive)
Law & Order
La série où les seconds rôles sont devenus aussi pénibles que les premiers (désolé Amanda et Marc)
Ugly Betty
Les séries qui me servent de fond d’ambiance pour corriger des copies
90210
The Amazing Race
Les séries qui possédaient ce statut mais qui se sont révélées trop insupportables
Greek
America’s Next Top Model
La série que j’ai envie de suivre uniquement parce qu’il y a dedans Peggy Bundy et Nathan de Queer As Folk UK
Sons of Anarchy
La série pour laquelle même l’engouement incompréhensible autour de Saturday Night Live et une fin de saison ratée ne m’a pas empêché d’adorer complètement le season premiere
30 Rock
La série qui cite Mankiewicz et Marc Jacobs et qui ne pourra donc jamais être vraiment mauvaise
Gossip Girl
La série qui était immanquable avec son twist de real-tv et qui sans est redevenue aussi plate que d’habitude
House
La série dont les intros d’épisodes sont presque aussi flippants que celles de MediuM (et c’est un gros compliment !)
Fringe
La série que je n’arrêterai jamais de regarder même si je dis chaque semaine le contraire
Desperate Housewives
Chicago Hope
Joma est à deux doigts de refaire des reviews d’Urgences
Je n’arrive pas à croire qu’une des séries que j’attends le plus chaque semaine s’appelle ER/Urgences. L’autre étant Supernatural. Ca aussi j’ai toujours du mal à y croire.
Les intrigues ne sont pas meilleures qu’à l’époque où je critiquais la série sur EDUSA. Bon, peut-être que j’exagère un peu... La fin de la saison 12 était pénible à regarder, quand même.
Mais les intrigues de cette saison ont déjà un énorme avantage : mon boulet préféré n’en fait plus partie. Il n’y a rien de mieux pour gagner mon vote de confiance lors d’un début de saison que de se débarrasser enfin de Pratt. J’aurais attendu longtemps, mais la récompense a fini par arriver. J’ai secoué longtemps le cerisier en faisant un voeu, mais ça a fini par donner une jolie cerise sur un joli gâteau.
Pour être honnête avec la saison 12, c’est aussi la saison où Scott Grimes rentre dans le cast et que le personnage de Morris commence à évoluer et s’éloigne du modèle Pratt 2.0, pour avoir son propre caractère.
On voit enfin les scénaristes donner quelque chose à faire à Scott, ce qui nous rappelle quand même qu’il était très bien dans le rôle du private Malarkey dans Band of Brothers, chose qu’on avait du mal à voir durant les deux année précédente cette saison 12.
Je ne parle pas de Morris au hasard. Dans ce qui reste du cast, lui et Neela sont certainement ceux qui m’accrochent le plus, même si pour l’instant je ne suis pas complètement satisfait de leurs intrigues. Mais bon, ce n’est que le début on râlera vraiment pour la fin de saison si rien ne change.
Dans le dernier épisode, le retour de Ray a été plutôt bien géré, et tout ce qui tourne entre lui et Neela était intéressant, mais la fin est un peu trop prévisible. Ca m’a gâché un épisode qui m’avait jusque là bien plu.
Et puis la petite scène entre Ray et Morris m’a rappelé le final de la saison 11 : The Show Must Go On, celui du départ de Carter. Ou justement Carter, de façon ironique, avait répété à Morris la même phrase dite par Morgenstern dans le pilote (ouais ça nous rajeunit pas) à Green quand celui-ci avait pris en main le service des urgences : You set the tone.
Autant à l’époque, au vu du personnage de Morris j’avais trouvé ça ridicule, autant maintenant, ça ne serait pas désagréable de prendre cette phrase à la lettre.
En tout cas, je ne sais pas si c’est juste la nostalgie qui parle, mais il y a quelque chose qui me scotche devant ma télé pour cette ultime saison.
En espérant qu’il n’y ait plus d’hélicoptère qui traîne.
Parce que, franchement, non, plus d’hélico, vraiment, non mais non quoi.
There’s no chance I’m blowing this !
Drum a trouvé une raison supplémentaire d’aimer 30 Rock
And indeed, you didn’t ! 30 Rock, la meilleure comédie de la télé sans bout de Julia Louis Dreyfuss dedans, est enfin de retour. Elle revient avec une série de guest stars, mais réussit là où Will and Grace avait échoué. Certes, les invités sont nombreux mais ils ne cannibalisent pas l’épisode. Megan Mullally incarne dans ce premier opus l’assistante sociale en charge d’examiner la candidature d’adoption de Liz. Elle est drôle, efficace, elle a sa vraie voix, mais elle ne vole jamais la vedette.
Avec deux saisons sous la ceinture, 30 Rock revient un peu plus mûre. La série est toujours aussi drôle, mais elle a maintenant du cœur. Ce n’est plus juste une série un peu absurde, car l’amitié entre Liz et Jack est assez inédite à la télévision. Peu de séries montrent une amitié entre un homme et une femme sans connotation amoureuse ou sexuelle.
Et il s’agit bien là d’une vraie amitié, pas d’une amitié à la Grey’s Anatomy. Chacun à ses problèmes mais chacun écoute l’autre, et l’un est là pour aider l’autre. Cet approfondissement de la simple relation mentor/protégée était déjà été amorcée dans le season finale dans une scène assez touchante où Jack écoute tous les messages de Liz lorsqu’elle croit être enceinte.
Tout ça pour dire que 30 Rock est de retour, et ça fait vraiment du bien !
Il en faut peu pour passer une bonne soirée
Feyrtys fait du teasing
Ca faisait longtemps que je n’avais pas participé à un podcast [1]. Outre le fait que, comme beaucoup de gens, je ne supporte pas de réécouter ma voix, j’aime bien enregistrer un podcast, parce que la chose la plus amusante à faire après avoir vu un épisode de série, c’est d’en parler avec des gens qui partagent votre goût pour toutes les séries, depuis les grosses daubes jusqu’aux petits bijoux.
En invitant Tomemoria à nous rejoindre, je ne pouvais pas me douter qu’il serait encore plus bavard que moi et que ce podcast durerait 1h20 (que nous allons couper en deux, je vous rassure), mais sans l’avoir réecouter, je pense que de temps en temps, nous avons dit des choses pas trop stupides.
Nous avons beaucoup parlé de Mad Men, de True Blood, de Dexter, de The Shield, et nous nous sommes beaucoup moqués de Heroes, de Privileged (oui, nous avons revu notre enthousiasme pour le pilote à la baisse) et du reste. Et Conundrum a même réussi à dire du bien de Private Practice et de Desperate Housewives. C’est vous dire si l’intervention est proche.
C’est quand même agréable de vous rendre compte vous n’êtes pas la seule personne à consacrer tout votre temps libre à regarder des séries, et c’est encore plus agréable de savoir qu’il y a des gens qui partagent votre sens de l’humour et votre goût pour les jugements à l’emporte-pièce (je parle pour moi).
J’espère que grâce à nos podcasts, les gens qui désespèrent d’entendre leurs collègues parler de Prison Break ou de Joséphine, Ange Gardien, trouveront un peu de réconfort dans l’idée qu’on ne peut jamais trop regarder de séries et que certaines valent vraiment la peine d’être vues et adorées.
Series addicts of the world, unite and take over !
[1] oui, il y a eu un podcast d’enregistré et non, je n’ai pas eu le temps de le découper et de le préparer pour le mettre sur le site ; il va falloir attendre demain