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The Americans - Avis sur le premier épisode de la série The Americans, avec Keri Russel

The Americans: In Soviet Russia We Make Americans

Par Iris, le 4 février 2013
Par Iris
Publié le
4 février 2013
Saison 1
Episode 1
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Prenez-moi pour Morrissey et arrêtez-moi si vous avez déjà entendu celle-ci auparavant, mais de toutes les séries de la rentrée, The Americans était celle, si ce n’est la seule, que j’attendais, et dont j’avais envie de vous parler.

Tout est parti d’une photo promo grâce à laquelle la série avait capté mon intérêt. En un clin d’œil, elle avait réussi à me faire frémir. Tout ce que l’image de ce couple pouvait évoquer mettait mes sens en éveil et semblait me garantir une série avec une ambiance bourrée de tension mêlée à de la tendresse.

Restait à voir si le pilote tenait les promesses que je m’étais permis de me faire sur la seule base d’une photographie.

Qu’est-ce que c’est ?

The Americans est un drama sur des espions russes créé par Joe Weisberg, un ex-agent de la CIA devenu scénariste, dont JJ Abrams pense produire la biopic quand il en aura fini avec Star Wars.

Le pilote dure 1h10 et a été réalisé par Gavin O’Connor. Parmi les noms qu’on peut attendre dans ce rôle figure Adam Arkin pour le second épisode, et Tommy Schlamme (The West Wing) pour le troisième.

C’est avec qui ?

Sous les perruques des espions, on retrouve Keri Russell (qui s’en sort capillairement toujours mieux qu’à l’époque de Felicity) dans le rôle d’Elizabeth Jennings, Matthew Rhys (Brothers & Sisters) dans celui de Phillip Jennings, et dans le rôle de l’agent du FBI, on a Noah Emmerich (Super 8, entre autres).

Ça parle de quoi ?

La séries se passe au début des années 80 et on suit deux espions du KGB, sous couverture aux États-Unis depuis des années, et dont les enfants ignorent la réelle identité.

Lassés par leurs activités d’espions éreintantes (Sydney Bristow nous aurait-elle menti ?) et tentés par le mode de vie Américain et le bien-être de leurs enfants (PFAH !), ils s’interrogent sur la possibilité d’abandonner leur double-vie.

Tout en cassant la gueule de quelques types.

Et c’est bien ?

Malgré mes attentes assez énormes, j’ai adoré ce pilote.

Non seulement l’histoire est emballante, et certains choix sont à la fois surprenants et fort bienvenus (comme le fait de casser le cliché de "la femme qui veut une vie rangée" en faisant de l’homme le "maillon faible" de la famille), mais en plus la réalisation de la série est à mon sens merveilleuse. En dehors d’un ou deux choix visuels qui restent perturbants (notamment sur les scènes de combat), c’est un sans faute du point de vue visuel et auditif.

L’ambiance envoûtante que j’avais trouvée dans l’image promo est bien au rendez-vous, entre une image très soignée et un peu froide et une BO qui, sans égaler celle de The Carrie Diaries, reste très jouissive, tout est là pour nous plonger en pleine Guerre Froide.

Les scènes dans le passé fonctionnent bien (même si on peut regretter qu’ils n’aient pas jugé nécessaire d’avoir des acteurs différents pour incarner des personnages bien plus jeunes), et offrent un regard intéressant sur la rencontre des deux agents et leur mariage arrangé.

Les acteurs sont bons et remplissent parfaitement leurs rôles (du moins quand comme moi, vous n’avez pas regardé Brothers & Sisters) et encore une fois, l’ambiance fait des merveilles. La tension qui se dégage de certaines scènes (dont la toute dernière) fait qu’on ne s’ennuie pas une minute.

Même si ce n’est qu’un pilote, et que ce ne serait pas la première fois qu’une série d’espionnage se révélerait décevante sur le long terme, c’était un pilote extrêmement efficace, qui donnait envie de voir la suite.

Iris
P.S. Et ces perruques !