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The Cape - Critique du premier épisode de la super série

The Cape: Cape & Friends

Par Iris, le 15 janvier 2011
Par Iris
Publié le
15 janvier 2011
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A l’origine, en tant que seule fille de ce site ultra féministe, j’étais censée critiquer Off The Map, la série avec des médecins par Shonda Rimes.
Et puis Ju a vu que Zach Gilford figurait au cast, et a accepté d’échanger, puisque j’attendais The Cape depuis longtemps et que lui semblait s’en moquer.
Prenons une review pour lui faire regretter son acte.

Qu’est-ce que c’est ?

The Cape est une série de super-héros diffusée sur NBC.
Avec un générique.

Et un héros super classe.

C’est avec qui ?

David Lyons, qui joue Vince Faraday / The Cape, et qu’on peut voir comme une fusion de personnages de Lost, puisqu’il va permettre de recycler les surnoms de L’Homme A L’Eye Liner [1] et de Farfadet. En dehors de son rôle dans Urgences, il a récemment joué dans Eat, Pray, Love, mais vu que je n’ai pas été larguée ou subi d’hystérectomie dans les 8 derniers mois, je n’ai pas ressenti le besoin de voir ce film.

Il y a aussi Keith David, qu’on voit toujours partout mais que j’appellerai ici Morgan Freeman, dans le rôle du chef d’une troupe de cirque. Dans les membres, on compte entre autres Martin Klebba, qu’on a également vu partout, notablement dans Scrubs.
Mais si ! Il était chauve ! Il faisait peur à JD ! Il faisait du karaté ! [2]

Et bien sûr, la seule raison pour laquelle tout le monde [3] attendait cette série : Summer Glau ! Derrière un ordinateur. Qui joue une bloggueuse qui se fait appeler Orwell.
La suite dès que mon érection mentale est retombée.

C’est de qui ?

De Tom Wheeler, dont la page IMDb pourrait servir d’illustration à « L’Univers, c’est du vide infini ».
Et de Craig Titley, à qui on doit déjà Percy Jackson le Voleur de Foudre et Treize à la Douzaine. Un homme de confiance donc.

Ca parle de quoi ?

D’une histoire à pitcher sur la musique de Pirates des Caraïbes.
Vince Faraday était un homme bien, un blond aux yeux bleus, un père de famille parfait, un policier qui aimait son boulot et qui pensait pouvoir sauver sa ville de la corruption, mais qui s’est fait avoir et qui s’est retrouvé accusé d’être Chess, un monstre monstrueux.
Laissé pour mort par la justice, il revient, aidé par les membres d’un freak show, sous les traits de The Cape, du nom du personnage d’un comics qu’il lisait à son fils. A présent, il est un super-héros équipé d’une cape magique et doté de l’agilité d’un illusionniste.
Et il aura sa vengeance.
En mettant de l’eye liner.

Et c’est bien ?

Je sais que je devrais lever les yeux au ciel, avoir un sourire en coin et répondre d’une longue tirade qui descendrait la série pour tout un tas de raisons, allant de ses dialogues téléphonés et ses situations clichées jusqu’au jeu catastrophique de ses acteurs, au point que dans la première scène j’ai pensé que le personnage du fils était attardé mental.

Mais les faits sont là, j’ai vraiment beaucoup aimé.

Dans le pilote, on a des scènes très courtes qui s’enchaînent et font avancer l’histoire à toute vitesse. On peut ne pas aimer, mais le fait est que ça m’a vraiment donné l’impression d’être en train de lire un comic book. On ne s’attarde pas, et le résultat est que je sentais presque les pages qui se tournaient sous mes doigts, que je voyais les cases qui défilaient, impression encore renforcée par l’utilisation de titres.
Cet aspect expéditif étant déjà un peu réglé au second épisode, on peut s’attendre à ce que la suite ne pose plus du tout ce problème qui-n’en-était-peut-être-pas-un.

L’esthétique générale de la série est agréable, les images ne sont pas particulièrement belles, mais on retrouve une ambiance familière, on se sent vraiment dans un univers où le fantastique se mêle à la réalité. Les effets utilisés pour les tours de passe passe ne sont pas révolutionnaires, pas surprenants, mais ils dégagent eux aussi une impression old school, qui fera plaisir à voir aux amateurs du genre qui sont capables de ne pas rester dans une optique purement premier degré.

Les dialogues, quoique déjà entendus, restent bourrés de d’humour, de réactions complètement second degré, et qui viennent ajouter à la dimension hyper sympathique de The Cape. Parce que pour moi, c’est déjà ça la force de la série.
Ça faisait vraiment longtemps que je n’avais plus été en présence d’une « Série popcorn », une série que je me verrais vraiment bien regarder le soir en sortant d’un bain, en mangeant des popcorns et en ne cherchant pas à tout analyser. Un show qui ne te prend pas la tête, devant lequel tu passes un bon moment, où tu rigoles plusieurs fois et où tu t’amuses des spectaculaires tours de passe passe du héros, et que tu oublies ensuite assez rapidement.

Au final, The Cape est cette série débile, écrite à la truelle par des gens qui ne retravailleront plus jamais ailleurs que dans un fast food quand leur show aura été annulé, que la gamine accro à Batman : The Animated Series au fond de moi a attendu toute sa vie.
Elle frôle le sombre par instants, mais n’est clairement pas assez bonne pour être prise au sérieux.
Les personnages principaux sont incapables de retenir l’intérêt, mais le cast secondaire est fun.

Et comme Summer Glau joue dedans, ce sera annulé. On ne prend pas de risques, on s’amuse si on veut, c’est comme un amour de vacances, les chlamydia en moins.

Iris
Notes

[1Sisi, je vous assure, c’est évident sur les photos promos

[2Cette année on ne fait plus de discrimination sur pErDUSA, alors je ne mentionne pas que c’est un nain. Woups !

[3Moi.