Dans la série : "c’est trop mignon, il faut que j’en parle, mais ça ne mérite sûrement pas une news quand même".
Blue Peter est une émission pour enfants en Angleterre. Lors de la saison 2, l’émission avait organisé un concours pour qu’un enfant téléspectateur de l’émission créé un monstre qui apparaîtrait dans la série. Cela avait donné l’extraterrestre de "Love & Monsters", celui qui absorbait ses victimes.
Cette saison, un nouveau concours a été organisé, lancé il y a quelques mois. Cette fois-ci, il s’agissait de demander aux enfants de créer le design d’une nouvelle console intérieure de Tardis. Il ne s’agira pas du Tardis du Docteur, bien sûr, puisque ce nouveau décors existe depuis l’été dernier. Mais d’un autre Tardis ou d’un Tardis alternatif, on ne sait pas trop.
Le gagnant et son design (qu’on aperçoit seulement) ont été choisis par un jury dans lequel figuraient Steven Moffat et Matt Smith, et ont été révélés dans l’émission d’aujourd’hui. Vous pouvez voir le passage en question de cette émission en ligne ici. Ce Tardis apparaîtra dans un épisode tourné prochainement dans le cadre du bloc 7 de tournage de cette saison, surement le dernier bloc de tournage de cette année.
Au passage, une nouvelle image promo a été mise en ligne pour faire la promotion de la saison 5, et une nouvelle bande-annonce sera diffusée ce samedi vers 18h30 sur BBC1.
C’était épique. C’était émouvant. C’était terriblement excitant, et c’était littéralement une régénération de la série, et elle était magnifique. Le reste dans ma critique. Que je n’écrirais pas cette nuit, parce que je suis fatigué ^^.
Idem, j’ai adoré. Le plus balèze dans tout ça, c’était de ne pas décevoir 1 voire même quasiment 2 ans d’attentes.
Je n’ai encore pas tout à fait adopté Matt Smith, mais je sens que je vais bien aimer son Docteur. Par contre, j’adore déjà Amy, c’était une excellente idée de l’introduire en tant que petite fille qui a attendu son lot d’aventures aussi longtemps, son personnage est frais et n’a pas froid aux yeux, tout à fait ce qu’on attend de la compagne du Docteur... sans (espérons le) tout le coté romantique qu’on a déjà eu dans les précédentes relations Docteur/Compagne. Tout le cadre de Amy a été très bien introduit : la petite ville écossaise, Rory, Jeff...
Le nouveau Tardis est absolument génial. Il n’y a que le nouveau générique qui m’a légèrement déçue, mais c’est juste une question d’habitude.
J’ai trouvé ce premier épisode tout simplement jubilatoire. En plus de remplir vraiment bien sa fonction d’ouverture permettant de poser les bases de la saison, il y règne une atmosphère assez euphorisante que je ne saurais décrire, mais très plaisante à suivre !
Je suis encore toute étonnée de la façon dont, en quelques minutes, j’ai oublié toutes mes hésitations et mes craintes, pour adhérer pleinement à toutes ces nouveautés qui nous sont introduites. Personnellement, je n’ai plus de réserve en ce qui concerne Matt Smith, car j’ai vraiment ressenti qu’il se réappropriait le personnage ; les maladresses et ajustements des premières scènes permettent de bien opérer la transition. Sur le fond de l’intrigue, c’est du classique mais bien calibré. J’ai bien aimé l’utilisation assez bien pensée de symboliques, telle la dernière scène de confrontation avec les Atraxi, qui fait le lien avec le passé tout en s’ouvrant sur le futur. C’est bien construit sur un plan narratif.
Sinon, j’ai été conquise par le personnage d’Amy et la façon dont elle est introduite : on retrouve dans cette approche une côté imaginaire qui touche au rêve assez touchant. Mais c’est aussi intéressant de lui faire expérimenter de la plus directe des façons la frustration que l’on peut ressentir aux côtés d’un voyageur dans le temps. C’est une constante de l’univers de Doctor Who, et c’est une bonne idée de lui donner un aperçu du côté le moins appréciable pour ensuite lui permettre d’embrasser son nouveau rôle aux côtés du docteur. En plus, elle a beaucoup de caractère et de réparties, ce qui promet.
Bref, beaucoup de promesses et un dynamisme contagieux qui rend optimiste pour la suite de la saison !
Ah que c’est bon ! Un peu trop excitée même peut être pour mon bien, va falloir revoir l’épisode à tête plus reposée :)
La petite frustration de l’épisode, et je vois que je ne suis pas la seule : l’opening, que j’attendais avec une impatience non simulée, et qui a un peu cassé pour moi le charme habituel (avec le coeur qui bat et le sourire aux lèvres). Le thème de la série (qui pour moi fait partie du cahier des charges de la série, avec le chant du TARDIS (qu’ils touchent pas à celui là !)), arrive trop tard et en trop ramolli, et visuellement, on perd l’efficacité simple de l’ancien avec ses sauts chaotiques de trou de ver en trou de ver, qui a lui seul résumait bien la série.
Bref, ça c’était pour le négatif : le reste, c’est que du positif.
Le nouveau Docteur est très bien. Je dois avouer que je ne faisais pas partie des fans de Tennant (je ne vais pas me faire des amis je le sens ^^), mais plutôt des nostalgiques inconsolables d’Eccleston. Il n’empeche que je dois reconnaitre que l’ère Tennant a été marquée par une montée en puissance de la série, tant au niveau scénaristique que budgétaire, sans compter Donna, qui était l’addition parfaite à la série, mais le Docteur de Tennant était à mon sens un peu fatiguant et très contradictoire, aussi bien dans le surjeu permanent, que dans la psychologie un peu trop dans le pathos comme souligné par Sullivan. Je parle des aller-retours permanents entre les plaintes existentielles style "je suis trop vieux, j’ai trop vécu" et les "je ne veux pas mourir" adressés notamment à un vieux bonhomme qui dans les faits est bien plus jeune que le Docteur qui se plaint et finira ses jours avant lui. Ou sous un autre angle ses leçons de morale à tout le monde sur la non-violence et le fait qu’il faut donner une chance aux aliens envahisseurs (même les Daleks quand ils sont en phase de génocide d’une planète) même si dans l’intervalle des milliers d’innocents doivent mourir (sauf quand c’est Tennant qui agit, là il peut génocider sans souci). En comparaison, le Docteur d’Eccleston, bien que manifestement plus traumatisé et violent, moins en tentative de séduction permanente de son entourage, et ayant dans les faits vécu très peu de temps, était également beaucoup plus digne, jusque dans la mort.
Bref. Quoi qu’il en soit, même si on n’en est qu’au stade des impressions, le Docteur de Matt Smith s’annonce moins pleurnichard, plus ouvertement égoïste (tout ce qu’il fait subir à Amy en 14 ans est mine de rien assez dramatique), moins porté sur la flamboyance quelque peu orgueilleuse de Tennant, et plus ouvertement fou. Même si l’acteur est jeune, il est vrai qu’il y a quelque chose de très ancien dans son visage et pour une raison qui m’échappe, j’ai la sensation que ce Docteur a atteint quelque chose d’inaccessible aux deux précédents.
Quant à Amy, à voir. Quoi qu’il en soit, j’aime assez le personnage très farfelu (avec un entourage parfaitement au courant de cet aspect), ayant grandi dans des conditions complètement inédites, qui a l’air tout droit tiré d’une création de Bryan Fuller. Je n’ai pas fait attention à l’âge de la petite Amelia, mais c’est moi où on peut légitimement penser qu’elle vivait d’ores et dejà seule à cet âge (la tante n’était elle pas déjà un mensonge comme l’uniforme de policier ?), et a donc grandi dans son univers féérique peuplé du Docteur sans la moindre présence d’adultes ? Si ça s’avère vrai, rien que l’étrangeté de la situation de cet enfant représente déjà un mystère assez troublant, et le comportement du Docteur même à l’égard d’Amy est bizarre (évidemment la machine du TARDIS qui représente la fissure ne fait que rehausser les soupçons).
Pour le scénario, en effet, hormis le mystère Amy, plein de pistes pour la suite. Qu’est ce qui est responsable des fissures dans l’espace-temps ? (On pense au Docteur bien sûr, sachant qu’on a encore un Tennant vivant dans une dimension parallèle, le Docteur Tennant qui a en son temps contenu une régénération, et un nouveau Docteur dont la régénération a du coup été démesurément puissante. Ca fait un peu comme Buffy qui a foutu en l’air l’équilibre des forces en ne mourrant pas)
Et la bande annonce de fin d’épisode : pfiou ! Mes villains préférés dans Doctor Who sont définitivement les Daleks (pour leur superbe personnalité), mais les plus flippants sont assurément les Weeping Angels (à leur sujet, je peux me tromper, mais il me semble d’ailleurs que de nombreuses pistes à peine effleurées ont été lancées pendant toute la saison de Donna).
Bref, une reprise enthousiasmante ! (et on retrouve notre Alex Kingston préférée, ouf !)
Je me joins à l’enthousiasme général. J’adhère tout de suite à Matt Smith ! Je le préfère même à Tennant, qui finissait par me gonfler. Ce Docteur garde l’excitation mais a effacé le côté gamin qui m’énervait trop souvent, donc je préfère. Il est d’apparence plus jeune mais a l’air plus matûre, son costume de pépé accentue cela et j’aime beaucoup. Moffat a encore eu raison.
J’aime bien l’histoire de Amy aussi, mais elle me fait l’effet d’un petit mélange entre Rose (pour le côté gamine paumée et le manque de famille) et Donna (la rousseur et le mariage interrompu par le Doc). Mais je suis un peu perdue quand la caméra va sur elle, elle est le genre de jolie fille qui est très fascinante à regarder, même si elle ne fait rien. Donc j’arrive pas encore à juger si elle sait jouer, parce qu’elle en a pas vraiment besoin. Et qu’elle ne soit pas l’intérêt amoureux (vu qu’il y aura River) est un point en sa faveur, je préfère les belles amitié entre le Doc et ses compagnons, c’est plus fort.
Bref je suis super excitée par l’ère Moffat, tout me dit que cela va être génial.
j’ai été très décue par.... le générique et l’arrangement musical. Beurk alors. déjà j’avais moyenneemnt aimé le changeemnt entre la saison3 et 4 mais là c’est juste catastrophique.
A part ça, moi qui suis tombée amoureuse de Matt Smith dans les 10 secondes de sa présentation dans le confidential, je suis aux anges ! Il répond parfaitement à ce que j’aime dans le docteur. Je me rappelle quand Tenannt est arrivé, mon exaspération (j’étais l’une des seules à le dire à ce moment-là) au côté ultra fou et gamin de rose / Docteur. Ce côté hilare me gonflait vraiment à l’époque. Mais et je reste persuadée que si l’on regard les deux docteurs, Tenannt écrase complétement eccleston. Je ne suis pas sure que ce sera encore le cas avec Smith dont le docteur et là je ne suis pas d’accord avec vous tous, est plus sobre que celui de Tennant même s’il a peut-être un côté gamin ; il est plus calme. La preuve en est qu’elle dispute le fait qu’il soit fou et qu’il est obligé de lui assurer qu’il l’est. Il a quelque chose de très particulier dans sa façon de jouer, Smith. Il est possible qu’il supplante Tennant.
Quant à Amy Pond, j’avais vu une interview avec Karen Gillan qui m’avait complétement refroidie sur elle. Elle était particulièrement irritante et avait l’air assez con. Mais la façon dont le personnage est introduit est très intelligente et ca fait vite oublier son comportement en tant qu’individu. Je ne l’aimerais peut-être jamais en tant que Karen Gillan, mais Amy Pond, j’accroche tout de suite.
Et j’adore tout son petit village, jeff, rory la vieille dame qui était déjà géniale dans hope springs. J’aime beaucoup son entourage.
Quant à l’histoire. Nickel. Typique Moffat, avec un côté plutôt oppressant et même carrément horrifique à la Blink ou à la Silence in the library et un côté super gamin mais pas gamin débile que Davies avait un peu oublié, je pense.
Personnellement, je suis très contente de ce retour ! Enfin !
En gros, et paradoxalement, je suis assez déçu, mais c’était absolument génial.
Déçu parce que j’avais des attentes beaucoup trop élevées et intenables. Mais je le savais, donc je ne regrette pas du tout cet épisode. Si je devais formuler quelques critiques à Moffat, je dirais que son épisode était peut-être trop chargé d’éléments caractéristiques de son écriture, et qui du coup ne sont pas utilisés à fond (le "corner of the eye" aurait peut-être mérité un épisode à lui, et pas ses deux ou trois petites allusions, par exemple). Pour Matt Smith, il est en rôdage, et en très bon rôdage. Je n’ai jamais aimé Eccleston, mais même Tennant a eu besoin de deux épisodes pour trouver son personnage exact (qu’il a en plus su faire évoluer), et que j’ai toujours adoré sans aucune réserve à son encontre. Karen Gillan passe merveilleusement bien à l’écran, il va juste falloir qu’elle essaye d’arrêter de tout faire passer par les yeux et elle sera parfaite.
La réalisation est absolument impeccable. J’ai rarement vu quelque chose de ce niveau à la télévision. C’est propre, c’est beau, c’est rythmé. Avec en plus quelques petites idées originales, avec le stop-motion). Le montage, qui est l’élément qui me tient particulièrement à coeur dans une fiction est lui aussi parfait.
Qu’est-ce que ça fait du bien ! The end of Time m avait laissée un peu déçue et frustrée (cf le Podcast Les controverses du Village)... Mais maintenant ça va mieux ! :D
Certes je n adhère pas au nouveau générique : trop long à démarrer, pas franchement convainquant visuellement... Il va me falloir un temps d’adaptation.
Pour Matt Smith, j’ai rangé mes doutes au placard : il a réussi à créer un nouveau docteur !
Plus fou que celui de David Tennant (qui reste toujours mon préféré !), j adore ce côté désarticulé. Ce grand gaillard avec son visage d’ado et ce côté "enfant" ressemble un peu à Tom Hanks dans Big. Il est fou. Il est brillant et vif quand c’est nécessaire, mais son naturel tend plus vers celui des enfants, dans son énergie, son émerveillement, son impulsivité. J’ai hâte de le voir évoluer, de le voir réagir à des situations plus graves ou à son passé.
Pour Amy, j’adhère à ce personnage décalé. Elle a également cette folie, ce naturel presque effronté. Enfant, elle devait déjà être à part ; sa rencontre avec le Docteur l’a poussée un peu plus loin dans sa bulle... Après des années à continuer à croire en cette première rencontre et en cette promesse, elle y a renoncé, en apparence. Elle a du en souffrir, aussi bien en défendant l’existence de son Docteur qu’en y renonçant.
Ce duo me fait penser à Peter Pan et Wendy. Même si elle est devenu adulte, elle ne peut résister au pays imaginaire. Même dans la façon qu’à le Docteur de lui parler, on retombe sur ce lien à l’enfance et à cet imaginaire, quand il lui dit qu’elle n’aurait pas du devenir adulte, quand il lui demande de venir avec lui. Ce lien et cette décision lui semblent tellement instinctifs qu’il éclipse les 2 fois où dans un sens il l’a laissé et ses 14 ans d’attente et de déception. Et elle y parvient également.
Le lien entre le Docteur et Amy est très fort. J’ai un peu peur pour Rory, qui pourrait vite devenir un second Mickey.
Passons aux autres régénérations : le Tardis est juste génial ! J’ai toujours trouvé qu’on n’explorait pas assez ce vaisseau, ses pièces, ses niveaux, son tableau de bord, ses mécanismes. Maintenant il va falloir nous le montrer !! Idem pour le Sonic screwdriver, quels sont ses nouvelles fonctionnalités ?
L’intrigue autour des Atraxi ne m’a pas passionné et mais remplit bien son rôle d’introduction pour Amy.
La nature de ces fissures m’intrigue bien plus ! J’aime bien la théorie de LaChouette qui rendrait le Docteur responsable de ses failles (et qui permettrait de faire revenir David Tennant !!!). Celle de Sullivan est intéressante aussi, Amy et ces fissures sont liées. En passant, j’en ajoute une couche... "The universe is cracked, the Pandoric will open, silence will fall". Dans la mythologie, Pandore est une femme créée par les dieux à la demande de Zeus qui veut se venger des hommes et de Promethée qui lui a volé le feu. Zeus la marrie à Epiméthée, frère de Prométhée, qui pas assez méfiant l’accepte. Elle possède une boîte qu’il lui est interdit d’ouvrir. Mais une fois mariée, elle cède à la curiosité et l’ouvre libérant tous les maux des hommes. Amy serait-elle inconsciemment l’outil d’une vengeance contre le Docteur ? contre les hommes ? contre les Time Lords ?
Comme tout le monde, j’ai vraiment accroché à la nouvelle ambiance de la série.
Pour Matt Smith, il est en rôdage, et en très bon rôdage. Je n’ai jamais aimé Eccleston, mais même Tennant a eu besoin de deux épisodes pour trouver son personnage exact (qu’il a en plus su faire évoluer), et que j’ai toujours adoré sans aucune réserve à son encontre.
Je partais avec un a priori assez négatif, et toutes mes craintes se sont rapidement dissipées contrairement à l’arrivée de Tennant. Il m’a fallu une bonne poignée d’épisodes pour m’habituer à lui. Surtout que, non seulement j’aimais bien Eccleston mais surtout parce que je sentais une cassure entre les deux versions du Docteur. Ici, Smith a des airs de Tennant mais on sent malgré tout une nouvelle personnalité. En gros on note bien, tant dans l’écriture que dans l’interprétation, qu’il s’agit du même Docteur.
Karen Gillan passe merveilleusement bien à l’écran, il va juste falloir qu’elle essaye d’arrêter de tout faire passer par les yeux et elle sera parfaite.
Contrairement à la transition entre deux incarnations du Docteur, pour moi, là, une cassure était vraiment nécessaire. Et là encore, j’ai adoré. Autant l’arrivée de Martha Jones me paraissait un peu légère, autant là, je peux comprendre pourquoi Amy suit le Docteur. J’aime leur relation et l’impact que le Docteur a eu sur elle en tant qu’enfant. J’aime aussi qu’elle vienne avec son lot de mystères et de secrets et qu’elle n’ait pas une confiance aveugle en lui.
et qui du coup ne sont pas utilisés à fond (le « corner of the eye » aurait peut-être mérité un épisode à lui, et pas ses deux ou trois petites allusions, par exemple).
Je te rejoint sur ce point. Il y avait un peu trop de bonnes idées, ça donne un épisode riche mais effectivement, on passe trop rapidement d’une bonne idée à l’autre. Moi, je l’ai plus ressenti sur le deuxième abandon du Docteur. Je ne sais pas si le coup des deux ans était à prendre comme une blague de Moffat mais j’espère que le deuxième abandon d’Amy sera ré-exploité dans les prochains épisodes.
Déçu parce que j’avais des attentes beaucoup trop élevées et intenables.
Je suis un peu nouveau à l’Église de la Moffatologie, mais j’attendais beaucoup de l’épisode, et j’ai réussi à être agréablement surpris. Vivement Samedi !
5x01 toujours, avec poursuite de réflexions possiblement spoilerisantes
« The universe is cracked, the Pandoric will open, silence will fall ». Dans la mythologie, Pandore est une femme créée par les dieux à la demande de Zeus qui veut se venger des hommes et de Promethée qui lui a volé le feu. Zeus la marrie à Epiméthée, frère de Prométhée, qui pas assez méfiant l’accepte. Elle possède une boîte qu’il lui est interdit d’ouvrir. Mais une fois mariée, elle cède à la curiosité et l’ouvre libérant tous les maux des hommes. Amy serait-elle inconsciemment l’outil d’une vengeance contre le Docteur ? contre les hommes ? contre les Time Lords ?
Je dois reconnaitre que la théorie est séduisante. Ca expliquerait à la fois la singularité de l’histoire d’Amy, la fissure, et la machine du Tardis.
Concernant ma théorie sur la responsabilité éventuelle du Docteur dans tout ça, je dois ajouter, pour évoquer le déséquilibre que le Docteur a pu créer dans l’univers, que le 10è Docteur - prenant conscience que la race des Time Lords s’était fossilisée dans ses règles et était devenue aussi totalitaire que les Daleks, et donc que toutes les règles imposées par les Time Lords n’était pas nécessairement indispensables - a également exploré les limites de son "pouvoir" de détermination sur le cours de l’histoire. Il se prend carrément pour le Dieu qui décide à lui seul à la place du Destin (on revient à la mythologie grecque, ou même les dieux n’avaient pas de pouvoir sur le Destin (dont le leur), juste celui d’influencer légèrement le cours des évènements) et pris un peu à la légère les règles du voyage dans le temps dans leur ensemble (dont certaines qui sont surement nécessaires), dont les points fixes (dans Waters of Mars, il prend (trop tard) conscience qu’il est allé trop loin, ce qui ne l’empêche pas de différer sa réponse à l’appel urgent des Oot, tant il craint la prophétie des 3 coups qu’ils ont placé sur sa tête).
Quoi qu’il en soit, cette théorie doit se conjuguer avec celle de Sullivan : tout est lié à mon avis ; l’équilibre de l’univers rompu, la fissure, la machine du Tardis, Amy.
Oh, et dernier petit truc qui n’a peut être aucune importance (ou une importance capitale dans un système binaire, où 0 serait le point de départ de l’univers réduit à un point (avant déploiement de l’espace temps/big bang) et 1 l’univers que nous connaissons, surtout considérant la prophétie du Prisonner 0) : on commence souvent par le zéro pour une numérotation de prisonniers ?
Ce duo me fait penser à Peter Pan et Wendy.
Carrément. Bien vu.
qui permettrait de faire revenir David Tennant !!!
Je pense que ça n’arrivera pas avant un moment (genre arc du season finale de la 2è saison du 11è Docteur), histoire que Smith ait le temps de s’installer à son aise dans les pompes du Docteur (et que tout le monde considère que c’est le meilleur de tous les docteurs du reboot), mais faut avouer que cette histoire de clone a surement été créée pour cela, et est du coup tout à fait réjouissante (voir le 10 et le 11 interagir devrait être fameux. Dommage que le 9 n’ait pas une passerelle du même type).
Je partais avec un a priori assez négatif, et toutes mes craintes se sont rapidement dissipées contrairement à l’arrivée de Tennant. Il m’a fallu une bonne poignée d’épisodes pour m’habituer à lui.
Pareil, du fait de l’âge juvénile de l’acteur (qui est vite oublié), et l’arrivée de Tennant a été pour moi assez difficile à négocier : on passe d’un Docteur très noir, en colère, malade, grincheux et très alien (le 9) à un Docteur jovial, plus humain, fashion, désinvolte et adolescent. Ca a été au point que dans ma tête, beaucoup d’épisodes du 10 me reviennent comme s’ils étaient des expériences du 9. Ce n’est vraiment qu’avec Donna (Martha était pour moi une cata intégrale, et vu comme elle est traitée à chaque fois par les scénaristes, je tend à penser qu’ils pensent la même chose) que j’ai enfin accroché au 10 (d’ailleurs, si l’alchimie Rose/9 (ou Jack/9) était bien supérieure à celle avec le 10, je n’aurais pas vu Donna (n°1 companion !) avec le 9).
Là, avec Smith, on retrouve un coté très alien, savant fou dans son monde (il me fait un peu penser au Professeur Walter Bishop de Fringe) qui me plait bien, plus l’univers de DW a été ramené à une dimension plus intimiste qui n’est pas mal non plus.
et qui du coup ne sont pas utilisés à fond (le « corner of the eye » aurait peut-être mérité un épisode à lui, et pas ses deux ou trois petites allusions, par exemple).
Oui, c’est vrai, mais à vrai dire, je pense un peu comme tout le monde que l’intrigue des Atraxi n’était pas réellement le centre de l’épisode.
L’épisode lance surtout des tonnes de pistes pour la suite, et comme Sullivan l’a souligné, Moffat est l’homme des gimmicks, possible que le "corner of the eye" revienne.
D’un coup, ça semble court, 45 minutes alors qu’on n’a eu que des épisodes d’une heure depuis un moment !
Un épisode très peu Moffatien dans sa structure, même s’il l’est dans certains aspects de son histoire.
Un joli petit conte philosophique, très émouvant sur la fin, qui ré-expose les règles de DW et cimente la relation entre le Docteur et Amy. J’ai beaucoup aimé mais j’espère avoir un peu plus "à manger" en terme d’histoire la semaine prochaine (normalement, c’est le cas).
Pour le coup, j’ai aussi trouvé l’épisode trop rapide, on saute de séquence en séquence et comme on ne connaît pas encore vraiment les personnages, le tout semble un peu téléphoné : le pourquoi des Smilers que je trouve géniaux en tant que badies mais qui n’ont pas été exploités à leur potentiel maximum, le pourquoi Amy a choisi d’oublier la première fois ne m’a pas trop convaincue et la reine est assez fadasse.
J’ai l’impression que l’épisode a surtout servi au fait qu’Amy s’installe vraiment en tant que compagne du Docteur, pas très subtilement mais bon, c’était pas mauvais non plus.
J’ai personnellement apprécié cet épisode qui m’a rappelée A Girl in the fireplace sur beaucoup de scènes. Et j’ai bien aimé la leçon aussi. C’est un peu moins lourd que les leçons donneés par Davies, pas toujours très fin dans ses critiques de la société :p.
Je ne suis pas d’accord sur le fait qu’Amy pond est présentée dans cet épisode, je pense qu’on l’assoie bien en tant que compagne du docteur. Je me rappelle que Tate avait dit qu’elle était là pour rendre sa raison au docteur et je pense que Pond a très bien joué ce rôle dans cet épisode.
Et j’adore le docteur de Moffat, très raisonnable, vachement calme et un peu professeur sur les bords mais surtout beaucoup plus fin dans la folie que ne l’étaient les deux autres. Il est calme jusqu’à ce qu’un truc le rende complétement foldingue, c’est impressionnant à quel point Smith est bon dans ce registre.
Je suis assez d’accord avec Sullivan : certains détails sont un peu oubliés, laissant de petites failles inhabituelles chez Moffat.
Mais quelle ambiance ! Ça compense tout ! On est complètement dans le conte de fées. Amy / "Wendy" suit son Docteur / "Peter Pan" (même Steven Moffat le dit dans le Confidential) dans ce monde incroyable et ses mystères. Le pyjama renforce également l’idée du rêve.
Autre excellent point : Amy. Elle vient à peine de partir avec le Doctor qu’elle montre déjà son caractère ! Bien sur elle est curieuse, aventureuse, dynamique comme toutes les dernières compagnes, mais elle est surtout plus instinctive, presque effrontée. Elle s’oppose déjà au Docteur (pour le protéger d’un mauvais choix), elle prend seule une décision en se basant sur sa propre compréhension de ce personnage qui se découvre encore.
Enfin, j’adore ce nouveau Docteur. C’est selon moi le plus "brisé" des 3 derniers Docteurs. Toute cette énergie, cette innocence enfantine, cette joie ne sont qu’une apparence, une réaction à toutes les blessures qu’il a accumulé pour pouvoir continuer, comme si il essayer de faire abstraction de cette douleur au fond de lui. Mais quand un élément la lui rappelle, comme quand il découvre le choix d’Amy sur le sort de la baleine, l’émotion prend le dessus, d’ailleurs sa décision s’en ressent, il perd en partie ses capacités de raisonnement. C’est là qu’Amy joue tout son rôle. Elle le canalise, l’apaise, le rassure. Ce nouveau duo va vraiment être passionnant à suivre...
Un peu comme la semaine dernière... Il y a plein de bonnes choses, mais ça ne prend pas tout à fait. Bon, c’est un peu plus grave que la semaine dernière quand même, car il y a quelques gros problèmes de structure dans cet épisode.
Par ailleurs, j’ai eu comme avec le 5.02 une impression que tout était un peu statique, et qu’il n’y avait eu qu’une moitié d’épisode quand ça c’est terminé. Sans doute la conjugaison du fait que c’était un des épisodes les plus court (41’25’’ générique de fin compris) et que je reste habitué aux histoires très denses de Russell T Davies, qui faisait souvent tenir en 45 min ce que n’importe quel scénariste ferait tenir en 60’ — jusqu’à l’excès quelque fois, certes.
Bon, il n’y a vraiment aucune raison pour que ça roxxe pas la semaine prochaine : les Weeping Angels + River, c’est forcément soit un chef d’œuvre, soit un chef d’œuvre :-)
J’ai eu du mal à m’intéresser à cet épisode. Je crois que j’ai été plus éveillée pendant la bande-annonce du prochain.
Mon gros souci est avec Karen Gillan. Apparemment tout le monde finit par la trouver bien, moi qui étais plutôt neutre durant le season premiere je finis par la trouver énervante. J’ai l’avis inverse de Sullivan : je trouve qu’elle joue mal et est très loin de Tate. Elle joue beaucoup trop avec ses yeux et ses sourcils, elle a l’air de ne pas savoir quoi faire de son corps, et elle adopte plein de petites mimiques et de moues mignonnes. C’est le genre de jeu que je vois chez certaines actrices américaines de mauvaises sitcoms. Cela m’énerve vraiment parce que chaque plan sur elle me fait complètement sortir de l’épisode. J’espère sincèrement qu’elle va s’améliorer au fil de la saison, son personnage a beaucoup trop de place pour être incarné en permanence par une actrice à sourcils.
Par dessus cela l’écriture ne m’aide pas à apprécier totalement Amy. Elle a des réactions que je trouve complètement idiotes. Le Docteur lui dit d’aller voir ce qui ne va pas avec une gamine qui pleure, alors qu’est-ce qu’elle trouve à faire ? Ben elle va lui apprendre ce que c’est qu’être une rebelle qui se fiche des interdictions, pardi ! Le truc qu’a rien à voir. Là, il lui dit que les Daleks sont super dangereux, donc forcément elle va en cogner un en faisant "yo, parait que t’es méchant". Je ne comprends pas trop... Si on veut me décrire Amy comme une gamine hyper immature, c’est gagné.
Si on veut me décrire Amy comme une gamine hyper immature, c’est gagné.
L’immaturité est une des composantes du personnage. Symboliquement, elle s’est échappée avec le Docteur la veille de son mariage, soit la veille de son entrée effective dans l’âge adulte, il s’agit bien de se reprendre une gorgée d’enfance avant de faire le grand saut.
Mais pour les exemples que tu cites, entre à mon avis plus directement en compte le fait qu’elle n’est pas quelqu’un qui a spécialement confiance dans le Docteur ou qui se fie à ce qu’il raconte. Il peut bien lui dire que les Daleks sont méchants (comme il lui a dit qu’il revenait dans cinq minutes), en attendant ils servent le thé et tout le monde les considère comme de précieux alliés. Clairement, à ce moment là, elle n’a, factuellement et psychologiquement, à peu près aucune raison de croire ce que raconte le Docteur.
Je reconnais avoir eu quelques difficultés avec elle dans cet épisode. Mais je crois la plupart vient, comme je le dis dans ma review, du coté excessivement théâtral qui dessert également Matt Smith à certains moments. Et puis je commence à avoir l’impression, à confirmer au fil du temps, qu’elle n’est pas forcément très bonne quand elle n’a pas de texte à jouer. Du coup dans des épisodes comme The Eleventh Hour ou celui-ci, elle est en retrait.
Je n’ai pas spécialement de problème avec le fait qu’elle soit riches en mimiques expressives (déjà c’était aussi le cas de Tate qui passait un bon tiers de certains de ses épisodes la bouche grande ouverte). Pour moi ça fait partie du contrat de la série, je n’attends pas un jeu intérieur et intimiste — même si c’est génial quand il y en a de temps en temps, comme Tennant savait très bien le faire (et je crois que c’est aussi dans les cordes de Matt Smith).
Je pensais que j’aimais pas trop les épisodes Daleks et malgré le Exterminate qui me fait toujours sourire, ca se confirme. Je n’ai pas non plus beaucoup aimé celui qui se déroulait à NY.
En revanche, pas du tout d’accord avec la perception de Blackie sur Amy/Karen Gillan. Je trouve qu’elle est vraiment bien et que cela se confirme. J’aime beaucoup le côté, je t’écoute pas et je fais ce que je veux. Elle est aussi beaucoup plus indépendante et enquête de son côté, c’est quelque chose d’assez rafraîchissant. Je dis pas que dans 6 épisodes, j’aurai la même réaction mais pour l’instant je suis plutôt contente du duo.
Perso, je pense que ce qui déconne pour l’instant c’est que malheureusement Matt Smith écrase tout le monde. Et dans ces conditions, il est difficile de briller. Je pense que parce qu’il est tellement bon, ca casse le jeu des autres. Et faut dire que pour l’instant, ca brille pas tellement. Je sais pas pour vous mais le type qui jouait Churchill, ca ne passait juste pas. Je dis pas Paterson que j’aime bien dans tout ce qu’il fait mais le reste des acteurs sont bien palots en comparaison.
On verra bien si ca reste comme ça ou si ca s’améliore. Moi qui tente d’éviter les trailers pour éviter de voir ce qu’il y aura la semaine d’après, je n’ai pu m’empêcher de sourire quand j’ai vu qui serait de retour.
Pas le meilleur Moffat, mais du très, très bon Moffat.
Il y a pas mal de scènes vraiment très, très, très réussies, et je suis en admiration complète devant le personnage de River Song, que je ne me lasse pas de regarder. Et apparemment ce n’est pas le cas de tout le monde, mais moi j’ai vraiment adoré le cliffhanger, bien plus intéressant qu’un énième "Le Docteur va-t-il survivre ?", dont on sait qu’il sera résolu en trente secondes au début du prochain épisode.
(Je lis les différentes sections d’a-suivre.org depuis pas mal de temps et je me décide enfin à participer un peu aux forums. En espérant que vous adoptez facilement les newbies...)
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Un prégénérique jubilatoire et quelques moments de tension admirables font partie des points forts de l’épisode. La scène dans laquelle Amy se retrouve enfermée avec l’image de l’ange m’a pris à la gorge. Au passage, petite référence à un classique du film d’horreur... Jolis rebondissements, au sujet des innombrables statues présentes dans le dédale et de la façon dont les anges narguent le Docteur, menant au mémorable et iconique monologue final de Matt Smith. Il est juste peut-être dommage que la réalisation n’ait pas su se rendre un peu plus imprévisible lors des séquences où un "prêtre" esseulé tombe sur le fameux ange. Un petit mot à propos de River Song, qui pour ma part n’en finit plus de m’intriguer... Un personnage très intéressant et une bonne prestation d’Alex Kingston.
Bref, malgré quelques minuscules scories, Moffat fait suffisamment évoluer ses Weeping Angels pour passer outre l’absence de l’effet de surprise dont avait bénéficié "Blink" en son temps, me faisant pour ma part trépigner d’impatience en attendant la semaine prochaine !
Un peu de teasing maintenant, pas au sujet de "Flesh and Stone" mais plutôt, carrément, à propos des deux épisodes finaux de la saison. Murray Gold (compositeur de la série) est on ne peut plus dithyrambique à leur sujet : 12. Moffat n’a visiblement pas encore montré tout ce dont il était capable... :)
Oh, et j’ai oublié de dire qu’on adopte facilement tous les newbies !
Tout ce qui peut animer un peu ce forum, on prend ! :-))
Je suis moi-même très excité par le season finale, d’autant que...
Spoilers pour ceux qui n’ont pas vu la bande-annonce de "Flesh & Stones" diffusée après le générique de "The Time of Angels"
...On voit dans cette bande-annonce que la question de la fissure va être abordée directement rapidement : l’arc ne repose donc pas juste sur cela ; et la fissure n’est pas l’équivalent d’un bad wolf (ce qui fait passer un peu mieux le manque de subtilité de la présence de la fissure dans les épisodes 2 & 3).
Je suis moi-même très excité par ce double final, notamment depuis que Matt Smith a parlé de sa réaction après avoir vu l’épisode 12 la veille du red carpet de la première. Gold confirme que ça devrait roxxer sévère ! ^^
Je ne vais pas répéter tout ce qu’a dit Sullivan dans sa critique à laquelle j’adhère parfaitement, mais je me permettrais juste de corriger la citation à la fin qui a sans doute été écrite dans un état de franche excitation suite à l’épisode (d’où les quelques fautes, mais rien de grave ..) :
“There’s one thing you never put in a trap if you’re smart, if you value your continued existence, if you have any plans of seeing tomorrow there’s one thing you never ever put in a trap.... Me.”
Rah, c’était très très bon. Pas parfait, certes, mais du haut niveau quand même. J’adore Kingston et River est juste plus fascinante à chaque fois. Amy n’avait qu’une toute petite place au milieu, ça m’allait très bien. Je ne suis pas sûre d’avoir saisi le pourquoi du comment des changements concernant les Anges (comme le fait qu’ils tuent maintenant), parce que je n’ai pas regardé l’épisode d’une traite. Peut-être que ce sera plus clair pour moi à la seconde partie, ou que Sullivan fera un paragraphe explicatif pour les nouilles dans mon genre dans sa prochaine review.
D’ailleurs Sullivan, je te dis pas assez souvent merci pour tes reviews et ta super rapidité. Donc un grand merci. On veut bien que tu nous envoies un petit email à Perdusa pour nous dire la marque de tes "vitamines" :p
Je ne suis pas sûre d’avoir saisi le pourquoi du comment des changements concernant les Anges (comme le fait qu’ils tuent maintenant), parce que je n’ai pas regardé l’épisode d’une traite.
Le fait qu’il tue, c’est d’après ce que j’ai compris spécifiquement parce que le Weeping Angel avait besoin des corps pour apprendre à parler. (Bon, ça n’explique pas pourquoi il tue trois fois, peut-être juste parce qu’il veut choper la voix de Bob qui lui permettra de plus énerver le Docteur.)
Pour le fait que les Weeping Angels de la grotte ne ressemble pas tout à fait à des Weeping Angels, c’est parce qu’ils sont enfermés là depuis très longtemps et étaient en train de dépérir. Le crash du vaisseau orchestré par le Weeping Angel fully fonctionnal a pour but de mettre au dessus de leur tête une source d’énergie à même de leur en redonner, des vitamines.
Donc un grand merci. On veut bien que tu nous envoies un petit email à Perdusa pour nous dire la marque de tes « vitamines » :p
You’re welcome.
Pour la rapidité, soit :
1/ j’en avais marre de voir régulièrement des reviews de Lost par Ju postée cinq heures après la diff’ et j’ai décidé de faire mieux que lui.
2/ Mon intérêt pour DW a complètement dépassé le stade obssessionel compulsif.
With all due respect to Ju, je crains fort que ce soit la deuxième option. :-)
Le fait qu’il tue, c’est d’après ce que j’ai compris spécifiquement parce que le Weeping Angel avait besoin des corps pour apprendre à parler. (Bon, ça n’explique pas pourquoi il tue trois fois, peut-être juste parce qu’il veut choper la voix de Bob qui lui permettra de plus énerver le Docteur.)
Même en revoyant la scène, je saisis toujours pas l’utilité. Pourquoi avoir absolument besoin de dire au Docteur ce qui est train de se passer, à part faire un chouette rappel de la première apparition de River ? J’ai un peu l’effet de "The Beast Below" avec ses Smilers, ses tentacules, etc. Faut pas trop réfléchir à plein d’éléments, ils sont là pour rendre cools sur le moment mais n’ont pas forcément de sens.
Au fait, River avait l’air assez indifférente lorsqu’on lui présente Amy. J’ai eu l’impression qu’elle n’avait pas entendu parler d’elle, ou alors elle faisait bien semblant. Vu qu’elle savait qui était Donna et ce qui allait lui arriver, cela me surprend un peu que cela n’en soit pas de même avec Amy. Peut-être encore un truc sur lequel je ne devrais pas chercher de sens.
C’était beaucoup mieux que les 2 épisodes précédents : sans compter le retour des Anges (presque aussi terrifiants que dans Blink) et de River Song (excellente alchimie avec Matt Smith), j’ai trouvé Amy plus "à sa place" et le rythme de l’histoire beaucoup moins précipité... Bon, en même temps, il s’agit d’une histoire sur 1h30. Je ne sais pas si je suis la seule, mais je comprends moins Smith que Tennant, qui pourtant n’avait pas l’accent anglais naturellement, tout ça pour dire que je n’ai également pas tout compris au 1er visionnage mais que je prendrai plus de plaisir à le revoir.
Bon, je ne suis pas très à l’aise sur ce format de forum mais je me décide tout de même, la faute au Doctor ^^ et au reviews de Sullivan !
J’ai également adoré cette première partie avec son pré-générique juste magistral et jubilatoire, c’ets drôle, enlevé, très bond.., pardon songien, bref quelle entrée en matière et effectivement ça inaugure un excellent premier double épisode de saison contrairement à d’habitude (merci pour l’éclaircissement via BOT).
Cet épisode rompt aussi avec l’habitude jusque là prise quasi systématiquement (excepté la S3) de faire se dérouler ce premier double épisode dans la présent, on est ici dans la période de prédilection de Moffat : le 51 ème siècle, période déjà exploitée dans les classics et qui semble également être celle du 502, je renvoieici
vivement la suite et je n’ai pas voulu regardé la bande-annonce pour ne pas trépigner d’impatience... vivement samedi !
sunjin, la seule différence entre ce forum et un autre c’est qu’on te laisse pas la possibilité d’éditer (raison de plus pour faire un peu plus attention à ce qu’on écrit en se relisant) et de publier des messages plussoie :p
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Et bien ca se confirme, j’adore cette nouvelle saison.
Pour en revenir à la chimie entre Kingston et Smith. Je me suis faite exactement la même réflexion mais en même temps je me demande si la raison pour laquelle ça fonctionne si bien n’est pas tant que les deux acteurs ont une vraie alchimie à laquelle on ne pouvait penser en l’engageant mais plutôt que le personnage du docteur est bien plus fort que ses incarnations physiques. Si bien que c’est plus l’écriture de Moffat qui est à louer plutôt que les deux acteurs qui sont nickels dans leurs rôles.
Après, moi qui ai adoré Blink et les frissons de peur que les apparitions plutôt bien faites de ces statues, j’étais aux anges avec cet épisode. C’est vrai que le fait que l’ange parle avec le docteur fait fortement penser à celui de la bibliothèque. J’ai aussi trouvé que Karen Gillan était nickel ; je pense qu’elle est entrain de prendre vraiment ses aises. Je pense que ce duo fonctionne vraiment bien. J’espère qu’il ne faut pas trop lire dans la non réaction de River sur sa présence, ca m’embêterait beaucoup que l’on ait karen qu’une petite saison. Enfin, je dis ça maintenant mais au bout de 6 épisodes je pouvais plus supporter freema agyeman. Si ca se trouve d’ici la fin de saison j’appellerai à corps et à cris son remplacement ;)
J’ai été un peu étonnée par la remarque de sunjin sur les doubles épisodes mais peut-être qu’il parle simplement du premier de la saison. Car le double de moffat de la saison 1 se passe lors de la seconde guerre mondiale, je sais pas si ça compte si c’est dans un univers parallèle ou pas mais dans la saison 2 aucun des doubles ne se passe sur terre de nos jours et dans la saison 4, le deuxième double se passe dans le futur. Donc, sunjin, explication !! :D
Merci et oui, j’ai découvert après avoir posté qu’on ne pouvait pas éditer *___* et je sais pas si je dois faire "répondre" ou" répondre à"...
Pour le double-épisode, Sullivan m’a répondu sur Beans On Toast ici . et sa réponse est 2 posts après. Donc oui, Sullivan parle bien des 1ers doubles-épisodes de chaque saison qui effectivement sont plus faibles (même si j’adore celui de la Saison 1).
et ces fameux 1 ers doubles :
WWW III => sur terre de nos jours
Rise of Cybermen = sur terre (monde alternatif) de nos jours
Daleks in Mahattan : sur Terre, mais dans un passé proche (années 30)
Poison Sky : sur terre, de nos jours
Time of Angels : sur la planètes des Aplans, quelque part dans le 51 ème siècle ;)
Sinon pour rebondir sur ce que tu dis sur Amy /Martha, je dirais juste que Moffat écris des personnages féminins toujours très réussis, et atypique, ce qui n’est pas le point fort de RT Davies. Rien que dans Doctor Who entre Sally, Reinette et River : chapeau - Idem dans ses autres séries... (Gina Bellman...)
La réussite des personnages féminins de RTD repose plus sur les interprètes principalement Lesley Sharpe et Catherine Tate. J’aime beaucoup Rose (depuis la fin d’ailleurs, mais j’ai trouvé le perso bof, je ne parle même pas de Martha ^^)
donc effectivement on ne parle pas de la même chose. Quand on parle d’une série qui se balade dans le temps considérer que "de nos jours" c’est les 100 dernières années" c’est juste pas possible pour moi. Il y a deux doubles épisodes de nos jours à savoir au moment où la série est diffusée et je considère celui sur la terre alternative en-dehors de ça aussi.
Même s’il est parfois un peu frustrant, et pas dans le bon sens du terme.
Et même si je réalise de plus en plus que la densité des scénarios de Russell T Davies me manque un peu.
Mais l’arc de la saison avance comme il n’a jamais avancé en cours de saison les années précédentes. Ce qui montre bien que Steven Moffat en a sous le pied, et m’a fait poussé un ouf de soulagement : les fissures de cliffhanger d’épisode, c’est fini. Et ça fait passer le fait qu’il y a clairement des maladresses dans la gestion de l’arc. Notamment la scène où le Docteur réalise qu’Amy est au centre de tout, alors que ça fait depuis le premier épisode qu’on l’a compris, et que la série suggèrait que le Docteur l’avait compris aussi. Ca m’agace.
Amy vient donc bien de notre présent. Et le 26 juin, c’est exactement 13 semaines après la date de diffusion de "The Eleventh Hour". Tout cela nous amène bien vers un événement du finale...
Comme la semaine dernière, pas grand chose à reprocher à l’épisode. J’ai beaucoup aimé la résolution du cliffhanger... Je me prenais la tête pour deviner ce que ça allait être, alors qu’en fait c’était quelque-chose de beaucoup plus simple et fun que ce que j’imaginais. Grosse tension lors des scènes d’action, j’étais à fond dedans, comme lorsque le Docteur perd sa veste ou quand Octavian se fait attraper. Belle réalisation d’Adam Smith lors de ces scènes. Il gratifie de plus la série d’un plan à mon avis sublime. River est hélas un peu en retrait cette fois, mais quelques indices intéressants sont distillés quant à son passé. Qui de si important a-t-elle donc bien pu tuer ? J’aurais eu tendance à penser au Docteur lui-même, mais pourquoi alors Octavian et ses hommes ne le connaissaient-ils pas avant d’arriver sur Alfava Metraxis ? Pas mal d’interrogations donc. Quid de plus de cette scène complètement WTF dans la chambre d’Amy !?
Un passage m’a quelque peu troublé, sans qu’à la première vision je ne comprenne pourquoi, mais c’est devenu plus clair à la revoyure : le Docteur semble abandonner Amy dans la forêt ("River, I’m gonna need your computer !"), on l’entend même s’éloigner. A ce moment-là, il a déjà perdu sa veste. Or, on le voit ensuite au cours d’un gros plan saisir les mains d’Amy, la rassurer ("If I always told you the truth I wouldn’t need you to trust me"), l’embrasser sur le front et partir cette fois pour de bon. Rien d’anormal à priori, sauf que le Docteur porte à nouveau sa veste lors de cette séquence ! La suite nous montre le Docteur avec River et Octavian sans sa veste... Cela m’étonnerait beaucoup qu’un tel faux raccord, subtil certes, soit passé entre les mailles du filet lors du tournage, d’autant plus que cette courte scène détonne clairement dans le montage de l’épisode (pourquoi cette utilisation du gros plan ?), et possède une tonalité quasi-onirique. Conclusion, quelque-chose me dit que ce n’est peut-être bien pas la dernière fois que l’on voit cette fameuse "usine à oxygène", et que ce sournois de Moffat a une idée derrière la tête ! Cet "autre" Docteur enquêterait-il sur la faille ? ("I don’t know yet but I’m working it out")
Au final, pas grand-chose à reprocher à cet épisode très stimulant, si ce n’est la scène où l’on voit les Anges bouger en "temps réel". Passage sinistre et efficace, mais j’appréciais l’idée que les Anges ne PEUVENT PAS (i.e. d’un point de vue physique) bouger quand ils sont observés, et peuvent se déplacer extrêmement rapidement lorsque ce n’est pas le cas. Sauf qu’ici, ils se mettent à ne plus bouger quand ils PENSENT simplement être observés, et quand enfin ils se mettent à se déplacer, c’est d’une manière très lente. Ce n’est pas trop grave, mais d’un point de vue SF j’aimais bien la première idée, assez terrifiante.
Je n’étais pas très enthousiaste à propos de l’épisode de Venise d’après le trailer de la saison et de son synopsis, mais le petit aperçu qu’on en a eu ce soir me fait désormais saliver. Le Docteur va apparemment à nouveau se retrouver avec deux compagnons pour le prix d’un la semaine prochaine... :)
Très bon épisode, le 1er épisode comportait des scènes plus marquantes mais j’ai préféré celui là en terme de rythme et d’intrigue. Ca ne m’ennuie pas que le Docteur ne réalise vraiment toute l’importance de Amy qu’à la fin de l’épisode, j’ai eu l’impression qu’il l’avait compris mais qu’il a probablement eu un déclic sur "ce qu’elle est" dans la chambre (j’ai adoré cette scène, j’étais morte de rire). J’ai plus l’impression d’une répétition du truc de la femme la plus l’importante de la création (Donna dans Turn Left !)... mais peut être est-ce voulu ;) ?
Un passage m’a quelque peu troublé, sans qu’à la première vision je ne comprenne pourquoi, mais c’est devenu plus clair à la revoyure : le Docteur semble abandonner Amy dans la forêt (« River, I’m gonna need your computer ! »), on l’entend même s’éloigner. A ce moment-là, il a déjà perdu sa veste. Or, on le voit ensuite au cours d’un gros plan saisir les mains d’Amy, la rassurer (« If I always told you the truth I wouldn’t need you to trust me »), l’embrasser sur le front et partir cette fois pour de bon. Rien d’anormal à priori, sauf que le Docteur porte à nouveau sa veste lors de cette séquence ! La suite nous montre le Docteur avec River et Octavian sans sa veste... Cela m’étonnerait beaucoup qu’un tel faux raccord, subtil certes, soit passé entre les mailles du filet lors du tournage, d’autant plus que cette courte scène détonne clairement dans le montage de l’épisode (pourquoi cette utilisation du gros plan ?), et possède une tonalité quasi-onirique. Conclusion, quelque-chose me dit que ce n’est peut-être bien pas la dernière fois que l’on voit cette fameuse « usine à oxygène », et que ce sournois de Moffat a une idée derrière la tête ! Cet « autre » Docteur enquêterait-il sur la faille ? (« I don’t know yet but I’m working it out »)
Je n’avais absolument pas fais gaffe à ça mais en regardant à nouveau la scène attentivement on voit effectivement que le Docteur porte de nouveau sa veste ET aussi que sa montre dorée est là remplacée par une montre noire ! Je ne pense pas que ce soit une erreur de continuité car deux erreurs dans la même scène feraient beaucoup surtout connaissant Moffat...
J’ai bien évidemment beaucoup aimé cet épisode. Cela me change des autres double épisodes qui m’ont toujours moins emballée que des 1 heure.
Merci pour le truc sur cette scène où le docteur revient vers Amy dans la forêt, j’avais pas du tout vu ça. Ca serait pas mal s’il y avait bien deux docteurs ;)
J’attend quand même le retour de Kingston ; c’est assez dingue ce que les deux sont bien ensemble.
La scène de la chambre, très grand. Gillan et Smith étaient juste parfaits.
Bon, alors moi j’adore les voyages dans le passé, ce sont de très lojn mes épisodes préférés (oui, Girl in the fireplace rentre dans cette catégorie) et en plus des vampires, je suis toute impatiente !!
Une des raisons pour lesquelles j’adore autant DW, c’est sa versatilité. Donc après le two-parter que nous venons d’avoir, un pur épisode de comédie, c’est exactement ce qu’il me fallait. J’adore l’écriture de Toby Whitehouse (même si techniquement la progression de l’histoire est très brouillonne quand arrive la résolution). Le pré-générique est formidable et à mourir de rire, et l’épisode abonde de répliques et de moments vraiment très, très drôle.
Visuellement, c’est super joli, les acteurs sont au top, et j’adore absolument le personnage de Rory (que le monde entier à part moi va détester, mais j’ai l’habitude, c’est bon).
Très divertissant et drôle, effectivement. Il y a un bon paquet de répliques mémorables ("Fish from space have never been so... buxom", "Yours is bigger than mine !? Let’s not go there...") et de scènes qui font mouche (la minute qui précède le générique, le néon, Guido se retrouvant avec le t-shirt de Rory, etc.). En parlant de Rory, moi aussi je l’aime bien, d’ailleurs les passages où il est seul avec le Docteur lors de l’infiltration de l’école sont probablement mes préférés. J’avais un peu peur du tournage en Croatie mais finalement ça tient à peu près la route visuellement, à part peut-être au niveau de certains effets spéciaux.
J’aime beaucoup Rory aussi, particulièrement les scènes entre lui et le Docteur : "You make them want to impress you"/"One minute it’s you make people a danger to themselves, the next, it’s we’re not leaving you" :D J’espère qu’ils en feront quelque chose de mieux qu’un Mickey. Au niveau des fissures du temps, on n’a pas vraiment avancé pour l’instant mais il y a vraiment un arrière gout des planètes qui disparaissent de la saison 4 dans cet épisode.
Mais bon, à part ça, la saison n’a pas encore vraiment décollé pour moi, à mi saison, mon préféré reste The Eleventh Hour.
Je rejoins tout le monde concernant Rory, c’est un personnage aussi sympathique qu’intéressant. Il challenge déjà le Docteur en ne réagissant pas comme il l’attend, donc je ne le vois pas du tout devenir inutile comme Mickey. Par contre, au niveau de sa relation avec Amy, la comparaison a lieu d’être je trouve.
Je ne suis pas persuadée qu’Amy se soit jetée sur le Docteur la dernière fois juste par pulsion sur le moment. Elle est obsédée par lui depuis qu’elle est toute petite, elle avait plein de dessins et de poupées d’eux mis en scène comme un couple. Et il restera le mec qui l’emmène dans des aventures et la fait rêver. Je la vois amoureuse de lui comme toutes les autres, et Rory être le second choix. J’espère me tromper, mais jusque là je ne crois pas du tout à leur relation. Mais c’est peut-être dû au jeu de Gillan aussi (que je n’aime toujours pas).
A part cela, je ne sais pas si certains ont lu "The time traveler’s wife" mais il n’y a que la semaine dernière que la ressemblance avec la relation entre River et le Docteur m’a frappée. Ils se rencontrent dans le désordre, chacun a toujours des évènements en avance sur l’autre. Et le résultat laisse tout aussi impatient. Ce qui m’inquiète par contre, c’est que River semble avoir connu plusieurs Docteurs, donc soit il va falloir que Matt Smith soit remplacé dans peu de temps pour avoir toutes les réponses, soit cela va mettre plusieurs saisons et Alex Kingtson ne pourra pas rajeunir. Moffat a quand même promis qu’on aurait toute son histoire.
J’ai moyennement aimé cet épisode, sûrement parce que j’en attendais trop. Et mensonge sur la marchandise, bon sang !!! moi qu’on me dit loup-garou ou vampire, je veux mon loup garou ou mon vampire !! :D
Pour l’instant, Rory est pour moi un Mickey. Après il va falloir voir si cela tombe dans le côté inutile de sa relation avec Amy et donc on aura donc bien un bis repetita assez malheureux ou bien si cela évolue correctement. Mais je l’aime bien, c’est un gentil Geek mais le problème c’est qu’est-ce qu’il va être un deuxième compagnon ou la troisième roue du carrosse ?
Je ne suis pas sure que quiconque pense que la façon dont s’est jetée Amy sur le docteur soit juste parce qu’il était là. C’est ce qu’il lui dit mais je ne pense pas que la façon dont cela a été filmé et tout l’historique qu’Amy a dans son appréhension du docteur penche vers ça. C’est surtout lui qui tente d’imposer SON interprétation pour que Rory ne se sente pas rejeter tout simplement. Et je ne pense pas que Rory soit vraiment dupe mais comme tous les autres, il est excité par l’aventure et donc les rejoint pas pour être vraiment avec elle mais parce que ce qu’il vient de vivre est assez génial au final.
Je ne sais quoi penser de cet ennemi, elle n’est pas sanguinaire, elle veut juste sauver son espèce et elle ne se bat pas contre le docteur, ça fait un épisode pour moi tout bizarre. Surtout que lui n’a plus aucun état d’âme à ce sujet, on le sait depuis l’épisode sur les Arachnoïdes.
Encore une réussite à mon avis. Les passages incessants entre les deux mondes sont plutôt bien gérés et donnent du rythme à l’épisode. Toby Jones compose un personnage délicieusement retors, amusant tout en étant menaçant, qui permet de creuser la part sombre du Docteur. À ce titre, la réplique "There’s only one person in the universe that hates me as much as you do" fait son petit effet une fois que l’on a compris de qui il parlait. De la même manière que la saison ne nous a pas fait attendre trop longtemps pour avoir un début d’explication sur les failles, l’intrigue lancée à la fin de "Flesh and Stone" concernant les sentiments d’Amy et le début de jalousie de Rory semble bouclée, et de belle manière qui plus est. Un peu moins d’humour dans cet épisode par rapport au précédent, mais toujours bien senti ("It’s OK Amy, we’re doctors !", le manuel du TARDIS balancé dans une supernova car le Docteur n’était pas d’accord avec lui :D).
Quelques défauts toutefois, par exemple au sujet de l’explication finale simpliste donnée par le Docteur, à base de "pollen psychique". Il aurait peut-être été plus intéressant de faire en sorte que quelqu’un les manipulait bel et bien, ou, pourquoi pas, que c’était le Docteur lui-même qui tirait consciemment les ficelles dans le but de remettre Amy et Rory ensemble pour de bon. Pas trop aimé la photographie non plus, assez terne dans les scènes se passant dans le village. Vite, la suite !
J’ai adoré cet épisode, de loin un des meilleurs de la saison : répliques bourrées d’humour + de l’émotion + une intrigue originale (bon, certes, c’est vrai les grains de sable psychiques, bof) qui permet d’explorer le coté obscur du Docteur de manière complètement inattendue. Karen Gillian est particulièrement excellente dans cet épisode, sa scène avec "la mort" de Rory était très émouvante, décidément, l’addition de Rory est une très bonne idée.
J’adore définitivement Rory. Il est drôle mais sans trop en faire, il a ce côté maladroit qui lui donne du charme, et surtout c’est à travers lui que je commence à apprécier un petit peu Amy. Pour une fois elle m’a bien émue. Rory s’éloigne quand même du Mickey de service et j’espère que cela va continuer dans ce sens, qu’il va rester, et se développer. Mais c’est clair que Sullivan a raison quand il dit que Moffat a plus de mal que Davies à créer de l’attachement envers les personnages. Il faudra du temps, faut juste qu’on leur en laisse.
Les passages incessants entre les deux mondes sont plutôt bien gérés et donnent du rythme à l’épisode.
Complètement. Je n’ai pas du tout vu l’heure défiler. C’est sûr que l’intrigue était un peu faible, surtout dans sa fin. Mais c’était très intéressant sur plein d’autres points et je préfèrerai toujours qu’on privilégie les personnages et leurs relations. En tout cas la conclusion du double rêve m’a rassurée, parce que j’étais prête à blâmer encore le jeu de Gillan quand elle ne tremblait même pas alors qu’elle était sensée être gelée, et que personne n’ait de dommage physique après m’aurait horrifiée. En fait c’était juste des indices. Bravo.
C’était longuet à démarrer, je me suis un peu ennuyé.
Ça décolle dans la deuxième moitié de l’épisode, et les personnages sont intéressants. Et sinon, Matt Smith est toujours aussi brillant. Mais le cliff était faiblard (faire du cliff quelque chose qui n’est pas du tout, du tout, surprenant — puisque c’est exactement ce que tout le monde avait imaginé — c’est une mauvaise idée).
Heureusement que le Next Time trailer donnait vachement plus envie de voir la suite !
Sauf si je change d’avis au deuxième visionnage, je pense que je ferais review commune avec le prochain épisode.
Une grosse introduction à "Cold Blood", qui s’annonce en effet beaucoup plus trépidant. J’en retiens tout de même quelques bons moments, comme les futurs Rory et Amy observés à distance par le Docteur, et la disparition de cette dernière dans le sol. Les personnages secondaires ne sont pas très intéressants pour l’instant, j’espère que le tir sera corrigé dans la suite !
Bah, bizarrement, je me suis pas du tout ennuyée devant cet épisode.
J’admets qu’il n’est pas très excitant mais j’ai sauté une fois de mon siège, la musique est toujours aussi géniale et Matt Smith est magistral.
Je me suis même surprise à penser que Tennant aurait bien été incapable de faire passer les émotions qu’il a fait passer. La scène où il promet à Rory de récupérer Amy, la scène où il oublie totalement le petit par exemple. Je ne suis pas sure que le docteur de Tennant aurait oublié le garçonnet comme le fait le nouveau docteur. Donc en même temps c’est une critique, il change mais ne change pas vraiment donc est-ce vraiment logique qu’il soit complétement dans son monde et qu’il ne fasse pas attention au départ du gosse ?
Pour parler du budget de la saison 5, je pense qu’il n’y a aps que les salaires des acteurs. Le fait que les 3/4 des épisodes se passent sur terre est très significatif du régime sec. Ce que je ne comprend pas c’est que docteur who est une série qui cartonne, qui ramène tellement d’argent en produits dérivés et en vente que c’est très étonnant qu’ils mettent en danger la série comme ça. Mais bon, il y a des trucs qui ne seront jamais vraiment très logiques dans les décisions des chaînes.
Sur le 5.08, pas vraiment grand chose à dire, c’était un long épisode d’introduction, nécessaire mais assez laborieux.
5.09 Cold Blood
L’épisode était assez convenu en soi. Je ne sais pas d’où vient la foi du Docteur en l’humanité, depuis le temps qu’il la protège, il devrait savoir qu’il a plus de Ambrose que de Amy sur cette planète^^ Par contre, évidemment bluffée par la fin complètement inattendue, c’était les 5 dernières minutes les plus intenses que j’ai vécues dans Doctor Who. J’attends la suite avec impatience comme Sullivan.
Quoi ?! Mais on se fout de nous ! Déjà je n’ai pas trouvé cela génial comme double épisode, mais le coup de la fin me dégoûte plus que tout. Dans le premier je pensais que laisser Rory à part permettrait de lui donner quelque chose à faire, mais en fait c’était juste pour le mettre de côté et mieux s’en débarrasser honteusement. On nous a donné une fausse mort dans "Amy’s Choice" pour justement renforcer sa relation avec Amy, et juste après on l’élimine réellement parce qu’on sait pas quoi en faire, et Amy l’oubli au passage. Su.Per. Quel beau gâchis.
Ils ont intérêt à nous le ramener d’une façon ou d’une autre parce que c’était honteux comme traitement. On était sur le point de me faire aimer Amy grâce à lui, et encore une fois elle m’a touchée devant sa mort (alors que durant tout le reste je l’aurais frappée avec ses mimiques "mignonnes" même quand onvient d’essayer de la disséquer). Mais c’est tout. On arrive en fin de saison et je vais rester avec mes impressions de départ, je suis déçue.
J’aime toujours dans DW explore les figures historiques (Dickens, Agatha Christie, Madame de Pompadour, Shakespeare dans une moindre mesure...), celui ci ne déroge pas à la règle et est même mon préféré. Non seulement les acteurs ont fait un très bon boulot (et donc particulièrement Tony Curran) mais en plus, les décors, la photo et la réalisation étaient impeccables, par contre bémol sur la musique utilisée à la fin en effet. Malgré ça, comment ne pas être touché par un Van Gogh malade mais avec sa vision magique du monde, ayant la possibilité grâce au Docteur de réaliser l’ampleur de son oeuvre, et par Amy qui revient au musée d’Orsay pleine d’espoir, toute la résonance étrange avec l’histoire de Rory dont toutes les allusions ont été subtiles et bien amenées.
Tout ça fait que les traits d’humour n’en étaient que meilleurs : "Is that how time normally passes ?" ^^
Comme sofia, les épisodes sur des personnages historiques m’ont toujours plu même si celui avec Dickens moins que les autres.
C’est intéressant de voir les petites touches posées par-ci par-là au sujet de Rory, Amy qui pleurt, le docteur qui appelle Van Gogh Rory etc.
J’ai trouvé cet épisode charmant en tout point.
En revanche, je pense que le régime sur le budget est de plus en plus flagrant. Ca manque cruellement de futur et de maquillages. Moi qui suit plus une matrice du passé en géénral, là je trouve qu’on passe trop de temps sur terre.
Et j’ai pas trouvé, comme sofia, les décors sympas. J’ai eu l’impression de revoir les petites ruelles des vampires de Venise plus qu’autre chose. Enfin bon, ce ne sont que des détails face à un épisode absolument génial de bout en bout.
Un épisode très émouvant certe si on fait abstraction des incohérence géographique,Auvers sur oise se trouve au nord de Paris et non en provence !
Mais onpardonne facilement ces licences poétique.
Je comprends que la tentation de diffuser cet épisode alors que la Coupe du Monde de foot a commencé ait été grande, mais j’aurais vraiment préféré qu’il arrive avant dans la saison : un Doctor Who de ce genre là, tout simple et léger, mais avec beaucoup de coeur, ça aurait largement aidé un milieu de saison qui ne laissait que trop peu de prise à l’empathie.
Là, de la fin de Cold Blood à Vincent and the Doctor, cet épisode et puis sans doute le final, la plupart des moments émotionnels se sont retrouvés empilés à la fin de la saison.
Matt Smith était vraiment excellent. J’ai trouvé marrant mais un peu bizarre, en fait, qu’ils hésitent aussi peu à le sexualiser en le montrant peu vêtu si longtemps (Russell T Davies, quand le Docteur de Tennant bis était apparu à partir de la main, dans le final de la saison 4, était très concerné qu’on montre le Docteur déshabillé le moins possible en terme de cadrage et de durée). La guest principale était très bonne (les gens des forums anglais qui hurlent à la mort sur son nom, comme au début de Catherine Tate, depuis des mois ont encore perdu une occasion de se taire).
J’ai hâte au final et j’espère qu’il aidera à revoir à la hausse une saison qui restera la mise en place un peu bancale et pas très bien assurée d’une nouvelle équipe. Drame personnel, je ne serais pas chez moi les deux prochains samedis soirs. Prévoir des événements sociaux le samedi pendant la diff’ de Doctor Who, franchement !.... Faut que je change d’amis ;-p
L’épisode en lui même était moyen, j’ai pas vraiment accroché à l’histoire bien que les acteurs soient sympathiques. J’ai vraiment un problème avec Amy, elle a de très beaux moments (comme la découverte de la bague et précédemment le 5.10, etc), mais je suis assez dérangée par le jeu de Karen Gillian en général. Par contre, le Docteur dans le rôle d’un homme "normal", ça vaut son pesant de cacahuètes :D
Quant au trailer de fin, je suis mitigée, j’ai très peur d’être déçue, et que la théorie de "The Time of Angels" n’aie pas de suite. En plus, j’ai pas franchement envie de revoir les Daleks, les Cybermen etc dans un méga-finale comme on a eu avec The End of Time.
Beaucoup plus intéressant et agité que "The Hungry Earth", comme prévu. Le meurtre d’Alaya est peut-être expédié un peu trop facilement, mais bon. Je suis moi aussi un peu frustré par le sort réservé au personnage de Rory, mais je comprends que Moffat et Chibnall aient voulu confronter directement le Docteur et Amy au pouvoir de la faille, après qu’ils aient compris comment elle fonctionnait dans "Flesh and Stone". En résulte cette scène incroyable où Amy tente de se raccrocher au souvenir de Rory, en vain hélas.
510
Rien à redire, si ce n’est que je trouve très dommage que Murray Gold ait été privé des scènes finales. Cela ne les a pas empêché d’être très efficaces, heureusement. Tony Curran livre à mon avis la meilleure prestation parmi les guests de la saison (cette scène dans sa chambre où il craque !). J’ai aimé le caméo non crédité de Bill Nighy, et son noeud papillon similaire à celui du Docteur, petite référence au fait qu’il était dans la course pour reprendre le rôle avant l’arrivée de Christopher Eccleston.
511
aka le Matt Smith show. :) Un petit épisode, mais qui est loin de démériter. Comme dans "The Vampires of Venice", les répliques drôles s’enchaînent à toute vitesse, j’en redemande ! Petites réserves sur le coup de boule (!) et l’intrigue cousue de fil blanc entre Craig et Sophie. Ultime apparition, une fois de plus un peu maladroite, de la faille... J’espère que Moffat va nous en mettre plein la vue la semaine prochaine.
C’est vrai que cela arrive un peu tard, mais vu mes déceptions récentes j’étais contente d’avoir un sourire jusqu’aux oreilles tout le long. (A part bien sûr pendant le foot)
Bon, surtout, personne n’a remarqué le papier peint de l’apart qui rappelle le générique de Coupling ? ^^
Non mais plus sérieusement, pour l’instant, le finale se présente plus que très bien. Le pré-générique était très bon, un peu poussif mais jouissif :D. Je suis contente que les Daleks/Cybermen/Sontarans&cie aient été évacués de manière rapide et intelligente (pour une fois^^) et le cliff de fin est époustoufflant. Concernant Amy, je suppose qu’on en apprendra plus la semaine prochaine, en tout cas j’ai trouvé ses retrouvailles avec Rory très émouvantes.
Effectivement, super épisode avec un toutéliage épique, aussi bien sur les différentes époques traversées cette saison que sur certains éléments thématiques (Amy essayant de nouveau de persuader un "robot" qu’il peut être Humain, mais échouant cette fois-ci).
L’épisode met aussi en place des choses que j’espérais et qui éclairent différemment et de façon positive la saison, et notamment le fait qu’Amy n’est pas un être Humain normal et que sa vie doesn’t make sense, ce qui justifie certains développements et certains écrans qui rendaient une complète empathie avec son personnage compliquée.
Et je n’avais pas du tout vu venir sur le rebondissement sur le Pandorica !
Bon, ben j’ai ri. J’ai pleuré. Et quand le Docteur est revennu au mariage, j’ai ri et j’ai pleuré en même temps.
C’était mad, jouissif, drôle et super émouvant. Je suis content qu’Amy revienne l’année prochaine, surtout avec une famille et une histoire, et qu’elle soit mariée à Rory. Et je suis encore plus content qu’il soit confirmé que l’histoire de River Song va bien être racontée au fil de plusieurs saisons.
Plusieurs saisons, d’ailleurs, ce sera la durée de cet arc puisque le Big Bad reste non-identifié. Intéressant.
Il y a juste une incohérence de boucle temporelle qui m’agace, mais j’y reviendrais dans ma critique après avoir revu l’épisode, histoire de vérifier que je ne me trompe pas.
Ce final a vraiment été tout ce que j’espérais. Non seulement il était excellent en lui-même, mais en plus il expliquait certains défauts de la saison. Je pense qu’il y avait de meilleurs moyens de raconter l’histoire d’Amy, qui n’empêchent pas autant de se lier à elle, mais ça reste une petite maladresse dans l’écriture d’une idée vraiment très compliquée à écrire.
Passionnant, dès le prégénérique toutéliesque très bien vu. Grand monologue iconique de la part de Matt Smith, une fois de plus. Ce dernier nous montre dans la scène finale une nouvelle facette de son talent, dans laquelle il parvient à se révéler bouleversant, bien aidé certes par le travail de Murray Gold. Dommage qu’on ait pas vu plus d’ennemis du Docteur... À en juger par les photos de tournage, il y en avait pourtant bel et bien d’autres, dont des... Weevils !
513
Grandiose et quasiment irréprochable. Irrésistiblement drôle par endroits, difficile de ne pas avoir la larme à l’oeil à d’autres moments, bref une sorte d’épisode-somme de tout ce que la série sait faire de mieux. Et cette scène finale incroyablement grisante... Viiite, dépêche-toi d’arriver Noël ! En attendant, je m’en vais de ce pas regarder à nouveau l’épisode ! "FEZZES ARE COOL."
Yes, Rory reste !
Cela a été ma dernière réflexion, ce bonheur à l’idée d’avoir ce trio voyageant ensemble en saison 6. Mais j’ai adoré absolument tout le reste aussi. Qu’est-ce que j’étais soulagée de ne pas avoir une bouillie avec tous les anciens vilains ! C’était assez bien centré sur notre quatuor (qui fonctionne merveilleusement bien), à l’intrigue compliquée mais bourrée d’émotion. Cela changeait du final bourré de persos et de clinquant mais creux.
Moi aussi je n’ai fait que rire et pleurer (j’ai beaucoup pleuré dans la seconde partie). J’ai enfin fini par apprécier Amy et un peu plus Gillian qui, mis à part à un petit moment quand il gigote sur place en rappelant le Docteur, s’est bien calmée niveau jeu à mimiques.
Bon, j’ai pas tout saisi à cette théorie du big bang 2 et de mémoire qui ravive, va falloir que je revisionne sans interruptions constantes de ma chère famille et que Sullivan décortique ça dans sa review. En tout cas bravo Sulli d’avoir capté le coup du double Doc durant le retour des Crying Angels, j’ai attendu tout l’épisode qu’ils montrent que t’avais vu juste.^^
Moffat aura eu une saison avec de très bonnes histoires, à la tonalité plus adulte que celles de Davies, ce qui me plaît énormément. Pour l’attachement cela aura mis du temps par contre, donc maintenant que c’est fait, qu’on est repartis sur d’excellentes nouvelles bases, la prochaine saison sera sûrement encore meilleur. Surtout si River revient régulièrement. J’ai super hâte.
Un très bon finale, assez complexe (c’est quand même la première impression qui est ressortie, il me faudra un revisionnage pour tout comprendre je pense) mais je préfère ça aux finales épiques sans scénario. La petite Amelia est parfaite, on ne la reverra sans doute plus et c’est bien dommage. Y’a vraiment qu’une incohérence qui me saute aux yeux, c’est comment River peut se souvenir du Docteur et apparaître au mariage de Rory et Amy, j’attends impatiemment d’en savoir plus sur elle la saison prochaine. C’est aussi une bonne idée de prolonger un peu l’arc pour l’année prochaine puisque tous seront de retour (et je suis ravie aussi pour Rory !).
Au final, ça a été une saison assez inégale, les attentes étaient énormes sur Moffat (il ne peut pas écrire que des Blink après tout). On peut tout de même espérer une meilleure saison l’année prochaine, avec toujours un excellent Matt Smith et une fine équipe à bord du Tardis dont les personnages sont bien en place à présent.
La petite Amelia est parfaite, on ne la reverra sans doute plus et c’est bien dommage.
Complètement. La petite cousine de Gillian est bien meilleure qu’elle, je vais la regretter. Puis elle était tellement mignonne face à Smith, je voudrais des histoires parallèles où il voyage avec la petite Amelia (en plus c’est tellement plus joli de l’appeler Amelia).
Y’a vraiment qu’une incohérence qui me saute aux yeux, c’est comment River peut se souvenir du Docteur et apparaître au mariage de Rory et Amy
J’y ai repensé aussi une heure plus tard. Comment elle pourrait se souvenir de tout, comment elle aurait pu avoir un journal au look du Tardis (même vide), et je me demande aussi si Rory se souvient de tout jusqu’à sa propre mort ou au-delà (ce qui ne serait pas normal vu que c’était un robot). C’est pas clair.
Le fait que River Song se souvienne du Docteur avant qu’il ne soit ramené par Amy, cela sera certainement abordé la saison prochaine. Je pense que cela fait partie de la question qui est vraiment River Song, à laquelle on doit avoir une réponse "bientôt". Mais on sait déjà que les anomalies, les complicated time events, sont en partie "immunisés" contre les ré-écritures du temps, il s’en souviennent.
Je me demande d’ailleurs si on aura une réponse sur le fait qu’elle se trouve en Angleterre en 2010, alors que le Docteur lui rend son vortex manipulator seulement à la fin. Parce que le fait que le reboot de l’Univers la ramène directement à son époque, ou qu’il la laisse en 1996, j’aurais pu comprendre, mais en 2010, pas trop.
Pour Rory, je pense qu’il se souviendra de tout parce que sa mémoire / son âme est conservée par Amy. C’est ce qui a fait qu’elle a été transférée dans le corps du robot, y compris les périodes vécues après le départ d’Amy de la maison a partir de laquelle les soldats de plastique ont été créée.
Je me demande d’ailleurs si on aura une réponse sur le fait qu’elle se trouve en Angleterre en 2010, alors que le Docteur lui rend son vortex manipulator seulement à la fin. Parce que le fait que le reboot de l’Univers la ramène directement à son époque, ou qu’il la laisse en 1996, j’aurais pu comprendre, mais en 2010, pas trop.
Hmmm... c’est possible qu’il y ait une River revenue à son époque et en même temps une du future où le Docteur est revenu, qui revient en 2010 pour aider Amy à se rappeler ? On n’est peut-être plus à un paradoxe près.
Pour Rory, je pense qu’il se souviendra de tout parce que sa mémoire / son âme est conservée par Amy. C’est ce qui a fait qu’elle a été transférée dans le corps du robot, y compris les périodes vécues après le départ d’Amy de la maison a partir de laquelle les soldats de plastique ont été créée.
Euh, ok. Je mets un peu de temps à comprendre tous les tenants de cet épisode. Entre les trucs créés par ses ennemis grâce à la mémoire d’Amy et les trucs recréés par le Pandorica, toujours avec sa mémoire, je m’y perds. Et encore je dois dire des conneries là. Un petit dossier "Series 5 For Dummies", Sullivan ?^^
Bon ben je dois être une des rares personnes à ne pas avoir spécialement aimé. Et je ne parle pas de cet épisode en particulier mais de toute la saison.
Car si l’on excepte The Time of Angels, Flesh and Stone, The Pandorica Opens et The Big Bang jusqu’à ce que le Doctor franchisse la faille, je me suis globalement fait chier en regardant cette saison. C’est de loin la saison que j’ai le moins aimée depuis le reboot de Doctor Who des années 2000. C’est celle devant laquelle j’ai le moins ris et le moins pleuré (d’ailleurs en y repensant je ne pense même pas avoir pleuré une seule fois cette saison...). Et pourtant j’adore Matt Smith. C’est l’acteur parfait pour le rôle, il est vraiment dantesque. Je le préfère à David Tennant. Et l’aime presque autant que Christopher Eccleston qui reste toujours mon chouchou mais si Smith continue à être aussi bluffant durant les prochaines saisons ça pourrait bien changer. Mais c’est bien le seul bon point de cette saison pour moi. Je n’ai absolument pas accroché à Amy et Rory. Je n’ai pas réussi à éprouver la moindre affection à leur égard et chaque passages se centrant sur leur relation ne faisait que provoquer un immense ennui en moi. Et je ne parle pas de Karen Gillan. Non seulement je trouve qu’elle joue super mal mais en plus elle est agaçante au plus haut point. Je ne pensais pas qu’une actrice arriverait à plus m’insupporter qu’Ann Torv et pourtant... C’est bien simple lors de chacune des apparitions de Karen Gillan à l’écran une réaction épidermique se produit en moi et la phrase " faite qu’elle meurt ! faite qu’elle meurt ! faite qu’elle meurt !" se répète en boucle dans ma tête. Du coup à la fin de cet épisode j’ai eu pendant quelques instants le fol espoir que le Doctor laisse Amy et Rory et continue ses aventures en compagnie de River mais malheureusement cet espoir à vite été anéanti. Du coup je sens que j’aurais autant de mal à accrocher à la prochaine saison, ce qui me fait chier au plus au point étant donné l’affection que j’éprouve pour cette série, et si ce n’était pas pour Matt Smith et le fil rouge concernant River Song et sa relation avec le Doctor et celui concernant l’identité du Big Bad Guy (je parierais sur The Master car c’est le seul méchant "classique" qui n’a pas fait une fois de plus son retour cette saison) je ne suis pas sur que je continuerais Doctor Who. Mais pour ces trois raisons (et parce que j’ai toujours l’espoir de revoir un jour la fille du Doctor et la toute craquante Georgia Moffett) je m’accrocherais en espérant être agréablement surpris.
C’est quand même marrant, alors que durant l’ère Davies mes épisodes préférés étaient généralement ceux écris par Moffat, la saison que j’aime le moins est celle dont il est le show-runner...
J’ai vraiment aimé ce double épisode final. Le résumé montrant l’enchaînement des événements était vraiment bien monté. Et bravo à celui qui avait vu pour le costume du Docteur dans l’épisode avec les anges pleureurs. Comme quoi si on regarde que d’un œil, on loupe pleins de choses
J’ai pas du tout cette mauvaise appréhension du personnage d’Amy et / ou de Karen Gillan. Je pense que le fait que je la trouve vraiment belle et en parfaite harmonie avec Smith aide beaucoup. Bon, évidemment, ça ne vaut pas la chimie entre kingston et Smith mais c’est quand même pas très loin. En revanche, j’avoue qu’en tant que personne sur les quelques interviews que j’ai vu avec elle, elle m’insupporte :)
Quant à Smith. Que dire. Je suis tombée amoureuse de lui dans les 10 premières secondes du Confidential le présentant alors 13 épisodes plus tard, je vous raconte pas. Je suis en amour comme ils disent au Québec ! Son jeu est incroyable. Qui aurait pu croire qu’ils trouvent quelqu’un d’encore mieux que Tennant et Eccleston réunis ? C’est impressionnant.
Je suis aussi très curieuse de voir comment l’arc autour de River va se développer. Avec la famille de Catherine Tate, je pense que l’entourage autour de Amy est sûrement le plus attachant. Rory est un personnage absolument génial ; super touchant dans son amour pour Amy mais aussi pas du tout aveuglé par la personnalité du docteur, le fait qu’on les aura tous les deux pour au moins le spécial, j’ose pas trop m’avancer pour la saison 6, c’est vraiment génial. Il fait pas du tout bouche-trou comme a pu le faire Mickey, par exemple.
Mon seul problème avec cette saison, c’est que c’est quand même resté très ’humain" et très contemporain. Ca manquait beaucoup d’extra-terrestres de décors futuristiques et même quand c’était chez les vampires de Venice, ca faisait pas trop ancien. Je sais que c’est en raison du budget mais mince avec deux acteurs moins chers, ils auraient pu faire un peu mieux, non ?
Vraiment super joli, j’avais la larme à l’oeil la moitié de l’épisode. Et Michael Gambon est parfait. Je crois que ça pourrait détrôner le Midnight of a Century de "MillenniuM" et devenir le truc que je me passe à chaque Noël ces dix prochaines années.
Et je trouve ça cool que Moffat ne se soit pas senti obligé d’écrire des tonnes de scènes avec Amy et Rory alors que l’histoire ne les appelait pas (même si du coup, Arthur Darvill apparaît pour la première fois au générique d’un épisode dans lequel il fait de la figuration améliorée). Ca augure très bien de la prochaine saison. Avec les deux derniers épisodes de la saison dernière et celui-ci, j’ai l’impression que Moffat en a fini avec la période "Oh qu’il est beau mon jouet à moi" et qu’il revient vers plus de personnages et d’émotions.
Vraiment super joli, j’avais la larme à l’oeil la moitié de l’épisode. Et Michael Gambon est parfait.
Les images étaient splendides. La trouvaille des poissons dans l’atmosphère, c’était juste parfait pour l’épisode de Noël ! Quant au reste, j’ai aussi eu la larme à l’oeil (c’est bien ça l’expression politiquement correcte pour dire "vache, j’ai plus pleuré devant un épisode de Doctor Who que devant le Choix de Sophie" ?) pendant le dernier quart de l’épisode.
Avec les deux derniers épisodes de la saison dernière et celui-ci, j’ai l’impression que Moffat en a fini avec la période « Oh qu’il est beau mon jouet à moi » et qu’il revient vers plus de personnages et d’émotions.
Cet épisode m’a carrément réconcilié avec la série. Et j’attends (désormais) avec impatience la nouvelle saison, chose impensable à la fin du mois de juin !
J’ai beaucoup aimé mais pour moi il est en-dessous du runaway Bride avec David Tennant et Catherine Tate. Mais, je me suis vraiment amusée, j’ai adorée le conte, j’ai eu ma petite larme (pas tout l’épisode non plus) et j’ai trouvé tout le monde vraiment très bien.
J’avais peu de la non présence de Pond et Rory mais finalement, c’est tèrs bien maitrisé et j’ai adoré le fait qu’ils soient déguisés.
Le ressort comique qu’ils sont dans l’épisode fait vraiment du bien et j’ai évidemment adoré en bonne fan de star trek ce gros gros clin d’oeil avec le pont et tout ça.
Ca reste un très bon épisode de Noel et Gambon est un plaisir à voir jouer. Au passage, Sullivan, minogue, ca fait longtemps qu’elle joue, elle était dans neighbors ado ;)
Je suis plus comme Tonks, j’ai aimé mais ce n’est pas épisode de Noël préféré, il est trop "Christmasy" à mon gout (paradoxalement), pour moi il a manqué l’humour que RTD injectait à ses épisodes de Nöel, sauf pour The End of Time évidemment. Si KJ s’en est bien sortie, j’ai trouvé le jeune Sardick excellent.
[Ayant honteusement posté cette p’tite review sur Perdusa, m’en vais la copier ici. Mes plus plates excuses ! ^^]
Doctor Who - 6.00. A Christmas Carol
Un superbe épisode. Émouvant du début à la fin. Totalement ancré dans l’esprit de Noël (avec notamment un requin qui remplace les rennes habituelles du Père Noël !), cet épisode est en décalage complet avec « The end of time », nettement plus sombre et amenant David Tennant à quitter son rôle de Docteur.
Ceci dit, j’adore toujours autant Matt Smith qui campe un personnage encore plus surprenant, attachant et carrément plus déjanté. ! Et le Trailer pour la nouvelle saison annonce, une nouvelle fois, l’explosion d’intrigues qualitativement excellentes ! Bien bien hâte !
Des gens très bien avant toi ont fait la même erreur, y’a pas de mal ^^
Ce qui est intolérable, par contre, c’est que tu t’appelles comme moi ! Les gens arrêtent pas de nous mélanger. ;-)
See, people, see ! Nous sommes deux personnes différentes ! ;)
Ce qui est intolérable, par contre, c’est que tu t’appelles comme moi ! Les gens arrêtent pas de nous mélanger. ;-)
See, people, see ! Nous sommes deux personnes différentes ! ;)
Ta remarque en fin de cette page (Forum PERDUSA-ien sur Lost) m’avait fait beaucoup rire ! A croire qu’avoir deux Sullivan sur un même forum est aussi peu probable que la résolution satisfaisante et logique de TOUS les mystères de Lost... :D
J’ai beaucoup aimé. Mais en même temps, me coller un épisode de Doctor Who après plusieurs mois de disette.
C’est poétique, très Dickensien par de nombreuses petites touches (haaa, ces cadres qui s’allument étrangement à tel ou tel autre endroit.) Les acteurs sont bons, l’ambiance est tout à fait là, très joyeuse alors que dans le fond l’histoire pourrait tourner un peu à l’amertume. Pour dire, j’étais tellement pris par l’épisode qu’au moment où arrive le fantome "du futur" je me suis dit "DEJA" alors que l’épisode n’est pas loin de se finir.
Deux ou trois détails qui m’ont chagriné durant mon visionnage :
1- L’épisode enfreint la loi de Doctor Who, notamment celle concernant le passé d’une personne déjà rencontrée par le Docteur. Dans "Smith and Jones" le Docteur détache sa cravate devant Martha et lui explique qu’en dehors de ce genre de petits tour de passe-passe, il ne peut pas aller plus loin. Ici, il saute allégrement sur cette règle à pied joint. Mais surtout, Kazran adulte et enfant se touche : C’est pas censé amener la fin de l’univers ce genre de truc ?
2 - Pourquoi la famille avait elle besoin de faire sortir Abigaïl de son cercueil de glace pour Noel ? Pourquoi CE noel ? (Tiens, et comment ça se fait que la soeur d’Abigail est plus jeune que Kazran dans le futur, alors qu’elle est plus agée que lui dans le passé ?)
L’épisode enfreint la loi de Doctor Who, notamment celle concernant le passé d’une personne déjà rencontrée par le Docteur. Dans « Smith and Jones » le Docteur détache sa cravate devant Martha et lui explique qu’en dehors de ce genre de petits tour de passe-passe, il ne peut pas aller plus loin. Ici, il saute allégrement sur cette règle à pied joint.
Ca m’a beaucoup perturbée aussi. Dans "The Runaway Bride", Donna déplore que le Tardis ne soit pas une machine à remonter le temps et le Docteur lui répond : "Even if I could, I couldn’t go back on someone’s personal timeline". Apparemment, l’avis de Moffat, c’est plutôt "Time can be rewritten". Bref, la couleuvre passe quand même encore très bien pour l’instant.
Un season premiere très original, incroyablement rempli de tension ce qui soutient l’épisode de bout un bout malgré un rythme différent de l’habitude, justement conçu pour nourrir et décupler cette tension.
C’est aussi un vrai continuity fest, dans tous les sens. Le passé : le "Tardis" du Lodger, les allusions au futur de River Song qui se trouve dans le passé du Docteur et qu’on a donc déjà vu. Mais aussi de toute évidence le futur. Gosh. Cela me confirme ce que je pensais, cette fois Steven Moffat a complètement transformé la série pour la faire à sa sauce, et c’est exactement ce qu’il fallait. Le timy-wobly stuff autour de River Song va faire exploser ma petite tête...
C’était juste génial. Le parfait retour pour la série. Mon dieu mais quel début d’épisode ! Je me demande vraiment comment ils vont se sortir de là.
Je ne veux pas trop m’attarder sur l’intrigue en elle-même, car c’est un épisode en deux parties et on ne pourra vraiment en juger qu’une fois qu’on aura vu les deux. Mais en terme de terreur, les monstres de cette semaine étaient quand même dans le haut du panier. Les Weeping Angels de Blink avec un twist encore plus flippant.
Mais tous ces détails, Amy enceinte (joliment inséré dans A Christmas Carol), le pire jour de River que l’on a déjà vécu, le coup des enveloppes, et le fait que le Docteur n’a au final confiance qu’en lui même. Sa tirade à River Song était juste parfaite.
C’était juste fantastique (et trop court !). L’urgence est direct au rendez vous, l’enjeu de taille (au point qu’il pourrait faire la saison entière), l’attente va être rude. Comme dit Sullivan, un festival de continuité (j’ai aussi vu une référence à la question des "amis" du Docteur soulevée avec le Dream Lord dans Amy’s Choice, question assez passionnante et légitime que RTD n’a jamais réellement abordé de face).
Sinon, j’adore comme la BBC courtise légèrement les américains sur leur terrain, sans leur épargner le ridicule pour autant (faut pas pousser) ni se priver de coller avec une manifeste jouissance d’anglais dans un magasin de jouets tous les clichés US possibles (school bus, bagnole, Lake Powell et cie).
Bon, comme dit Leann, un peu tôt pour juger de l’intrigue, mais de fait, les monstres qui ressemblent à des Weeping Angels de chair avec un twist sont bien flippants (genre qui se seraient rebootés en s’évadant de la faille ?).
« The Impossible Astronaut » pousse le spectateur à s’embaruqer dans l’échaffaudage de multiples théories — la petite fille est-elle River Song ? Voire la fille d’Amy ??
Pour moi, ça ne peut être que la fille d’Amy, il y a quelques indices :
* River Song qui raconte son histoire à Rory et le parallèle fait avec Amy (Rory ayant déjà vu les ravages d’une existence consacrée au Docteur avec Amy, s’il y a bien une personne qu’il voudrait sauver de ça, c’est son propre enfant)
*Et surtout la scène de l’astronaute. Amy révèle qu’elle est enceinte, et là la musique bascule d’un coup sur le morceau "The life and death of Amy Pond" du finale de l’année dernière alors que la petite fille apparaît. La scène prend alors une nouvelle dimension, puisqu’elle devient le choix d’Amy de sacrifier sa vie, sa famille, pour sauver le Docteur.
Voilà, c’est assez tarabiscoté, mais je sais pas, ça me paraît trop logique (avec les infos qu’on a pour l’instant) pour que ça ne soit pas ça.
Question au Village : préférez vous qu’on s’abstienne de spéculer sur le cas River, où les théories (bien entendu balisées de "spoilers") sont elles les bienvenues ? (j’adore d’ailleurs comme le gimmick "spoilers" de River est aussi bien une référence pop qu’une référence méta :).
J’ai depuis un moment une théorie sur le mystère Song (que j’espère fausse, Moffat oblige) que je brule d’exposer, mais je ne tiens pas à gâcher le plaisir de quiconque ce faisant.
Comme Leann l’a fait juste en dessous, pas de problème pour les spéculations, d’autant que je crois que cette saison va vraiment s’y prêter.
Par contre, introduisez ce type de message en prévennant sur le contenu. Comme ça, celui qui ne voudrait pas s’exposer à une sorte de spoiler deviné peut éviter de les lire.
Mon hypothèse est assez simple (trop surement) mais ça m’intéresserait de savoir si j’ai loupé des indices l’infirmant : pour moi, il y a un lien possible Amy/River. Et cette idée a été renforcée par le teaser de la S6, qui me semble t-il fait la part belle aux ressemblances entre les deux actrices (et également pas l’annonce par Sullivan qu’Alex Kingston ne savait pas elle même qui était River jusqu’à maintenant).
Ce pourrait être soit la même personne à des âges distincts : dans ce cas, River Song serait l’alias d’Amy dans le 51è siècle (où elle aurait pu se retrouver après un voyage). L’homme qu’elle a "assassiné" pourrait être Rory, en l’abandonnant tout simplement ou l’incitant à se sacrifier pour elle (pour le Docteur ?). Ou le Docteur indirectement, quand Amy tire sur la petite fille sans réaliser qu’elle met elle-même en branle les évènements qui conduiront à la mort du Docteur qu’elle entend éviter en tirant.
Soit il y pourrait y avoir un lien de parenté direct entre ces deux là. Il me semble que j’avais éliminé la possibilité que River soit la mère (mais je ne sais plus pourquoi là, donc plus sure, ce d’autant qu’Amy n’a toujours pas de mère :), mais River l’enfant d’Amy, qui aurait pu naitre dans le Tardis - et communiquer inconsciemment avec ce dernier en tant que fœtus - pour en apprendre tous les secrets (jusqu’au nom du Docteur), c’est pas mal en termes de Timey Wimey, et ça expliquerait que le Docteur l’ait suivie toute sa vie. La question du père se pose, et là, j’ai un problème avec Rory qui, quand il a disparu dans la faille n’a pas fait disparaitre River (mais elle était dans le Tardis, qui peut peut etre assumer le role de bouclier dans ce genre de situation cosmique). Dans ce cas, elle pourrait encore être/se sentir responsable de la mort du Docteur dans des périples à venir, ou Rory pourrait encore s’être sacrifié, pour River cette fois. (évidemment, le prêtre soldat avait l’air d’insinuer un meurtre volontaire d’un homme par River, mais il est possible que l’homme dont River parle au Docteur (dont la mort la fait se sentir responsable) ne soit pas le même que celui pour lequel elle est emprisonnée (mais explique pourquoi elle se laisse manifestement emprisonner))
Outre les caractéristiques physiques, il y a par exemple des liens entre leurs noms qui pourraient avoir une signification métaphorique : Pond=eau qui dort ; River=eau qui chante (River Song), qui pourraient symboliser un passage à l’âge adulte, un éveil. Autre option, toujours en jouant aux métaphores avec leurs noms (un chouïa plus salace mais pas trop ;) suivant la même idée que ci-dessus, mais en intégrant un 3è élément pour expliquer que Pond l’eau qui dort devienne l’eau qui chante (genre le produit des amours de ’eau qui dort+ ?=eau qui chante’).
J’avoue, j’ai rarement de recul avec le Docteur. Je suis transportée dans ce monde sans réfléchir. Pourtant, il faut reconnaître que le Moffat il a fait très fort sur ce coup-là. Un des meilleurs épisodes de la série.
J’ai vraiment vraiment cru à un moment qu’il nous avait bien caché le départ de Matt Smith et le changement d’acteur même après avoir entendu River dire que la régénération n’avait pas abouti. Il a fallu que je le vois sortir des toilettes pour expirer de soulagement ;)
On voit qu’enfin il s’est détaché de Davies. J’aimais beaucoup Davies mais par moments c’était quand même très bourrin comme écriture et les climax pour appâter les petits finissaient par être fatigant. Là, c’est juste un très grand plaisir. Une écriture vraiment fluide, des personnages que je suis très heureuse de revoir, si seulement Mark Sheppard pouvait être ajouté à la distribution, ce serait le pied, quoi.
J’ai jamais été gênée par Amy Pond, j’ai aimé son personnage depuis le début, contrairement à blackie ou d’autres ici. Elle était juste juste dans cet épisode. Et vraiment très heureuse que Arthur Darvill continue l’aventure. Contrairement à Mickey ou les autres temporaires, il a vraiment sa place autant que les autres.
En revanche pour le nouveau méchant, je suis plus circonspecte. rien ne me fera autant peur que les Anges. Leur tête de petits hommes gris n’a pas le don de me terrifier comme les statues, pour moi, c’est raté sur ce coup-là. En revanche, ce qui fonctionne c’est la terreur qui ressort des scènes où on les voit. Mais pas à cause d’eux, grâce au jeu des acteurs et de la musique.
Ah et blackie a commencé sa review sur perdusa avec Geronimo, vous savez quoi ? Je crois que même Moffat n’aime pas ce cri débile qu’ils nous ont pondu lors de la transformation. Ce n’est pas le allons-y de Tennant. C’est un truc qui prend 10 minutes de plus à dire et qui est véritablement ridicule, de chez ridicule. J’espère que il ne sera plus jamais jamais jamais jamais dit par Smith.
Euh... tout simplement magique ! Tout comme Tonks, avec Doctor Who, j’ai toujours autant de mal à prendre le recul nécessaire afin de remarquer toutes les subtilités - là c’est peut être un peu perso’ ! ^^ - qui peuvent y être glissées ! Je fonce direct’, transporté par cet univers qui me laisse une nouvelle fois pantois, de part sa complexité, son originalité et sa continuité au fil des saisons. Juste brillant !
Sullivan, ta review sonde la moindre de mes pensées, surtout concernant les nombreux mystères qui planent dès les premières minutes : la mort du Docteur, l’identité de l’Astronaute, les enjeux de la grossesse d’Amy, le futur-passé de River, le pourquoi de la venue des Silents (qui m’font penser indirectement, et j’sais pas pourquoi, aux Gentlemen de Buffy. Surement la gueule hideuse couplée au costume classe !) et l’impact de Rory lors de la saison. Ces questionnements qui s’enchainent sans qu’on ait vraiment le temps de les approfondir s’insèrent à la perfection dans l’épisode en veillant à ce que l’excellente qualité de ce dernier n’en soit guère amoindrie. Et diantre, putain que c’était bien fait !
Évidemment, vu qu’on fait face à un double épisode, je préfère attendre Samedi prochain pour me forger une vraie critique de ce tout début de saison, et là j’aurais peut être pris assez de recul ! ;) M’en vais le re-re-re-regarder encore et encore !
"Long time watcher, first time writer, bla bla bla"
6x01
En ce qui me concerne je n’ai pas vraiment accroché. Certes la mécanique est huilée, le rythme soutenu et on sent que Moffat sait tirer les ficelles. Mais justement, tout cela me semble bien dépourvu d’humanité. L’écriture de R.T.Davies, qui était plus directe et moins subtile du point de vue des intrigues, débordait pourtant de toutes ces petites touches qui rendent les personnages incroyablement attachants. Sous la plume de Moffat seul Rory s’en sort vraiment bien.
Moffat pioche dans une boîte à outils efficaces mais répétitifs : les enfants et leur voix angoissante, les monstres qui changent de nature selon si on les regarde ou pas, les scaphandres qui m’ont immédiatement transportée dans la Librairie (series 4), et surtout les boucles temporelles. D’ailleurs ce jeu avec les timelines était sympa en saison 5 parce que jamais exploité par RTD jusque là, mais là ça commence à devenir ridicule. C’est un vrai deus ex machina : "time can be rewritten", oui mais attention pas tout le temps, parce que ça peut aussi faire "a hole in the fabric of reality"... Franchement ils s’en servent comme ils veulent, et ça devient un moyen narratif facile.
En fait je suis déçue. J’avais été déçue par la saison 5 (à part Eleventh Hour, Amy’s choice et Vincent) mais j’avais de l’espoir pour la 6, notamment parce que Moffat s’affranchissait du rythme RTD (épisodes stand alone avec quelques petits indices qui s’empilent jusqu’au final). Je me disais qu’étant libre au niveau de la forme, Moffat réussirait à redresser la barre, en étant à l’aise dans un format qu’il avait choisi.
J’adore Doctor Who, et j’en attendais probablement beaucoup trop. J’espère juste que l’écriture va à nouveau se concentrer sur les personnages...
Alors théorisons ! :-)
Il y a donc, peut-être, des spoilers dans ce qui suit. Mais plus probablement pas ! ^^
River Song, l’homme qu’elle a tué, et Amy...
L’homme qu’elle a « assassiné » pourrait être Rory
J’ai beaucoup de mal avec n’importe quelle théorie impliquant la mort de Rory : le pauvre est déjà mort trois fois la saison dernières, Moffat ne peut pas espérer le tuer une fois de plus sans subir une huée générale du public, dont moi !
en l’abandonnant tout simplement ou l’incitant à se sacrifier pour elle (pour le Docteur ?)
C’est pas impossible, mais River a quand même passé plusieurs années de sa vie en prison, je ne pense pas que ça marche si son assassinat est symbolique, et pas réel. Après, comme tu le dis plus loin, il peut y avoir des complications, comme la possibilité qu’elle soit en prison pour un autre meurtre qu’elle n’aurait pas vraiment comis.
Il me semble que j’avais éliminé la possibilité que River soit la mère
On a vu la mère d’Amy, et son père, dans les dernières minutes du season finale de l’année dernière, au mariage.
Le même final élimine à mes yeux la possibilité qu’Amy et River soit la même personne : notamment via les réactions de River quand elle découvre la maison d’Amy, et le fait qu’elle fait le lien seulement pendant cette visite entre les photos de Rory déguisé et le soldat Romain qu’elle a croisé avant.
La possibilité que River soit la fille d’Amy et de Rory est suggérée tellement fort dans cet épisode 6x01, que je me demande même si elle n’est pas suggérée trop fort. En même temps, cela permettrait de relier les deux Compagnons à l’intrigue River Song, ce qui aurait forcément de l’intérêt.
Pour ma part, je reste persuadé que l’homme qu’a tué River est le Docteur. Et donc que c’est elle dans le costume d’astronaute au début de l’épisode. Il y a pas mal de choses dans le jeu de Kingston (les I know appuyés quand Amy est dans la douleur d’avoir perdu le Docteur) mais aussi le fait qu’elle essaye sans succès de tirer sur le cosmonaute après le meurtre, avant de se résoudre au fait que c’était impossible qu’elle puisse le tuer (impossible de se tuer soi-même jeune, vu le gros paradoxe temporel que cela créerait. C’est logique).
Maintenant, ce sera une situation sacrément compliquée à résoudre. Parce qu’il va bien falloir que le Docteur ne meurt pas / plus, mais que cela pourrait alors potentiellement effacer les années de prison de River et réécrire toute sa vie.
Mais cet épisode, tout en précisant certaines pistes, a plutôt embrouillé les choses vu le nombre d’éléments qu’il lance et laisse complètement dans le brouillard. C’est très excitant mais ça me semble presque impossible, à ce stade, de savoir où et comment toutes les balles en l’air vont retomber, trop de possibilités sont ouvertes.
Avec un peu de chance, la deuxième partie devrait quand même nous avancer un peu.
J’espère juste que l’écriture va à nouveau se concentrer sur les personnages...
J’ai eu un problème avec ça presque toute la saison dernière, à quelque chose près de "Victory of the Daleks" à la fin du double sur les Silurians, mais je trouve justement que Moffat a finalement réglé ce problème depuis la fin de la saison dernière. Autant le final m’avait énervé parce que sa gestion des boucles temporelles et des paradoxes était extrêmement paresseuse, autant sur le plan des personnages, c’était rempli de très jolis moments. Et le Spécial de Noël a confirmé que Moffat reprenait pied avec l’écriture des émotions.
Je trouve qu’on est vraiment dans la continuité de ça. Amy me semble beaucoup mieux caractérisée, elle a plusieurs jolis moments, en particulier celui où elle décide de prendre le relai de River dans le Tardis pour convaincre le Docteur. Après, c’est sûr qu’on est pas en larmes à la mort du Docteur, mais c’est normal, ce n’est pas du tout l’effet recherché : c’est le tout début de l’épisode et ça aurait carrément empêché le développement de la suite si la mort avait été traitée sous l’angle de ’lémotion au lieu de l’être sous celui du choc.
Mais même le personnage de River, dont j’ai toujours adoré le concept et qui a l’avantage d’être joué par une actrice absolument géniale, gagne vachement en profondeur et en dimension émotionelle dans cet épisode. Via cette même scène dans le Tardis où la pauvre s’en prend vraiment plein la figure, et l’échange avec Rory, en particulier.
Et je suis en outre confiant pour la suite parce que la persistance de secrets entre tout ce petit monde au fil de la saison va obliger à une certaine forme de précision dans l’écriture de leurs rapports et de leurs émotions.
C’est vrai que l’épisode de Noël est un must question émotions. J’avais adoré et ça m’avait redonné confiance en Moffat. Peut-être que le 6x02 va adoucir mes commentaires...
J’avoue aussi que ma déception doit être de ma faute : je suis en train de revoir la saison 4 en parallèle, et l’alchimie entre Ten et Donna est d’une telle force qu’il est difficile de la dépasser.
C’est assez curieux parce que pris indépendamment j’aime River Song, Rory, Mark Shepard et je suis totalement convaincue par Matt Smith. Mais l’ensemble ne m’enthousiasme pas comme l’avaient fait les saison 1 à 4... J’espère que ça va changer, j’espère ressentir à nouveau le petit frisson au début et à la fin de chaque épisode inédit...! Je suis sûre que vous voyez tous de quoi je parle...
J’ai juste un seul regret : pas de véritable évolution de la musique du générique que je n’aime vraiment pas.
En écoutant l’émission de Graham Norton Samedi avec Moffat, j’ia vraiment cru qu’ils avaient un nouveau générique, le morceau qu’ils ont passé était absolument génial ; au final, on a toujours ce même générique (un peu changé mais pas beaucoup) de l’année dernière, c’est mon seul problème avec la série à l’heure actuelle.
D’ailleurs ce jeu avec les timelines était sympa en saison 5 parce que jamais exploité par RTD jusque là, mais là ça commence à devenir ridicule. C’est un vrai deus ex machina : « time can be rewritten », oui mais attention pas tout le temps, parce que ça peut aussi faire « a hole in the fabric of reality »... Franchement ils s’en servent comme ils veulent, et ça devient un moyen narratif facile..
Ca rejoint l’histoire des points fixes dans l’histoire, introduite dans Waters of Mars si je ne me trompe pas. Techniquement ça a l’air de tenir la route. Et puis n’oublions pas qu’Amy ne connait qu’un univers avec les failles, elle ne connait pas les règles spacio-temporelles normales, si j’ose dire. Il est normal qu’elle croit pouvoir tout changer.
Et à propos de l’écriture des personnages, moi qui en était venue à détester River Song et ses airs de "je sais tout" insupportables, Moffat a fait un travail superbe sur elle, en la remettant bien à sa place, que ce soit avec les discours du Docteur ("Je flirte avec toi parce que c’est fun, mais te faire confiance, jamais !") ou par sa scène avec Rory (Une petite fille qui est définie par le Docteur et uniquement par lui, quand on y pense c’est quand même triste).
Maintenant, spéculations, attention aux potentiels spoilers.
La possibilité que River soit la fille d’Amy et de Rory est suggérée tellement fort dans cet épisode 6x01, que je me demande même si elle n’est pas suggérée trop fort. En même temps, cela permettrait de relier les deux Compagnons à l’intrigue River Song, ce qui aurait forcément de l’intérêt.
C’est pour ça que je suis persuadée qu’elle n’est pas leur fille. Il n’y a pas besoin de ce parallèle, je pense vraiment que River est un personnage indépendant.
River est une version exacerbée d’Amy. On parle quand même d’un personnage qui passe sa vie en prison en attendant les coups de fils du Docteur, à cause de l’impression qu’il lui a faite étant enfant. D’une certaine façon, c’est une Amy sans son Rory. C’est là que le parallèle de leurs noms qu’a évoqué Rorschach est peut-être le plus pertinent, puisque Pond a le potentiel de devenir River par le biais du Docteur :P
C’est pour ça que je pense également que River n’a pas tué le Docteur, mais plutôt qu’elle a tué quelqu’un pour sauver le Docteur, comme Amy qui tire sur l’astronaute sans réfléchir, tant l’idée de perdre le Docteur lui est insupportable. Plus que de le tuer, je pense qu’elle l’a sauvé au prix d’une vie normale. C’est là je pense que serait la storyline d’Amy cette saison, choisir entre une vie pour le Docteur (représentée par River Song) et une vie sans lui (représentée par Rory).
J’arrive après les autres commentaires des autres, et comme je n’ai pas grand chose à dire sur cet épisode sauf "waaaahooouuu, la porte est ouverte au suspens" du coup, ça va être rapide.
J’ai bien aimé cet épisode, même si j’espère qu’on ne va pas nous décevoir par un tour de passe-passe : la mort du Docteur, notamment me fait assez peur : le fait qu’il soit sous la forme de Matt Smith, qu’on ai exactement le nombre de temps qu’il lui reste à vivre avant sa mort, ça joue avec bien trop d’ingrédients qui me font peur.
Ha, j’ai trouvé le début de saison assez original par contre. Le fait d’ouvrir sur un Docteur sans compagnons, puis sur des compagnons sans Docteur, montre que la vie continue pour chacun d’entre eux.
J’ai beaucoup de mal avec n’importe quelle théorie impliquant la mort de Rory : le pauvre est déjà mort trois fois la saison dernières, Moffat ne peut pas espérer le tuer une fois de plus sans subir une huée générale du public, dont moi !
Sur la question d’une éventuelle mort de Rory, ça n’est qu’un candidat parmi les quatre personnes du cast (ça limite :) qui me parait assez correspondre au "meilleur homme qu’elle ait jamais connu" que pourrait évoquer River (le Docteur n’est pas un homme dans un sens). Mais en effet, comme tu le soulèves, ça commence à faire beaucoup de morts pour un seul homme. Mais dans un autre sens, tous les membres du cast sont déjà morts une fois dans la série là, va bien falloir réussir à nous traumatiser pendant cette saison la plus dark ever et Rory est définitivement le membre du cast le plus touchant.
Maintenant, à l’instant où River a dit ça au Docteur dans l’épisode Flesh and Stone, j’ai pensé : elle a tué le Docteur. Ce qui me pousse à essayer de trouver autre chose, ce d’autant que le prêtre soldat qui avertit le Docteur ne sait pas qui est ce dernier mais semble connaitre la personne dont River a causé la mort. Je pencherais assez pour l’idée également évoquée par Leann qu’elle puisse avoir tué quelqu’un pour le Docteur.
Et je pense même que l’emprisonnement de River (où elle reste volontairement, donc ressent une culpabilité bien réelle) nous donne plutôt un indice qu’elle a tué (ou causé la mort d’)un autre que le Docteur, dans la mesure où je ne pense pas qu’aucune police du monde s’intéresserait de poursuivre et punir la "tueuse" d’un bonhomme mythique que presque personne ne connait.
On a vu la mère d’Amy, et son père, dans les dernières minutes du season finale de l’année dernière, au mariage. Le même final élimine à mes yeux la possibilité qu’Amy et River soit la même personne : notamment via les réactions de River quand elle découvre la maison d’Amy, et le fait qu’elle fait le lien seulement pendant cette visite entre les photos de Rory déguisé et le soldat Romain qu’elle a croisé avant.
Oui, il faut que je revoie le double episode du season finale (plus que ces deux là pour finir ma revue de la saison), je me souvenais bien qu’il y avait pas mal de détails infirmant mon hypothèse. Maintenant, tant qu’Alex Kingston ne sait pas elle même, difficile pour elle d’avoir des réactions adaptées à la situation, même si j’espère qu’il y a une légère direction d’acteurs là dessous. Je l’ai également épiée au moment de sa rencontre avec Amy dans Time of Angels (rien :), si ce n’est qu’Amy et River utilisent exactement la même réplique pour commenter les clowneries vantardes du Docteur, à quelques minutes d’intervalle.
Pour ma part, je reste persuadé que l’homme qu’a tué River est le Docteur. Et donc que c’est elle dans le costume d’astronaute au début de l’épisode. Il y a pas mal de choses dans le jeu de Kingston (les I know appuyés quand Amy est dans la douleur d’avoir perdu le Docteur) mais aussi le fait qu’elle essaye sans succès de tirer sur le cosmonaute après le meurtre, avant de se résoudre au fait que c’était impossible qu’elle puisse le tuer (impossible de se tuer soi-même jeune, vu le gros paradoxe temporel que cela créerait. C’est logique).
Et de fait, une des photos promo emblématique de River la montre dans la tenue de cosmonaute qu’elle portait dans Silence in the Library (et d’ailleurs, elle y est toujours, (ouhlalah ! tu as raison, on va devenir fous)).
La possibilité que River soit la fille d’Amy et de Rory est suggérée tellement fort dans cet épisode 6x01, que je me demande même si elle n’est pas suggérée trop fort. En même temps, cela permettrait de relier les deux Compagnons à l’intrigue River Song, ce qui aurait forcément de l’intérêt.
En effet, ce d’autant que la "grossesse" d’Amy du moment pourrait bien être une suggestion des Silent puisque ses douleurs (à l’instar de son "il faut que je le dise au Docteur"), comme celles de River arrivent pile après sa rencontre oubliée avec eux. Ou elle est enceinte d’un Silent (brrr !).
Mais sinon, Moffat a décidé de nous rendre définitivement fous, c’est comme l’histoire de l’homme qu’a tué River, parce que c’est Moffat, tout truc un chouïa évident est écarté (ce sur quoi Moffat peut très bien vicieusement compter* :) et le cerveau menace de surchauffe à échafauder des châteaux de cartes que le Docteur balaiera d’un geste. C’est génial.
(*même la rumeur selon laquelle Matt Smith pourrait vouloir quitter la série est suspecte pour moi (cela après nous avoir dit que Matt Smith avait un contrat ferme pour 3 series + options de la BBC sur 3 supplémentaires (ou un truc du genre)), et pourrait être un simple moyen de nous faire craindre une réelle régénération à venir)
Je prend presque une semaine à commenter mais c’est peut-être parce que j’ai été un peu déçu par ce début de saison. Ne nous méprenons pas, je n’ai pas détesté : le quatuor principal est toujours génial et j’adore Mark Sheppard qui était de très loin mon méchant préféré de Supernatural et l’intérêt principal d’un des seuls épisodes de Médium que j’ai jamais aimé. Le sénario tient bien la route et le coup de faire mourir le Docteur après quelques minutes à peine frôle le génie. Le problème, c’est surtout que j’ai eu l’impression de regarder autre chose que Doctor Who : le côté déjanté (qui, Moffat nous l’a déjà montré n’est pas incompatible avec l’angoisse) a presque disparu et côté nouveauté, j’ai l’impression que notre showrunner préféré s’essouffle un peu. Effectivement, comme beaucoup l’ont souligné, les "Silences" font beaucoup penser à des Weeping Angels et on a l’impression que Moffy va jouer exactement avec les mêmes ficelles que dans la saison précédente où une grande partie de l’intérêt était justement la nouveauté. En plus, lesdits thèmes font très cliché américain, ce qui me gêne quand même pas mal puisqu’une grande partie du charme de la série réside dans l’atmosphère hyper british. Bref, pour l’instant je ne suis pas convaincu mais j’espère que c’est à cause de ce côté "rentrée des classes" de tous les débuts de saison (les acteurs tout bien coiffés, habillés, relookés... le fait qu’on retrouve nos petits camarades préférés).
Coté hypothèses :(ATTENTION AUX SPOILERS EVENTUELS !!!)
Une des idées qui me travaillent depuis un moment est que River Song pourrait être... le Master ! Ca ferait très moffatien dans le côté inattendu (plus tant que ça du coup mais bon) et bizarre, un peu à la manière de son Docteur-Matt Smith. En plus, une des premières questions que se pose le Docteur après sa régénération est de savoir s’il est une fille, donc c’est hypothétiquement possible même si c’est apparemment une blague du scénariste au départ. Ca expliquerait pourquoi River pense que le Docteur va la détester quand il saura qui elle est et ça permettrai une exploration vraiment intéressante de la personnalité du personnage (pour que le Maitre soit tombé amoureux du Docteur quand même...). Comme beaucoup l’ont envisagé, elle peut aussi être Jenny, la fille du Docteur dans la saison 4, qui avait d’ailleurs survécue à la fin de l’épisode à la suggestion de Moffat lui-même. Ou peut-être qu’elle est juste une humaine, qu’elle n’a pas d’autre nom que River Song et qu’on ne l’a jamais vue avec un autre visage...
Et sinon, l’homme qu’elle a tué n’est vraisemblablement pas le Docteur : ce serait trop évident et en plus l’Astronaute Impossible balance des éclairs exactement comme les Silences, du coup ça me paraît plus logique que ce soit le grand méchant de la saison qui tue le Docteur et que le meurtre de River soit indépendant de ça. (J’en profite pour faire remarquer que la petite fille de l’épisode est sûrement la petite fille hologramme du "méchant TARDIS" qu’on avait vu dans "The Lodger", non ?). En tout cas, ça peut paraître dingue et pas du tout justifié mais je pense que la victime du docteur Song pourrait être Vincent Van Gogh en personne : il ne se suiciderait pas après avoir rencontré Amy et le Docteur mais pour une raison où une autre, elle doit le tuer (le fait qu’il ne meurt pas peut altérer l’Histoire par exemple...)
Le même final élimine à mes yeux la possibilité qu’Amy et River soit la même personne : notamment via les réactions de River quand elle découvre la maison d’Amy, et le fait qu’elle fait le lien seulement pendant cette visite entre les photos de Rory déguisé et le soldat Romain qu’elle a croisé avant.
Je n’avais pas répondu sur ce point, mais quand River ne reconnait pas Rory, il est encore dans la faille (donc n’a jamais existé), et Amy elle-même ne s’en souvient pas. (le seul à s’en souvenir est le Docteur). En outre, les parents d’Amy sont effacés également quand River se rend chez Amy dont la mémoire est parcellée de trous au point qu’elle ne réagit même pas face à la reconstitution à l’identique de son univers d’enfant (quid de la mémoire de River pré-big bang 2 ?).
Par contre, River évite étrangement le mariage, se contentant de se laisser apercevoir par Amy au loin pour déclencher la réaction qui fera revenir la Docteur (et si c’était Amy, il serait logique qu’une version plus âgée d’Amy se souvienne du Docteur qu’elle a fait revenir plus jeune, même quand Amy ne s’en souvient pas encore).
Evidemment Amy=River serait compliqué, mais c’est faisable. Je me demande d’ailleurs si la façon Moffat de gérer les voyages dans le temps ne pourrait pas finir par créer plusieurs lignes temporelles comme dans T:SCC qui pourrait expliquer des variations biographiques entre 2 versions du même personnage ; Rory a déjà 3 vies par exemple, Amy 2 vies, et River pourrait n’avoir jamais vécu la vie avec la faille, tout comme la version d’Amelia vue dans le final de la S5 a une histoire différente des 2 vies de notre Amy.
Une des idées qui me travaillent depuis un moment est que River Song pourrait être... le Master !
River=le Master serait pas mal en effet. Mais River a l’air sacrément moins dérangée que le Master, faudrait nous expliquer comment il a guéri de son affliction. Par contre, ça donnerait du piquant à la pseudo romance engagée entre les personnages ;).
Et pour Van Gogh, j’avoue que j’adorerais un nouvel épisode avec le personnage (tragique qui plus est), donc l’idée me plait.
Un épisode que j’ai trouvé assez prévisible, malgré sa superbe exécution, tous les questions de la semaine dernière concernant le Silence ont été clarifiées ou presque (j’ai d’ailleurs du mal à voir comment ils vont durer la saison, et si ça devient le voyage du docteur qui va botter le cul du Silence dans tout l’univers, ça va vite être redondant)
Par contre le triangle amoureux Amy/Rory/Docteur, là faut arrêter. Ça n’apporte rien, c’est mal amené, c’est forcé, bref faut vraiment passer à autre chose.
Maintenant, le moment WTF ultime : la gamine.
Spéculations, spoilers possibles !
Bon déjà on peut tout de suite éliminer le fait que ce soit l’enfant d’Amy et du Docteur, déjà parce que ça serait une bonne façon de perdre la moitié du public, et puis c’est amené tellement avec des gros sabots que ça serait une erreur, une véritable erreur.
Après, comme le dit Amy elle-même, cela a peut-être à voir avec l’influence du Tardis, mais je trouve ça un peu capillotracté.
L’enfant de River et du Docteur, peut-être, vu que l’on sait qu’au fur et à mesure qu’on la verra, leur relation va s’intensifier. Pourquoi pas, mais ça ne m’aidera pas à apprécier plus le personnage de River, qui peut maintenant ajouter "tireur hors pair" à la liste de ses trèèèès nombreuses qualités.
Le retour de Jenny ? Pourquoi pas. Mais je ne vois pas trop ce qu’elle apporterait.
Tant que l’on aura pas de plus amples informations, je resterais avec ma théorie préférée qui n’a aucun fondement : le retour de Romana :D
Yeaaaaaaah ! Arrggg ! Ma tête !
C’était brillant. Complètement survolté mais en même temps toujours compréhensible. Pour ce qui concerne les grandes lignes, en tout cas.
Les scènes avec les Silence montrées du point de vue des personnages, c’est à dire sans les Silence, oubliés, étaient vraiment formidables.
Par contre, l’épisode cloture vraiment très peu (trop peu) de choses, et surtout le fait de façon un peu cavalière. La réplique du Docteur sur le fait d’avoir des aventures plutôt que de chercher à savoir qui est la petite fille fait d’ailleurs beaucoup plus de mal que de bien. De la même manière, j’aurais bien aimé avoir au moins une petite scène entre Amy, Rory et River concernant la mort du Docteur et ce qu’ils pensent faire.
Cette saison va être longue. Et faire très mal à la tête.
Comme un malheur n’arrive jamais seul, la review de cette semaine n’arrivera pas avant demain aprem.
Je laisse tomber toute forme d’objectivité, j’ai tout simplement adoré, presque sans réserve, je pense que j’en suis arrivée à un point où c’est un tel plaisir de retrouver la série et de me triturer les méninges dessus qu’il me faudra du temps avant de séparer le grain de l’ivraie.
Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ce qui arrive à Rory dans tout l’épisode, et j’adore de plus en plus l’acteur. Par contre, pour la première fois je commence à trouver Karen Gillan un peu limitée, elle a du mal à lui offrir une contrepartie solide et de fait, son personnage commence à fatiguer. Ce qui n’est pas aidé par le fait qu’elle est le personnage le moins malin du lot.
Sinon, c’était presque aussi bordélique qu’un épisode de RTD, Moffat s’améliore :) (je blague, mais c’est pas totalement faux non plus). Ca part dans tous les sens, à tous les niveaux, pleins d’éléments de réponse esquissés qui forment encore une sorte de magma largement indéchiffrable.
Et puis comme si ça ne suffisait pas, la régénération de la gamine, pfiouuuuu, j’en ai eu des frissons, genre, ça y est, Moffat trouve le truc et ça promet du grandiose épique comme au bon vieux temps.
Autant j’ai adoré la 1ère partie, autant j’ai eu l’impression de me retrouver devant Lost devant la 2nde. Remarquez, c’est pas forcément une mauvaise critique en soi, au moins là, on sait que les réponses sont préparées, quelque part dans les 10 épisodes à venir. N’empêche, c’est long et un peu frustrant.
Ils n’ont vraiment pas intérêt à tuer Rory, il excelle aussi bien dans la comédie que dans les moments dramatiques. Nixon qui apparaît un peu partout est assez fun mais j’avais été plus bluffée par Churchill l’année dernière ^^.
Ce Day of the Moon est passé à une vitesse... pfiou. J’avais adoré le cliffhanger de la semaine dernière, mais là que dire de celui-ci !? Difficile de faire plus inattendu / surprenant / cruel pour le spectateur. Beaucoup de questions en suspend mais pas mal de réponses en même temps concernant le Silence, cela me convient très bien. Je suis un tout petit peu déçu que la confrontation finale avec le Silence ait été aussi rapide, alors que le début de cette bande-annonce laissait entrevoir une plus grande tension et un Matt Smith plus énervé (d’ailleurs c’est moi ou la réplique "This world is ours, Doctor" ne figurait pas dans l’épisode ?) La série jongle encore une fois très habilement entre terreur et humour : gag énorme de la piscine (il fallait oser, mais ça marche), "Welcome to America !", "Say hello to David Frost", Nixon qui sort comme si de rien n’était de la "prison parfaite"... :D
Je tire mon chapeau à Toby Haynes à la réalisation et au tout nouveau production designer Michael Pickwoad en place depuis A Christmas Carol... Je ne sais pas combien de fois j’ai revisionné certains passages de The Impossible Astronaut ni combien de fois je vais probablement revoir Day of the Moon dans son intégralité dans les jours qui viennent... Comme Sullivan, je suis estomaqué par ces scènes qui parviennent à nous faire ressentir l’oubli du Silence, notamment avec Canton et l’hologramme dans le TARDIS, mais aussi et surtout avec les marques qui apparaissent au fur et à mesure sur Amy dans l’orphelinat. De la même manière, je me souviens que Blink faisait un peu pareil et impliquait fortement le spectateur en faisant en sorte que même si les personnages ne regardaient pas les Anges, le spectateur, lui, pouvait les immobiliser en les regardant. Bref, la série sait parfois faire preuve d’une inventivité à couper le souffle dans sa réalisation.
Enfin ! On se retrouve sur un pied d’égalité avec tous ces privilégiés qui avaient assisté à la grande projection des deux premiers épisodes à Londres au début du mois ! Fini de rire maintenant. La BBC a d’ailleurs mis en ligne une partie de la séance de Q&A qui avait suivi... enfin surtout Q, parce que les A... Moffat est machiavélique... et muet comme une tombe. :D
Préquel 603
Eh oui, il est déjà temps de découvrir le second préquel, qui offre moins à se creuser la tête que le précédent, mais j’aime beaucoup l’ambiance et Hugh Bonneville possède visiblement un sacré charisme. Sur le papier, c’est l’épisode le moins attirant de la première partie de saison, notamment parce que c’est un nouveau venu sur la franchise qui l’a écrit (Stephen "Sherlock" Thompson), mais j’ai appris au fil du temps à me méfier de ce genre de pressentiment avec Doctor Who...
Houlà, par où commencer. Bon, déjà par la fin..................... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAa !!!!! J’étais là "bon, ok, l’épisode est fini, petit cliffhanger histoire de montrer la gamine et basta et....." HO MON DIEU !!!!
Sinon, l’épisode résout au moins partiellement l’histoire des Silents. C’était pas mal trouvé, même si je me doutais d’une histoire de transmission qui allait mettre le monde entier au courant. Mais c’était bien amené. Et ça permet d’éloigner les Silents de la terre, alors que pas mal de réponses n’ont pas été posés (pourquoi voulait-il qu’Amy dise au docteur qu’elle l’avait vu mourir, qui sont-ils et pourquoi ont-ils créés des brèches dans le temps ? Etc... )
Sinon, l’histoire de la grossesse d’Amy est dans le fond, assez flippante, et je commence à me dire qu’avec ce genre d’intrigue à la fois complexe, sombre et confuse, la série perde le public enfantin. Enfin, peut-être que je me gourre.
Personnellement, j’ai adoré la première partie. Tout était parfait. La mort du Docteur, les Silents, la mythologie de la série qui s’agrandit, et j’ai enfin ressenti de l’empathie pour River avec son discours à Rory.
Par contre, j’ai été moins emballé par la seconde. A part, le génial traitement des pertes de mémoire avec les Silents, et le cliffhanger, j’ai trouvé le reste de l’épisode un peu brouillon, comme si Moffat avait voulu rentré trop de choses dedans.
Déjà l’ellipse temporel de 3 mois, c’est un peu paresseux, et ça aide pas du tout à rentrer dans l’histoire, alors qu’on attend qu’une chose, savoir si Amy a vraiment tiré sur la petite fille. Puis à quoi ça servait de capturer le Docteur, ou de poursuivre les 3 autres dans tous les coins des USA. Ils ont l’aide de Nixon et Canton, alors pourquoi ils s’embêtent pendant 3 mois à courir dans tous les coins ?
Et puis, je ne parle pas de toutes ces infos qui auraient dû, je pense, être un peu plus approfondi dans cette épisode : pourquoi les Silents ont besoin de la technologie humaine pour aller sur la Lune ? C’est quoi cette histoire avec le scaphandre de la petite fille ? Ils l’étudient, puis l’abandonnent derrière eux, sans vraiment chercher plus loin.
Et puis c’est qui cette femme qui sort de nulle part, et qu’on aperçoit qu’une seconde derrière la porte d’une chambre de l’orphelinat, pour dire que Amy doit sûrement rêver ? On avait pas vraiment besoin d’un nouveau mystère dans cet épisode déjà bien rempli.
Après, j’ai quand même pas détesté. Le background des Silents est intéressant, et River n’a jamais été aussi attachante. Et puis tout le mystère autour de cette petit fille...
Rory est toujours aussi géniale, et alors que je trouvais Karen Gillian passable en saison 5, elle est tout à fait correcte dans ces deux épisodes.
P.S. : Ah oui, et pour le triangle amoureux, je n’ai rien contre personnellement, mais déjà quand je pensais que Amy parlait du Docteur, je trouvais dommage qu’ils reviennent en arrière, alors que tout semblait avoir été réglé dans Amy’s Choice, mais alors quand on sait qu’elle parlait vraiment de Rory, je me demande à quoi ça a servi en fait ? Peut-être à nous apprendre que Rory ne se souvient que partiellement de ses 2000 ans de vie parallèle. Ça aide à mieux comprendre pourquoi sa personnalité est toujours pareille qu’avant.
Vous êtes dur avec The Silent, après tout les Anges sont apparus dans la saison 3 et il n’y avait pas eu de méchants de la sorte depuis.
Au niveau des théories, Rorschach et Bad Wolf devrait se pencher sur The Curse of Fatal Death écrit par un certain Steven M. :
>>http://www.youtube.com/watch?v=Do-wDPoC6GM
Haha, merci beaucoup pour The Curse of the Fatal Death, Vincent, je me demande bien pourquoi je ne l’avais pas regardé avant ! En tout cas, ça légitime tout à fait ma théorie du coup, à part que là c’est l’inverse. Mais en fait, en réfléchissant, je me suis aperçu que vu ce que River dit à Rory dans The Impossible Astronaut sur le fait que quand elle a rencontré le Docteur elle était une jeune fille impressionnable, ça ne peut pas être le Master...
Sinon j’ai eu le temps de revoir le season premiere et je me suis aperçu que certaines critiques que j’ai fait n’étaient pas vraiment justifiées (par exemple je trouvais que le côté déjanté avait disparu mais le début de l’épisode est juste dingue !) et qu’en fait il me plaisait bien cet épisode. Pour Day of the Moon, je l’ai vraiment aimé, surtout le fait qu’on perçoit les Silents de la même manière que les personnages. Et pour ceux qui trouvent que les Silents ont été éludés trop vite, je pense que le mystère à leur sujet n’a pas finit de s’épaissir. Enfin, le cliffhanger... Je crois qu’il se passe d’autre commentaire que le "WOOAH !" que je n’ai pas pu m’empêcher de pousser en le voyant.
Place aux SPÉCULATIONS :
Comme j’ai inauguré mon entrée sur ce forum avec des théories farfelues et probablement infondées, je vais continuer : je pense que la fillette est... le Master ! Non non, je blague... Ça pourrait être Susan (petite-fille du Docteur dans la 1ère saison) : si on considère que ses réincarnations sont de plus en plus jeunes comme celles du Docteur, vu qu’elle n’était déjà pas très vieille au départ, ce serait logique qu’elle ai l’air d’avoir 8 ans maintenant ^^. A ce moment là on pourrait envisager un crossover entre Doctor Who et Benjamin Button... En fait à part les théories genre "fille de River" ou "fille d’Amy" qui seraient à mon avis vraiment décevantes si elles s’avéraient exactes, la seule possibilité que je vois est que cette fillette soit something different, something brand new...
Euh... juste magique, encore ! Incroyable comme le temps passe extrêmement vite quand j’matte un épisode de DW. Et cet épisode a été loin de déroger à la règle, au contraire. Carrément plus bordélique, positivement parlant, et jouissif à mon sens que le premier (qui était déjà assez extraordinaire !). J’ai l’impression de faire face à une nouvelle série, nettement plus adulte et carrément moins abordable, au vu des nombreux mystères qui prennent place, ici et là. Je m’en plains vraiment pas mais c’est vrai que l’époque du "Triturage de Méninges, simultanément au visionnage des épisodes" (Le TMVE pour les intimes) est désormais révolu. Dès la saison 5, et encore plus avec cette nouvelle tournée, je suis tellement scotché par la qualité globale et la complexité des arcs scénaristiques choisis que je peine à me projeter dans le futur de la série (Et puis de toute façon, pour être honnête, j’suis assez mauvais en hypothèses quand on évoque DW. Damn it, Moffat !). Cette série est diaboliquement efficace, en espérant que ça dure un bon bout de temps !
Ceci étant dit, les mystères s’étoffent encore plus : Quelle est la réelle identité de la jeune fille happée par le costume d’astronaute ? Surtout, quel lien avec notre fine équipe ? Pourquoi Amy serait celle qui ramènerait le Silence ? Pourquoi aperçoit-elle une photo d’elle tenant un bébé (Justement, est-ce la fille qui se re-génère ?) ? Et The Silents sont-ils vraiment tous morts ?
C’est moi ou la réplique « This world is ours, Doctor » ne figurait pas dans l’épisode ?
En fait cette réplique est un montage entre le moment où le Silent de l’orphelinat dit à canton « This World is ours » et un « Dok-tor » pêché ailleurs. L’art de la bande-annonce un peu mensongère mais qui fait monter les enjeux ! ^^
pourquoi les Silents ont besoin de la technologie humaine pour aller sur la Lune ?
Ils n’en avaient pas besoin !
Ce dont les Silence avaient besoin, c’est d’une tenue d’astronaute (parce qu’elle coupe totalement son occupant de l’extérieur ?). Ils en ont besoin parce que l’idée c’est qu’ils sont des parasites : ils ne fabriquent jamais rien eux-mêmes, ils laissent des petits esclaves faire ça (en tapant ça, je me dit que c’est surement une référence au mode de consommation occidental qui a fait déplacer les industries pénibles dans des pays pauvres où les biens manufacturés sont produits dans des conditions sociales honteuses. bref !)
Ils ont donc encouragé le programme spatial pour récupérer un scaphandre et l’ont modifié dans un objectif mystérieux (quoi que : c’est peut-être tout simplement ce qu’on a vu pour commencer, l’objectif, c’est-à-dire tuer le Docteur), mais notamment pour que son occupant puisse vivre en autarcie totale, sans avoir besoin de boire ou de se nourrir.
Visiblement, le scaphandre est maintenant autonome et peut poursuivre lui-même sa « mission ».
The Silents sont-ils vraiment tous morts ?
C’est marrant, je n’arrête pas de lire sur Internet que le Docteur a transformé l’Humanité entière en mass-murderer, mais ce n’est pas pour rien qu’il a attendu plusieurs jours pour libérer Amy. C’est pour se retrouver face aux Silence au moment du premier pas sur la Lune, leur montrer ce qu’il avait fait, et donc leur prouver qu’il valait mieux qu’ils quittent la Terre. Donc je pense que la majorité des Silence ont simplement décollé et son partis ailleurs, la Terre n’est pas recouverte de cadavres de Silent invisible ! :)
Bon alors j’ai trouvé les deux épisodes assez ouf même si c’est vrai que ça fait beaucoup d’idée pour seulement deux épisodes, peut-être trop pour une série comme Dr Who qui n’a pas vocation à être Lost (au pif).......
En ce qui concerne les Silence, effectivement Moffat est génial/diabolique : il les avait introduit dans la saison 5 (c’est éventuellement sujet à débat pour l’épisode du big bang et de victory of the daleks, déjà beaucoup moins pour lodger, vampire of venice et the eleventh hour (elle regarde en l’air dans le tardis et on vient de voir qu’ils dorment comme des chauves-souris) en revanche c’est indiscutable pour the beast below : re-regardez le, au moment ou Amy fait une tête de reboot memoriel, on entend le son caractéristique des silence !!!
Ensuite dans les pistes lancés dans l’épisode : le doctor demande avec insistance à Amy pourquoi elle lui a dit qu’elle était enceinte à lui et pas à Rory : rappelons-nous que c’était un silent qui lui avait dit de lui lâcher le morceau.....donc ça fait probablement partie de leur plan....
Pour terminer il y a un parallèle intéressant effectué entre les Silence et les romains. D’ailleurs Rory fait remarquer que "Rome fell" alors qu’on arrête pas de nous annoncer comme un cataclysme que "Silence will fall". La chute de l’empire des silence n’est donc peut-être pas quelque chose de si positif que ça. Sont-ils véritablement méchants ? Ou est-ce encore plus complexe que ça l’est déjà ?
(je passe ici sur les souvenirs des 2000 ans de Rory qui semble être une autre piste lancé, mais là j’avoue ne savoir absolument pas quoi en penser....)
Tout ça pour dire : on est pas rendu, il va y en avoir des choses à expliquer dans ces (seulement !!!) 11 épisodes restant.........
Du coup, j’ai jeté un coup d’oeil aux passages en questions, mon avis :
* The Eleventh Hour :
1- Pas trouvé
2 - Pourquoi pas, mais c’est peut-être dû au bazar qu’il y a dans l’hopital qu’autre chose.
3 - Pourquoi pas, mais ça ressemble plus à la dynamique d’Amy.
* The Beast Below : A mes yeux, c’est tiré par les cheveux.
* Victory of the Daleks : L’effarement du Docteur est lié au fait que les Daleks ont réussi à s’échapper, faut pas chercher plus loin.
* The Lodger : Ce passage est plutot bluffant, effectivement.
* Vampires of Venice : Bah oui. Evidemment, mais à l’époque le mot "Silent" était un mot récurrent de la saison.
* The Big Bang : Tiré par les cheveux. Ca tiens plutot du technicien dans le champs qu’autre chose.
Afin de sauver nos cervelles de la fusion, un fan s’est amusé à faire un superbe tableau représentant les possibles relations des lignes temporelles inversées de River et du Docteur (cliquer sur l’image pour zoomer).
Ca parait cohérent, si ce n’est que je ne vois pas de raison particulière à ce qu’il place la romance River-Docteur exclusivement durant la période située entre l’emprisonnement de River et leur premier baiser (donc post le crime de River pour lequel elle a fait une promesse à quelqu’un de rester en prison). Elle a dit qu’elle était une "young girl" quand le Docteur est apparu dans sa vie, et avouons que l’actuelle River n’est plus vraiment une "young girl", et il me parait assez probable qu’elle ait rencontré le Docteur pour la première fois avant de commettre son crime. Mais bon, qui sait, peut être a t-elle passé des décennies en taule.
On a toujours assumé que pendant, la saison 5, elle suivait la même chronologie que la série, pourtant il faut avouer qu’elle a plusieurs fois relevé quelqu’un lui révélant son futur.
C’est diaboliquement tragique si on y réflechit trop longtemps, ne jamais se souvenir de la dernière fois que l’autre nous a vu et inversement, quelle que soit l’intensité des sentiments et moments passés. En suivant cette logique et interprétant la règle de manière absolue (même si pour ma part, je préférerais y voir une règle non contraignante pleine d’exceptions), la prochaine rencontre avec River, cette dernière n’aura souvenir d’aucun des évènements qui ont marqué sa présence dans la série.
C’est la même chose du côté d’Amy et Rory, et le subplot du (faux) triangle amoureux permet à Arthur Darvill de montrer à quel point il est un acteur brillant, capable de passer du comique à la gravité avec beaucoup d’aisance et de subtilité. Ce ressort émotionnel et parfois aussi comique de l’épisode a aussi une autre fonction évidente : enterrer définitivement l’idée d’une relation amoureuse entre Amy et le Docteur. En quelque sorte, il s’agit pour Moffat d’évacuer préventivement une hypothèse que pourrait soulever le cliffhanger ahurissant de l’épisode : la petite fille n’est clairement pas l’enfant d’Amy et du Docteur.
C’est marrant, parce que de mon coté, je l’ai interprété complètement différemment. Pour moi, rien n’est clair, et je tends à penser comme Rory qu’Amy parlait du Docteur (et non de Rory) dans "l’intercom". Le fait qu’elle ne l’assume pas ensuite pour le rassurer (ou parce qu’elle ne veut pas elle-même l’admettre) ne change rien au fait qu’elle dévore le Docteur du regard à la moindre occasion (et il fait de même), envoie bouler Rory qui essaie de la sauver et laisse Rory sur le coté en permanence, comme à la toute fin quand on voit Rory observer sombrement Amy contemplant le Docteur avec admiration.
Qu’Amy aime Rory ne fait pas de doute, mais l’aime t-elle assez quand lui l’aime à la folie ? Pour le Docteur, on sait qu’elle est prête à tuer, s’agissant de Rory, on sait qu’elle était prête à disparaitre dans l’espace-temps sans laisser de nouvelles la veille de son mariage. Le choix d’Amy’s Choice était guidé par le désir de réparer la mort de Rory dont elle se sentait responsable, pas vraiment un choix entre les deux hommes. Et d’ailleurs, le désir de voir Amy opter pour l’un ou l’autre des deux hommes venait du Dream Lord, et était donc une question trottant dans la tête du Docteur, au moins inconsciemment.
A l’inverse, le Docteur a beau manifestement être charmé par River, il fait clairement sentir à cette dernière (également prête à tuer pour lui) que sa confiance va à Amy.
C’est d’ailleurs dans ces moments que je regrette que Karen Gillan n’ait pas un jeu plus subtil, elle est parfaite pour la vision cartoon du trio, mais quand il s’agit d’exprimer des choses plus profondes, son jeu me parait trop aléatoire, mais c’est peut etre simplement le personnage qui l’est - attention possible SPOILER - ne sachant pas encore lequel des deux hommes choisir, et expliquant peut être par là sa grossesse de Schrodinger. - fin possible SPOILER.
Au-delà de ça, la plupart des possibilités sont encore ouvertes et on embarque pour le reste de la saison avec un bagage assez conséquent de questions d’importance capitale, qui sont en gros les suivantes :
La question "Pourquoi les Silence avaient ils besoin d’une tenue de cosmonaute ?", conjugué avec le "help me ! please help me", m’a rappelé le film cinéma Ghost in the Shell : Innocence. Le parallèle n’a peut être pas la moindre importance, mais dans la mesure où j’ai retrouvé du Ghost in the Shell : Stand Alone Complex saison 1 (la série tv) dans Silence in the Library, ce n’est pas nécessairement anodin.
Donc peut être à caractère de SPOILER : l’intrigue principale de GITS : Innocence est que des petites filles humaines sont enlevées/emprisonnées par une corporation qui fait des gynoïds (androids sexuels), pour dupliquer leurs "ghost" (= âme) en les enfermant dans le corps de poupées sexuelles pour leur donner la petite étincelle qui plait aux clients.
A partir de là, je me dis que les Silence avaient peut être juste besoin de la tenue de cosmonaute pour capturer l’âme d’un Time Lord pour piloter leurs simili-TARDIS en quête de pilotes. Ou pas :) - fin possible SPOILER.
Les questions soulevées sont nombreuses. Si Steven Moffat arrive à en résoudre suffisamment dans un délai raisonnable, cela ne devrait pas desservir la série. Pour ses fans, cela engage en tout cas une saison incroyablement excitante.
Tout pareil, on croise les doigts très fort. (please Moffat, don’t pull a Lost !)
C’est marrant, parce que de mon coté, je l’ai interprété complètement différemment. Pour moi, rien n’est clair, et je tends à penser comme Rory qu’Amy parlait du Docteur (et non de Rory) dans « l’intercom ». Le fait qu’elle ne l’assume pas ensuite pour le rassurer (ou parce qu’elle ne veut pas elle-même l’admettre) ne change rien au fait qu’elle dévore le Docteur du regard à la moindre occasion (et il fait de même), envoie bouler Rory qui essaie de la sauver et laisse Rory sur le coté en permanence, comme à la toute fin quand on voit Rory observer sombrement Amy contemplant le Docteur avec admiration.
Je suis totalement d’accord avec Rorschach, c’est également comme ça que je l’ai compris. Et cette ambiguïté commence sincèrement à me lasser, et m’empêche d’apprécier le personnage d’Amy. Il faudrait vraiment que Moffat mette ça au clair.
Sinon, ma grande peur pour cette saison, c’est que les épisodes stand alones passent beaucoup moins bien, maintenant que nous avons ce grand mystère de la petite Time Lady. Doctor Who est basé sur les stand alones, et d’avoir une aussi grosse question potentiellement occultée dans les épisodes suivants risque de créer une grande frustration. Ça se ressent déjà, dans la façon dont le Docteur lâche complètement la petite fille pour aller vivre d’autres aventures, ce qui est quand même incohérent avec le personnage.
J’ai peur qu’au final, l’intrigue soit peut-être géniale, mais que la saison en elle-même passe beaucoup moins bien que les précédentes :/
Jeu des questions de Sullivan, on fait un jeu de pronostics ?
* Qui est la petite fille ? Quel sera son visage après sa régénération ?
River Song... hum...
* Pourquoi une photo d’Amy se trouvait-elle dans la chambre de la petite fille ?
Parce que c’est sa mère... houla...
* Pourquoi le Tardis n’est pas en mesure de déterminer si Amy est enceinte ou non ?
Pour moi il l’a déterminé, c’est juste Moffat qui ne veut pas qu’on le voit. (à la "Inception", sauf que là, je pense qu’on aura une réponse)
* Quel rôle va jouer Amy dans le plan des Silence ? Quel est ce plan et en quoi concerne-t-il le Docteur ?
Pour moi, on ne reverra pas les Silence. Moffat avait demandé aux auteurs de traiter ce double-épisode comme un final, et en soit, ça me fait penser à une fin pour les Silence. En tout cas, pour l’instant.
* Qui est la femme au cache-œil apparue brièvement à Amy dans l’orphelinat ?
Personne, Moffat s’était juste fait une intégrale David Lynch la veille d’écrire la scène. Il s’est juste dit "moi aussi je peux mettre des trucs très flippants non justifiés, na !"
* Qui se trouvait dans la tenue d’astronaute et a tué le Docteur ?
Oussama Ben Laden. (too soon ?)
* Qui est River Song et qui a-t-elle tué ?
Au hasard (et pour être totalement incohérent avec ce que j’ai écrit avant) : respectivement Rose et Christopher Eccleston (l’acteur, pas un de ses personnages). Mais là, je répond ça juste pour des raisons statistiques. Si j’ai juste, je serais tout seul.
On met quoi en jeu ? Un tee-shirt "Le Village" dédicacé ?
Pour revenir sur le sujet du « triangle amoureux ».
Autant l’épisode joue bien sûr sur l’ambiguïté, autant je trouve la scène finale à bord du Tardis pas ambigüe du tout. Si Amy avait vraiment des doutes sur ses sentiments envers le Docteur, elle ne ferait pas cette mise en scène pour se jouer de Rory. Et, surtout, si Moffat voulait sous-entendre qu’Amy a des sentiments pour Le Docteur, il n’écrirait pas cette scène-là, il montrerait Amy essayer de cacher ces sentiments.
Après, l’un des éléments de caractérisation d’Amy est similaire à celle du Captain Jack : elle flirte tout le temps avec tout le monde, d’où le gag du sketch du Comic Relief où elle se draguait elle-même. Mais ses vrais sentiments et son vrai engagement amoureux, il est clairement et uniquement pour Rory.
Après, sans doute aussi que d’avoir entendu six millions de fois Gillan et Matt Smith dire en interviews qu’ils ne veulent surtout pas qu’il y ait une romance entre les deux personnages colore les choses, mais je reste fermement convaincu de mon interprétation initiale : il n’y a juste pas de triangle amoureux.
C’est rare, mais c’est un épisode de Doctor Who qui ne me fais pas vraiment d’effet. Il y a de bonnes idées sur la fin, mais le tout est gaché par des inconsistances de scénarios : Pourquoi Rory et l’enfant se retrouvent-ils sur le pont du bateau ? Pourquoi Amy, le capitaine et le Docteur ne sont-ils pas emmenés sur des tables eux-aussi ? Pourquoi nous a t’on fait tout ce cirque sur Rory sur le point de crever parce qu’il lui avait enlevé sa perf’, tout ça pour 5 minutes plus tard voir que tout l’équipage à fait pareil et qu’ils sont en pleine forme ?
Ha, puis, le cliché du sursaut du personnage alors que tout le monde pensait qu’il était mort. C’est juste nul.
Ha, et puis dernièrement j’avais fais la liste des clichés que je détestais le plus, et le coup du "pauvre petit chou qui fait la gueule ou fout la merde sous prétexte que "papa et maman sont toujours au travail"" était dedans. Et ils ont réussi à en mettre un... sur un vaisseau pirate.
Après, si on enlève le coté fauché de l’ensemble (les effets spéciaux de la sirène tiennent parfois mal) le jeu d’acteur et l’idée du vaisseau dans le vaisseau sont pas trop mal. Et c’est la troisième fois d’un épisode de Doctor Who qu’un dispositif extraterrestre censé guérir les gens, fout la merde.
Pourquoi Amy, le capitaine et le Docteur ne sont-ils pas emmenés sur des tables eux-aussi ?
Ah oui, ça j’ai oublié d’en parler dans ma critique. Je suppose que c’est parce que le système a réalisé qu’ils n’étaient pas réellement blessés / malade, mais cela aurait gagné à être expliqué.
Pourquoi nous a t’on fait tout ce cirque sur Rory sur le point de crever parce qu’il lui avait enlevé sa perf’, tout ça pour 5 minutes plus tard voir que tout l’équipage à fait pareil et qu’ils sont en pleine forme ?
Parce qu’il y a une différence majeure entre Rory et l’équipage : il était vraiment en train de mourir noyé quand il a été téléporté par le système médical, alors que les membres d’équipage souffraient juste d’égratignures. Débrancher les gens du système les remet dans leur état initial ; la noyade pour Rory (ils ont raté une scène visuelle, il aurait fallut lui faire cracher plein d’eau à son réveil), juste l’égratignure pour les membres de l’équipage. En revanche, pour Toby, qui est en train de mourir, il est vu dans la scène finale toujours branché au respirateur et lui ne peut plus quitter le vaisseau.
Et c’est la troisième fois d’un épisode de Doctor Who qu’un dispositif extraterrestre censé guérir les gens, fout la merde.
Trois fois ?
Ah oui, j’avais oublié le système de guérison de planète des Atraxis ! :-)
Je comprends ce choix de faire baisser la tension et d’offrir une histoire indépendante plus simple après une ouverture de saison très dense, mais c’est plutôt moyen tout ça. J’espère que Neil Gaiman et Matthew Graham ont levé un peu le pied sur les apparitions de la femme mystérieuse et sur la grossesse de Schrödinger : la faille l’an dernier commençait également à devenir un peu énervante au même point de la saison, alors si maintenant c’est multiplié par deux ! :) J’imagine que ce côté un peu balourd vient de l’inversion de la place de cet épisode avec celui de Mark Gatiss et qu’il a fallu rajouter ces éléments rapidement...
Joli décor du bateau, même si la nuit (et les contraintes de budget j’imagine) rendent le tout un peu étouffant. Du côté de Murray Gold, on retrouve une partie de la musique de The Beast Below, excellente au demeurant, mais j’aimerais tellement qu’on lui donne carte blanche et du temps pour qu’il puisse mettre le paquet chaque semaine... Etrange de voir le pirate blessé par Toby subitement disparaître de l’épisode après avoir remis les barricades en place pour ne réapparaître qu’à la fin.
Pourquoi Rory et l’enfant se retrouvent-ils sur le pont du bateau ?
Parce que la pluie battante brise l’effet de réflection de la surface habituellement plane de l’océan, il me semble. Scène assez impressionnante d’ailleurs, avec en point d’orgue le "sacrifice" des trois survivants, même si pour pinailler on peut regretter la passivité des personnages alors que Toby est sur le point de succomber aux charmes de Lily Cole.
Pourquoi Amy, le capitaine et le Docteur ne sont-ils pas emmenés sur des tables eux-aussi ?
Je donne ma langue au chat.
Pourquoi nous a t’on fait tout ce cirque sur Rory sur le point de crever parce qu’il lui avait enlevé sa perf’, tout ça pour 5 minutes plus tard voir que tout l’équipage à fait pareil et qu’ils sont en pleine forme ?
Si j’ai bien suivi, Rory s’était quasiment noyé contrairement aux autres, c’était donc un peu plus périlleux de le sortir de sa stase.
Ha, puis, le cliché du sursaut du personnage alors que tout le monde pensait qu’il était mort.
J’imagine le tollé si Moffat avait choisi de faire ENCORE mourir Rory... :D
C’est quand même grave quand le principal intérêt d’un épisode, c’est le trailer pour celui de la semaine suivante.
J’ai pas aimé. Aussi simple que ça. Que ce soit le coup du pirate qui disparaît sans explication, aux effets de la sirène pas franchement réussis, j’étais vraiment pas dedans. Quand à la fausse mort de Rory, j’en étais arrivé à espérer qu’elle soit permanente pour qu’il se passe enfin quelque chose !
MAIS ! J’ai l’impression que cette épisode introduit un élément qui pourrait je l’espère, être important par la suite, c’est à dire les différents univers existants les uns par dessus les autres. Si je ne me trompe pas (corrigez moi si c’est le cas !), c’est un élément qui a été introduit durant le Quatrième Docteur, avec la trilogie de l’E-Space. Et voilà du carburant pour ma théorie (SPECULATIONS !) que la petite fille qui régénère serait vraiment Romana. Et même si ce sera surement totalement oublié, je reste dans ma petite bulle :p (FIN SPECULATIONS)
En tout cas, je pense qu’il est clair maintenant que on a affaire à un paradoxe avec Amy, avec surement une collision de deux univers, l’une avec Amy enceinte et la mystérieuse femme, et l’autre avec l’Amy que nous connaissons. Un dégât collatéral du second big bang eut-être ?
PS : Les personnages sont traités avec les pieds dans "The Blind Banker" :P
Merci pour l’explication, j’avais complètement zappé l’histoire de la noyade. Ok, autant pour moi.
Du reste, l’apparition de la femme mystérieuse ne me gène pas plus que cela, vu qu’elle apporte un élément supplémentaire : dans l’épisode précédant elle semblait parler à quelqu’un hors champs, tandis que dans cet épisode, elle semble effectivement parler à Amy. Et ça confirme qu’elle observe bien Amy et que la vision de l’épisode précédant n’avait rien d’un accident. Elle me fais penser à une geolière qui observe une prisonnière.
Par contre, le coup du "enceinte, pas enceinte" lui n’apporte rien, tout comme Amy et Rory qui discutent du futur du Docteur (ça tombe un peu comme un cheveux dans la soupe, d’ailleurs.)
C’est quand même grave quand le principal intérêt d’un épisode, c’est le trailer pour celui de la semaine suivante.
Tout pareil, les Oods !
Sinon, sur l’épisode lui même, comme tout le monde petite déception. Episode totalement dispensable, qui pour ses seuls éléments intéressants se contente de faire du surplace par des paraphrases maladroites de l’épisode précédent qui n’apportent strictement rien. L’intrigue principale serait intéressante si elle était traitée moins paresseusement et n’était pas un hybride sans imagination et baclé de The Empty Child et Silence in the Library (le coup du système de soins dégénéré + des personnages morts en fait téléportés/saved). Il n’y a pas la moindre tension ni véritablement de possibilité pour le spectateur de s’investir dans quoi que ce soit tant c’est fouillis, incohérent, peu intéressant, et le discours de l’épisode simplet.
La critique de Sullivan souligne un bon traitement des personnages, je n’ai même pas ressenti cela. J’ai trouvé le Docteur passif, peu inspiré et inefficace, les autres en roue libre (à part Rory et la sirène, très drôle).
D’ailleurs, sur le coup des personnages "morts", va falloir que ça se calme parce que ça commence à devenir lassant à force, perdant progressivement de son impact : sont déjà presque tous morts 5 minutes dans l’épisode précédent (et dans le double précédent aussi), et de fait, la mort de Rory commence à devenir à son insu un running gag façon South Park qui perd de plus en plus de force (au point que j’espérais qu’il soit vraiment mort, malgré mon attachement pour Rory). Après, peut être qu’on est en train d’essayer de nous dire quelque chose avec Rory, - SPECULATION - genre qu’il serait peut être devenu un point fixe, ou ... (cf plus bas, la spéculation sur Amy) - FIN SPECULATION - mais même si c’est le cas, faudrait le faire un peu plus subtilement parce qu’ils vont nous gacher un excellent personnage (le plus réussi de l’ère Moffat à mon sens, car le seul ancré dans la réalité) à force de le traiter comme une convenance (enfin, au moins ils nous ont pas infligé un enterrement factice pour faire passer le temps si serré d’un season finale comme dans Fringe, mais j’avoue que m’être tapé les deux le même jour n’aide pas à ma clémence).
Du temps de RTD, on pouvait vraiment avoir peur pour les personnages, et de fait je ne suis toujours pas remise de ce qui est arrivé au 9 ou à Donna (et Rose est encore coincée dans un univers parallèle), ici on crie au loup beaucoup trop souvent et sans conséquences pour que le "tout est possible, même le plus glaçant" qui caractérisait la série survive encore longtemps, pour être remplacé par un "t’inquiète, attends 5 minutes, everybody lives !". Evidemment, c’est un peu dur, mais il y a qu’à soigner les loners (The Lodger, Vincent and the Doctor étaient impeccables la saison dernière) c’est toujours un peu agaçant quand une série s’accorde d’elle-même de fonctionner à deux vitesses plutôt que comme un ensemble rigoureux : le droit de faire des épisodes bouche trou médiocres, soit disant justifiés par le brillance inégalable des précédents ; tout comme le concept : l’intrigue n’avance que dans les épisodes écrits par Moffat, inquiétude qui rejoint ce que disait Sullivan sur l’épisode précédent : la pléthore de questions posées dans l’introduction de la saison ne préjudiciera pas à la série tant qu’un nombre suffisant de questions recevront des réponses satisfaisantes assez rapidement, pas juste si leur motif est reproduit d’épisode en épisode. Si on arrive au scandaleux cliffhanger de mi-saison avec exactement les mêmes questions, ça peut faire très mal.
Maintenant, sur le personnage d’Amy, autre - SPECULATION -, j’en suis à me demander jusqu’à quel point elle n’est pas devenue une forme de dieu façon Bad Wolf capable d’altérer la réalité à sa convenance dans le contexte post Big Bang 2. La énième résurrection de Rory ici pourrait être une manifestation de ce pouvoir. L’autre possibilité, suivant la même idée, et suggérée par les commentaires de la femme à la buche, serait qu’ils soient emprisonnés dans le rêve d’Amy depuis le Big Bang 2. - FIN SPECULATION.
Mais bon sinon, grande nouvelle, les Oods sont de retour la semaine prochaine, et une Time Lady un peu anachronique. Et Neil Gaiman à l’écriture ! (qui a promis qu’il se passait quelque chose dans son épisode, ouf).
L’intrigue n’avance que dans les épisodes écrits par Moffat, inquiétude qui rejoint ce que disait Sullivan sur l’épisode précédent : la pléthore de questions posées dans l’introduction de la saison ne préjudiciera pas à la série tant qu’un nombre suffisant de questions recevront des réponses satisfaisantes assez rapidement, pas juste si leur motif est reproduit d’épisode en épisode. Si on arrive au scandaleux cliffhanger de mi-saison avec exactement les mêmes questions, ça peut faire très mal.
A ce niveau là, je pense qu’il n’y a pas trop d’inquiétudes à se faire. L’année dernière, on a eu droit à des gros guests qui de base n’ont pas trop l’habitude de bosser dans ce genre de show. Là on a le retour de Gatiss, qui bosse en étroite collaboration avec Moffat, donc normalement on devrait avoir une avancée de l’intrigue. De même pour Neil Gaiman, dont on a dit qu’il écrirait un épisode depuis le retour de la série en 2005. S’il a accepté maintenant, c’est qu’il doit avoir quelque chose d’assez monstrueux à raconter :P
Je pense qu’on évitera le rythme totalement chaotique de l’année dernière, du moins en partie. Et si au final le concept des univers coexistants est réutilisé, on aura même un épisode qui ferait avancer le shmilblick, ce qu’on avait que trop rarement la saison dernière.
On peut aussi rajouter au lot de critiques que la manière dont Amy a pratiqué le massage cardiaque n’aurait même pas pu ressusciter un hamster :P. Rory est mort tellement de fois qu’on n’y croit même plus. Don’t you ever pull a Kenny again, Moffat :)
Un peu comme dans pas mal d’épisodes de DW, si on occulte quelques "détails" et qu’on ne se pose pas trop de questions, l’épisode reste quand même appréciable et se regarde comme un bon divertissement. Sans cela, on peut aussi se demander comment Amy a réussi à tenir tête à trois pirates avec une épée ^^.
Contrairement à vous, j’aime bien les petites apparitions de eye-patch lady, ça me rappelle les apparitions de Rose distillées dans la saison 4. Par contre, le scan et la petite discussion de fin étaient vraiment inutiles. Vivement le prochain épisode, qui m’a l’air plus consistant !
C’était parfait. Parfait du début à la fin dans le moindre de ses détails.
Le titre est génial, l’idée est sensationnelle, les références aux Time Lords sont amenés avec brio, la B-story avec Amy et Rory est intéressante et très bien gérée au niveau émotionnel, le monde décharge est magnifique, le Tardis ressemble tellement au Docteur que ça en devient tellement évident...
Je suis tout sur mon nuage là :D Pour une fan du Old Who comme moi, c’était absoluement joussif à regarder, et d’une émotion que Doctor Who a rarement atteinte.
Wow... cet épisode a tout pour lui. Carrément d’accord avec Leann, à ceci près que pour ma part je ne connais pas les anciens Docteurs (mais ça ne saurait tarder car j’ai déjà repéré quelques épisodes en DVD par lesquels j’aimerais commencer), mais ça ne m’a aucunement empêché d’être très ému. J’aime la façon dont il réutilise l’arc de la Time War pour faire passer Matt Smith par toutes les émotions : l’excitation de retrouver l’un de ses amis Time Lord, la culpabilité de les avoir tués, le dégoût au moment de comprendre ce qu’a fait House, la tristesse de devoir dire "adieu" à son TARDIS... La fin de The Eleventh Hour où le Docteur découvrait son "nouveau" TARDIS était magique et Gaiman pousse le bouchon largement plus loin avec cet épisode. Il voulait laisser une marque indélébile de son passage sur la mythologie de la série, et bien on peut dire que c’est amplement réussi, comme par exemple quand le TARDIS avoue que c’est lui qui décide parfois d’emmener le Docteur à certains endroits à son insu et qu’il n’y a pas forcément d’avarie technique... J’ai l’impression que cela a toujours plus ou moins été sous-entendu, mais là, c’est dit, ça y est, c’est gravé dans le marbre. :)
Dommage que l’on sente un peu les coupes (13 minutes d’après Gaiman), les personnages d’Uncle et Auntie étant trop en retrait. Suranne Jones est adorable et sort une grosse performance dans un rôle pas évident du tout, quant à Michael Sheen... je sens que l’on va se souvenir longtemps de son personnage d’une délicieuse cruauté et arrogance. Les décors sont très réussis, la poursuite du TARDIS possédé par House est épique (un peu à la manière de la poursuite de la Terre dans The Stolen Earth), Richard Clark sort le grand jeu à la réalisation avec les scènes déroutantes d’Amy et Rory prisonniers... ce qui m’amène néanmoins à mon second petit regret : dommage que la série reste aussi frileuse lorsqu’il s’agit de dévoiler de nouvelles pièces (la garde-robe de The Christmas Invasion et les couloirs interminables ici, c’est peu). Mais bien sûr, c’est pardonné grâce au personnage d’Idris !
Bref, en deux mots : ça tue. J’ai rarement vu un début de saison aussi déséquilibré, Moffat n’a vraiment pas été sympa envers Steve Thompson pour caser son épisode entre ces deux mastodontes que sont Day of the Moon et ce The Doctor’s Wife. :o
J’ai pas été aussi emballée que tout le monde (il semblerait) même si j’ai apprécié. Certaines répliques dont géniales ("It’s just what they’re called, it doesn’t mean he actually knows what he’s doing","Did you wish really hard ?"...), et puis j’étais plutôt perplexe par rapport au titre (est un indice pour nous dire que River n’est pas la femme du Docteur ?).
Très bon stand alone épisode, qui en effet tend à enterrer encore plus le précédent et donner une impression de déséquilibre incontrôlé de début de saison (c’est sur que de passer de "brillant" à "what ?!!" puis "wow !", ça se voit plus que passer de "bof" à "ouais !"). En espérant que le 6.03 était LE maillon faible.
Grands moments, approche très théâtrale qui accentue le feeling "rétro", excellente actrice pour incarner Sexy TARDIS, excellente idée que de nous montrer une TARDIS aussi folle et amoureuse que son Time Lord, et pas du tout à sa merci, convaincue d’avoir volé son Time Lord quand ce dernier croit l’avoir volé elle, et confirmant qu’elle n’en fait qu’à sa tête.
J’ai beaucoup aimé la remarque d’Amy quand on lui présente la TARDIS incarnée en femme : "did you wish, reaaaaaally hard ?". Et de fait, on a encore l’impression d’être dans un rêve, entre le jeu avec l’espoir/désespoir du Docteur de retrouver/sauver des membres de son espèce et se faire pardonner, celui de trouver un compagnon qui le comprenne entièrement, son véritable grand amour incarné ; en parallèle, on a les peurs d’Amy envers Rory qui surgissent de façon assez glaçante, la question de savoir si House piochait uniquement dans la cervelle d’Amy pour façonner ce cauchemar, ou chez Rory aussi, se pose : les tags et les divagations du Rory vieilli étaient en tout cas flippants. En revanche, toute la partie qui se joue dans le TARDIS avec Amy est extrêmement confuse (on a l’impression d’être revenus 1 an en arrière ;). En particulier, quand Nephew intervient (alors qu’Amy croit être dans l’obscurité), on nous montre clairement un Rory inconscient sur le sol (qu’Amy ne voit pas), alors que celui-ci réapparait comme si de rien n’était dans les secondes qui suivent.
Petite déception (toutes proportions gardées) : comme beaucoup, j’avais repéré Amy et Rory dans la Control Room du TARDIS de RTD dans le trailer de la series 6, et je rêvais secrètement de quelque chose de beaucoup plus fou, comme Amy/Rory réellement en présence (et obligés de se cacher de) du 9 ou du 10 par un jeu de puzzle temporel. La solution finalement très simple de cette énigme me laisse un peu sur ma faim.
Petit reproche : de fait, l’intensité émotionnelle pourrait être à son comble ici, mais dans mon cas, ça ne fait pas toujours mouche pour cause de rythme beaucoup trop rapide oscillant volontiers avec le grotesque, qui ne laisse pas toujours le temps à l’émotion de prendre toute l’ampleur qu’elle mérite en ce qui me concerne. Et ici il y avait vraiment matière. D’ailleurs, le même reproche pourrait être fait quant à la tension qui n’a pas forcément le temps de prendre racine.
Bon et sinon, Docteur + House (qui joue le Docteur Frankenstein ici, comme House souvent dans sa série), ça fait combien de temps que les scénaristes se retiennent de nous la faire ? :)
Et pour les pauvres âmes qui auraient oublié la malle de mystères de la saison, Sexy nous gratifie d’un "only water in the forest is the river" qui relance la surchauffe cérébrale (et les jeux de mots aquatiques), et ATTENTION SPECULATION nous renvoie au passage une nouvelle fois au "These are our forests" de Silence in the Library/Forest of the Dead avec une petite fille et River numérisée en tenue de cosmonaute. FIN SPECULATION
"Biting is excellent. It’s like kissing only there’s a winner."
j’étais plutôt perplexe par rapport au titre (est un indice pour nous dire que River n’est pas la femme du Docteur ?).
C’est comme le dit Amy à la fin de l’épisode : les compagnons vont et viennent, et au final il ne restera toujours que le Docteur et son Tardis. Le Tardis est la seule constante de la vie du Docteur, encore plus maintenant que tous les Time Lords ont disparu.
SPECULATIONS
Mais la phrase du Tardis "the only water in the forest is the river" montre également que si le Tardis est la constante ultime, même elle sait que le Docteur a besoin de ses compagnons, aussi éphémères soient-ils.
FIN SPECULATIONS
Touchant. Très touchant. Matt Smith est une nouvelle fois exceptionnel, et donne au Docteur une profondeur dramatique absolument ravageante. L’épisode tient toutes ses promesses du début à la fin grâce, notamment et principalement, à la relation qui unit le Time Lord à son TARDIS-Sexy. Le pari était fort osé, car matérialiser la Boite Bleue se révèle être un fantasme de pur gamin, ébahi par la beauté de l’univers Who-esque, et le réaliser apparait comme presque impossible. Là, ça dure 40 minutes et c’est juste brillant. La beauté du geste scénaristique réside dans l’attention portée au caractère de Sexy, extrêmement troublant par son rapprochement, presque trop logique, avec celui du Docteur. Avec cet épisode c’est flagrant, et on ne se demande pas si ça aurait pu être autrement. Parfait quoi !
Le gouffre qualitatif entre le 6.03 et le 6.04 est gigantesque mais grandit encore plus l’impact de ce dernier. L’imbroglio émotionnel dont est victime le Docteur tout au long de l’épisode permet à Matt Smith d’exceller encore et encore, le "Hello/Goodbye" partagé avec son Compagnon de route faisant, pour moi, symbole de référence instantanée. Une scène culte, tout simplement. Le Combo Oods-House est à l’image du reste, puissant et symptomatique d’un magnifique épisode. Faire revenir une race de "l’ancien temps" Who-esque pour le faire allier à un Bad Guy, très voix-off et sacrément tenace, là encore ça relève du génial.
L’intrigue secondaire du "Échappons à House et courrons dans le TARDIS" n’était pas forcément super folichonne mais a eu le mérite de nous offrir deux-trois scènes dont l’atmosphère générale était assez particulière, voire flippante. Et là, je pense surtout à la scène durant laquelle Amy, dans le noir, marche juste à côté du corps de Rory pour atterrir dans les tentacules du Oods. C’est par ce genre de moments, que je trouve personnellement immanquablement réussis, que j’apprécie encore plus le show. Ne pas se foirer sur l’arc principal, tout en nous offrant des ’tites perles comme ça, moi j’dis oui sans réfléchir !
Bon, c’est confirmé, Rory est le Kenny de la série... il est encore mort dans cet épisode. :-)
Depuis le temps qu’on nous avait annoncé Neil Gaiman sur un épisode, j’avais peur d’être déçu. Hé bah non, c’était un vachement bon stand alone. Bon, allez, ma seule et unique déception, c’est effectivement de voir que les couloirs du Tardis ressemblent aux couloirs de n’importe quel station spatiale de SF (et pourquoi Rory et Amy ne se tiennent pas la main ? Ca leur aurait évité d’être séparé deux ou trois fois.) Mais bon, le scénario est bon, et surtout les dialogues sont des petites pépites, notamment entre le Docteur et Idris.
Ha, et EXTREMEMENT BONNE SURPRISE : Depuis les premières saisons, j’avais émis la théorie que si le Docteur se retrouvait toujours dans des situations perilleuses "comme par hasard" c’était parce que le Tardis en faisait exprès. Et comme toute théorie de fan, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’on la confirme dans un épisode. Et bah non, c’est justement affirmé dans celui-ci. Merci Neil Gaiman, c’était un superbe cadeau.
Pete, si tu veux commencer à regarder du Old Who, je te conseille ce lien :
Avec pas mal de retard : merci beaucoup ! J’avais lu quelques articles sur le même sujet et celui-ci confirme de façon plus complète le fait qu’il vaut mieux ne pas se la jouer complétiste obsédé en s’attaquant pour commencer à An Unearthly Child. :) Cette autre page va bientôt être mon amie...
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Bien réalisé, bien joué, quelques beaux moments de frousse mais un script qui cherche à digérer non sans mal une quantité de références astronomique : The Thing et les Body Snatchers pour l’aspect "tel personnage est-il un Ganger et en a-t-il conscience ?", Blade Runner et toute la tripotée de films de science-fiction qui s’interrogent sur la vie artificielle, etc. C’était la mise en place, j’attends maintenant la deuxième partie qui devrait être plus intéressante, surtout avec ce plan tordu du Docteur (enfin c’est ce que j’ai compris) consistant à provoquer la création de son propre Ganger...
Ben moi j’ai bien aimé. Evidemment, le coup de la femme borgne + la grossesse de Schrodinger + le Docteur qui prend des airs contrits avec l’air d’en savoir beaucoup plus que tout le monde sans rien dire qui se répètent, pffff, lourdingue. Je commence à croire que Moffat est fan de Lost à force (quand je pense que pour moi DW, c’était l’anti-Lost ;). Surtout que mince : Amy a un cerveau, pourquoi au bout de 4 fois qu’elle voit la femme à la buche, aucune mention à personne, aucune interrogation ; on aurait l’impression que quelque chose se passe au moins. Cela alors qu’on la voit ruminer sans cesse stérilement sur la mort du Docteur dans 2 siècles, époque où si on raisonne un peu, elle et Rory seront morts depuis longtemps (c’est notamment ce qui m’a agacé dans la fin du 10, son indécence à l’orée de sa "non mort" après 9 siècles d’existence, surtout en comparaison de Wilf qui l’accompagnait dans cet épisode).
Beaucoup de courses poursuites dans des couloirs aussi, mais comme pour moi ça a toujours fait partie de la franchise, ça me manquait un peu je dois dire (du temps de Rose, qu’est ce qu’on courrait dans les couloirs :), tout comme les Daleks me manquent de plus en plus.
Mais pour le reste, pas ennuyée une seconde, j’ai trouvé que l’oppression était réellement au rendez vous pour une fois, comme au bon vieux temps, façon Waters of Mars (qui est un des épisodes les plus prenants aux tripes pour moi). Je ne m’attendais pas à un two parter non plus, et je les aime.
Comme Rory est mon perso préféré de l’ère Moffat, j’adore qu’on lui donne une place croissante en continuant à le développer : et après l’angoisse de la semaine dernière avec lui, ça se précise de plus en plus que quelque chose ne tourne pas rond, autant dans sa relation avec Amy dont il se détache pour la première fois ostensiblement avec presque humeur, qu’avec ses résurrections en chair et en auton qui le rapprochent des Ganger, qu’avec son passé millénaire à veiller sur Amy dont on ne sait strictement rien.
Coté Docteur, c’est moins intéressant : très prévisible, et un trait de plus en plus agaçant du 11, parce qu’il fait du suspense un peu cheap à force et exclut de plus en plus le spectateur qui voit les questions s’empiler sans rien avancer, "l’air mystérieux d’en savoir beaucoup plus que tout le monde sans rien dire". Bien sur, comme Moffat joue sur le même registre que Nolan, on s’attend à un "prestige" époustouflant à la fin, mais le voyage du coup en perd de sa saveur à force de tout garder pour le bouquet final (c’est infiniment moins classe qu’un Face of Boe laché l’air de rien au détour d’un épisode, sans le moindre roulement de tambour, qui du coup en donne des frissons).
Coté intrigue de l’épisode, des tonnes de références SF que j’adore (Blade Runner, Ghost in the Shell encore, etc), c’est pas forcément original, mais ça suit des thèmes que j’apprécie, et j’aime beaucoup le concept d’une bataille à mort entre deux groupes exactement identiques, ainsi que les "monstres". J’ai apprécié la conversation entre les deux leaders déjà. Et même si le cliffhanger est super prévisible (et bien sur pose la question du Ganger du Docteur qui pourrait être le mort du S06E01), la suite promet : le Docteur contre lui même, ça devrait être fun.
OUI, ça reprend des thèmes de la SF comme dans The Thing ou dans Blade Runner, mais tant que ça les réutilisent intelligemment, moi ça me va. Là où d’autres épisodes auraient pu nous faire le retournement de situation type, celui du "ho mon dieu, ce qu’on pensait être les méchants n’étaient en fait qu’une (ou des) entités qui ne nous comprenaient pas" ici, c’est rapidement désamorcé de façon à nous mettre à l’évidence dans la situation du Docteur : En position de négociateur, au milieu d’un conflit entre deux factions rivales ayant toutes les deux raisons, au milieu d’un huis clos.
Et c’est un épisode où Rory a un rôle conséquent : lié une relation d’amitié avec une Gangers (au point que la vraie Jenny, qui nous apparait dans le noir à un moment, semble une menace) et là, c’est réussi.
Surtout que mince : Amy a un cerveau, pourquoi au bout de 4 fois qu’elle voit la femme à la buche, aucune mention à personne, aucune interrogation
Alors, pas 4, mais seulement 3 fois. Et si l’on enlève la fois sur le bateau qui était grosse comme une maison et dont on se demande pourquoi elle n’a pas réveillé Rory à coté pour l’alerter, cette fois-ci était assez finement joué : c’est tellement furtif qu’on comprend qu’elle ne le notifie pas.
L’exemple même de l’épisode sur lequel on ne peut faire aucun jugement. On pourrait avoir du très bon comme du très mauvais en partant d’une telle base, c’est pour cela que je n’arrive pas à me faire d’avis.
Enfin si : Pour être un épisode classique de Doctor Who, c’était extrêment cliché. On a vraiment pour les éléments "faciles" du New Doctor Who en super condensé, et le fait qu’on ne les ait pas vu depuis longtemps fait vraiment ressortir leur côté artificiel.
Je m’explique. Le papier psychique qui me fait entrer partout + le Docteur qui fait une action super conne dont on devine immédiatement la conséquence + le Tardis inutilisable + le méchant qui fait tout capoter alors que tout le monde allait s’entendre à merveille = Vous avez intérêt à avoir une seconde partie du tonnerre, et de pas nous faire le coup que tout le monde attend avec le second Docteur.
Après, il est vrai que cet épisode a servi à montrer tout le potentiel du personnage de Rory, c’est à dire un compagnon qui n’est pas obnubilé par le Docteur au point d’en perdre ses principes. Et ça, ça annonce de bonnes choses pour la suite du personnage, même si en comparaison le personnage d’Amy n’en est que plus insupportable.
J’ai lu une critique qui je pense mettait le point sur l’autre gros défaut de l’épisode : Un épisode de Doctor Who, pour fonctionner, a besoin du Docteur. Soit le Docteur cause la situation, soit il est le seul moyen de la résoudre. Mais là, le Docteur est totalement étranger à l’histoire. Il n’a rien causé, et il n’est pas particulièrement compétent ou indispensable pour la stopper. L’équation changera évidemment au prochain épisode, mais si cet épisode unique a un vrai défaut, c’est bien celui-là.
L’exemple même de l’épisode sur lequel on ne peut faire aucun jugement. On pourrait avoir du très bon comme du très mauvais en partant d’une telle base, c’est pour cela que je n’arrive pas à me faire d’avis.
Ben dans l’absolu, s’agissant d’un épisode en 2 parties, je pense qu’il faut attendre la 2è partie pour se former une opinion définitive.
Dans cette première partie, les prémisses ont été posées, imo assez finement, pour quelque chose de passionnant, mais il me semble que tout le monde se focalise sur les mauvaises choses en passant à coté de l’intérêt véritable de l’épisode, qui est une forme d’expérience conceptuelle passionnante : un huis clos entre deux groupes strictement identiques qui doivent résoudre une question éthique des plus inconfortables. Moi ils me conviennent, reste à voir comment ce sera traité (et de fait, le même sujet peut donner lieu au pire et au meilleur suivant le traitement) :
"le méchant qui fait tout capoter alors que tout le monde allait s’entendre à merveille" : ça, c’est toi qui le dit. Perso, alors que j’étais partie pour penser exactement comme le Docteur, dès la très inconfortable discussion entre les originaux/gangers sur l’enfant de l’un qui a désormais 2 pères, je me suis dit que c’était absolument insoluble et que la guerre était inévitable ; et ça c’est réellement fort, il faut une bonne dose de subtilité pour retourner ce genre d’avis éthiques faciles de l’extérieur. La leader a juste produit l’étincelle (et il n’y a ni gentils, ni méchants, juste deux groupes identiques qui ne voient aucune solution à leur problème hormis dans la destruction de l’autre groupe).
"le Docteur qui fait une action super conne dont on devine immédiatement la conséquence" : perso, je ne l’ai pas vu comme faisant partie du suspense. Le vrai truc intéressant ici (et passionnant, parce que la résolution n’est vraiment pas évidente), c’est que le Docteur est désormais dans la même situation que le groupe témoin : on verra comment il applique ses principes maintenant qu’il est également directement concerné. Comme Farscape s’était attaché à le montrer, beaucoup plus facile de proner la survie de tous qu’à vivre (d’ailleurs, j’espère que la résolution ne recourra pas à la même facilité de décharger le Docteur d’avoir à gérer lui même la situation de son ganger).
+ "le Tardis inutilisable" + "Le papier psychique qui me fait entrer partout" : ça ne sont que des éléments permettant de mettre en place les conditions de l’expérience. Reprocher ces éléments me parait un peu tiré par les cheveux dans DW.
J’ai lu une critique qui je pense mettait le point sur l’autre gros défaut de l’épisode : Un épisode de Doctor Who, pour fonctionner, a besoin du Docteur.
C’était Charlie Jane Anders sur io9. J’apprécie ce site en général, mais je trouve leurs critiques de DW assez médiocres, le jugeant suivant des critères très américains pas toujours très subtils. Et sur cette critique précisément, elle me semble complètement fausse, sauf depuis quelques temps avec Moffat qui tend à tout faire tourner autour du Docteur. Voilà la réponse à cette critique laquelle je me suis joint, qui me parait elle juste :
The problem i see here is that by design, almost every story DOESN’T need the doctor. he is added to each story by nature of his own independent plot line, and effects a solution in an unusual way. as a character he is designed not to drive plot, but to invoke resolution. a doctor who plot that "needs" the doctor is one that wouldn’t have taken place had he not arrived in the first place. compare "the eleventh hour", an episode that is driven entirely by the doctor’s meeting with Amy, to "blink", in which the doctor is barely featured, and only serves to create a resolution to the story. every other episode falls within this spectrum, but most tend to develop with the doctor’s arrival solving whatever crisis was brewing in the first place. In fact, compared to most other writers, I think SM has a tendency to drive plot with the doctor far more than RTD ever did.
dès la très inconfortable discussion entre les originaux/gangers sur l’enfant de l’un qui a désormais 2 pères, je me suis dit que c’était absolument insoluble et que la guerre était inévitable
Je suis d’accord, mais la scène juste après où l’original et son ganger font équipe pour aller explorer le monastère a désamorcée pour moi ce sentiment. Sans l’intervention du leader des originaux, les deux groupes auraient pu avancer assez longtemps ensemble pour régler la situation immédiate (effectivement ça n’aurait sûrement pas duré). De plus, c’est la réaction du leader qui pousse Ganger !Jennifer à la révolte, sans quoi elle aurait appris à plus faire confiance à Rory, et ne serait probablement pas partie dans une réaction aussi extrême.
« le Tardis inutilisable » + « Le papier psychique qui me fait entrer partout » : ça ne sont que des éléments permettant de mettre en place les conditions de l’expérience. Reprocher ces éléments me parait un peu tiré par les cheveux dans DW.
Comme je l’ai dit, c’est principalement leur côté artificiel, après autant d’épisodes qui n’en ont pas eu besoin, qui a du mal à passer. Je me rends bien compte que la plupart des épisodes de Doctor Who fonctionne sur le principe que le Docteur ne peut plus accéder au Tardis, mais ici, la succession de tous ces éléments à un rythme aussi effréné a fait que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire.
Dans cet épisode, le Docteur est dans une bulle narrative, il crée son propre problème (son Ganger) qu’il doit résoudre. Il n’a aucun impact sur la storyline des deux groupes, il s’occupe d’un problème qu’il a crée. Il ne fait que faire la morale, sans aucun impact sur qui que se soit (même ses compagnons, c’est pour dire). Celui qui a le véritable impact, c’est Rory. C’est lui que Ganger !Jennifer accuse de les trahir, pas le Docteur (alors que la plupart du temps c’est plutôt sur lui qu’on crie). C’est lui qui fait tout le travail d’une certaine manière. Et c’est ça que je pense est vrai dans le fait qu’un épisode de Doctor Who ait besoin du Docteur.
(Je pense ne pas être très claire, désolée :/)
Après chacun son avis sur io9 :) personnellement je trouve leurs critiques de DW assez justes.
Une seconde partie solide, qui fait son travail si on peut dire. Quelques moments d’émotion réussis, qui compensent l’épique showdown Docteur/Docteur qu’on aurait pu penser avoir. Mais son absence ne fait qu’accentuer la scène finale, en montrant bien à quel point le Docteur est resté le Docteur malgré tout.
Jennifer n’était pas franchement convaincante en tant que méchante, Rory est encore passé pour un imbécile, et comme par hasard aucun couple humain/Ganger ne survit jusqu’à la fin. Une conclusion somme toute classique et prévisible, jusqu’à la scène finale.
Et quelle scène finale ! Je comprends mieux maintenant l’intérêt d’un two-parter. Une Ganger !Amy depuis les trois mois de flottement entre The Impossible Astronaut et Day of The Moon, ce qui explique l’eye-patch lady et la grossesse de Shrodïnger. Ça se tient, et assez bien, même si je regrette l’absence de véritable indices, puisque The Flesh a été seulement introduit dans la première partie, mais ça se tient vraiment. Et ça promet quelque chose d’intéressant pour le finale ! (et un été à se casser la tête) Mais qui retient donc la vraie Amy ?
SPECULATIONS
La théorie que la petite fille est celle d’Amy est totalement confirmée, et qui sait, peut-être que la Amy de la photo était-elle aussi un Ganger ? Et si le Ganger !Docteur était vraiment le Docteur, peut-être le silence a réussi à récupérer des informations ? Toutes les théories sont possibles désormais :p
Je ne pense pas que le Silence soit derrière tout ça, je pense que eux aussi se sont fait avoir par le Ganger. Mais alors, qui est derrière tout ça ? FIN SPECULATIONS
Et j’apprécie l’explication à leur présence à tous :) Que tout ait été intentionnel me convient totalement, et explique le côté très artificiel de l’épisode précédent.
Par contre, pas de promo pour la semaine prochaine ? J’espère des révélations à la minute, comme Moffat sait si bien le faire :p
J’ai trouvé ce two parter très bon, même en dehors de la révélation finale. La première partie de mise en place a quand même eu quelques bons moments (et était bien meilleure que The Hungry Earth auquel il a été comparé). Quant à "The Almost People", il conjugue un bon déroulement d’intrigue (classique mais fidèle à l’esprit Doctor Who) et une partie des réponses que l’ont attendait enfin ! Rory n’est pas mort mais il s’en prend plein la poire dans cet épisode ;P Quand je repense à "The Rebel Flesh", je m’étonne de ne pas avoir lu d’hypothèses sur le fait qu’Amy soit une Ganger, avec tous les indices laissés, on ne pouvait que supposer qu’elle soit la sage femme d’Amy, bravo à Moffat et Graham d’avoir été si subtils (oui, j’étais sans doute la seule à aimer les apparitions de eye-pach lady).
SPECULATION Je me demande si le Amy swap n’a pas eu lieu quand les Silence l’ont kidnappée. A mon avis, ils doivent quand même être impliqués quelque part là dedans. FIN SPECULATION
Le prochain est le dernier avant le break, c’est bien ça ?
SPECULATION Je me demande si le Amy swap n’a pas eu lieu quand les Silence l’ont kidnappée. A mon avis, ils doivent quand même être impliqués quelque part là dedans. FIN SPECULATION
SPECULATION C’est ce que je me suis dit aussi. A mon avis, quand ils ont kidnappé la vraie Amy dans Day of the Moon, et que le Docteur est venu la sauver, il a en fait sauver la Ganger. FIN SPECULATION
Sinon, j’ai aussi préféré cette seconde partie à la première. Ce que j’ai vraiment apprécié c’est qu’au final, parmi ceux qui ont été sauvés, on a un groupe mêlé d’Humains et de Gangers, donc une fin plus optimiste que Cold Blood.
Bien au-dessus de la première partie ; on se retrouve donc au final avec un two-parter de très bonne tenue. J’ai apprécié les twists très bien exécutés (la triple Jennifer, l’échange des chaussures), quant au final dans le TARDIS, je me suis fait berner en beauté et la révélation brutale du Docteur m’a mis sous le choc. Cet ultime échange avant l’exécution du Ganger (et donc la réappropriation par l’esprit d’Amy de son vrai corps) est assez fascinant, Amy est là, devant eux, et pourtant en réalité elle est probablement si loin... Voilà qui promet pour la semaine prochaine ; le Docteur est en colère et les ravisseurs d’Amy vont en voir de toutes les couleurs.
C’est lassant de louer chaque semaine la performance de Matt Smith, mais encore une fois force est de reconnaître que ça n’a pas manqué : il a tout emporté sur son passage, notamment lors de ses interactions désopilantes avec lui-même, comme quand les Docteurs se mettent subitement à marcher en même temps ou qu’ils s’admirent d’un petit air fier et satisfait. Un tout petit bémol pour la transformation finale du Ganger de Jennifer, un peu trop similaire à celle du Lazarus de Mark Gatiss en saison 3.
Par contre, pas de promo pour la semaine prochaine ?
Le trailer se trouve sur le site officiel, accompagné d’un troisième préquel intriguant. En dehors de ce dernier, je vais pour ma part essayer de faire l’impasse sur tout le matériel promotionnel... :)
Le prochain est le dernier avant le break, c’est bien ça ?
Oui. Je ne redoute pas trop ce break car Torchwood démarre à peine plus d’un mois après ! Cette année 2011 est vraiment miraculeuse au niveau du planning pour les accros au Whoniverse.
En fait, en y repensant, Amy voit Eye-patch Lady avant son enlèvement (dans l’orphelinat), donc on a affaire à Ganger Amy depuis plus longtemps que l’on pense.
Pour revenir à l’épisode, j’ai aussi beaucoup aimé la relation assez confuse entre le Docteur, son double et Ganger Amy. Si j’ai bien suivi, la confrontation a eu lieu entre Ganger Amy et le vrai Docteur, dont la réelle intention était d’en apprendre plus sur The Flesh, mais qui a appris sa future mort ainsi !
Et si le cliffhanger de la semaine prochaine est encore plus intense, ça va être dur d’attendre la suite pendant des mois ;(
Après un 1er épisode qui était clairement là pour imposer les bases, The Almost People collectionne les excellentes scènes et se termine sur un cliff’ à la fois surprenant et dérangeant (WTF ???). C’est ça qui est bon avec DW : Le Double épisode débute sans grands feux d’artifice et se place dans l’intrigue principale sans vraiment qu’on sache pourquoi et se termine sur une révélation dont l’enjeu principal trouve son origine dès les deux premiers épisodes. C’est juste grandiose !
La confrontation Ganger-Pas Ganger, alimentée par de nombreux retournements de situation franchement bien maitrisés, redéfinit, à la sauce DW-ienne, les codes du Huis Clos où se mêlent panique, perte de contrôle et envolées belliqueuses assez importantes. Et je crois que l’interprétation de Matt Smith réussit une nouvelle à fois à propulser la qualité de l’ensemble à un très très très haut niveau. C’est lassant, vraiment, de constater à quel point il rend le Docteur franchement impressionnant et attachant. Et le fait que leur arrivée ne soit pas un hasard, qu’il ait voulu en savoir plus sur la Flesh prouve bien qu’il est à la hauteur de sa réputation et que rien ne lui échappe. L’échange de chaussures avec le Ganger est une malice sacrément astucieuse permettant alors "d’éclaircir" le mystère entourant la Grossesse d’Amy. Et putain, comment s’attendre à une telle révélation ? Et là, les questions ne peuvent que fuser. Damn you, Moffat !
SPÉCULATIONS On peut croire que le changement a été fait lors de l’enlèvement d’Amy, ce qui veut dire que The Silence est derrière tout ça ou tout du moins ils ont collaboré avec la femme au cache-oeil. Qu’espèrent-ils de l’enfant ? Qu’a-t-il de si important ? L’enfant sera-t-il celui/celle qui ramènera le Silence ? (D’après eux, Amy serait celle qui les ramènerait !) SPÉCULATIONS
Le fait que TARDIS ne sache pas si Amy était enceinte ou pas, était-ce l’indice le plus flagrant concernant le Ganger ?
6.06
Bon, j’étais plutot assez passionné par la première partie, et je suis content de voir que les enjeux qui m’avaient intéressés dans la première partie (qu’est ce qu’un humain et qu’est ce qui n’en est pas ? Qu’est ce que la Chair ? Comment vont-ils s’en sortir ?) amène la résolution de l’épisode. Notamment le passage sur la paternité, qui semble un artifice de l’histoire dans la première partie, devient la résolution du second.
Seul déception, des effets spéciaux qui sont assez moyen, et une Jennifer qui passe de "méchante envers les êtres humains" à "gros monstre difforme à la Resident Evil" sans vraiment de transition. Le personnage méritait mieux.
Bon, ok, à la fin, on ne se retrouve pas avec des doubles.... mais bon, ça aurait complexifier la fin de l’épisode pour pas grand chose, et laisser une possible intrigue en suspens, là où l’épisode se doit de se terminer par une scène finale qui claque.
Et quelle claque finale. C’était VRAIMENT bien joué, surtout lorsque comme moi, j’étais content au milieu de l’épisode de voir qu’Amy parle "enfin" de la "Eyepatch Lady" au Docteur, en disant "ha enfin, ça avance cette intrigue" et n’imaginant pas que cette histoire serait expliqué en fin d’épisode. Grosse claque aussi pour tout les aigris qui ont sortit du "Bouuuuh, Doctor Who, ça devient comme Lost, ils mettent des mystères qu’ils mettre des plombes à résoudre après." Hop, en 1 minute 30, deux gros mystères récurrent du début de saison sont expliqués. Clairement.
Et cela justifie un peu toutes les morts de Rory et mises en danger de lui et lui seul dans ce début de saison. Si Amy avait été en danger dans la première partie, en revoyant les épisodes, on se serait-dit "merde, tout ça pour un corps qui n’est même pas le sien..."
Je me rends compte au bout d’une saison et demie que je n’aime pas le docteur Who de Moffat.
En saison 5, je me plaignais du fait que tout se passait sur terre, qu’on ne voyait pas le TARDIS. En saison 6, c’est tout l’inverse, des décors pas extraordinaires, pratiquement que des huit clos sauf le two parter du début de saison et encore et je me dis ça manque d’envergure. Pas assez de monde, des décors pas toujours des plus réussis, des histoires qui me passionnent moyennement au final.
Ce double épisode sentait les doubles épisodes des autres saisons avec Tennant mais il y manque quelque chose. Et ce n’est pas le trio qui pose problème parce que j’aime beaucoup ce docteur avec ces compagnons. Mais voilà, je reste un peu sur ma faim. Peut-être que la vision de Moffat se révélera plus tard mais pour l’instant, je peux dire une chose, je déteste ce début de saison. Et en voyant ces 6 épisodes, je ne vois pas l’intérêt de couper la saison en 2. Si encore cette première partie était parfaite, je dis pas, mais ce n’est pas le cas.
Petite déception : comme le souligne Sullivan, la résolution de la problématique de la première partie manque malheureusement de profondeur et plutôt que se consacrer sérieusement à celle-ci, s’éparpille entre diverses thématiques sans aller au fond de rien. C’est truffé d’excellentes idées dans un trop plein frustrant car on ne se concentre sur aucune, tout est anecdotique et superficiel : l’instabilité du ganger du Docteur, le flesh qui accède à la conscience, l’humanité des gangers, la très belle progression du personnage de Rory en première partie, les très intéressants enjeux de la première partie comme huis clos conceptuel entre deux groupes exactement identiques, la question de l’esclavagisme.
Et on recourt à la solution de facilité que je craignais, pour chaque paire, un seul survit + tout le monde devient comme par magie humain + le Docteur n’entre même pas dans la danse et "meurt" en se sacrifiant. Le coup des chaussures, j’y ai pensé tout de suite, surtout vu comme le "ganger" se comportait avec Amy (qui était spécialement idiote encore), mais pour être honnête, j’imaginais qu’ils pouvaient aussi tous être des gangers (façon Moon), néanmoins bien sûr, pas en dehors du cadre de l’épisode ni depuis aussi longtemps.
Amy ganger, ben vu qu’on connaissait pas les gangers avant ce double épisode, ça me bluffe pas tant que ça (et je ne vois pas trop en quoi ça justifie qu’on tue Rory épisode après épisode). Quant aux push et breathe, ils sont à mon sens complètement artificiels, faudra m’expliquer quel est leur intérêt pour l’intrigue ou Amy, à part de la part des scénaristes nous faire savoir qu’ils y avaient pensé avant.
Des bons moments tout de même, la scène de désintégration d’Amy est très cool par ex, les discussions du Docteur avec lui même sont fun - même si c’est du pur fan service qui n’apporte pas grand chose, comme le plus discret Are You My Daddy ? - , mais je reste sur ma faim, c’est trop peu et flou après 6 épisodes à ressasser les mêmes questions sans la moindre évolution. Et Amy est à nouveau enlevée par de mystérieux personnages sur lesquels on a pas vraiment l’ombre d’un indice (ce qui est quand même le plus intéressant à mes yeux) si ce n’est qu’ils savent utiliser le flesh : deuxième épisode basé sur un enlèvement d’Amy depuis le début de la saison (et j’aime vraiment pas les intrigues d’enlèvement de la gente demoiselle).
On peut me traiter d’esprit chagrin (pas "aigri" cher Mad Dog, je ne demande réellement qu’à me tromper, je ne pense pas qu’ostraciser les personnes qui n’adhèrent pas à 100% au style rebooté par Moffat soit très juste, ni que la révélation de l’épisode infirme réellement cette tendance qui inquiète une partie des fans), mais il y a à mes yeux un réel problème de gestion de la progression dans l’ère Moffat, et un coté répétitif lié au fait que TOUT tourne autour du Docteur (et d’Amy) : saison 1, Amy était un faux perso et le Docteur la cible unique du Pandorica ; saison 2, Amy est un faux perso et le Docteur est la cible de la tenue de cosmonaute. Ca fait un peu répétitif et consanguin (et je ne parle pas des morts récurrentes de Rory), du coup, beaucoup de teasing tandis qu’ils s’attachent trop peu à rendre intéressants les persos/intrigues secondaires qui faisaient la richesse des épisodes de RTD (à l’exception de Van Gogh ou le mec du Lodger en saison dernière) et sont absolument indispensables quand la série continue à consacrer plus de la moitié de son temps à des intrigues hors mythologie.
Néanmoins, à décharge de la série, il est possible que sans la coupure de mi-saison, mon jugement serait moins impatient et inquiet, j’avoue que cette perspective dès le départ m’a peu enchanté et change psychologiquement la donne. Comme Tonks, que je rejoins d’ailleurs pas mal dans ses inquiétudes ci-dessus exprimées, j’ai du mal à saisir la pertinence de cette idée, j’ai rarement vu des séries en tirer un réel bénéfice, au contraire. Quoi qu’il en soit, c’est d’autant plus un ravissement de savoir que RTD revient le 7 juillet, sa légèreté débridée et son talent pour créer des personnages vivants et attachants me manque, mais bon, là, l’inquiétude vient de la collaboration avec l’industrie US ultra codifée avec un shworunner proprement génial mais tout aussi bordélique :).
(et je ne vois pas trop en quoi ça justifie qu’on tue Rory épisode après épisode).
Tiens, c’est marrant, comment une chose devient une sorte d’obsession. Les deux seuls moments dans toute la série où le spectateur se dit que Rory est mort, c’est après qu’il soit avalé par la faille dans la saison 5 et la pitoyable scène de massage cardiaque de l’épisode 3. (Ou son enlèvement par la sirène, pour les plus naïf.) Le reste du temps, lorsqu’on dit "Rory = Kenny" c’est plus de la blague qu’autre chose : je ne pense pas que quelqu’un se soit dit au début de "Day of The Moon" ou au milieu de "The Doctor’s Wife" que Rory était effectivement mort. Je pense qu’un personnage comme Rose a été mis en danger bien plus de fois au cours de la série et personne n’a fait une fixation dessus. (Et au passage, qui utilisé le mot "Consanguin" pour désigner deux intrigues de séries qui se ressemblent.)
Ce que je voulais dire, c’est que rétrospectivement, si une intrigue de ce début de saison 6 avait mis Amy en danger de mort au cours d’un épisode (Amy pendu à une falaise avec une foule de Daleks à ses trousses et des Weaping Angels en bas de la falaise prete à la dévorer...) sauvée in-extremis par le Docteur, rétrospectivement, cette scène aurait fait dire au téléspectateur "tout ça pour ça" vu qu’elle pouvait bien mourir, c’était pas son vrai corps. D’où le fait que le compagnon vulnérable du début de saison est souvent Rory. Voilà, c’est pas énorme non plus.
deuxième épisode basé sur un enlèvement d’Amy depuis le début de la saison (et j’aime vraiment pas les intrigues d’enlèvement de la gente demoiselle).
Et moi j’aime pas les vermicelles dans la soupe, chacun son problème. Bon, je ne parlais pas de toi en parlant "d’aigris" en plus, donc tu as pris pour toi une critique qui ne t’étais pas destiné. Par contre OUI, j’ai du mal avec les gens qui se brident leurs avis pour des détails totalement subjectif. Ca me rappelle ce critique américain qui a mis 2 Tardis sur 5 (chacun à le système de notation qu’il veut, hein...) à l’arc "The Impossible Astronaut/ Day of the Moon" car on y revoyait l’ébauche de TARDIS de l’épisode "The Lodger" et que comme il n’avait pas aimé l’épisode The Lodger, alors c’était un épisode pourri.
Ca ne m’a pas dérangé pas que ça semble si "redondant" qu’Amy soit enlevé deux fois, étant donné que le coup de théâtre est intéressant et qu’il ouvre des questions que l’on ne se posait pas lors de l’enlèvement de "Day of the Moon" : Qui l’a enlevé ? Les Silents ? Si ce sont eux, alors pourquoi ont-ils enlevés sont gangers dans Day of The Moon ? Pour le fun ? Que comptent-ils faire de l’enfant d’Amy ? Quel est leur plan ? Qui est cette borgnesse ?
Pareil pour ton avis "le danger tourne autour d’Amy et du Docteur." Le danger tourne TOUJOURS autour du Docteur ou de son compagnon. Je veux bien qu’à l’ère RTD les personnages secondaires étaient plus développés, mais les arcs mythologiques et les gros dangers ne tournaient pas autour d’eux. Et je ne vois pas en quoi dans la saison 1 Amy est un "faux perso".
lorsqu’on dit « Rory = Kenny » c’est plus de la blague qu’autre chose
Evidemment que je rigolais quand j’ai évoqué que ça devenait un running gag façon South Park, mais c’est pas pour ça que c’est drôle pour la série ou le témoin d’un truc qu’on ne peut regretter, au contraire ; c’est ce que je voulais dire dans ma comparaison avec South Park, que j’ai beaucoup plus étayée que ça. Et je parlais alors de 3 épisodes d’affilée où il était mort (on était à l’épisode des pirates), sachant qu’il était déjà mort deux fois encore en saison 5 avant même le final. Depuis, il est mort une ou deux fois dans The Doctor’s Wife, je pense qu’objectivement on peut dire : ça fait beaucoup (trop).
Ce que je voulais dire, c’est que rétrospectivement, si une intrigue de ce début de saison 6 avait mis Amy en danger de mort au cours d’un épisode ... sauvée in-extremis par le Docteur, rétrospectivement, cette scène aurait fait dire au téléspectateur « tout ça pour ça »
J’avais bien compris, mais c’est une très mauvaise justification : la réalité se moque qu’elle soit un ganger ou pas, et ne décide pas de choisir Rory comme tête de turc à la place, c’est complètement artificiel. Plus, ça aurait été pas mal aussi de la voir de désintégrer d’un coup en flesh sous les yeux ébahis de tout le monde, pour lancer la suite.
Par contre OUI, j’ai du mal avec les gens qui se brident leurs avis pour des détails totalement subjectif.
Sauf que j’ai pris soin de donner plusieurs arguments objectifs principaux, notamment le caractère répétitif (mais aussi le problème de gestion de rythme, régularité, la difficulté à soigner les intrigues et personnages secondaires liée à la tendance à s’intéresser surtout au Docteur, et je pourrais même ajouter, un certain manque de profondeur et de choses à dire (ce qui n’a jamais manqué à RTD)), et ses nombreuses illustrations : le deuxième enlèvement d’Amy depuis le début de saison s’inscrit dans cette veine (et j’ai rajouté qu’en plus, subjectivement, je n’aime pas ces intrigues, ce qui est mon droit et n’aide pas bien sur à me faire apprécier l’ensemble, mais a l’air d’être ton point d’accroche pour me mener un procès d’intentions).
Le thème de la saison dernière, c’était qu’Amy n’était pas un personnage à part entière pour avoir vécu près de la faille, pas de famille, de souvenirs de sa famille, une grande maison, personne dedans, no ducks in the pond (5.01), autant d’éléments qui justifiaient un personnage assez mal défini en S5, car incomplet : le Docteur lui offre même une superbe dithyrambe enflammée sur le fait qu’elle n’a aucun sens et voit le Big Bang 2 comme un moyen de lui restituer son existence.
En revanche, RTD avait d’énormes défauts aussi (que ses énormes qualités contrebalançaient), et Moffat le surpasse sans conteste sur la construction à l’échelle d’un épisode, c’est plus des mérites respectifs en tant que showrunners que je parle.
Néanmoins, le fait d’avoir conscience de ses défauts ne me fait pas arrêter d’aimer la série à la folie (ou je ne serais pas là de semaine en semaine :), évidemment que ça ouvre des tonnes de questions, mais je trouve que la mise en scène de la révélation aurait été bien mieux amenée sans un coup d’éclat comme celui ci : j’aurais apprécié de rencontrer le Flesh avant ce double épisode, de voir Amy se réveiller de manière récurrente dans son véritable corps (pensant faire un cauchemar) - et se poser des questions ! - plutôt que le gimmick de la femme borgne, de voir le Docteur faire autre chose que froncer les sourcils 5 fois en regardant le "test de grossesse" du TARDIS et nous associer à ses interrogations plutot que de nous faire un "AHA !". Pour la scène finale, j’aimerais également savoir pourquoi il fallait désintégrer brutalement son ganger à la fin de l’épisode, et sans rien révéler à personne, ni Rory ni elle, et pourquoi Rory lui obéit alors (c’est assez lostien cette manière ultra mystérieuse de procéder, sans que personne ne réagisse de façon très réaliste :).
Le danger tourne TOUJOURS autour du Docteur ou de son compagnon.
Si tu te remémores les saisons précédentes, tu noteras que le Docteur cherche le danger (mais bien sur aussi à en réchapper sain et sauf avec son Compagnon), et résout principalement les situations d’autres que lui, qui sans lui auraient tourné à la catastrophe, plus rarement les siennes. C’est d’ailleurs là que je vois le véritable intéret de Torchwood, parfaitement illustré par Children of Earth, nous montrer ce que les mêmes situations donneraient SANS le Docteur.
Pour la question de quand a été enlevé et remplacé Amy, en fait, je pense que c’est fort possible qu’elle l’ait été entre A Christmas Carol et The Impossible Astronaut.
Imaginons que le bébé ait été conçu pendant la Lune de Miel de Amy et Rory durant l’épisode de Noël. Amy est enlevé pas longtemps plus tard puis remplacée par un Ganger, après que le Docteur l’ait ramenée chez elle. Trois mois s’écoulent avant le premier épisode de la saison 6, puis trois mois encore avant Day of the Moon. Donc Amy serait enceinte de 6 mois, ce qui expliquerait son ventre quand on la voit à la fin de The Almost People.
Donc comme le dit Sullivan dans sa review, on aurait vu la vraie Amy dans aucun des épisodes de la saison 6 jusqu’à maintenant !
Dans The Impossible Astronaut, Amy termine l’épisode en révélant sa grossesse. Donc je pense qu’on peut sans problème dire qu’on avait affaire à la vraie Amy dans le season premiere. Moffat aime flouer son spectateur, mais pas lui mentir carrément.
Dans Day of The Moon, une fois la cavale des compagnons terminée, le Doctor demande à Amy comment elle va, et là celle-ci lui dit qu’elle s’est trompée et qu’elle n’était pas enceinte, et avant l’enlèvement par le Silence elle voit déjà l’Eye-Patch Lady. Toute l’intrigue d’Amy fonctionne déjà sur le fait qu’il y ait un problème avec le fait qu’elle ne soit plus enceinte, presque comme par magie. Donc pour moi c’est même plus une spéculation, c’est clair qu’elle a été enlevée entre The Impossible Astronaut et Day of the Moon.
En tout cas si c’est pas ça je ne comprendrais vraiment pas :p
Nouveau et deux remarques par rapport à la review de "the almost people" :
1) Pour la destruction du ganger Amy.
Certes après nous avoir expliquer pendant 2 épisodes que les gangers doués de conscience étaient une forme de vie comme une autre ça peut sembler bizarre cette désintégration.
Toutefois ce n’est pas tout à fait le même cas : le ganger amy n’a aucune conscience propre puisque c’est celle de Amy qui est projetée dans ce corps de substitution. La preuve, à sa désintégration Amy est déconnectée et se réveille dans son corps d’origine (exactement comme au début de ce double épisode).
Une diversion pour attaquer ou remonter le signal de déconnexion ?
2) Pour l’enlèvement.
Il est tout à fait juste de rappeler que Amy voit la femme au bandeau avant son enlévement par les Silence et pour la 1ère fois.
Ne pourrait on pas penser alors que l’enlèvement n’a pas eu lieu non pas juste après ... mais juste avant. Et qu’arrive t-il à Amy avant ? La fameuse visite de la chambre, l’éclair et l’apparition de plusieurs 10aines de marque ... soudainement.
Signe qu’elle a côtoyé moult Silence et qu’il y a une grosse lacune dans son histoire, style un enlèvement (et cette scène, très efficace, n’est plus alors gratuite). Et comme on ne peut pas s’en souvenir c’est pratique, si ça se trouve elle a été enlevée une 1ère fois et échangée avant d’être enlevé une 2ème fois mais cette fois ci pour être récupérée par le docteur (une ruse, mais qu’on a y gagner les silences alors ???)
Quant à calculer en mois ... ne sachant pas exactement combien de temps s’écoule entre chaque épisode pour nos protagonistes il me semble difficile de pouvoir faire se genre de calcul pour trouver la date de la conception et / ou enlèvement.
Je pense qu’un personnage comme Rose a été mis en danger bien plus de fois au cours de la série et personne n’a fait une fixation dessus.
Il y a une différence entre mettre un personnage en danger, et montrer à l’écran les autres personnages persuadé qu’il est mort et en porter, même brièvement, le deuil. C’est de ça quand parle quand on évoque la répétitivité des morts de Rory, qui n’ont rien à voir avec une mise en danger.
Amy a appris et réagit à la mort de Rory dans « Amy’s Choice », puis à nouveau dans « Cold Blood », puis à nouveau brièvement dans « The Big Bang » (quand Amy regarde la vidéo du Musée qui annonce que le lonely Centurion est mort après avoir sauvé la Pandorica des incendies du Blitz).
C’est déjà beaucoup et il y a eu des retours critiques sur ça l’année dernière. Et là-dessus, Moffat fait écrire d’autres épisodes où cela se reproduit encore pour la saison suivante, et au même rythme, trois fois en une demi-saison. Donc il y a bien là quelque chose de narrativement exceptionnel, qui est au pire un running-gag (de qualité discutable). Mais franchement, j’espère beaucoup que cela aura un débouché narratif, même minime (à la manière dont Russell T Davies a justifié après coup dans le final de la saison 4 les coïncidences énormes des multiples croisements entre Donna et sa famille et le Docteur) sans quoi cela restera comme une grosse faiblesse scénaristique de cette période.
Dans The Impossible Astronaut, Amy termine l’épisode en révélant sa grossesse. Donc je pense qu’on peut sans problème dire qu’on avait affaire à la vraie Amy dans le season premiere. Moffat aime flouer son spectateur, mais pas lui mentir carrément.
Je ne vois pas en quoi ce serait un mensonge, puisqu’au final la vraie Amy est vraiment enceinte, et que même si on avait à faire à Ganger !Amy, celle-ci véhicule la conscience de la véritable.
1) Pour la destruction du ganger Amy. Certes après nous avoir expliquer pendant 2 épisodes que les gangers doués de conscience étaient une forme de vie comme une autre ça peut sembler bizarre cette désintégration.
Toutefois ce n’est pas tout à fait le même cas : le ganger amy n’a aucune conscience propre puisque c’est celle de Amy qui est projetée dans ce corps de substitution.
Oui mais non.
C’est le postulat de départ, mais l’épisode nous explique justement que la Chair a une conscience propre, tout le temps et dès le départ. C’est le cas via Ganger !Jennifer qui se souvient de ses différentes destructions. C’est le cas vie le dépôt de corps vidés de la conscience de la vraie Jennifer, qui ‘‘bougent encore’’. Enfin, la fin de l’épisode nous montre le Docteur indiquer aux deux personnages de faire un super discours pour bien convaincre le monde d’arrêter d’utiliser la technologie de la Chair à cause de l’existence de cette conscience. C’est bien ce dont je parle dans la review : la confusion la plus totale règne. Gros problèmes du processus de réécriture, à mon avis. Cela donne l’impression que deux versions différentes du script ont été mélangées.
Je tâcherai d’être un peu plus loquace dans la critique. (Et pourtant j’étais absolument certain que River était la fille d’Amy, donc pas de surprise à ce niveau. Mais gni quand même.)
Honnêtement, je ne sais pas quoi penser de cet épisode. Il m’aurait semblé plus logique de terminer la mi-saison sur The Almost People, un "vrai" cliff auquel personne ne s’attendait, plutôt que sur cette révélation là qui pose beaucoup trop de questions (et d’incohérences, plus j’y pense) et dont on aura la réponse que dans quelques mois. Pour moi, le point faible de l’épisode c’est tout le contexte d’annonces : Moffat qui nous annonce le génie de son cliff (hmmmph), et pour ce qui concerne l’épisode : River qui fait encore allusion à ce fameux jour où le Docteur découvre qui elle est (pétard mouillé pour l’instant), le Docteur à son plus haut puis son plus bas (j’ai dû rater ces passages ?!), sans parler des moments WTF où le Docteur recrute un Sontaran et une Silurienne pour l’aider (ça manquait un peu de contexte ici !).
Mais, malgré ça, j’ai tout de même apprécié l’épisode, Mme Kovarian a l’air d’être assez maline pour tenir tête au Docteur, et les rares moments de comédie ont été très bons (Strax qui veut allaiter Melody :D)
En finissant l’épisode, j’ai eu le sentiment qu’il ne s’était rien passé. Il est arrivé beaucoup de choses, beaucoup d’actions tout ça, mais tout était si creux, si vide de sens et de logique que j’ai fini l’épisode avec autant d’informations que lorsque je l’ai commencé, mais bien plus déçue.
Déjà l’épisode commence par une séance de recrutement qui arrive comme un cheveu sur la soupe, avec un Rory légionnaire uniquement pour garder l’ambiguité du discours d’Amy le plus longtemps, ce qui est toujours aussi inutile. Je ne rappelle pas avoir déjà vu les personnages recrutés (si oui, mea culpa), et c’est une très grosse erreur. Si on réussit à nous remettre les pirates de manière assez réussie et subtile, je ne vois pas pourquoi on ne pouvait pas avoir un minimum de backstory sur ces personnages là.
L’épisode est décousu, les antagonistes ne sont jamais expliqués, et le Docteur qui se fait avoir deux fois de la même façon, ça donne un épisode au final assez bête. Et comme cliffhanger de mi-saison, ça la fout très mail. Ils auraient surement mieux fait d’arrêter la saison à l’épisode précédent.
Et Mélody. Ah, Mélody. Si la raison pour son côté time-lord est cohérent, Moffat s’embrouille avec sa propre timeline,vu qu’il nous a déjà révélé qu’Amy était enceinte pendant The Christmas Carol, et là pas de Tardis à l’horizon pendant la conception.
Et River Song, si elle est vraiment Mélody (ce qui au final m’étonnerait grandement, je miserais plus avec un nouveau Ganger indépendant ou quelqu’un d’extérieur), elle n’est pas la petite fille. Si elle l’est, alors tout son comportement dans le season premiere est illogique au possible. Et qu’on ne me sorte pas qu’elle jouait la comédie à cause de ses spoilers, parce que là ça ne passerait vraiment pas. Là, ce serait un peu prendre le public pour des imbéciles.
Je me demande pas contre si le vrai mystère de l’épisode ne repose pas plutôt sur la scène du berceau. Le docteur qui dit ne pas avoir eu d’enfants (alors quel’on sait que c’est faux), qui prétend que le berceau est le sien (alors qu’il a volé son Tardis, et qu’il n’a jamais exprimé la moindre nostalgie sur son enfance pour en arriver à ça), et surtout le nom qui ne se traduit pas, ou comment garder un mystère en vous le mettant devant le nez.
En conclusion, l’épisode m’a déçu, la "révélation" finale m’a fait me jeter contre un mur, mais je pense qu’on nous a encore mené par le bout du nez, et qu’il y encore bien plus de mystères qu’on ne peut le croire.
Je ne vois pas en quoi ce serait un mensonge, puisqu’au final la vraie Amy est vraiment enceinte, et que même si on avait à faire à Ganger !Amy, celle-ci véhicule la conscience de la véritable.
Parce que la vraie Amy est enceinte oui, mais l’espirt d’Amy n’a conscience que de l’état physique de son Ganger. Lorsque la conscience d’Amy est dans son Ganger, elle accepte ce corps comme le sien, et n’a aucune sensation de son corps réel, du moins jusqu’à l’accouchement qui déclenche la révélation.
Et River Song, si elle est vraiment Mélody (ce qui au final m’étonnerait grandement, je miserais plus avec un nouveau Ganger indépendant ou quelqu’un d’extérieur), elle n’est pas la petite fille. Si elle l’est, alors tout son comportement dans le season premiere est illogique au possible. Et qu’on ne me sorte pas qu’elle jouait la comédie à cause de ses spoilers, parce que là ça ne passerait vraiment pas.
Je ne vois pas top l’illogisme la-dedans, vu qu’on ne sait toujours pas, pour sur, qui etait dans le costume d’astronaute quand le Docteur se fait tirer dessus. La petite fille se trouvait coincee en 1969, et si c’est une River adulte dans le costume, je peux accepter qu’elle n’ait rien fait pour arreter la situation parce qu’une de ses regles (et du Docteur) est qu’il ne faut pas changer son propre passe.
Pour tout ce qui se passe en 69, ca ne me gene pas non plus que River ait su qu’elle etait cette petite fille. Elle a juste cache l’identite de la gamine, mais pouvait legitimement essayer de comprendre ce qui lui est arrive.
Moi ce qui me gene avec ces revelations sur River, en plus du manque de surprise (meme si j’adore toute cette scene finale entre elle et le Docteur), c’est de penser a posteriori a sa mort dans "Silence in the Library". Si elle est si speciale et importante, peut se regenerer et surement vivre tres longtemps, bah c’est un peu une fin naze pour elle.
A part ca, je suis assez d’accord sur le reste de l’episode. C’etait brouillon. Le seul truc qui a un peu marche, c’etait de nous faire croire tout l’episode que la brunette pouvait etre la gamine post-regeneration.
Je ne vois pas top l’illogisme la-dedans, vu qu’on ne sait toujours pas, pour sur, qui etait dans le costume d’astronaute quand le Docteur se fait tirer dessus. ... Moi ce qui me gene avec ces revelations sur River, en plus du manque de surprise (meme si j’adore toute cette scene finale entre elle et le Docteur), c’est de penser a posteriori a sa mort dans « Silence in the Library ».
Pareil, c’est la seule "incohérence" que je trouve réellement sur River. Et j’ai également trouvé très réussie et touchante l’interaction Docteur/River lors de la révélation.
En ce qui me concerne heureusement que la coupure n’a pas eu lieu un épisode plus tôt, même si l’épisode était loin d’être parfait, on a au moins un lot de réponses.
Et au moins un peu d’épique par moments qui a fonctionné pour moi - je suis faible, mais Rory en romain avec les vaisseaux cybermen qui explosent en fond visuel, musique à l’appui (ou Rory en romain qui rencontre une River émue qui reconnait manifestement en lui son père jeune), je marche -, même si ça manque encore de souffle et de cœur pour tenir sur la longueur.
Je dirais que l’épisode pâtit des défauts de la saison, trop peu de préparation pour le véritable enjeu histoire de faire du mystère, et donc faut ramer sec pour mettre en place l’environnement nécessaire, ainsi que justifier les trous à posteriori. Et il y a aussi ce travers typique avec ce Docteur qui préfère faire le malin et impressionner son monde que d’analyser, prenant toujours un temps de retard sur l’action, et la tendance à précipiter le tout plutôt que laisser la tension prendre.
Sur la question de River conçue dans le TARDIS, je pense qu’on peut décemment penser que le couple a du s’amuser sur ses lits superposés (avant/après le mariage/la lune de miel), donc je ne vois pas trop pourquoi on doute sur ce point.
Pour moi, le point faible de l’épisode c’est tout le contexte d’annonces : Moffat qui nous annonce le génie de son cliff (hmmmph), et pour ce qui concerne l’épisode : River qui fait encore allusion à ce fameux jour où le Docteur découvre qui elle est (pétard mouillé pour l’instant), le Docteur à son plus haut puis son plus bas (j’ai dû rater ces passages ?!), sans parler des moments WTF où le Docteur recrute un Sontaran et une Silurienne pour l’aider (ça manquait un peu de contexte ici !).
Je suis assez d’accord pour le contexte d’annonces trop grandiloquentes qui finissent un peu en pétard mouillé. Si ce n’est que, selon la prophétie de River, là nous avons juste vu le Docteur à son plus haut, son heure la plus noire - retrouver Mélody dont la captivité lui est révélée comme son entière responsabilité qui le met en défaut face à tous ceux qu’il aime, ainsi que découvrir et éteindre le mythe du Docteur guerrier - sera la deuxième partie de saison.
Pour les "guests", j’ai cru comprendre qu’ils venaient du classic DW, mais j’avoue ne pas avoir vérifié. Je ne suis pas vraiment fan des sontarans, mais l’autre couple avec la silurienne était intéressant ; enfin quelqu’un qui raisonne, ça fait du bien.
Moi ce qui me gene avec ces revelations sur River, en plus du manque de surprise (meme si j’adore toute cette scene finale entre elle et le Docteur), c’est de penser a posteriori a sa mort dans « Silence in the Library ».
Pareil, c’est la seule « incohérence » que je trouve réellement sur River.
Par contre, je crois que c’est expliqué dans l’épisode : River prend la place du Docteur car la décharge est tellement intense qu’elle pense qu’il n’aura même pas le temps de se régénérer (donc elle non plus, si jamais elle en avait encore la possibilité).
Si on joue au jeu des incohérences, ce qui me turlupine le plus ça serait plutôt qu’elle ne semble pas reconnaitre Rory dans TPO/TBB (alors même qu’il joue son fameux rôle du Centurion Romain).
Par contre, je crois que c’est expliqué dans l’épisode : River prend la place du Docteur car la décharge est tellement intense qu’elle pense qu’il n’aura même pas le temps de se régénérer (donc elle non plus, si jamais elle en avait encore la possibilité).
Je ne m’en souvenais pas, j’ai vu l’épisode il y a longtemps, mais c’est bien foutu alors.
Si on joue au jeu des incohérences, ce qui me turlupine le plus ça serait plutôt qu’elle ne semble pas reconnaitre Rory dans TPO/TBB (alors même qu’il joue son fameux rôle du Centurion Romain).
Il était dans la faille alors, même Amy l’avait oublié , seul le Docteur en gardait le souvenir. Sur ce point, le vrai problème c’est que Rory ait pu disparaitre dans la faille et River toujours être là, mais j’imagine que c’est parce qu’il faut la voir comme le produit d’un futur où Rory est ressorti de la faille (mais ça rejoint mes questionnements sur les lignes temporelles créées par le Docteur dans l’ère Moffat), tout comme la River d’aujourd’hui tend à laisser penser que le Docteur retrouvera Melody.
Et sinon, Alex Kingston ne connait l’identité de River que depuis la S6, donc faut pas trop analyser son jeu avant, même si j’imagine le grand maitre dirige un peu les acteurs.
Je viens de realiser que quelqu’un avait quand meme pris le temps de prendre une photo d’Amy avec Melody dans ses bras, histoire que la petite ait un souvenir a mettre sur sa table de chevet. Sont sympas ces vilains, quand meme...
Moi ce qui me gene avec ces revelations sur River, en plus du manque de surprise (meme si j’adore toute cette scene finale entre elle et le Docteur), c’est de penser a posteriori a sa mort dans « Silence in the Library ». Si elle est si speciale et importante, peut se regenerer et surement vivre tres longtemps, bah c’est un peu une fin naze pour elle.
Homondieu... je n’y avais pas du tout pensé à celle là.
Quant à l’épisode, je suis très mitigé. C’est vrai qu’au fond, c’est quand même un épisode où l’on attend sans arrêt qu’un truc de fou se passe et il ne s’en passe jamais un. Je comprends cette révélation finale (non, j’avais pas vu le rapport entre River Song et Melody Pond, effectivement la phrase sur "the only water on the forest is the river"...) ainsi que le break de milieu de saison, j’ai du mal à ressortir méga-enthousiaste. D’autant plus qu’on ne sait toujours pas qui sont les ennemi du Docteur (et leur rapport avec les Silents ?)
Il y a des bonnes scènes, mais elles sont décalé vis à vis de l’épisode. Ainsi, la scène d’Amy, Rory et le Docteur autour du bébé est très bien, mais comme on ignore à ce moment là que les ennemis sont repartis de la base, on se dit "mais ils ont pas autre chose à faire ?" Et on a du mal à s’intéresser au Sontarien et à la Silurienne, rapidement ébauchés alors qu’ils ont l’air d’avoir un certains background. (La Silurienne et sa bonne notamment...) On a limite l’impression qu’on a raté un épisode de la série. Comment Rory a t’il fait pour devenir un homme charismatique qui tiens tête à des cybermen (merde quoi) et qui est tellement connu dans l’univers qu’au final Amy entend parler de lui dans sa cellule ?
Ha, et insérer les pirates du 6.03 était une bonne idée de clin d’oeil (rajouté au dernier moment dans le script sans doute), mais maladroite . Où sont-ils lors de la bataille finale ? Déjà repartis ?
Là encore, l’épisode comporte des scènes moyennes (pitié, le coup du "sous la capuche des mystérieux moines se cachent en vérité les gentils qui vont se révéler à la fin" c’est déjà un cliché usé jusqu’à la corde dans "Mortal Kombat le film") puis d’autres totalement pertinentes (la gueulante de River Song vis à vis du Docteur en fin d’épisode où elle lui dit qu’il est devenu un homme craint par tous... ce qui est dans la continuation de la série depuis "The Eleven Hour".)
J’ai l’impression que Moffat à des super bonnes idées sur la durée, mais qu’il s’enroule parfois dans ses propres fils.
Personnellement, j’ai trouvé cet épisode assez dantesque. Ok on peut lister les défauts sur une feuille A4 - mouais, quoique... - mais globalement cet épisode m’a fait vibrer. Oui, vibrer. Je le re-dis, j’ai jamais pu être objectif avec cette série tant elle surpasse, et ce dans presque tous les épisodes, mes attentes semaine après semaine. Je dois avouer que je n’ai pas une connaissance infuse de l’univers DW-ienne, au contraire, que certains détails, reliant l’actuel Docteur à de super évènements vachement trop cool passés, m’échappent surement et que tous ces questionnements temporels, exacerbés par la révélation finale, me passent à 15000 mètres dessus mais putain, ça reste du Doctor Who quoi ! Un univers à la fois déjanté et complexe, des personnages sacrément attachants et une mythologie assez solide pour être appréciée à sa juste valeur. Cette dernière connait peut-être certaines lacunes mais j’apprécie amplement la manière dont l’a traitée Moffat. Et là encore, c’est surement une nouvelle preuve de mon manque cruel d’objectivité ! ;)
Ceci étant dit, le début atypique de l’épisode (L’arrivée de Rory en Centurion, le recrutement de tous les extraterrestres "endettés"... que j’ai purement et simplement adoré !) m’a permis de le dévorer sans même m’impatienter, ne serait-ce que quelques secondes. Pour ma part, aucune longueur, aucun faux pas dans l’enchainement des scènes (à part, peut-être, l’arrivée des Pirates et leur "départ" presque instantané !) et surtout aucune fausse note dans le jeu des acteurs. Matt Smith m’impressionne toujours autant, surtout lorsqu’on l’autorise à jouer sur le registre de "la bonne grosse colère bien vénère" si inhabituelle pour le personnage, et à l’instar d’Arthur Darvill et Alex Kingston qui sont toujours au top, je tire mon chapeau pour la belle Karen Gillan qui re-hausse ses prestations dramatiques pour être excellente aujourd’hui.
Concernant le coeur de l’épisode, je n’ai fait que suivre l’action sans vraiment prendre le temps de réfléchir. A vrai dire, je préfère attendre la fin de saison pour assembler tous les éléments qui ne me sont pas encore très clairs et comprendre un peu mieux ce qui se trame depuis le début. Donc que River soit la fille d’Amy et Rory, oui j’ai surement dû être le premier surpris et le premier à lâcher un "WTF ?" assez viscéral ! J’ose même pas m’aventurer dans un quelconque questionnement sur la logique d’un tel parti-pris scénaristique car de : 1) C’est vraiment pas dans mon habitude (surtout depuis la "résolution" désastreuse des "mystères" de Lost) 2) Je risque de m’embrouiller très très très rapidement (J’ai déjà essayé de comprendre la logique temporelle entre River et le Docteur et j’me suis déjà bien paumé !). Donc oui, pour moi, terminer la mi-saison avec un tel cliff’, ça me convient parfaitement, d’autant plus qu’il permettra au 6.08 de continuer sur une lancée dramatique qui me plait vraiment, mais vraiment : Comment vont évoluer les relations entre River et ses parents ? Qui est réellement la Femme au Cache-Oeil et a-t-elle un lien avec les Silents ? Et quel est le futur du Docteur (sa "mort" par un Astronaute-qui-sort-de-l’eau mise à part) pour qu’il ait son "moment le plus bas" ?
L’attente va être fichtrement longue, mais au moins le gros gros point positif de l’épisode, c’est que je suis toujours autant accro’ à ces aventures et que pour le moment je n’ai pas été profondément déçu ! Que cela perdure !
c’est expliqué dans l’épisode : River prend la place du Docteur car la décharge est tellement intense qu’elle pense qu’il n’aura même pas le temps de se régénérer (donc elle non plus, si jamais elle en avait encore la possibilité).
Oui, c’est completement logique dans l’episode. Y’a pas d’incoherence. C’est juste qu’un beau sacrifice d’une humaine qu’on connaissait a peine, c’etait fort, et le geste du Docteur de lui filer son screwdriver pour pouvoir laisser son esprit vivre ailleurs, c’etait beau aussi. Maintenant, je me dis juste merde, il aurait pas pu trouver une autre solution pour l’epargner ou lui permettre de se regenerer, plutot que de la fouttre dans un monde virtuel avec quelques collegues qu’elle connait a peine ? Une des rares Time Lords et personnes les plus importantes de sa vie, serieux ?! Il a pas eu le temps de reflechir a mieux durant ces longues annees ou il savait ce qui allait arriver ? C’est la que ca se ressent enormement que le "qui est River" a ete trouve bien longtemps apres cet episode.
A part cela, je sais pas si vous en etes venus a la meme conclusion que moi que la mort du Docteur en 69, c’etait surement un gros coup monte entre lui et River. Ils utilisent un Ganger, quelques petits effets pour faire croire qu’il regenere. Et hop, ses ennemis pensent enfin que River a accompli son destin, donc on la laisse tranquille et le Doc peut continuer dans l’ombre. River se fait emprisonner pour avoir tue "le meilleur homme qu’elle ait jamais connu", est consideree hyper dangereuse par tous. Mais elle continue d’etre nonchalente et de se casser de temps en temps de sa cellule pour gambader avec lui. Le truc vraiment CON.
Moi j’avais pensé à l’époque que River n’était pas vraiment morte à la fin de "Silence in the Library" et que le Docteur "du futur" trouverait bien un moyen de la re-télécharger après.
Mais bon, depuis le temps que ça nous est présenté comme "le jour de sa mort" et le dernier moment où River voit le Docteur, j’ai des doutes maintenant.
Dans les forums du Village, Rorschach critiquait ces derniers jours le fait que depuis que Steven Moffat a pris les rênes de la série, le Docteur est au cœur des plans des méchants de la série.
Mon reproche n’est pas exactement celui-là, mon reproche tient non au thème mais à son traitement, il est que depuis que Moffat a pris les rênes de la série, seul a l’air de l’intéresser le Docteur, tout ce qui ne tourne pas autour du Docteur semble passer au second plan, et ne reçoit pas un traitement à la hauteur de ce à quoi nous avait habitué l’ère RTD. Or, ça a un double effet pervers :
un effet d’étouffement : c’est une affaire d’équilibre à trouver, la série a besoin d’air, de nous dépayser, nous dire des choses sur notre temps et ce qui nous entoure - le Docteur n’est qu’un personnage de fiction, une deus-ex-machina personnifiée, se concentrer uniquement sur lui revient un peu à tourner en rond et voir se rétrécir petit à petit l’univers de la série comme la chambre dans l’Ecume des Jours -, mais aussi de nous rappeler en quoi le Docteur est un type formidable et génial, celui qui dit non à l’injustice et la violence, qui n’abandonne jamais quand tous les autres ont jeté l’éponge, qui vainc par l’astuce, l’intelligence, la sensibilité et la compréhension profonde de ses ennemis. Or, - si on excepte le cercle de ses Compagnons qui l’adule - ce n’est plus aussi évident récemment, on capitalise à mes yeux trop comme une évidence sur l’attachement suscité par l’ère RTD : il est maladroit, rarement préparé ou très compétent dans les situations qu’il gère, pas si aimable, souvent dépassé, rarement très impliqué même, m’as-tu-vu, fuyant. Cela dit, aucun reproche possible à Matt Smith qui est un excellent Docteur, c’est plus un reproche aux scénaristes.
un effet de lassitude : le Docteur est un personnage formidable, mais en abuser jusqu’à la corde, surtout si on ne prend pas réellement le temps de l’approfondir sérieusement, c’est à dire en nous impliquant réellement à ses dilemmes - plutôt qu’en nous laissant le deviner à telle expression, tel retournement, tout en en usant surtout comme un procédé visant à surprendre le spectateur -, c’est risquer de nous en lasser.
En revanche, la question que Moffat a choisi comme point central de son règne, à savoir pour le Docteur devoir gérer les conséquences de cette propension à mettre son nez dans toutes les distorsions de l’univers pour les redresser à sa sauce de self righteous bastard (cela dit avec la plus grande affection du monde), je l’attends avec impatience depuis l’ère Davies qui l’avait largement préparé avec son 10 qui meurt en comprenant qu’il est allé trop loin. Loin de moi l’idée de le critiquer sur ce point, c’est en effet dans la continuité, totalement logique et cohérent avec l’univers créé, et passionnant. Néanmoins, cela ne justifie aucunement que le schéma des S5 et S6 apparaisse aussi répétitif, ni l’abus de gimmicks abscons en lieu de développement et de créativité, ni le teasing excessif, ni le manque de fluidité/régularité, ni le traitement par dessus la jambe du reste.
Je n’ai pas le moindre doute que les S5 et S6 sont des pièces d’un unique puzzle qui nous apparaitra avec le temps (je ferais un point dans un message dédié spéculations), c’est là que je disais que je n’ai pas de doute que Moffat nous prépare un "prestige" incroyable qui se matérialisera en un coup de brio scénaristique dantesque que même Nolan jalouserait. Ce qui me chagrine c’est qu’à cette seule fin, tout fan de puzzles qu’il est, il me semble que Moffat perd de vue que plus que la fin et sa satisfaction personnelle, c’est le voyage qui est important.
Si on reprend l’intrigue de l’épisode en question par exemple : non seulement, dès la fin du 6.06, je pouvais prédire qu’en 6.07 le Docteur parviendrait à récupérer Amy mais pas le bébé (d’où la lassitude que j’avais exprimé sur ce point) - ce qui est je pense le cas de toute personne qui a suivi la saison et vu la petite fille plus âgée et captive -, mais en plus pendant tout l’épisode, pour ceux qui n’auraient pas déjà capté, c’est rappelé assez lourdement. Il n’y a pas d’enjeu et le tragique absolu de la situation est trop circoncit à des scènes précises pour prendre toute son ampleur. Alors, comme tu le dis, l’enjeu est ailleurs, mais ça aussi c’était prévisible et trop appuyé : j’ai adoré les deux scènes de River, excellentes, notamment parce que j’adore le personnage et l’actrice, et qu’elles apportaient enfin des réponses claires (sur lesquelles j’espère que Moffat ne nous réserve pas encore une surprise déplacée) et de la satisfaction pure et simple pour le spectateur dans un climat trop inutilement mystérieux imo. Mais même si ces scènes sont fantastiques, je me demande si la série n’aurait pas gagné à traiter tout cela plus subtilement et moins ostensiblement que dans LA grande scène de la révélation.
Tu soulignes que l’épisode s’attache en parallèle à faire le tour du concept du guerrier, pour ma part, je trouve ça trop insuffisamment approfondi pour être engageant et solide, et trop perdu au milieu du tout. Pour moi, c’est le genre de question qui devraient guider le propos d’une saison entière, pas être effleuré 10 minutes en cumulé sur un épisode introduisant rapidement 6 nouveaux personnages succintement brossés (pour les soldats témoin). Et plus grave, on omet de s’intéresser à la profonde horreur de ce que vit Amy, qui plutot que d’être réellement adressée est encore une fois est limitée à des "il va venir", puis des "je savais qu’il viendrait" (idem pour la révélation au couple de l’identité de River, au moins aussi importante que la révélation au Docteur, mais traitée à la va vite).
Cela dit, je trouve ta review encore une fois excellente, et elle m’a permis de revoir l’épisode différemment. Par exemple, ne connaissant la série que depuis 2005, il est évident que j’ai tendance à considérer que DW, c’est ce qu’en a fait RTD, et donc à exiger que les qualités qu’avait la série sous RTD fassent partie du cahier des charges minimum pour la suite, ce qui n’est surement pas le cas des fans de la première heure d’avant le reboot. D’ailleurs, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi les ères doivent être si strictement démarquées l’une de l’autre, comme un nouveau reboot, Moffat ayant ses personnages à lui et refusant de puiser dans le riche corpus laissé par RTD.
Dans le même ordre d’idées, j’avoue ne pas être très sensible à l’importance des marques que tel showrunner laissera sur la série vue dans son ensemble, classic DW inclus. A mes yeux, ce qui est important, c’est la qualité de ce que je vois, ma capacité d’investissement dans la série, pas son hypothétique grandeur sur une échelle abstraite.
Steven Moffat est com-plè-te-ment cinglé. Et génial !
Ce sera tout pour ce soir, je n’écrirais pas ma review avant demain.
(Dommage quand même qu’on ait jamais vu Mels avant, ça aurait été tellement encore plus mieux. Et encore plus dommage pour ma théorie des multiples incarnations de River Song dans le futur du Docteur / son passé, maintenant qu’on sait qu’elle n’a eu que trois corps différents.)
Episode très drôle, ponctué par d’excellentes scènes comiques :
l’air suspicieux du Docteur avec Mels qu’il n’a pas vue au mariage et pourtant il a dansé avec tout le monde : "the men were a bit shy" (et nous de mourir de rire)
la tête des trois quand Hitler leur dit qu’ils lui on sauvé la vie.
la tête des trois quand Melanie découvre son corps (et l’air compatissant de Rory envers le Docteur quand Melanie vient de se frotter sur lui)
la bataille cartoon sexy Melanie/Doctor (il a même fait le coup de la banane ^^)
la très belle scène Amy/Rory dans le passé (et toutes les scènes où on voit Rory enfant) où elle lui annonce qu’il est gay.
Niveau intrigue, c’est le mieux que je pouvais espérer après les quand même inquiétantes (de mon point de vue) récentes révélations de Moffat sur le fait qu’on était pas au bout de nos surprises avec River. (en gros, c’est pas Mme Kovarian aussi (j’espère)). Le coté machine à tuer, et l’idée qu’elle soit obligée d’aller au bout de son programme (et que le Docteur le sache) est excellent. Le problème, c’est que le personnage de Mels est beaucoup plus irritant qu’effrayant (c’est ni River Tam (Firefly), ni Cameron (T:SCC), ni Hanna (Hanna)).
L’autre problème, soulevé par Sullivan, c’est que comme pour le flesh, il n’y a eu aucune préparation : le personnage est catapulté dans l’épisode, on est même obligés de nous ouvrir la bouche pour nous enfiler toute une backstory. En bref, c’est super tous ses twists, mais ce qui est encore mieux, c’est d’avoir un moyen de les anticiper par des indices dispersés dans le tout qui nous filent des frissons quand tout se met en place et nous font dire ensuite : "aaaaaaaaah" (comme pour Face of Boe).
Le dernier problème que j’ai, c’est la rationalisation du "le Docteur est tellement important qu’il vaut mieux que River n’aie que 3 régénérations (et finisse dans un ordinateur) pour que lui puisse continuer après sa 11è" (et au passage, on retcon une nouvelle fois sur Silence in the Library pour expliquer le pourquoi du comment).
Mais bon, je vais pas bouder mon plaisir, c’était super quand même (on est gâtés cette semaine :).
Beaucoup de bruit pour rien finalement dans ce titre, mais c’était à prévoir :)
L’épisode m’a capté plus par son rythme que par son intrigue, mais peu importe vu que c’est surtout centré sur le quatuor de personnages principaux. C’est là où ça cloche un peu pour moi : je ne sais pas pour vous, mais je n’ai plus aucune idée de qui est River Song/Melody Pond, est ce qu’elle aime le Docteur ou est ce qu’elle veut le tuer, quels sont vraiment ses sentiments envers Rory et Amy ? Là, c’est plus qu’un mystère, ça part vraiment dans tous les sens.
Comme pour le premier épisode de la saison, j’ai été enchantée. Comme quoi :D
Un peu peur en voyant Mel, j’ai cru voir une freeman agyeman 2.0 donc je suis assez contente de voir qu’elle n’est pas restée très longtemps. Même réflexion que tout le monde, elle est arrivée un peu comme un cheveu sur la soupe mais on va pardonner à Moffat vu la qualité de cet épisode.
J’ai adoré cette première version de River Song. J’ai adoré l’hommage à l’aventure intérieure.
Tout a fonctionné pour moi et si cela reste comme là avec pleins de gens et pas deux / trois péquenots comme dans les premiers épisodes de la saison, je pense que je pardonnerai à Moffat ce début de saison un peu laborieux.
J’ai pas aimé, et ça me désole. Parce que c’est le nouveau style de Steven Moffat que je ne supporte pas.
Le problème de Doctor Who sous l’ère Moffat, c’est qu’il n’y a pas d’évolution de l’intrigue générale dans les épisodes écrits par d’autres scénaristes. J’ai beau détester le style de RTD, mais c’est quelque chose qu’il gérait beaucoup mieux (notamment en saison 3).
Comme Moffat doit tout faire avancer lui même, ses épisodes deviennent des gros fourre-tous indigestes, tandis que les autres épisodes sont deviennent presque annexes (à part l’épisode sur le Flesh pour cette saison, mais franchement les 5 dernières minutes foutues là à l’arrache suffisent amplement pour comprendre).
Et le problème principal, c’est qu’il n’y a absolument aucun indice sur les différentes révélations au cours de la saison, si ce n’est d’un épisode de Moffat à l’autre. Et ça fait des saisons au final totalement indigestes. Autant dire que je serais la dernière surprise si on ne fait plus mention du fait qu’Amy et Rory n’élèveront jamais leur fille d’ici le season finale.
Pour l’épisode en lui-même, je n’ai aimé ni la structure (Salut Hitler ! Au revoir Hitler !), ni le perso de Mels (là encore, ça aurait surement marché si on l’avait vu avant, surtout qu’on nous a toujours rabâché qu’Amy était une fille solitaire, si ce n’est avec Rory), ni le soudain retournement de situation (Docteur, je vais te tuer ! Ah Docteur, je t’aime, tiens prends toutes mes régénérations !)
Alors oui, j’ai applaudi quand Rory a explosé Hitler. Mais j’ai vraiment l’impression qu’ils se reposent trop sur des moments comme cela au détriment de l’intrigue.
Docteur, je vais te tuer ! Ah Docteur, je t’aime, tiens prends toutes mes régénérations !
J’ai oublié de dire que ça faisait longtemps qu’on avait pas eu l’agonie d’un personnage qui traine en longueur, censée nous émouvoir alors qu’on sait pertinemment qu’il ne lui arrivera rien. Ca commence à faire un peu cheap à force.
D’où le fait que je suis complètement passée à coté de la scène prétendument émouvante où le Docteur parle à l’interface vocale. C’était beaucoup trop mélo, plaqué, et ça n’avait pas grand sens, surtout que quand il obtient enfin sa réponse "fish fingers & custard", il n’en fait strictement rien.
En réfléchissant, bien sur, on se dit qu’il essaie de pousser le Tardis à le sauver, mais ... ce qu’il en déduit ? Qu’il doit chuchoter à l’oreille de River ? Qu’il doit s’en remettre aux deux mères (le Tardis et Amy) ?
Bref, pas très cohérent imo, un chainon manque.
D’ailleurs, vu comme ça, River qui tire sur le Tardis, ça fait très oedipien :).
Le complet retournement de personnalité de River est également étrange, mais je l’assimile à l’annulation de sa programmation, une fois son programme rempli. Donc ok. Maintenant, quand même surprenant que le Tardis favorise le Docteur sur sa propre fille, mais bon, je crois que le motto de Moffat c’est de toute façon que le plus important c’est le Docteur et qu’on ne se pose pas ce genre de questions.
En bref, j’ai adoré l’épisode, mais comme un épisode comique très efficace, avec des tentatives dramatiques en décalage moins réussies, pas toujours cohérentes. Et c’est peut être lié à ce que dit Sullivan sur les 3 scripts/épisode de Moffat, 1) la "matière stratégique" de la saison devrait être mieux répartie entre les épisodes, qu’on aie l’impression d’être investi, plutot que d’être sur des montagnes russes basées sur des prémisses réactualisées au début de chaque épisode de Moffat. Et 2), imo, mieux vaut se fixer sur une thématique et la traiter à fond dans un tout cohérent, qu’en survoler trois.
D’ailleurs, du coup, non seulement les motivations des personnages manquent de limpidité, mais le robot est à peine exploité (et l’idée des robots tueurs qui jouent le role d’anticorps à l’intérieur, mettant en danger l’équipage, est quand même légèrement absurde, même si elle était apparemment nécessaire pour faire avancer le scénario), à la fois comme menace et comme source d’info. De nombreuses questions sur le Silence auraient du lui être posées, ainsi que sur la mort du Docteur dont River est reponsable (où ? quand ? quoi ? comment ?), la première question étant d’importance primordiale : donc finalement, on dit un silent/des silents et le Silence ?
Un peu peur en voyant Mel, j’ai cru voir une freeman agyeman 2.0 donc je suis assez contente de voir qu’elle n’est pas restée très longtemps.
Que tu n’aime pas Freema Agyeman, soit, mais là ça commence à devenir limite désobligeant pour toute les actrices afro-anglaise. ^^ J’attendais limite plus que tu peste parce qu’on la voit en photo dans le Tardis avec une remarque du style "même en photo, elle joue mal." Au passage, même si la scène était mal gérée (moi non plus je ne vois pas en quoi le rappel des batonnets de poisson à la crème anglaise sont censés booster le Docteur) j’ai bien aimé l’allusion aux anciens compagnons du Docteur : Ca doit être la première fois de toute l’ère Moffat (à moins que je me trompe) où l’on fait une allusion au casting des saisons précédentes.
Du reste, j’ai beaucoup aimé. C’est le bordel, c’est sûr, mais au moins, Moffat à réglé une grosse partie de la story-line "River Song" et ce, d’une façon qui reste à la fois dynamique et assez classe. Même si, au fond, je trouve assez bizarre que la seule façon qu’elle ai trouvé de grandir avec ses parents, c’était... de grandir en même temps que ses parents. (Et l’excuse du mariage a permis que Mels et River Song ne se croisent pas.)
La question d’Hitler a été vite évacué. J’ai eu peur qu’ils nous jouent tout l’épisode sur un "on doit tuer Hitler" "non, on ne peut pas, ça serait changer le futur" "mais..." (tiens, d’ailleurs, hasard du calendrier, on avait une allusion à des extra-terrestres cherchant à faire un troisième reich puissant dans Torchwood la semaine dernière...) Ou pire, qu’on doive voir le Docteur, Amy ou Rory en uniforme du IIIe Reich, ce qui aurait plu à un certain milieu fétichiste japonais.
Comme Moffat doit tout faire avancer lui même, ses épisodes deviennent des gros fourre-tous indigestes, tandis que les autres épisodes sont deviennent presque annexes (à part l’épisode sur le Flesh pour cette saison, mais franchement les 5 dernières minutes foutues là à l’arrache suffisent amplement pour comprendre).
D’un autre côté, le feuilletonnesque dans la période RTD, c’était de faire apparaitre un léger gimmick en arrière plan de chaque épisode et de tout révéler dans le final. Cette année on se retrouve avec 5 épisodes feuilletonnants, ce que je trouve quand même plus digeste que s’il avait dû tout caser en 3 épisodes de fin de saison. Bon, après on peut se dire que Steven Moffat rajoute du bazar à l’intérieur de ses épisodes, et qu’au lieu d’avoir un vaisseau rempli de petits bonshommes, un simple agent venu du futur aurait pu faire l’affaire..... mais où aurait été le fun ?
Sauf que Doctor Who, ce n’est pas de la SF, c’est du conte de fée. Et ça n’a jamais était aussi explicite que sous Moffat.
Et, personnellement, je trouve que l’arc "Vote Saxon" était bien mieux amené, et que quand on découvre que c’est le Master, ça explique beaucoup de choses, ça n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe.
J’aime pas me retrouver avec des épisodes bourrés de one-liners et de retournements de situation faussement compliqués. Et à part ses season premiere, Moffat ne fait plus que ça. Alors l’épisode était surement hilarant, mais j’étais trop choqué par Mels. Et le temps que je m’en remette, River la machine à tuer était en train de dire byebye à la vie éternelle.
Ce à quoi je me dis que c’était surement River enfant qui a vraiment tué le Docteur au lac. Ce qui expliquerait que sa programmation s’annule aussi facilement (vu qu’elle a déjà rempli sa mission), et qu’elle abandonne aussi vite la poursuite de l’astronaute.
Par contre, je pense qu’on dit un silent/des silents, qui font partie d’un mouvement appelé Le Silence.
Et l’excuse du mariage a permis que Mels et River Song ne se croisent pas.
River n’est pas au mariage non plus, ce qui m’avait paru étrange (elle apparait juste par une fenêtre pour faire se souvenir Amy). L’excuse du mariage sert juste à rétroactivement intégrer que Mels, la meilleure amie du couple qui partageait leurs moindres instants, ne vient pas d’être inventée pour l’épisode. En bref, de la retcon un peu grossière.
Quant à ce que deux versions du même personnage se rencontrent, ce n’est plus un problème depuis Moffat : Amy et Amélia se sont rencontrées, parlé, touchées (dans deux versions issues de deux timeline différentes). Kazran Sardick idem (même timeline).
Et, personnellement, je trouve que l’arc « Vote Saxon » était bien mieux amené, et que quand on découvre que c’est le Master, ça explique beaucoup de choses, ça n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe.
Je suis d’accord sur la gestion des arcs (à part l’intrigue Bad Wolf peut être, dont l’insertion ressemblait de fait à la faille de la S5, mais qui ne véhiculait pas la même dose de frustration que les saisons Moffat, c’était surtout fascinant sans qu’on sache trop quoi). La différence RTD/Moffat, c’est
1) que les loners étaient beaucoup plus solides sous RTD, avec de la profondeur, et le niveau plus régulier (ça serait intéressant que Moffat écrive son A Writer’s Tale pour comparer le boulot des deux maintenant, mais dans le cas de RTD, on a vraiment l’impression qu’il était très investi dans cette harmonisation de l’ensemble (quitte à retravailler les scénarios des autres auteurs et leur filer des trucs qu’il aurait pu jalousement garder pour ses propres épisodes comme Moffat a l’air de le faire). Du coup, on était satisfaits et pas aussi impatients d’arriver aux épisodes où il se passe quelque chose.
2) il n’y avait pas autant de teasing (genre, l’intro de TW en saison 2 - qui ressemble pas mal à l’intrigue du Silence (le Docteur a fait peur aux personnes qui ne fallait pas qui ont créé une super organisation militaire paranoïaque par parano anti-Docteur), on a pas des gyrophares dans tous les sens qui nous disent : attention, début de la plus grande intrigue épique de tous les temps. Au contraire, la création de TW est limite un évènement comique, c’est presque inaperçu, et quand l’intrigue TW se met réellement en place, elle arrive sans prévenir, n’essaie pas de provoquer des "gotyou !" dans tous les sens en tournant autour du pot, elle est attaquée de face et les révélations pleuvent, et si c’est tragique, on y va à fond, sans essayer de l’équilibrer avec une dose comique bon enfant syndicale alias "le Docteur est un gros ouf"). Du coup, on était vraiment surpris, investis et pas aussi impatients d’arriver aux épisodes où il se passe quelque chose.
Ce à quoi je me dis que c’était surement River enfant qui a vraiment tué le Docteur au lac. Ce qui expliquerait que sa programmation s’annule aussi facilement (vu qu’elle a déjà rempli sa mission), et qu’elle abandonne aussi vite la poursuite de l’astronaute.
C’est également ce que je me suis dit. D’où le fait que j’aurais aimé qu’ils interrogent le robot à fond (alors, la fiche sur l’écran du Tardis nous montre peut être que le Docteur l’a fait, mais pourquoi on en est réduits à devoir déduire des trucs comme ça ?)
Alors, maintenant, allons-y pour les ATTENTION SPECULATIONS : le Docteur n’a plus la même tenue quand il agonise. Aussi, combien de temps s’est-il écoulé (pour lui) entre le baiser de River et le moment où on le voir réapparaitre pour agoniser entre ses bras ?
Le plus intelligent alors, serait de se transporter dans le temps à une date où River est son amie, pour qu’elle lui file un antidote au poison. Ce qu’il a peut être fait. Pour en revenir en tenue de soirée après avoir batifolé avec elle (ou Marylin) puis avoir essuyé le tir de la petite fille au lake powell tout en ayant laissé son corps en flesh à bruler à ses compagnons ?
Manque deux trucs pour boucler la boucle des éléments dispersés depuis la S5 sur lesquels on a pas vraiment d’éléments très clairs : la tenue de cosmonaute et les proto-Tardis.
Autre truc : si le Silence considère que le Docteur a bien été tué à Lake Powell (donc avec la petite fille), pourquoi infiltreraient-ils Mels dans l’entourage futur du Docteur ? Et qui nous prouve que Mels était encore sous le contrôle du Silence après sa régénération ? (on la voit toute seule alors) En bref, peut être que, du fait de sa programmation, elle s’est rapprochée de ses parents de sa propre initiative sans réaliser qu’elle a déjà accompli sa mission (Memento style). Ou pas. C’est là encore que le robot aurait du être questionné rigoureusement et que c’est frustrant.
Dernier point, qui tourne toujours autour du même problème : et si la mort du Docteur de l’épisode, temporaire certes, mais dont le robot a été témoin, était celle répertoriée par le Silence dans son "River est l’assassin du Docteur". FIN SPECULATIONS
Je rejoins Leann, et c’est d’ailleurs un de mes reproches, depuis Moffat, on a plus de vraie SF. On a beaucoup de visuel SF, comme le robot, mais qui n’est pas réellement exploité (ni nécessairement très "science", le robot est énorme, mais le coup des anticorps n’a aucun sens).
L’occasion de faire enfin de la SF a été ratée sur le double épisode consacré au Flesh qui est assez représentatif de ce problème : plutôt que de choisir une thématique et de la traiter à fond (avec une réflexion sérieuse, un investissement réel et une résolution), on préfère papillonner sur toutes les thématiques possibles attachées à une technologie (floue, là c’est peut être le problème des réécritures du même épisode mentionné par Sullivan, mais ça n’est pas pour autant excusable) usant de la SF comme décor, sans réellement en traiter aucune à la hauteur du sujet.
Il y a un problème avec les loners cette saison : on est censés oublier complètement la recherche de Melody (même Amy et Rory n’en font pas mention à la fin de l’épisode alors qu’on nous rabâche la mort du Docteur), comme quand on a oublié totalement la petite de Day of the Moon pour faire de la piraterie.
Moi qui ne suis pas fan des épisodes de Gatiss en général et malgré le fait que ce soit un peu une redite sur les peurs infantiles, j’ai plutôt bien apprécié grâce à la musique très réussie, au duo père/fils très bon, et Rory ("Oh my God, we’re dead again !! :D), cela dit je pense que c’est le genre d’épisode que Moffat aurait mieux écrit.
J’ai beaucoup aimé. Un loner efficace, dans lequel on retrouve l’esprit DW sous RTD, tant dans le cadre (c’est pas les immeubles de Rose et la zone d’atterrissage habituelle du Docteur d’alors ?), dans la fluidité d’une narration qui prend le temps de créer ses ambiances, dans le fait que l’histoire ne tourne pas autour du Docteur qui redevient un instrument de résolution d’exception, dans la façon de s’exprimer du Docteur plus théâtrale et intense, dans l’émotion d’un histoire simple avec des personnages touchants, traitant des peurs enfantines et de la façon dont les adultes peuvent amplifier ces dernières en croyant bien faire. Pour le coup, c’est le genre d’épisode qui s’inscrit en faux avec mes commentaires ci-dessus sur les loners sous Moffat.
Avec le coup de la clinique des Sisters of Plenitude au dernier épisode, plus les rappels (enfin) des anciens compagnons, je dois dire que ça fait du bien.
Et on n’en retrouve pas moins le coté conte de fée macabre qui fait le style de Moffat, sans les défauts, dont le gimmick "are you my mummy ?" pris sous l’angle inversé ici.
Niveau références, en dehors du whoniverse, j’y ai vu une référence évidente au Cujo de Stephen King (le livre qui m’a le plus empêché de dormir dans ma vie), dans lequel un petit garçon est également terrorisé par un placard dans sa chambre qui suinte le mal.
Alors, si j’ai bien compris, l’épisode aurait du être diffusé à la place de celui des pirates, rendant la remarque de fin d’épisode du Docteur sur le fait qu’ils se retrouvent à nouveau tous "in the flesh" plus savoureuse, et expliquant peut être pourquoi Amy et Rory ne font pas la moindre mention au destin de leur fille psychopathe.
"We’re dead, aren’t we ? The lift fell to the ground and we’re dead. Again."
Pauvre Rory, il commence à en avoir salement marre !
Un épisode très agréable. Efficace dans sa réalisation, simple dans sa structure, du Doctor Who comme on en voit plus trop cette saison. Du Doctor Who classique, avec cette imagerie gothique qui lui va si bien.
C’est dommage que le Docteur ne fonctionne jamais mieux que quand il n’est pas avec Amy et Rory. Son duo avec Alex était très efficace, tandis qu’Amy et Rory était relégués au second plan, comme si on ne savait plus quoi raconter avec eux.
En fait, il n’y a pas grand chose à dire sur cet épisode. Il était efficace, agréable, une bonne histoire et une bonne exécution, mais il ne restera pas dans les annales.
(Par contre, j’ai beaucoup d’espoir pour la semaine prochaine :D quel teaser !)
Après la bonne surprise de la semaine dernière, quelle déception, quel ennui. Le plus mauvais épisode de la saison pour moi, et parfaitement représentatif de tout ce qui ne va pas.
Amy demeure un personnage bidimensionnel mal défini, plus un dispositif scénaristique qu’un réel personnage : l’épisode, plutôt que de profiter de l’épisode pour lui donner un peu plus de substance, se contente de répéter une rengaine qu’on a déjà entendu trop de fois ; Amy est la fille qui attend et qui aime Rory. Superbe. Sérieusement, après 4 saisons de compagnons forts, entiers, indépendants, intelligents, amenés à se surpasser et se réveler au contact du Docteur, le retour à la belle plante sous-écrite est franchement agaçant.
le scénario n’a pas grand sens (je dirais même absurde, il suffit d’y réflechir 5 minutes pour réaliser que tout est factice, et dans le genre paradoxes allons-y, allons-y), et recourt à un dispositif surexploité : la fausse Amy (troisième de la saison !)
le scénario n’a encore aucun fond, et pour la deuxième fois de la saison, il aborde la problématique de la coexistence avec un double sans la régler.
on est de retour à la claustrophobie étouffante du ménage à trois (qui se transforme en "ménage à quatre" dans les épisodes de Moffat, avec la question subsidiaire qui est devenue fatigante à force : mais quel personnage va être River aujourd’hui ?)
Et apparemment, construire un sonic screwdriver n’est qu’une affaire de temps. Tellement pas cool...
Bilan de ce qui est arrivé à Amy cette saison :
kidnappings : 2
doubles : 3
situations absolument abominables dont les conséquences ne sont strictement pas gérées : 3 (une grossesse forcée, le kidnapping de son bébé, 36 ans d’attente incompréhensible)
nombre de fois qu’elle a regardé agoniser un personnage principal : à peu près chaque épisode
nombre de fois qu’elle agit stupidement pour faire avancer le scénario dans le sens voulu : à peu près chaque épisode
capacité à sortir d’une situation critique par elle-même : 1=0, puisque la version en question a été effacée (ou deviendra Madame Kovarian, à Moffat de voir, River peut pas être tout le monde non plus)
Et ça y est, et c’est d’autant plus flagrant en comparaison avec le final de Miracle Day, c’est officiel, je n’ai strictement plus rien à faire de ce qui arrive aux personnages de DW. A force de crier au loup à n’en plus finir en menaçant de mort (et faisant mourir) en permanence les personnages sans conséquences, je suis complètement insensibilisée, je n’y crois plus. Autant j’ai pu être terrorisée pour un personnage peu attachant comme Rex dans TW, autant j’en suis au point où je m’en fiche dans DW. Et pire, j’en suis au point où je n’aime plus le Docteur, en tout cas cette 11è incarnation.
Alors en effet, on pourra louer les qualités visuelles de l’épisode, en particulier la très belle vision de loin du jardin façon Alice au Pays des Merveilles (qu’on ne prend malheureusement pas la peine d’explorer réellement), mais c’est à peu près tout.
Oh, et j’ai oublié que si, il y a quand même un message dans cet épisode soi-disant centré sur Amy (mais pas du tout) : oui, une fille super sexy peut tomber authentiquement amoureuse d’un mec ordinaire, car la beauté intérieure des types ordinaires qui veulent se taper des bombes sexuelles sans substance anime leurs visages. Message pas du tout lassant et sexiste.
Je démens formellement avoir pleuré pendant le visionnage de cet épisode !
Ah ben moi j’assume :P Parce que je préfère un épisode qui m’émeut aux larmes que tous les épisodes qui m’ont donnés envie de casser des trucs cette saison.
D’abord, rappelons pourquoi cette saison est horriblement bancale et frustrante : Après Rory qui attend 2000 ans l’ouverture du Pandorica, voilà Amy qui attend 35 ans qu’on revienne la chercher. L’un a eu un épisode entier sur les conséquences, l’autre une phrase une fois dans un épisode qui n’a rien à voir. L’un est un futur alternatif d’un personnage qui ne se souviendra de rien, l’autre a tous ses souvenirs.
Voilà. Rendez-moi le Moffat scénariste et trouvez un vrai showrunner. S’il vous plait.
J’ai pris cet épisode comme un peu le contre pied de Turn Left, la réaction d’une "mauvaise" version d’un compagnon et son ultime sacrifice. Sauf que d’un côté, on a le sacrifice presque christique de Donna pour sauver l’humanité, de l’autre on a Amy, et juste Amy. Et c’est tout de suite salement plus puissant émotionnellement.
Plus qu’un épisode juste pour rappeler à quel point Rory et Amy s’aiment, on assiste à la prise d’indépendance d’Amy par rapport à la figure omniprésente du Docteur. Que ce soit Future !Amy qui dit le nom du Docteur comme une insulte, ou Rory qui se rend compte de son côté sombre, on en arrive à se demander ce qu’ils font encore tous à bord du Tardis.
Si l’on oublie les 5 premières minutes absolument affligeantes (entre les blagues sur Twitter et l’histoire qui se lance à cause d’une erreur de bouton), on retrouve une figure qui était totalement en retrait jusque maintenant : le côté evil du Docteur.
Jamais de la saison, le concept que "The Doctor lies" n’aura été aussi bien exploité. Mentir totalement à Future !Amy, et la sacrifier de la manière la plus horrible qui soit, c’était diablement efficace. On y croit jusqu’à la fin, ou au moins on a de l’espoir, mais non. Et le Docteur, incapable de supporter d’avoir encore détruit un de ses compagnons, préfère la sacrifier que d’assumer ses erreurs.
Mais j’ai du mal à me dire que tout ça à un sens dans l’intrigue de la saison, parce que c’est surement un pur standalone et qu’aucun thème ne sera repris. Et c’est saoulant.
Deux bons stand-alone, qu’il faut regarder comme des stand-alone. Je pense que Rorsach se plante en faisant un compte des morts d’Amy ou des personnages extétieurs ou du nombre de fois où elle s’est dédoublé : à moins de faire des comptes d’apothicaire qui resteront stérile, le but est de raconter de la bonne SF et ça fonctionne. Allez, c’est vrai que j’avais un peu tort la dernière fois en disant que compter les morts de Rory étaient exagérés : même eux s’en sont aperçus et font un gag là dessus. Le parallèle que faisait Sullivan avec X-files est assez intéressant : après tout, dans la saison 2, Mulder et Scully vivaient une expérience ultra-traumatisante où ils étaient sur le point de mourir de vieillesse, et un épisode après ils sont frai et dispo. Alors penser que Future Amy qui deviendrait Kovarian, heu......
Du reste, ce sont deux bonnes histoires bien écrites. Pour le 5.10, j’ai bien aimé l’idée des sas identiques au début (encore un moyen de réduire les coûts de façon intéressante visuellement...) et l’univers dans laquelle évolue Future-Amy ("Disneyland-Clom") et le 5.9 voit le Docteur dans un de ses grands numéro de loufoquerie combiné à une histoire de frayeur enfantine qui fonctionne toujours assez bien.
Coincidence marrante : ceux qui suivent "J’irai Loler sur vos tombes" auront pu voir un sketch parodique où des gens appellent le Docteur à la rescousse car ils n’arrivent pas à assembler un Rubik’s Cube, et contrairement à ce que tout le monde pense : le Docteur n’y arrive pas et montre de la mauvaise foi en ne réussissant pas. Or, il y a la même scène dans le 5.9.
le but est de raconter de la bonne SF et ça fonctionne
Ben c’est bien le problème, ce n’est pas de la bonne SF, c’est du soap répétitif habillé en SF, et ça ne fonctionne pas du tout pour moi. Alors oui, comme je baillais pendant l’épisode, j’avais du temps pour d’autres activités comme chercher des éléments objectifs à mon irritation.
Mais tant mieux pour toi si tu es content, moi je suis triste, parce que je n’ai pas la moindre idée de quand RTD sera sur un nouveau projet, et que DW, série que j’adulais sans réserve, basée sur les voyages dans le temps autour d’un personnage aussi fantastique que le Docteur (donc quasi gagné d’avance en ce qui me concerne), ne m’apporte plus du tout le contentement de l’ère RTD.
Et je peux relever une paire d’éléments qui ne fonctionnent pas dans l’épisode :
* la mise en place de départ avec le stupide retour en arrière d’Amy pour récupérer (attention) son téléphone mobile,
* le fait que le Docteur et Rory passent la porte d’un endroit totalement inconnu avec deux boutons différents sans attendre Amy
* le fait que le Docteur n’ait pas la moindre info sur l’endroit où ils débarquent
* le fait qu’Amy passe une semaine dans une pièce sans essayer d’en sortir une seule fois, alors qu’à l’inverse, on voit Rory essayer immédiatement
* le concept même de la clinique, qui devrait au moins être située sur un trou noir ou dans le coeur du Tardis pour permettre autant de paradoxes,
* le fait qu’ils tombent en avance rapide sur l’Amy+36 alors qu’ils cherchent l’Amy+0 (je veux dire, il y a un flux par personne, pas une multitude)
* le fait qu’une station touristique capable de manipuler le temps ne soit pas fichue de distinguer entre des races d’alien (ou que des robots de soin appliquent le traitement d’une condition spécifique sans même l’avoir trouvée sur le patient)
* le fait que le traitement serait mortel pour les humains
* le fait que le système a l’air en roue libre et inefficace, comme s’il n’y avait aucune supervision, si les robots de soin sont aussi faciles à déjouer
* le fait que construire un sonic screwdriver soit une affaire de temps
* le fait que l’Amy+36 devienne une sorte de samurai cliché (Rory+1000=guerrier Romain) capable de construire un sonic screwdriver mais pas sortir du système
* le fait que l’Amy+36 soit effacée
* le fait que l’Amy+36, dont la colère est plus que justifiée, se ravise sans véritable raison sur la fin comme une fleur façon "nan nan, le Docteur est formidable, c’est plus sonic probe, c’est sonic screwdriver, allez y"
* le fait que l’Amy+36 soit sacrifiée dans l’horreur sans véritable discussion (oui Rory pleure, mais ça ne change rien, c’est toujours Amy la gourde qui est privilégiée, et l’attitude du Docteur avec la version plus vieille est absolument abominable).
* Le fait que les scénaristes ont choisi la facilité, et en plus sur la même problématique que dans l’épisode du Flesh (ici, la facilité, c’est dire "paradoxe", alors que tout l’épisode est fondé sur des paradoxes) : la non facilité eut été de la faire survivre et cohabiter avec le trio (ou encore mieux, de supprimer l’Amy jeune au profit de sa version plus ancienne beaucoup moins télégénique).
Mais oui, je sais, si je n’aime plus, faut simplement que j’arrête de râler et que je passe mon chemin : c’est juste que c’est un deuil difficile pour moi :). Il y a déjà eu le déni, le choc, je suis dans une phase hybride entre la colère et la négociation comme vous pouvez voir. Et je n’ai pas totalement perdu espoir, j’aimerais tellement que Moffat me cloue le bec !! (en bref, je suis encore un peu en déni quand même :))
Et je n’ai pas totalement perdu espoir, j’aimerais tellement que Moffat me cloue le bec !! (en bref, je suis encore un peu en déni quand même :))
Là dessus, j’aurai répondu qu’il faut arrêter de penser que Moffat est derrière tout les scripts de la saison, mais la review de Sullivan en parle bien mieux que moi. Et surtout, ce qui est étrange, c’est que j’ai l’impression que tu détaille des tas de choses en me disant que c’est un problème, alors que pour moi, ça n’en est pas... ou pas vraiment. J’ai l’impression que si on se penche sur bien des scripts de la période RTD, on trouvera ce genre de défauts à tout bout de champs ("Pourquoi le docteur arrive pile au bon moment ?" "Pourquoi Rose fait-elle le mauvais choix ?" etc... )
C’est rigolo, tu me rappelle Sullivan au fond, mais pour un truc qui n’a rien à voir.
j’ai l’impression que tu détaille des tas de choses en me disant que c’est un problème, alors que pour moi, ça n’en est pas... ou pas vraiment. J’ai l’impression que si on se penche sur bien des scripts de la période RTD, on trouvera ce genre de défauts à tout bout de champs
C’est évident, mais c’est toujours la même histoire, quand on s’ennuie ou qu’on est déçu (surtout quand on essaie de sa cacher la vérité) on commence à prêter attention à des détails qui seraient occultés comme indifférents si le reste était satisfaisant. D’où le fait que je comprends très bien que vous puissiez ne pas partager ma vision.
Dans l’épisode précis, le problème que je relève quand je dis "factice", c’est que la mise en place est extrêmement compliquée (et prend pas mal l’eau, mon point sur les robots était que si on me détruit 200 de mes robots de soin, je vais aller voir ce qui se passe soit en personne, soit avec des robots plus costauds) pour justifier le dialogue entre les deux versions d’Amy, et surtout, pour créer le déchirement final en martyrisant inutilement Rory et Amy+36. Dès que Rory découvre les marques sur la porte lui indiquant où était Amy, le Docteur (dont l’idée était arrêtée depuis le début sur la question de laquelle des deux versions privilégier) aurait du faire remonter Rory dans le Tardis et voyager dans le temps vers Amy+0, plutôt que de torturer la version future d’Amy avec une histoire de choix qu’il sait faussée d’avance (et nous aussi). Je veux dire, le Docteur a réactualisé en temps réel la vie de Sardick, qu’est ce qui l’en empeche ici ?
C’est la que je le trouve inutilement cruel, il a certes toujours mis en danger ses compagnons, mais il ne les a jamais torturés volontairement.
Niveau écriture Amy/Rory, pourquoi Rory est beaucoup mieux écrit ? Parce que tout ce qui nous a été dit dans cet épisode, on le savait déjà. Ce n’est qu’une redite genre, j’enfonce une porte ouverte (et la constante répétition des schémas est un de mes gros problèmes avec l’ère Moffat).
Rory est le type le plus attachant, le coeur sur la main, sensible, drole, le mec qui a veillé sur Amy et l’a attendu pendant 2000 ans. Ne pas déjà avoir compris pourquoi Amy l’aime à ce point veut dire être bouché.
En revanche, comprendre pourquoi Rory aime Amy à ce point, ça on n’en a aucune idée, et ça m’intéresserait sacrément plus, parce que je n’ai jamais vu un compagnon aussi peu attachant (même Martha me semble formidable maintenant). C’est là que je vois une inégalité flagrante dans le traitement des personnages (d’ailleurs, truc intéressant, la même problématique s’applique pour River qui est principalement définie par son amour pour le Docteur).
Maintenant, plus pour répondre à Sullivan, dont la review est encore une fois brillante (bien meilleure que l’épisode à mes yeux), sur les problématiques qui sont au centre de la série actuellement, à savoir la culpabilité envers le compagnons, et le docteur demi-dieu sans mesure, notamment le "time can be rewritten", mon problème est un problème de continuité.
Continuité avec l’ère Davies déjà : ces deux questions sont déjà développées pendant 4 saisons sous l’ère Davies. Pour ce qui est des compagnons, ce qui est arrivé à Donna est largement suffisant pour voir le Docteur changer son attitude (et sa "saison" sans compagnon est une conséquence directe de cette progression), pourquoi le faire repartir à zéro comme s’il n’avait rien appris en allant dans la surenchère ? Idem pour le "time can be rewritten" et le coté demesuré divin du 10, le message de Waters of Mars était glaçant, la personne dont la destinée a été modifiée se suicide immédiatement et le Docteur le paie de sa 10è incarnation. Pourquoi la régénération qui suit directement ça a l’air encore plus irresponsable, se prenant lui même dans un cercle vicieux inextricable ? (scénaristiquement également, personnellement je n’en peux plus de ces personnages qui tournent en rond, je n’ai jamais attendu la régénération compagnons/docteur avec autant d’impatience, et j’ai hate d’être dejà à la saison 7, que tout ça soit derrière) Sur cette question de continuité, je n’aurais aucun problème si la question de la démesure perdurait, parce qu’en effet, en l’absence de Time Lords, il doit tout réapprendre lui même. Mais pas les deux, pas la problématique des Compagnons, au contraire, j’aurais largement préféré qu’on le voie chercher une voie moins dangereuse pour eux en étant excessivement attentif.
Continuité avec le concept de la série : quelle est la conclusion que le Docteur devrait tirer du destin d’Amy ? Qu’il doit cesser de voyager avec des compagnons ? On sait tous que la série, c’est le Docteur et son compagnon, il y a quelque chose d’assez malhonnete selon moi à jouer avec des enjeux qu’on sait pertinemment que le support ne peut assumer (c’est d’ailleurs également pourquoi les horreurs auxquelles Amy est soumise n’ont jamais aucune conséquence sur elle, la série deviendrait invivable et glauque si elle assumait ce avec quoi elle joue). En bref, il y a erreur d’aiguillage, Moffat ferait mieux d’écrire pour TW, DW est une série familiale basée sur un type formidable qui voyage dans le temps, seule TW peut réellement assumer le pendant obscur, n’ayant pas à ménager en permanence la sensibilité des plus jeunes.
Continuité avec le concept de la série (bis) : la série est devenue beaucoup trop pesante pour son concept léger : en d’autres mots, je n’ai aucun problème à accepter avec légèreté des frelons géants si les auteurs ont la même mesure dans les enjeux.
Continuité psychologique : ça fait perdre énormément de la profondeur à la série, parce que là, si Rory remonte dans le Tardis, c’est que tout n’aura servi à rien. De la même façon qu’après la grossesse forcée puis l’enlèvement, Amy aurait du se réveiller. Et enfin, du point de vue du Docteur, s’il continue à voyager avec des compagnons après ça, c’est que c’est vraiment un pourri. Or on sait parfaitement que la série continuera ensuite sur le même concept : le Docteur et un compagnon.
Enfin, selon moi, ATTENTION SPECULATION le "Time Can Be Rewritten" n’est pas appelé à perdurer : les deux saisons que nous venons de voir n’ont à mon avis comme seule motivation que de lui faire comprendre ça (qu’il a pourtant déjà compris dans la douleur avec Waters of Mars et The End of Time).
Ma théorie sur ce point que j’ai déjà vaguement évoquée, part de l’épisode du Dreamlord, se solderait par une nouvelle remise à zéro, et expliquerait beaucoup d’inconsistances de la série actuelle, redonnant une cohérence au tout et balayant la plupart de mes objections ci-dessus :
les lois du voyage dans le temps ne s’appliquent plus réellement : Time Can Be Rewritten, les personnages peuvent rencontrer, toucher, parler avec des versions plus anciennes d’eux mêmes, des paradoxes se produisent en permanence.
Amy est toujours la clé pour sortir de n’importe quelle situation (Big Bang 2, faille, "fish fingers & custards") et la victime des pires atrocités (c’est la culpabilité du Docteur à l’oeuvre) ;
Rory ressucite en permanence (la logique ne dirige pas les lieux)
on a plus souvent l’occasion d’être dans le "monde réel" par rapport à l’ère RTD
le Docteur a l’occasion de rencontrer son Tardis en chair et en os
tout tourne autour du Docteur et de sa culpabilité.
Mais même si cette solution devait être celle choisie par Moffat, et "réparerait" de facto la série, ça me parait un peu long et fastidieux pour arriver jusque là, ce d’autant que je suis moyen fan de ce type de procédés scénaristiques. FIN SPECULATIONs
(et prend pas mal l’eau, mon point sur les robots était que si on me détruit 200 de mes robots de soin, je vais aller voir ce qui se passe soit en personne, soit avec des robots plus costauds)
J’ai envie de répondre du tac-au-tac "sauf si t’est un robot toi même chargé de gérer tout ça." La planète est soumise à une quarantaine, les mecs se barrent et laissent un robot soigner ce petit monde et reviennent 100 ans plus tard, lorsqu’il n’y a plus de virus. C’est pas la première fois qu’on voit une planète complètement désertée par mesure sanitaire dans un épisode de Doctor Who.
Ho putain.... j’ai l’impression d’avoir une discussion de fans de star trek sur la probabilité ou pas de tel ou tel évènement....
.... vite, fuir le forum. Je reviens pour l’épisode prochain.
Ouah. J’y crois pas. Même si je sais que ça ne tiendra que le temps d’un épisode, ils l’ont fait au moment où je m’y attendais le moins. Au revoir Rory Williams, et au revoir Amy Williams.
J’attendrais de le revoir avant de faire une critique, mais ouah. Faites qu’ils les laissent chez eux s’il vous plait, faites que ce soit pas juste un coup de buzz de m**de.
En même temps c’est logique, le docteur a dégouté Rory la semaine dernière, et cette semaine il dégoute Amy. Super logique.
C’était vraiment génial. Enfin un épisode qui prend acte de ceux qui l’ont précédé, et qui est vraiment intelligent, avec un Docteur qui parle enfin.
Doit-on comprendre que le Docteur ne peut voyager avec un compagnon idiot ? Je n’ai qu’un mot à dire : merci. En tout cas, il n’y va pas de main morte sur le sujet, et de fait, j’ai adoré la candidate qu’il s’était sélectionné. En tout cas, ça faisait du bien de le voir interagir joyeusement avec une interlocutrice capable qui avait l’air réelle, avec une personnalité, un cerveau et tout.
Ouah. J’y crois pas. Même si je sais que ça ne tiendra que le temps d’un épisode, ils l’ont fait au moment où je m’y attendais le moins. Au revoir Rory Williams, et au revoir Amy Williams. ... Faut juste qu’ils le tiennent.
J’essaie de contenir ma joie pour la même raison mais, même si c’était que pour un instant, quel soulagement.
Enfin, le colloc du Lodger était génial l’année dernière, c’est déjà ça pour la suite, qui pour moi est une totale inconnue.
Est-ce que je vais être obligé de dire toutes les semaines que c’était le meilleur épisode de la saison ? Hein ? Franchement ?!
Une fois de plus, la réalisation est sublime. C’est léché, c’est beau, c’est intelligent. J’ai particulièrement apprécié les scènes très graves et les discussions profondes sur fond de musique légère et fantaisiste, ça accentuait encore plus l’ambiance un peu étrange et irréelle de l’épisode.
Sur le fond, il y a tellement d’idées brillantes que je ne sais pas par où commencer. La scène dans la chambre, tout d’abord, avec la petite Amy qui doit abandonner sa foi au Doctor. En sous-texte, c’est comme si Whithouse nous disait d’abandonner nos prétentions de fans à voir dans le Doctor un grand héros, une carrure quasi-divine qui est taillé pour sauver tout l’univers. C’est faire tomber Eleven de son piédestal, lui offrir un passage d’humilité. Personnellement, je pense que le Doctor n’en sortira pas pareil. Depuis la fin de la saison 4 et les Specials, le Doctor était dépeint comme celui qui s’octroyait le droit de jouer avec les lignes temporelles avec un certain orgueil. Cet aspect était sous-jasant dans la saison 5, et très présent dans la 6, avec la dark side du Doctor qui refait surface. SPECULATIONS Je pense que la saison 7 nous montrera un Doctor bien plus relevé, toujours un peu foufou, mais plus humble, plus réfléchi, et serein. Après avoir traversé sa phase adolescente et sa puberté, le Doctor retombe dans l’âge adulte. C’est sans doute aussi le prélude à une relation plus adulte et réfléchie avec River Song. Du moins, on verra. Fin des spéculations.
Quand au départ d’Amy et Rory, même si on se doutait bien qu’ils allaient partir du TARDIS pour vivre leur vie, je ne les voyais pas partir à ce moment-là. RTD faisait toujours partir ses compagnons après un final épique, et parfois même totalement tragique (Ah, Rose sur la plage ! Ah, Donna qui oublie l’existence de son ami le Space man !). Là, les voir partir à ce moment-là m’a totalement surpris et interloqué. J’ai trouvé la scène absolument sublime en justesse et en retenue. On est tristes de quitter Amy et Rory, mais aussi soulagés, quelque part, parce qu’ils ont enfin leur chance de grandir, de devenir adultes, et de vivre leur vie et leur expérience de couple marié.
Je vais le regarder une deuxième fois, parce que je ne m’en remets pas...
Juste une remarque qui m’a fait réfléchir (merci les commentaires de io9) :
- Le Docteur a fini un rubiks’ cube cette semaine. Il y a deux semaines, il ne pouvait pas. Et comme l’épisode d’il y a deux semaines aurait dû être diffusé au début de la saison... SPECULATIONS Je pense vraiment qu’on a eu un swap Docteur/Flesh !Docteur, ce qui règle le problème de sa mort. FIN SPECULATIONS
Le Docteur a fini un rubiks’ cube cette semaine. Il y a deux semaines, il ne pouvait pas. Et comme l’épisode d’il y a deux semaines aurait dû être diffusé au début de la saison... SPECULATIONS Je pense vraiment qu’on a eu un swap Docteur/Flesh !Docteur, ce qui règle le problème de sa mort. FIN SPECULATIONS
Ho, ça fait super plaisir de voir qu’il n’y a pas que moi qui ai vu ce détail. Même si j’aimerai bien que ça ai un sens dans la continuité, rien n’empêche qu’il s’agisse juste d’un clin d’oeil, voire d’une convergence d’idées entre scénaristes.
Par contre, ta théorie sur le swap Docteur/Flesh ne tiens pas vraiment debout (si c’était de la flesh, il ne serait pas mort comme cela le jour de l’impossible astronaute....)
Quand au départ d’Amy et Rory, même si on se doutait bien qu’ils allaient partir du TARDIS pour vivre leur vie, je ne les voyais pas partir à ce moment-là. RTD faisait toujours partir ses compagnons après un final épique, et parfois même totalement tragique (Ah, Rose sur la plage ! Ah, Donna qui oublie l’existence de son ami le Space man !). Là, les voir partir à ce moment-là m’a totalement surpris et interloqué.
Heu.... je suis le seul à me dire qu’ils vont forcement revenir pour le final de la saison ?
Heu.... je suis le seul à me dire qu’ils vont forcement revenir pour le final de la saison ?
Euh non, si tu lis bien, tu trouveras ça juste au dessus :
Ouah. J’y crois pas. Même si je sais que ça ne tiendra que le temps d’un épisode, ils l’ont fait au moment où je m’y attendais le moins. Au revoir Rory Williams, et au revoir Amy Williams. ... Faut juste qu’ils le tiennent.
J’essaie de contenir ma joie pour la même raison mais, même si c’était que pour un instant, quel soulagement.
Un feu d’artifices dramatique totalement démentiel que seul Doctor Who a la recette. C’était juste magnifique. Esthétiquement : Bluffant. Structure de l’épisode : Bluffant. Scénario : Bluffant. The God Complex remet en question la foi, presque perverse, qu’a Amy pour le Docteur depuis son entrée fracassante dans la vie de la jeune fille et permet surtout d’amorcer la solitude du Maitre du Temps, avant sa future mort. L’épisode s’imbrique totalement dans la dynamique de cette 6ème saison, véritable arc scénaristique tendant à rendre le Docteur nettement plus humain et noir, loin de son image de demi-Dieu, et dont le caractère et les actes le poussent à se séparer de Rory et Amy. Le 1er parle au passé de ses aventures avec ses compagnons, et la deuxième a enfin compris que son obsession n’était finalement pas une si bonne chose.
Je ne m’attendais pas à un tel dénouement, voire à un tel traitement des personnages. Le prétexte dramatique (Une sorte de prison hôtelière mettant en jeu n’importe quelle foi) aurait pu apparaitre cliché - m’enfin, faut quand même aller la chercher cette idée ! ^^ - mais en fin de compte c’est d’une logique implacable : Amy et le Docteur ont chacun une foi démesurée pour quelque chose ou quelqu’un (Qu’en est-il du Doc’ ? Qu’a-t-il vu dans sa chambre ?) attirant le TARDIS sur le vaisseau. Rory, lui, n’a aucune foi, et reste le seul à ne compter que sur lui même. Vu ce qu’il a vécu le pauvre, on peut le comprendre. En tout cas, la perfection de certaines scènes (le piège contre le minotaure, les adieux, la traduction des derniers mots du monstre...) élève l’épisode au rang de "Culte", et donne une profondeur aux personnages évidemment bienvenue et salvatrice. Les seconds rôles, essentiellement Rita, animent les changements futurs (La volonté de se séparer du couple, la volonté d’entamer une nouvelle aventure avec un nouveau compagnon...) qui vont régir la vie du Docteur, et permettent à nos trois amis de ne pas être ancrés dans leur bulle historique, d’être en contact avec des personnes, humaines ou aliens, fragilisées par ce Surnaturel qui fait désormais partie intégrante de la vie des 3 voyageurs !
Que du bon. Du très bon. De l’excellentissime. Du Doctor Who quoi !
Je ne vais pas revenir en détail sur les dynamiques entre les personnages mises en valeur dans cet épisode
Moi si, parce que je vois dans cet épisode quelque chose d’assez formidable qu’apparemment personne ne semble relever : à mes yeux, cet épisode participe à nous faire découvrir ce que doit être un Compagnon du Docteur.
Tout d’abord, on assiste à une incroyable mise en lumière de toute la relation du Docteur avec Amy. On comprend que ce n’est pas uniquement la culpabilité qui a amené le Docteur à prendre Amy sous son aile et la garder avec lui, mais aussi (sinon surtout) l’admiration qu’il pouvait lire dans le regard d’Amy. Il est devenu dépendant de ces shoots de foi indiscutée le confirmant dans sa vision divine de lui même et donc sa démesure (au point qu’il l’a même encouragé activement en insistant sur ce point, cf dans Time of Angels où il remonte dans le temps juste pour dire à Amy de croire en lui). En d’autres mots, le Docteur ne voulait pas réellement qu’Amy grandisse, c’est là que sa réelle culpabilité devrait se situer, qui lui a été révélée la semaine dernière, lorsqu’on réalise qu’il suffit à Amy d’être séparée du Docteur pour devenir quelqu’un (et une génie même, aussi peu convainquant que ça apparaisse :).
En parallèle, se joue une drole d’imbrication des relations :
le Docteur dit avoir volé l’enfance d’Amy (sur ce point, pour moi c’est justement son god complex qui joue, parce qu’en quoi apporter du merveilleux à une enfant de 7 ans serait lui voler son enfance ? C’est la faille qui a pris l’enfance d’Amy, pas le Docteur) alors il lui offre une nouvelle enfance dans le Tardis en jouant le rôle du père (qu’il veut une enfance, avec lits superposés, insouciance et tout ... se révélant extrêmement conciliant avec l’attitude de cet enfant qu’il s’est choisi (je voyais récemment l’épisode The Impossible Planet/Satan’s Pit, le Docteur était largement plus exigeant avec Rose avec qui il avait pourtant une relation beaucoup moins servile)
mais le Docteur dans les faits a sauvé l’enfance d’Amy, en lui en donnant une seconde avec le Big Bang 2
Ensuite, il me semble que nous apparait enfin en quoi la relation du Docteur avec ce Compagnon précis est inédite (comme l’avait annoncé Moffat) : Amy n’a jamais été faite pour être un Compagnon. Et il nous est donné le loisir de constater les dégâts sur le Compagnon lui même de cette situation. Notons que :
le baril de poudre Amy/River/Docteur aurait pu ne jamais être enflammé si Amy s’était abstenue de tirer sur sa fille tout en ignorant tout du quoi et du comment dans The Impossible Astronaut. Et d’une manière générale, si elle réagissait comme une personne normale, en mentionnant par ex les évènements comme les apparitions de Madame Kovarian, peut être qu’elle ne s’enfoncerait pas systématiquement dans des situations de ce genre.
Amy a fait preuve d’une attitude clairement détestable sans la moindre raison avec le ganger du Docteur dans l’épisode du flesh, comportement que le Docteur a pu constater de ses propres yeux du fait de l’inversion avec son ganger (mais il était trop tard alors pour la ramener chez elle, puisqu’elle était déjà elle-même remplacée par un ganger). Sur ce point, notons que dès la stupide décision d’oublier d’Amy dans The Beast Below, le Docteur manque de la ramener chez elle.
comme je l’ai fait remarquer à de nombreuses reprises, l’attitude stupide d’Amy est devenu un moteur scénaristique à part entière : j’assimilais ça à une complaisance scénaristique, mais si c’était volontaire, pour justement faire passer cette idée de l’inadéquation d’Amy à sa tache ?
Enfin, nous est donné - ainsi qu’au Docteur, en le mettant en perspective face à une Amy encore une fois inepte (qui réussit à "oublier" qu’elle avait trouvé un indice décisif) - à voir ce que devrait être un Compagnon, au travers de Rita : quelqu’un d’efficace, qui analyse, pense, est capable de tenir tête au Docteur, le remettre à sa place quand il délire et se prend pour un dieu responsable de tout (comme Donna, qui avait clairement établi la nécessité d’un compagnon pour canaliser le Docteur), et de s’assumer sans sans cesse attendre d’être sauvé (ou accuser le Docteur des dangers de ses aventures).
Et quelqu’un qui comme Rose, Martha, Donna, sera grandi au contact du Docteur, plutôt que d’être confirmé dans son infantilisme.
*
Evidemment, tout ça il ne le dit pas réellement à Amy, qui de toute façon n’a pas les capacités mentales pour le comprendre, ni même trop ostensiblement au public (en particulier les enfants qui adorent le personnage et ne sont pas la cible de ce discours), ouvrant imo plusieurs degrés de compréhension, et laissant en première lecture assimiler cela à la conclusion qu’en tire Amy (qui d’ailleurs est vraie, mais pas toute la vérité, si on considère qu’il était manifestement pret à recruter Rita sur le champ) : il les sauve en les lâchant sur le bord de la route.
Cependant, en deuxième lecture à mes yeux, ce qu’il vient de faire, c’est de virer Amy.
Et pour finir, truc amusant, même si Rita ressemble peut être trop à un clone de Martha (en mieux clairement), ne serait-elle pas le Compagnon idéal pour un Docteur de Moffat, ATTENTION SPÉCULATIONS c’est à dire un Compagnon dont il connait déjà la date de la mort par avance, façon River. Ce serait assez génial qu’on découvre par la suite qu’elle connaissait déjà le Docteur au début de l’épisode, Docteur qui peut parfaitement désormais essayer de la retrouver une semaine avant sa mort pour l’emmener à travers l’espace-temps pendant une durée illimitée (avec une certaine assurance qu’elle survivra à l’expérience), tant qu’il la ramène sur son lieu de travail à temps pour qu’elle soit happée par l’hôtel du présent épisode. FIN SPÉCULATIONS.
Je plussoie Rorschach, et d’ailleurs ça m’a fait réfléchir sur comment les compagnons ont été introduits jusqu’à présent dans la nouvelle série (je vais faire d’énormes approximations, je m’en excuse) :
Rose : Les autons attaquent, elle se renseigne sur le Docteur qui l’a sauvé, commence par s’en méfier avant de l’aider. Elle sauve le Docteur d’un sort funeste, et gagne ainsi sa place à bord du Tardis.
Martha : Se retrouve sur la Lune avec le Docteur, garde son calme, l’aide et gagne elle aussi sa place à bord du Tardis.
Donna : Après avoir été aidé par le Docteur, l’aide à son tour lors d’une enquête commune. A plus que gagné sa place à bord du Tardis. Je dirais même plus, bien qu’elle attendait elle aussi de retrouver le Docteur, c’est ce qu’il l’a motivé à devenir une enquêtrice de l’étrange, devenant une Donna bien différente.
Amy : A attendu. C’est tout. Pire, elle n’aide pas le Docteur, elle est un obstacle dont il doit se débarrasser pour confronter les Atraxis. Même, à la vue de l’épisode, celui qui l’aide le plus, celui qui a plus de jugeote, c’est Rory avec ses photos des patients. Si on en suit la logique des compagnons précédents, c’est Rory qui aurait dû partir à bord du Tardis.
Amy est plus que jamais une anomalie dans la grande lignée de compagnons. Elle n’est jamais vue comme une adulte responsable, mais comme cette fillette admirative dont le Docteur avait tant besoin après sa régénération.
Un épisode très drôle, j’ai passé un bon moment. Et puis il y avait des gens, on était dans le présent, la recherche désespérée d’affection du Docteur était amusante. Ca aurait été pas mal tout de même que Craig (qui a une vue inédite sur le Docteur, du fait de leur échange télépathique dans The Lodger) soit mieux utilisé pour dire des choses au Docteur.
C’était sympa également de voir River écrite par un auteur moins speedé, qui permet à Alex Kingston de révéler un personnage plus profond et réfléchi (mais une killing machine ratée, vu la façon dont elle se fait piéger comme une bleue) — et du coup, plus touchant. Idem d’ailleurs pour le Docteur.
Les mauvais points : les méchants sont sous-développés, anecdotiques, la résolution également, les cybermen (que j’ai toujours détestés) passent du statut de vilains avec plans machiavéliques inspirant la terreur, à celui de costumes de robot en carton pate qu’un humain enfile sans dommage, peut repousser de ses bras et qu’un tout petit peu d’amour peut vaincre.
L’autre mauvais point imo, c’est la façon dont on boucle la boucle de la tenue d’astronaute, avec un épisode qui manque franchement d’urgence et d’à propos. On comprend qu’il va enfin essayer d’y comprendre quelque chose au prochain épisode, mais pourquoi a-t-on du attendre le final pour en arriver là ? Avant-dernier épisode de la saison ? Ca fait un peu peur, parce que maintenant, après avoir attendu une saison à ne rien faire, il va tout falloir empiler à toute vitesse dans un final signé Moffat dont le teaser est à lui seul effrayant.
Le dernier mauvais point, hors-sujet celui-ci, qui a plus à voir avec mon (très) mauvais esprit : depuis que j’ai compris comment on contre les Silents (et pour le coup, c’est vraiment pas de la rocket science), je considère que le Docteur est un absolu imbécile.
C’était très mauvais. Incroyablement prévisible, dans tous les mauvais sens du terme, et ne parlons même pas du nouveau thème de la saison ou du Docteur qui s’en sort encore et toujours (c’était pas le ganger, c’était le robot avec des gens dedans ! Ouaaah)
Mais cet épisode a eu une scène absolument parfaite. Le plus bel hommage que Doctor Who ait produit.
Le Docteur décide de vivre malgré tout, de fuir le rendez-vous au Lake Silencio et de profiter de sa vie avec ses amis. Il appelle son meilleur ami, celui qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Mais personne ne peut fuir la mort. Pas même le Brigadier Lewbrigde-Stewart.
Et ça, tellement plus que tous les tours de magie scénaristiques, c’était le scène la plus puissante de toute la série.
Je suis au regret de dire que je rejoins complètement Leann (hormis pour la scène du Brigadier qui pour moi était encore incroyablement chiante), cet épisode laisse vraiment un gout très amer dans la bouche, et anéantit tout espoir que j’avais encore.
C’est le premier épisode de Moffat que je trouve réellement mauvais, sans la moindre qualité pour le racheter, et pire, pour des raisons incompréhensibles considérant que c’est surement le gros point fort de l’ère Moffat - et un point dont je me fous beaucoup plus que l’écriture, le coté "amateur" assumé, non seulement ne gênait pas du tout (comme mis en valeur par Community) mais donnait un charme énorme à la série que Moffat n’arrive plus à reproduire avec ses perpétuels espaces de papier glacé sans âme ni logique, vides, lisses et propres -, les qualités de production sont au plus bas, c’est un épisode d’une extrême laideur.
Niveau écriture, ça ressemble à un exercice de style vide genre "voyez comme moi, plus grand scénariste de tous les temps, je réunis tous les éléments les moins intéressants de la saison dans un seul épisode sans que ces éléments n’aient jamais été conçus pour former un tout cohérent", on dirait que c’est fait par des enfants pour les enfants, et c’est exactement la même histoire que celle du final de la saison dernière : le Doctor poursuivi par une conspiration cosmique absconse qui n’est jamais abordée de face / monde alternatif dépeint trop en détail alors qu’on sait qu’il ne durera pas / concept qui ne tient pas la route logiquement - si le temps s’arrête, il n’y a plus le moindre mouvement, tout est figé, point - / situation "dramatique" incroyable résolue par la triche façon épisode de Scoobydoo (et déjà le thème de la mort du Docteur était faible à faire lever les yeux au ciel dans la série "Doctor Who", alors sans résolution digne de ce nom) / Docteur inefficace, nul, prétentieux, abscons sans raison (à part pour créer du suspense cheap façon toutes les scènes de l’intro, ou les scènes avec River, qui sont à baffer) / Amy et Rory amnésiques à nouveau condamnés à jouer leur seule intrigue qui était mignonne la première fois mais commence vraiment à devenir plus que saoulante / les badguys réduit à des procédés scénaristiques plus que des personnages cohérents qui réflechissent avec une logique interne propre (vous avez noté la différence RTD/Moffat sur ce point ? Chez RTD, les daleks pensent dalek et ont un mode de fonctionnement bien typique, qui n’est celui d’aucun autre, chez Moffat, tous les villains sont les mêmes) : Kovarian réduite à moins que rien après nous l’avoir vendue comme le mastermind génial capable de lutter à armes égales avec le Docteur (et trahie sans la moindre raison par les Silents), les Silents là (et c’est tout) / les eyepatch (qui ne tiennent pas sur les acteurs) dévoilés juste pour les neutraliser dans les 10 secondes qui suivent / les enjeux moraux évacués malhonnêtement, après avoir soi-disant centré la saison dessus / River rétrogradée à un personnage cliché et irritant (et sérieusement, il y a un vrai problème de cohérence entre sa capture à la fin de l’épisode précédent, et les propos qu’elle tient au Docteur dans la tenue d’astronaute).
Et seules les questions dont on a jamais voulu connaitre les réponses obtiennent des réponses :
River est-elle ou non la femme du Docteur ? Who cares ? (à part elle apparemment)
Etait-elle ou non télécommandée dans la tenue d’astronaute qui marche toute seule ?
La Docteur lui pardonne t-il d’être devenue une machine à tuer par sa faute à lui ? Mais oui, il a grand coeur, mais en échange, elle passera sa vie en prison pour un crime qu’elle n’a pas commis, puis en ressortira pour offrir encore sa vie au Docteur à qui elle a déjà offert toutes ses régénérations, parce que quand même, c’est mal de tuer quelqu’un qu’on ne veut pas tuer quand celui-ci nous supplie de le faire et qu’on est de toute façon télécommandé dans une tenue d’astronaute qui aurait très bien pu tuer le Docteur toute seule sans se casser le cul avec y mettre River.
le Docteur est-il méchant ou gentil ? Ben il est gentil parce que les gens ils l’aiment et lui pardonnent tout, rapport à ce qu’avant, c’était un personnage digne de respect, alors continuons à capitaliser sans fin sur cette époque révolue comme si ça allait de soi alors que le personnage qui est dépeint (qui est devenu un personnage Moffatien caricatural typique) n’a plus rien à voir avec ça.
Bref, j’ai hate que Moffat décide plutot de saboter le mythe de Tintin dont je me fous et raccroche sa casquette ici, qu’on nous offre un vrai showrunner, plus intelligent, profond et davantage dévoué à la série qu’à sa propre hype. Le meilleur épisode de tout le règne Moffat étant selon moi The God Complex, c’est Toby Whithouse que je désignerais volontiers, ou encore mieux, pour revenir au temps où la série parvenait à créer de la magie capable de toucher profondément avec une boite de conserve tout en flirtant avec une profonde noirceur, Robert Shearman.
(hormis pour la scène du Brigadier qui pour moi était encore incroyablement chiante)
Après, ça dépend de si on est familier avec l’ancienne série ou non, c’est sûr que sinon ça ne vient de nulle part. Mais le Brigadier était peut-être l’un des meilleurs personnages de la série entière, parce que c’était un personnage qui ne mettait pas le Docteur sur un piédestal, qui n’était pas émerveillé par le TARDIS et ses possibilités, et qui voulait juste qu’au moins une fois, une fois, la Terre se fasse envahir par une espèce qui a peur des balles.
Le genre de personnage qui manque cruellement à Docteur Who maintenant.
Plus j’y pense, et plus toute cette saison me parait être un véritable gâchis. Une saison entière à nous mener à une explication que franchement, tout le monde avait deviné au pire à la mi-saison, si ce n’est dès le pilote. River Song est non seulement explicité comme un personnage sans intérêt et sans dimension autre que son "amour" pour le Docteur, mais son amour qui est tout sauf réciproque, parce que la manière dont le Docteur la traite, c’est comme d’un obstacle dont il faut se débarrasser par tous les moyens.
Le seul avantage étant que maintenant, adieu River Song ! (et encore, avec Moffat...)
Et ne parlons même pas du fixed point in time qui est résolu par un robot qui ressemble au Docteur. C’est juste du foutage de gueule. Si on peut berner les lois du temps aussi facilement, c’est à se demander comment les Time Lords avaient le temps de glander sur Gallifrey.
Après, ça dépend de si on est familier avec l’ancienne série ou non, c’est sûr que sinon ça ne vient de nulle part. Mais le Brigadier était peut-être l’un des meilleurs personnages de la série entière ... Le genre de personnage qui manque cruellement à Docteur Who maintenant.
Ouais, comme tu dis, mais la référence sort de nulle part, on dirait du simple name-branding superficiel, tout comme les références à Rose et Jack (ou la succession de compagnons dans Let’s Kill Hitler) — du fan-service cheap que Moffat est obligé de récupérer dans les autres saisons, faute d’avoir développé son propre univers de façon satisfaisante, et ne se donne même pas la peine d’enrober pour qu’il ait l’air d’autre chose, mais c’est trop demander à Moffat qui a déjà le plus grand mal à donner vie et cohérence à ses propres personnages (si le Docteur mentionnait de temps en temps ses anciens compagnons aux actuels, pourquoi pas, mais considérant qu’il met un point d’honneur à ne surtout pas acter l’existence de l’ère qui l’a précédée ...). En bref, je trouve ça artificiel et lourd, surtout quand c’est (une fois de plus) censé nous émouvoir à bas prix.
C’est comme les perpétuels rappels au chiffre XI, ou la "question" (qui je pense est la première qui est venue à l’esprit de la plupart sous forme de plaisanterie quand la problématique de la "question" a été évoquée), évidemment, les gamins trouvent ça trop cool, mais c’est vraiment très enfantin.
Et soyons clairs, - de la même manière que je me fichais royalement de savoir si le Docteur allait mourir, se marier, qui est la mummy de qui, si River n’est pas à la fois la fille de sa mère mais aussi sa grand mère, si elle a utilisé le chandelier ou la matraque ou la tenue d’astronaute, au Lac Silencio ou en Allemagne nazie, ou quel type de double montré dans la saison le Docteur utilisera pour ne pas mourir ... plutot que de s’intéresser aux prototardis, au détournement du TARDIS, à ce qu’est le Silence, son fonctionnement et ses buts, idem pour les Silents, ou tout simplement à la redécouverte sensée des règles du temps (sensée veut dire ne pas reproduire les erreurs de 10 puissance 5000, mais s’en servir pour avancer) ou la recherche de Compagnons réellement adaptés -, l’intrigue du nom du Docteur n’a aucun intérêt. Ça fait partie de mystères qui font le charme de la série qu’il faut absolument éviter de gratter à l’excès sous peine de décevoir les 3/4.
Déjà donner chair et sang au TARDIS était casse-gueule, mais entre les mains d’un auteur subtil et poétique comme Gaiman et circonscris à un seul épisode, ça fonctionne. Essayer de démonter un à un tous les mystères qui fondent le mythe du Docteur, en maintenant un suspense cheap et leur fournissant des explications pour enfants du niveau de cette saison, non merci.
Et ça va de pair avec d’autres traits absolument pénibles sur lesquels Moffat adore insister en permanence :
"the Doctor lies", donc il faut absolument le faire mentir en permanence, c’est tellement trop cool, même quand ça le dessert comme dans cet épisode, où l’intégralité de l’intrigue est basée sur son refus de partager son plan de sauvetage avec ses compagnons.
"time can be rewritten" mais juste quand ça sert le scénario, ce qui en gros veut dire que le scénariste fait absolument ce qu’il veut (le summum ayant été atteint dans l’épisode de noël qui pose la question : pourquoi le Docteur n’utilise t-il pas cette méthode pour se sortir de toutes les situations ? Genre, sauver Amy avant qu’elle soit enlevée) sans s’embarrasser de logique ou une quelconque discipline/logique interne à la série sur le fonctionnement des voyages dans le temps — c’est à se demander si Moffat y connait quelque chose même, comme ici où l’univers décrit n’a rien à voir avec un arrêt du temps comme affirmé dans le script, mais ressemble beaucoup plus à (encore une fois, comme dans A Girl Who Waited) à une singularité de type trou noir où passé/présent/futur se superposent : mais pour aller jusqu’au bout de l’idée, il aurait carrément fallu faire se superposer plein de versions des mêmes personnages, ce qui aurait été sacrément génial pour le coup (cependant, on ne justifie toujours pas comment l’univers produit ici est juste un mashup de toutes les époques du notre plutot qu’un absolu bordel historique surpeuplé avec des tonnes de tyrans de toutes les époques, se battant pour la suprématie, genre celebrity deathmatch Attila vs. Alexandre, Elisabeth vs Victoria) etc.
pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué pour dire des choses tellement simples ? : pourquoi tuer le Docteur au Lake Silencio quand les Silents et Kovarian ont eu un million de possibilités de le faire jusqu’ici sans en profiter (et encore au début d’épisode avec Churchill), pourquoi une tenue de cosmonaute, pourquoi River dedans plutot que la petite fille ou Mels ou personne, pourquoi un Docteur passif-agressif inefficace en permanence, pourquoi le mariage avec River, pourquoi le Docteur n’appelle pas le Brigadier à une époque pertinente pour ce dernier, pourquoi il ne voyage pas dans le temps pour comprendre quoi que ce soit, pourquoi il décide d’enquêter le jour de sa mort, pourquoi il doit mentir à ses compagnons en permanence se compliquant la vie etc etc etc ? ... hormis pour étoffer un scénario qui est bien maigre à l’échelle de la saison comme tu le soulignes avec ton "Plus j’y pense, et plus toute cette saison me parait être un véritable gâchis.".
l’inversion du "show, don’t tell" : on passe son temps à nous dire des choses et à nous montrer l’inverse. Nous dire que le Docteur est formidable, mais ce n’est pas ce Docteur là qu’on voit agir ; les enjeux que doit affronter le 11 ne sont pas réellement pas les conséquences des évolutions du 9 et 10, mais celles de son propre comportement frimeur, jamais préparé, abscons, puéril. On nous dit qu’on a énormément développé les personnages sur le saison, mais dans les faits, on a juste répété 5 fois la même chose avec des variations minimes. On nous dit que la série est à son niveau le plus épique, mais dans la pratique l’exécution ou les enjeux sont loins d’être à la hauteur. On nous dit que tel truc est important, comme les questionnements existentiels du Docteur qui nous ont offert un pathos pas très subtil ni profond mis en lumière par des successions de catastrophes tirées par les cheveux, plaqué sur la saison à faire passer le 10 pour un Docteur extrêmement digne, pour négliger la prétendue évolution ensuite. On nous dit que c’est complexe, alors que dans les faits, la complexité est créée artificiellement par des ellipses et facilités scénaristiques permanentes.
Le truc qui me laisse perplexe en revanche, c’est quand j’entends Sullivan parler d’une approche plus réaliste des voyages dans le temps chez Moffat. Je ne pas du tout à quoi il fait référence, sachant qu’on est passé d’une série assez carrée sur les règles de voyages dans le temps, à une vision du temps comme une dimension magique dont la seule limite est l’imagination du scénariste. Evidemment, si ma théorie dreamlord devait s’avérer exacte un jour, ça reprendrait son sens, mais en attendant, où est le réalisme ici ?
Et bien je dois dire que j’ai adorer ce final
ainsi que la saison dans son ensemble
Moffat est tout de meme un scénariste d’une tout autre trampe
que Davies qui donnait cette sale impression de faire du soap avec le Doctor
( toute la période avec Rose franchement parfois j’ai eu envie de me pendre )
Alors certes parfois les intrigues de Moffat sont difficiles à suivre
mais elles obligent à un minimum de réflexion ce qui dans une
serie grand public comme Doctor Who est quand meme
vachement appréciable
Enfin pour tout ceux qui se posent des questions sur "la mort" du Doctor
voila ma théorie
pour s’assurer qu’il ne survive pas les sentinelles de l’histoire
ont fais de la mort du Doctor un point fixe grace à trois éléments :
Le lac silencio , River , et le doctor mais
grace à l’astuce du Teselecta le Doctor parvient à etre present
et ainsi à "respecter" le point fixe mais il ne meurt pas
Moffat est tout de meme un scénariste d’une tout autre trampe que Davies qui donnait cette sale impression de faire du soap avec le Doctor ( toute la période avec Rose franchement parfois j’ai eu envie de me pendre )
Oui, bah dans ce cas, Moffat fait de la telenovela brésilienne avec le Doctor - du temps de RTD, les intrigues sentimentales n’étaient jamais le centre de la narration comme c’est devenu le cas aujourd’hui, elles s’y greffaient de façon harmonieuse sans la gêner pour donner plus de vie à l’ensemble (et on avait pas droit à un ménage à trois consanguin avec des pères, mères, enfants, épouses cachés, bébés accélérés qui changent de visage, enlevés, conditionnés, le Docteur centre du monde, tout le monde amoureux du Docteur inconditionnellement et un mystère sur trois saisons pour apprendre que oui, River est la femme du Docteur ...).
J’adore comme cet argument du soap sous RTD est en permanence brandi à tort et à travers pour faire mousser Moffat, alors que ce dernier fait bien pire dans le genre. Rien que considérer que le mystère River était digne d’animer toute une saison me fait halluciner, ce d’autant que River serait demeurée un bien meilleur personnage sans avoir été sabotée de la sorte. Dans le même ordre d’idées, je propose qu’il consacre la saison prochaine au mystère de la femme en blanc dans The End of Time.
Alors certes parfois les intrigues de Moffat sont difficiles à suivre mais elles obligent à un minimum de réflexion ce qui dans une serie grand public comme Doctor Who est quand meme vachement appréciable
Là faudra m’expliquer, la narration selon Moffat est souvent confuse, elliptique, trompeuse et incomplète pour des motifs de suspense (comme celle de Lost), mais difficile à suivre et demandant de la réflexion ?
Whaou faut pas prendre la mouche comme ça
Je donnais seulement mon ressentis sur l’écriture des deux showrunners
et je me sens plus en "phase" avec la période Moffat
que je trouves plus inspirer et exitante
Et je vois pas ou la narration de Moffat est incompléte
Act 1 le Doctor meurt au lac Silencio mais préviens ces amis.
Act 2 prévenus le Doctor fait face à sa mort au lac mais River fait joujou avec le point fixe.
Act 3 réalité altérer le Doctor parviens à convaincre River qu’il doit mourrir.
Act 4 le teselecta est détruit le Doctor à gagner
Et je vois pas ou la narration de Moffat est incompléte Act 1 le Doctor meurt au lac Silencio mais préviens ces amis. Act 2 prévenus le Doctor fait face à sa mort au lac mais River fait joujou avec le point fixe. Act 3 réalité altérer le Doctor parviens à convaincre River qu’il doit mourrir. Act 4 le teselecta est détruit le Doctor à gagner
Ce n’est pas de ça que je parle : je parle par exemple de la tension du présent épisode basée sur 2 éléments retirés volontairement de la narration pour tromper le téléspectateur ; toutes les réponses issues de son enquête qui monopolise le début, visant à nous faire croire qu’il a accepté de mourir (sans qu’on comprenne trop bien pourquoi) plutôt que d’essayer de trouver une porte de sortie.
Et ensuite, pour les mêmes raisons, toute la tension et l’agressivité qu’il déploie envers ses compagnons qui veulent le sauver alors qu’il compte faire exactement la même chose, tout en refusant de leur dévoiler ses plans (qui leur seront pourtant révélés dans le jardin par River, jardin qui peut très logiquement être truffé de silents). Autre inconnue : d’où sort ce mariage ? (autre élément soapesque, avec les amnésies, les personnages qui ne meurrent jamais).
En parallèle, la grosse inconnue : si selon lui la clé pour sortir de la réalité alternative et sauver l’univers était de toucher River, qu’est ce qu’il foutait avec Churchill plutot qu’essayer de la trouver ?
Et enfin, plus généralement, je parle d’anomalies non explicitées, comme le "Fish Fingers & Custards" et la tenue de soirée de Let’s Kill Hitler, le détournement du TARDIS du final de la saison dernière, les résurrections de Rory, le fonctionnement des règles du temps qui a l’air assez aléatoire (je n’ai pas de problème avec le Time Can Be Rewritten en soi, ni qu’on assouplisse les règles des Time Lord comme 10 avait commencé à le faire sous l’influence de Donna, mais qu’on nous explique comment ça marche, qu’on en exprime les possibilités et limites, pas qu’on en fasse une deus-ex-machina de plus).
Pour le coup du point fixe crééé par le Silence au Lake Silencio, je dis quand même assez bof : un point fixe peut-il être crééé artificiellement pour des raisons opportunistes avec trois bouts de ficelles, ça me parait un peu gros. Ce d’autant que la "prophétie" mentionnée par la tête bleue suggère que le Docteur sera là et se régénérera en 12 alors, donc qu’il est encore vivant. Mais j’aurais surement plus apprécié si ça n’était pas arrivé au final, si le Docteur avait fait cette réalisation plus tôt dans la saison, et qu’on avait un peu approfondi la question des points fixes. Mais ce qui me chagrine encore plus, ce sont les conséquences cosmiques de la violation d’un point fixe artificiel, qui paraissent insensées pour un simple élément d’histoire (qui plus est créé facticement pour éviter un autre point fixe futur), et contredisent légèrement les conséquences plus pragmatiques et raisonnables de Waters of Mars ou Fires of Pompéi (qui suggèrent qu’un point fixe est un moindre mal pour permettre un bien plus grand bien, qu’il ne faut par délicatesse pas toucher pour ce motif, mais qui n’est pas inamovible pour autant, son absence infléchira juste l’histoire en mal).
Ce que j’aimerais bien savoir, c’est qui décide de ces fameuses "prophéties", parce qu’en terme de facilité scénaristiques un peu honteuse, ça se pose là.
Autant la première fois ok, mais là deux fois de suite faut pas exagérer. J’espère vraiment que ça va devenir un point scénaristique important.
Et enfin, plus généralement, je parle d’anomalies non explicitées, comme le « Fish Fingers & Custards » et la tenue de soirée de Let’s Kill Hitler
Autant je suis d’accord avec tout le reste, autant là je vois pas le problème. Quelles anomalies ? C’est le genre de Docteur qui me paraît assez déconnecté pour prendre les 20 dernières minutes de sa vie à se changer, en tout cas je pense vraiment que c’était à prendre comme ça (et puis ça fait une jolie image pour la bande annonce, et un nouveau cosplay pas cher pour les fans)
Wahou ! Tout simplement wahou ! Ce dernier épisode était à couper le souffle, plein de rythme et de rebondissements (certes souvent prévisibles, mais on s’en fiche, l’intérêt n’était pas que là) et surtout, SURTOUT, incroyablement excitant. Oui bon d’accord, la résolution de la mort du Docteur grâce au Teselecta était un peu décevante car attendue, mais même si je me doutais fortement de ce qui allait se produire, je n’ai pas pu m’empêcher de douter, et finalement, le fait d’avoir vu juste est peut être aussi bien que si Moffat nous avez sorti une autre résolution hyper complexe et vide d’intérêt.
Parce que, oui, le dénouement est simple, mais c’est cette simplicité même qui me plaît et qui me parle en tout cas plus que si le Docteur avait dû créer un big bang 3. Ce que je veux dire, c’est que Moffat utilise sûrement des facilités de scénario, mais il faut bien à un moment ou à un autre qu’il boucle la boucle, et je préfère que ce soit de manière un peu facile que de manière trop compliqué. D’autant que l’épisode entier en fait beaucoup, comme dans The Impossible Astronaut et Day of the Moon, alors l’évidence même de la résolution de la mort du Docteur et de la question posée offre un contraste assez agréable. Et puis ce que j’aime dans Doctor Who, c’est le fait que cette série flatte mon imaginaire, m’emmène dans des lieux inconnus, me fait découvrir des mondes incroyables, me surprend toujours par son imagination débordante. Et là je suis servi, chaque scène de The Wedding of River Song étant pour moi une nouvelle surprise, un nouveau petit miracle qui me fait sentir tout excité devant ma télé.
Moffat veut sans doute trop en faire, quitte à tout mélanger, mais c’est là que je ressens son plaisir à être le scénariste de Doctor Who et ce plaisir est communicatif. Alors je fais l’impasse sur le manque de subtilité de certaines scènes, j’ignore la fin trop prévisible qui m’apaise après la tulmute des scènes précédentes, tout cela parce que je suis porté par l’enthousiasme de Moffat, et que je ne m’ennuie à aucun moment.
Ce que j’apprécie aussi tout particulièrement avec cette saison, c’est que la routine (du moins, de mon point de vu, qui n’est sûrement pas celui de tout le monde) ne s’installe jamais. Sous l’ère de RTD, il y avait, j’en conviens, sans doute plus d’émotion et il arrivait à plus donner d’épaisseur à ses personnages que Moffat, mais en revanche, je "m’ennuyais" (le terme est évidemment largement exagéré) plus, les Aliens par exemple, manquaient d’originalité, de complexité. Moffat, lui, a plus d’inventivité, ses Silents sont remarquables, tout comme ses Anges Pleureurs l’étaient avant eux. Avec RTD, je rigolais de ses monstres (les Slitheen par exemple) alors qu’ils menaçaient la planète tandis qu’avec Moffat, je frissonne, l’ambiance est plus opressante. Et j’adore ça.
Avec du recul, il est évident que The Wedding of River Song n’est pas un très bon épisode car il est beaucoup trop foutraque. Mais tant pis, je m’en fous. Il m’a fait passer un excellent moment, plein d’émotions, de surprises et de frissons. Tant pis aussi si Moffat manque d’audace pour son dénouement. Ou peut être tant mieux, je ne sais pas. Dans tous les cas, je serais là pour une septième saison.
Rorschach : En fait on voit bien qu’il n’a pas accepter de mourrir il le dit à Dorium "je peux continuer à fuir "
pui il apprend la mort du brigadier et sous le coup de l’émotion se résigne mais lorsque le Teslecta lui offre une
porte de sortie il la prend .
Il est agressif avec ses compagnons car ils l’empéchent de réaliser son plan
ce n’est qu’en le révélant ( le mariage que tu trouves inutile )
qu’il peut remetre le temps à l’endroit.
Enfin il ne recherche pas River car il est prisonnier de Churchill
Je ne reviendrai pas sur les messages de Rorschach qui a désossé l’épisode avec pertinence. Je vois l’écriture moffatienne comme une écriture de l’esbroufe - mais une esbroufe virtuose et brillante mais qui peut facilement s’asphyxier avec un trop plein d’ambition ; c’est le cas de ses idées pour Doctor who.
Son travail sur la série repose sur "un retour au source" qui récupére les éléments mythologiques de la série pour les mettre au centre des intrigues. Je suis pour ma part enthousiasmer par cette démarche. "Doctor who ? Doctor who ? Doctor who ?" comme si cette blague cachait en réalité quelque chose de terrifiant. Seulement je lui reproche d’étoiler ses "trouvailles" d’intrigues comme des idées fixes sur la chronologie dans son plan. RDT fabriquait un chemin de fer pour les scénaristes à la différence de Moffat qui laisse davantage (trop de liberté) afin d’avoir le monopole sur l’avancé de l’histoire. Ce choix nous amène aux faiblesses scénaristiques que Rorschach a montrées dans ses messages.
Je déplore énormément le retrait d’un épisode où le Docteur rencontre un artiste : ce sont des histoires qui font tellement plaisir. Que c’est dommage !
« Doctor who ? Doctor who ? Doctor who ? » comme si cette blague cachait en réalité quelque chose de terrifiant.
Si tu es enthousiasmé, c’est que tu n’as pas encore deviné ce qui risque très fort d’être la réponse à la question : "just the Doctor".
Après, n’ayant pas vu le DW Classic, je ne vois pas trop en quoi ce retour aux sources mythologique consiste (mais j’imagine que c’est pas juste dire "brigadier"), mais mythologiquement, c’est trop mal travaillé, gamin, speedé et plein de tocs pour donner des frissons comme du temps de RTD, où les éléments mythologiques étaient articulés et surgissaient quand on s’y attendait le moins pour foutre une claque, et où le niveau général d’intelligence et d’originalité était tel qu’on avait jamais honte d’être devant la série. Cette série m’a conquise avec l’épisode Dalek qui est l’antithèse de la série d’aujourd’hui.
Puis de toute façon, une saison sans la moindre conversation avec un dalek, ça ne peut pas être une bonne saison de DW. D’ailleurs, je me posais une question, les weeping angels, qui les a créés du coup, RTD ou Moffat ? Parce que les weeping angels dans Blink sont un concept de vilains quantiques assez fantastiques, dont la brillante cohérence a été anéantie quand Moffat les a réutilisés dans Time of Angels.
Je vois l’écriture moffatienne comme une écriture de l’esbroufe - mais une esbroufe virtuose et brillante mais qui peut facilement s’asphyxier avec un trop plein d’ambition ; c’est le cas de ses idées pour Doctor who.
Je suis assez d’accord sur ton analyse de Moffat comme scénariste de l’esbrouffe - et de la structure avant tout -, mais aussi malheureusement du piétinement (qui oublie que cabotinage et progression ne sont pas une seule et même chose, et qu’après avoir fait faire 50 tours sur lui même à son personnage pour le plus grand plaisir de la galerie, il est toujours au même point). J’ai beaucoup aimé Jekyll (beaucoup moins Sherlock et pas du tout Coupling), mais faut avouer que tous les défauts de Moffat étaient déjà apparents dans Jekyll, dont l’incapacité à sortir d’un décor de sitcom ou s’écarter d’un personnage type. Mais dans Jekyll c’était le centre de l’intrigue. Quand on regarde Sherlock, c’est déjà beaucoup plus génant quand après une saison on est toujours sur notre faim à se dire : et ça commence quand ? c’est tout ? tout ça pour ça ?
Il y a un coté "parasitaire" dans son style, un don plus pour détourner les idées des autres qu’en créer de propres, qui le désigne tout naturellement pour les reboots où il s’agit juste d’actualiser une histoire déjà écrite — Le souci, dans le cas de DW, c’est que le reboot réactualisant la série avait déjà été fait par RTD, et plus qu’un nouveau reboot, c’est de la continuité et du développement qu’on était en droit d’attendre.
Je pense que le plus gros problème de Moffat aujourd’hui, c’est le syndrome de la tour d’ivoire, il est tellement fashion et porté aux nues inconditionnellement qu’il n’est pas encouragé à se remettre en question pour bosser autrement. Et vu le profil psychologique de son personnage adoré, ce ne doit franchement pas être le type le plus ouvert ou sympa du monde pour discuter de ce genre de choses. Mais pour Hollywood, comme co-scénariste pour structurer et dynamiser n’importe quel projet mou du genou, c’est un faiseur idéal.
Quelles anomalies ? C’est le genre de Docteur qui me paraît assez déconnecté pour prendre les 20 dernières minutes de sa vie à se changer, en tout cas je pense vraiment que c’était à prendre comme ça (et puis ça fait une jolie image pour la bande annonce, et un nouveau cosplay pas cher pour les fans)
Personne ne devrait être assez déconnecté pour passer les 20 dernières minutes de sa vie à mettre une tenue de soirée plutôt qu’essayer de se sauver. C’est plus qu’irrationnel.
ATTENTION SPECULATIONS Je peux me tromper, mais suppute qu’on ait droit à un nouveau passage du type de celui de la veste dans Time of Angels (ou pour être plus précis, une tentative de faire un coup de Babylon 5). La dernière fois que j’ai vu un autre personnage en tenue de soirée, c’était River dans A Good Man Goes to War. Si je voulais un antidote au poison de River (plus logique que de mettre une tenue de soirée dans le monde réel), c’est elle que j’irais voir laissant tout le monde en Allemagne nazie (n’oublions pas que le TARDIS peut se déplacer sans faire le moindre bruit (comme montré par River au Docteur, lui apprenant que le bruit caractéristique est lié à une mauvaise utilisation de la machine)).
L’inconnue, c’est le temps qui s’est écoulé entre le Docteur du début de l’épisode et celui de la fin de l’épisode.
Ensuite, il revient mortellement blessé, mais par quoi : la décharge secondaire de la tenue d’astronaute ? On ne connait pas tous les détails de son plan de sauvetage, et donc à quel moment il quitte le robot avec son TARDIS, mais il est possible qu’il ait du attendre que le robot soit dézingué par la tenue de cosmonaute, l’obligeant à être gravement blessé au passage. FIN SPECULATIONS
Tu va te planter. T’as vu toutes les spéculations que t’as fait cette saison et qui se sont retrouvées à coté de la plaque ?
6.13
Ma première réaction ça a été "mais c’est de la MERRDE !!"
Bon, j’étais bourré, je sortais de soirée, j’avais vraiment envie de voir le final de Doctor Who, et au final, le lendemain, je ne me souvenais que de certaines bribes et surtout d’avoir été déçu.
J’ai décidé de re-regarder cet épisode à jeun. Et là, j’ai trouvé ça plutôt sympathique, même si ça manque cruellement d’intensité. Au final, une grande partie de cet épisode s’est déroulé dans un monde parallèle et même s’il répond à de nombreuses questions, ça manque d’une montée en puissance comme RTD savais les faire. (Et ne sais PLUS les faire, à en voir le final de Torchwood "Miracle Days") Je me souviens du nombre incroyable de fins de saisons où c’était tellement "éééénorme" que j’avais envie de m’arracher la tête devant une situation de fou. Ici, on l’attends bêtement et elle n’arrive jamais. La résolution de la mort du Docteur est décevante (mais elle l’était souvent à l’époque RTD) et la fin de l’épisode m’a fait dire
Du reste, ça n’est pas un mauvais épisode pour autant, ça fourmille encore d’idées géniales : l’univers romain (comme par hasard) où Dickens, Churchill et les pterodactyls sont toujours vivant bloqué au milieu du temps, les Silents, le pourquoi de l’eyepatch (preuve que Moffat avait vraiment écrit la saison dans toute sa globalité) et de nombreux gags. Bref, il se passe plein de choses et c’est super agréable... même si je reste un peu sur ma fin.
Sinon, je suis le seul à m’être dit qu’après avoir appris la mort du Brig’ le Docteur aurait peut-être pu recevoir un texto de Luke lui annonçant la mort de Sarah Jane Smith ?
Tu va te planter. T’as vu toutes les spéculations que t’as fait cette saison et qui se sont retrouvées à coté de la plaque ?
Oh mais qu’il est vilain. Mais pour te répondre, pas tant que ça. Le fait est que n’ayant aucun intérêt pour les enjeux limités de la S6, j’ai très peu spéculé dessus, je suis déjà sur des spéculations pour la S7 (dans mes rêves les plus fous, comme ceux qui ont suivi The God Complex, j’ai même espéré que la S7 commencerait juste après).
ATTENTION SPECULATIONS
Mes spéculations qui se sont révélées bonnes : River est la fille d’Amy (la seule sur laquelle j’ai insisté réellement, avec ma théorie du dreamlord (qui je dois l’avouer, pour cette dernière est plus un espoir de voir la série se rétablir de son cauchemar qu’une certitude)), les analogies tirées des noms Amy Pond/River Song (la plus proche possible en nos pouvoirs, quand Moffat est le seul à maitriser le langage de la forêt gamma) et de la déclaration « only water in the forest is the river », le fait que les morts à répétition de Rory pouvaient vouloir dire quelque chose, la question (même si j’ai jamais osé le publier ici tellement c’est nul).
Celles que j’ai formulées ici sans sérieux parce que ça m’amuserait : Kovarian qui pourrait être Amy+36, Rita qui pourrait devenir la future compagnon du Docteur.
Celles qui sont loin d’être pliées considérant la lenteur de la progression de l’intrigue : ma spéculation dreamlord (et celle qui va avec sur le time can be rewritten), la réponse à la question, celle sur le Docteur en tenue de soirée de Let’s Kill Hitler.
Celles pour lesquelles j’ai poussé la machine à spéculations bien trop loin considérant les éléments (toujours) insuffisants qui nous sont fournis à leur sujet : la finalité de la tenue d’astronaute.
Mais quoi qu’il en soit, spéculer sur la série, c’est exprimer des possibilités qu’on voit à partir des éléments en notre possession, rien d’autre, ça fait partie de l’expérience Doctor Who. Et être infirmé et surpris en bien, c’est largement mieux que d’avoir tout bon. (être surpris comme ça a été mon cas avec l’épisode The God Complex, mais également très régulièrement du temps de RTD (en particulier en S1, qui je crois est ma favorite) malgré une certaine répétitivité (clairement) plus tard liée à une fatigue de travailler dans un genre pour lequel il avoue ne plus avoir beaucoup de gout).
C’est sans aucun doute possible 1. Le plus mauvais season finale de la série 2.Le plus mauvais jamais écrit par Moffat (avant et dès le début de cette saison j’avais de sérieux doutes sur sa capacité à être showrunner mais à l’échelle d’un épisode, son génie était à mon avis assez indubitable) 3.Le plus mauvais de la saison (pire que Curse of the Black Spot qui est le seul que je n’ai pas eu le courage de regarder une deuxième fois (j’ai regardé The Wedding of River Song une deuxième fois seulement pour voir si c’était tellement mauvais : en fait pas autant que je croyais mais plutôt atroce quand même).
Le début était pas mal, j’ai trouvé (contrairement à Rorschach je ne vois pas en quoi c’est gênant de développer cet univers) : le mammouth personnel du César Churchill est plutôt poilant, les ptérodactyles à ne pas nourrir assez déroutants à première vue, l’interview de Dickens à la télé, intéressant, surtout que ça introduit de manière assez intelligente le fait que toute l’Histoire se déroule en même temps. A ce propos :
logiquement - si le temps s’arrête, il n’y a plus le moindre mouvement, tout est figé
Effectivement, mais ici le temps n’est pas figé mais seulement contracté au point où il se fracture (le Docteur l’explique je sais plus trop quand).
C’est après ça que ça se gâte : l’éternelle phrase d’accroche avant le générique est non seulement nulle ("A woman" ?... Le "Apollo 11 ? That would be silly. It’s Neil Armstrong’s foot" avait plus de gueule quand même) et en plus il nous fait un suspense à deux balles sur le visage du "devin" alors que dès le moment où le "César" le fait venir, il est évident que c’est le Docteur.
Après ça la scène avec le Dalek est la meilleure de l’épisode, je pense, même si elle ressemble un peu trop à celle des Cybermen dans A Good Man Goes to War : on prend un moment à comprendre, le monologue du Docteur est très doctoresque (marqué par le style habituel de 11th mais ça fait partie de sa personnalité et c’est le genre de trucs que même 10th aurait pu sortir dans ses grands moments de théâtralité) et c’est de très loin la mieux mise en scène de l’épisode (pour ne pas dire la seule bien mise en scène).
Je ne vais pas faire ça pour chaque scène donc je saute à celle où notre ami le Viking au Cache-oeil qu’on voit depuis la première bande-annonce de la saison (et qui est pourtant particulièrement inutile) se fait bouffer par les crânes est juste nullissime : les effets spéciaux tout moches passait à l’ère Davies mais depuis le passage à la HD ça fait plutôt tâche quand c’est mal fait, en plus le sol n’a aucune raison de se dérober sous ses pieds à ce moment-là, il aurait suffit qu’il n’essaye pas de tuer le Docteur...
La scène dans le TARDIS où il évoque ses anciens compagnons pourrait être émouvante si elle ne tombait pas comme un cheveu sur la soupe et si leurs noms n’étaient pas brandit comme une pancarte qui dirait "CECI EST UN CLIN D’OEIL POUR LES FANS".
J’aime assez la scène de retrouvailles avec Amy, ça détend et c’est la scène la plus émouvante (ceci est plus une insulte aux scènes sensées nous émouvoir qu’un compliment à celle-là) et la visite du QG de la résistance (même le truc des eye-patches ne me gêne pas plus que ça), du moins jusqu’au moment où on voit Kovarian (sur ce point je rejoins Rorschach : on pensait avoir affaire à une égale du Docteur et elle se retrouve ficelée sans même qu’on sache comment ; de même pour sa trahison par les Silents qui n’est absolument pas justifiée). J’en profite pour le rejoindre aussi sur le fait que les méchants sont juste des procédés à l’ère du Moff : contrairement aux Daleks, nazis givrés à la fois terrifiants et un peu ridicules qui fonctionnent selon leur politique de pureté (RTD joue même la-dessus en détournant cette mentalité dans Bad Wolf où ils sont dégénérés et fanatiques ce qui est explicitement contre leur nature, preuve qu’ils en ont une), à Cassandra dont les seules motivations sont l’argent une parfaite platitude corporelles (délirant mais au moins existant), les méchants de Moffat sont comme de l’Orangina rouge : ils sont méchant "PARCE QUE !".
Toute la scène au sommet de la pyramide est très inutile. Enfin non, elle nous permet de découvrir que le Docteur est génial et que tout le monde, enfin tout l’univers l’adore (!!!! Etonnant, non ?). A la limite, si le plan de River avait servit à quelque chose, ces réponse en provenance de toutes les âmes sauvées par le Docteur auraient pu être un peu émouvantes, à la limite intéressante, mais là c’est gratuit comme la plus grande part de l’épisode.
J’ajoute que les deux personnages qui permettent à l’intrigue d’avancer sont des pièces rapportées qui n’ont rien à faire ici : d’accord Dorium Maldovar est cool et bleu mais pourquoi saurait-il quoi que ce soit sur le Silence (oui, les Headless Monks sont ses clients mais les gens sans tête ont tendance à ne pas être très bavards) et le Teselecta... c’est la deuxième fois qu’il fait office de deus ex machina (plutôt in machina pour le coup mais passons). A la limite on peut penser que ces braves petits gars ont enquêté sur le Silence après avoir croisé le Docteur à Berlin vu qu’ils n’ont visiblement pas vieilli mais c’est un drôle de hasard de les croiser là et d’avoir soudainement l’idée d’une porte de sortie. Et le montage dans son ensemble est nul : les scènes issues de The Impossible Astronaut / Day of the Moon sont sous-exploitées et insérées n’importe comment, le récit-cadre avec Churchill est somme toute assez inutile (il aurait à mon avis été beaucoup plus intéressant de suivre le Docteur dans sa marche vers la mort et de se retrouver en même temps que lui dans le monde alternatif). La présence des Silents au-dessus du Docteur et de Churchill est incroyablement moins bien mise en scène que dans Day of the Moon et en plus où le Docteur a-t-il dégoté un feutre pour se peinturlurer les bras quand il en voit ?
J’allais oublier la scène du jardin qui, tout comme plusieurs épilogues de la saison a l’air d’être raccroché là par hasard. Il s’agit encore d’un cas où la narration aurait bénéficié de se faire du point de vue du Docteur : ça aurait évité la lourdeur et le petit tour de passe-passe du Docteur aurait pu être amené un peu plus subtilement.
En fait, l’épisode est surtout décevant de la part d’un scénariste comme Moffat qui, même s’il écrit des personnages tout en apparences et en coolitude réussit habituellement à la perfection les moments d’épopée et de comédie : ici, deux/trois moments drôles, absolument rien d’épique même quand c’est censé l’être.
J’ai parlé de l’épisode en tant qu’épisode mais c’est en tant que final qu’il est le plus choquant : comme l’a fait remarqué Leann, la saison tourne totalement à vide puisque ce final résout certes (et de quelle manière ?) plusieurs des questions apparues au cours de la saison (comment le Docteur va survivre ? pourquoi le Silence le veut-il mort ?, etc...) mais aucune des saisons précédentes (ah si, on sait qui est River, ce qui est d’ailleurs amusant : je relisais mon premier post sur le forum qui disait que ce serait décevant que la petite fille soit la fille d’Amy ; on a aussi la confirmation qu’elle est la femme du Docteur mais ce mariage est minablissime au point qu’on se demande comment il peut donner son titre à l’épisode ; en plus le Docteur ne danse même pas) du genre pourquoi le TARDIS a explosé et été détourné ? comment le Silence a-t-il acquis des creepy-TARDIS ? pourquoi l’histoire de Rory et d’Amy se répète sans arrêt et pourquoi le premier passe son temps (quand il n’en est pas effacé) à mourir ?... Et en plus d’être inutile, la saison est basée sur un concept qui détruit deux des épisodes les plus intéressants de la série : Fires of Pompei et Waters of Mars. Et puis pourquoi appeler "point fixe dans le temps" un truc qu’on peut détourner avec un bout de ferraille multiforme ?
En fait, je pense que Moffat est un gamin : il a une imagination débordante mais son esprit part dans tous les sens et il ne se soucie pas vraiment de qui sont ses personnages parce que ce qui compte c’est qu’à la fin le gentil héros trop cool batte le méchant trop ridicule (un peu) grâce à sa jolie copine et à son sympathique acolyte. Ce qui collait bien à son idée de base de développer l’aspect conte de fée de la série mais devient beaucoup trop facile maintenant que ce n’est plus nouveau.
Et puis je croie que quelque part il tout simplement jaloux de Davies : RTD a accompli son rêve de relancer la série et il l’a fait avec brio en recréant un univers à la fois attractif et cohérent et à ce moment là, Moffy qui s’était patiemment rapproché de l’opportunité de le faire s’est retrouvé relégué dans le bac à sable avec les jouets qu’on voulait bien lui donner ("d’accord je te donne la pelle mais pas de couteau parce que ça coupe, compris Steven ?"). Du coup ça a été la victoire quand il s’est retrouvé aux commandes et il a essayé de reléguer dans un passé révolu tout ce qu’avait fait son prédécesseur même s’il utilisait par ailleurs beaucoup de mythes qui prennent leurs racines dans l’ancienne série (ce truc du Docteur héros national apparaît dès 1964 dans un épisode où des homme-mouches dont j’ai oublié le nom parlent, un peu à la manière des Oods de chanter l’histoire de leur sauvetage par le Docteur pendant les prochains siècles, par exemple). Maintenant tout le monde le glorifie et il se dit qu’il peut parler des l’ère Davies sans que ça lui fasse d’ombre mais il le fait assez bizarrement puisque ça surgit d’un coup.
La tendance qu’à souvent dénoté Rorschach à capitaliser tous les côtés formidables du Docteur comme des acquis est d’ailleurs à mon avis le double tranchant de cette volonté de se servir de la mythologie sous-jacente à la série (je pense que c’est de ça que parlait Conglomeros).
En fait, Moffat est exactement comme son Docteur : il privilégie l’admiration des autres par rapport à l’efficacité, par exemple en nous cachant une partie de la vérité exactement comme 11th le fait sans arrêt avec ses compagnons. Il construit le suspense non pas sur l’incertitude mais tout simplement sur l’ignorance, juste pour pouvoir nous surprendre. Jusque là, on suivait le récit du point de vue du Docteur et les compagnons étaient des points de repère pour le spectateur qui s’identifiait à eux ; maintenant on voit le Docteur (et on le voit surtout lui) par les yeux des compagnons ce qui fait qu’on ne sait jamais trop ce qu’il se passe dans sa tête à part quand il explose de rage (et heureusement que Matt Smith est très bon à ça). Donc oui, comme disait Ethan, on ressent le plaisir de Moffat à diriger la série, mais personnellement je ne trouve plus vraiment cet enthousiasme communicatif.
Un peu de réflexion sur les enjeux, tant de la saison que de l’épisode :
Je parlais de la facilité de détourner le point fixe mais en fait il se pourrait que cette loi du temps ait été parfaitement respectée. Je m’explique : le but du Silence était d’empêcher qu’on réponde à la Question quand le 11e irait à Trenzalore. Eh ben de toute évidence, le Docteur n’a pas du tout envie (et nous non plus) que cette question trouve ça réponse, donc logiquement il va tout faire pour éviter d’y aller donc mission accomplie, Silence won’t fall. Peut-être que c’était juste ça le point fixe, le traumatiser suffisamment pour qu’il n’y aille pas. Soyons honnêtes, aucun Docteur, du 1er au 11e (enfin je connais que les 1, 9, 10 et 11 mais bon) n’aurait résisté si on lui avait dit qu’il ne devait surtout pas aller se promener là-bas.
pourquoi tuer le Docteur au Lake Silencio quand les Silents et Kovarian ont eu un million de possibilités de le faire jusqu’ici sans en profiter
Parce que c’est eux-mêmes qui ont créé le point fixe au Lac Silencio et qu’ils savent pertinemment qu’il faut bien ça pour l’avoir (d’autant plus si ma théorie ci-dessus est exacte, il vaut mieux qu’il soit préparé).
Les vraies questions qui, je crois, ont déjà été posées mais qui sont quand même assez choquantes par leur existence même sont : pourquoi s’embêter à mettre quelqu’un (surtout River qui est totalement imprévisible) dans la tenue d’astronaute alors que celle-ci bouge toute seule ? et pourquoi le Docteur, une fois de plus, ne révèle sont plan à personne (à part à River parce que ça donne un prétexte à deux drachmes pour le mariage parce que "The Wedding of River Song", c’est quand même un titre qui claque pour un final) ? Et puis pourquoi il ne le dit pas simplement à River sur la plage du Lac, ce qui nous aurait évité cet épisode.
Une petite note positive quand même : je n’avais pas du tout vu venir la question mais je trouve que c’est une très bonne idée tant qu’on obtiendra PAS de réponse. Sinon Moffat risque fort de réaliser que pendant tout ce temps c’était son silence qui allait tomber. Et pour de bon.
adieu River Song
Ça m’étonnerai sérieusement.
Dans tous les cas, je serais là pour une septième saison.
Soyons honnêtes, nous y seront tous.
Voilà, j’ai écrit un petit pavé mais je trouve important que tout le monde donne son avis en ces temps troublés.
Une pétition de la plus haute importance, pour que David Tennant soit le porteur/allumeur officiel de la flamme Olympique lors des JO de Londres en référence en hommage à son rôle dans Fear Her.
Un drame pour le spectateur hyper-assidu qui fait les connexions en prenant le temps de s’investir dans l’hypercomplexité des péripéties domestiques du New Who, déduit des titres des épisodes toute la profondeur qui n’y est pas, ne regarde jamais un épisode moins de deux fois, ni sans s’imprégner de la plaidoirie de son auteur dans Confidential, histoire de savoir pourquoi c’était formidable en fait, et pourquoi ceux qui ne sont pas touchés par la grâce du moffatisme* sont juste des personnes limitées intellectuellement.
Ca s’appelle du transmedia les gars, ça signifie faire du téléspectateur une partie prenante au processus créatif, c’est le futur depuis qu’Evangelion a redistribué la donne, et comme JJ Abrams le disait récemment à propos de Lost, ça va bien de râler sur la fin brillante de son show de marche dans la jungle, quand à sa connaissance aucun fan n’a été capable de lui proposer une fin meilleure.
Et voilà, la BBC débranche le respirateur. Une campagne de sauvetage a été lancée, la pétition peut être signée ici. Les responsables de la campagne s’expliquent sur leur plan de sauvetage et le futur possible de Confidential ici.
*NB : le moffatisme est une discipline à classer dans le genre des théories infalsifiables honnies par Karl Popper dans sa théorie de la connaissance, visant à départager les sciences des pseudo-sciences comme la psychanalyse, la religion et le communisme — c’est à dire, des théories infalsifiables donc invérifiables, toute opposition rationnelle étant systématiquement balayée, non pas par une explication tout aussi rationnelle éclairant le sceptique, mais (suivant l’institution qui se défend) comme névrosée, hérétique, bourgeoise, ou, dans le cas qui nous intéresse, incapable de la finesse/intelligence nécessaire à comprendre un sens impalpable réservé à l’élite. Ce qui en gros veut dire, pour être fan du New Who, il faut avant tout être un adepte du culte de Moffet.
Le "culte" que le gens vouent à Moffat, c’est comme les enfants qui expriment leur enthousiasme avec exagération. Il n’y a rien de malsain dedans. C’est même bon pour le moral. Si les gens n’ont pas peur d’employer des mots forts tels que "Dieu" ou bien "Génie" pour parler de Moffat, c’est qu’il y a forcément quelque chose chez cet homme ; il ne drogue pas les gens, il n’impose aucune dictature, ce n’est pas non plus un ex-lofteur qui veut se reconvertir dans la création. Non Moffat s’est fait sa réputation avec son talent et uniquement avec son talent. Même, il s’est batî une carrière exemplaire en montrant qu’il pouvait écrire autant pour la comédie que pour la drame. Et surtout, Moffat a son propre style, et pas n’importe quel style, un style qui tend à la virtuosité, c’est-à-dire qui brille par la forme, la structure. On aime. On n’aime pas. Peu importe. Il reste quand même un artiste très talentueux. Par exemple, je déteste Christophe Honoré mais il reste quand même un cinéaste très talenteux qui a une vraie esthétique.
Rorschach, tu parles de moffatisme pour attaquer les gens qui se laissent "aveugler", alors que je pense plutôt que t’es juste déçu qu’une de tes séries préférées soit changé par un scénariste dont tu n’aimes pas le style ou juste les défauts trop lourds. C’es toi qui fait du Doctorwhoisme (terme aussi obscur que ton moffatisme).
Après je ne dis pas qu’il n’a pas de défaut, l’écriture de Moffat est superficiel parfois, mais n’empêche qu’il fait parti de ses scénaristes qui nous font du divertissement original, même d’avant-garde, comme Alan Moore. Concernant Doctor Who, je pense qu’il essaye de nous faire sentir de manière plus forte le mythe Doctor Who (qu’on retrouve moins chez Davies), c’est pourquoi le Docteur est tellement au centre des intrigues. Après qu’il y ait des (gros) défauts, personne n’est parfait, et cela même si Doctor Who est le genre de série qui doit toucher la perfection.
Des propos scandaleux ! Doctor Who ne pouvait rever d’un meilleur showrunner que Moffat !
Il est tout à fait digne des pointures absolues que sont (ou ont été ) J. Michael Straczynski , Rob Serling, Davd Milch
Brannon Braga, Manny Coto, Ronald D. Moore, David Kemper, Michael Piller...
Encore faut il étre fan de SF.
Ben oui, Doctor Who c’est pas la petite maison dans la prairie.
Et si tu pouvais , éviter de te poser en gardien du temple, qui détient la vérité unique et absolus ce serait bien
Rorschach, tu parles de moffatisme pour attaquer les gens qui se laissent « aveugler », alors que je pense plutôt que t’es juste déçu qu’une de tes séries préférées soit changé par un scénariste dont tu n’aimes pas le style ou juste les défauts trop lourds.
Pour la déception, c’est vrai, mais pour le moffatisme, je n’attaque pas les gens qui se laissent aveugler, je critique une tendance des fans de Moffat à considérer que les opposants au bonhomme sont des demeurés — ne comprennent pas quelque chose, ce sens impalpable formidable qui éleverait la série aux nues, que seuls les inclus (ceux qui aiment) ont saisi, mais sont pourtant bien incapables d’expliquer clairement au delà des superlatifs (ou ils sortent des bétises comme le "soap sous RTD"). C’est génial, ça claque et c’est tout.
Perso, j’ai beau me retourner la tête dans tous les sens, je ne vois absolument pas ce qu’il y a de génial à avoir consacré une saison à
(1) ne pas tuer le Docteur (qui est menacé de mort à peu près tous les épisodes, super original) dans une série où il ne peut pas mourir,
(2) avoir soumis un de ses personnages à une grossesse forcée (puis un enlèvement de la progéniture) en ne préparant tellement pas le truc qu’AUCUN des scénaristes de la saison n’était au courant et donc n’a pu intégrer un point aussi important en terme de développement des personnages dans les scripts qui suivent (qu’on ne me parle pas d’un format plus sériel, le coup de la remise à zéro à l’épisode suivant, c’est un parfait retour en arrière dans le temps en termes de techniques de narration et la preuve, s’il en fallait, que le show pâtit désormais d’un problème de continuité/unité),
(3) a passé son temps à tuer des personnages principaux pour les ressusciter ensuite, comme seul moyen pour arracher un peu d’émotion (l’autre moyen c’est prendre un air triste pendant 20 secondes en disant Rose, Donna, Brigadier),
(4) a passé son temps à répéter les mêmes choses sur les mêmes personnages tellement figés dans la tête de Moffat que jamais n’est pris le temps de les développer comme des êtres humains vivants et pensants confrontés à la mesure des enjeux mis en place : Amy n’est qu’un moyen pour Moffat de continuer à exploiter jusqu’à plus soif son fantasme personnel de la Pénélope de The Girl in the Fireplace, River (qui était beaucoup plus que ça à l’origine) n’est plus que la variante fofolle Who’s that Girl des années 80 du même perso (et c’est pas l’écriture de Mels qui contredit ce point), Rory n’est qu’une Mary Sue, le Docteur n’est plus rien du tout, à part un showman superficiel et incohérent.
(5) n’est même pas fichu sur 5 épisodes sur une simple saison - soit disant empruntant pour l’année en cours un format plus sériel (alors qu’elle ne l’a jamais été moins, il y avait plus de continuité entre les épisodes sous RTD, ou même la saison dernière, où la mort de Rory était manifestement intégrée dans l’écriture) - de nous donner le sentiment que tout a été écrit d’un bloc (et non une succession de scènes choc écrites au fil de l’eau), et pas plutot raccroché à bout de ficelles pour le final. Comment par exemple combiner les "révélations" de River sur son existence à Rory dans The Impossible Astronaut (qui ne sont qu’une redite de la vie d’Amy) à la vie réelle de River ? (qui n’est pas l’existence d’une femme qui a rencontré un homme qui savait tout d’elle, mais l’existence d’une personne qui savait tout d’un homme depuis sa plus tendre enfance).
Ce que je reproche aux fans là, c’est plutôt que de s’enthousiasmer sur une résolution habile à foutre le cul par terre, d’être contents d’être juste capables eux mêmes de justifier de façon grossière tous les trous de scénario laissés béants par Moffat : mais oui c’est parce que le point fixe (qu’on vient d’apprendre 30 secondes plus tôt) c’était que le Silence assiste à la mort du Docteur (pas la mort du Docteur elle-même comme on le croyait (twist !!) il y a 30 secondes quand on a appris que c’était un point fixe) et le Silence il a pas tué le Docteur à toutes les autres occasions qu’il a eues de le faire parce que le point fixe (qui vient d’être inventé) leur disait qu’il mourrait alors tué par une tenue d’astronaute (que sinon on ne sait pas d’où elle sort, mais c’était obligé, compris ?) avec River dedans (obligé aussi, histoire de raccrocher les wagons avec l’homme "le meilleur" qu’elle a "tué" et pour lequel elle est maintenue en prison par des gars qui ne savent même pas qui est le Docteur (épisode Time of Angels).
(6) manifeste le très inquiétant syndrome lostien, qui consiste à faire du suspense à tout prix et repousser sans cesse dans un futur lointain la résolution des éléments réellement intéressants de l’intrigue, pour se focaliser sur des intrigues domestiques.
Et je ne rentrerais pas dans le débat du dédain du show pour la SF, la parfaite irritation de voir les règles du temps remises à zéro à chaque épisode pour les besoins de chaque script, de ne jamais entendre les personnages faire des remarques scientifiques pertinentes (et en particulier le Docteur qui est censé être ubercalé qui passe son temps à ne rien comprendre et faire des approximations ridicules) ou de voir que la série se fiche de saboter la magnifique continuité instaurée dans l’ère RTD, piratant sans vergogne ses idées sans jamais lui rendre justice, comme le coup des points fixes qui vient d’anéantir tout espoir d’une logique propre à la série. Je veux bien que la continuité ne soit pas parfaite sur 50 ans de série, mais de la continuité à partir du reboot, c’était vraiment trop demander ?
C’es toi qui fait du Doctorwhoisme (terme aussi obscur que ton moffatisme).
Et j’en suis fière ! Je ne regarde pas la série pour Moffat, mais parce que le concept de la série est génial et le Docteur est un personnage formidable. C’est exactement ce que je disais avec mon moffatisme, pour aimer DW maintenant, faut être aussi fan de Moffat que River du Docteur.
Après je ne dis pas qu’il n’a pas de défaut, l’écriture de Moffat est superficiel parfois, mais n’empêche qu’il fait parti de ses scénaristes qui nous font du divertissement original, même d’avant-garde, comme Alan Moore. Concernant Doctor Who, je pense qu’il essaye de nous faire sentir de manière plus forte le mythe Doctor Who (qu’on retrouve moins chez Davies), c’est pourquoi le Docteur est tellement au centre des intrigues. Après qu’il y ait des (gros) défauts, personne n’est parfait, et cela même si Doctor Who est le genre de série qui doit toucher la perfection.
D’accord sur la première partie de la première phrase, ensuite j’ai juste envie de dire : Whaaaat ?!!!
Avant-garde ? Alan Moore ? Bon, avant-garde ça ne veut rien dire, mais Alan Moore ?!!!! Tu as déjà lu Alan Moore ? C’est typiquement le genre de parallèle gratuit qui m’énerve, absolument pas argumenté, qui vise juste à mettre sur le même niveau un génie avéré (mais qui a passé son âge d’or depuis longtemps) à un autre type qu’on veut juste faire mousser, qui n’a rien à voir en rien avec le génie en question.
Quant au mythe du Docteur qu’on ressentirait de façon plus forte désormais, complètement en désaccord. J’étais des milliards de fois plus investie du temps de RTD (accro-débile même, terme alors inventé spécifiquement pour la série), quand le mythe du Docteur se pointait (sans se faire attendre par des roulements de tambour à l’échelle d’une saison) au détour d’un chemin sans prévenir ça me filait des frissons - c’était largement plus subtil - et embarquait la série sur des hauteurs épiques que j’ai rarement vues aussi maitrisées (le seul moment du règne Moffat qui m’a fait ça, c’est la régénération de la petite fille, moment ubercool parce qu’il ne sortait de nulle part et qu’on prend immédiatement la mesure de ce que ça implique en termes mythologiques (et que le spectateur était impliqué, plutot que de se voir mentir en permanence pour faire du suspense)).
Mais non je dis juste que Moffat et Moore sont pareils en ceci qu’ils tendent à faire une sorte de "divertissement" mais original, avec une narration virtuose, etc. Ils font des formes-concept. Par exemple dans coupling (même si t’aimes), dans l’épisode "séparation" Moffat coupe en deux l’écran pour suivre Steve et Susan chacun de leur coté avec des échos, et il fait même un décalage temporel à la fin assez drole je trouve. Moore écrit pour Rorschach un chapitre-palindrome dans Watchmen (qui fait écho avec les taches d’encre des tests). Mais la comparaison s’arrête là. Je trouve juste que cette tendance à prendre quelque chose de grand public et d’en faire quelque chose de savant moi je trouve ça admirable.
Moi aussi je suis nostalgique de l’époque RDT, avec sa poésie du quotidien, ses personnages, son univers solide, sa diversité. Mais ce que j’aime de cette époque c’est qu’il y avait RDT et Moffat, je trouve Moffat très bon dans les petits épisodes, du coup une saison était dense en bons épisodes. Maintenant que Moffat est "seul", il manque quelque chose.
Ben là on est un peu plus d’accord (et j’adorais les épisodes de Moffat sous RTD, mais je comprends désormais que c’est parce que ce dernier compensait tous les manques du premier par son "polissage" en profondeur. A deux, ils sont le scénariste idéal).
Si ce n’est que, élever le divertissement tv grand public au rang d’art, c’est RTD qui en est le pionnier. Moffat n’apporte que sa touche personnelle pleine de tics sur un show déjà très innovant et dynamique - et a infiniment moins d’idées que Moore et RTD, qui l’un et l’autre défendent avec dévotion un propos profond (et authentiquement sombre) en plus de divertir, ce qui n’est pas du tout le cas de Moffat -, qui n’est surement pas plus virtuose ou originale que celle de RTD. A mon sens, loin de la virtuosité annoncée, le show a réellement été rétrogradé à un simple divertissement, c’est ce qui me chagrine (et le fait qu’en 4 épisodes de The Fades, je ressens plus d’attachement envers les personnages et donc plus d’investissement dans la série (et dans le genre scènes inattendues qui donnent des frissons, la fin de l’épisode 4 de The Fades place la barre très haut). J’ai même plus apprécié les 3 premiers épisodes de Merlin, série que j’ai toujours trouvé largement en dessous de DW, mais qui, il est vrai, semble enfin se réveiller).
En revanche, au risque de me répéter, je ne retirerai pas à Moffat son talent pour la structure, mais c’est insuffisant pour qui n’est pas également obsédé par la structure, s’il ne parvient pas à remplir sa forme avec du fond, ou faire varier ses structures (ou approfondir les notions qu’elles "vendent"). Ainsi je ne comprends pas comment après une saison marquée par les répétitions incessantes des mêmes tropes, il a encore pu trouver une bonne idée de recopier à l’identique la structure du final de la saison dernière (pourtant assez décrié, mais au moins il y avait la surprise de la première fois) pour le présent final, sauf à avoir complètement paniqué faute de temps (entre Tintin, Sherlock, comic’ons etc).
Et puis la continuité, si tu veux générer du mythe et de l’engouement, c’est fondamental. Ca s’appelle respecter la série et le public. Arriver à générer des problèmes de continuité là où ça n’était pas nécessaire juste pour compenser un manque d’imagination, ça me saoule.
Un article io9 analytique très intéressant sur Moffat - en particulier en ce qu’il est largement prémonitoire (l’article est de 2008), et révèle que tout ce qu’on peut aujourd’hui reprocher à SM était déjà clairement présent dans ses précédents scripts pour la série, défauts qui passaient en effet beaucoup mieux à l’échelle d’un "épisode choc".
L’auteur retient ainsi le problème de caractérisation caricaturale des personnages, et en particulier un problème clair avec les femmes, synthétisé dans cette citation littéralement choquante du bonhomme (oui, le même qui n’écrit des femmes que pour les rendre inconditionnellement amoureuses du Docteur, les torturer à son profit et a vampirisé la série avec les mariages de tous ses personnages principaux en à peine deux saisons) :
"There’s this issue you’re not allowed to discuss : that women are needy. Men can go for longer, more happily, without women. That’s the truth. We don’t, as little boys, play at being married - we try to avoid it for as long as possible. Meanwhile women are out there hunting for husbands."
(http://www.scotsman.com/news/time_lad_scores_with_sex_and_daleks_1_1394833)
(rien que pour ça, il mériterait une visite surprise de Lisbeth Salander)
En parallèle de cette affirmation douteuse, pour ceux qui n’en ont pas assez et veulent en savoir plus sur le fantasyland mental de leur idole, SM a beaucoup à dire sur la condition masculine opprimée dans les pays civilisés, "in a state of permanent, crippled apology. Your preferences are routinely mocked. There’s a huge, unfortunate lack of respect for anything male."
En découle cet autre trait pointé par l’auteur, qui me gène depuis que Moffat a repris la série : le Docteur personne la plus importante de l’univers, et le fait que le monde entier devrait se sacrifier pour lui sans discussion.
Et enfin, l’énorme défaut pour un prétendu auteur de SF, celui de n’avoir rien à offrir en termes de réflexion, mais même de traiter par dessus la jambe toutes les possibilités de profondeur du genre, qui pose la très pertinente question : "If he’d rather ignore the thoughtful philosophical considerations that sci-fi can inspire, why is he even writing sci-fi ? Science fiction is supposed to be about raising the level of discourse on society by opening up the door to fantastic possibilities. It’s supposed to be about hope, exploration, and opportunity — not cheapening what it means to be human, and certainly not subjugating people in the name of great white men. Yes, the first episode of Doctor Who (which aired all the way back in 1963) featured the Doctor as an old white man, cautioning his granddaughter against mimicing the stupidity of "the red Indian." But that racism wasn’t something anybody wanted to see in the Doctor Who revival, and neither is Moffat’s simplified view of human life or his bizarre seeming vendetta against women. We’re in the future now ; let’s give everybody a chance to be great."
Tu me fais bien rire, déja la misogynie de Moffat est bien connue. C’est une chose qui affecte clairement l’écriture de ses personnages féminins, on a pas attendue Doctor Who
pour le découvrir. Suffit de voir Jekyll par exemple et est ce un probléme ?
Bien sur que non ( à moins d’avoir le cul serré ) Tout simplement car jamais Moffat n’avillie l’image de la femme !
Les anti-moffat accusent son Doc’ de pas avoir de fond encore une fois je rigoles....
Doctor Who dans le monde de la S.F n’a jamais eu la portée sociale ou philosophique d’un disons Star Trek.
Ca a toujours été du pur divertissement et chez Moffat plus qu’ailleurs...
Accuse-t-on une serie super fun comme Farscape de manquer de "fond" non bien sur
Depuis deux ans maintenant, Moffat s’efforce de redorer le blason du Doc’ sérieuseument écorner par Davies.
Petit rappel des faits : Ten un homme agés de 900 ans, dépositaire d’un savoir et d’une responçabilité juste inimaginable.
Va étre réduit à l’état de pleureuse par Davies.
Un homme inconsolable de la perte de Rose Tyler, une femme assez banal pas trés belle ni trés intelligente
La ou le Doctor de Moffat épouse la sublime Alex Kingston. River Song une femme qui est presque l’égal du D octor
Chez Davies, Ten est devenue un Doctor sans panache, qui se rend à Davros sans opposer la moindre résistance et qui n’est sauver que
graçe à l’un des twists les plus cons de l’histoire de la S.F
( Enfin fallait bien trouver un moyen pour que le gentil couple finisse ensemble )
Eleven lui est toujours dans l’action et a presque toujours un coup d’avance sur ses adversaires
( il a meme des deus ex machina...ce qui peut sembler abuser mais qui contribue à redonner son aura au Doctor, bordel c’est un meta-humain ou pas ? )
Ten chez Davies, est devenue une figure sacrificielle un peu tristre. Un homme qui donne sa vie de façon absurde pour sauver un viellard
( Ben oui, le truc de Davies sur la fin c’était de faire chialler dans las chaumiéres )
Tandis que le Doctor de Moffat, est pret à manipuler ses plus proches amies pour assurer sa survit .Car oui le Doctor est la personne la plus
importante de l’univers
Et Moffat ne s’arrete pas la, les méchants emblématiques de Davies, Cybermens & Daleks Moffat les ridiculisent.
Les anciennes compagnes, il ne les utilise que pour rappeller à qu’elle point Ten a merder avec elles
Davies avait choisi de faire du Doc’ la rock-star de l’univers, Moffat le renvois dans l’ombre, il est la le fond du travail de Moffat
Il redonne du sens au mythe
Je tiens à présiser que j’aime beaucoup les saison 1à3 de Davies et que je ne le salurais jamais assez, d’avoir ramener Doctor Who à l’écran.
Mais voila sur la fin il a bien foirer....comme pour Torchwood
Tu me fais bien rire, déja la misogynie de Moffat est bien connue. C’est une chose qui affecte clairement l’écriture de ses personnages féminins, on a pas attendue Doctor Who pour le découvrir. Suffit de voir Jekyll par exemple et est ce un probléme ? Bien sur que non ( à moins d’avoir le cul serré ) Tout simplement car jamais Moffat n’avillie l’image de la femme !
Le fait que connaître la misogynie d’un auteur ne la rend pas moins choquante, et c’est pas parce que tout le monde le fait qu’il ne faut pas questionner ce genre de mentalité.
Les anti-moffat accusent son Doc’ de pas avoir de fond encore une fois je rigoles.... Doctor Who dans le monde de la S.F n’a jamais eu la portée sociale ou philosophique d’un disons Star Trek. Ca a toujours été du pur divertissement et chez Moffat plus qu’ailleurs... Accuse-t-on une serie super fun comme Farscape de manquer de « fond » non bien sur
Faut il encore le rappeler, comparer une série de "hard sci-fi" comme Star Trek et une série de fantasy comme Doctor Who est totalement ridicule. Star Trek essaie d’être un minimum crédible dans ses explications scientifiques, là où Doctor Who s’en fiche. Et puis n’oublions pas que Star Trek est une série et un univers qui s’est très bien exporté, touchant bien plus de monde que Doctor Who qui est resté la plus grande partie de son existence sur les ondes britanniques uniquement.
Un homme inconsolable de la perte de Rose Tyler, une femme assez banal pas trés belle ni trés intelligente La ou le Doctor de Moffat épouse la sublime Alex Kingston. River Song une femme qui est presque l’égal du D octor
J’ai beau détester Rose Tyler, mais même moi je peux voir l’importance qu’à pu avoir Rose, son premier compagnon depuis la perte des Time Lords, dans la vie d’un Doctor qui essaie de se reconstruire après un choc et une guerre incroyables de violence. Et River Song, si ta seule argumentation est qu’Alex Kingston est mignonne, je crois qu’il n’y a rien à dire.
( il a meme des deus ex machina...ce qui peut sembler abuser mais qui contribue à redonner son aura au Doctor, bordel c’est un meta-humain ou pas ? )
Ou pas. C’est un alien qui s’est humanisé au contact de l’humanité, et pas un humain qui est devenue plus fort que les autres grâce à sa jolie boîte bleue. Quand aux deus ex machina, tous les théoriciens de la narration peuvent dire qu’ils ne sont que très très rarement justifiable, et ceux de l’ère Moffat ne font pas partie de ces très rares cas.
Ten chez Davies, est devenue une figure sacrificielle un peu tristre. Un homme qui donne sa vie de façon absurde pour sauver un viellard ( Ben oui, le truc de Davies sur la fin c’était de faire chialler dans las chaumiéres ) Tandis que le Doctor de Moffat, est pret à manipuler ses plus proches amies pour assurer sa survit .Car oui le Doctor est la personne la plus importante de l’univers
Désolée, je veux vraiment pas partir dans l’attaque personnelle, mais t’as juste tout faux. Le Docteur a toujours manipulé ses proches, toujours (et ce n’est pas l’ancienne série qui va me donner tort). Le Docteur n’est pas la plus importante personne dans l’univers, n’oublions pas qu’il a passé la majeure partie de sa vie à n’être qu’un Time Lord parmi d’autres, et pas spécialement plus intelligent que la moyenne. Et puis si tu trouves que le sacrifice de Ten pour Wilf est absurde, c’est que t’as totalement loupé le concept du personnage du Docteur (pour info, la mort du Cinquième Docteur s’est déroulée dans des conditions extrèmement similaires)
Et Moffat ne s’arrete pas la, les méchants emblématiques de Davies, Cybermens & Daleks Moffat les ridiculisent. Les anciennes compagnes, il ne les utilise que pour rappeller à qu’elle point Ten a merder avec elles
Terry Nation sera ravis de savoir que Davies a inventé les Daleks. Les Cybermans et les Daleks sont ridicules depuis bien plus longtemps que le reboot, Doctor Who ce n’est pas que la série des années 2000.
Davies avait choisi de faire du Doc’ la rock-star de l’univers, Moffat le renvois dans l’ombre, il est la le fond du travail de Moffat Il redonne du sens au mythe
J’avais oublié que Russell T Davies avait écrit The Pandorica Opens et A Good Man Goes To War. Si ça c’est pas de la rock star. Je te défis de trouver des scènes aussi over the top niveau popularité cosmisque que ces deux là.
Mon dieu, c’est dingue, j’en arrive à défendre Russell T Davies. Si on m’avait dit ça, je ne l’aurais pas cru.
Désolée si je suis pas claire :P Mais c’est une réaction épidermique.
Je ne dis pas que la misogynie de Moffat n’est pas choquante ce que je dis c’est qu’il a toujours ecrit des roles de femmes fortes
( Est ce qu’elles sont prétes à tous les sacrifices pour leurs hommes ....oui )
Mais faut arréter de délirer on est loin de la dégeulasserie d’un Luc Besson
Heu... faut savoir de quoi on parle, si l’univers de Doctor Who est parfois magique, il n’a jamais empreinter les codes de la fantasy...
Je ne nie pas l’importance de Rose comme stabilisatrice émotionelle de Nine. Mais aprés c’est une question de crédibilité, peut on croire à cette love-story poussive.
Non bien sur et oui Alex Kingston est tres mignonne, son histoire avec le Doc’ est bien plus crédible ( d’un point de vue S.F ) et touchante que celle de Rose
Bien sur que le Doctor à toujours manipuler ses proches et il est la le probléme de Ten dans ses derniéres années. Une figure quasi christique, constament
dans la posture du martyre, le sacrifice de End of Times peut sembler touchant mais il est absurde, car trop c’est trop.
Aprés libre à toi de penser que j’ai rien compris à Doctor Who
Bien sur que Davies n’a pas inventer les Daleks ( je n’ai jamais dis ça ) mais tu ne peux nier qu’il en a abuser .
Je trouves trés courageux de la part de Moffat d’imaginer ses propres mechants
A Good Man Goes To War, c’est justement le debut de la fin du Doctor de Davies c’est le moment ou Eleven réalise qu’il a été trop loin.
Finalement, je me demandes si c’est pas toi qui n’a rien compris à la serie...
Le doctor est bien sur un alien !
Quand je parles de meta-humain, je parles de la responçabilité vis-à-vis de l’univers, de la folie du savoir interdit, de la detresse de la responçabilité unique.
Ce petit quelque chose, qu’on trouve par exemple chez Jadzia dans le Trekverse.
Et bien sur chez le Doctor
On peut dire que c’est fini, là ? Vraiment ça m’arrangerait...
Parce que franchement ça fait longtemps que la discussion n’apporte plus rien et que ça n’intéresse plus que les trois personnes qui postent (et encore... y’a des chances que les réponses soient écrites par pur atavisme). Même en lisant en diagonale une ligne sur cinq une fois par semaine, je constate en plus que c’est bourré d’erreurs factuelles et de contre-vérités, des deux cotés de la discussion. Et si je voulais les corriger faudrait le faire pour toutes et lire les quatre autres lignes et ça me fatigue rien que d’y penser vu la faiblesse de l’ensemble.
Quand on a plus d’autres arguments que de tenter de discréditer une personne sur la base de propos qu’il a toujours nié avoir tenus, plutôt que de parler de son travail (qui contredit intégralement les propos de cette "interview" bidonnée), on peut considérer le point Goodwin atteint et décider d’en rester là. Parce que là ça me fait le même effet que lire, à l’époque RTD, les kilomètres de messages sur Outpost Gallifrey postés par des vieux fans aigris de l’ancienne série, qui dérapaient constamment dans l’attaque personnelle ou l’homophobie faute d’argument. C’était suffisamment pénible là-bas pour que je n’en veuille pas chez moi aujourd’hui.
Même en lisant en diagonale une ligne sur cinq une fois par semaine, je constate en plus que c’est bourré d’erreurs factuelles et de contre-vérités, des deux cotés de la discussion. Et si je voulais les corriger faudrait le faire pour toutes et lire les quatre autres lignes et ça me fatigue rien que d’y penser vu la faiblesse de l’ensemble.
C’est marrant, je croyais qu’un forum, c’était fait pour échanger. Un peu dommage de se sentir offensé d’avoir des posts sur son forum. Et un peu dommage aussi de croire plus important de s’affirmer au dessus de la mêlée en insultant les posteurs, que de discuter sainement avec ceux qui prennent la peine de s’exprimer, même s’ils sont maladroits.
Franchement, si l’interview en question est - de notoriété publique manifestement - bidonnée, pourquoi ne pas le dire tout simplement, sans sauter sur l’occasion pour discréditer au passage tous les arguments valides (sur son travail) qui l’ont précédé. En revanche, je ne suis pas d’accord du tout, l’œuvre de Moffat et ses personnages féminins confirment complètement la citation (et l’article argumente en ce sens), c’est pourquoi je l’ai postée dans ma tentative d’essayer de comprendre à la fois ce qui me repousse désormais dans la série, et ce qui fait encore passer l’auteur génial pour certains, qui refusent de s’expliquer eux-mêmes clairement.
Maintenant, que tu n’aies pas envie de discuter de tout ça et préfère rester sur tes positions plutôt que suranalyser, soit. Le silence est à toi.
Je n’ai pas l’impression que la discussion soit spécialement violente, qu’elle soit maladroite oui, mais pas violente, en tout cas ce n’en est absolument pas l’attention. On atteint absolument pas les sommets qu’on peut voir sur le net dans la matière, mais bon.
On a repéré un pattern dans l’écriture d’un auteur, au même niveau que n’importe quel thème récurrent, et on le questionne c’est normal. Un peu plus chaud à manipuler, mais ce n’est pas plus étrange que de ce demander ce qui fascine tant Moffat dans l’utilisation de la mémoire et de la vue chez ses monstres récurrents.
Il est clair que la transition dans la manière de raconter Doctor Who est sujette à débat, et il n’y a rien de mal à vouloir comprendre pourquoi on en arrive à ne plus aimer un série qu’on a adoré (et qu’on adore toujours, soyons honnêtes. On sera tous là la saison prochaine)
Mais si le forum n’est là que pour spéculer sur les épisodes de la série en diffusion, et qu’il doit rester mort entre deux saisons, alors d’accord.
Merde...avec tout ça je sais pas...si on parle pas de la prétendu misogynie de Moffatt,
peut on continuer à parler du Doc’ ?
Bon ben je me lances...
Je voulais revenir sur la vision qu’a Moffat d’un point fixe, d’aprés certains en contradiction avec Davies
je ne suis pas d’accord, il me semble que peu importe ou meurt le personnage de la conquéte de Mars,
sur Terre ou Mars le point fixe est respecter. Alors que le Doctor ( ou plutot le Teselecta )
doit toujours mourrir au lac...et à noter que Ten, dit ignorer les effets de l’altération d’un point fixe.
Grace à Eleven ( ou plutot River ) et bien on les connais...
Messages
3 février 2010, 15:10, par Sullivan
Le dernier Numéro de DW Magazine a publié les titres officiels des trois premiers épisodes de la saison.
Oui, je suis en manque au point de faire un post de forum sur ça, no comment. Ca me fait inaugurer le nouveau sujet, tout ça.
Donc :
Ep 1 : ’The Eleventh Hour’ by Steven Moffat
Ep 2 : ’The Beast Below’ by Steven Moffat
Ep 3 : ’Victory of the Daleks’ by Mark Gatiss
18 février 2010, 04:17, par Sullivan
Dans la série : "c’est trop mignon, il faut que j’en parle, mais ça ne mérite sûrement pas une news quand même".
Blue Peter est une émission pour enfants en Angleterre. Lors de la saison 2, l’émission avait organisé un concours pour qu’un enfant téléspectateur de l’émission créé un monstre qui apparaîtrait dans la série. Cela avait donné l’extraterrestre de "Love & Monsters", celui qui absorbait ses victimes.
Cette saison, un nouveau concours a été organisé, lancé il y a quelques mois. Cette fois-ci, il s’agissait de demander aux enfants de créer le design d’une nouvelle console intérieure de Tardis. Il ne s’agira pas du Tardis du Docteur, bien sûr, puisque ce nouveau décors existe depuis l’été dernier. Mais d’un autre Tardis ou d’un Tardis alternatif, on ne sait pas trop.
Le gagnant et son design (qu’on aperçoit seulement) ont été choisis par un jury dans lequel figuraient Steven Moffat et Matt Smith, et ont été révélés dans l’émission d’aujourd’hui. Vous pouvez voir le passage en question de cette émission en ligne ici. Ce Tardis apparaîtra dans un épisode tourné prochainement dans le cadre du bloc 7 de tournage de cette saison, surement le dernier bloc de tournage de cette année.
Au passage, une nouvelle image promo a été mise en ligne pour faire la promotion de la saison 5, et une nouvelle bande-annonce sera diffusée ce samedi vers 18h30 sur BBC1.
4 avril 2010, 02:37, par Sullivan
5.01 : The Eleventh Hour
C’était épique. C’était émouvant. C’était terriblement excitant, et c’était littéralement une régénération de la série, et elle était magnifique. Le reste dans ma critique. Que je n’écrirais pas cette nuit, parce que je suis fatigué ^^.
Mais j’ai absolument adoré.
4 avril 2010, 11:14, par Sofia
Idem, j’ai adoré. Le plus balèze dans tout ça, c’était de ne pas décevoir 1 voire même quasiment 2 ans d’attentes.
Je n’ai encore pas tout à fait adopté Matt Smith, mais je sens que je vais bien aimer son Docteur. Par contre, j’adore déjà Amy, c’était une excellente idée de l’introduire en tant que petite fille qui a attendu son lot d’aventures aussi longtemps, son personnage est frais et n’a pas froid aux yeux, tout à fait ce qu’on attend de la compagne du Docteur... sans (espérons le) tout le coté romantique qu’on a déjà eu dans les précédentes relations Docteur/Compagne. Tout le cadre de Amy a été très bien introduit : la petite ville écossaise, Rory, Jeff...
Le nouveau Tardis est absolument génial. Il n’y a que le nouveau générique qui m’a légèrement déçue, mais c’est juste une question d’habitude.
4 avril 2010, 16:12, par Livia
5.01
J’ai trouvé ce premier épisode tout simplement jubilatoire. En plus de remplir vraiment bien sa fonction d’ouverture permettant de poser les bases de la saison, il y règne une atmosphère assez euphorisante que je ne saurais décrire, mais très plaisante à suivre !
Je suis encore toute étonnée de la façon dont, en quelques minutes, j’ai oublié toutes mes hésitations et mes craintes, pour adhérer pleinement à toutes ces nouveautés qui nous sont introduites. Personnellement, je n’ai plus de réserve en ce qui concerne Matt Smith, car j’ai vraiment ressenti qu’il se réappropriait le personnage ; les maladresses et ajustements des premières scènes permettent de bien opérer la transition. Sur le fond de l’intrigue, c’est du classique mais bien calibré. J’ai bien aimé l’utilisation assez bien pensée de symboliques, telle la dernière scène de confrontation avec les Atraxi, qui fait le lien avec le passé tout en s’ouvrant sur le futur. C’est bien construit sur un plan narratif.
Sinon, j’ai été conquise par le personnage d’Amy et la façon dont elle est introduite : on retrouve dans cette approche une côté imaginaire qui touche au rêve assez touchant. Mais c’est aussi intéressant de lui faire expérimenter de la plus directe des façons la frustration que l’on peut ressentir aux côtés d’un voyageur dans le temps. C’est une constante de l’univers de Doctor Who, et c’est une bonne idée de lui donner un aperçu du côté le moins appréciable pour ensuite lui permettre d’embrasser son nouveau rôle aux côtés du docteur. En plus, elle a beaucoup de caractère et de réparties, ce qui promet.
Bref, beaucoup de promesses et un dynamisme contagieux qui rend optimiste pour la suite de la saison !
4 avril 2010, 21:42, par LaChouette
5x01
Ah que c’est bon ! Un peu trop excitée même peut être pour mon bien, va falloir revoir l’épisode à tête plus reposée :)
La petite frustration de l’épisode, et je vois que je ne suis pas la seule : l’opening, que j’attendais avec une impatience non simulée, et qui a un peu cassé pour moi le charme habituel (avec le coeur qui bat et le sourire aux lèvres). Le thème de la série (qui pour moi fait partie du cahier des charges de la série, avec le chant du TARDIS (qu’ils touchent pas à celui là !)), arrive trop tard et en trop ramolli, et visuellement, on perd l’efficacité simple de l’ancien avec ses sauts chaotiques de trou de ver en trou de ver, qui a lui seul résumait bien la série.
Bref, ça c’était pour le négatif : le reste, c’est que du positif.
Le nouveau Docteur est très bien. Je dois avouer que je ne faisais pas partie des fans de Tennant (je ne vais pas me faire des amis je le sens ^^), mais plutôt des nostalgiques inconsolables d’Eccleston. Il n’empeche que je dois reconnaitre que l’ère Tennant a été marquée par une montée en puissance de la série, tant au niveau scénaristique que budgétaire, sans compter Donna, qui était l’addition parfaite à la série, mais le Docteur de Tennant était à mon sens un peu fatiguant et très contradictoire, aussi bien dans le surjeu permanent, que dans la psychologie un peu trop dans le pathos comme souligné par Sullivan. Je parle des aller-retours permanents entre les plaintes existentielles style "je suis trop vieux, j’ai trop vécu" et les "je ne veux pas mourir" adressés notamment à un vieux bonhomme qui dans les faits est bien plus jeune que le Docteur qui se plaint et finira ses jours avant lui. Ou sous un autre angle ses leçons de morale à tout le monde sur la non-violence et le fait qu’il faut donner une chance aux aliens envahisseurs (même les Daleks quand ils sont en phase de génocide d’une planète) même si dans l’intervalle des milliers d’innocents doivent mourir (sauf quand c’est Tennant qui agit, là il peut génocider sans souci). En comparaison, le Docteur d’Eccleston, bien que manifestement plus traumatisé et violent, moins en tentative de séduction permanente de son entourage, et ayant dans les faits vécu très peu de temps, était également beaucoup plus digne, jusque dans la mort.
Bref. Quoi qu’il en soit, même si on n’en est qu’au stade des impressions, le Docteur de Matt Smith s’annonce moins pleurnichard, plus ouvertement égoïste (tout ce qu’il fait subir à Amy en 14 ans est mine de rien assez dramatique), moins porté sur la flamboyance quelque peu orgueilleuse de Tennant, et plus ouvertement fou. Même si l’acteur est jeune, il est vrai qu’il y a quelque chose de très ancien dans son visage et pour une raison qui m’échappe, j’ai la sensation que ce Docteur a atteint quelque chose d’inaccessible aux deux précédents.
Quant à Amy, à voir. Quoi qu’il en soit, j’aime assez le personnage très farfelu (avec un entourage parfaitement au courant de cet aspect), ayant grandi dans des conditions complètement inédites, qui a l’air tout droit tiré d’une création de Bryan Fuller. Je n’ai pas fait attention à l’âge de la petite Amelia, mais c’est moi où on peut légitimement penser qu’elle vivait d’ores et dejà seule à cet âge (la tante n’était elle pas déjà un mensonge comme l’uniforme de policier ?), et a donc grandi dans son univers féérique peuplé du Docteur sans la moindre présence d’adultes ? Si ça s’avère vrai, rien que l’étrangeté de la situation de cet enfant représente déjà un mystère assez troublant, et le comportement du Docteur même à l’égard d’Amy est bizarre (évidemment la machine du TARDIS qui représente la fissure ne fait que rehausser les soupçons).
Pour le scénario, en effet, hormis le mystère Amy, plein de pistes pour la suite. Qu’est ce qui est responsable des fissures dans l’espace-temps ? (On pense au Docteur bien sûr, sachant qu’on a encore un Tennant vivant dans une dimension parallèle, le Docteur Tennant qui a en son temps contenu une régénération, et un nouveau Docteur dont la régénération a du coup été démesurément puissante. Ca fait un peu comme Buffy qui a foutu en l’air l’équilibre des forces en ne mourrant pas)
Et la bande annonce de fin d’épisode : pfiou ! Mes villains préférés dans Doctor Who sont définitivement les Daleks (pour leur superbe personnalité), mais les plus flippants sont assurément les Weeping Angels (à leur sujet, je peux me tromper, mais il me semble d’ailleurs que de nombreuses pistes à peine effleurées ont été lancées pendant toute la saison de Donna).
Bref, une reprise enthousiasmante ! (et on retrouve notre Alex Kingston préférée, ouf !)
4 avril 2010, 22:10, par Black Widow
5.01
Je me joins à l’enthousiasme général. J’adhère tout de suite à Matt Smith ! Je le préfère même à Tennant, qui finissait par me gonfler. Ce Docteur garde l’excitation mais a effacé le côté gamin qui m’énervait trop souvent, donc je préfère. Il est d’apparence plus jeune mais a l’air plus matûre, son costume de pépé accentue cela et j’aime beaucoup. Moffat a encore eu raison.
J’aime bien l’histoire de Amy aussi, mais elle me fait l’effet d’un petit mélange entre Rose (pour le côté gamine paumée et le manque de famille) et Donna (la rousseur et le mariage interrompu par le Doc). Mais je suis un peu perdue quand la caméra va sur elle, elle est le genre de jolie fille qui est très fascinante à regarder, même si elle ne fait rien. Donc j’arrive pas encore à juger si elle sait jouer, parce qu’elle en a pas vraiment besoin. Et qu’elle ne soit pas l’intérêt amoureux (vu qu’il y aura River) est un point en sa faveur, je préfère les belles amitié entre le Doc et ses compagnons, c’est plus fort.
Bref je suis super excitée par l’ère Moffat, tout me dit que cela va être génial.
5 avril 2010, 14:06, par Tonks
The Eleventh Hour
j’ai été très décue par.... le générique et l’arrangement musical. Beurk alors. déjà j’avais moyenneemnt aimé le changeemnt entre la saison3 et 4 mais là c’est juste catastrophique.
A part ça, moi qui suis tombée amoureuse de Matt Smith dans les 10 secondes de sa présentation dans le confidential, je suis aux anges ! Il répond parfaitement à ce que j’aime dans le docteur. Je me rappelle quand Tenannt est arrivé, mon exaspération (j’étais l’une des seules à le dire à ce moment-là) au côté ultra fou et gamin de rose / Docteur. Ce côté hilare me gonflait vraiment à l’époque. Mais et je reste persuadée que si l’on regard les deux docteurs, Tenannt écrase complétement eccleston. Je ne suis pas sure que ce sera encore le cas avec Smith dont le docteur et là je ne suis pas d’accord avec vous tous, est plus sobre que celui de Tennant même s’il a peut-être un côté gamin ; il est plus calme. La preuve en est qu’elle dispute le fait qu’il soit fou et qu’il est obligé de lui assurer qu’il l’est. Il a quelque chose de très particulier dans sa façon de jouer, Smith. Il est possible qu’il supplante Tennant.
Quant à Amy Pond, j’avais vu une interview avec Karen Gillan qui m’avait complétement refroidie sur elle. Elle était particulièrement irritante et avait l’air assez con. Mais la façon dont le personnage est introduit est très intelligente et ca fait vite oublier son comportement en tant qu’individu. Je ne l’aimerais peut-être jamais en tant que Karen Gillan, mais Amy Pond, j’accroche tout de suite.
Et j’adore tout son petit village, jeff, rory la vieille dame qui était déjà géniale dans hope springs. J’aime beaucoup son entourage.
Quant à l’histoire. Nickel. Typique Moffat, avec un côté plutôt oppressant et même carrément horrifique à la Blink ou à la Silence in the library et un côté super gamin mais pas gamin débile que Davies avait un peu oublié, je pense.
Personnellement, je suis très contente de ce retour ! Enfin !
5 avril 2010, 15:51, par Gizz
5x01
En gros, et paradoxalement, je suis assez déçu, mais c’était absolument génial.
Déçu parce que j’avais des attentes beaucoup trop élevées et intenables. Mais je le savais, donc je ne regrette pas du tout cet épisode. Si je devais formuler quelques critiques à Moffat, je dirais que son épisode était peut-être trop chargé d’éléments caractéristiques de son écriture, et qui du coup ne sont pas utilisés à fond (le "corner of the eye" aurait peut-être mérité un épisode à lui, et pas ses deux ou trois petites allusions, par exemple). Pour Matt Smith, il est en rôdage, et en très bon rôdage. Je n’ai jamais aimé Eccleston, mais même Tennant a eu besoin de deux épisodes pour trouver son personnage exact (qu’il a en plus su faire évoluer), et que j’ai toujours adoré sans aucune réserve à son encontre. Karen Gillan passe merveilleusement bien à l’écran, il va juste falloir qu’elle essaye d’arrêter de tout faire passer par les yeux et elle sera parfaite.
La réalisation est absolument impeccable. J’ai rarement vu quelque chose de ce niveau à la télévision. C’est propre, c’est beau, c’est rythmé. Avec en plus quelques petites idées originales, avec le stop-motion). Le montage, qui est l’élément qui me tient particulièrement à coeur dans une fiction est lui aussi parfait.
Vivement la semaine prochaine !
6 avril 2010, 23:16, par Emilie Flament
Qu’est-ce que ça fait du bien ! The end of Time m avait laissée un peu déçue et frustrée (cf le Podcast Les controverses du Village)... Mais maintenant ça va mieux ! :D
Certes je n adhère pas au nouveau générique : trop long à démarrer, pas franchement convainquant visuellement... Il va me falloir un temps d’adaptation.
Pour Matt Smith, j’ai rangé mes doutes au placard : il a réussi à créer un nouveau docteur !
Plus fou que celui de David Tennant (qui reste toujours mon préféré !), j adore ce côté désarticulé. Ce grand gaillard avec son visage d’ado et ce côté "enfant" ressemble un peu à Tom Hanks dans Big. Il est fou. Il est brillant et vif quand c’est nécessaire, mais son naturel tend plus vers celui des enfants, dans son énergie, son émerveillement, son impulsivité. J’ai hâte de le voir évoluer, de le voir réagir à des situations plus graves ou à son passé.
Pour Amy, j’adhère à ce personnage décalé. Elle a également cette folie, ce naturel presque effronté. Enfant, elle devait déjà être à part ; sa rencontre avec le Docteur l’a poussée un peu plus loin dans sa bulle... Après des années à continuer à croire en cette première rencontre et en cette promesse, elle y a renoncé, en apparence. Elle a du en souffrir, aussi bien en défendant l’existence de son Docteur qu’en y renonçant.
Ce duo me fait penser à Peter Pan et Wendy. Même si elle est devenu adulte, elle ne peut résister au pays imaginaire. Même dans la façon qu’à le Docteur de lui parler, on retombe sur ce lien à l’enfance et à cet imaginaire, quand il lui dit qu’elle n’aurait pas du devenir adulte, quand il lui demande de venir avec lui. Ce lien et cette décision lui semblent tellement instinctifs qu’il éclipse les 2 fois où dans un sens il l’a laissé et ses 14 ans d’attente et de déception. Et elle y parvient également.
Le lien entre le Docteur et Amy est très fort. J’ai un peu peur pour Rory, qui pourrait vite devenir un second Mickey.
Passons aux autres régénérations : le Tardis est juste génial ! J’ai toujours trouvé qu’on n’explorait pas assez ce vaisseau, ses pièces, ses niveaux, son tableau de bord, ses mécanismes. Maintenant il va falloir nous le montrer !! Idem pour le Sonic screwdriver, quels sont ses nouvelles fonctionnalités ?
L’intrigue autour des Atraxi ne m’a pas passionné et mais remplit bien son rôle d’introduction pour Amy.
La nature de ces fissures m’intrigue bien plus ! J’aime bien la théorie de LaChouette qui rendrait le Docteur responsable de ses failles (et qui permettrait de faire revenir David Tennant !!!). Celle de Sullivan est intéressante aussi, Amy et ces fissures sont liées. En passant, j’en ajoute une couche... "The universe is cracked, the Pandoric will open, silence will fall". Dans la mythologie, Pandore est une femme créée par les dieux à la demande de Zeus qui veut se venger des hommes et de Promethée qui lui a volé le feu. Zeus la marrie à Epiméthée, frère de Prométhée, qui pas assez méfiant l’accepte. Elle possède une boîte qu’il lui est interdit d’ouvrir. Mais une fois mariée, elle cède à la curiosité et l’ouvre libérant tous les maux des hommes. Amy serait-elle inconsciemment l’outil d’une vengeance contre le Docteur ? contre les hommes ? contre les Time Lords ?
En tout cas... vivement la semaine prochaine !
7 avril 2010, 06:54, par Conundrum
The Eleventh Hour
Comme tout le monde, j’ai vraiment accroché à la nouvelle ambiance de la série.
Je partais avec un a priori assez négatif, et toutes mes craintes se sont rapidement dissipées contrairement à l’arrivée de Tennant. Il m’a fallu une bonne poignée d’épisodes pour m’habituer à lui. Surtout que, non seulement j’aimais bien Eccleston mais surtout parce que je sentais une cassure entre les deux versions du Docteur. Ici, Smith a des airs de Tennant mais on sent malgré tout une nouvelle personnalité. En gros on note bien, tant dans l’écriture que dans l’interprétation, qu’il s’agit du même Docteur.
Contrairement à la transition entre deux incarnations du Docteur, pour moi, là, une cassure était vraiment nécessaire. Et là encore, j’ai adoré. Autant l’arrivée de Martha Jones me paraissait un peu légère, autant là, je peux comprendre pourquoi Amy suit le Docteur. J’aime leur relation et l’impact que le Docteur a eu sur elle en tant qu’enfant. J’aime aussi qu’elle vienne avec son lot de mystères et de secrets et qu’elle n’ait pas une confiance aveugle en lui.
Je te rejoint sur ce point. Il y avait un peu trop de bonnes idées, ça donne un épisode riche mais effectivement, on passe trop rapidement d’une bonne idée à l’autre. Moi, je l’ai plus ressenti sur le deuxième abandon du Docteur. Je ne sais pas si le coup des deux ans était à prendre comme une blague de Moffat mais j’espère que le deuxième abandon d’Amy sera ré-exploité dans les prochains épisodes.
Je suis un peu nouveau à l’Église de la Moffatologie, mais j’attendais beaucoup de l’épisode, et j’ai réussi à être agréablement surpris. Vivement Samedi !
7 avril 2010, 19:30, par LaChouette
5x01 toujours, avec poursuite de réflexions possiblement spoilerisantes
Je dois reconnaitre que la théorie est séduisante. Ca expliquerait à la fois la singularité de l’histoire d’Amy, la fissure, et la machine du Tardis.
Concernant ma théorie sur la responsabilité éventuelle du Docteur dans tout ça, je dois ajouter, pour évoquer le déséquilibre que le Docteur a pu créer dans l’univers, que le 10è Docteur - prenant conscience que la race des Time Lords s’était fossilisée dans ses règles et était devenue aussi totalitaire que les Daleks, et donc que toutes les règles imposées par les Time Lords n’était pas nécessairement indispensables - a également exploré les limites de son "pouvoir" de détermination sur le cours de l’histoire. Il se prend carrément pour le Dieu qui décide à lui seul à la place du Destin (on revient à la mythologie grecque, ou même les dieux n’avaient pas de pouvoir sur le Destin (dont le leur), juste celui d’influencer légèrement le cours des évènements) et pris un peu à la légère les règles du voyage dans le temps dans leur ensemble (dont certaines qui sont surement nécessaires), dont les points fixes (dans Waters of Mars, il prend (trop tard) conscience qu’il est allé trop loin, ce qui ne l’empêche pas de différer sa réponse à l’appel urgent des Oot, tant il craint la prophétie des 3 coups qu’ils ont placé sur sa tête).
Quoi qu’il en soit, cette théorie doit se conjuguer avec celle de Sullivan : tout est lié à mon avis ; l’équilibre de l’univers rompu, la fissure, la machine du Tardis, Amy.
Oh, et dernier petit truc qui n’a peut être aucune importance (ou une importance capitale dans un système binaire, où 0 serait le point de départ de l’univers réduit à un point (avant déploiement de l’espace temps/big bang) et 1 l’univers que nous connaissons, surtout considérant la prophétie du Prisonner 0) : on commence souvent par le zéro pour une numérotation de prisonniers ?
Carrément. Bien vu.
Je pense que ça n’arrivera pas avant un moment (genre arc du season finale de la 2è saison du 11è Docteur), histoire que Smith ait le temps de s’installer à son aise dans les pompes du Docteur (et que tout le monde considère que c’est le meilleur de tous les docteurs du reboot), mais faut avouer que cette histoire de clone a surement été créée pour cela, et est du coup tout à fait réjouissante (voir le 10 et le 11 interagir devrait être fameux. Dommage que le 9 n’ait pas une passerelle du même type).
Pareil, du fait de l’âge juvénile de l’acteur (qui est vite oublié), et l’arrivée de Tennant a été pour moi assez difficile à négocier : on passe d’un Docteur très noir, en colère, malade, grincheux et très alien (le 9) à un Docteur jovial, plus humain, fashion, désinvolte et adolescent. Ca a été au point que dans ma tête, beaucoup d’épisodes du 10 me reviennent comme s’ils étaient des expériences du 9. Ce n’est vraiment qu’avec Donna (Martha était pour moi une cata intégrale, et vu comme elle est traitée à chaque fois par les scénaristes, je tend à penser qu’ils pensent la même chose) que j’ai enfin accroché au 10 (d’ailleurs, si l’alchimie Rose/9 (ou Jack/9) était bien supérieure à celle avec le 10, je n’aurais pas vu Donna (n°1 companion !) avec le 9).
Là, avec Smith, on retrouve un coté très alien, savant fou dans son monde (il me fait un peu penser au Professeur Walter Bishop de Fringe) qui me plait bien, plus l’univers de DW a été ramené à une dimension plus intimiste qui n’est pas mal non plus.
Oui, c’est vrai, mais à vrai dire, je pense un peu comme tout le monde que l’intrigue des Atraxi n’était pas réellement le centre de l’épisode.
L’épisode lance surtout des tonnes de pistes pour la suite, et comme Sullivan l’a souligné, Moffat est l’homme des gimmicks, possible que le "corner of the eye" revienne.
Oh oui, vivement samedi !
10 avril 2010, 23:50, par Sullivan
5.02 : The Beast Below
D’un coup, ça semble court, 45 minutes alors qu’on n’a eu que des épisodes d’une heure depuis un moment !
Un épisode très peu Moffatien dans sa structure, même s’il l’est dans certains aspects de son histoire.
Un joli petit conte philosophique, très émouvant sur la fin, qui ré-expose les règles de DW et cimente la relation entre le Docteur et Amy. J’ai beaucoup aimé mais j’espère avoir un peu plus "à manger" en terme d’histoire la semaine prochaine (normalement, c’est le cas).
11 avril 2010, 19:38, par Sofia
Pour le coup, j’ai aussi trouvé l’épisode trop rapide, on saute de séquence en séquence et comme on ne connaît pas encore vraiment les personnages, le tout semble un peu téléphoné : le pourquoi des Smilers que je trouve géniaux en tant que badies mais qui n’ont pas été exploités à leur potentiel maximum, le pourquoi Amy a choisi d’oublier la première fois ne m’a pas trop convaincue et la reine est assez fadasse.
J’ai l’impression que l’épisode a surtout servi au fait qu’Amy s’installe vraiment en tant que compagne du Docteur, pas très subtilement mais bon, c’était pas mauvais non plus.
12 avril 2010, 14:15, par Tonks
The Beast Below
J’ai personnellement apprécié cet épisode qui m’a rappelée A Girl in the fireplace sur beaucoup de scènes. Et j’ai bien aimé la leçon aussi. C’est un peu moins lourd que les leçons donneés par Davies, pas toujours très fin dans ses critiques de la société :p.
Je ne suis pas d’accord sur le fait qu’Amy pond est présentée dans cet épisode, je pense qu’on l’assoie bien en tant que compagne du docteur. Je me rappelle que Tate avait dit qu’elle était là pour rendre sa raison au docteur et je pense que Pond a très bien joué ce rôle dans cet épisode.
Et j’adore le docteur de Moffat, très raisonnable, vachement calme et un peu professeur sur les bords mais surtout beaucoup plus fin dans la folie que ne l’étaient les deux autres. Il est calme jusqu’à ce qu’un truc le rende complétement foldingue, c’est impressionnant à quel point Smith est bon dans ce registre.
12 avril 2010, 20:59, par Emilie Flament
Je suis assez d’accord avec Sullivan : certains détails sont un peu oubliés, laissant de petites failles inhabituelles chez Moffat.
Mais quelle ambiance ! Ça compense tout ! On est complètement dans le conte de fées. Amy / "Wendy" suit son Docteur / "Peter Pan" (même Steven Moffat le dit dans le Confidential) dans ce monde incroyable et ses mystères. Le pyjama renforce également l’idée du rêve.
Autre excellent point : Amy. Elle vient à peine de partir avec le Doctor qu’elle montre déjà son caractère ! Bien sur elle est curieuse, aventureuse, dynamique comme toutes les dernières compagnes, mais elle est surtout plus instinctive, presque effrontée. Elle s’oppose déjà au Docteur (pour le protéger d’un mauvais choix), elle prend seule une décision en se basant sur sa propre compréhension de ce personnage qui se découvre encore.
Enfin, j’adore ce nouveau Docteur. C’est selon moi le plus "brisé" des 3 derniers Docteurs. Toute cette énergie, cette innocence enfantine, cette joie ne sont qu’une apparence, une réaction à toutes les blessures qu’il a accumulé pour pouvoir continuer, comme si il essayer de faire abstraction de cette douleur au fond de lui. Mais quand un élément la lui rappelle, comme quand il découvre le choix d’Amy sur le sort de la baleine, l’émotion prend le dessus, d’ailleurs sa décision s’en ressent, il perd en partie ses capacités de raisonnement. C’est là qu’Amy joue tout son rôle. Elle le canalise, l’apaise, le rassure. Ce nouveau duo va vraiment être passionnant à suivre...
18 avril 2010, 06:05, par Sullivan
5.03 Victory of the Daleks
Un peu comme la semaine dernière... Il y a plein de bonnes choses, mais ça ne prend pas tout à fait. Bon, c’est un peu plus grave que la semaine dernière quand même, car il y a quelques gros problèmes de structure dans cet épisode.
Par ailleurs, j’ai eu comme avec le 5.02 une impression que tout était un peu statique, et qu’il n’y avait eu qu’une moitié d’épisode quand ça c’est terminé. Sans doute la conjugaison du fait que c’était un des épisodes les plus court (41’25’’ générique de fin compris) et que je reste habitué aux histoires très denses de Russell T Davies, qui faisait souvent tenir en 45 min ce que n’importe quel scénariste ferait tenir en 60’ — jusqu’à l’excès quelque fois, certes.
Bon, il n’y a vraiment aucune raison pour que ça roxxe pas la semaine prochaine : les Weeping Angels + River, c’est forcément soit un chef d’œuvre, soit un chef d’œuvre :-)
18 avril 2010, 12:29, par Black Widow
5.03
J’ai eu du mal à m’intéresser à cet épisode. Je crois que j’ai été plus éveillée pendant la bande-annonce du prochain.
Mon gros souci est avec Karen Gillan. Apparemment tout le monde finit par la trouver bien, moi qui étais plutôt neutre durant le season premiere je finis par la trouver énervante. J’ai l’avis inverse de Sullivan : je trouve qu’elle joue mal et est très loin de Tate. Elle joue beaucoup trop avec ses yeux et ses sourcils, elle a l’air de ne pas savoir quoi faire de son corps, et elle adopte plein de petites mimiques et de moues mignonnes. C’est le genre de jeu que je vois chez certaines actrices américaines de mauvaises sitcoms. Cela m’énerve vraiment parce que chaque plan sur elle me fait complètement sortir de l’épisode. J’espère sincèrement qu’elle va s’améliorer au fil de la saison, son personnage a beaucoup trop de place pour être incarné en permanence par une actrice à sourcils.
Par dessus cela l’écriture ne m’aide pas à apprécier totalement Amy. Elle a des réactions que je trouve complètement idiotes. Le Docteur lui dit d’aller voir ce qui ne va pas avec une gamine qui pleure, alors qu’est-ce qu’elle trouve à faire ? Ben elle va lui apprendre ce que c’est qu’être une rebelle qui se fiche des interdictions, pardi ! Le truc qu’a rien à voir. Là, il lui dit que les Daleks sont super dangereux, donc forcément elle va en cogner un en faisant "yo, parait que t’es méchant". Je ne comprends pas trop... Si on veut me décrire Amy comme une gamine hyper immature, c’est gagné.
18 avril 2010, 22:07, par Sullivan
L’immaturité est une des composantes du personnage. Symboliquement, elle s’est échappée avec le Docteur la veille de son mariage, soit la veille de son entrée effective dans l’âge adulte, il s’agit bien de se reprendre une gorgée d’enfance avant de faire le grand saut.
Mais pour les exemples que tu cites, entre à mon avis plus directement en compte le fait qu’elle n’est pas quelqu’un qui a spécialement confiance dans le Docteur ou qui se fie à ce qu’il raconte. Il peut bien lui dire que les Daleks sont méchants (comme il lui a dit qu’il revenait dans cinq minutes), en attendant ils servent le thé et tout le monde les considère comme de précieux alliés. Clairement, à ce moment là, elle n’a, factuellement et psychologiquement, à peu près aucune raison de croire ce que raconte le Docteur.
Je reconnais avoir eu quelques difficultés avec elle dans cet épisode. Mais je crois la plupart vient, comme je le dis dans ma review, du coté excessivement théâtral qui dessert également Matt Smith à certains moments. Et puis je commence à avoir l’impression, à confirmer au fil du temps, qu’elle n’est pas forcément très bonne quand elle n’a pas de texte à jouer. Du coup dans des épisodes comme The Eleventh Hour ou celui-ci, elle est en retrait.
Je n’ai pas spécialement de problème avec le fait qu’elle soit riches en mimiques expressives (déjà c’était aussi le cas de Tate qui passait un bon tiers de certains de ses épisodes la bouche grande ouverte). Pour moi ça fait partie du contrat de la série, je n’attends pas un jeu intérieur et intimiste — même si c’est génial quand il y en a de temps en temps, comme Tennant savait très bien le faire (et je crois que c’est aussi dans les cordes de Matt Smith).
19 avril 2010, 15:56, par Tonks
503
Je pensais que j’aimais pas trop les épisodes Daleks et malgré le Exterminate qui me fait toujours sourire, ca se confirme. Je n’ai pas non plus beaucoup aimé celui qui se déroulait à NY.
En revanche, pas du tout d’accord avec la perception de Blackie sur Amy/Karen Gillan. Je trouve qu’elle est vraiment bien et que cela se confirme. J’aime beaucoup le côté, je t’écoute pas et je fais ce que je veux. Elle est aussi beaucoup plus indépendante et enquête de son côté, c’est quelque chose d’assez rafraîchissant. Je dis pas que dans 6 épisodes, j’aurai la même réaction mais pour l’instant je suis plutôt contente du duo.
Perso, je pense que ce qui déconne pour l’instant c’est que malheureusement Matt Smith écrase tout le monde. Et dans ces conditions, il est difficile de briller. Je pense que parce qu’il est tellement bon, ca casse le jeu des autres. Et faut dire que pour l’instant, ca brille pas tellement. Je sais pas pour vous mais le type qui jouait Churchill, ca ne passait juste pas. Je dis pas Paterson que j’aime bien dans tout ce qu’il fait mais le reste des acteurs sont bien palots en comparaison.
On verra bien si ca reste comme ça ou si ca s’améliore. Moi qui tente d’éviter les trailers pour éviter de voir ce qu’il y aura la semaine d’après, je n’ai pu m’empêcher de sourire quand j’ai vu qui serait de retour.
24 avril 2010, 23:27, par Sullivan
5.04 : The Time of Angels
Pas le meilleur Moffat, mais du très, très bon Moffat.
Il y a pas mal de scènes vraiment très, très, très réussies, et je suis en admiration complète devant le personnage de River Song, que je ne me lasse pas de regarder. Et apparemment ce n’est pas le cas de tout le monde, mais moi j’ai vraiment adoré le cliffhanger, bien plus intéressant qu’un énième "Le Docteur va-t-il survivre ?", dont on sait qu’il sera résolu en trente secondes au début du prochain épisode.
Ça va être une longue semaine.
25 avril 2010, 03:16, par Pete Dayton
(Je lis les différentes sections d’a-suivre.org depuis pas mal de temps et je me décide enfin à participer un peu aux forums. En espérant que vous adoptez facilement les newbies...)
504
Un prégénérique jubilatoire et quelques moments de tension admirables font partie des points forts de l’épisode. La scène dans laquelle Amy se retrouve enfermée avec l’image de l’ange m’a pris à la gorge. Au passage, petite référence à un classique du film d’horreur... Jolis rebondissements, au sujet des innombrables statues présentes dans le dédale et de la façon dont les anges narguent le Docteur, menant au mémorable et iconique monologue final de Matt Smith. Il est juste peut-être dommage que la réalisation n’ait pas su se rendre un peu plus imprévisible lors des séquences où un "prêtre" esseulé tombe sur le fameux ange. Un petit mot à propos de River Song, qui pour ma part n’en finit plus de m’intriguer... Un personnage très intéressant et une bonne prestation d’Alex Kingston.
Bref, malgré quelques minuscules scories, Moffat fait suffisamment évoluer ses Weeping Angels pour passer outre l’absence de l’effet de surprise dont avait bénéficié "Blink" en son temps, me faisant pour ma part trépigner d’impatience en attendant la semaine prochaine !
Un peu de teasing maintenant, pas au sujet de "Flesh and Stone" mais plutôt, carrément, à propos des deux épisodes finaux de la saison. Murray Gold (compositeur de la série) est on ne peut plus dithyrambique à leur sujet : 1 2. Moffat n’a visiblement pas encore montré tout ce dont il était capable... :)
25 avril 2010, 14:03, par Sullivan
Oh, et j’ai oublié de dire qu’on adopte facilement tous les newbies !
Tout ce qui peut animer un peu ce forum, on prend ! :-))
Je suis moi-même très excité par le season finale, d’autant que...
Spoilers pour ceux qui n’ont pas vu la bande-annonce de "Flesh & Stones" diffusée après le générique de "The Time of Angels"
...On voit dans cette bande-annonce que la question de la fissure va être abordée directement rapidement : l’arc ne repose donc pas juste sur cela ; et la fissure n’est pas l’équivalent d’un bad wolf (ce qui fait passer un peu mieux le manque de subtilité de la présence de la fissure dans les épisodes 2 & 3).
Je suis moi-même très excité par ce double final, notamment depuis que Matt Smith a parlé de sa réaction après avoir vu l’épisode 12 la veille du red carpet de la première. Gold confirme que ça devrait roxxer sévère ! ^^
25 avril 2010, 11:34, par isidore seldon
5.04
Je ne vais pas répéter tout ce qu’a dit Sullivan dans sa critique à laquelle j’adhère parfaitement, mais je me permettrais juste de corriger la citation à la fin qui a sans doute été écrite dans un état de franche excitation suite à l’épisode (d’où les quelques fautes, mais rien de grave ..) :
“There’s one thing you never put in a trap if you’re smart, if you value your continued existence, if you have any plans of seeing tomorrow there’s one thing you never ever put in a trap.... Me.”
25 avril 2010, 11:54, par Sullivan
Hé, hé, c’est corrigé ni vu ni connu. :-)
Merci !
Sullivan,
qui prendra désormais la peine de retranscrire les citations lui-même et ne les copie/collera plus pour aller plus vite ;)
25 avril 2010, 14:13, par Black Widow
5.04
Rah, c’était très très bon. Pas parfait, certes, mais du haut niveau quand même. J’adore Kingston et River est juste plus fascinante à chaque fois. Amy n’avait qu’une toute petite place au milieu, ça m’allait très bien. Je ne suis pas sûre d’avoir saisi le pourquoi du comment des changements concernant les Anges (comme le fait qu’ils tuent maintenant), parce que je n’ai pas regardé l’épisode d’une traite. Peut-être que ce sera plus clair pour moi à la seconde partie, ou que Sullivan fera un paragraphe explicatif pour les nouilles dans mon genre dans sa prochaine review.
D’ailleurs Sullivan, je te dis pas assez souvent merci pour tes reviews et ta super rapidité. Donc un grand merci. On veut bien que tu nous envoies un petit email à Perdusa pour nous dire la marque de tes "vitamines" :p
25 avril 2010, 14:33, par Sullivan
Le fait qu’il tue, c’est d’après ce que j’ai compris spécifiquement parce que le Weeping Angel avait besoin des corps pour apprendre à parler. (Bon, ça n’explique pas pourquoi il tue trois fois, peut-être juste parce qu’il veut choper la voix de Bob qui lui permettra de plus énerver le Docteur.)
Pour le fait que les Weeping Angels de la grotte ne ressemble pas tout à fait à des Weeping Angels, c’est parce qu’ils sont enfermés là depuis très longtemps et étaient en train de dépérir. Le crash du vaisseau orchestré par le Weeping Angel fully fonctionnal a pour but de mettre au dessus de leur tête une source d’énergie à même de leur en redonner, des vitamines.
You’re welcome.
Pour la rapidité, soit :
1/ j’en avais marre de voir régulièrement des reviews de Lost par Ju postée cinq heures après la diff’ et j’ai décidé de faire mieux que lui.
2/ Mon intérêt pour DW a complètement dépassé le stade obssessionel compulsif.
With all due respect to Ju, je crains fort que ce soit la deuxième option. :-)
25 avril 2010, 20:45, par Black Widow
Même en revoyant la scène, je saisis toujours pas l’utilité. Pourquoi avoir absolument besoin de dire au Docteur ce qui est train de se passer, à part faire un chouette rappel de la première apparition de River ? J’ai un peu l’effet de "The Beast Below" avec ses Smilers, ses tentacules, etc. Faut pas trop réfléchir à plein d’éléments, ils sont là pour rendre cools sur le moment mais n’ont pas forcément de sens.
Au fait, River avait l’air assez indifférente lorsqu’on lui présente Amy. J’ai eu l’impression qu’elle n’avait pas entendu parler d’elle, ou alors elle faisait bien semblant. Vu qu’elle savait qui était Donna et ce qui allait lui arriver, cela me surprend un peu que cela n’en soit pas de même avec Amy. Peut-être encore un truc sur lequel je ne devrais pas chercher de sens.
25 avril 2010, 20:35, par Sofia
5.04
C’était beaucoup mieux que les 2 épisodes précédents : sans compter le retour des Anges (presque aussi terrifiants que dans Blink) et de River Song (excellente alchimie avec Matt Smith), j’ai trouvé Amy plus "à sa place" et le rythme de l’histoire beaucoup moins précipité... Bon, en même temps, il s’agit d’une histoire sur 1h30. Je ne sais pas si je suis la seule, mais je comprends moins Smith que Tennant, qui pourtant n’avait pas l’accent anglais naturellement, tout ça pour dire que je n’ai également pas tout compris au 1er visionnage mais que je prendrai plus de plaisir à le revoir.
26 avril 2010, 10:55, par Sunjin
Hello sur le Village ^^
Bon, je ne suis pas très à l’aise sur ce format de forum mais je me décide tout de même, la faute au Doctor ^^ et au reviews de Sullivan !
J’ai également adoré cette première partie avec son pré-générique juste magistral et jubilatoire, c’ets drôle, enlevé, très bond.., pardon songien, bref quelle entrée en matière et effectivement ça inaugure un excellent premier double épisode de saison contrairement à d’habitude (merci pour l’éclaircissement via BOT).
Cet épisode rompt aussi avec l’habitude jusque là prise quasi systématiquement (excepté la S3) de faire se dérouler ce premier double épisode dans la présent, on est ici dans la période de prédilection de Moffat : le 51 ème siècle, période déjà exploitée dans les classics et qui semble également être celle du 502, je renvoieici
vivement la suite et je n’ai pas voulu regardé la bande-annonce pour ne pas trépigner d’impatience... vivement samedi !
26 avril 2010, 14:04, par Tonks
Bienvenue aux nouveaux !
sunjin, la seule différence entre ce forum et un autre c’est qu’on te laisse pas la possibilité d’éditer (raison de plus pour faire un peu plus attention à ce qu’on écrit en se relisant) et de publier des messages plussoie :p
504
Et bien ca se confirme, j’adore cette nouvelle saison.
Pour en revenir à la chimie entre Kingston et Smith. Je me suis faite exactement la même réflexion mais en même temps je me demande si la raison pour laquelle ça fonctionne si bien n’est pas tant que les deux acteurs ont une vraie alchimie à laquelle on ne pouvait penser en l’engageant mais plutôt que le personnage du docteur est bien plus fort que ses incarnations physiques. Si bien que c’est plus l’écriture de Moffat qui est à louer plutôt que les deux acteurs qui sont nickels dans leurs rôles.
Après, moi qui ai adoré Blink et les frissons de peur que les apparitions plutôt bien faites de ces statues, j’étais aux anges avec cet épisode. C’est vrai que le fait que l’ange parle avec le docteur fait fortement penser à celui de la bibliothèque. J’ai aussi trouvé que Karen Gillan était nickel ; je pense qu’elle est entrain de prendre vraiment ses aises. Je pense que ce duo fonctionne vraiment bien. J’espère qu’il ne faut pas trop lire dans la non réaction de River sur sa présence, ca m’embêterait beaucoup que l’on ait karen qu’une petite saison. Enfin, je dis ça maintenant mais au bout de 6 épisodes je pouvais plus supporter freema agyeman. Si ca se trouve d’ici la fin de saison j’appellerai à corps et à cris son remplacement ;)
J’ai été un peu étonnée par la remarque de sunjin sur les doubles épisodes mais peut-être qu’il parle simplement du premier de la saison. Car le double de moffat de la saison 1 se passe lors de la seconde guerre mondiale, je sais pas si ça compte si c’est dans un univers parallèle ou pas mais dans la saison 2 aucun des doubles ne se passe sur terre de nos jours et dans la saison 4, le deuxième double se passe dans le futur. Donc, sunjin, explication !! :D
Bon vivement le prochain !
26 avril 2010, 22:26, par Sunjin
Merci et oui, j’ai découvert après avoir posté qu’on ne pouvait pas éditer *___* et je sais pas si je dois faire "répondre" ou" répondre à"...
Pour le double-épisode, Sullivan m’a répondu sur Beans On Toast ici . et sa réponse est 2 posts après. Donc oui, Sullivan parle bien des 1ers doubles-épisodes de chaque saison qui effectivement sont plus faibles (même si j’adore celui de la Saison 1).
et ces fameux 1 ers doubles :
WWW III => sur terre de nos jours
Rise of Cybermen = sur terre (monde alternatif) de nos jours
Daleks in Mahattan : sur Terre, mais dans un passé proche (années 30)
Poison Sky : sur terre, de nos jours
Time of Angels : sur la planètes des Aplans, quelque part dans le 51 ème siècle ;)
Sinon pour rebondir sur ce que tu dis sur Amy /Martha, je dirais juste que Moffat écris des personnages féminins toujours très réussis, et atypique, ce qui n’est pas le point fort de RT Davies. Rien que dans Doctor Who entre Sally, Reinette et River : chapeau - Idem dans ses autres séries... (Gina Bellman...)
La réussite des personnages féminins de RTD repose plus sur les interprètes principalement Lesley Sharpe et Catherine Tate. J’aime beaucoup Rose (depuis la fin d’ailleurs, mais j’ai trouvé le perso bof, je ne parle même pas de Martha ^^)
27 avril 2010, 11:00, par Tonks
1er mai 2010, 23:46, par Sullivan
2.05 : Flesh and Stone
Épisode vraiment très, très réussi.
Même s’il est parfois un peu frustrant, et pas dans le bon sens du terme.
Et même si je réalise de plus en plus que la densité des scénarios de Russell T Davies me manque un peu.
Mais l’arc de la saison avance comme il n’a jamais avancé en cours de saison les années précédentes. Ce qui montre bien que Steven Moffat en a sous le pied, et m’a fait poussé un ouf de soulagement : les fissures de cliffhanger d’épisode, c’est fini. Et ça fait passer le fait qu’il y a clairement des maladresses dans la gestion de l’arc. Notamment la scène où le Docteur réalise qu’Amy est au centre de tout, alors que ça fait depuis le premier épisode qu’on l’a compris, et que la série suggèrait que le Docteur l’avait compris aussi. Ca m’agace.
Amy vient donc bien de notre présent. Et le 26 juin, c’est exactement 13 semaines après la date de diffusion de "The Eleventh Hour". Tout cela nous amène bien vers un événement du finale...
2 mai 2010, 03:27, par Pete Dayton
505
Comme la semaine dernière, pas grand chose à reprocher à l’épisode. J’ai beaucoup aimé la résolution du cliffhanger... Je me prenais la tête pour deviner ce que ça allait être, alors qu’en fait c’était quelque-chose de beaucoup plus simple et fun que ce que j’imaginais. Grosse tension lors des scènes d’action, j’étais à fond dedans, comme lorsque le Docteur perd sa veste ou quand Octavian se fait attraper. Belle réalisation d’Adam Smith lors de ces scènes. Il gratifie de plus la série d’un plan à mon avis sublime. River est hélas un peu en retrait cette fois, mais quelques indices intéressants sont distillés quant à son passé. Qui de si important a-t-elle donc bien pu tuer ? J’aurais eu tendance à penser au Docteur lui-même, mais pourquoi alors Octavian et ses hommes ne le connaissaient-ils pas avant d’arriver sur Alfava Metraxis ? Pas mal d’interrogations donc. Quid de plus de cette scène complètement WTF dans la chambre d’Amy !?
Un passage m’a quelque peu troublé, sans qu’à la première vision je ne comprenne pourquoi, mais c’est devenu plus clair à la revoyure : le Docteur semble abandonner Amy dans la forêt ("River, I’m gonna need your computer !"), on l’entend même s’éloigner. A ce moment-là, il a déjà perdu sa veste. Or, on le voit ensuite au cours d’un gros plan saisir les mains d’Amy, la rassurer ("If I always told you the truth I wouldn’t need you to trust me"), l’embrasser sur le front et partir cette fois pour de bon. Rien d’anormal à priori, sauf que le Docteur porte à nouveau sa veste lors de cette séquence ! La suite nous montre le Docteur avec River et Octavian sans sa veste... Cela m’étonnerait beaucoup qu’un tel faux raccord, subtil certes, soit passé entre les mailles du filet lors du tournage, d’autant plus que cette courte scène détonne clairement dans le montage de l’épisode (pourquoi cette utilisation du gros plan ?), et possède une tonalité quasi-onirique. Conclusion, quelque-chose me dit que ce n’est peut-être bien pas la dernière fois que l’on voit cette fameuse "usine à oxygène", et que ce sournois de Moffat a une idée derrière la tête ! Cet "autre" Docteur enquêterait-il sur la faille ? ("I don’t know yet but I’m working it out")
Au final, pas grand-chose à reprocher à cet épisode très stimulant, si ce n’est la scène où l’on voit les Anges bouger en "temps réel". Passage sinistre et efficace, mais j’appréciais l’idée que les Anges ne PEUVENT PAS (i.e. d’un point de vue physique) bouger quand ils sont observés, et peuvent se déplacer extrêmement rapidement lorsque ce n’est pas le cas. Sauf qu’ici, ils se mettent à ne plus bouger quand ils PENSENT simplement être observés, et quand enfin ils se mettent à se déplacer, c’est d’une manière très lente. Ce n’est pas trop grave, mais d’un point de vue SF j’aimais bien la première idée, assez terrifiante.
Je n’étais pas très enthousiaste à propos de l’épisode de Venise d’après le trailer de la saison et de son synopsis, mais le petit aperçu qu’on en a eu ce soir me fait désormais saliver. Le Docteur va apparemment à nouveau se retrouver avec deux compagnons pour le prix d’un la semaine prochaine... :)
2 mai 2010, 11:36, par Sofia
5.06
Très bon épisode, le 1er épisode comportait des scènes plus marquantes mais j’ai préféré celui là en terme de rythme et d’intrigue. Ca ne m’ennuie pas que le Docteur ne réalise vraiment toute l’importance de Amy qu’à la fin de l’épisode, j’ai eu l’impression qu’il l’avait compris mais qu’il a probablement eu un déclic sur "ce qu’elle est" dans la chambre (j’ai adoré cette scène, j’étais morte de rire). J’ai plus l’impression d’une répétition du truc de la femme la plus l’importante de la création (Donna dans Turn Left !)... mais peut être est-ce voulu ;) ?
3 mai 2010, 16:56, par neilperry
Je n’avais absolument pas fais gaffe à ça mais en regardant à nouveau la scène attentivement on voit effectivement que le Docteur porte de nouveau sa veste ET aussi que sa montre dorée est là remplacée par une montre noire ! Je ne pense pas que ce soit une erreur de continuité car deux erreurs dans la même scène feraient beaucoup surtout connaissant Moffat...
3 mai 2010, 18:07, par Tonks
505
J’ai bien évidemment beaucoup aimé cet épisode. Cela me change des autres double épisodes qui m’ont toujours moins emballée que des 1 heure.
Merci pour le truc sur cette scène où le docteur revient vers Amy dans la forêt, j’avais pas du tout vu ça. Ca serait pas mal s’il y avait bien deux docteurs ;)
J’attend quand même le retour de Kingston ; c’est assez dingue ce que les deux sont bien ensemble.
La scène de la chambre, très grand. Gillan et Smith étaient juste parfaits.
Bon, alors moi j’adore les voyages dans le passé, ce sont de très lojn mes épisodes préférés (oui, Girl in the fireplace rentre dans cette catégorie) et en plus des vampires, je suis toute impatiente !!
8 mai 2010, 22:28, par Sullivan
5.06 Vampires of Venice
Une des raisons pour lesquelles j’adore autant DW, c’est sa versatilité. Donc après le two-parter que nous venons d’avoir, un pur épisode de comédie, c’est exactement ce qu’il me fallait. J’adore l’écriture de Toby Whitehouse (même si techniquement la progression de l’histoire est très brouillonne quand arrive la résolution). Le pré-générique est formidable et à mourir de rire, et l’épisode abonde de répliques et de moments vraiment très, très drôle.
Visuellement, c’est super joli, les acteurs sont au top, et j’adore absolument le personnage de Rory (que le monde entier à part moi va détester, mais j’ai l’habitude, c’est bon).
9 mai 2010, 03:21, par Pete Dayton
506
Très divertissant et drôle, effectivement. Il y a un bon paquet de répliques mémorables ("Fish from space have never been so... buxom", "Yours is bigger than mine !? Let’s not go there...") et de scènes qui font mouche (la minute qui précède le générique, le néon, Guido se retrouvant avec le t-shirt de Rory, etc.). En parlant de Rory, moi aussi je l’aime bien, d’ailleurs les passages où il est seul avec le Docteur lors de l’infiltration de l’école sont probablement mes préférés. J’avais un peu peur du tournage en Croatie mais finalement ça tient à peu près la route visuellement, à part peut-être au niveau de certains effets spéciaux.
9 mai 2010, 12:49, par Sofia
J’aime beaucoup Rory aussi, particulièrement les scènes entre lui et le Docteur : "You make them want to impress you"/"One minute it’s you make people a danger to themselves, the next, it’s we’re not leaving you" :D J’espère qu’ils en feront quelque chose de mieux qu’un Mickey. Au niveau des fissures du temps, on n’a pas vraiment avancé pour l’instant mais il y a vraiment un arrière gout des planètes qui disparaissent de la saison 4 dans cet épisode.
Mais bon, à part ça, la saison n’a pas encore vraiment décollé pour moi, à mi saison, mon préféré reste The Eleventh Hour.
9 mai 2010, 14:19, par Black Widow
5.06
Je rejoins tout le monde concernant Rory, c’est un personnage aussi sympathique qu’intéressant. Il challenge déjà le Docteur en ne réagissant pas comme il l’attend, donc je ne le vois pas du tout devenir inutile comme Mickey. Par contre, au niveau de sa relation avec Amy, la comparaison a lieu d’être je trouve.
Je ne suis pas persuadée qu’Amy se soit jetée sur le Docteur la dernière fois juste par pulsion sur le moment. Elle est obsédée par lui depuis qu’elle est toute petite, elle avait plein de dessins et de poupées d’eux mis en scène comme un couple. Et il restera le mec qui l’emmène dans des aventures et la fait rêver. Je la vois amoureuse de lui comme toutes les autres, et Rory être le second choix. J’espère me tromper, mais jusque là je ne crois pas du tout à leur relation. Mais c’est peut-être dû au jeu de Gillan aussi (que je n’aime toujours pas).
A part cela, je ne sais pas si certains ont lu "The time traveler’s wife" mais il n’y a que la semaine dernière que la ressemblance avec la relation entre River et le Docteur m’a frappée. Ils se rencontrent dans le désordre, chacun a toujours des évènements en avance sur l’autre. Et le résultat laisse tout aussi impatient. Ce qui m’inquiète par contre, c’est que River semble avoir connu plusieurs Docteurs, donc soit il va falloir que Matt Smith soit remplacé dans peu de temps pour avoir toutes les réponses, soit cela va mettre plusieurs saisons et Alex Kingtson ne pourra pas rajeunir. Moffat a quand même promis qu’on aurait toute son histoire.
10 mai 2010, 18:06, par Tonks
506
J’ai moyennement aimé cet épisode, sûrement parce que j’en attendais trop. Et mensonge sur la marchandise, bon sang !!! moi qu’on me dit loup-garou ou vampire, je veux mon loup garou ou mon vampire !! :D
Pour l’instant, Rory est pour moi un Mickey. Après il va falloir voir si cela tombe dans le côté inutile de sa relation avec Amy et donc on aura donc bien un bis repetita assez malheureux ou bien si cela évolue correctement. Mais je l’aime bien, c’est un gentil Geek mais le problème c’est qu’est-ce qu’il va être un deuxième compagnon ou la troisième roue du carrosse ?
Je ne suis pas sure que quiconque pense que la façon dont s’est jetée Amy sur le docteur soit juste parce qu’il était là. C’est ce qu’il lui dit mais je ne pense pas que la façon dont cela a été filmé et tout l’historique qu’Amy a dans son appréhension du docteur penche vers ça. C’est surtout lui qui tente d’imposer SON interprétation pour que Rory ne se sente pas rejeter tout simplement. Et je ne pense pas que Rory soit vraiment dupe mais comme tous les autres, il est excité par l’aventure et donc les rejoint pas pour être vraiment avec elle mais parce que ce qu’il vient de vivre est assez génial au final.
Je ne sais quoi penser de cet ennemi, elle n’est pas sanguinaire, elle veut juste sauver son espèce et elle ne se bat pas contre le docteur, ça fait un épisode pour moi tout bizarre. Surtout que lui n’a plus aucun état d’âme à ce sujet, on le sait depuis l’épisode sur les Arachnoïdes.
16 mai 2010, 04:25, par Pete Dayton
OMG, je suis là avant Sullivan ! :p
507
Encore une réussite à mon avis. Les passages incessants entre les deux mondes sont plutôt bien gérés et donnent du rythme à l’épisode. Toby Jones compose un personnage délicieusement retors, amusant tout en étant menaçant, qui permet de creuser la part sombre du Docteur. À ce titre, la réplique "There’s only one person in the universe that hates me as much as you do" fait son petit effet une fois que l’on a compris de qui il parlait. De la même manière que la saison ne nous a pas fait attendre trop longtemps pour avoir un début d’explication sur les failles, l’intrigue lancée à la fin de "Flesh and Stone" concernant les sentiments d’Amy et le début de jalousie de Rory semble bouclée, et de belle manière qui plus est. Un peu moins d’humour dans cet épisode par rapport au précédent, mais toujours bien senti ("It’s OK Amy, we’re doctors !", le manuel du TARDIS balancé dans une supernova car le Docteur n’était pas d’accord avec lui :D).
Quelques défauts toutefois, par exemple au sujet de l’explication finale simpliste donnée par le Docteur, à base de "pollen psychique". Il aurait peut-être été plus intéressant de faire en sorte que quelqu’un les manipulait bel et bien, ou, pourquoi pas, que c’était le Docteur lui-même qui tirait consciemment les ficelles dans le but de remettre Amy et Rory ensemble pour de bon. Pas trop aimé la photographie non plus, assez terne dans les scènes se passant dans le village. Vite, la suite !
16 mai 2010, 15:57, par Sofia
16 mai 2010, 19:23, par Black Widow
5.07
J’adore définitivement Rory. Il est drôle mais sans trop en faire, il a ce côté maladroit qui lui donne du charme, et surtout c’est à travers lui que je commence à apprécier un petit peu Amy. Pour une fois elle m’a bien émue. Rory s’éloigne quand même du Mickey de service et j’espère que cela va continuer dans ce sens, qu’il va rester, et se développer. Mais c’est clair que Sullivan a raison quand il dit que Moffat a plus de mal que Davies à créer de l’attachement envers les personnages. Il faudra du temps, faut juste qu’on leur en laisse.
Complètement. Je n’ai pas du tout vu l’heure défiler. C’est sûr que l’intrigue était un peu faible, surtout dans sa fin. Mais c’était très intéressant sur plein d’autres points et je préfèrerai toujours qu’on privilégie les personnages et leurs relations. En tout cas la conclusion du double rêve m’a rassurée, parce que j’étais prête à blâmer encore le jeu de Gillan quand elle ne tremblait même pas alors qu’elle était sensée être gelée, et que personne n’ait de dommage physique après m’aurait horrifiée. En fait c’était juste des indices. Bravo.
22 mai 2010, 22:25, par Sullivan
5x08 The Hungry Earth
C’était longuet à démarrer, je me suis un peu ennuyé.
Ça décolle dans la deuxième moitié de l’épisode, et les personnages sont intéressants. Et sinon, Matt Smith est toujours aussi brillant. Mais le cliff était faiblard (faire du cliff quelque chose qui n’est pas du tout, du tout, surprenant — puisque c’est exactement ce que tout le monde avait imaginé — c’est une mauvaise idée).
Heureusement que le Next Time trailer donnait vachement plus envie de voir la suite !
Sauf si je change d’avis au deuxième visionnage, je pense que je ferais review commune avec le prochain épisode.
23 mai 2010, 03:00, par Pete Dayton
508
Une grosse introduction à "Cold Blood", qui s’annonce en effet beaucoup plus trépidant. J’en retiens tout de même quelques bons moments, comme les futurs Rory et Amy observés à distance par le Docteur, et la disparition de cette dernière dans le sol. Les personnages secondaires ne sont pas très intéressants pour l’instant, j’espère que le tir sera corrigé dans la suite !
24 mai 2010, 09:53, par Tonks
Hungry Earth
Bah, bizarrement, je me suis pas du tout ennuyée devant cet épisode.
J’admets qu’il n’est pas très excitant mais j’ai sauté une fois de mon siège, la musique est toujours aussi géniale et Matt Smith est magistral.
Je me suis même surprise à penser que Tennant aurait bien été incapable de faire passer les émotions qu’il a fait passer. La scène où il promet à Rory de récupérer Amy, la scène où il oublie totalement le petit par exemple. Je ne suis pas sure que le docteur de Tennant aurait oublié le garçonnet comme le fait le nouveau docteur. Donc en même temps c’est une critique, il change mais ne change pas vraiment donc est-ce vraiment logique qu’il soit complétement dans son monde et qu’il ne fasse pas attention au départ du gosse ?
Pour parler du budget de la saison 5, je pense qu’il n’y a aps que les salaires des acteurs. Le fait que les 3/4 des épisodes se passent sur terre est très significatif du régime sec. Ce que je ne comprend pas c’est que docteur who est une série qui cartonne, qui ramène tellement d’argent en produits dérivés et en vente que c’est très étonnant qu’ils mettent en danger la série comme ça. Mais bon, il y a des trucs qui ne seront jamais vraiment très logiques dans les décisions des chaînes.
29 mai 2010, 23:06, par Sullivan
5.09 : Cold Blood
Superbe, superbe épisode ! Du coeur, de l’émotion, de la réflexion ! Parfait !
J’ai de plus en plus hâte de voir à quoi tout cela va aboutir dans le double final.
30 mai 2010, 13:28, par Sofia
Sur le 5.08, pas vraiment grand chose à dire, c’était un long épisode d’introduction, nécessaire mais assez laborieux.
5.09 Cold Blood
L’épisode était assez convenu en soi. Je ne sais pas d’où vient la foi du Docteur en l’humanité, depuis le temps qu’il la protège, il devrait savoir qu’il a plus de Ambrose que de Amy sur cette planète^^ Par contre, évidemment bluffée par la fin complètement inattendue, c’était les 5 dernières minutes les plus intenses que j’ai vécues dans Doctor Who. J’attends la suite avec impatience comme Sullivan.
30 mai 2010, 20:19, par Black Widow
5.08-5.09
Quoi ?! Mais on se fout de nous ! Déjà je n’ai pas trouvé cela génial comme double épisode, mais le coup de la fin me dégoûte plus que tout. Dans le premier je pensais que laisser Rory à part permettrait de lui donner quelque chose à faire, mais en fait c’était juste pour le mettre de côté et mieux s’en débarrasser honteusement. On nous a donné une fausse mort dans "Amy’s Choice" pour justement renforcer sa relation avec Amy, et juste après on l’élimine réellement parce qu’on sait pas quoi en faire, et Amy l’oubli au passage. Su.Per. Quel beau gâchis.
Ils ont intérêt à nous le ramener d’une façon ou d’une autre parce que c’était honteux comme traitement. On était sur le point de me faire aimer Amy grâce à lui, et encore une fois elle m’a touchée devant sa mort (alors que durant tout le reste je l’aurais frappée avec ses mimiques "mignonnes" même quand onvient d’essayer de la disséquer). Mais c’est tout. On arrive en fin de saison et je vais rester avec mes impressions de départ, je suis déçue.
5 juin 2010, 23:08, par Sullivan
5.10 Vincent and the Doctor
Quelle merveille de petit épisode ! Complètement étrange et inclassable, mais vraiment joli.
Le personnage de Van Gogh est brillamment écrit et interprété, et la conclusion brillante et très émouvante.
6 juin 2010, 19:54, par Sofia
5.10
Tout pareil !
J’aime toujours dans DW explore les figures historiques (Dickens, Agatha Christie, Madame de Pompadour, Shakespeare dans une moindre mesure...), celui ci ne déroge pas à la règle et est même mon préféré. Non seulement les acteurs ont fait un très bon boulot (et donc particulièrement Tony Curran) mais en plus, les décors, la photo et la réalisation étaient impeccables, par contre bémol sur la musique utilisée à la fin en effet. Malgré ça, comment ne pas être touché par un Van Gogh malade mais avec sa vision magique du monde, ayant la possibilité grâce au Docteur de réaliser l’ampleur de son oeuvre, et par Amy qui revient au musée d’Orsay pleine d’espoir, toute la résonance étrange avec l’histoire de Rory dont toutes les allusions ont été subtiles et bien amenées.
Tout ça fait que les traits d’humour n’en étaient que meilleurs : "Is that how time normally passes ?" ^^
7 juin 2010, 14:46, par Tonks
5-10
Comme sofia, les épisodes sur des personnages historiques m’ont toujours plu même si celui avec Dickens moins que les autres.
C’est intéressant de voir les petites touches posées par-ci par-là au sujet de Rory, Amy qui pleurt, le docteur qui appelle Van Gogh Rory etc.
J’ai trouvé cet épisode charmant en tout point.
En revanche, je pense que le régime sur le budget est de plus en plus flagrant. Ca manque cruellement de futur et de maquillages. Moi qui suit plus une matrice du passé en géénral, là je trouve qu’on passe trop de temps sur terre.
Et j’ai pas trouvé, comme sofia, les décors sympas. J’ai eu l’impression de revoir les petites ruelles des vampires de Venise plus qu’autre chose. Enfin bon, ce ne sont que des détails face à un épisode absolument génial de bout en bout.
10 juin 2010, 11:11, par ramseshelvicus
12 juin 2010, 22:57, par Sullivan
5.11 The Lodger
Je comprends que la tentation de diffuser cet épisode alors que la Coupe du Monde de foot a commencé ait été grande, mais j’aurais vraiment préféré qu’il arrive avant dans la saison : un Doctor Who de ce genre là, tout simple et léger, mais avec beaucoup de coeur, ça aurait largement aidé un milieu de saison qui ne laissait que trop peu de prise à l’empathie.
Là, de la fin de Cold Blood à Vincent and the Doctor, cet épisode et puis sans doute le final, la plupart des moments émotionnels se sont retrouvés empilés à la fin de la saison.
Matt Smith était vraiment excellent. J’ai trouvé marrant mais un peu bizarre, en fait, qu’ils hésitent aussi peu à le sexualiser en le montrant peu vêtu si longtemps (Russell T Davies, quand le Docteur de Tennant bis était apparu à partir de la main, dans le final de la saison 4, était très concerné qu’on montre le Docteur déshabillé le moins possible en terme de cadrage et de durée). La guest principale était très bonne (les gens des forums anglais qui hurlent à la mort sur son nom, comme au début de Catherine Tate, depuis des mois ont encore perdu une occasion de se taire).
J’ai hâte au final et j’espère qu’il aidera à revoir à la hausse une saison qui restera la mise en place un peu bancale et pas très bien assurée d’une nouvelle équipe. Drame personnel, je ne serais pas chez moi les deux prochains samedis soirs. Prévoir des événements sociaux le samedi pendant la diff’ de Doctor Who, franchement !.... Faut que je change d’amis ;-p
13 juin 2010, 01:39, par Sofia
5.11
L’épisode en lui même était moyen, j’ai pas vraiment accroché à l’histoire bien que les acteurs soient sympathiques. J’ai vraiment un problème avec Amy, elle a de très beaux moments (comme la découverte de la bague et précédemment le 5.10, etc), mais je suis assez dérangée par le jeu de Karen Gillian en général. Par contre, le Docteur dans le rôle d’un homme "normal", ça vaut son pesant de cacahuètes :D
Quant au trailer de fin, je suis mitigée, j’ai très peur d’être déçue, et que la théorie de "The Time of Angels" n’aie pas de suite. En plus, j’ai pas franchement envie de revoir les Daleks, les Cybermen etc dans un méga-finale comme on a eu avec The End of Time.
13 juin 2010, 02:13, par Pete Dayton
Petit rattrapage rapide...
509
Beaucoup plus intéressant et agité que "The Hungry Earth", comme prévu. Le meurtre d’Alaya est peut-être expédié un peu trop facilement, mais bon. Je suis moi aussi un peu frustré par le sort réservé au personnage de Rory, mais je comprends que Moffat et Chibnall aient voulu confronter directement le Docteur et Amy au pouvoir de la faille, après qu’ils aient compris comment elle fonctionnait dans "Flesh and Stone". En résulte cette scène incroyable où Amy tente de se raccrocher au souvenir de Rory, en vain hélas.
510
Rien à redire, si ce n’est que je trouve très dommage que Murray Gold ait été privé des scènes finales. Cela ne les a pas empêché d’être très efficaces, heureusement. Tony Curran livre à mon avis la meilleure prestation parmi les guests de la saison (cette scène dans sa chambre où il craque !). J’ai aimé le caméo non crédité de Bill Nighy, et son noeud papillon similaire à celui du Docteur, petite référence au fait qu’il était dans la course pour reprendre le rôle avant l’arrivée de Christopher Eccleston.
511
aka le Matt Smith show. :) Un petit épisode, mais qui est loin de démériter. Comme dans "The Vampires of Venice", les répliques drôles s’enchaînent à toute vitesse, j’en redemande ! Petites réserves sur le coup de boule (!) et l’intrigue cousue de fil blanc entre Craig et Sophie. Ultime apparition, une fois de plus un peu maladroite, de la faille... J’espère que Moffat va nous en mettre plein la vue la semaine prochaine.
13 juin 2010, 12:31, par Black Widow
5.11
C’est vrai que cela arrive un peu tard, mais vu mes déceptions récentes j’étais contente d’avoir un sourire jusqu’aux oreilles tout le long. (A part bien sûr pendant le foot)
Bon, surtout, personne n’a remarqué le papier peint de l’apart qui rappelle le générique de Coupling ? ^^
20 juin 2010, 01:32, par Sofia
5.12 The Pandorica opens
OH
MY
GOD
Non mais plus sérieusement, pour l’instant, le finale se présente plus que très bien. Le pré-générique était très bon, un peu poussif mais jouissif :D. Je suis contente que les Daleks/Cybermen/Sontarans&cie aient été évacués de manière rapide et intelligente (pour une fois^^) et le cliff de fin est époustoufflant. Concernant Amy, je suppose qu’on en apprendra plus la semaine prochaine, en tout cas j’ai trouvé ses retrouvailles avec Rory très émouvantes.
Vivement la semaine prochaine !!
20 juin 2010, 19:44, par Sullivan
5.12 The Pandorica Opens
Effectivement, super épisode avec un toutéliage épique, aussi bien sur les différentes époques traversées cette saison que sur certains éléments thématiques (Amy essayant de nouveau de persuader un "robot" qu’il peut être Humain, mais échouant cette fois-ci).
L’épisode met aussi en place des choses que j’espérais et qui éclairent différemment et de façon positive la saison, et notamment le fait qu’Amy n’est pas un être Humain normal et que sa vie doesn’t make sense, ce qui justifie certains développements et certains écrans qui rendaient une complète empathie avec son personnage compliquée.
Et je n’avais pas du tout vu venir sur le rebondissement sur le Pandorica !
Très, très hâte à la semaine prochaine !
27 juin 2010, 02:44, par Sullivan
5.13 The Big Bang
Bon, ben j’ai ri. J’ai pleuré. Et quand le Docteur est revennu au mariage, j’ai ri et j’ai pleuré en même temps.
C’était mad, jouissif, drôle et super émouvant. Je suis content qu’Amy revienne l’année prochaine, surtout avec une famille et une histoire, et qu’elle soit mariée à Rory. Et je suis encore plus content qu’il soit confirmé que l’histoire de River Song va bien être racontée au fil de plusieurs saisons.
Plusieurs saisons, d’ailleurs, ce sera la durée de cet arc puisque le Big Bad reste non-identifié. Intéressant.
Il y a juste une incohérence de boucle temporelle qui m’agace, mais j’y reviendrais dans ma critique après avoir revu l’épisode, histoire de vérifier que je ne me trompe pas.
Ce final a vraiment été tout ce que j’espérais. Non seulement il était excellent en lui-même, mais en plus il expliquait certains défauts de la saison. Je pense qu’il y avait de meilleurs moyens de raconter l’histoire d’Amy, qui n’empêchent pas autant de se lier à elle, mais ça reste une petite maladresse dans l’écriture d’une idée vraiment très compliquée à écrire.
C’est bientôt Noël ?
27 juin 2010, 03:22, par Pete Dayton
512
Passionnant, dès le prégénérique toutéliesque très bien vu. Grand monologue iconique de la part de Matt Smith, une fois de plus. Ce dernier nous montre dans la scène finale une nouvelle facette de son talent, dans laquelle il parvient à se révéler bouleversant, bien aidé certes par le travail de Murray Gold. Dommage qu’on ait pas vu plus d’ennemis du Docteur... À en juger par les photos de tournage, il y en avait pourtant bel et bien d’autres, dont des... Weevils !
513
Grandiose et quasiment irréprochable. Irrésistiblement drôle par endroits, difficile de ne pas avoir la larme à l’oeil à d’autres moments, bref une sorte d’épisode-somme de tout ce que la série sait faire de mieux. Et cette scène finale incroyablement grisante... Viiite, dépêche-toi d’arriver Noël ! En attendant, je m’en vais de ce pas regarder à nouveau l’épisode ! "FEZZES ARE COOL."
27 juin 2010, 12:41, par Black Widow
5.12-13
Yes, Rory reste !
Cela a été ma dernière réflexion, ce bonheur à l’idée d’avoir ce trio voyageant ensemble en saison 6. Mais j’ai adoré absolument tout le reste aussi. Qu’est-ce que j’étais soulagée de ne pas avoir une bouillie avec tous les anciens vilains ! C’était assez bien centré sur notre quatuor (qui fonctionne merveilleusement bien), à l’intrigue compliquée mais bourrée d’émotion. Cela changeait du final bourré de persos et de clinquant mais creux.
Moi aussi je n’ai fait que rire et pleurer (j’ai beaucoup pleuré dans la seconde partie). J’ai enfin fini par apprécier Amy et un peu plus Gillian qui, mis à part à un petit moment quand il gigote sur place en rappelant le Docteur, s’est bien calmée niveau jeu à mimiques.
Bon, j’ai pas tout saisi à cette théorie du big bang 2 et de mémoire qui ravive, va falloir que je revisionne sans interruptions constantes de ma chère famille et que Sullivan décortique ça dans sa review. En tout cas bravo Sulli d’avoir capté le coup du double Doc durant le retour des Crying Angels, j’ai attendu tout l’épisode qu’ils montrent que t’avais vu juste.^^
Moffat aura eu une saison avec de très bonnes histoires, à la tonalité plus adulte que celles de Davies, ce qui me plaît énormément. Pour l’attachement cela aura mis du temps par contre, donc maintenant que c’est fait, qu’on est repartis sur d’excellentes nouvelles bases, la prochaine saison sera sûrement encore meilleur. Surtout si River revient régulièrement. J’ai super hâte.
27 juin 2010, 15:45, par Sofia
5.13
Un très bon finale, assez complexe (c’est quand même la première impression qui est ressortie, il me faudra un revisionnage pour tout comprendre je pense) mais je préfère ça aux finales épiques sans scénario. La petite Amelia est parfaite, on ne la reverra sans doute plus et c’est bien dommage. Y’a vraiment qu’une incohérence qui me saute aux yeux, c’est comment River peut se souvenir du Docteur et apparaître au mariage de Rory et Amy, j’attends impatiemment d’en savoir plus sur elle la saison prochaine. C’est aussi une bonne idée de prolonger un peu l’arc pour l’année prochaine puisque tous seront de retour (et je suis ravie aussi pour Rory !).
Au final, ça a été une saison assez inégale, les attentes étaient énormes sur Moffat (il ne peut pas écrire que des Blink après tout). On peut tout de même espérer une meilleure saison l’année prochaine, avec toujours un excellent Matt Smith et une fine équipe à bord du Tardis dont les personnages sont bien en place à présent.
27 juin 2010, 19:45, par Black Widow
Complètement. La petite cousine de Gillian est bien meilleure qu’elle, je vais la regretter. Puis elle était tellement mignonne face à Smith, je voudrais des histoires parallèles où il voyage avec la petite Amelia (en plus c’est tellement plus joli de l’appeler Amelia).
J’y ai repensé aussi une heure plus tard. Comment elle pourrait se souvenir de tout, comment elle aurait pu avoir un journal au look du Tardis (même vide), et je me demande aussi si Rory se souvient de tout jusqu’à sa propre mort ou au-delà (ce qui ne serait pas normal vu que c’était un robot). C’est pas clair.
27 juin 2010, 20:29, par Sullivan
Le fait que River Song se souvienne du Docteur avant qu’il ne soit ramené par Amy, cela sera certainement abordé la saison prochaine. Je pense que cela fait partie de la question qui est vraiment River Song, à laquelle on doit avoir une réponse "bientôt". Mais on sait déjà que les anomalies, les complicated time events, sont en partie "immunisés" contre les ré-écritures du temps, il s’en souviennent.
Je me demande d’ailleurs si on aura une réponse sur le fait qu’elle se trouve en Angleterre en 2010, alors que le Docteur lui rend son vortex manipulator seulement à la fin. Parce que le fait que le reboot de l’Univers la ramène directement à son époque, ou qu’il la laisse en 1996, j’aurais pu comprendre, mais en 2010, pas trop.
Pour Rory, je pense qu’il se souviendra de tout parce que sa mémoire / son âme est conservée par Amy. C’est ce qui a fait qu’elle a été transférée dans le corps du robot, y compris les périodes vécues après le départ d’Amy de la maison a partir de laquelle les soldats de plastique ont été créée.
27 juin 2010, 21:33, par Black Widow
Hmmm... c’est possible qu’il y ait une River revenue à son époque et en même temps une du future où le Docteur est revenu, qui revient en 2010 pour aider Amy à se rappeler ? On n’est peut-être plus à un paradoxe près.
Euh, ok. Je mets un peu de temps à comprendre tous les tenants de cet épisode. Entre les trucs créés par ses ennemis grâce à la mémoire d’Amy et les trucs recréés par le Pandorica, toujours avec sa mémoire, je m’y perds. Et encore je dois dire des conneries là. Un petit dossier "Series 5 For Dummies", Sullivan ?^^
29 juin 2010, 07:13, par neilperry
Bon ben je dois être une des rares personnes à ne pas avoir spécialement aimé. Et je ne parle pas de cet épisode en particulier mais de toute la saison.
Car si l’on excepte The Time of Angels, Flesh and Stone, The Pandorica Opens et The Big Bang jusqu’à ce que le Doctor franchisse la faille, je me suis globalement fait chier en regardant cette saison. C’est de loin la saison que j’ai le moins aimée depuis le reboot de Doctor Who des années 2000. C’est celle devant laquelle j’ai le moins ris et le moins pleuré (d’ailleurs en y repensant je ne pense même pas avoir pleuré une seule fois cette saison...). Et pourtant j’adore Matt Smith. C’est l’acteur parfait pour le rôle, il est vraiment dantesque. Je le préfère à David Tennant. Et l’aime presque autant que Christopher Eccleston qui reste toujours mon chouchou mais si Smith continue à être aussi bluffant durant les prochaines saisons ça pourrait bien changer. Mais c’est bien le seul bon point de cette saison pour moi. Je n’ai absolument pas accroché à Amy et Rory. Je n’ai pas réussi à éprouver la moindre affection à leur égard et chaque passages se centrant sur leur relation ne faisait que provoquer un immense ennui en moi. Et je ne parle pas de Karen Gillan. Non seulement je trouve qu’elle joue super mal mais en plus elle est agaçante au plus haut point. Je ne pensais pas qu’une actrice arriverait à plus m’insupporter qu’Ann Torv et pourtant... C’est bien simple lors de chacune des apparitions de Karen Gillan à l’écran une réaction épidermique se produit en moi et la phrase " faite qu’elle meurt ! faite qu’elle meurt ! faite qu’elle meurt !" se répète en boucle dans ma tête. Du coup à la fin de cet épisode j’ai eu pendant quelques instants le fol espoir que le Doctor laisse Amy et Rory et continue ses aventures en compagnie de River mais malheureusement cet espoir à vite été anéanti. Du coup je sens que j’aurais autant de mal à accrocher à la prochaine saison, ce qui me fait chier au plus au point étant donné l’affection que j’éprouve pour cette série, et si ce n’était pas pour Matt Smith et le fil rouge concernant River Song et sa relation avec le Doctor et celui concernant l’identité du Big Bad Guy (je parierais sur The Master car c’est le seul méchant "classique" qui n’a pas fait une fois de plus son retour cette saison) je ne suis pas sur que je continuerais Doctor Who. Mais pour ces trois raisons (et parce que j’ai toujours l’espoir de revoir un jour la fille du Doctor et la toute craquante Georgia Moffett) je m’accrocherais en espérant être agréablement surpris.
C’est quand même marrant, alors que durant l’ère Davies mes épisodes préférés étaient généralement ceux écris par Moffat, la saison que j’aime le moins est celle dont il est le show-runner...
1er juillet 2010, 18:38, par Tonks
5-12-5-13
J’ai vraiment aimé ce double épisode final. Le résumé montrant l’enchaînement des événements était vraiment bien monté. Et bravo à celui qui avait vu pour le costume du Docteur dans l’épisode avec les anges pleureurs. Comme quoi si on regarde que d’un œil, on loupe pleins de choses
J’ai pas du tout cette mauvaise appréhension du personnage d’Amy et / ou de Karen Gillan. Je pense que le fait que je la trouve vraiment belle et en parfaite harmonie avec Smith aide beaucoup. Bon, évidemment, ça ne vaut pas la chimie entre kingston et Smith mais c’est quand même pas très loin. En revanche, j’avoue qu’en tant que personne sur les quelques interviews que j’ai vu avec elle, elle m’insupporte :)
Quant à Smith. Que dire. Je suis tombée amoureuse de lui dans les 10 premières secondes du Confidential le présentant alors 13 épisodes plus tard, je vous raconte pas. Je suis en amour comme ils disent au Québec ! Son jeu est incroyable. Qui aurait pu croire qu’ils trouvent quelqu’un d’encore mieux que Tennant et Eccleston réunis ? C’est impressionnant.
Je suis aussi très curieuse de voir comment l’arc autour de River va se développer. Avec la famille de Catherine Tate, je pense que l’entourage autour de Amy est sûrement le plus attachant. Rory est un personnage absolument génial ; super touchant dans son amour pour Amy mais aussi pas du tout aveuglé par la personnalité du docteur, le fait qu’on les aura tous les deux pour au moins le spécial, j’ose pas trop m’avancer pour la saison 6, c’est vraiment génial. Il fait pas du tout bouche-trou comme a pu le faire Mickey, par exemple.
Mon seul problème avec cette saison, c’est que c’est quand même resté très ’humain" et très contemporain. Ca manquait beaucoup d’extra-terrestres de décors futuristiques et même quand c’était chez les vampires de Venice, ca faisait pas trop ancien. Je sais que c’est en raison du budget mais mince avec deux acteurs moins chers, ils auraient pu faire un peu mieux, non ?
25 décembre 2010, 22:40, par Sullivan
6x00 : A Christmas Carol
Qu’est-ce que c’était méga trop bien !
Vraiment super joli, j’avais la larme à l’oeil la moitié de l’épisode. Et Michael Gambon est parfait. Je crois que ça pourrait détrôner le Midnight of a Century de "MillenniuM" et devenir le truc que je me passe à chaque Noël ces dix prochaines années.
Et je trouve ça cool que Moffat ne se soit pas senti obligé d’écrire des tonnes de scènes avec Amy et Rory alors que l’histoire ne les appelait pas (même si du coup, Arthur Darvill apparaît pour la première fois au générique d’un épisode dans lequel il fait de la figuration améliorée). Ca augure très bien de la prochaine saison. Avec les deux derniers épisodes de la saison dernière et celui-ci, j’ai l’impression que Moffat en a fini avec la période "Oh qu’il est beau mon jouet à moi" et qu’il revient vers plus de personnages et d’émotions.
26 décembre 2010, 18:23, par Jéjé
6x00 : A Christmas Carol
Qu’est-ce que je suis trop d’accord avec toi !
Les images étaient splendides. La trouvaille des poissons dans l’atmosphère, c’était juste parfait pour l’épisode de Noël ! Quant au reste, j’ai aussi eu la larme à l’oeil (c’est bien ça l’expression politiquement correcte pour dire "vache, j’ai plus pleuré devant un épisode de Doctor Who que devant le Choix de Sophie" ?) pendant le dernier quart de l’épisode.
Cet épisode m’a carrément réconcilié avec la série. Et j’attends (désormais) avec impatience la nouvelle saison, chose impensable à la fin du mois de juin !
27 décembre 2010, 20:05, par Tonks
A Christmas Carol
Je vais peut-être être moins enthousiaste.
J’ai beaucoup aimé mais pour moi il est en-dessous du runaway Bride avec David Tennant et Catherine Tate. Mais, je me suis vraiment amusée, j’ai adorée le conte, j’ai eu ma petite larme (pas tout l’épisode non plus) et j’ai trouvé tout le monde vraiment très bien.
J’avais peu de la non présence de Pond et Rory mais finalement, c’est tèrs bien maitrisé et j’ai adoré le fait qu’ils soient déguisés.
Le ressort comique qu’ils sont dans l’épisode fait vraiment du bien et j’ai évidemment adoré en bonne fan de star trek ce gros gros clin d’oeil avec le pont et tout ça.
Ca reste un très bon épisode de Noel et Gambon est un plaisir à voir jouer. Au passage, Sullivan, minogue, ca fait longtemps qu’elle joue, elle était dans neighbors ado ;)
27 décembre 2010, 22:53, par Sofia
Je suis plus comme Tonks, j’ai aimé mais ce n’est pas épisode de Noël préféré, il est trop "Christmasy" à mon gout (paradoxalement), pour moi il a manqué l’humour que RTD injectait à ses épisodes de Nöel, sauf pour The End of Time évidemment. Si KJ s’en est bien sortie, j’ai trouvé le jeune Sardick excellent.
Le trailer donne envie d’être en avril !!
28 décembre 2010, 18:57, par tlsnhe
[Ayant honteusement posté cette p’tite review sur Perdusa, m’en vais la copier ici. Mes plus plates excuses ! ^^]
Doctor Who - 6.00. A Christmas Carol
Un superbe épisode. Émouvant du début à la fin. Totalement ancré dans l’esprit de Noël (avec notamment un requin qui remplace les rennes habituelles du Père Noël !), cet épisode est en décalage complet avec « The end of time », nettement plus sombre et amenant David Tennant à quitter son rôle de Docteur.
Ceci dit, j’adore toujours autant Matt Smith qui campe un personnage encore plus surprenant, attachant et carrément plus déjanté. ! Et le Trailer pour la nouvelle saison annonce, une nouvelle fois, l’explosion d’intrigues qualitativement excellentes ! Bien bien hâte !
28 décembre 2010, 21:54, par Sullivan
Des gens très bien avant toi ont fait la même erreur, y’a pas de mal ^^
Ce qui est intolérable, par contre, c’est que tu t’appelles comme moi ! Les gens arrêtent pas de nous mélanger. ;-)
See, people, see ! Nous sommes deux personnes différentes ! ;)
29 décembre 2010, 14:10, par tlsnhe
[Mode HS-total-et-impardonnable ON]
Ta remarque en fin de cette page (Forum PERDUSA-ien sur Lost) m’avait fait beaucoup rire ! A croire qu’avoir deux Sullivan sur un même forum est aussi peu probable que la résolution satisfaisante et logique de TOUS les mystères de Lost... :D
Manquerait plus que tu sois breton aussi ! ^^
[Mode HS-total-et-impardonnable OFF]
3 janvier 2011, 00:12, par Mad_Dog
5.14 ou 6.00 - A Christmas Caroll :
J’ai beaucoup aimé. Mais en même temps, me coller un épisode de Doctor Who après plusieurs mois de disette.
C’est poétique, très Dickensien par de nombreuses petites touches (haaa, ces cadres qui s’allument étrangement à tel ou tel autre endroit.) Les acteurs sont bons, l’ambiance est tout à fait là, très joyeuse alors que dans le fond l’histoire pourrait tourner un peu à l’amertume. Pour dire, j’étais tellement pris par l’épisode qu’au moment où arrive le fantome "du futur" je me suis dit "DEJA" alors que l’épisode n’est pas loin de se finir.
Deux ou trois détails qui m’ont chagriné durant mon visionnage :
1- L’épisode enfreint la loi de Doctor Who, notamment celle concernant le passé d’une personne déjà rencontrée par le Docteur. Dans "Smith and Jones" le Docteur détache sa cravate devant Martha et lui explique qu’en dehors de ce genre de petits tour de passe-passe, il ne peut pas aller plus loin. Ici, il saute allégrement sur cette règle à pied joint. Mais surtout, Kazran adulte et enfant se touche : C’est pas censé amener la fin de l’univers ce genre de truc ?
2 - Pourquoi la famille avait elle besoin de faire sortir Abigaïl de son cercueil de glace pour Noel ? Pourquoi CE noel ? (Tiens, et comment ça se fait que la soeur d’Abigail est plus jeune que Kazran dans le futur, alors qu’elle est plus agée que lui dans le passé ?)
3 janvier 2011, 21:11, par Sofia
Ca m’a beaucoup perturbée aussi. Dans "The Runaway Bride", Donna déplore que le Tardis ne soit pas une machine à remonter le temps et le Docteur lui répond : "Even if I could, I couldn’t go back on someone’s personal timeline". Apparemment, l’avis de Moffat, c’est plutôt "Time can be rewritten". Bref, la couleuvre passe quand même encore très bien pour l’instant.
23 avril 2011, 21:39, par Sullivan
6.01 : The Impossible Astronaut
Oh. My. F-ing. God !
Un season premiere très original, incroyablement rempli de tension ce qui soutient l’épisode de bout un bout malgré un rythme différent de l’habitude, justement conçu pour nourrir et décupler cette tension.
C’est aussi un vrai continuity fest, dans tous les sens. Le passé : le "Tardis" du Lodger, les allusions au futur de River Song qui se trouve dans le passé du Docteur et qu’on a donc déjà vu. Mais aussi de toute évidence le futur. Gosh. Cela me confirme ce que je pensais, cette fois Steven Moffat a complètement transformé la série pour la faire à sa sauce, et c’est exactement ce qu’il fallait. Le timy-wobly stuff autour de River Song va faire exploser ma petite tête...
C’est bientôt samedi prochain ?
23 avril 2011, 23:18, par Leann
6-01 The Impossible Astronaut
C’était juste génial. Le parfait retour pour la série. Mon dieu mais quel début d’épisode ! Je me demande vraiment comment ils vont se sortir de là.
Je ne veux pas trop m’attarder sur l’intrigue en elle-même, car c’est un épisode en deux parties et on ne pourra vraiment en juger qu’une fois qu’on aura vu les deux. Mais en terme de terreur, les monstres de cette semaine étaient quand même dans le haut du panier. Les Weeping Angels de Blink avec un twist encore plus flippant.
Mais tous ces détails, Amy enceinte (joliment inséré dans A Christmas Carol), le pire jour de River que l’on a déjà vécu, le coup des enveloppes, et le fait que le Docteur n’a au final confiance qu’en lui même. Sa tirade à River Song était juste parfaite.
Vivement samedi !
24 avril 2011, 11:51, par Rorschach
6.01
C’était juste fantastique (et trop court !). L’urgence est direct au rendez vous, l’enjeu de taille (au point qu’il pourrait faire la saison entière), l’attente va être rude. Comme dit Sullivan, un festival de continuité (j’ai aussi vu une référence à la question des "amis" du Docteur soulevée avec le Dream Lord dans Amy’s Choice, question assez passionnante et légitime que RTD n’a jamais réellement abordé de face).
Sinon, j’adore comme la BBC courtise légèrement les américains sur leur terrain, sans leur épargner le ridicule pour autant (faut pas pousser) ni se priver de coller avec une manifeste jouissance d’anglais dans un magasin de jouets tous les clichés US possibles (school bus, bagnole, Lake Powell et cie).
Bon, comme dit Leann, un peu tôt pour juger de l’intrigue, mais de fait, les monstres qui ressemblent à des Weeping Angels de chair avec un twist sont bien flippants (genre qui se seraient rebootés en s’évadant de la faille ?).
How long had Scotland Yard had this ?
24 avril 2011, 12:21, par Leann
Pour moi, ça ne peut être que la fille d’Amy, il y a quelques indices :
* River Song qui raconte son histoire à Rory et le parallèle fait avec Amy (Rory ayant déjà vu les ravages d’une existence consacrée au Docteur avec Amy, s’il y a bien une personne qu’il voudrait sauver de ça, c’est son propre enfant)
*Et surtout la scène de l’astronaute. Amy révèle qu’elle est enceinte, et là la musique bascule d’un coup sur le morceau "The life and death of Amy Pond" du finale de l’année dernière alors que la petite fille apparaît. La scène prend alors une nouvelle dimension, puisqu’elle devient le choix d’Amy de sacrifier sa vie, sa famille, pour sauver le Docteur.
Voilà, c’est assez tarabiscoté, mais je sais pas, ça me paraît trop logique (avec les infos qu’on a pour l’instant) pour que ça ne soit pas ça.
24 avril 2011, 12:06, par Rorschach
Le Mystère River Song
Question au Village : préférez vous qu’on s’abstienne de spéculer sur le cas River, où les théories (bien entendu balisées de "spoilers") sont elles les bienvenues ? (j’adore d’ailleurs comme le gimmick "spoilers" de River est aussi bien une référence pop qu’une référence méta :).
J’ai depuis un moment une théorie sur le mystère Song (que j’espère fausse, Moffat oblige) que je brule d’exposer, mais je ne tiens pas à gâcher le plaisir de quiconque ce faisant.
24 avril 2011, 16:30, par Sullivan
Comme Leann l’a fait juste en dessous, pas de problème pour les spéculations, d’autant que je crois que cette saison va vraiment s’y prêter.
Par contre, introduisez ce type de message en prévennant sur le contenu. Comme ça, celui qui ne voudrait pas s’exposer à une sorte de spoiler deviné peut éviter de les lire.
25 avril 2011, 11:19, par Rorschach
Le Mystère River Song - hypothèse
Mon hypothèse est assez simple (trop surement) mais ça m’intéresserait de savoir si j’ai loupé des indices l’infirmant : pour moi, il y a un lien possible Amy/River. Et cette idée a été renforcée par le teaser de la S6, qui me semble t-il fait la part belle aux ressemblances entre les deux actrices (et également pas l’annonce par Sullivan qu’Alex Kingston ne savait pas elle même qui était River jusqu’à maintenant).
Ce pourrait être soit la même personne à des âges distincts : dans ce cas, River Song serait l’alias d’Amy dans le 51è siècle (où elle aurait pu se retrouver après un voyage). L’homme qu’elle a "assassiné" pourrait être Rory, en l’abandonnant tout simplement ou l’incitant à se sacrifier pour elle (pour le Docteur ?). Ou le Docteur indirectement, quand Amy tire sur la petite fille sans réaliser qu’elle met elle-même en branle les évènements qui conduiront à la mort du Docteur qu’elle entend éviter en tirant.
Soit il y pourrait y avoir un lien de parenté direct entre ces deux là. Il me semble que j’avais éliminé la possibilité que River soit la mère (mais je ne sais plus pourquoi là, donc plus sure, ce d’autant qu’Amy n’a toujours pas de mère :), mais River l’enfant d’Amy, qui aurait pu naitre dans le Tardis - et communiquer inconsciemment avec ce dernier en tant que fœtus - pour en apprendre tous les secrets (jusqu’au nom du Docteur), c’est pas mal en termes de Timey Wimey, et ça expliquerait que le Docteur l’ait suivie toute sa vie. La question du père se pose, et là, j’ai un problème avec Rory qui, quand il a disparu dans la faille n’a pas fait disparaitre River (mais elle était dans le Tardis, qui peut peut etre assumer le role de bouclier dans ce genre de situation cosmique). Dans ce cas, elle pourrait encore être/se sentir responsable de la mort du Docteur dans des périples à venir, ou Rory pourrait encore s’être sacrifié, pour River cette fois. (évidemment, le prêtre soldat avait l’air d’insinuer un meurtre volontaire d’un homme par River, mais il est possible que l’homme dont River parle au Docteur (dont la mort la fait se sentir responsable) ne soit pas le même que celui pour lequel elle est emprisonnée (mais explique pourquoi elle se laisse manifestement emprisonner))
Outre les caractéristiques physiques, il y a par exemple des liens entre leurs noms qui pourraient avoir une signification métaphorique : Pond=eau qui dort ; River=eau qui chante (River Song), qui pourraient symboliser un passage à l’âge adulte, un éveil. Autre option, toujours en jouant aux métaphores avec leurs noms (un chouïa plus salace mais pas trop ;) suivant la même idée que ci-dessus, mais en intégrant un 3è élément pour expliquer que Pond l’eau qui dort devienne l’eau qui chante (genre le produit des amours de ’eau qui dort+ ?=eau qui chante’).
25 avril 2011, 14:08, par Tonks
The impossible astronaut
J’avoue, j’ai rarement de recul avec le Docteur. Je suis transportée dans ce monde sans réfléchir. Pourtant, il faut reconnaître que le Moffat il a fait très fort sur ce coup-là. Un des meilleurs épisodes de la série.
J’ai vraiment vraiment cru à un moment qu’il nous avait bien caché le départ de Matt Smith et le changement d’acteur même après avoir entendu River dire que la régénération n’avait pas abouti. Il a fallu que je le vois sortir des toilettes pour expirer de soulagement ;)
On voit qu’enfin il s’est détaché de Davies. J’aimais beaucoup Davies mais par moments c’était quand même très bourrin comme écriture et les climax pour appâter les petits finissaient par être fatigant. Là, c’est juste un très grand plaisir. Une écriture vraiment fluide, des personnages que je suis très heureuse de revoir, si seulement Mark Sheppard pouvait être ajouté à la distribution, ce serait le pied, quoi.
J’ai jamais été gênée par Amy Pond, j’ai aimé son personnage depuis le début, contrairement à blackie ou d’autres ici. Elle était juste juste dans cet épisode. Et vraiment très heureuse que Arthur Darvill continue l’aventure. Contrairement à Mickey ou les autres temporaires, il a vraiment sa place autant que les autres.
En revanche pour le nouveau méchant, je suis plus circonspecte. rien ne me fera autant peur que les Anges. Leur tête de petits hommes gris n’a pas le don de me terrifier comme les statues, pour moi, c’est raté sur ce coup-là. En revanche, ce qui fonctionne c’est la terreur qui ressort des scènes où on les voit. Mais pas à cause d’eux, grâce au jeu des acteurs et de la musique.
Ah et blackie a commencé sa review sur perdusa avec Geronimo, vous savez quoi ? Je crois que même Moffat n’aime pas ce cri débile qu’ils nous ont pondu lors de la transformation. Ce n’est pas le allons-y de Tennant. C’est un truc qui prend 10 minutes de plus à dire et qui est véritablement ridicule, de chez ridicule. J’espère que il ne sera plus jamais jamais jamais jamais dit par Smith.
25 avril 2011, 14:43, par tlsnhe
6.01 The Impossible Astronaut
Euh... tout simplement magique ! Tout comme Tonks, avec Doctor Who, j’ai toujours autant de mal à prendre le recul nécessaire afin de remarquer toutes les subtilités - là c’est peut être un peu perso’ ! ^^ - qui peuvent y être glissées ! Je fonce direct’, transporté par cet univers qui me laisse une nouvelle fois pantois, de part sa complexité, son originalité et sa continuité au fil des saisons. Juste brillant !
Sullivan, ta review sonde la moindre de mes pensées, surtout concernant les nombreux mystères qui planent dès les premières minutes : la mort du Docteur, l’identité de l’Astronaute, les enjeux de la grossesse d’Amy, le futur-passé de River, le pourquoi de la venue des Silents (qui m’font penser indirectement, et j’sais pas pourquoi, aux Gentlemen de Buffy. Surement la gueule hideuse couplée au costume classe !) et l’impact de Rory lors de la saison. Ces questionnements qui s’enchainent sans qu’on ait vraiment le temps de les approfondir s’insèrent à la perfection dans l’épisode en veillant à ce que l’excellente qualité de ce dernier n’en soit guère amoindrie. Et diantre, putain que c’était bien fait !
Évidemment, vu qu’on fait face à un double épisode, je préfère attendre Samedi prochain pour me forger une vraie critique de ce tout début de saison, et là j’aurais peut être pris assez de recul ! ;) M’en vais le re-re-re-regarder encore et encore !
25 avril 2011, 18:50, par Amandine Srs
"Long time watcher, first time writer, bla bla bla"
6x01
En ce qui me concerne je n’ai pas vraiment accroché. Certes la mécanique est huilée, le rythme soutenu et on sent que Moffat sait tirer les ficelles. Mais justement, tout cela me semble bien dépourvu d’humanité. L’écriture de R.T.Davies, qui était plus directe et moins subtile du point de vue des intrigues, débordait pourtant de toutes ces petites touches qui rendent les personnages incroyablement attachants. Sous la plume de Moffat seul Rory s’en sort vraiment bien.
Moffat pioche dans une boîte à outils efficaces mais répétitifs : les enfants et leur voix angoissante, les monstres qui changent de nature selon si on les regarde ou pas, les scaphandres qui m’ont immédiatement transportée dans la Librairie (series 4), et surtout les boucles temporelles. D’ailleurs ce jeu avec les timelines était sympa en saison 5 parce que jamais exploité par RTD jusque là, mais là ça commence à devenir ridicule. C’est un vrai deus ex machina : "time can be rewritten", oui mais attention pas tout le temps, parce que ça peut aussi faire "a hole in the fabric of reality"... Franchement ils s’en servent comme ils veulent, et ça devient un moyen narratif facile.
En fait je suis déçue. J’avais été déçue par la saison 5 (à part Eleventh Hour, Amy’s choice et Vincent) mais j’avais de l’espoir pour la 6, notamment parce que Moffat s’affranchissait du rythme RTD (épisodes stand alone avec quelques petits indices qui s’empilent jusqu’au final). Je me disais qu’étant libre au niveau de la forme, Moffat réussirait à redresser la barre, en étant à l’aise dans un format qu’il avait choisi.
J’adore Doctor Who, et j’en attendais probablement beaucoup trop. J’espère juste que l’écriture va à nouveau se concentrer sur les personnages...
( www.twitter.com/amdsrs )
25 avril 2011, 18:58, par Sullivan
Alors théorisons ! :-)
Il y a donc, peut-être, des spoilers dans ce qui suit. Mais plus probablement pas ! ^^
River Song, l’homme qu’elle a tué, et Amy...
J’ai beaucoup de mal avec n’importe quelle théorie impliquant la mort de Rory : le pauvre est déjà mort trois fois la saison dernières, Moffat ne peut pas espérer le tuer une fois de plus sans subir une huée générale du public, dont moi !
C’est pas impossible, mais River a quand même passé plusieurs années de sa vie en prison, je ne pense pas que ça marche si son assassinat est symbolique, et pas réel. Après, comme tu le dis plus loin, il peut y avoir des complications, comme la possibilité qu’elle soit en prison pour un autre meurtre qu’elle n’aurait pas vraiment comis.
On a vu la mère d’Amy, et son père, dans les dernières minutes du season finale de l’année dernière, au mariage.
Le même final élimine à mes yeux la possibilité qu’Amy et River soit la même personne : notamment via les réactions de River quand elle découvre la maison d’Amy, et le fait qu’elle fait le lien seulement pendant cette visite entre les photos de Rory déguisé et le soldat Romain qu’elle a croisé avant.
La possibilité que River soit la fille d’Amy et de Rory est suggérée tellement fort dans cet épisode 6x01, que je me demande même si elle n’est pas suggérée trop fort. En même temps, cela permettrait de relier les deux Compagnons à l’intrigue River Song, ce qui aurait forcément de l’intérêt.
Pour ma part, je reste persuadé que l’homme qu’a tué River est le Docteur. Et donc que c’est elle dans le costume d’astronaute au début de l’épisode. Il y a pas mal de choses dans le jeu de Kingston (les I know appuyés quand Amy est dans la douleur d’avoir perdu le Docteur) mais aussi le fait qu’elle essaye sans succès de tirer sur le cosmonaute après le meurtre, avant de se résoudre au fait que c’était impossible qu’elle puisse le tuer (impossible de se tuer soi-même jeune, vu le gros paradoxe temporel que cela créerait. C’est logique).
Maintenant, ce sera une situation sacrément compliquée à résoudre. Parce qu’il va bien falloir que le Docteur ne meurt pas / plus, mais que cela pourrait alors potentiellement effacer les années de prison de River et réécrire toute sa vie.
Mais cet épisode, tout en précisant certaines pistes, a plutôt embrouillé les choses vu le nombre d’éléments qu’il lance et laisse complètement dans le brouillard. C’est très excitant mais ça me semble presque impossible, à ce stade, de savoir où et comment toutes les balles en l’air vont retomber, trop de possibilités sont ouvertes.
Avec un peu de chance, la deuxième partie devrait quand même nous avancer un peu.
25 avril 2011, 19:13, par Sullivan
J’ai eu un problème avec ça presque toute la saison dernière, à quelque chose près de "Victory of the Daleks" à la fin du double sur les Silurians, mais je trouve justement que Moffat a finalement réglé ce problème depuis la fin de la saison dernière. Autant le final m’avait énervé parce que sa gestion des boucles temporelles et des paradoxes était extrêmement paresseuse, autant sur le plan des personnages, c’était rempli de très jolis moments. Et le Spécial de Noël a confirmé que Moffat reprenait pied avec l’écriture des émotions.
Je trouve qu’on est vraiment dans la continuité de ça. Amy me semble beaucoup mieux caractérisée, elle a plusieurs jolis moments, en particulier celui où elle décide de prendre le relai de River dans le Tardis pour convaincre le Docteur. Après, c’est sûr qu’on est pas en larmes à la mort du Docteur, mais c’est normal, ce n’est pas du tout l’effet recherché : c’est le tout début de l’épisode et ça aurait carrément empêché le développement de la suite si la mort avait été traitée sous l’angle de ’lémotion au lieu de l’être sous celui du choc.
Mais même le personnage de River, dont j’ai toujours adoré le concept et qui a l’avantage d’être joué par une actrice absolument géniale, gagne vachement en profondeur et en dimension émotionelle dans cet épisode. Via cette même scène dans le Tardis où la pauvre s’en prend vraiment plein la figure, et l’échange avec Rory, en particulier.
Et je suis en outre confiant pour la suite parce que la persistance de secrets entre tout ce petit monde au fil de la saison va obliger à une certaine forme de précision dans l’écriture de leurs rapports et de leurs émotions.
25 avril 2011, 20:20, par Amandine Srs
C’est vrai que l’épisode de Noël est un must question émotions. J’avais adoré et ça m’avait redonné confiance en Moffat. Peut-être que le 6x02 va adoucir mes commentaires...
J’avoue aussi que ma déception doit être de ma faute : je suis en train de revoir la saison 4 en parallèle, et l’alchimie entre Ten et Donna est d’une telle force qu’il est difficile de la dépasser.
C’est assez curieux parce que pris indépendamment j’aime River Song, Rory, Mark Shepard et je suis totalement convaincue par Matt Smith. Mais l’ensemble ne m’enthousiasme pas comme l’avaient fait les saison 1 à 4... J’espère que ça va changer, j’espère ressentir à nouveau le petit frisson au début et à la fin de chaque épisode inédit...! Je suis sûre que vous voyez tous de quoi je parle...
25 avril 2011, 19:23, par Tonks
25 avril 2011, 22:26, par Leann
Ca rejoint l’histoire des points fixes dans l’histoire, introduite dans Waters of Mars si je ne me trompe pas. Techniquement ça a l’air de tenir la route. Et puis n’oublions pas qu’Amy ne connait qu’un univers avec les failles, elle ne connait pas les règles spacio-temporelles normales, si j’ose dire. Il est normal qu’elle croit pouvoir tout changer.
Et à propos de l’écriture des personnages, moi qui en était venue à détester River Song et ses airs de "je sais tout" insupportables, Moffat a fait un travail superbe sur elle, en la remettant bien à sa place, que ce soit avec les discours du Docteur ("Je flirte avec toi parce que c’est fun, mais te faire confiance, jamais !") ou par sa scène avec Rory (Une petite fille qui est définie par le Docteur et uniquement par lui, quand on y pense c’est quand même triste).
Maintenant, spéculations, attention aux potentiels spoilers.
C’est pour ça que je suis persuadée qu’elle n’est pas leur fille. Il n’y a pas besoin de ce parallèle, je pense vraiment que River est un personnage indépendant.
River est une version exacerbée d’Amy. On parle quand même d’un personnage qui passe sa vie en prison en attendant les coups de fils du Docteur, à cause de l’impression qu’il lui a faite étant enfant. D’une certaine façon, c’est une Amy sans son Rory. C’est là que le parallèle de leurs noms qu’a évoqué Rorschach est peut-être le plus pertinent, puisque Pond a le potentiel de devenir River par le biais du Docteur :P
C’est pour ça que je pense également que River n’a pas tué le Docteur, mais plutôt qu’elle a tué quelqu’un pour sauver le Docteur, comme Amy qui tire sur l’astronaute sans réfléchir, tant l’idée de perdre le Docteur lui est insupportable. Plus que de le tuer, je pense qu’elle l’a sauvé au prix d’une vie normale. C’est là je pense que serait la storyline d’Amy cette saison, choisir entre une vie pour le Docteur (représentée par River Song) et une vie sans lui (représentée par Rory).
26 avril 2011, 11:54, par Mad_Dog
6.01
J’arrive après les autres commentaires des autres, et comme je n’ai pas grand chose à dire sur cet épisode sauf "waaaahooouuu, la porte est ouverte au suspens" du coup, ça va être rapide.
J’ai bien aimé cet épisode, même si j’espère qu’on ne va pas nous décevoir par un tour de passe-passe : la mort du Docteur, notamment me fait assez peur : le fait qu’il soit sous la forme de Matt Smith, qu’on ai exactement le nombre de temps qu’il lui reste à vivre avant sa mort, ça joue avec bien trop d’ingrédients qui me font peur.
Ha, j’ai trouvé le début de saison assez original par contre. Le fait d’ouvrir sur un Docteur sans compagnons, puis sur des compagnons sans Docteur, montre que la vie continue pour chacun d’entre eux.
26 avril 2011, 12:28, par Rorschach
Spéculations sur miss "Spoilers", la suite.
Sur la question d’une éventuelle mort de Rory, ça n’est qu’un candidat parmi les quatre personnes du cast (ça limite :) qui me parait assez correspondre au "meilleur homme qu’elle ait jamais connu" que pourrait évoquer River (le Docteur n’est pas un homme dans un sens). Mais en effet, comme tu le soulèves, ça commence à faire beaucoup de morts pour un seul homme. Mais dans un autre sens, tous les membres du cast sont déjà morts une fois dans la série là, va bien falloir réussir à nous traumatiser pendant cette saison la plus dark ever et Rory est définitivement le membre du cast le plus touchant.
Maintenant, à l’instant où River a dit ça au Docteur dans l’épisode Flesh and Stone, j’ai pensé : elle a tué le Docteur. Ce qui me pousse à essayer de trouver autre chose, ce d’autant que le prêtre soldat qui avertit le Docteur ne sait pas qui est ce dernier mais semble connaitre la personne dont River a causé la mort. Je pencherais assez pour l’idée également évoquée par Leann qu’elle puisse avoir tué quelqu’un pour le Docteur.
Et je pense même que l’emprisonnement de River (où elle reste volontairement, donc ressent une culpabilité bien réelle) nous donne plutôt un indice qu’elle a tué (ou causé la mort d’)un autre que le Docteur, dans la mesure où je ne pense pas qu’aucune police du monde s’intéresserait de poursuivre et punir la "tueuse" d’un bonhomme mythique que presque personne ne connait.
Oui, il faut que je revoie le double episode du season finale (plus que ces deux là pour finir ma revue de la saison), je me souvenais bien qu’il y avait pas mal de détails infirmant mon hypothèse. Maintenant, tant qu’Alex Kingston ne sait pas elle même, difficile pour elle d’avoir des réactions adaptées à la situation, même si j’espère qu’il y a une légère direction d’acteurs là dessous. Je l’ai également épiée au moment de sa rencontre avec Amy dans Time of Angels (rien :), si ce n’est qu’Amy et River utilisent exactement la même réplique pour commenter les clowneries vantardes du Docteur, à quelques minutes d’intervalle.
Et de fait, une des photos promo emblématique de River la montre dans la tenue de cosmonaute qu’elle portait dans Silence in the Library (et d’ailleurs, elle y est toujours, (ouhlalah ! tu as raison, on va devenir fous)).
En effet, ce d’autant que la "grossesse" d’Amy du moment pourrait bien être une suggestion des Silent puisque ses douleurs (à l’instar de son "il faut que je le dise au Docteur"), comme celles de River arrivent pile après sa rencontre oubliée avec eux. Ou elle est enceinte d’un Silent (brrr !).
Mais sinon, Moffat a décidé de nous rendre définitivement fous, c’est comme l’histoire de l’homme qu’a tué River, parce que c’est Moffat, tout truc un chouïa évident est écarté (ce sur quoi Moffat peut très bien vicieusement compter* :) et le cerveau menace de surchauffe à échafauder des châteaux de cartes que le Docteur balaiera d’un geste. C’est génial.
(*même la rumeur selon laquelle Matt Smith pourrait vouloir quitter la série est suspecte pour moi (cela après nous avoir dit que Matt Smith avait un contrat ferme pour 3 series + options de la BBC sur 3 supplémentaires (ou un truc du genre)), et pourrait être un simple moyen de nous faire craindre une réelle régénération à venir)
28 avril 2011, 22:59, par Bad Wolf
Je prend presque une semaine à commenter mais c’est peut-être parce que j’ai été un peu déçu par ce début de saison. Ne nous méprenons pas, je n’ai pas détesté : le quatuor principal est toujours génial et j’adore Mark Sheppard qui était de très loin mon méchant préféré de Supernatural et l’intérêt principal d’un des seuls épisodes de Médium que j’ai jamais aimé. Le sénario tient bien la route et le coup de faire mourir le Docteur après quelques minutes à peine frôle le génie. Le problème, c’est surtout que j’ai eu l’impression de regarder autre chose que Doctor Who : le côté déjanté (qui, Moffat nous l’a déjà montré n’est pas incompatible avec l’angoisse) a presque disparu et côté nouveauté, j’ai l’impression que notre showrunner préféré s’essouffle un peu. Effectivement, comme beaucoup l’ont souligné, les "Silences" font beaucoup penser à des Weeping Angels et on a l’impression que Moffy va jouer exactement avec les mêmes ficelles que dans la saison précédente où une grande partie de l’intérêt était justement la nouveauté. En plus, lesdits thèmes font très cliché américain, ce qui me gêne quand même pas mal puisqu’une grande partie du charme de la série réside dans l’atmosphère hyper british. Bref, pour l’instant je ne suis pas convaincu mais j’espère que c’est à cause de ce côté "rentrée des classes" de tous les débuts de saison (les acteurs tout bien coiffés, habillés, relookés... le fait qu’on retrouve nos petits camarades préférés).
Coté hypothèses :(ATTENTION AUX SPOILERS EVENTUELS !!!)
Une des idées qui me travaillent depuis un moment est que River Song pourrait être... le Master ! Ca ferait très moffatien dans le côté inattendu (plus tant que ça du coup mais bon) et bizarre, un peu à la manière de son Docteur-Matt Smith. En plus, une des premières questions que se pose le Docteur après sa régénération est de savoir s’il est une fille, donc c’est hypothétiquement possible même si c’est apparemment une blague du scénariste au départ. Ca expliquerait pourquoi River pense que le Docteur va la détester quand il saura qui elle est et ça permettrai une exploration vraiment intéressante de la personnalité du personnage (pour que le Maitre soit tombé amoureux du Docteur quand même...). Comme beaucoup l’ont envisagé, elle peut aussi être Jenny, la fille du Docteur dans la saison 4, qui avait d’ailleurs survécue à la fin de l’épisode à la suggestion de Moffat lui-même. Ou peut-être qu’elle est juste une humaine, qu’elle n’a pas d’autre nom que River Song et qu’on ne l’a jamais vue avec un autre visage...
Et sinon, l’homme qu’elle a tué n’est vraisemblablement pas le Docteur : ce serait trop évident et en plus l’Astronaute Impossible balance des éclairs exactement comme les Silences, du coup ça me paraît plus logique que ce soit le grand méchant de la saison qui tue le Docteur et que le meurtre de River soit indépendant de ça. (J’en profite pour faire remarquer que la petite fille de l’épisode est sûrement la petite fille hologramme du "méchant TARDIS" qu’on avait vu dans "The Lodger", non ?). En tout cas, ça peut paraître dingue et pas du tout justifié mais je pense que la victime du docteur Song pourrait être Vincent Van Gogh en personne : il ne se suiciderait pas après avoir rencontré Amy et le Docteur mais pour une raison où une autre, elle doit le tuer (le fait qu’il ne meurt pas peut altérer l’Histoire par exemple...)
29 avril 2011, 12:53, par Rorschach
HypothèseS - ATTENTION POSSIBLES SPOILERS
Je n’avais pas répondu sur ce point, mais quand River ne reconnait pas Rory, il est encore dans la faille (donc n’a jamais existé), et Amy elle-même ne s’en souvient pas. (le seul à s’en souvenir est le Docteur). En outre, les parents d’Amy sont effacés également quand River se rend chez Amy dont la mémoire est parcellée de trous au point qu’elle ne réagit même pas face à la reconstitution à l’identique de son univers d’enfant (quid de la mémoire de River pré-big bang 2 ?).
Par contre, River évite étrangement le mariage, se contentant de se laisser apercevoir par Amy au loin pour déclencher la réaction qui fera revenir la Docteur (et si c’était Amy, il serait logique qu’une version plus âgée d’Amy se souvienne du Docteur qu’elle a fait revenir plus jeune, même quand Amy ne s’en souvient pas encore).
Evidemment Amy=River serait compliqué, mais c’est faisable. Je me demande d’ailleurs si la façon Moffat de gérer les voyages dans le temps ne pourrait pas finir par créer plusieurs lignes temporelles comme dans T:SCC qui pourrait expliquer des variations biographiques entre 2 versions du même personnage ; Rory a déjà 3 vies par exemple, Amy 2 vies, et River pourrait n’avoir jamais vécu la vie avec la faille, tout comme la version d’Amelia vue dans le final de la S5 a une histoire différente des 2 vies de notre Amy.
River=le Master serait pas mal en effet. Mais River a l’air sacrément moins dérangée que le Master, faudrait nous expliquer comment il a guéri de son affliction. Par contre, ça donnerait du piquant à la pseudo romance engagée entre les personnages ;).
Et pour Van Gogh, j’avoue que j’adorerais un nouvel épisode avec le personnage (tragique qui plus est), donc l’idée me plait.
30 avril 2011, 20:05, par Leann
602 - Day of the Moon
Un épisode que j’ai trouvé assez prévisible, malgré sa superbe exécution, tous les questions de la semaine dernière concernant le Silence ont été clarifiées ou presque (j’ai d’ailleurs du mal à voir comment ils vont durer la saison, et si ça devient le voyage du docteur qui va botter le cul du Silence dans tout l’univers, ça va vite être redondant)
Par contre le triangle amoureux Amy/Rory/Docteur, là faut arrêter. Ça n’apporte rien, c’est mal amené, c’est forcé, bref faut vraiment passer à autre chose.
Maintenant, le moment WTF ultime : la gamine.
Spéculations, spoilers possibles !
Bon déjà on peut tout de suite éliminer le fait que ce soit l’enfant d’Amy et du Docteur, déjà parce que ça serait une bonne façon de perdre la moitié du public, et puis c’est amené tellement avec des gros sabots que ça serait une erreur, une véritable erreur.
Après, comme le dit Amy elle-même, cela a peut-être à voir avec l’influence du Tardis, mais je trouve ça un peu capillotracté.
L’enfant de River et du Docteur, peut-être, vu que l’on sait qu’au fur et à mesure qu’on la verra, leur relation va s’intensifier. Pourquoi pas, mais ça ne m’aidera pas à apprécier plus le personnage de River, qui peut maintenant ajouter "tireur hors pair" à la liste de ses trèèèès nombreuses qualités.
Le retour de Jenny ? Pourquoi pas. Mais je ne vois pas trop ce qu’elle apporterait.
Tant que l’on aura pas de plus amples informations, je resterais avec ma théorie préférée qui n’a aucun fondement : le retour de Romana :D
30 avril 2011, 22:05, par Sullivan
6.02
En bref :
Yeaaaaaaah ! Arrggg ! Ma tête !
C’était brillant. Complètement survolté mais en même temps toujours compréhensible. Pour ce qui concerne les grandes lignes, en tout cas.
Les scènes avec les Silence montrées du point de vue des personnages, c’est à dire sans les Silence, oubliés, étaient vraiment formidables.
Par contre, l’épisode cloture vraiment très peu (trop peu) de choses, et surtout le fait de façon un peu cavalière. La réplique du Docteur sur le fait d’avoir des aventures plutôt que de chercher à savoir qui est la petite fille fait d’ailleurs beaucoup plus de mal que de bien. De la même manière, j’aurais bien aimé avoir au moins une petite scène entre Amy, Rory et River concernant la mort du Docteur et ce qu’ils pensent faire.
Cette saison va être longue. Et faire très mal à la tête.
Comme un malheur n’arrive jamais seul, la review de cette semaine n’arrivera pas avant demain aprem.
30 avril 2011, 23:37, par Rorschach
6.02
Je laisse tomber toute forme d’objectivité, j’ai tout simplement adoré, presque sans réserve, je pense que j’en suis arrivée à un point où c’est un tel plaisir de retrouver la série et de me triturer les méninges dessus qu’il me faudra du temps avant de séparer le grain de l’ivraie.
Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ce qui arrive à Rory dans tout l’épisode, et j’adore de plus en plus l’acteur. Par contre, pour la première fois je commence à trouver Karen Gillan un peu limitée, elle a du mal à lui offrir une contrepartie solide et de fait, son personnage commence à fatiguer. Ce qui n’est pas aidé par le fait qu’elle est le personnage le moins malin du lot.
Sinon, c’était presque aussi bordélique qu’un épisode de RTD, Moffat s’améliore :) (je blague, mais c’est pas totalement faux non plus). Ca part dans tous les sens, à tous les niveaux, pleins d’éléments de réponse esquissés qui forment encore une sorte de magma largement indéchiffrable.
Et puis comme si ça ne suffisait pas, la régénération de la gamine, pfiouuuuu, j’en ai eu des frissons, genre, ça y est, Moffat trouve le truc et ça promet du grandiose épique comme au bon vieux temps.
1er mai 2011, 02:48, par Sofia
6.01 - 6.02
Autant j’ai adoré la 1ère partie, autant j’ai eu l’impression de me retrouver devant Lost devant la 2nde. Remarquez, c’est pas forcément une mauvaise critique en soi, au moins là, on sait que les réponses sont préparées, quelque part dans les 10 épisodes à venir. N’empêche, c’est long et un peu frustrant.
Ils n’ont vraiment pas intérêt à tuer Rory, il excelle aussi bien dans la comédie que dans les moments dramatiques. Nixon qui apparaît un peu partout est assez fun mais j’avais été plus bluffée par Churchill l’année dernière ^^.
1er mai 2011, 03:24, par Pete Dayton
601-602
Ce Day of the Moon est passé à une vitesse... pfiou. J’avais adoré le cliffhanger de la semaine dernière, mais là que dire de celui-ci !? Difficile de faire plus inattendu / surprenant / cruel pour le spectateur. Beaucoup de questions en suspend mais pas mal de réponses en même temps concernant le Silence, cela me convient très bien. Je suis un tout petit peu déçu que la confrontation finale avec le Silence ait été aussi rapide, alors que le début de cette bande-annonce laissait entrevoir une plus grande tension et un Matt Smith plus énervé (d’ailleurs c’est moi ou la réplique "This world is ours, Doctor" ne figurait pas dans l’épisode ?) La série jongle encore une fois très habilement entre terreur et humour : gag énorme de la piscine (il fallait oser, mais ça marche), "Welcome to America !", "Say hello to David Frost", Nixon qui sort comme si de rien n’était de la "prison parfaite"... :D
Je tire mon chapeau à Toby Haynes à la réalisation et au tout nouveau production designer Michael Pickwoad en place depuis A Christmas Carol... Je ne sais pas combien de fois j’ai revisionné certains passages de The Impossible Astronaut ni combien de fois je vais probablement revoir Day of the Moon dans son intégralité dans les jours qui viennent... Comme Sullivan, je suis estomaqué par ces scènes qui parviennent à nous faire ressentir l’oubli du Silence, notamment avec Canton et l’hologramme dans le TARDIS, mais aussi et surtout avec les marques qui apparaissent au fur et à mesure sur Amy dans l’orphelinat. De la même manière, je me souviens que Blink faisait un peu pareil et impliquait fortement le spectateur en faisant en sorte que même si les personnages ne regardaient pas les Anges, le spectateur, lui, pouvait les immobiliser en les regardant. Bref, la série sait parfois faire preuve d’une inventivité à couper le souffle dans sa réalisation.
Enfin ! On se retrouve sur un pied d’égalité avec tous ces privilégiés qui avaient assisté à la grande projection des deux premiers épisodes à Londres au début du mois ! Fini de rire maintenant. La BBC a d’ailleurs mis en ligne une partie de la séance de Q&A qui avait suivi... enfin surtout Q, parce que les A... Moffat est machiavélique... et muet comme une tombe. :D
Préquel 603
Eh oui, il est déjà temps de découvrir le second préquel, qui offre moins à se creuser la tête que le précédent, mais j’aime beaucoup l’ambiance et Hugh Bonneville possède visiblement un sacré charisme. Sur le papier, c’est l’épisode le moins attirant de la première partie de saison, notamment parce que c’est un nouveau venu sur la franchise qui l’a écrit (Stephen "Sherlock" Thompson), mais j’ai appris au fil du temps à me méfier de ce genre de pressentiment avec Doctor Who...
1er mai 2011, 13:24, par Mad_Dog
6.02
Houlà, par où commencer. Bon, déjà par la fin..................... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAa !!!!! J’étais là "bon, ok, l’épisode est fini, petit cliffhanger histoire de montrer la gamine et basta et....." HO MON DIEU !!!!
Sinon, l’épisode résout au moins partiellement l’histoire des Silents. C’était pas mal trouvé, même si je me doutais d’une histoire de transmission qui allait mettre le monde entier au courant. Mais c’était bien amené. Et ça permet d’éloigner les Silents de la terre, alors que pas mal de réponses n’ont pas été posés (pourquoi voulait-il qu’Amy dise au docteur qu’elle l’avait vu mourir, qui sont-ils et pourquoi ont-ils créés des brèches dans le temps ? Etc... )
Sinon, l’histoire de la grossesse d’Amy est dans le fond, assez flippante, et je commence à me dire qu’avec ce genre d’intrigue à la fois complexe, sombre et confuse, la série perde le public enfantin. Enfin, peut-être que je me gourre.
1er mai 2011, 13:30, par Nijuni
6.01 & 6.02
Personnellement, j’ai adoré la première partie. Tout était parfait. La mort du Docteur, les Silents, la mythologie de la série qui s’agrandit, et j’ai enfin ressenti de l’empathie pour River avec son discours à Rory.
Par contre, j’ai été moins emballé par la seconde. A part, le génial traitement des pertes de mémoire avec les Silents, et le cliffhanger, j’ai trouvé le reste de l’épisode un peu brouillon, comme si Moffat avait voulu rentré trop de choses dedans.
Déjà l’ellipse temporel de 3 mois, c’est un peu paresseux, et ça aide pas du tout à rentrer dans l’histoire, alors qu’on attend qu’une chose, savoir si Amy a vraiment tiré sur la petite fille. Puis à quoi ça servait de capturer le Docteur, ou de poursuivre les 3 autres dans tous les coins des USA. Ils ont l’aide de Nixon et Canton, alors pourquoi ils s’embêtent pendant 3 mois à courir dans tous les coins ?
Et puis, je ne parle pas de toutes ces infos qui auraient dû, je pense, être un peu plus approfondi dans cette épisode : pourquoi les Silents ont besoin de la technologie humaine pour aller sur la Lune ? C’est quoi cette histoire avec le scaphandre de la petite fille ? Ils l’étudient, puis l’abandonnent derrière eux, sans vraiment chercher plus loin.
Et puis c’est qui cette femme qui sort de nulle part, et qu’on aperçoit qu’une seconde derrière la porte d’une chambre de l’orphelinat, pour dire que Amy doit sûrement rêver ? On avait pas vraiment besoin d’un nouveau mystère dans cet épisode déjà bien rempli.
Après, j’ai quand même pas détesté. Le background des Silents est intéressant, et River n’a jamais été aussi attachante. Et puis tout le mystère autour de cette petit fille...
Rory est toujours aussi géniale, et alors que je trouvais Karen Gillian passable en saison 5, elle est tout à fait correcte dans ces deux épisodes.
P.S. : Ah oui, et pour le triangle amoureux, je n’ai rien contre personnellement, mais déjà quand je pensais que Amy parlait du Docteur, je trouvais dommage qu’ils reviennent en arrière, alors que tout semblait avoir été réglé dans Amy’s Choice, mais alors quand on sait qu’elle parlait vraiment de Rory, je me demande à quoi ça a servi en fait ? Peut-être à nous apprendre que Rory ne se souvient que partiellement de ses 2000 ans de vie parallèle. Ça aide à mieux comprendre pourquoi sa personnalité est toujours pareille qu’avant.
1er mai 2011, 14:40, par Vincent
Rose >> The Impossible Astronaut
C’était bien tout ça :D
Vivement la suite !
Vous êtes dur avec The Silent, après tout les Anges sont apparus dans la saison 3 et il n’y avait pas eu de méchants de la sorte depuis.
Au niveau des théories, Rorschach et Bad Wolf devrait se pencher sur The Curse of Fatal Death écrit par un certain Steven M. :
>>http://www.youtube.com/watch?v=Do-wDPoC6GM
1er mai 2011, 16:24, par Bad Wolf
Haha, merci beaucoup pour The Curse of the Fatal Death, Vincent, je me demande bien pourquoi je ne l’avais pas regardé avant ! En tout cas, ça légitime tout à fait ma théorie du coup, à part que là c’est l’inverse. Mais en fait, en réfléchissant, je me suis aperçu que vu ce que River dit à Rory dans The Impossible Astronaut sur le fait que quand elle a rencontré le Docteur elle était une jeune fille impressionnable, ça ne peut pas être le Master...
Sinon j’ai eu le temps de revoir le season premiere et je me suis aperçu que certaines critiques que j’ai fait n’étaient pas vraiment justifiées (par exemple je trouvais que le côté déjanté avait disparu mais le début de l’épisode est juste dingue !) et qu’en fait il me plaisait bien cet épisode. Pour Day of the Moon, je l’ai vraiment aimé, surtout le fait qu’on perçoit les Silents de la même manière que les personnages. Et pour ceux qui trouvent que les Silents ont été éludés trop vite, je pense que le mystère à leur sujet n’a pas finit de s’épaissir. Enfin, le cliffhanger... Je crois qu’il se passe d’autre commentaire que le "WOOAH !" que je n’ai pas pu m’empêcher de pousser en le voyant.
Place aux SPÉCULATIONS :
Comme j’ai inauguré mon entrée sur ce forum avec des théories farfelues et probablement infondées, je vais continuer : je pense que la fillette est... le Master ! Non non, je blague... Ça pourrait être Susan (petite-fille du Docteur dans la 1ère saison) : si on considère que ses réincarnations sont de plus en plus jeunes comme celles du Docteur, vu qu’elle n’était déjà pas très vieille au départ, ce serait logique qu’elle ai l’air d’avoir 8 ans maintenant ^^. A ce moment là on pourrait envisager un crossover entre Doctor Who et Benjamin Button... En fait à part les théories genre "fille de River" ou "fille d’Amy" qui seraient à mon avis vraiment décevantes si elles s’avéraient exactes, la seule possibilité que je vois est que cette fillette soit something different, something brand new...
1er mai 2011, 17:23, par tlsnhe
6.02 Day of the moon
Euh... juste magique, encore ! Incroyable comme le temps passe extrêmement vite quand j’matte un épisode de DW. Et cet épisode a été loin de déroger à la règle, au contraire. Carrément plus bordélique, positivement parlant, et jouissif à mon sens que le premier (qui était déjà assez extraordinaire !). J’ai l’impression de faire face à une nouvelle série, nettement plus adulte et carrément moins abordable, au vu des nombreux mystères qui prennent place, ici et là. Je m’en plains vraiment pas mais c’est vrai que l’époque du "Triturage de Méninges, simultanément au visionnage des épisodes" (Le TMVE pour les intimes) est désormais révolu. Dès la saison 5, et encore plus avec cette nouvelle tournée, je suis tellement scotché par la qualité globale et la complexité des arcs scénaristiques choisis que je peine à me projeter dans le futur de la série (Et puis de toute façon, pour être honnête, j’suis assez mauvais en hypothèses quand on évoque DW. Damn it, Moffat !). Cette série est diaboliquement efficace, en espérant que ça dure un bon bout de temps !
Ceci étant dit, les mystères s’étoffent encore plus : Quelle est la réelle identité de la jeune fille happée par le costume d’astronaute ? Surtout, quel lien avec notre fine équipe ? Pourquoi Amy serait celle qui ramènerait le Silence ? Pourquoi aperçoit-elle une photo d’elle tenant un bébé (Justement, est-ce la fille qui se re-génère ?) ? Et The Silents sont-ils vraiment tous morts ?
1er mai 2011, 18:53, par Sullivan
6.02 suite
En fait cette réplique est un montage entre le moment où le Silent de l’orphelinat dit à canton « This World is ours » et un « Dok-tor » pêché ailleurs. L’art de la bande-annonce un peu mensongère mais qui fait monter les enjeux ! ^^
Ils n’en avaient pas besoin !
Ce dont les Silence avaient besoin, c’est d’une tenue d’astronaute (parce qu’elle coupe totalement son occupant de l’extérieur ?). Ils en ont besoin parce que l’idée c’est qu’ils sont des parasites : ils ne fabriquent jamais rien eux-mêmes, ils laissent des petits esclaves faire ça (en tapant ça, je me dit que c’est surement une référence au mode de consommation occidental qui a fait déplacer les industries pénibles dans des pays pauvres où les biens manufacturés sont produits dans des conditions sociales honteuses. bref !)
Ils ont donc encouragé le programme spatial pour récupérer un scaphandre et l’ont modifié dans un objectif mystérieux (quoi que : c’est peut-être tout simplement ce qu’on a vu pour commencer, l’objectif, c’est-à-dire tuer le Docteur), mais notamment pour que son occupant puisse vivre en autarcie totale, sans avoir besoin de boire ou de se nourrir.
Visiblement, le scaphandre est maintenant autonome et peut poursuivre lui-même sa « mission ».
C’est marrant, je n’arrête pas de lire sur Internet que le Docteur a transformé l’Humanité entière en mass-murderer, mais ce n’est pas pour rien qu’il a attendu plusieurs jours pour libérer Amy. C’est pour se retrouver face aux Silence au moment du premier pas sur la Lune, leur montrer ce qu’il avait fait, et donc leur prouver qu’il valait mieux qu’ils quittent la Terre. Donc je pense que la majorité des Silence ont simplement décollé et son partis ailleurs, la Terre n’est pas recouverte de cadavres de Silent invisible ! :)
1er mai 2011, 20:27, par sylvain89
Bon alors j’ai trouvé les deux épisodes assez ouf même si c’est vrai que ça fait beaucoup d’idée pour seulement deux épisodes, peut-être trop pour une série comme Dr Who qui n’a pas vocation à être Lost (au pif).......
En ce qui concerne les Silence, effectivement Moffat est génial/diabolique : il les avait introduit dans la saison 5 (c’est éventuellement sujet à débat pour l’épisode du big bang et de victory of the daleks, déjà beaucoup moins pour lodger, vampire of venice et the eleventh hour (elle regarde en l’air dans le tardis et on vient de voir qu’ils dorment comme des chauves-souris) en revanche c’est indiscutable pour the beast below : re-regardez le, au moment ou Amy fait une tête de reboot memoriel, on entend le son caractéristique des silence !!!
Ensuite dans les pistes lancés dans l’épisode : le doctor demande avec insistance à Amy pourquoi elle lui a dit qu’elle était enceinte à lui et pas à Rory : rappelons-nous que c’était un silent qui lui avait dit de lui lâcher le morceau.....donc ça fait probablement partie de leur plan....
Pour terminer il y a un parallèle intéressant effectué entre les Silence et les romains. D’ailleurs Rory fait remarquer que "Rome fell" alors qu’on arrête pas de nous annoncer comme un cataclysme que "Silence will fall". La chute de l’empire des silence n’est donc peut-être pas quelque chose de si positif que ça. Sont-ils véritablement méchants ? Ou est-ce encore plus complexe que ça l’est déjà ?
(je passe ici sur les souvenirs des 2000 ans de Rory qui semble être une autre piste lancé, mais là j’avoue ne savoir absolument pas quoi en penser....)
Tout ça pour dire : on est pas rendu, il va y en avoir des choses à expliquer dans ces (seulement !!!) 11 épisodes restant.........
1er mai 2011, 22:31, par Mad_Dog
J’ai jeté un coup d’oeil au lien filé par Sullivan dans sa review, au sujet des possibles passages mettant en scène des Silents dans la saison 5 :
http://westofserenity.tumblr.com/post/4444644536
Du coup, j’ai jeté un coup d’oeil aux passages en questions, mon avis :
* The Eleventh Hour :
1- Pas trouvé
2 - Pourquoi pas, mais c’est peut-être dû au bazar qu’il y a dans l’hopital qu’autre chose.
3 - Pourquoi pas, mais ça ressemble plus à la dynamique d’Amy.
* The Beast Below : A mes yeux, c’est tiré par les cheveux.
* Victory of the Daleks : L’effarement du Docteur est lié au fait que les Daleks ont réussi à s’échapper, faut pas chercher plus loin.
* The Lodger : Ce passage est plutot bluffant, effectivement.
* Vampires of Venice : Bah oui. Evidemment, mais à l’époque le mot "Silent" était un mot récurrent de la saison.
* The Big Bang : Tiré par les cheveux. Ca tiens plutot du technicien dans le champs qu’autre chose.
3 mai 2011, 02:27, par Rorschach
Graphique : Les destinées croisées de River et du Docteur - possibles SPOILERS
Afin de sauver nos cervelles de la fusion, un fan s’est amusé à faire un superbe tableau représentant les possibles relations des lignes temporelles inversées de River et du Docteur (cliquer sur l’image pour zoomer).
Ca parait cohérent, si ce n’est que je ne vois pas de raison particulière à ce qu’il place la romance River-Docteur exclusivement durant la période située entre l’emprisonnement de River et leur premier baiser (donc post le crime de River pour lequel elle a fait une promesse à quelqu’un de rester en prison). Elle a dit qu’elle était une "young girl" quand le Docteur est apparu dans sa vie, et avouons que l’actuelle River n’est plus vraiment une "young girl", et il me parait assez probable qu’elle ait rencontré le Docteur pour la première fois avant de commettre son crime. Mais bon, qui sait, peut être a t-elle passé des décennies en taule.
On a toujours assumé que pendant, la saison 5, elle suivait la même chronologie que la série, pourtant il faut avouer qu’elle a plusieurs fois relevé quelqu’un lui révélant son futur.
C’est diaboliquement tragique si on y réflechit trop longtemps, ne jamais se souvenir de la dernière fois que l’autre nous a vu et inversement, quelle que soit l’intensité des sentiments et moments passés. En suivant cette logique et interprétant la règle de manière absolue (même si pour ma part, je préférerais y voir une règle non contraignante pleine d’exceptions), la prochaine rencontre avec River, cette dernière n’aura souvenir d’aucun des évènements qui ont marqué sa présence dans la série.
3 mai 2011, 19:27, par Rorschach
6.02 Réactions à la critique de Sullivan
C’est marrant, parce que de mon coté, je l’ai interprété complètement différemment. Pour moi, rien n’est clair, et je tends à penser comme Rory qu’Amy parlait du Docteur (et non de Rory) dans "l’intercom". Le fait qu’elle ne l’assume pas ensuite pour le rassurer (ou parce qu’elle ne veut pas elle-même l’admettre) ne change rien au fait qu’elle dévore le Docteur du regard à la moindre occasion (et il fait de même), envoie bouler Rory qui essaie de la sauver et laisse Rory sur le coté en permanence, comme à la toute fin quand on voit Rory observer sombrement Amy contemplant le Docteur avec admiration.
Qu’Amy aime Rory ne fait pas de doute, mais l’aime t-elle assez quand lui l’aime à la folie ? Pour le Docteur, on sait qu’elle est prête à tuer, s’agissant de Rory, on sait qu’elle était prête à disparaitre dans l’espace-temps sans laisser de nouvelles la veille de son mariage. Le choix d’Amy’s Choice était guidé par le désir de réparer la mort de Rory dont elle se sentait responsable, pas vraiment un choix entre les deux hommes. Et d’ailleurs, le désir de voir Amy opter pour l’un ou l’autre des deux hommes venait du Dream Lord, et était donc une question trottant dans la tête du Docteur, au moins inconsciemment.
A l’inverse, le Docteur a beau manifestement être charmé par River, il fait clairement sentir à cette dernière (également prête à tuer pour lui) que sa confiance va à Amy.
C’est d’ailleurs dans ces moments que je regrette que Karen Gillan n’ait pas un jeu plus subtil, elle est parfaite pour la vision cartoon du trio, mais quand il s’agit d’exprimer des choses plus profondes, son jeu me parait trop aléatoire, mais c’est peut etre simplement le personnage qui l’est - attention possible SPOILER - ne sachant pas encore lequel des deux hommes choisir, et expliquant peut être par là sa grossesse de Schrodinger. - fin possible SPOILER.
La question "Pourquoi les Silence avaient ils besoin d’une tenue de cosmonaute ?", conjugué avec le "help me ! please help me", m’a rappelé le film cinéma Ghost in the Shell : Innocence. Le parallèle n’a peut être pas la moindre importance, mais dans la mesure où j’ai retrouvé du Ghost in the Shell : Stand Alone Complex saison 1 (la série tv) dans Silence in the Library, ce n’est pas nécessairement anodin.
Donc peut être à caractère de SPOILER : l’intrigue principale de GITS : Innocence est que des petites filles humaines sont enlevées/emprisonnées par une corporation qui fait des gynoïds (androids sexuels), pour dupliquer leurs "ghost" (= âme) en les enfermant dans le corps de poupées sexuelles pour leur donner la petite étincelle qui plait aux clients.
A partir de là, je me dis que les Silence avaient peut être juste besoin de la tenue de cosmonaute pour capturer l’âme d’un Time Lord pour piloter leurs simili-TARDIS en quête de pilotes. Ou pas :) - fin possible SPOILER.
Tout pareil, on croise les doigts très fort. (please Moffat, don’t pull a Lost !)
4 mai 2011, 10:53, par Leann
Je suis totalement d’accord avec Rorschach, c’est également comme ça que je l’ai compris. Et cette ambiguïté commence sincèrement à me lasser, et m’empêche d’apprécier le personnage d’Amy. Il faudrait vraiment que Moffat mette ça au clair.
Sinon, ma grande peur pour cette saison, c’est que les épisodes stand alones passent beaucoup moins bien, maintenant que nous avons ce grand mystère de la petite Time Lady. Doctor Who est basé sur les stand alones, et d’avoir une aussi grosse question potentiellement occultée dans les épisodes suivants risque de créer une grande frustration. Ça se ressent déjà, dans la façon dont le Docteur lâche complètement la petite fille pour aller vivre d’autres aventures, ce qui est quand même incohérent avec le personnage.
J’ai peur qu’au final, l’intrigue soit peut-être géniale, mais que la saison en elle-même passe beaucoup moins bien que les précédentes :/
5 mai 2011, 11:52, par Dominique Montay
Jeu des questions de Sullivan, on fait un jeu de pronostics ?
* Qui est la petite fille ? Quel sera son visage après sa régénération ?
River Song... hum...
* Pourquoi une photo d’Amy se trouvait-elle dans la chambre de la petite fille ?
Parce que c’est sa mère... houla...
* Pourquoi le Tardis n’est pas en mesure de déterminer si Amy est enceinte ou non ?
Pour moi il l’a déterminé, c’est juste Moffat qui ne veut pas qu’on le voit. (à la "Inception", sauf que là, je pense qu’on aura une réponse)
* Quel rôle va jouer Amy dans le plan des Silence ? Quel est ce plan et en quoi concerne-t-il le Docteur ?
Pour moi, on ne reverra pas les Silence. Moffat avait demandé aux auteurs de traiter ce double-épisode comme un final, et en soit, ça me fait penser à une fin pour les Silence. En tout cas, pour l’instant.
* Qui est la femme au cache-œil apparue brièvement à Amy dans l’orphelinat ?
Personne, Moffat s’était juste fait une intégrale David Lynch la veille d’écrire la scène. Il s’est juste dit "moi aussi je peux mettre des trucs très flippants non justifiés, na !"
* Qui se trouvait dans la tenue d’astronaute et a tué le Docteur ?
Oussama Ben Laden. (too soon ?)
* Qui est River Song et qui a-t-elle tué ?
Au hasard (et pour être totalement incohérent avec ce que j’ai écrit avant) : respectivement Rose et Christopher Eccleston (l’acteur, pas un de ses personnages). Mais là, je répond ça juste pour des raisons statistiques. Si j’ai juste, je serais tout seul.
On met quoi en jeu ? Un tee-shirt "Le Village" dédicacé ?
6 mai 2011, 23:45, par Sullivan
Pour revenir sur le sujet du « triangle amoureux ».
Autant l’épisode joue bien sûr sur l’ambiguïté, autant je trouve la scène finale à bord du Tardis pas ambigüe du tout. Si Amy avait vraiment des doutes sur ses sentiments envers le Docteur, elle ne ferait pas cette mise en scène pour se jouer de Rory. Et, surtout, si Moffat voulait sous-entendre qu’Amy a des sentiments pour Le Docteur, il n’écrirait pas cette scène-là, il montrerait Amy essayer de cacher ces sentiments.
Après, l’un des éléments de caractérisation d’Amy est similaire à celle du Captain Jack : elle flirte tout le temps avec tout le monde, d’où le gag du sketch du Comic Relief où elle se draguait elle-même. Mais ses vrais sentiments et son vrai engagement amoureux, il est clairement et uniquement pour Rory.
Après, sans doute aussi que d’avoir entendu six millions de fois Gillan et Matt Smith dire en interviews qu’ils ne veulent surtout pas qu’il y ait une romance entre les deux personnages colore les choses, mais je reste fermement convaincu de mon interprétation initiale : il n’y a juste pas de triangle amoureux.
8 mai 2011, 02:30, par Mad_Dog
6.03
Bof.
C’est rare, mais c’est un épisode de Doctor Who qui ne me fais pas vraiment d’effet. Il y a de bonnes idées sur la fin, mais le tout est gaché par des inconsistances de scénarios : Pourquoi Rory et l’enfant se retrouvent-ils sur le pont du bateau ? Pourquoi Amy, le capitaine et le Docteur ne sont-ils pas emmenés sur des tables eux-aussi ? Pourquoi nous a t’on fait tout ce cirque sur Rory sur le point de crever parce qu’il lui avait enlevé sa perf’, tout ça pour 5 minutes plus tard voir que tout l’équipage à fait pareil et qu’ils sont en pleine forme ?
Ha, puis, le cliché du sursaut du personnage alors que tout le monde pensait qu’il était mort. C’est juste nul.
Ha, et puis dernièrement j’avais fais la liste des clichés que je détestais le plus, et le coup du "pauvre petit chou qui fait la gueule ou fout la merde sous prétexte que "papa et maman sont toujours au travail"" était dedans. Et ils ont réussi à en mettre un... sur un vaisseau pirate.
Après, si on enlève le coté fauché de l’ensemble (les effets spéciaux de la sirène tiennent parfois mal) le jeu d’acteur et l’idée du vaisseau dans le vaisseau sont pas trop mal. Et c’est la troisième fois d’un épisode de Doctor Who qu’un dispositif extraterrestre censé guérir les gens, fout la merde.
8 mai 2011, 03:36, par Sullivan
6.03, suite
Ah oui, ça j’ai oublié d’en parler dans ma critique. Je suppose que c’est parce que le système a réalisé qu’ils n’étaient pas réellement blessés / malade, mais cela aurait gagné à être expliqué.
Parce qu’il y a une différence majeure entre Rory et l’équipage : il était vraiment en train de mourir noyé quand il a été téléporté par le système médical, alors que les membres d’équipage souffraient juste d’égratignures. Débrancher les gens du système les remet dans leur état initial ; la noyade pour Rory (ils ont raté une scène visuelle, il aurait fallut lui faire cracher plein d’eau à son réveil), juste l’égratignure pour les membres de l’équipage. En revanche, pour Toby, qui est en train de mourir, il est vu dans la scène finale toujours branché au respirateur et lui ne peut plus quitter le vaisseau.
Trois fois ?
Ah oui, j’avais oublié le système de guérison de planète des Atraxis ! :-)
8 mai 2011, 03:41, par Pete Dayton
603
Je comprends ce choix de faire baisser la tension et d’offrir une histoire indépendante plus simple après une ouverture de saison très dense, mais c’est plutôt moyen tout ça. J’espère que Neil Gaiman et Matthew Graham ont levé un peu le pied sur les apparitions de la femme mystérieuse et sur la grossesse de Schrödinger : la faille l’an dernier commençait également à devenir un peu énervante au même point de la saison, alors si maintenant c’est multiplié par deux ! :) J’imagine que ce côté un peu balourd vient de l’inversion de la place de cet épisode avec celui de Mark Gatiss et qu’il a fallu rajouter ces éléments rapidement...
Joli décor du bateau, même si la nuit (et les contraintes de budget j’imagine) rendent le tout un peu étouffant. Du côté de Murray Gold, on retrouve une partie de la musique de The Beast Below, excellente au demeurant, mais j’aimerais tellement qu’on lui donne carte blanche et du temps pour qu’il puisse mettre le paquet chaque semaine... Etrange de voir le pirate blessé par Toby subitement disparaître de l’épisode après avoir remis les barricades en place pour ne réapparaître qu’à la fin.
Parce que la pluie battante brise l’effet de réflection de la surface habituellement plane de l’océan, il me semble. Scène assez impressionnante d’ailleurs, avec en point d’orgue le "sacrifice" des trois survivants, même si pour pinailler on peut regretter la passivité des personnages alors que Toby est sur le point de succomber aux charmes de Lily Cole.
Je donne ma langue au chat.
Si j’ai bien suivi, Rory s’était quasiment noyé contrairement aux autres, c’était donc un peu plus périlleux de le sortir de sa stase.
J’imagine le tollé si Moffat avait choisi de faire ENCORE mourir Rory... :D
8 mai 2011, 04:06, par Leann
603 - The Curse of the Black Spot
C’est quand même grave quand le principal intérêt d’un épisode, c’est le trailer pour celui de la semaine suivante.
J’ai pas aimé. Aussi simple que ça. Que ce soit le coup du pirate qui disparaît sans explication, aux effets de la sirène pas franchement réussis, j’étais vraiment pas dedans. Quand à la fausse mort de Rory, j’en étais arrivé à espérer qu’elle soit permanente pour qu’il se passe enfin quelque chose !
MAIS ! J’ai l’impression que cette épisode introduit un élément qui pourrait je l’espère, être important par la suite, c’est à dire les différents univers existants les uns par dessus les autres. Si je ne me trompe pas (corrigez moi si c’est le cas !), c’est un élément qui a été introduit durant le Quatrième Docteur, avec la trilogie de l’E-Space. Et voilà du carburant pour ma théorie (SPECULATIONS !) que la petite fille qui régénère serait vraiment Romana. Et même si ce sera surement totalement oublié, je reste dans ma petite bulle :p (FIN SPECULATIONS)
En tout cas, je pense qu’il est clair maintenant que on a affaire à un paradoxe avec Amy, avec surement une collision de deux univers, l’une avec Amy enceinte et la mystérieuse femme, et l’autre avec l’Amy que nous connaissons. Un dégât collatéral du second big bang eut-être ?
PS : Les personnages sont traités avec les pieds dans "The Blind Banker" :P
8 mai 2011, 10:28, par Mad_Dog
6.03 - réponses
Merci pour l’explication, j’avais complètement zappé l’histoire de la noyade. Ok, autant pour moi.
Du reste, l’apparition de la femme mystérieuse ne me gène pas plus que cela, vu qu’elle apporte un élément supplémentaire : dans l’épisode précédant elle semblait parler à quelqu’un hors champs, tandis que dans cet épisode, elle semble effectivement parler à Amy. Et ça confirme qu’elle observe bien Amy et que la vision de l’épisode précédant n’avait rien d’un accident. Elle me fais penser à une geolière qui observe une prisonnière.
Par contre, le coup du "enceinte, pas enceinte" lui n’apporte rien, tout comme Amy et Rory qui discutent du futur du Docteur (ça tombe un peu comme un cheveux dans la soupe, d’ailleurs.)
8 mai 2011, 11:57, par Rorschach
6.03
Tout pareil, les Oods !
Sinon, sur l’épisode lui même, comme tout le monde petite déception. Episode totalement dispensable, qui pour ses seuls éléments intéressants se contente de faire du surplace par des paraphrases maladroites de l’épisode précédent qui n’apportent strictement rien. L’intrigue principale serait intéressante si elle était traitée moins paresseusement et n’était pas un hybride sans imagination et baclé de The Empty Child et Silence in the Library (le coup du système de soins dégénéré + des personnages morts en fait téléportés/saved). Il n’y a pas la moindre tension ni véritablement de possibilité pour le spectateur de s’investir dans quoi que ce soit tant c’est fouillis, incohérent, peu intéressant, et le discours de l’épisode simplet.
La critique de Sullivan souligne un bon traitement des personnages, je n’ai même pas ressenti cela. J’ai trouvé le Docteur passif, peu inspiré et inefficace, les autres en roue libre (à part Rory et la sirène, très drôle).
D’ailleurs, sur le coup des personnages "morts", va falloir que ça se calme parce que ça commence à devenir lassant à force, perdant progressivement de son impact : sont déjà presque tous morts 5 minutes dans l’épisode précédent (et dans le double précédent aussi), et de fait, la mort de Rory commence à devenir à son insu un running gag façon South Park qui perd de plus en plus de force (au point que j’espérais qu’il soit vraiment mort, malgré mon attachement pour Rory). Après, peut être qu’on est en train d’essayer de nous dire quelque chose avec Rory, - SPECULATION - genre qu’il serait peut être devenu un point fixe, ou ... (cf plus bas, la spéculation sur Amy) - FIN SPECULATION - mais même si c’est le cas, faudrait le faire un peu plus subtilement parce qu’ils vont nous gacher un excellent personnage (le plus réussi de l’ère Moffat à mon sens, car le seul ancré dans la réalité) à force de le traiter comme une convenance (enfin, au moins ils nous ont pas infligé un enterrement factice pour faire passer le temps si serré d’un season finale comme dans Fringe, mais j’avoue que m’être tapé les deux le même jour n’aide pas à ma clémence).
Du temps de RTD, on pouvait vraiment avoir peur pour les personnages, et de fait je ne suis toujours pas remise de ce qui est arrivé au 9 ou à Donna (et Rose est encore coincée dans un univers parallèle), ici on crie au loup beaucoup trop souvent et sans conséquences pour que le "tout est possible, même le plus glaçant" qui caractérisait la série survive encore longtemps, pour être remplacé par un "t’inquiète, attends 5 minutes, everybody lives !". Evidemment, c’est un peu dur, mais il y a qu’à soigner les loners (The Lodger, Vincent and the Doctor étaient impeccables la saison dernière) c’est toujours un peu agaçant quand une série s’accorde d’elle-même de fonctionner à deux vitesses plutôt que comme un ensemble rigoureux : le droit de faire des épisodes bouche trou médiocres, soit disant justifiés par le brillance inégalable des précédents ; tout comme le concept : l’intrigue n’avance que dans les épisodes écrits par Moffat, inquiétude qui rejoint ce que disait Sullivan sur l’épisode précédent : la pléthore de questions posées dans l’introduction de la saison ne préjudiciera pas à la série tant qu’un nombre suffisant de questions recevront des réponses satisfaisantes assez rapidement, pas juste si leur motif est reproduit d’épisode en épisode. Si on arrive au scandaleux cliffhanger de mi-saison avec exactement les mêmes questions, ça peut faire très mal.
Maintenant, sur le personnage d’Amy, autre - SPECULATION -, j’en suis à me demander jusqu’à quel point elle n’est pas devenue une forme de dieu façon Bad Wolf capable d’altérer la réalité à sa convenance dans le contexte post Big Bang 2. La énième résurrection de Rory ici pourrait être une manifestation de ce pouvoir. L’autre possibilité, suivant la même idée, et suggérée par les commentaires de la femme à la buche, serait qu’ils soient emprisonnés dans le rêve d’Amy depuis le Big Bang 2. - FIN SPECULATION.
Mais bon sinon, grande nouvelle, les Oods sont de retour la semaine prochaine, et une Time Lady un peu anachronique. Et Neil Gaiman à l’écriture ! (qui a promis qu’il se passait quelque chose dans son épisode, ouf).
8 mai 2011, 14:18, par Leann
A ce niveau là, je pense qu’il n’y a pas trop d’inquiétudes à se faire. L’année dernière, on a eu droit à des gros guests qui de base n’ont pas trop l’habitude de bosser dans ce genre de show. Là on a le retour de Gatiss, qui bosse en étroite collaboration avec Moffat, donc normalement on devrait avoir une avancée de l’intrigue. De même pour Neil Gaiman, dont on a dit qu’il écrirait un épisode depuis le retour de la série en 2005. S’il a accepté maintenant, c’est qu’il doit avoir quelque chose d’assez monstrueux à raconter :P
Je pense qu’on évitera le rythme totalement chaotique de l’année dernière, du moins en partie. Et si au final le concept des univers coexistants est réutilisé, on aura même un épisode qui ferait avancer le shmilblick, ce qu’on avait que trop rarement la saison dernière.
8 mai 2011, 22:30, par Sofia
6.03
On peut aussi rajouter au lot de critiques que la manière dont Amy a pratiqué le massage cardiaque n’aurait même pas pu ressusciter un hamster :P. Rory est mort tellement de fois qu’on n’y croit même plus. Don’t you ever pull a Kenny again, Moffat :)
Un peu comme dans pas mal d’épisodes de DW, si on occulte quelques "détails" et qu’on ne se pose pas trop de questions, l’épisode reste quand même appréciable et se regarde comme un bon divertissement. Sans cela, on peut aussi se demander comment Amy a réussi à tenir tête à trois pirates avec une épée ^^.
Contrairement à vous, j’aime bien les petites apparitions de eye-patch lady, ça me rappelle les apparitions de Rose distillées dans la saison 4. Par contre, le scan et la petite discussion de fin étaient vraiment inutiles. Vivement le prochain épisode, qui m’a l’air plus consistant !
14 mai 2011, 23:52, par Leann
604 - The Doctor’s Wife
C’était parfait. Parfait du début à la fin dans le moindre de ses détails.
Le titre est génial, l’idée est sensationnelle, les références aux Time Lords sont amenés avec brio, la B-story avec Amy et Rory est intéressante et très bien gérée au niveau émotionnel, le monde décharge est magnifique, le Tardis ressemble tellement au Docteur que ça en devient tellement évident...
Je suis tout sur mon nuage là :D Pour une fan du Old Who comme moi, c’était absoluement joussif à regarder, et d’une émotion que Doctor Who a rarement atteinte.
15 mai 2011, 00:46, par Pete Dayton
604
Wow... cet épisode a tout pour lui. Carrément d’accord avec Leann, à ceci près que pour ma part je ne connais pas les anciens Docteurs (mais ça ne saurait tarder car j’ai déjà repéré quelques épisodes en DVD par lesquels j’aimerais commencer), mais ça ne m’a aucunement empêché d’être très ému. J’aime la façon dont il réutilise l’arc de la Time War pour faire passer Matt Smith par toutes les émotions : l’excitation de retrouver l’un de ses amis Time Lord, la culpabilité de les avoir tués, le dégoût au moment de comprendre ce qu’a fait House, la tristesse de devoir dire "adieu" à son TARDIS... La fin de The Eleventh Hour où le Docteur découvrait son "nouveau" TARDIS était magique et Gaiman pousse le bouchon largement plus loin avec cet épisode. Il voulait laisser une marque indélébile de son passage sur la mythologie de la série, et bien on peut dire que c’est amplement réussi, comme par exemple quand le TARDIS avoue que c’est lui qui décide parfois d’emmener le Docteur à certains endroits à son insu et qu’il n’y a pas forcément d’avarie technique... J’ai l’impression que cela a toujours plus ou moins été sous-entendu, mais là, c’est dit, ça y est, c’est gravé dans le marbre. :)
Dommage que l’on sente un peu les coupes (13 minutes d’après Gaiman), les personnages d’Uncle et Auntie étant trop en retrait. Suranne Jones est adorable et sort une grosse performance dans un rôle pas évident du tout, quant à Michael Sheen... je sens que l’on va se souvenir longtemps de son personnage d’une délicieuse cruauté et arrogance. Les décors sont très réussis, la poursuite du TARDIS possédé par House est épique (un peu à la manière de la poursuite de la Terre dans The Stolen Earth), Richard Clark sort le grand jeu à la réalisation avec les scènes déroutantes d’Amy et Rory prisonniers... ce qui m’amène néanmoins à mon second petit regret : dommage que la série reste aussi frileuse lorsqu’il s’agit de dévoiler de nouvelles pièces (la garde-robe de The Christmas Invasion et les couloirs interminables ici, c’est peu). Mais bien sûr, c’est pardonné grâce au personnage d’Idris !
Bref, en deux mots : ça tue. J’ai rarement vu un début de saison aussi déséquilibré, Moffat n’a vraiment pas été sympa envers Steve Thompson pour caser son épisode entre ces deux mastodontes que sont Day of the Moon et ce The Doctor’s Wife. :o
15 mai 2011, 12:37, par Sofia
604
J’ai pas été aussi emballée que tout le monde (il semblerait) même si j’ai apprécié. Certaines répliques dont géniales ("It’s just what they’re called, it doesn’t mean he actually knows what he’s doing","Did you wish really hard ?"...), et puis j’étais plutôt perplexe par rapport au titre (est un indice pour nous dire que River n’est pas la femme du Docteur ?).
15 mai 2011, 13:05, par Rorschach
6.04 "Where’s my Thief ?!"
Très bon stand alone épisode, qui en effet tend à enterrer encore plus le précédent et donner une impression de déséquilibre incontrôlé de début de saison (c’est sur que de passer de "brillant" à "what ?!!" puis "wow !", ça se voit plus que passer de "bof" à "ouais !"). En espérant que le 6.03 était LE maillon faible.
Grands moments, approche très théâtrale qui accentue le feeling "rétro", excellente actrice pour incarner Sexy TARDIS, excellente idée que de nous montrer une TARDIS aussi folle et amoureuse que son Time Lord, et pas du tout à sa merci, convaincue d’avoir volé son Time Lord quand ce dernier croit l’avoir volé elle, et confirmant qu’elle n’en fait qu’à sa tête.
J’ai beaucoup aimé la remarque d’Amy quand on lui présente la TARDIS incarnée en femme : "did you wish, reaaaaaally hard ?". Et de fait, on a encore l’impression d’être dans un rêve, entre le jeu avec l’espoir/désespoir du Docteur de retrouver/sauver des membres de son espèce et se faire pardonner, celui de trouver un compagnon qui le comprenne entièrement, son véritable grand amour incarné ; en parallèle, on a les peurs d’Amy envers Rory qui surgissent de façon assez glaçante, la question de savoir si House piochait uniquement dans la cervelle d’Amy pour façonner ce cauchemar, ou chez Rory aussi, se pose : les tags et les divagations du Rory vieilli étaient en tout cas flippants. En revanche, toute la partie qui se joue dans le TARDIS avec Amy est extrêmement confuse (on a l’impression d’être revenus 1 an en arrière ;). En particulier, quand Nephew intervient (alors qu’Amy croit être dans l’obscurité), on nous montre clairement un Rory inconscient sur le sol (qu’Amy ne voit pas), alors que celui-ci réapparait comme si de rien n’était dans les secondes qui suivent.
Petite déception (toutes proportions gardées) : comme beaucoup, j’avais repéré Amy et Rory dans la Control Room du TARDIS de RTD dans le trailer de la series 6, et je rêvais secrètement de quelque chose de beaucoup plus fou, comme Amy/Rory réellement en présence (et obligés de se cacher de) du 9 ou du 10 par un jeu de puzzle temporel. La solution finalement très simple de cette énigme me laisse un peu sur ma faim.
Petit reproche : de fait, l’intensité émotionnelle pourrait être à son comble ici, mais dans mon cas, ça ne fait pas toujours mouche pour cause de rythme beaucoup trop rapide oscillant volontiers avec le grotesque, qui ne laisse pas toujours le temps à l’émotion de prendre toute l’ampleur qu’elle mérite en ce qui me concerne. Et ici il y avait vraiment matière. D’ailleurs, le même reproche pourrait être fait quant à la tension qui n’a pas forcément le temps de prendre racine.
Bon et sinon, Docteur + House (qui joue le Docteur Frankenstein ici, comme House souvent dans sa série), ça fait combien de temps que les scénaristes se retiennent de nous la faire ? :)
Et pour les pauvres âmes qui auraient oublié la malle de mystères de la saison, Sexy nous gratifie d’un "only water in the forest is the river" qui relance la surchauffe cérébrale (et les jeux de mots aquatiques), et ATTENTION SPECULATION nous renvoie au passage une nouvelle fois au "These are our forests" de Silence in the Library/Forest of the Dead avec une petite fille et River numérisée en tenue de cosmonaute. FIN SPECULATION
"Biting is excellent. It’s like kissing only there’s a winner."
15 mai 2011, 13:30, par Leann
C’est comme le dit Amy à la fin de l’épisode : les compagnons vont et viennent, et au final il ne restera toujours que le Docteur et son Tardis. Le Tardis est la seule constante de la vie du Docteur, encore plus maintenant que tous les Time Lords ont disparu.
SPECULATIONS
Mais la phrase du Tardis "the only water in the forest is the river" montre également que si le Tardis est la constante ultime, même elle sait que le Docteur a besoin de ses compagnons, aussi éphémères soient-ils.
FIN SPECULATIONS
15 mai 2011, 13:36, par Leann
Pete, si tu veux commencer à regarder du Old Who, je te conseille ce lien :
http://www.sliceofscifi.com/2011/02/01/editorial-so-you-want-to-be-a-doctor-who-fan-part-one-the-episodes/
Pour bien commencer son visionnage de 600 et quelques épisodes :P
15 mai 2011, 14:24, par tlsnhe
6.04 The Doctor’s wife
Touchant. Très touchant. Matt Smith est une nouvelle fois exceptionnel, et donne au Docteur une profondeur dramatique absolument ravageante. L’épisode tient toutes ses promesses du début à la fin grâce, notamment et principalement, à la relation qui unit le Time Lord à son TARDIS-Sexy. Le pari était fort osé, car matérialiser la Boite Bleue se révèle être un fantasme de pur gamin, ébahi par la beauté de l’univers Who-esque, et le réaliser apparait comme presque impossible. Là, ça dure 40 minutes et c’est juste brillant. La beauté du geste scénaristique réside dans l’attention portée au caractère de Sexy, extrêmement troublant par son rapprochement, presque trop logique, avec celui du Docteur. Avec cet épisode c’est flagrant, et on ne se demande pas si ça aurait pu être autrement. Parfait quoi !
Le gouffre qualitatif entre le 6.03 et le 6.04 est gigantesque mais grandit encore plus l’impact de ce dernier. L’imbroglio émotionnel dont est victime le Docteur tout au long de l’épisode permet à Matt Smith d’exceller encore et encore, le "Hello/Goodbye" partagé avec son Compagnon de route faisant, pour moi, symbole de référence instantanée. Une scène culte, tout simplement. Le Combo Oods-House est à l’image du reste, puissant et symptomatique d’un magnifique épisode. Faire revenir une race de "l’ancien temps" Who-esque pour le faire allier à un Bad Guy, très voix-off et sacrément tenace, là encore ça relève du génial.
L’intrigue secondaire du "Échappons à House et courrons dans le TARDIS" n’était pas forcément super folichonne mais a eu le mérite de nous offrir deux-trois scènes dont l’atmosphère générale était assez particulière, voire flippante. Et là, je pense surtout à la scène durant laquelle Amy, dans le noir, marche juste à côté du corps de Rory pour atterrir dans les tentacules du Oods. C’est par ce genre de moments, que je trouve personnellement immanquablement réussis, que j’apprécie encore plus le show. Ne pas se foirer sur l’arc principal, tout en nous offrant des ’tites perles comme ça, moi j’dis oui sans réfléchir !
"Where is my thief ?!"
15 mai 2011, 16:51, par Mad_Dog
6.04
Bon, c’est confirmé, Rory est le Kenny de la série... il est encore mort dans cet épisode. :-)
Depuis le temps qu’on nous avait annoncé Neil Gaiman sur un épisode, j’avais peur d’être déçu. Hé bah non, c’était un vachement bon stand alone. Bon, allez, ma seule et unique déception, c’est effectivement de voir que les couloirs du Tardis ressemblent aux couloirs de n’importe quel station spatiale de SF (et pourquoi Rory et Amy ne se tiennent pas la main ? Ca leur aurait évité d’être séparé deux ou trois fois.) Mais bon, le scénario est bon, et surtout les dialogues sont des petites pépites, notamment entre le Docteur et Idris.
Ha, et EXTREMEMENT BONNE SURPRISE : Depuis les premières saisons, j’avais émis la théorie que si le Docteur se retrouvait toujours dans des situations perilleuses "comme par hasard" c’était parce que le Tardis en faisait exprès. Et comme toute théorie de fan, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’on la confirme dans un épisode. Et bah non, c’est justement affirmé dans celui-ci. Merci Neil Gaiman, c’était un superbe cadeau.
22 mai 2011, 01:01, par Pete Dayton
Avec pas mal de retard : merci beaucoup ! J’avais lu quelques articles sur le même sujet et celui-ci confirme de façon plus complète le fait qu’il vaut mieux ne pas se la jouer complétiste obsédé en s’attaquant pour commencer à An Unearthly Child. :) Cette autre page va bientôt être mon amie...
605
Bien réalisé, bien joué, quelques beaux moments de frousse mais un script qui cherche à digérer non sans mal une quantité de références astronomique : The Thing et les Body Snatchers pour l’aspect "tel personnage est-il un Ganger et en a-t-il conscience ?", Blade Runner et toute la tripotée de films de science-fiction qui s’interrogent sur la vie artificielle, etc. C’était la mise en place, j’attends maintenant la deuxième partie qui devrait être plus intéressante, surtout avec ce plan tordu du Docteur (enfin c’est ce que j’ai compris) consistant à provoquer la création de son propre Ganger...
22 mai 2011, 11:49, par Rorschach
6.05
Ben moi j’ai bien aimé. Evidemment, le coup de la femme borgne + la grossesse de Schrodinger + le Docteur qui prend des airs contrits avec l’air d’en savoir beaucoup plus que tout le monde sans rien dire qui se répètent, pffff, lourdingue. Je commence à croire que Moffat est fan de Lost à force (quand je pense que pour moi DW, c’était l’anti-Lost ;). Surtout que mince : Amy a un cerveau, pourquoi au bout de 4 fois qu’elle voit la femme à la buche, aucune mention à personne, aucune interrogation ; on aurait l’impression que quelque chose se passe au moins. Cela alors qu’on la voit ruminer sans cesse stérilement sur la mort du Docteur dans 2 siècles, époque où si on raisonne un peu, elle et Rory seront morts depuis longtemps (c’est notamment ce qui m’a agacé dans la fin du 10, son indécence à l’orée de sa "non mort" après 9 siècles d’existence, surtout en comparaison de Wilf qui l’accompagnait dans cet épisode).
Beaucoup de courses poursuites dans des couloirs aussi, mais comme pour moi ça a toujours fait partie de la franchise, ça me manquait un peu je dois dire (du temps de Rose, qu’est ce qu’on courrait dans les couloirs :), tout comme les Daleks me manquent de plus en plus.
Mais pour le reste, pas ennuyée une seconde, j’ai trouvé que l’oppression était réellement au rendez vous pour une fois, comme au bon vieux temps, façon Waters of Mars (qui est un des épisodes les plus prenants aux tripes pour moi). Je ne m’attendais pas à un two parter non plus, et je les aime.
Comme Rory est mon perso préféré de l’ère Moffat, j’adore qu’on lui donne une place croissante en continuant à le développer : et après l’angoisse de la semaine dernière avec lui, ça se précise de plus en plus que quelque chose ne tourne pas rond, autant dans sa relation avec Amy dont il se détache pour la première fois ostensiblement avec presque humeur, qu’avec ses résurrections en chair et en auton qui le rapprochent des Ganger, qu’avec son passé millénaire à veiller sur Amy dont on ne sait strictement rien.
Coté Docteur, c’est moins intéressant : très prévisible, et un trait de plus en plus agaçant du 11, parce qu’il fait du suspense un peu cheap à force et exclut de plus en plus le spectateur qui voit les questions s’empiler sans rien avancer, "l’air mystérieux d’en savoir beaucoup plus que tout le monde sans rien dire". Bien sur, comme Moffat joue sur le même registre que Nolan, on s’attend à un "prestige" époustouflant à la fin, mais le voyage du coup en perd de sa saveur à force de tout garder pour le bouquet final (c’est infiniment moins classe qu’un Face of Boe laché l’air de rien au détour d’un épisode, sans le moindre roulement de tambour, qui du coup en donne des frissons).
Coté intrigue de l’épisode, des tonnes de références SF que j’adore (Blade Runner, Ghost in the Shell encore, etc), c’est pas forcément original, mais ça suit des thèmes que j’apprécie, et j’aime beaucoup le concept d’une bataille à mort entre deux groupes exactement identiques, ainsi que les "monstres". J’ai apprécié la conversation entre les deux leaders déjà. Et même si le cliffhanger est super prévisible (et bien sur pose la question du Ganger du Docteur qui pourrait être le mort du S06E01), la suite promet : le Docteur contre lui même, ça devrait être fun.
22 mai 2011, 14:55, par Mad_Dog
6.0 5
OUI, ça reprend des thèmes de la SF comme dans The Thing ou dans Blade Runner, mais tant que ça les réutilisent intelligemment, moi ça me va. Là où d’autres épisodes auraient pu nous faire le retournement de situation type, celui du "ho mon dieu, ce qu’on pensait être les méchants n’étaient en fait qu’une (ou des) entités qui ne nous comprenaient pas" ici, c’est rapidement désamorcé de façon à nous mettre à l’évidence dans la situation du Docteur : En position de négociateur, au milieu d’un conflit entre deux factions rivales ayant toutes les deux raisons, au milieu d’un huis clos.
Et c’est un épisode où Rory a un rôle conséquent : lié une relation d’amitié avec une Gangers (au point que la vraie Jenny, qui nous apparait dans le noir à un moment, semble une menace) et là, c’est réussi.
Alors, pas 4, mais seulement 3 fois. Et si l’on enlève la fois sur le bateau qui était grosse comme une maison et dont on se demande pourquoi elle n’a pas réveillé Rory à coté pour l’alerter, cette fois-ci était assez finement joué : c’est tellement furtif qu’on comprend qu’elle ne le notifie pas.
23 mai 2011, 17:48, par Leann
605 - The Rebel Flesh
L’exemple même de l’épisode sur lequel on ne peut faire aucun jugement. On pourrait avoir du très bon comme du très mauvais en partant d’une telle base, c’est pour cela que je n’arrive pas à me faire d’avis.
Enfin si : Pour être un épisode classique de Doctor Who, c’était extrêment cliché. On a vraiment pour les éléments "faciles" du New Doctor Who en super condensé, et le fait qu’on ne les ait pas vu depuis longtemps fait vraiment ressortir leur côté artificiel.
Je m’explique. Le papier psychique qui me fait entrer partout + le Docteur qui fait une action super conne dont on devine immédiatement la conséquence + le Tardis inutilisable + le méchant qui fait tout capoter alors que tout le monde allait s’entendre à merveille = Vous avez intérêt à avoir une seconde partie du tonnerre, et de pas nous faire le coup que tout le monde attend avec le second Docteur.
Après, il est vrai que cet épisode a servi à montrer tout le potentiel du personnage de Rory, c’est à dire un compagnon qui n’est pas obnubilé par le Docteur au point d’en perdre ses principes. Et ça, ça annonce de bonnes choses pour la suite du personnage, même si en comparaison le personnage d’Amy n’en est que plus insupportable.
J’ai lu une critique qui je pense mettait le point sur l’autre gros défaut de l’épisode : Un épisode de Doctor Who, pour fonctionner, a besoin du Docteur. Soit le Docteur cause la situation, soit il est le seul moyen de la résoudre. Mais là, le Docteur est totalement étranger à l’histoire. Il n’a rien causé, et il n’est pas particulièrement compétent ou indispensable pour la stopper. L’équation changera évidemment au prochain épisode, mais si cet épisode unique a un vrai défaut, c’est bien celui-là.
25 mai 2011, 14:28, par Rorschach
Ben dans l’absolu, s’agissant d’un épisode en 2 parties, je pense qu’il faut attendre la 2è partie pour se former une opinion définitive.
Dans cette première partie, les prémisses ont été posées, imo assez finement, pour quelque chose de passionnant, mais il me semble que tout le monde se focalise sur les mauvaises choses en passant à coté de l’intérêt véritable de l’épisode, qui est une forme d’expérience conceptuelle passionnante : un huis clos entre deux groupes strictement identiques qui doivent résoudre une question éthique des plus inconfortables. Moi ils me conviennent, reste à voir comment ce sera traité (et de fait, le même sujet peut donner lieu au pire et au meilleur suivant le traitement) :
"le méchant qui fait tout capoter alors que tout le monde allait s’entendre à merveille" : ça, c’est toi qui le dit. Perso, alors que j’étais partie pour penser exactement comme le Docteur, dès la très inconfortable discussion entre les originaux/gangers sur l’enfant de l’un qui a désormais 2 pères, je me suis dit que c’était absolument insoluble et que la guerre était inévitable ; et ça c’est réellement fort, il faut une bonne dose de subtilité pour retourner ce genre d’avis éthiques faciles de l’extérieur. La leader a juste produit l’étincelle (et il n’y a ni gentils, ni méchants, juste deux groupes identiques qui ne voient aucune solution à leur problème hormis dans la destruction de l’autre groupe).
"le Docteur qui fait une action super conne dont on devine immédiatement la conséquence" : perso, je ne l’ai pas vu comme faisant partie du suspense. Le vrai truc intéressant ici (et passionnant, parce que la résolution n’est vraiment pas évidente), c’est que le Docteur est désormais dans la même situation que le groupe témoin : on verra comment il applique ses principes maintenant qu’il est également directement concerné. Comme Farscape s’était attaché à le montrer, beaucoup plus facile de proner la survie de tous qu’à vivre (d’ailleurs, j’espère que la résolution ne recourra pas à la même facilité de décharger le Docteur d’avoir à gérer lui même la situation de son ganger).
+ "le Tardis inutilisable" + "Le papier psychique qui me fait entrer partout" : ça ne sont que des éléments permettant de mettre en place les conditions de l’expérience. Reprocher ces éléments me parait un peu tiré par les cheveux dans DW.
C’était Charlie Jane Anders sur io9. J’apprécie ce site en général, mais je trouve leurs critiques de DW assez médiocres, le jugeant suivant des critères très américains pas toujours très subtils. Et sur cette critique précisément, elle me semble complètement fausse, sauf depuis quelques temps avec Moffat qui tend à tout faire tourner autour du Docteur. Voilà la réponse à cette critique laquelle je me suis joint, qui me parait elle juste :
25 mai 2011, 16:06, par Leann
Je suis d’accord, mais la scène juste après où l’original et son ganger font équipe pour aller explorer le monastère a désamorcée pour moi ce sentiment. Sans l’intervention du leader des originaux, les deux groupes auraient pu avancer assez longtemps ensemble pour régler la situation immédiate (effectivement ça n’aurait sûrement pas duré). De plus, c’est la réaction du leader qui pousse Ganger !Jennifer à la révolte, sans quoi elle aurait appris à plus faire confiance à Rory, et ne serait probablement pas partie dans une réaction aussi extrême.
Comme je l’ai dit, c’est principalement leur côté artificiel, après autant d’épisodes qui n’en ont pas eu besoin, qui a du mal à passer. Je me rends bien compte que la plupart des épisodes de Doctor Who fonctionne sur le principe que le Docteur ne peut plus accéder au Tardis, mais ici, la succession de tous ces éléments à un rythme aussi effréné a fait que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire.
Dans cet épisode, le Docteur est dans une bulle narrative, il crée son propre problème (son Ganger) qu’il doit résoudre. Il n’a aucun impact sur la storyline des deux groupes, il s’occupe d’un problème qu’il a crée. Il ne fait que faire la morale, sans aucun impact sur qui que se soit (même ses compagnons, c’est pour dire). Celui qui a le véritable impact, c’est Rory. C’est lui que Ganger !Jennifer accuse de les trahir, pas le Docteur (alors que la plupart du temps c’est plutôt sur lui qu’on crie). C’est lui qui fait tout le travail d’une certaine manière. Et c’est ça que je pense est vrai dans le fait qu’un épisode de Doctor Who ait besoin du Docteur.
(Je pense ne pas être très claire, désolée :/)
Après chacun son avis sur io9 :) personnellement je trouve leurs critiques de DW assez justes.
28 mai 2011, 20:58, par Leann
606 - The Almost People
Une seconde partie solide, qui fait son travail si on peut dire. Quelques moments d’émotion réussis, qui compensent l’épique showdown Docteur/Docteur qu’on aurait pu penser avoir. Mais son absence ne fait qu’accentuer la scène finale, en montrant bien à quel point le Docteur est resté le Docteur malgré tout.
Jennifer n’était pas franchement convaincante en tant que méchante, Rory est encore passé pour un imbécile, et comme par hasard aucun couple humain/Ganger ne survit jusqu’à la fin. Une conclusion somme toute classique et prévisible, jusqu’à la scène finale.
Et quelle scène finale ! Je comprends mieux maintenant l’intérêt d’un two-parter. Une Ganger !Amy depuis les trois mois de flottement entre The Impossible Astronaut et Day of The Moon, ce qui explique l’eye-patch lady et la grossesse de Shrodïnger. Ça se tient, et assez bien, même si je regrette l’absence de véritable indices, puisque The Flesh a été seulement introduit dans la première partie, mais ça se tient vraiment. Et ça promet quelque chose d’intéressant pour le finale ! (et un été à se casser la tête) Mais qui retient donc la vraie Amy ?
SPECULATIONS
La théorie que la petite fille est celle d’Amy est totalement confirmée, et qui sait, peut-être que la Amy de la photo était-elle aussi un Ganger ? Et si le Ganger !Docteur était vraiment le Docteur, peut-être le silence a réussi à récupérer des informations ? Toutes les théories sont possibles désormais :p
Je ne pense pas que le Silence soit derrière tout ça, je pense que eux aussi se sont fait avoir par le Ganger. Mais alors, qui est derrière tout ça ?
FIN SPECULATIONS
Et j’apprécie l’explication à leur présence à tous :) Que tout ait été intentionnel me convient totalement, et explique le côté très artificiel de l’épisode précédent.
Par contre, pas de promo pour la semaine prochaine ? J’espère des révélations à la minute, comme Moffat sait si bien le faire :p
29 mai 2011, 02:32, par Sofia
605 - 606
J’ai trouvé ce two parter très bon, même en dehors de la révélation finale. La première partie de mise en place a quand même eu quelques bons moments (et était bien meilleure que The Hungry Earth auquel il a été comparé). Quant à "The Almost People", il conjugue un bon déroulement d’intrigue (classique mais fidèle à l’esprit Doctor Who) et une partie des réponses que l’ont attendait enfin ! Rory n’est pas mort mais il s’en prend plein la poire dans cet épisode ;P Quand je repense à "The Rebel Flesh", je m’étonne de ne pas avoir lu d’hypothèses sur le fait qu’Amy soit une Ganger, avec tous les indices laissés, on ne pouvait que supposer qu’elle soit la sage femme d’Amy, bravo à Moffat et Graham d’avoir été si subtils (oui, j’étais sans doute la seule à aimer les apparitions de eye-pach lady).
SPECULATION Je me demande si le Amy swap n’a pas eu lieu quand les Silence l’ont kidnappée. A mon avis, ils doivent quand même être impliqués quelque part là dedans. FIN SPECULATION
Le prochain est le dernier avant le break, c’est bien ça ?
29 mai 2011, 14:36, par Nijuni
SPECULATION C’est ce que je me suis dit aussi. A mon avis, quand ils ont kidnappé la vraie Amy dans Day of the Moon, et que le Docteur est venu la sauver, il a en fait sauver la Ganger. FIN SPECULATION
Sinon, j’ai aussi préféré cette seconde partie à la première. Ce que j’ai vraiment apprécié c’est qu’au final, parmi ceux qui ont été sauvés, on a un groupe mêlé d’Humains et de Gangers, donc une fin plus optimiste que Cold Blood.
29 mai 2011, 04:06, par Pete Dayton
606
"Nice barrel... very comfy."
Bien au-dessus de la première partie ; on se retrouve donc au final avec un two-parter de très bonne tenue. J’ai apprécié les twists très bien exécutés (la triple Jennifer, l’échange des chaussures), quant au final dans le TARDIS, je me suis fait berner en beauté et la révélation brutale du Docteur m’a mis sous le choc. Cet ultime échange avant l’exécution du Ganger (et donc la réappropriation par l’esprit d’Amy de son vrai corps) est assez fascinant, Amy est là, devant eux, et pourtant en réalité elle est probablement si loin... Voilà qui promet pour la semaine prochaine ; le Docteur est en colère et les ravisseurs d’Amy vont en voir de toutes les couleurs.
C’est lassant de louer chaque semaine la performance de Matt Smith, mais encore une fois force est de reconnaître que ça n’a pas manqué : il a tout emporté sur son passage, notamment lors de ses interactions désopilantes avec lui-même, comme quand les Docteurs se mettent subitement à marcher en même temps ou qu’ils s’admirent d’un petit air fier et satisfait. Un tout petit bémol pour la transformation finale du Ganger de Jennifer, un peu trop similaire à celle du Lazarus de Mark Gatiss en saison 3.
Le trailer se trouve sur le site officiel, accompagné d’un troisième préquel intriguant. En dehors de ce dernier, je vais pour ma part essayer de faire l’impasse sur tout le matériel promotionnel... :)
Oui. Je ne redoute pas trop ce break car Torchwood démarre à peine plus d’un mois après ! Cette année 2011 est vraiment miraculeuse au niveau du planning pour les accros au Whoniverse.
29 mai 2011, 16:03, par Sofia
En fait, en y repensant, Amy voit Eye-patch Lady avant son enlèvement (dans l’orphelinat), donc on a affaire à Ganger Amy depuis plus longtemps que l’on pense.
Pour revenir à l’épisode, j’ai aussi beaucoup aimé la relation assez confuse entre le Docteur, son double et Ganger Amy. Si j’ai bien suivi, la confrontation a eu lieu entre Ganger Amy et le vrai Docteur, dont la réelle intention était d’en apprendre plus sur The Flesh, mais qui a appris sa future mort ainsi !
Et si le cliffhanger de la semaine prochaine est encore plus intense, ça va être dur d’attendre la suite pendant des mois ;(
29 mai 2011, 19:09, par tlsnhe
6.05 The Rebel Flesh - 6.06 The Almost People
Après un 1er épisode qui était clairement là pour imposer les bases, The Almost People collectionne les excellentes scènes et se termine sur un cliff’ à la fois surprenant et dérangeant (WTF ???). C’est ça qui est bon avec DW : Le Double épisode débute sans grands feux d’artifice et se place dans l’intrigue principale sans vraiment qu’on sache pourquoi et se termine sur une révélation dont l’enjeu principal trouve son origine dès les deux premiers épisodes. C’est juste grandiose !
La confrontation Ganger-Pas Ganger, alimentée par de nombreux retournements de situation franchement bien maitrisés, redéfinit, à la sauce DW-ienne, les codes du Huis Clos où se mêlent panique, perte de contrôle et envolées belliqueuses assez importantes. Et je crois que l’interprétation de Matt Smith réussit une nouvelle à fois à propulser la qualité de l’ensemble à un très très très haut niveau. C’est lassant, vraiment, de constater à quel point il rend le Docteur franchement impressionnant et attachant. Et le fait que leur arrivée ne soit pas un hasard, qu’il ait voulu en savoir plus sur la Flesh prouve bien qu’il est à la hauteur de sa réputation et que rien ne lui échappe. L’échange de chaussures avec le Ganger est une malice sacrément astucieuse permettant alors "d’éclaircir" le mystère entourant la Grossesse d’Amy. Et putain, comment s’attendre à une telle révélation ? Et là, les questions ne peuvent que fuser. Damn you, Moffat !
SPÉCULATIONS On peut croire que le changement a été fait lors de l’enlèvement d’Amy, ce qui veut dire que The Silence est derrière tout ça ou tout du moins ils ont collaboré avec la femme au cache-oeil. Qu’espèrent-ils de l’enfant ? Qu’a-t-il de si important ? L’enfant sera-t-il celui/celle qui ramènera le Silence ? (D’après eux, Amy serait celle qui les ramènerait !) SPÉCULATIONS
Le fait que TARDIS ne sache pas si Amy était enceinte ou pas, était-ce l’indice le plus flagrant concernant le Ganger ?
30 mai 2011, 00:55, par Mad_Dog
6.06
Bon, j’étais plutot assez passionné par la première partie, et je suis content de voir que les enjeux qui m’avaient intéressés dans la première partie (qu’est ce qu’un humain et qu’est ce qui n’en est pas ? Qu’est ce que la Chair ? Comment vont-ils s’en sortir ?) amène la résolution de l’épisode. Notamment le passage sur la paternité, qui semble un artifice de l’histoire dans la première partie, devient la résolution du second.
Seul déception, des effets spéciaux qui sont assez moyen, et une Jennifer qui passe de "méchante envers les êtres humains" à "gros monstre difforme à la Resident Evil" sans vraiment de transition. Le personnage méritait mieux.
Bon, ok, à la fin, on ne se retrouve pas avec des doubles.... mais bon, ça aurait complexifier la fin de l’épisode pour pas grand chose, et laisser une possible intrigue en suspens, là où l’épisode se doit de se terminer par une scène finale qui claque.
Et quelle claque finale. C’était VRAIMENT bien joué, surtout lorsque comme moi, j’étais content au milieu de l’épisode de voir qu’Amy parle "enfin" de la "Eyepatch Lady" au Docteur, en disant "ha enfin, ça avance cette intrigue" et n’imaginant pas que cette histoire serait expliqué en fin d’épisode. Grosse claque aussi pour tout les aigris qui ont sortit du "Bouuuuh, Doctor Who, ça devient comme Lost, ils mettent des mystères qu’ils mettre des plombes à résoudre après." Hop, en 1 minute 30, deux gros mystères récurrent du début de saison sont expliqués. Clairement.
Et cela justifie un peu toutes les morts de Rory et mises en danger de lui et lui seul dans ce début de saison. Si Amy avait été en danger dans la première partie, en revoyant les épisodes, on se serait-dit "merde, tout ça pour un corps qui n’est même pas le sien..."
30 mai 2011, 11:28, par Tonks
Je me rends compte au bout d’une saison et demie que je n’aime pas le docteur Who de Moffat.
En saison 5, je me plaignais du fait que tout se passait sur terre, qu’on ne voyait pas le TARDIS. En saison 6, c’est tout l’inverse, des décors pas extraordinaires, pratiquement que des huit clos sauf le two parter du début de saison et encore et je me dis ça manque d’envergure. Pas assez de monde, des décors pas toujours des plus réussis, des histoires qui me passionnent moyennement au final.
Ce double épisode sentait les doubles épisodes des autres saisons avec Tennant mais il y manque quelque chose. Et ce n’est pas le trio qui pose problème parce que j’aime beaucoup ce docteur avec ces compagnons. Mais voilà, je reste un peu sur ma faim. Peut-être que la vision de Moffat se révélera plus tard mais pour l’instant, je peux dire une chose, je déteste ce début de saison. Et en voyant ces 6 épisodes, je ne vois pas l’intérêt de couper la saison en 2. Si encore cette première partie était parfaite, je dis pas, mais ce n’est pas le cas.
30 mai 2011, 14:33, par Rorschach
6.06
Petite déception : comme le souligne Sullivan, la résolution de la problématique de la première partie manque malheureusement de profondeur et plutôt que se consacrer sérieusement à celle-ci, s’éparpille entre diverses thématiques sans aller au fond de rien. C’est truffé d’excellentes idées dans un trop plein frustrant car on ne se concentre sur aucune, tout est anecdotique et superficiel : l’instabilité du ganger du Docteur, le flesh qui accède à la conscience, l’humanité des gangers, la très belle progression du personnage de Rory en première partie, les très intéressants enjeux de la première partie comme huis clos conceptuel entre deux groupes exactement identiques, la question de l’esclavagisme.
Et on recourt à la solution de facilité que je craignais, pour chaque paire, un seul survit + tout le monde devient comme par magie humain + le Docteur n’entre même pas dans la danse et "meurt" en se sacrifiant. Le coup des chaussures, j’y ai pensé tout de suite, surtout vu comme le "ganger" se comportait avec Amy (qui était spécialement idiote encore), mais pour être honnête, j’imaginais qu’ils pouvaient aussi tous être des gangers (façon Moon), néanmoins bien sûr, pas en dehors du cadre de l’épisode ni depuis aussi longtemps.
Amy ganger, ben vu qu’on connaissait pas les gangers avant ce double épisode, ça me bluffe pas tant que ça (et je ne vois pas trop en quoi ça justifie qu’on tue Rory épisode après épisode). Quant aux push et breathe, ils sont à mon sens complètement artificiels, faudra m’expliquer quel est leur intérêt pour l’intrigue ou Amy, à part de la part des scénaristes nous faire savoir qu’ils y avaient pensé avant.
Des bons moments tout de même, la scène de désintégration d’Amy est très cool par ex, les discussions du Docteur avec lui même sont fun - même si c’est du pur fan service qui n’apporte pas grand chose, comme le plus discret Are You My Daddy ? - , mais je reste sur ma faim, c’est trop peu et flou après 6 épisodes à ressasser les mêmes questions sans la moindre évolution. Et Amy est à nouveau enlevée par de mystérieux personnages sur lesquels on a pas vraiment l’ombre d’un indice (ce qui est quand même le plus intéressant à mes yeux) si ce n’est qu’ils savent utiliser le flesh : deuxième épisode basé sur un enlèvement d’Amy depuis le début de la saison (et j’aime vraiment pas les intrigues d’enlèvement de la gente demoiselle).
On peut me traiter d’esprit chagrin (pas "aigri" cher Mad Dog, je ne demande réellement qu’à me tromper, je ne pense pas qu’ostraciser les personnes qui n’adhèrent pas à 100% au style rebooté par Moffat soit très juste, ni que la révélation de l’épisode infirme réellement cette tendance qui inquiète une partie des fans), mais il y a à mes yeux un réel problème de gestion de la progression dans l’ère Moffat, et un coté répétitif lié au fait que TOUT tourne autour du Docteur (et d’Amy) : saison 1, Amy était un faux perso et le Docteur la cible unique du Pandorica ; saison 2, Amy est un faux perso et le Docteur est la cible de la tenue de cosmonaute. Ca fait un peu répétitif et consanguin (et je ne parle pas des morts récurrentes de Rory), du coup, beaucoup de teasing tandis qu’ils s’attachent trop peu à rendre intéressants les persos/intrigues secondaires qui faisaient la richesse des épisodes de RTD (à l’exception de Van Gogh ou le mec du Lodger en saison dernière) et sont absolument indispensables quand la série continue à consacrer plus de la moitié de son temps à des intrigues hors mythologie.
Néanmoins, à décharge de la série, il est possible que sans la coupure de mi-saison, mon jugement serait moins impatient et inquiet, j’avoue que cette perspective dès le départ m’a peu enchanté et change psychologiquement la donne. Comme Tonks, que je rejoins d’ailleurs pas mal dans ses inquiétudes ci-dessus exprimées, j’ai du mal à saisir la pertinence de cette idée, j’ai rarement vu des séries en tirer un réel bénéfice, au contraire. Quoi qu’il en soit, c’est d’autant plus un ravissement de savoir que RTD revient le 7 juillet, sa légèreté débridée et son talent pour créer des personnages vivants et attachants me manque, mais bon, là, l’inquiétude vient de la collaboration avec l’industrie US ultra codifée avec un shworunner proprement génial mais tout aussi bordélique :).
30 mai 2011, 19:51, par Mad_Dog
Tiens, c’est marrant, comment une chose devient une sorte d’obsession. Les deux seuls moments dans toute la série où le spectateur se dit que Rory est mort, c’est après qu’il soit avalé par la faille dans la saison 5 et la pitoyable scène de massage cardiaque de l’épisode 3. (Ou son enlèvement par la sirène, pour les plus naïf.) Le reste du temps, lorsqu’on dit "Rory = Kenny" c’est plus de la blague qu’autre chose : je ne pense pas que quelqu’un se soit dit au début de "Day of The Moon" ou au milieu de "The Doctor’s Wife" que Rory était effectivement mort. Je pense qu’un personnage comme Rose a été mis en danger bien plus de fois au cours de la série et personne n’a fait une fixation dessus. (Et au passage, qui utilisé le mot "Consanguin" pour désigner deux intrigues de séries qui se ressemblent.)
Ce que je voulais dire, c’est que rétrospectivement, si une intrigue de ce début de saison 6 avait mis Amy en danger de mort au cours d’un épisode (Amy pendu à une falaise avec une foule de Daleks à ses trousses et des Weaping Angels en bas de la falaise prete à la dévorer...) sauvée in-extremis par le Docteur, rétrospectivement, cette scène aurait fait dire au téléspectateur "tout ça pour ça" vu qu’elle pouvait bien mourir, c’était pas son vrai corps. D’où le fait que le compagnon vulnérable du début de saison est souvent Rory. Voilà, c’est pas énorme non plus.
Et moi j’aime pas les vermicelles dans la soupe, chacun son problème. Bon, je ne parlais pas de toi en parlant "d’aigris" en plus, donc tu as pris pour toi une critique qui ne t’étais pas destiné. Par contre OUI, j’ai du mal avec les gens qui se brident leurs avis pour des détails totalement subjectif. Ca me rappelle ce critique américain qui a mis 2 Tardis sur 5 (chacun à le système de notation qu’il veut, hein...) à l’arc "The Impossible Astronaut/ Day of the Moon" car on y revoyait l’ébauche de TARDIS de l’épisode "The Lodger" et que comme il n’avait pas aimé l’épisode The Lodger, alors c’était un épisode pourri.
Ca ne m’a pas dérangé pas que ça semble si "redondant" qu’Amy soit enlevé deux fois, étant donné que le coup de théâtre est intéressant et qu’il ouvre des questions que l’on ne se posait pas lors de l’enlèvement de "Day of the Moon" : Qui l’a enlevé ? Les Silents ? Si ce sont eux, alors pourquoi ont-ils enlevés sont gangers dans Day of The Moon ? Pour le fun ? Que comptent-ils faire de l’enfant d’Amy ? Quel est leur plan ? Qui est cette borgnesse ?
Pareil pour ton avis "le danger tourne autour d’Amy et du Docteur." Le danger tourne TOUJOURS autour du Docteur ou de son compagnon. Je veux bien qu’à l’ère RTD les personnages secondaires étaient plus développés, mais les arcs mythologiques et les gros dangers ne tournaient pas autour d’eux. Et je ne vois pas en quoi dans la saison 1 Amy est un "faux perso".
31 mai 2011, 11:07, par Rorschach
Evidemment que je rigolais quand j’ai évoqué que ça devenait un running gag façon South Park, mais c’est pas pour ça que c’est drôle pour la série ou le témoin d’un truc qu’on ne peut regretter, au contraire ; c’est ce que je voulais dire dans ma comparaison avec South Park, que j’ai beaucoup plus étayée que ça. Et je parlais alors de 3 épisodes d’affilée où il était mort (on était à l’épisode des pirates), sachant qu’il était déjà mort deux fois encore en saison 5 avant même le final. Depuis, il est mort une ou deux fois dans The Doctor’s Wife, je pense qu’objectivement on peut dire : ça fait beaucoup (trop).
J’avais bien compris, mais c’est une très mauvaise justification : la réalité se moque qu’elle soit un ganger ou pas, et ne décide pas de choisir Rory comme tête de turc à la place, c’est complètement artificiel. Plus, ça aurait été pas mal aussi de la voir de désintégrer d’un coup en flesh sous les yeux ébahis de tout le monde, pour lancer la suite.
Sauf que j’ai pris soin de donner plusieurs arguments objectifs principaux, notamment le caractère répétitif (mais aussi le problème de gestion de rythme, régularité, la difficulté à soigner les intrigues et personnages secondaires liée à la tendance à s’intéresser surtout au Docteur, et je pourrais même ajouter, un certain manque de profondeur et de choses à dire (ce qui n’a jamais manqué à RTD)), et ses nombreuses illustrations : le deuxième enlèvement d’Amy depuis le début de saison s’inscrit dans cette veine (et j’ai rajouté qu’en plus, subjectivement, je n’aime pas ces intrigues, ce qui est mon droit et n’aide pas bien sur à me faire apprécier l’ensemble, mais a l’air d’être ton point d’accroche pour me mener un procès d’intentions).
Le thème de la saison dernière, c’était qu’Amy n’était pas un personnage à part entière pour avoir vécu près de la faille, pas de famille, de souvenirs de sa famille, une grande maison, personne dedans, no ducks in the pond (5.01), autant d’éléments qui justifiaient un personnage assez mal défini en S5, car incomplet : le Docteur lui offre même une superbe dithyrambe enflammée sur le fait qu’elle n’a aucun sens et voit le Big Bang 2 comme un moyen de lui restituer son existence.
En revanche, RTD avait d’énormes défauts aussi (que ses énormes qualités contrebalançaient), et Moffat le surpasse sans conteste sur la construction à l’échelle d’un épisode, c’est plus des mérites respectifs en tant que showrunners que je parle.
Néanmoins, le fait d’avoir conscience de ses défauts ne me fait pas arrêter d’aimer la série à la folie (ou je ne serais pas là de semaine en semaine :), évidemment que ça ouvre des tonnes de questions, mais je trouve que la mise en scène de la révélation aurait été bien mieux amenée sans un coup d’éclat comme celui ci : j’aurais apprécié de rencontrer le Flesh avant ce double épisode, de voir Amy se réveiller de manière récurrente dans son véritable corps (pensant faire un cauchemar) - et se poser des questions ! - plutôt que le gimmick de la femme borgne, de voir le Docteur faire autre chose que froncer les sourcils 5 fois en regardant le "test de grossesse" du TARDIS et nous associer à ses interrogations plutot que de nous faire un "AHA !". Pour la scène finale, j’aimerais également savoir pourquoi il fallait désintégrer brutalement son ganger à la fin de l’épisode, et sans rien révéler à personne, ni Rory ni elle, et pourquoi Rory lui obéit alors (c’est assez lostien cette manière ultra mystérieuse de procéder, sans que personne ne réagisse de façon très réaliste :).
Si tu te remémores les saisons précédentes, tu noteras que le Docteur cherche le danger (mais bien sur aussi à en réchapper sain et sauf avec son Compagnon), et résout principalement les situations d’autres que lui, qui sans lui auraient tourné à la catastrophe, plus rarement les siennes. C’est d’ailleurs là que je vois le véritable intéret de Torchwood, parfaitement illustré par Children of Earth, nous montrer ce que les mêmes situations donneraient SANS le Docteur.
30 mai 2011, 21:59, par Nijuni
SPECULATION SUR L’ENLEVEMENT D’AMY
Pour la question de quand a été enlevé et remplacé Amy, en fait, je pense que c’est fort possible qu’elle l’ait été entre A Christmas Carol et The Impossible Astronaut.
Imaginons que le bébé ait été conçu pendant la Lune de Miel de Amy et Rory durant l’épisode de Noël. Amy est enlevé pas longtemps plus tard puis remplacée par un Ganger, après que le Docteur l’ait ramenée chez elle. Trois mois s’écoulent avant le premier épisode de la saison 6, puis trois mois encore avant Day of the Moon. Donc Amy serait enceinte de 6 mois, ce qui expliquerait son ventre quand on la voit à la fin de The Almost People.
Donc comme le dit Sullivan dans sa review, on aurait vu la vraie Amy dans aucun des épisodes de la saison 6 jusqu’à maintenant !
31 mai 2011, 10:44, par Leann
SPÉCULATIONS
Dans The Impossible Astronaut, Amy termine l’épisode en révélant sa grossesse. Donc je pense qu’on peut sans problème dire qu’on avait affaire à la vraie Amy dans le season premiere. Moffat aime flouer son spectateur, mais pas lui mentir carrément.
Dans Day of The Moon, une fois la cavale des compagnons terminée, le Doctor demande à Amy comment elle va, et là celle-ci lui dit qu’elle s’est trompée et qu’elle n’était pas enceinte, et avant l’enlèvement par le Silence elle voit déjà l’Eye-Patch Lady. Toute l’intrigue d’Amy fonctionne déjà sur le fait qu’il y ait un problème avec le fait qu’elle ne soit plus enceinte, presque comme par magie. Donc pour moi c’est même plus une spéculation, c’est clair qu’elle a été enlevée entre The Impossible Astronaut et Day of the Moon.
En tout cas si c’est pas ça je ne comprendrais vraiment pas :p
FIN SPÉCULATIONS
3 juin 2011, 22:23, par Tsan
Nouveau et deux remarques par rapport à la review de "the almost people" :
1) Pour la destruction du ganger Amy.
Certes après nous avoir expliquer pendant 2 épisodes que les gangers doués de conscience étaient une forme de vie comme une autre ça peut sembler bizarre cette désintégration.
Toutefois ce n’est pas tout à fait le même cas : le ganger amy n’a aucune conscience propre puisque c’est celle de Amy qui est projetée dans ce corps de substitution. La preuve, à sa désintégration Amy est déconnectée et se réveille dans son corps d’origine (exactement comme au début de ce double épisode).
Une diversion pour attaquer ou remonter le signal de déconnexion ?
2) Pour l’enlèvement.
Il est tout à fait juste de rappeler que Amy voit la femme au bandeau avant son enlévement par les Silence et pour la 1ère fois.
Ne pourrait on pas penser alors que l’enlèvement n’a pas eu lieu non pas juste après ... mais juste avant. Et qu’arrive t-il à Amy avant ? La fameuse visite de la chambre, l’éclair et l’apparition de plusieurs 10aines de marque ... soudainement.
Signe qu’elle a côtoyé moult Silence et qu’il y a une grosse lacune dans son histoire, style un enlèvement (et cette scène, très efficace, n’est plus alors gratuite). Et comme on ne peut pas s’en souvenir c’est pratique, si ça se trouve elle a été enlevée une 1ère fois et échangée avant d’être enlevé une 2ème fois mais cette fois ci pour être récupérée par le docteur (une ruse, mais qu’on a y gagner les silences alors ???)
Quant à calculer en mois ... ne sachant pas exactement combien de temps s’écoule entre chaque épisode pour nos protagonistes il me semble difficile de pouvoir faire se genre de calcul pour trouver la date de la conception et / ou enlèvement.
4 juin 2011, 20:32, par Sullivan
Il y a une différence entre mettre un personnage en danger, et montrer à l’écran les autres personnages persuadé qu’il est mort et en porter, même brièvement, le deuil. C’est de ça quand parle quand on évoque la répétitivité des morts de Rory, qui n’ont rien à voir avec une mise en danger.
Amy a appris et réagit à la mort de Rory dans « Amy’s Choice », puis à nouveau dans « Cold Blood », puis à nouveau brièvement dans « The Big Bang » (quand Amy regarde la vidéo du Musée qui annonce que le lonely Centurion est mort après avoir sauvé la Pandorica des incendies du Blitz).
C’est déjà beaucoup et il y a eu des retours critiques sur ça l’année dernière. Et là-dessus, Moffat fait écrire d’autres épisodes où cela se reproduit encore pour la saison suivante, et au même rythme, trois fois en une demi-saison. Donc il y a bien là quelque chose de narrativement exceptionnel, qui est au pire un running-gag (de qualité discutable). Mais franchement, j’espère beaucoup que cela aura un débouché narratif, même minime (à la manière dont Russell T Davies a justifié après coup dans le final de la saison 4 les coïncidences énormes des multiples croisements entre Donna et sa famille et le Docteur) sans quoi cela restera comme une grosse faiblesse scénaristique de cette période.
Je ne vois pas en quoi ce serait un mensonge, puisqu’au final la vraie Amy est vraiment enceinte, et que même si on avait à faire à Ganger !Amy, celle-ci véhicule la conscience de la véritable.
Oui mais non.
C’est le postulat de départ, mais l’épisode nous explique justement que la Chair a une conscience propre, tout le temps et dès le départ. C’est le cas via Ganger !Jennifer qui se souvient de ses différentes destructions. C’est le cas vie le dépôt de corps vidés de la conscience de la vraie Jennifer, qui ‘‘bougent encore’’. Enfin, la fin de l’épisode nous montre le Docteur indiquer aux deux personnages de faire un super discours pour bien convaincre le monde d’arrêter d’utiliser la technologie de la Chair à cause de l’existence de cette conscience. C’est bien ce dont je parle dans la review : la confusion la plus totale règne. Gros problèmes du processus de réécriture, à mon avis. Cela donne l’impression que deux versions différentes du script ont été mélangées.
4 juin 2011, 23:39, par Rorschach
6.07
Bon cette fois je pense qu’on peut être surs qu’il n’y aura rien entre Amy et le Docteur !
4 juin 2011, 23:51, par Sullivan
6.07
Gni.
Je tâcherai d’être un peu plus loquace dans la critique. (Et pourtant j’étais absolument certain que River était la fille d’Amy, donc pas de surprise à ce niveau. Mais gni quand même.)
5 juin 2011, 13:32, par Sofia
607
Honnêtement, je ne sais pas quoi penser de cet épisode. Il m’aurait semblé plus logique de terminer la mi-saison sur The Almost People, un "vrai" cliff auquel personne ne s’attendait, plutôt que sur cette révélation là qui pose beaucoup trop de questions (et d’incohérences, plus j’y pense) et dont on aura la réponse que dans quelques mois. Pour moi, le point faible de l’épisode c’est tout le contexte d’annonces : Moffat qui nous annonce le génie de son cliff (hmmmph), et pour ce qui concerne l’épisode : River qui fait encore allusion à ce fameux jour où le Docteur découvre qui elle est (pétard mouillé pour l’instant), le Docteur à son plus haut puis son plus bas (j’ai dû rater ces passages ?!), sans parler des moments WTF où le Docteur recrute un Sontaran et une Silurienne pour l’aider (ça manquait un peu de contexte ici !).
Mais, malgré ça, j’ai tout de même apprécié l’épisode, Mme Kovarian a l’air d’être assez maline pour tenir tête au Docteur, et les rares moments de comédie ont été très bons (Strax qui veut allaiter Melody :D)
5 juin 2011, 17:10, par Leann
607 - A Good Man Goes To War
Je n’ai pas du tout aimé. Mais alors pas du tout.
En finissant l’épisode, j’ai eu le sentiment qu’il ne s’était rien passé. Il est arrivé beaucoup de choses, beaucoup d’actions tout ça, mais tout était si creux, si vide de sens et de logique que j’ai fini l’épisode avec autant d’informations que lorsque je l’ai commencé, mais bien plus déçue.
Déjà l’épisode commence par une séance de recrutement qui arrive comme un cheveu sur la soupe, avec un Rory légionnaire uniquement pour garder l’ambiguité du discours d’Amy le plus longtemps, ce qui est toujours aussi inutile. Je ne rappelle pas avoir déjà vu les personnages recrutés (si oui, mea culpa), et c’est une très grosse erreur. Si on réussit à nous remettre les pirates de manière assez réussie et subtile, je ne vois pas pourquoi on ne pouvait pas avoir un minimum de backstory sur ces personnages là.
L’épisode est décousu, les antagonistes ne sont jamais expliqués, et le Docteur qui se fait avoir deux fois de la même façon, ça donne un épisode au final assez bête. Et comme cliffhanger de mi-saison, ça la fout très mail. Ils auraient surement mieux fait d’arrêter la saison à l’épisode précédent.
Et Mélody. Ah, Mélody. Si la raison pour son côté time-lord est cohérent, Moffat s’embrouille avec sa propre timeline,vu qu’il nous a déjà révélé qu’Amy était enceinte pendant The Christmas Carol, et là pas de Tardis à l’horizon pendant la conception.
Et River Song, si elle est vraiment Mélody (ce qui au final m’étonnerait grandement, je miserais plus avec un nouveau Ganger indépendant ou quelqu’un d’extérieur), elle n’est pas la petite fille. Si elle l’est, alors tout son comportement dans le season premiere est illogique au possible. Et qu’on ne me sorte pas qu’elle jouait la comédie à cause de ses spoilers, parce que là ça ne passerait vraiment pas. Là, ce serait un peu prendre le public pour des imbéciles.
Je me demande pas contre si le vrai mystère de l’épisode ne repose pas plutôt sur la scène du berceau. Le docteur qui dit ne pas avoir eu d’enfants (alors quel’on sait que c’est faux), qui prétend que le berceau est le sien (alors qu’il a volé son Tardis, et qu’il n’a jamais exprimé la moindre nostalgie sur son enfance pour en arriver à ça), et surtout le nom qui ne se traduit pas, ou comment garder un mystère en vous le mettant devant le nez.
En conclusion, l’épisode m’a déçu, la "révélation" finale m’a fait me jeter contre un mur, mais je pense qu’on nous a encore mené par le bout du nez, et qu’il y encore bien plus de mystères qu’on ne peut le croire.
5 juin 2011, 17:37, par Leann
Parce que la vraie Amy est enceinte oui, mais l’espirt d’Amy n’a conscience que de l’état physique de son Ganger. Lorsque la conscience d’Amy est dans son Ganger, elle accepte ce corps comme le sien, et n’a aucune sensation de son corps réel, du moins jusqu’à l’accouchement qui déclenche la révélation.
5 juin 2011, 17:49, par Black Widow
6.07
Je ne vois pas top l’illogisme la-dedans, vu qu’on ne sait toujours pas, pour sur, qui etait dans le costume d’astronaute quand le Docteur se fait tirer dessus. La petite fille se trouvait coincee en 1969, et si c’est une River adulte dans le costume, je peux accepter qu’elle n’ait rien fait pour arreter la situation parce qu’une de ses regles (et du Docteur) est qu’il ne faut pas changer son propre passe.
Pour tout ce qui se passe en 69, ca ne me gene pas non plus que River ait su qu’elle etait cette petite fille. Elle a juste cache l’identite de la gamine, mais pouvait legitimement essayer de comprendre ce qui lui est arrive.
Moi ce qui me gene avec ces revelations sur River, en plus du manque de surprise (meme si j’adore toute cette scene finale entre elle et le Docteur), c’est de penser a posteriori a sa mort dans "Silence in the Library". Si elle est si speciale et importante, peut se regenerer et surement vivre tres longtemps, bah c’est un peu une fin naze pour elle.
A part ca, je suis assez d’accord sur le reste de l’episode. C’etait brouillon. Le seul truc qui a un peu marche, c’etait de nous faire croire tout l’episode que la brunette pouvait etre la gamine post-regeneration.
5 juin 2011, 20:02, par Rorschach
6.07
Pareil, c’est la seule "incohérence" que je trouve réellement sur River. Et j’ai également trouvé très réussie et touchante l’interaction Docteur/River lors de la révélation.
En ce qui me concerne heureusement que la coupure n’a pas eu lieu un épisode plus tôt, même si l’épisode était loin d’être parfait, on a au moins un lot de réponses.
Et au moins un peu d’épique par moments qui a fonctionné pour moi - je suis faible, mais Rory en romain avec les vaisseaux cybermen qui explosent en fond visuel, musique à l’appui (ou Rory en romain qui rencontre une River émue qui reconnait manifestement en lui son père jeune), je marche -, même si ça manque encore de souffle et de cœur pour tenir sur la longueur.
Je dirais que l’épisode pâtit des défauts de la saison, trop peu de préparation pour le véritable enjeu histoire de faire du mystère, et donc faut ramer sec pour mettre en place l’environnement nécessaire, ainsi que justifier les trous à posteriori. Et il y a aussi ce travers typique avec ce Docteur qui préfère faire le malin et impressionner son monde que d’analyser, prenant toujours un temps de retard sur l’action, et la tendance à précipiter le tout plutôt que laisser la tension prendre.
Sur la question de River conçue dans le TARDIS, je pense qu’on peut décemment penser que le couple a du s’amuser sur ses lits superposés (avant/après le mariage/la lune de miel), donc je ne vois pas trop pourquoi on doute sur ce point.
Je suis assez d’accord pour le contexte d’annonces trop grandiloquentes qui finissent un peu en pétard mouillé. Si ce n’est que, selon la prophétie de River, là nous avons juste vu le Docteur à son plus haut, son heure la plus noire - retrouver Mélody dont la captivité lui est révélée comme son entière responsabilité qui le met en défaut face à tous ceux qu’il aime, ainsi que découvrir et éteindre le mythe du Docteur guerrier - sera la deuxième partie de saison.
Pour les "guests", j’ai cru comprendre qu’ils venaient du classic DW, mais j’avoue ne pas avoir vérifié. Je ne suis pas vraiment fan des sontarans, mais l’autre couple avec la silurienne était intéressant ; enfin quelqu’un qui raisonne, ça fait du bien.
5 juin 2011, 20:42, par Sofia
Par contre, je crois que c’est expliqué dans l’épisode : River prend la place du Docteur car la décharge est tellement intense qu’elle pense qu’il n’aura même pas le temps de se régénérer (donc elle non plus, si jamais elle en avait encore la possibilité).
Si on joue au jeu des incohérences, ce qui me turlupine le plus ça serait plutôt qu’elle ne semble pas reconnaitre Rory dans TPO/TBB (alors même qu’il joue son fameux rôle du Centurion Romain).
5 juin 2011, 20:57, par Rorschach
Je ne m’en souvenais pas, j’ai vu l’épisode il y a longtemps, mais c’est bien foutu alors.
Il était dans la faille alors, même Amy l’avait oublié , seul le Docteur en gardait le souvenir. Sur ce point, le vrai problème c’est que Rory ait pu disparaitre dans la faille et River toujours être là, mais j’imagine que c’est parce qu’il faut la voir comme le produit d’un futur où Rory est ressorti de la faille (mais ça rejoint mes questionnements sur les lignes temporelles créées par le Docteur dans l’ère Moffat), tout comme la River d’aujourd’hui tend à laisser penser que le Docteur retrouvera Melody.
Et sinon, Alex Kingston ne connait l’identité de River que depuis la S6, donc faut pas trop analyser son jeu avant, même si j’imagine le grand maitre dirige un peu les acteurs.
5 juin 2011, 18:59, par Black Widow
5 juin 2011, 19:31, par Mad_Dog
Homondieu... je n’y avais pas du tout pensé à celle là.
Quant à l’épisode, je suis très mitigé. C’est vrai qu’au fond, c’est quand même un épisode où l’on attend sans arrêt qu’un truc de fou se passe et il ne s’en passe jamais un. Je comprends cette révélation finale (non, j’avais pas vu le rapport entre River Song et Melody Pond, effectivement la phrase sur "the only water on the forest is the river"...) ainsi que le break de milieu de saison, j’ai du mal à ressortir méga-enthousiaste. D’autant plus qu’on ne sait toujours pas qui sont les ennemi du Docteur (et leur rapport avec les Silents ?)
Il y a des bonnes scènes, mais elles sont décalé vis à vis de l’épisode. Ainsi, la scène d’Amy, Rory et le Docteur autour du bébé est très bien, mais comme on ignore à ce moment là que les ennemis sont repartis de la base, on se dit "mais ils ont pas autre chose à faire ?" Et on a du mal à s’intéresser au Sontarien et à la Silurienne, rapidement ébauchés alors qu’ils ont l’air d’avoir un certains background. (La Silurienne et sa bonne notamment...) On a limite l’impression qu’on a raté un épisode de la série. Comment Rory a t’il fait pour devenir un homme charismatique qui tiens tête à des cybermen (merde quoi) et qui est tellement connu dans l’univers qu’au final Amy entend parler de lui dans sa cellule ?
Ha, et insérer les pirates du 6.03 était une bonne idée de clin d’oeil (rajouté au dernier moment dans le script sans doute), mais maladroite . Où sont-ils lors de la bataille finale ? Déjà repartis ?
Là encore, l’épisode comporte des scènes moyennes (pitié, le coup du "sous la capuche des mystérieux moines se cachent en vérité les gentils qui vont se révéler à la fin" c’est déjà un cliché usé jusqu’à la corde dans "Mortal Kombat le film") puis d’autres totalement pertinentes (la gueulante de River Song vis à vis du Docteur en fin d’épisode où elle lui dit qu’il est devenu un homme craint par tous... ce qui est dans la continuation de la série depuis "The Eleven Hour".)
J’ai l’impression que Moffat à des super bonnes idées sur la durée, mais qu’il s’enroule parfois dans ses propres fils.
5 juin 2011, 23:01, par tlsnhe
6.07 A Good Man Goes to War
Personnellement, j’ai trouvé cet épisode assez dantesque. Ok on peut lister les défauts sur une feuille A4 - mouais, quoique... - mais globalement cet épisode m’a fait vibrer. Oui, vibrer. Je le re-dis, j’ai jamais pu être objectif avec cette série tant elle surpasse, et ce dans presque tous les épisodes, mes attentes semaine après semaine. Je dois avouer que je n’ai pas une connaissance infuse de l’univers DW-ienne, au contraire, que certains détails, reliant l’actuel Docteur à de super évènements vachement trop cool passés, m’échappent surement et que tous ces questionnements temporels, exacerbés par la révélation finale, me passent à 15000 mètres dessus mais putain, ça reste du Doctor Who quoi ! Un univers à la fois déjanté et complexe, des personnages sacrément attachants et une mythologie assez solide pour être appréciée à sa juste valeur. Cette dernière connait peut-être certaines lacunes mais j’apprécie amplement la manière dont l’a traitée Moffat. Et là encore, c’est surement une nouvelle preuve de mon manque cruel d’objectivité ! ;)
Ceci étant dit, le début atypique de l’épisode (L’arrivée de Rory en Centurion, le recrutement de tous les extraterrestres "endettés"... que j’ai purement et simplement adoré !) m’a permis de le dévorer sans même m’impatienter, ne serait-ce que quelques secondes. Pour ma part, aucune longueur, aucun faux pas dans l’enchainement des scènes (à part, peut-être, l’arrivée des Pirates et leur "départ" presque instantané !) et surtout aucune fausse note dans le jeu des acteurs. Matt Smith m’impressionne toujours autant, surtout lorsqu’on l’autorise à jouer sur le registre de "la bonne grosse colère bien vénère" si inhabituelle pour le personnage, et à l’instar d’Arthur Darvill et Alex Kingston qui sont toujours au top, je tire mon chapeau pour la belle Karen Gillan qui re-hausse ses prestations dramatiques pour être excellente aujourd’hui.
Concernant le coeur de l’épisode, je n’ai fait que suivre l’action sans vraiment prendre le temps de réfléchir. A vrai dire, je préfère attendre la fin de saison pour assembler tous les éléments qui ne me sont pas encore très clairs et comprendre un peu mieux ce qui se trame depuis le début. Donc que River soit la fille d’Amy et Rory, oui j’ai surement dû être le premier surpris et le premier à lâcher un "WTF ?" assez viscéral ! J’ose même pas m’aventurer dans un quelconque questionnement sur la logique d’un tel parti-pris scénaristique car de : 1) C’est vraiment pas dans mon habitude (surtout depuis la "résolution" désastreuse des "mystères" de Lost) 2) Je risque de m’embrouiller très très très rapidement (J’ai déjà essayé de comprendre la logique temporelle entre River et le Docteur et j’me suis déjà bien paumé !). Donc oui, pour moi, terminer la mi-saison avec un tel cliff’, ça me convient parfaitement, d’autant plus qu’il permettra au 6.08 de continuer sur une lancée dramatique qui me plait vraiment, mais vraiment : Comment vont évoluer les relations entre River et ses parents ? Qui est réellement la Femme au Cache-Oeil et a-t-elle un lien avec les Silents ? Et quel est le futur du Docteur (sa "mort" par un Astronaute-qui-sort-de-l’eau mise à part) pour qu’il ait son "moment le plus bas" ?
L’attente va être fichtrement longue, mais au moins le gros gros point positif de l’épisode, c’est que je suis toujours autant accro’ à ces aventures et que pour le moment je n’ai pas été profondément déçu ! Que cela perdure !
5 juin 2011, 23:15, par Black Widow
A propos de Silence in the Library
Oui, c’est completement logique dans l’episode. Y’a pas d’incoherence. C’est juste qu’un beau sacrifice d’une humaine qu’on connaissait a peine, c’etait fort, et le geste du Docteur de lui filer son screwdriver pour pouvoir laisser son esprit vivre ailleurs, c’etait beau aussi. Maintenant, je me dis juste merde, il aurait pas pu trouver une autre solution pour l’epargner ou lui permettre de se regenerer, plutot que de la fouttre dans un monde virtuel avec quelques collegues qu’elle connait a peine ? Une des rares Time Lords et personnes les plus importantes de sa vie, serieux ?! Il a pas eu le temps de reflechir a mieux durant ces longues annees ou il savait ce qui allait arriver ? C’est la que ca se ressent enormement que le "qui est River" a ete trouve bien longtemps apres cet episode.
6 juin 2011, 00:11, par Black Widow
6 juin 2011, 00:19, par Mad_Dog
Moi j’avais pensé à l’époque que River n’était pas vraiment morte à la fin de "Silence in the Library" et que le Docteur "du futur" trouverait bien un moyen de la re-télécharger après.
Mais bon, depuis le temps que ça nous est présenté comme "le jour de sa mort" et le dernier moment où River voit le Docteur, j’ai des doutes maintenant.
7 juin 2011, 15:18, par Rorschach
6.07 Critique de Sullivan
Mon reproche n’est pas exactement celui-là, mon reproche tient non au thème mais à son traitement, il est que depuis que Moffat a pris les rênes de la série, seul a l’air de l’intéresser le Docteur, tout ce qui ne tourne pas autour du Docteur semble passer au second plan, et ne reçoit pas un traitement à la hauteur de ce à quoi nous avait habitué l’ère RTD. Or, ça a un double effet pervers :
un effet d’étouffement : c’est une affaire d’équilibre à trouver, la série a besoin d’air, de nous dépayser, nous dire des choses sur notre temps et ce qui nous entoure - le Docteur n’est qu’un personnage de fiction, une deus-ex-machina personnifiée, se concentrer uniquement sur lui revient un peu à tourner en rond et voir se rétrécir petit à petit l’univers de la série comme la chambre dans l’Ecume des Jours -, mais aussi de nous rappeler en quoi le Docteur est un type formidable et génial, celui qui dit non à l’injustice et la violence, qui n’abandonne jamais quand tous les autres ont jeté l’éponge, qui vainc par l’astuce, l’intelligence, la sensibilité et la compréhension profonde de ses ennemis. Or, - si on excepte le cercle de ses Compagnons qui l’adule - ce n’est plus aussi évident récemment, on capitalise à mes yeux trop comme une évidence sur l’attachement suscité par l’ère RTD : il est maladroit, rarement préparé ou très compétent dans les situations qu’il gère, pas si aimable, souvent dépassé, rarement très impliqué même, m’as-tu-vu, fuyant. Cela dit, aucun reproche possible à Matt Smith qui est un excellent Docteur, c’est plus un reproche aux scénaristes.
un effet de lassitude : le Docteur est un personnage formidable, mais en abuser jusqu’à la corde, surtout si on ne prend pas réellement le temps de l’approfondir sérieusement, c’est à dire en nous impliquant réellement à ses dilemmes - plutôt qu’en nous laissant le deviner à telle expression, tel retournement, tout en en usant surtout comme un procédé visant à surprendre le spectateur -, c’est risquer de nous en lasser.
En revanche, la question que Moffat a choisi comme point central de son règne, à savoir pour le Docteur devoir gérer les conséquences de cette propension à mettre son nez dans toutes les distorsions de l’univers pour les redresser à sa sauce de self righteous bastard (cela dit avec la plus grande affection du monde), je l’attends avec impatience depuis l’ère Davies qui l’avait largement préparé avec son 10 qui meurt en comprenant qu’il est allé trop loin. Loin de moi l’idée de le critiquer sur ce point, c’est en effet dans la continuité, totalement logique et cohérent avec l’univers créé, et passionnant. Néanmoins, cela ne justifie aucunement que le schéma des S5 et S6 apparaisse aussi répétitif, ni l’abus de gimmicks abscons en lieu de développement et de créativité, ni le teasing excessif, ni le manque de fluidité/régularité, ni le traitement par dessus la jambe du reste.
Je n’ai pas le moindre doute que les S5 et S6 sont des pièces d’un unique puzzle qui nous apparaitra avec le temps (je ferais un point dans un message dédié spéculations), c’est là que je disais que je n’ai pas de doute que Moffat nous prépare un "prestige" incroyable qui se matérialisera en un coup de brio scénaristique dantesque que même Nolan jalouserait. Ce qui me chagrine c’est qu’à cette seule fin, tout fan de puzzles qu’il est, il me semble que Moffat perd de vue que plus que la fin et sa satisfaction personnelle, c’est le voyage qui est important.
Si on reprend l’intrigue de l’épisode en question par exemple : non seulement, dès la fin du 6.06, je pouvais prédire qu’en 6.07 le Docteur parviendrait à récupérer Amy mais pas le bébé (d’où la lassitude que j’avais exprimé sur ce point) - ce qui est je pense le cas de toute personne qui a suivi la saison et vu la petite fille plus âgée et captive -, mais en plus pendant tout l’épisode, pour ceux qui n’auraient pas déjà capté, c’est rappelé assez lourdement. Il n’y a pas d’enjeu et le tragique absolu de la situation est trop circoncit à des scènes précises pour prendre toute son ampleur. Alors, comme tu le dis, l’enjeu est ailleurs, mais ça aussi c’était prévisible et trop appuyé : j’ai adoré les deux scènes de River, excellentes, notamment parce que j’adore le personnage et l’actrice, et qu’elles apportaient enfin des réponses claires (sur lesquelles j’espère que Moffat ne nous réserve pas encore une surprise déplacée) et de la satisfaction pure et simple pour le spectateur dans un climat trop inutilement mystérieux imo. Mais même si ces scènes sont fantastiques, je me demande si la série n’aurait pas gagné à traiter tout cela plus subtilement et moins ostensiblement que dans LA grande scène de la révélation.
Tu soulignes que l’épisode s’attache en parallèle à faire le tour du concept du guerrier, pour ma part, je trouve ça trop insuffisamment approfondi pour être engageant et solide, et trop perdu au milieu du tout. Pour moi, c’est le genre de question qui devraient guider le propos d’une saison entière, pas être effleuré 10 minutes en cumulé sur un épisode introduisant rapidement 6 nouveaux personnages succintement brossés (pour les soldats témoin). Et plus grave, on omet de s’intéresser à la profonde horreur de ce que vit Amy, qui plutot que d’être réellement adressée est encore une fois est limitée à des "il va venir", puis des "je savais qu’il viendrait" (idem pour la révélation au couple de l’identité de River, au moins aussi importante que la révélation au Docteur, mais traitée à la va vite).
Cela dit, je trouve ta review encore une fois excellente, et elle m’a permis de revoir l’épisode différemment. Par exemple, ne connaissant la série que depuis 2005, il est évident que j’ai tendance à considérer que DW, c’est ce qu’en a fait RTD, et donc à exiger que les qualités qu’avait la série sous RTD fassent partie du cahier des charges minimum pour la suite, ce qui n’est surement pas le cas des fans de la première heure d’avant le reboot. D’ailleurs, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi les ères doivent être si strictement démarquées l’une de l’autre, comme un nouveau reboot, Moffat ayant ses personnages à lui et refusant de puiser dans le riche corpus laissé par RTD.
Dans le même ordre d’idées, j’avoue ne pas être très sensible à l’importance des marques que tel showrunner laissera sur la série vue dans son ensemble, classic DW inclus. A mes yeux, ce qui est important, c’est la qualité de ce que je vois, ma capacité d’investissement dans la série, pas son hypothétique grandeur sur une échelle abstraite.
28 août 2011, 02:35, par Sullivan
6.08 : Let’s Kill Hitler
Steven Moffat est com-plè-te-ment cinglé. Et génial !
Ce sera tout pour ce soir, je n’écrirais pas ma review avant demain.
(Dommage quand même qu’on ait jamais vu Mels avant, ça aurait été tellement encore plus mieux. Et encore plus dommage pour ma théorie des multiples incarnations de River Song dans le futur du Docteur / son passé, maintenant qu’on sait qu’elle n’a eu que trois corps différents.)
28 août 2011, 11:00, par Rorschach
6.08
Shut up Hitler !
J’ai adoré.
Episode très drôle, ponctué par d’excellentes scènes comiques :
l’air suspicieux du Docteur avec Mels qu’il n’a pas vue au mariage et pourtant il a dansé avec tout le monde : "the men were a bit shy" (et nous de mourir de rire)
la tête des trois quand Hitler leur dit qu’ils lui on sauvé la vie.
la tête des trois quand Melanie découvre son corps (et l’air compatissant de Rory envers le Docteur quand Melanie vient de se frotter sur lui)
la bataille cartoon sexy Melanie/Doctor (il a même fait le coup de la banane ^^)
la très belle scène Amy/Rory dans le passé (et toutes les scènes où on voit Rory enfant) où elle lui annonce qu’il est gay.
Niveau intrigue, c’est le mieux que je pouvais espérer après les quand même inquiétantes (de mon point de vue) récentes révélations de Moffat sur le fait qu’on était pas au bout de nos surprises avec River. (en gros, c’est pas Mme Kovarian aussi (j’espère)). Le coté machine à tuer, et l’idée qu’elle soit obligée d’aller au bout de son programme (et que le Docteur le sache) est excellent. Le problème, c’est que le personnage de Mels est beaucoup plus irritant qu’effrayant (c’est ni River Tam (Firefly), ni Cameron (T:SCC), ni Hanna (Hanna)).
L’autre problème, soulevé par Sullivan, c’est que comme pour le flesh, il n’y a eu aucune préparation : le personnage est catapulté dans l’épisode, on est même obligés de nous ouvrir la bouche pour nous enfiler toute une backstory. En bref, c’est super tous ses twists, mais ce qui est encore mieux, c’est d’avoir un moyen de les anticiper par des indices dispersés dans le tout qui nous filent des frissons quand tout se met en place et nous font dire ensuite : "aaaaaaaaah" (comme pour Face of Boe).
Le dernier problème que j’ai, c’est la rationalisation du "le Docteur est tellement important qu’il vaut mieux que River n’aie que 3 régénérations (et finisse dans un ordinateur) pour que lui puisse continuer après sa 11è" (et au passage, on retcon une nouvelle fois sur Silence in the Library pour expliquer le pourquoi du comment).
Mais bon, je vais pas bouder mon plaisir, c’était super quand même (on est gâtés cette semaine :).
28 août 2011, 10:27, par Sofia
6.08 Let’s Kill Hitler
Beaucoup de bruit pour rien finalement dans ce titre, mais c’était à prévoir :)
L’épisode m’a capté plus par son rythme que par son intrigue, mais peu importe vu que c’est surtout centré sur le quatuor de personnages principaux. C’est là où ça cloche un peu pour moi : je ne sais pas pour vous, mais je n’ai plus aucune idée de qui est River Song/Melody Pond, est ce qu’elle aime le Docteur ou est ce qu’elle veut le tuer, quels sont vraiment ses sentiments envers Rory et Amy ? Là, c’est plus qu’un mystère, ça part vraiment dans tous les sens.
29 août 2011, 11:28, par Tonks
Let’s Kill Hitler
Comme pour le premier épisode de la saison, j’ai été enchantée. Comme quoi :D
Un peu peur en voyant Mel, j’ai cru voir une freeman agyeman 2.0 donc je suis assez contente de voir qu’elle n’est pas restée très longtemps. Même réflexion que tout le monde, elle est arrivée un peu comme un cheveu sur la soupe mais on va pardonner à Moffat vu la qualité de cet épisode.
J’ai adoré cette première version de River Song. J’ai adoré l’hommage à l’aventure intérieure.
Tout a fonctionné pour moi et si cela reste comme là avec pleins de gens et pas deux / trois péquenots comme dans les premiers épisodes de la saison, je pense que je pardonnerai à Moffat ce début de saison un peu laborieux.
29 août 2011, 15:13, par Leann
607 - Let’s Kill Hitler
J’ai pas aimé, et ça me désole. Parce que c’est le nouveau style de Steven Moffat que je ne supporte pas.
Le problème de Doctor Who sous l’ère Moffat, c’est qu’il n’y a pas d’évolution de l’intrigue générale dans les épisodes écrits par d’autres scénaristes. J’ai beau détester le style de RTD, mais c’est quelque chose qu’il gérait beaucoup mieux (notamment en saison 3).
Comme Moffat doit tout faire avancer lui même, ses épisodes deviennent des gros fourre-tous indigestes, tandis que les autres épisodes sont deviennent presque annexes (à part l’épisode sur le Flesh pour cette saison, mais franchement les 5 dernières minutes foutues là à l’arrache suffisent amplement pour comprendre).
Et le problème principal, c’est qu’il n’y a absolument aucun indice sur les différentes révélations au cours de la saison, si ce n’est d’un épisode de Moffat à l’autre. Et ça fait des saisons au final totalement indigestes. Autant dire que je serais la dernière surprise si on ne fait plus mention du fait qu’Amy et Rory n’élèveront jamais leur fille d’ici le season finale.
Pour l’épisode en lui-même, je n’ai aimé ni la structure (Salut Hitler ! Au revoir Hitler !), ni le perso de Mels (là encore, ça aurait surement marché si on l’avait vu avant, surtout qu’on nous a toujours rabâché qu’Amy était une fille solitaire, si ce n’est avec Rory), ni le soudain retournement de situation (Docteur, je vais te tuer ! Ah Docteur, je t’aime, tiens prends toutes mes régénérations !)
Alors oui, j’ai applaudi quand Rory a explosé Hitler. Mais j’ai vraiment l’impression qu’ils se reposent trop sur des moments comme cela au détriment de l’intrigue.
30 août 2011, 10:23, par Rorschach
J’ai oublié de dire que ça faisait longtemps qu’on avait pas eu l’agonie d’un personnage qui traine en longueur, censée nous émouvoir alors qu’on sait pertinemment qu’il ne lui arrivera rien. Ca commence à faire un peu cheap à force.
D’où le fait que je suis complètement passée à coté de la scène prétendument émouvante où le Docteur parle à l’interface vocale. C’était beaucoup trop mélo, plaqué, et ça n’avait pas grand sens, surtout que quand il obtient enfin sa réponse "fish fingers & custard", il n’en fait strictement rien.
En réfléchissant, bien sur, on se dit qu’il essaie de pousser le Tardis à le sauver, mais ... ce qu’il en déduit ? Qu’il doit chuchoter à l’oreille de River ? Qu’il doit s’en remettre aux deux mères (le Tardis et Amy) ?
Bref, pas très cohérent imo, un chainon manque.
D’ailleurs, vu comme ça, River qui tire sur le Tardis, ça fait très oedipien :).
Le complet retournement de personnalité de River est également étrange, mais je l’assimile à l’annulation de sa programmation, une fois son programme rempli. Donc ok. Maintenant, quand même surprenant que le Tardis favorise le Docteur sur sa propre fille, mais bon, je crois que le motto de Moffat c’est de toute façon que le plus important c’est le Docteur et qu’on ne se pose pas ce genre de questions.
En bref, j’ai adoré l’épisode, mais comme un épisode comique très efficace, avec des tentatives dramatiques en décalage moins réussies, pas toujours cohérentes. Et c’est peut être lié à ce que dit Sullivan sur les 3 scripts/épisode de Moffat, 1) la "matière stratégique" de la saison devrait être mieux répartie entre les épisodes, qu’on aie l’impression d’être investi, plutot que d’être sur des montagnes russes basées sur des prémisses réactualisées au début de chaque épisode de Moffat. Et 2), imo, mieux vaut se fixer sur une thématique et la traiter à fond dans un tout cohérent, qu’en survoler trois.
D’ailleurs, du coup, non seulement les motivations des personnages manquent de limpidité, mais le robot est à peine exploité (et l’idée des robots tueurs qui jouent le role d’anticorps à l’intérieur, mettant en danger l’équipage, est quand même légèrement absurde, même si elle était apparemment nécessaire pour faire avancer le scénario), à la fois comme menace et comme source d’info. De nombreuses questions sur le Silence auraient du lui être posées, ainsi que sur la mort du Docteur dont River est reponsable (où ? quand ? quoi ? comment ?), la première question étant d’importance primordiale : donc finalement, on dit un silent/des silents et le Silence ?
30 août 2011, 13:49, par Mad_Dog
Que tu n’aime pas Freema Agyeman, soit, mais là ça commence à devenir limite désobligeant pour toute les actrices afro-anglaise. ^^ J’attendais limite plus que tu peste parce qu’on la voit en photo dans le Tardis avec une remarque du style "même en photo, elle joue mal." Au passage, même si la scène était mal gérée (moi non plus je ne vois pas en quoi le rappel des batonnets de poisson à la crème anglaise sont censés booster le Docteur) j’ai bien aimé l’allusion aux anciens compagnons du Docteur : Ca doit être la première fois de toute l’ère Moffat (à moins que je me trompe) où l’on fait une allusion au casting des saisons précédentes.
Du reste, j’ai beaucoup aimé. C’est le bordel, c’est sûr, mais au moins, Moffat à réglé une grosse partie de la story-line "River Song" et ce, d’une façon qui reste à la fois dynamique et assez classe. Même si, au fond, je trouve assez bizarre que la seule façon qu’elle ai trouvé de grandir avec ses parents, c’était... de grandir en même temps que ses parents. (Et l’excuse du mariage a permis que Mels et River Song ne se croisent pas.)
La question d’Hitler a été vite évacué. J’ai eu peur qu’ils nous jouent tout l’épisode sur un "on doit tuer Hitler" "non, on ne peut pas, ça serait changer le futur" "mais..." (tiens, d’ailleurs, hasard du calendrier, on avait une allusion à des extra-terrestres cherchant à faire un troisième reich puissant dans Torchwood la semaine dernière...) Ou pire, qu’on doive voir le Docteur, Amy ou Rory en uniforme du IIIe Reich, ce qui aurait plu à un certain milieu fétichiste japonais.
D’un autre côté, le feuilletonnesque dans la période RTD, c’était de faire apparaitre un léger gimmick en arrière plan de chaque épisode et de tout révéler dans le final. Cette année on se retrouve avec 5 épisodes feuilletonnants, ce que je trouve quand même plus digeste que s’il avait dû tout caser en 3 épisodes de fin de saison. Bon, après on peut se dire que Steven Moffat rajoute du bazar à l’intérieur de ses épisodes, et qu’au lieu d’avoir un vaisseau rempli de petits bonshommes, un simple agent venu du futur aurait pu faire l’affaire..... mais où aurait été le fun ?
J’adore la SF surtout quand elle est bordélique.
30 août 2011, 20:16, par Leann
Sauf que Doctor Who, ce n’est pas de la SF, c’est du conte de fée. Et ça n’a jamais était aussi explicite que sous Moffat.
Et, personnellement, je trouve que l’arc "Vote Saxon" était bien mieux amené, et que quand on découvre que c’est le Master, ça explique beaucoup de choses, ça n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe.
J’aime pas me retrouver avec des épisodes bourrés de one-liners et de retournements de situation faussement compliqués. Et à part ses season premiere, Moffat ne fait plus que ça. Alors l’épisode était surement hilarant, mais j’étais trop choqué par Mels. Et le temps que je m’en remette, River la machine à tuer était en train de dire byebye à la vie éternelle.
Ce à quoi je me dis que c’était surement River enfant qui a vraiment tué le Docteur au lac. Ce qui expliquerait que sa programmation s’annule aussi facilement (vu qu’elle a déjà rempli sa mission), et qu’elle abandonne aussi vite la poursuite de l’astronaute.
Par contre, je pense qu’on dit un silent/des silents, qui font partie d’un mouvement appelé Le Silence.
31 août 2011, 11:13, par Rorschach
River n’est pas au mariage non plus, ce qui m’avait paru étrange (elle apparait juste par une fenêtre pour faire se souvenir Amy). L’excuse du mariage sert juste à rétroactivement intégrer que Mels, la meilleure amie du couple qui partageait leurs moindres instants, ne vient pas d’être inventée pour l’épisode. En bref, de la retcon un peu grossière.
Quant à ce que deux versions du même personnage se rencontrent, ce n’est plus un problème depuis Moffat : Amy et Amélia se sont rencontrées, parlé, touchées (dans deux versions issues de deux timeline différentes). Kazran Sardick idem (même timeline).
Je suis d’accord sur la gestion des arcs (à part l’intrigue Bad Wolf peut être, dont l’insertion ressemblait de fait à la faille de la S5, mais qui ne véhiculait pas la même dose de frustration que les saisons Moffat, c’était surtout fascinant sans qu’on sache trop quoi). La différence RTD/Moffat, c’est
1) que les loners étaient beaucoup plus solides sous RTD, avec de la profondeur, et le niveau plus régulier (ça serait intéressant que Moffat écrive son A Writer’s Tale pour comparer le boulot des deux maintenant, mais dans le cas de RTD, on a vraiment l’impression qu’il était très investi dans cette harmonisation de l’ensemble (quitte à retravailler les scénarios des autres auteurs et leur filer des trucs qu’il aurait pu jalousement garder pour ses propres épisodes comme Moffat a l’air de le faire). Du coup, on était satisfaits et pas aussi impatients d’arriver aux épisodes où il se passe quelque chose.
2) il n’y avait pas autant de teasing (genre, l’intro de TW en saison 2 - qui ressemble pas mal à l’intrigue du Silence (le Docteur a fait peur aux personnes qui ne fallait pas qui ont créé une super organisation militaire paranoïaque par parano anti-Docteur), on a pas des gyrophares dans tous les sens qui nous disent : attention, début de la plus grande intrigue épique de tous les temps. Au contraire, la création de TW est limite un évènement comique, c’est presque inaperçu, et quand l’intrigue TW se met réellement en place, elle arrive sans prévenir, n’essaie pas de provoquer des "gotyou !" dans tous les sens en tournant autour du pot, elle est attaquée de face et les révélations pleuvent, et si c’est tragique, on y va à fond, sans essayer de l’équilibrer avec une dose comique bon enfant syndicale alias "le Docteur est un gros ouf"). Du coup, on était vraiment surpris, investis et pas aussi impatients d’arriver aux épisodes où il se passe quelque chose.
C’est également ce que je me suis dit. D’où le fait que j’aurais aimé qu’ils interrogent le robot à fond (alors, la fiche sur l’écran du Tardis nous montre peut être que le Docteur l’a fait, mais pourquoi on en est réduits à devoir déduire des trucs comme ça ?)
Alors, maintenant, allons-y pour les ATTENTION SPECULATIONS : le Docteur n’a plus la même tenue quand il agonise. Aussi, combien de temps s’est-il écoulé (pour lui) entre le baiser de River et le moment où on le voir réapparaitre pour agoniser entre ses bras ?
Le plus intelligent alors, serait de se transporter dans le temps à une date où River est son amie, pour qu’elle lui file un antidote au poison. Ce qu’il a peut être fait. Pour en revenir en tenue de soirée après avoir batifolé avec elle (ou Marylin) puis avoir essuyé le tir de la petite fille au lake powell tout en ayant laissé son corps en flesh à bruler à ses compagnons ?
Manque deux trucs pour boucler la boucle des éléments dispersés depuis la S5 sur lesquels on a pas vraiment d’éléments très clairs : la tenue de cosmonaute et les proto-Tardis.
Autre truc : si le Silence considère que le Docteur a bien été tué à Lake Powell (donc avec la petite fille), pourquoi infiltreraient-ils Mels dans l’entourage futur du Docteur ? Et qui nous prouve que Mels était encore sous le contrôle du Silence après sa régénération ? (on la voit toute seule alors) En bref, peut être que, du fait de sa programmation, elle s’est rapprochée de ses parents de sa propre initiative sans réaliser qu’elle a déjà accompli sa mission (Memento style). Ou pas. C’est là encore que le robot aurait du être questionné rigoureusement et que c’est frustrant.
Dernier point, qui tourne toujours autour du même problème : et si la mort du Docteur de l’épisode, temporaire certes, mais dont le robot a été témoin, était celle répertoriée par le Silence dans son "River est l’assassin du Docteur". FIN SPECULATIONS
31 août 2011, 11:54, par Rorschach
Je rejoins Leann, et c’est d’ailleurs un de mes reproches, depuis Moffat, on a plus de vraie SF. On a beaucoup de visuel SF, comme le robot, mais qui n’est pas réellement exploité (ni nécessairement très "science", le robot est énorme, mais le coup des anticorps n’a aucun sens).
L’occasion de faire enfin de la SF a été ratée sur le double épisode consacré au Flesh qui est assez représentatif de ce problème : plutôt que de choisir une thématique et de la traiter à fond (avec une réflexion sérieuse, un investissement réel et une résolution), on préfère papillonner sur toutes les thématiques possibles attachées à une technologie (floue, là c’est peut être le problème des réécritures du même épisode mentionné par Sullivan, mais ça n’est pas pour autant excusable) usant de la SF comme décor, sans réellement en traiter aucune à la hauteur du sujet.
4 septembre 2011, 12:07, par Sofia
609 Night Terrors
Il y a un problème avec les loners cette saison : on est censés oublier complètement la recherche de Melody (même Amy et Rory n’en font pas mention à la fin de l’épisode alors qu’on nous rabâche la mort du Docteur), comme quand on a oublié totalement la petite de Day of the Moon pour faire de la piraterie.
Moi qui ne suis pas fan des épisodes de Gatiss en général et malgré le fait que ce soit un peu une redite sur les peurs infantiles, j’ai plutôt bien apprécié grâce à la musique très réussie, au duo père/fils très bon, et Rory ("Oh my God, we’re dead again !! :D), cela dit je pense que c’est le genre d’épisode que Moffat aurait mieux écrit.
4 septembre 2011, 12:13, par Rorschach
6.09
J’ai beaucoup aimé. Un loner efficace, dans lequel on retrouve l’esprit DW sous RTD, tant dans le cadre (c’est pas les immeubles de Rose et la zone d’atterrissage habituelle du Docteur d’alors ?), dans la fluidité d’une narration qui prend le temps de créer ses ambiances, dans le fait que l’histoire ne tourne pas autour du Docteur qui redevient un instrument de résolution d’exception, dans la façon de s’exprimer du Docteur plus théâtrale et intense, dans l’émotion d’un histoire simple avec des personnages touchants, traitant des peurs enfantines et de la façon dont les adultes peuvent amplifier ces dernières en croyant bien faire. Pour le coup, c’est le genre d’épisode qui s’inscrit en faux avec mes commentaires ci-dessus sur les loners sous Moffat.
Avec le coup de la clinique des Sisters of Plenitude au dernier épisode, plus les rappels (enfin) des anciens compagnons, je dois dire que ça fait du bien.
Et on n’en retrouve pas moins le coté conte de fée macabre qui fait le style de Moffat, sans les défauts, dont le gimmick "are you my mummy ?" pris sous l’angle inversé ici.
Niveau références, en dehors du whoniverse, j’y ai vu une référence évidente au Cujo de Stephen King (le livre qui m’a le plus empêché de dormir dans ma vie), dans lequel un petit garçon est également terrorisé par un placard dans sa chambre qui suinte le mal.
Alors, si j’ai bien compris, l’épisode aurait du être diffusé à la place de celui des pirates, rendant la remarque de fin d’épisode du Docteur sur le fait qu’ils se retrouvent à nouveau tous "in the flesh" plus savoureuse, et expliquant peut être pourquoi Amy et Rory ne font pas la moindre mention au destin de leur fille psychopathe.
4 septembre 2011, 19:48, par Leann
6x09 - Night Terrors
"We’re dead, aren’t we ? The lift fell to the ground and we’re dead. Again."
Pauvre Rory, il commence à en avoir salement marre !
Un épisode très agréable. Efficace dans sa réalisation, simple dans sa structure, du Doctor Who comme on en voit plus trop cette saison. Du Doctor Who classique, avec cette imagerie gothique qui lui va si bien.
C’est dommage que le Docteur ne fonctionne jamais mieux que quand il n’est pas avec Amy et Rory. Son duo avec Alex était très efficace, tandis qu’Amy et Rory était relégués au second plan, comme si on ne savait plus quoi raconter avec eux.
En fait, il n’y a pas grand chose à dire sur cet épisode. Il était efficace, agréable, une bonne histoire et une bonne exécution, mais il ne restera pas dans les annales.
(Par contre, j’ai beaucoup d’espoir pour la semaine prochaine :D quel teaser !)
11 septembre 2011, 00:43, par Sullivan
6.10
Je démens formellement avoir pleuré pendant le visionnage de cet épisode !
Toute trace d’humidité sur mon visage ne saurait être attribuée qu’à une sudation provoquée par une température excessive.
Et sinon c’était vachement très bien.
11 septembre 2011, 11:27, par Rorschach
6.10
Après la bonne surprise de la semaine dernière, quelle déception, quel ennui. Le plus mauvais épisode de la saison pour moi, et parfaitement représentatif de tout ce qui ne va pas.
Amy demeure un personnage bidimensionnel mal défini, plus un dispositif scénaristique qu’un réel personnage : l’épisode, plutôt que de profiter de l’épisode pour lui donner un peu plus de substance, se contente de répéter une rengaine qu’on a déjà entendu trop de fois ; Amy est la fille qui attend et qui aime Rory. Superbe. Sérieusement, après 4 saisons de compagnons forts, entiers, indépendants, intelligents, amenés à se surpasser et se réveler au contact du Docteur, le retour à la belle plante sous-écrite est franchement agaçant.
le scénario n’a pas grand sens (je dirais même absurde, il suffit d’y réflechir 5 minutes pour réaliser que tout est factice, et dans le genre paradoxes allons-y, allons-y), et recourt à un dispositif surexploité : la fausse Amy (troisième de la saison !)
le scénario n’a encore aucun fond, et pour la deuxième fois de la saison, il aborde la problématique de la coexistence avec un double sans la régler.
on est de retour à la claustrophobie étouffante du ménage à trois (qui se transforme en "ménage à quatre" dans les épisodes de Moffat, avec la question subsidiaire qui est devenue fatigante à force : mais quel personnage va être River aujourd’hui ?)
Et apparemment, construire un sonic screwdriver n’est qu’une affaire de temps. Tellement pas cool...
Bilan de ce qui est arrivé à Amy cette saison :
kidnappings : 2
doubles : 3
situations absolument abominables dont les conséquences ne sont strictement pas gérées : 3 (une grossesse forcée, le kidnapping de son bébé, 36 ans d’attente incompréhensible)
nombre de fois qu’elle a regardé agoniser un personnage principal : à peu près chaque épisode
nombre de fois qu’elle agit stupidement pour faire avancer le scénario dans le sens voulu : à peu près chaque épisode
capacité à sortir d’une situation critique par elle-même : 1=0, puisque la version en question a été effacée (ou deviendra Madame Kovarian, à Moffat de voir, River peut pas être tout le monde non plus)
Et ça y est, et c’est d’autant plus flagrant en comparaison avec le final de Miracle Day, c’est officiel, je n’ai strictement plus rien à faire de ce qui arrive aux personnages de DW. A force de crier au loup à n’en plus finir en menaçant de mort (et faisant mourir) en permanence les personnages sans conséquences, je suis complètement insensibilisée, je n’y crois plus. Autant j’ai pu être terrorisée pour un personnage peu attachant comme Rex dans TW, autant j’en suis au point où je m’en fiche dans DW. Et pire, j’en suis au point où je n’aime plus le Docteur, en tout cas cette 11è incarnation.
Alors en effet, on pourra louer les qualités visuelles de l’épisode, en particulier la très belle vision de loin du jardin façon Alice au Pays des Merveilles (qu’on ne prend malheureusement pas la peine d’explorer réellement), mais c’est à peu près tout.
11 septembre 2011, 12:13, par Rorschach
6.10 suite
Oh, et j’ai oublié que si, il y a quand même un message dans cet épisode soi-disant centré sur Amy (mais pas du tout) : oui, une fille super sexy peut tomber authentiquement amoureuse d’un mec ordinaire, car la beauté intérieure des types ordinaires qui veulent se taper des bombes sexuelles sans substance anime leurs visages. Message pas du tout lassant et sexiste.
11 septembre 2011, 23:24, par Leann
610 - The Girl Who Waited
Ah ben moi j’assume :P Parce que je préfère un épisode qui m’émeut aux larmes que tous les épisodes qui m’ont donnés envie de casser des trucs cette saison.
D’abord, rappelons pourquoi cette saison est horriblement bancale et frustrante : Après Rory qui attend 2000 ans l’ouverture du Pandorica, voilà Amy qui attend 35 ans qu’on revienne la chercher. L’un a eu un épisode entier sur les conséquences, l’autre une phrase une fois dans un épisode qui n’a rien à voir. L’un est un futur alternatif d’un personnage qui ne se souviendra de rien, l’autre a tous ses souvenirs.
Voilà. Rendez-moi le Moffat scénariste et trouvez un vrai showrunner. S’il vous plait.
J’ai pris cet épisode comme un peu le contre pied de Turn Left, la réaction d’une "mauvaise" version d’un compagnon et son ultime sacrifice. Sauf que d’un côté, on a le sacrifice presque christique de Donna pour sauver l’humanité, de l’autre on a Amy, et juste Amy. Et c’est tout de suite salement plus puissant émotionnellement.
Plus qu’un épisode juste pour rappeler à quel point Rory et Amy s’aiment, on assiste à la prise d’indépendance d’Amy par rapport à la figure omniprésente du Docteur. Que ce soit Future !Amy qui dit le nom du Docteur comme une insulte, ou Rory qui se rend compte de son côté sombre, on en arrive à se demander ce qu’ils font encore tous à bord du Tardis.
Si l’on oublie les 5 premières minutes absolument affligeantes (entre les blagues sur Twitter et l’histoire qui se lance à cause d’une erreur de bouton), on retrouve une figure qui était totalement en retrait jusque maintenant : le côté evil du Docteur.
Jamais de la saison, le concept que "The Doctor lies" n’aura été aussi bien exploité. Mentir totalement à Future !Amy, et la sacrifier de la manière la plus horrible qui soit, c’était diablement efficace. On y croit jusqu’à la fin, ou au moins on a de l’espoir, mais non. Et le Docteur, incapable de supporter d’avoir encore détruit un de ses compagnons, préfère la sacrifier que d’assumer ses erreurs.
Mais j’ai du mal à me dire que tout ça à un sens dans l’intrigue de la saison, parce que c’est surement un pur standalone et qu’aucun thème ne sera repris. Et c’est saoulant.
12 septembre 2011, 11:12, par Mad_Dog
6.09 et 6.10
Deux bons stand-alone, qu’il faut regarder comme des stand-alone. Je pense que Rorsach se plante en faisant un compte des morts d’Amy ou des personnages extétieurs ou du nombre de fois où elle s’est dédoublé : à moins de faire des comptes d’apothicaire qui resteront stérile, le but est de raconter de la bonne SF et ça fonctionne. Allez, c’est vrai que j’avais un peu tort la dernière fois en disant que compter les morts de Rory étaient exagérés : même eux s’en sont aperçus et font un gag là dessus. Le parallèle que faisait Sullivan avec X-files est assez intéressant : après tout, dans la saison 2, Mulder et Scully vivaient une expérience ultra-traumatisante où ils étaient sur le point de mourir de vieillesse, et un épisode après ils sont frai et dispo. Alors penser que Future Amy qui deviendrait Kovarian, heu......
Du reste, ce sont deux bonnes histoires bien écrites. Pour le 5.10, j’ai bien aimé l’idée des sas identiques au début (encore un moyen de réduire les coûts de façon intéressante visuellement...) et l’univers dans laquelle évolue Future-Amy ("Disneyland-Clom") et le 5.9 voit le Docteur dans un de ses grands numéro de loufoquerie combiné à une histoire de frayeur enfantine qui fonctionne toujours assez bien.
Coincidence marrante : ceux qui suivent "J’irai Loler sur vos tombes" auront pu voir un sketch parodique où des gens appellent le Docteur à la rescousse car ils n’arrivent pas à assembler un Rubik’s Cube, et contrairement à ce que tout le monde pense : le Docteur n’y arrive pas et montre de la mauvaise foi en ne réussissant pas. Or, il y a la même scène dans le 5.9.
12 septembre 2011, 16:13, par Rorschach
Ben c’est bien le problème, ce n’est pas de la bonne SF, c’est du soap répétitif habillé en SF, et ça ne fonctionne pas du tout pour moi. Alors oui, comme je baillais pendant l’épisode, j’avais du temps pour d’autres activités comme chercher des éléments objectifs à mon irritation.
Mais tant mieux pour toi si tu es content, moi je suis triste, parce que je n’ai pas la moindre idée de quand RTD sera sur un nouveau projet, et que DW, série que j’adulais sans réserve, basée sur les voyages dans le temps autour d’un personnage aussi fantastique que le Docteur (donc quasi gagné d’avance en ce qui me concerne), ne m’apporte plus du tout le contentement de l’ère RTD.
Et je peux relever une paire d’éléments qui ne fonctionnent pas dans l’épisode :
* la mise en place de départ avec le stupide retour en arrière d’Amy pour récupérer (attention) son téléphone mobile,
* le fait que le Docteur et Rory passent la porte d’un endroit totalement inconnu avec deux boutons différents sans attendre Amy
* le fait que le Docteur n’ait pas la moindre info sur l’endroit où ils débarquent
* le fait qu’Amy passe une semaine dans une pièce sans essayer d’en sortir une seule fois, alors qu’à l’inverse, on voit Rory essayer immédiatement
* le concept même de la clinique, qui devrait au moins être située sur un trou noir ou dans le coeur du Tardis pour permettre autant de paradoxes,
* le fait qu’ils tombent en avance rapide sur l’Amy+36 alors qu’ils cherchent l’Amy+0 (je veux dire, il y a un flux par personne, pas une multitude)
* le fait qu’une station touristique capable de manipuler le temps ne soit pas fichue de distinguer entre des races d’alien (ou que des robots de soin appliquent le traitement d’une condition spécifique sans même l’avoir trouvée sur le patient)
* le fait que le traitement serait mortel pour les humains
* le fait que le système a l’air en roue libre et inefficace, comme s’il n’y avait aucune supervision, si les robots de soin sont aussi faciles à déjouer
* le fait que construire un sonic screwdriver soit une affaire de temps
* le fait que l’Amy+36 devienne une sorte de samurai cliché (Rory+1000=guerrier Romain) capable de construire un sonic screwdriver mais pas sortir du système
* le fait que l’Amy+36 soit effacée
* le fait que l’Amy+36, dont la colère est plus que justifiée, se ravise sans véritable raison sur la fin comme une fleur façon "nan nan, le Docteur est formidable, c’est plus sonic probe, c’est sonic screwdriver, allez y"
* le fait que l’Amy+36 soit sacrifiée dans l’horreur sans véritable discussion (oui Rory pleure, mais ça ne change rien, c’est toujours Amy la gourde qui est privilégiée, et l’attitude du Docteur avec la version plus vieille est absolument abominable).
* Le fait que les scénaristes ont choisi la facilité, et en plus sur la même problématique que dans l’épisode du Flesh (ici, la facilité, c’est dire "paradoxe", alors que tout l’épisode est fondé sur des paradoxes) : la non facilité eut été de la faire survivre et cohabiter avec le trio (ou encore mieux, de supprimer l’Amy jeune au profit de sa version plus ancienne beaucoup moins télégénique).
Mais oui, je sais, si je n’aime plus, faut simplement que j’arrête de râler et que je passe mon chemin : c’est juste que c’est un deuil difficile pour moi :). Il y a déjà eu le déni, le choc, je suis dans une phase hybride entre la colère et la négociation comme vous pouvez voir. Et je n’ai pas totalement perdu espoir, j’aimerais tellement que Moffat me cloue le bec !! (en bref, je suis encore un peu en déni quand même :))
13 septembre 2011, 00:39, par Mad_Dog
Là dessus, j’aurai répondu qu’il faut arrêter de penser que Moffat est derrière tout les scripts de la saison, mais la review de Sullivan en parle bien mieux que moi. Et surtout, ce qui est étrange, c’est que j’ai l’impression que tu détaille des tas de choses en me disant que c’est un problème, alors que pour moi, ça n’en est pas... ou pas vraiment. J’ai l’impression que si on se penche sur bien des scripts de la période RTD, on trouvera ce genre de défauts à tout bout de champs ("Pourquoi le docteur arrive pile au bon moment ?" "Pourquoi Rose fait-elle le mauvais choix ?" etc... )
C’est rigolo, tu me rappelle Sullivan au fond, mais pour un truc qui n’a rien à voir.
13 septembre 2011, 11:05, par Rorschach
C’est évident, mais c’est toujours la même histoire, quand on s’ennuie ou qu’on est déçu (surtout quand on essaie de sa cacher la vérité) on commence à prêter attention à des détails qui seraient occultés comme indifférents si le reste était satisfaisant. D’où le fait que je comprends très bien que vous puissiez ne pas partager ma vision.
Dans l’épisode précis, le problème que je relève quand je dis "factice", c’est que la mise en place est extrêmement compliquée (et prend pas mal l’eau, mon point sur les robots était que si on me détruit 200 de mes robots de soin, je vais aller voir ce qui se passe soit en personne, soit avec des robots plus costauds) pour justifier le dialogue entre les deux versions d’Amy, et surtout, pour créer le déchirement final en martyrisant inutilement Rory et Amy+36. Dès que Rory découvre les marques sur la porte lui indiquant où était Amy, le Docteur (dont l’idée était arrêtée depuis le début sur la question de laquelle des deux versions privilégier) aurait du faire remonter Rory dans le Tardis et voyager dans le temps vers Amy+0, plutôt que de torturer la version future d’Amy avec une histoire de choix qu’il sait faussée d’avance (et nous aussi). Je veux dire, le Docteur a réactualisé en temps réel la vie de Sardick, qu’est ce qui l’en empeche ici ?
C’est la que je le trouve inutilement cruel, il a certes toujours mis en danger ses compagnons, mais il ne les a jamais torturés volontairement.
Niveau écriture Amy/Rory, pourquoi Rory est beaucoup mieux écrit ? Parce que tout ce qui nous a été dit dans cet épisode, on le savait déjà. Ce n’est qu’une redite genre, j’enfonce une porte ouverte (et la constante répétition des schémas est un de mes gros problèmes avec l’ère Moffat).
Rory est le type le plus attachant, le coeur sur la main, sensible, drole, le mec qui a veillé sur Amy et l’a attendu pendant 2000 ans. Ne pas déjà avoir compris pourquoi Amy l’aime à ce point veut dire être bouché.
En revanche, comprendre pourquoi Rory aime Amy à ce point, ça on n’en a aucune idée, et ça m’intéresserait sacrément plus, parce que je n’ai jamais vu un compagnon aussi peu attachant (même Martha me semble formidable maintenant). C’est là que je vois une inégalité flagrante dans le traitement des personnages (d’ailleurs, truc intéressant, la même problématique s’applique pour River qui est principalement définie par son amour pour le Docteur).
Maintenant, plus pour répondre à Sullivan, dont la review est encore une fois brillante (bien meilleure que l’épisode à mes yeux), sur les problématiques qui sont au centre de la série actuellement, à savoir la culpabilité envers le compagnons, et le docteur demi-dieu sans mesure, notamment le "time can be rewritten", mon problème est un problème de continuité.
Continuité avec l’ère Davies déjà : ces deux questions sont déjà développées pendant 4 saisons sous l’ère Davies. Pour ce qui est des compagnons, ce qui est arrivé à Donna est largement suffisant pour voir le Docteur changer son attitude (et sa "saison" sans compagnon est une conséquence directe de cette progression), pourquoi le faire repartir à zéro comme s’il n’avait rien appris en allant dans la surenchère ? Idem pour le "time can be rewritten" et le coté demesuré divin du 10, le message de Waters of Mars était glaçant, la personne dont la destinée a été modifiée se suicide immédiatement et le Docteur le paie de sa 10è incarnation. Pourquoi la régénération qui suit directement ça a l’air encore plus irresponsable, se prenant lui même dans un cercle vicieux inextricable ? (scénaristiquement également, personnellement je n’en peux plus de ces personnages qui tournent en rond, je n’ai jamais attendu la régénération compagnons/docteur avec autant d’impatience, et j’ai hate d’être dejà à la saison 7, que tout ça soit derrière) Sur cette question de continuité, je n’aurais aucun problème si la question de la démesure perdurait, parce qu’en effet, en l’absence de Time Lords, il doit tout réapprendre lui même. Mais pas les deux, pas la problématique des Compagnons, au contraire, j’aurais largement préféré qu’on le voie chercher une voie moins dangereuse pour eux en étant excessivement attentif.
Continuité avec le concept de la série : quelle est la conclusion que le Docteur devrait tirer du destin d’Amy ? Qu’il doit cesser de voyager avec des compagnons ? On sait tous que la série, c’est le Docteur et son compagnon, il y a quelque chose d’assez malhonnete selon moi à jouer avec des enjeux qu’on sait pertinemment que le support ne peut assumer (c’est d’ailleurs également pourquoi les horreurs auxquelles Amy est soumise n’ont jamais aucune conséquence sur elle, la série deviendrait invivable et glauque si elle assumait ce avec quoi elle joue). En bref, il y a erreur d’aiguillage, Moffat ferait mieux d’écrire pour TW, DW est une série familiale basée sur un type formidable qui voyage dans le temps, seule TW peut réellement assumer le pendant obscur, n’ayant pas à ménager en permanence la sensibilité des plus jeunes.
Continuité avec le concept de la série (bis) : la série est devenue beaucoup trop pesante pour son concept léger : en d’autres mots, je n’ai aucun problème à accepter avec légèreté des frelons géants si les auteurs ont la même mesure dans les enjeux.
Continuité psychologique : ça fait perdre énormément de la profondeur à la série, parce que là, si Rory remonte dans le Tardis, c’est que tout n’aura servi à rien. De la même façon qu’après la grossesse forcée puis l’enlèvement, Amy aurait du se réveiller. Et enfin, du point de vue du Docteur, s’il continue à voyager avec des compagnons après ça, c’est que c’est vraiment un pourri. Or on sait parfaitement que la série continuera ensuite sur le même concept : le Docteur et un compagnon.
Enfin, selon moi, ATTENTION SPECULATION le "Time Can Be Rewritten" n’est pas appelé à perdurer : les deux saisons que nous venons de voir n’ont à mon avis comme seule motivation que de lui faire comprendre ça (qu’il a pourtant déjà compris dans la douleur avec Waters of Mars et The End of Time).
les lois du voyage dans le temps ne s’appliquent plus réellement : Time Can Be Rewritten, les personnages peuvent rencontrer, toucher, parler avec des versions plus anciennes d’eux mêmes, des paradoxes se produisent en permanence.
Amy est toujours la clé pour sortir de n’importe quelle situation (Big Bang 2, faille, "fish fingers & custards") et la victime des pires atrocités (c’est la culpabilité du Docteur à l’oeuvre) ;
Rory ressucite en permanence (la logique ne dirige pas les lieux)
on a plus souvent l’occasion d’être dans le "monde réel" par rapport à l’ère RTD
le Docteur a l’occasion de rencontrer son Tardis en chair et en os
tout tourne autour du Docteur et de sa culpabilité.
Ma théorie sur ce point que j’ai déjà vaguement évoquée, part de l’épisode du Dreamlord, se solderait par une nouvelle remise à zéro, et expliquerait beaucoup d’inconsistances de la série actuelle, redonnant une cohérence au tout et balayant la plupart de mes objections ci-dessus :
Mais même si cette solution devait être celle choisie par Moffat, et "réparerait" de facto la série, ça me parait un peu long et fastidieux pour arriver jusque là, ce d’autant que je suis moyen fan de ce type de procédés scénaristiques. FIN SPECULATIONs
13 septembre 2011, 21:45, par Mad_Dog
J’ai envie de répondre du tac-au-tac "sauf si t’est un robot toi même chargé de gérer tout ça." La planète est soumise à une quarantaine, les mecs se barrent et laissent un robot soigner ce petit monde et reviennent 100 ans plus tard, lorsqu’il n’y a plus de virus. C’est pas la première fois qu’on voit une planète complètement désertée par mesure sanitaire dans un épisode de Doctor Who.
Ho putain.... j’ai l’impression d’avoir une discussion de fans de star trek sur la probabilité ou pas de tel ou tel évènement....
.... vite, fuir le forum. Je reviens pour l’épisode prochain.
17 septembre 2011, 21:04, par Leann
611 - The God Complex
Ouah. J’y crois pas. Même si je sais que ça ne tiendra que le temps d’un épisode, ils l’ont fait au moment où je m’y attendais le moins. Au revoir Rory Williams, et au revoir Amy Williams.
J’attendrais de le revoir avant de faire une critique, mais ouah. Faites qu’ils les laissent chez eux s’il vous plait, faites que ce soit pas juste un coup de buzz de m**de.
En même temps c’est logique, le docteur a dégouté Rory la semaine dernière, et cette semaine il dégoute Amy. Super logique.
Faut juste qu’ils le tiennent.
17 septembre 2011, 23:54, par Rorschach
6.11
C’était vraiment génial. Enfin un épisode qui prend acte de ceux qui l’ont précédé, et qui est vraiment intelligent, avec un Docteur qui parle enfin.
Doit-on comprendre que le Docteur ne peut voyager avec un compagnon idiot ? Je n’ai qu’un mot à dire : merci. En tout cas, il n’y va pas de main morte sur le sujet, et de fait, j’ai adoré la candidate qu’il s’était sélectionné. En tout cas, ça faisait du bien de le voir interagir joyeusement avec une interlocutrice capable qui avait l’air réelle, avec une personnalité, un cerveau et tout.
J’essaie de contenir ma joie pour la même raison mais, même si c’était que pour un instant, quel soulagement.
Enfin, le colloc du Lodger était génial l’année dernière, c’est déjà ça pour la suite, qui pour moi est une totale inconnue.
18 septembre 2011, 03:04, par isidore seldon
6.11 The God Complex
Est-ce que je vais être obligé de dire toutes les semaines que c’était le meilleur épisode de la saison ? Hein ? Franchement ?!
Une fois de plus, la réalisation est sublime. C’est léché, c’est beau, c’est intelligent. J’ai particulièrement apprécié les scènes très graves et les discussions profondes sur fond de musique légère et fantaisiste, ça accentuait encore plus l’ambiance un peu étrange et irréelle de l’épisode.
Sur le fond, il y a tellement d’idées brillantes que je ne sais pas par où commencer. La scène dans la chambre, tout d’abord, avec la petite Amy qui doit abandonner sa foi au Doctor. En sous-texte, c’est comme si Whithouse nous disait d’abandonner nos prétentions de fans à voir dans le Doctor un grand héros, une carrure quasi-divine qui est taillé pour sauver tout l’univers. C’est faire tomber Eleven de son piédestal, lui offrir un passage d’humilité. Personnellement, je pense que le Doctor n’en sortira pas pareil. Depuis la fin de la saison 4 et les Specials, le Doctor était dépeint comme celui qui s’octroyait le droit de jouer avec les lignes temporelles avec un certain orgueil. Cet aspect était sous-jasant dans la saison 5, et très présent dans la 6, avec la dark side du Doctor qui refait surface. SPECULATIONS Je pense que la saison 7 nous montrera un Doctor bien plus relevé, toujours un peu foufou, mais plus humble, plus réfléchi, et serein. Après avoir traversé sa phase adolescente et sa puberté, le Doctor retombe dans l’âge adulte. C’est sans doute aussi le prélude à une relation plus adulte et réfléchie avec River Song. Du moins, on verra. Fin des spéculations.
Quand au départ d’Amy et Rory, même si on se doutait bien qu’ils allaient partir du TARDIS pour vivre leur vie, je ne les voyais pas partir à ce moment-là. RTD faisait toujours partir ses compagnons après un final épique, et parfois même totalement tragique (Ah, Rose sur la plage ! Ah, Donna qui oublie l’existence de son ami le Space man !). Là, les voir partir à ce moment-là m’a totalement surpris et interloqué. J’ai trouvé la scène absolument sublime en justesse et en retenue. On est tristes de quitter Amy et Rory, mais aussi soulagés, quelque part, parce qu’ils ont enfin leur chance de grandir, de devenir adultes, et de vivre leur vie et leur expérience de couple marié.
Je vais le regarder une deuxième fois, parce que je ne m’en remets pas...
18 septembre 2011, 12:00, par Leann
Juste une remarque qui m’a fait réfléchir (merci les commentaires de io9) :
- Le Docteur a fini un rubiks’ cube cette semaine. Il y a deux semaines, il ne pouvait pas. Et comme l’épisode d’il y a deux semaines aurait dû être diffusé au début de la saison... SPECULATIONS Je pense vraiment qu’on a eu un swap Docteur/Flesh !Docteur, ce qui règle le problème de sa mort. FIN SPECULATIONS
19 septembre 2011, 09:13, par Mad_Dog
Ho, ça fait super plaisir de voir qu’il n’y a pas que moi qui ai vu ce détail. Même si j’aimerai bien que ça ai un sens dans la continuité, rien n’empêche qu’il s’agisse juste d’un clin d’oeil, voire d’une convergence d’idées entre scénaristes.
Par contre, ta théorie sur le swap Docteur/Flesh ne tiens pas vraiment debout (si c’était de la flesh, il ne serait pas mort comme cela le jour de l’impossible astronaute....)
Heu.... je suis le seul à me dire qu’ils vont forcement revenir pour le final de la saison ?
19 septembre 2011, 10:59, par Rorschach
Euh non, si tu lis bien, tu trouveras ça juste au dessus :
18 septembre 2011, 22:23, par tlsnhe
6.11 The God Complex
Un feu d’artifices dramatique totalement démentiel que seul Doctor Who a la recette. C’était juste magnifique. Esthétiquement : Bluffant. Structure de l’épisode : Bluffant. Scénario : Bluffant. The God Complex remet en question la foi, presque perverse, qu’a Amy pour le Docteur depuis son entrée fracassante dans la vie de la jeune fille et permet surtout d’amorcer la solitude du Maitre du Temps, avant sa future mort. L’épisode s’imbrique totalement dans la dynamique de cette 6ème saison, véritable arc scénaristique tendant à rendre le Docteur nettement plus humain et noir, loin de son image de demi-Dieu, et dont le caractère et les actes le poussent à se séparer de Rory et Amy. Le 1er parle au passé de ses aventures avec ses compagnons, et la deuxième a enfin compris que son obsession n’était finalement pas une si bonne chose.
Je ne m’attendais pas à un tel dénouement, voire à un tel traitement des personnages. Le prétexte dramatique (Une sorte de prison hôtelière mettant en jeu n’importe quelle foi) aurait pu apparaitre cliché - m’enfin, faut quand même aller la chercher cette idée ! ^^ - mais en fin de compte c’est d’une logique implacable : Amy et le Docteur ont chacun une foi démesurée pour quelque chose ou quelqu’un (Qu’en est-il du Doc’ ? Qu’a-t-il vu dans sa chambre ?) attirant le TARDIS sur le vaisseau. Rory, lui, n’a aucune foi, et reste le seul à ne compter que sur lui même. Vu ce qu’il a vécu le pauvre, on peut le comprendre. En tout cas, la perfection de certaines scènes (le piège contre le minotaure, les adieux, la traduction des derniers mots du monstre...) élève l’épisode au rang de "Culte", et donne une profondeur aux personnages évidemment bienvenue et salvatrice. Les seconds rôles, essentiellement Rita, animent les changements futurs (La volonté de se séparer du couple, la volonté d’entamer une nouvelle aventure avec un nouveau compagnon...) qui vont régir la vie du Docteur, et permettent à nos trois amis de ne pas être ancrés dans leur bulle historique, d’être en contact avec des personnes, humaines ou aliens, fragilisées par ce Surnaturel qui fait désormais partie intégrante de la vie des 3 voyageurs !
Que du bon. Du très bon. De l’excellentissime. Du Doctor Who quoi !
19 septembre 2011, 12:35, par Rorschach
6.11 - Compagnon du Docteur
Moi si, parce que je vois dans cet épisode quelque chose d’assez formidable qu’apparemment personne ne semble relever : à mes yeux, cet épisode participe à nous faire découvrir ce que doit être un Compagnon du Docteur.
Tout d’abord, on assiste à une incroyable mise en lumière de toute la relation du Docteur avec Amy. On comprend que ce n’est pas uniquement la culpabilité qui a amené le Docteur à prendre Amy sous son aile et la garder avec lui, mais aussi (sinon surtout) l’admiration qu’il pouvait lire dans le regard d’Amy. Il est devenu dépendant de ces shoots de foi indiscutée le confirmant dans sa vision divine de lui même et donc sa démesure (au point qu’il l’a même encouragé activement en insistant sur ce point, cf dans Time of Angels où il remonte dans le temps juste pour dire à Amy de croire en lui). En d’autres mots, le Docteur ne voulait pas réellement qu’Amy grandisse, c’est là que sa réelle culpabilité devrait se situer, qui lui a été révélée la semaine dernière, lorsqu’on réalise qu’il suffit à Amy d’être séparée du Docteur pour devenir quelqu’un (et une génie même, aussi peu convainquant que ça apparaisse :).
le Docteur dit avoir volé l’enfance d’Amy (sur ce point, pour moi c’est justement son god complex qui joue, parce qu’en quoi apporter du merveilleux à une enfant de 7 ans serait lui voler son enfance ? C’est la faille qui a pris l’enfance d’Amy, pas le Docteur) alors il lui offre une nouvelle enfance dans le Tardis en jouant le rôle du père (qu’il veut une enfance, avec lits superposés, insouciance et tout ... se révélant extrêmement conciliant avec l’attitude de cet enfant qu’il s’est choisi (je voyais récemment l’épisode The Impossible Planet/Satan’s Pit, le Docteur était largement plus exigeant avec Rose avec qui il avait pourtant une relation beaucoup moins servile)
mais le Docteur dans les faits a sauvé l’enfance d’Amy, en lui en donnant une seconde avec le Big Bang 2
En parallèle, se joue une drole d’imbrication des relations :
Ensuite, il me semble que nous apparait enfin en quoi la relation du Docteur avec ce Compagnon précis est inédite (comme l’avait annoncé Moffat) : Amy n’a jamais été faite pour être un Compagnon. Et il nous est donné le loisir de constater les dégâts sur le Compagnon lui même de cette situation. Notons que :
le baril de poudre Amy/River/Docteur aurait pu ne jamais être enflammé si Amy s’était abstenue de tirer sur sa fille tout en ignorant tout du quoi et du comment dans The Impossible Astronaut. Et d’une manière générale, si elle réagissait comme une personne normale, en mentionnant par ex les évènements comme les apparitions de Madame Kovarian, peut être qu’elle ne s’enfoncerait pas systématiquement dans des situations de ce genre.
Amy a fait preuve d’une attitude clairement détestable sans la moindre raison avec le ganger du Docteur dans l’épisode du flesh, comportement que le Docteur a pu constater de ses propres yeux du fait de l’inversion avec son ganger (mais il était trop tard alors pour la ramener chez elle, puisqu’elle était déjà elle-même remplacée par un ganger). Sur ce point, notons que dès la stupide décision d’oublier d’Amy dans The Beast Below, le Docteur manque de la ramener chez elle.
comme je l’ai fait remarquer à de nombreuses reprises, l’attitude stupide d’Amy est devenu un moteur scénaristique à part entière : j’assimilais ça à une complaisance scénaristique, mais si c’était volontaire, pour justement faire passer cette idée de l’inadéquation d’Amy à sa tache ?
Enfin, nous est donné - ainsi qu’au Docteur, en le mettant en perspective face à une Amy encore une fois inepte (qui réussit à "oublier" qu’elle avait trouvé un indice décisif) - à voir ce que devrait être un Compagnon, au travers de Rita : quelqu’un d’efficace, qui analyse, pense, est capable de tenir tête au Docteur, le remettre à sa place quand il délire et se prend pour un dieu responsable de tout (comme Donna, qui avait clairement établi la nécessité d’un compagnon pour canaliser le Docteur), et de s’assumer sans sans cesse attendre d’être sauvé (ou accuser le Docteur des dangers de ses aventures).
Et quelqu’un qui comme Rose, Martha, Donna, sera grandi au contact du Docteur, plutôt que d’être confirmé dans son infantilisme.
*
Evidemment, tout ça il ne le dit pas réellement à Amy, qui de toute façon n’a pas les capacités mentales pour le comprendre, ni même trop ostensiblement au public (en particulier les enfants qui adorent le personnage et ne sont pas la cible de ce discours), ouvrant imo plusieurs degrés de compréhension, et laissant en première lecture assimiler cela à la conclusion qu’en tire Amy (qui d’ailleurs est vraie, mais pas toute la vérité, si on considère qu’il était manifestement pret à recruter Rita sur le champ) : il les sauve en les lâchant sur le bord de la route.
Cependant, en deuxième lecture à mes yeux, ce qu’il vient de faire, c’est de virer Amy.
Et pour finir, truc amusant, même si Rita ressemble peut être trop à un clone de Martha (en mieux clairement), ne serait-elle pas le Compagnon idéal pour un Docteur de Moffat, ATTENTION SPÉCULATIONS c’est à dire un Compagnon dont il connait déjà la date de la mort par avance, façon River. Ce serait assez génial qu’on découvre par la suite qu’elle connaissait déjà le Docteur au début de l’épisode, Docteur qui peut parfaitement désormais essayer de la retrouver une semaine avant sa mort pour l’emmener à travers l’espace-temps pendant une durée illimitée (avec une certaine assurance qu’elle survivra à l’expérience), tant qu’il la ramène sur son lieu de travail à temps pour qu’elle soit happée par l’hôtel du présent épisode. FIN SPÉCULATIONS.
19 septembre 2011, 22:35, par Leann
Je plussoie Rorschach, et d’ailleurs ça m’a fait réfléchir sur comment les compagnons ont été introduits jusqu’à présent dans la nouvelle série (je vais faire d’énormes approximations, je m’en excuse) :
Amy est plus que jamais une anomalie dans la grande lignée de compagnons. Elle n’est jamais vue comme une adulte responsable, mais comme cette fillette admirative dont le Docteur avait tant besoin après sa régénération.
25 septembre 2011, 17:08, par Rorschach
6.12
Un épisode très drôle, j’ai passé un bon moment. Et puis il y avait des gens, on était dans le présent, la recherche désespérée d’affection du Docteur était amusante. Ca aurait été pas mal tout de même que Craig (qui a une vue inédite sur le Docteur, du fait de leur échange télépathique dans The Lodger) soit mieux utilisé pour dire des choses au Docteur.
C’était sympa également de voir River écrite par un auteur moins speedé, qui permet à Alex Kingston de révéler un personnage plus profond et réfléchi (mais une killing machine ratée, vu la façon dont elle se fait piéger comme une bleue) — et du coup, plus touchant. Idem d’ailleurs pour le Docteur.
Les mauvais points : les méchants sont sous-développés, anecdotiques, la résolution également, les cybermen (que j’ai toujours détestés) passent du statut de vilains avec plans machiavéliques inspirant la terreur, à celui de costumes de robot en carton pate qu’un humain enfile sans dommage, peut repousser de ses bras et qu’un tout petit peu d’amour peut vaincre.
L’autre mauvais point imo, c’est la façon dont on boucle la boucle de la tenue d’astronaute, avec un épisode qui manque franchement d’urgence et d’à propos. On comprend qu’il va enfin essayer d’y comprendre quelque chose au prochain épisode, mais pourquoi a-t-on du attendre le final pour en arriver là ? Avant-dernier épisode de la saison ? Ca fait un peu peur, parce que maintenant, après avoir attendu une saison à ne rien faire, il va tout falloir empiler à toute vitesse dans un final signé Moffat dont le teaser est à lui seul effrayant.
Le dernier mauvais point, hors-sujet celui-ci, qui a plus à voir avec mon (très) mauvais esprit : depuis que j’ai compris comment on contre les Silents (et pour le coup, c’est vraiment pas de la rocket science), je considère que le Docteur est un absolu imbécile.
1er octobre 2011, 21:26, par Leann
613 - The wedding of River Song
C’était très mauvais. Incroyablement prévisible, dans tous les mauvais sens du terme, et ne parlons même pas du nouveau thème de la saison ou du Docteur qui s’en sort encore et toujours (c’était pas le ganger, c’était le robot avec des gens dedans ! Ouaaah)
Mais cet épisode a eu une scène absolument parfaite. Le plus bel hommage que Doctor Who ait produit.
Le Docteur décide de vivre malgré tout, de fuir le rendez-vous au Lake Silencio et de profiter de sa vie avec ses amis. Il appelle son meilleur ami, celui qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Mais personne ne peut fuir la mort. Pas même le Brigadier Lewbrigde-Stewart.
Et ça, tellement plus que tous les tours de magie scénaristiques, c’était le scène la plus puissante de toute la série.
2 octobre 2011, 12:52, par Rorschach
6.13
Je suis au regret de dire que je rejoins complètement Leann (hormis pour la scène du Brigadier qui pour moi était encore incroyablement chiante), cet épisode laisse vraiment un gout très amer dans la bouche, et anéantit tout espoir que j’avais encore.
C’est le premier épisode de Moffat que je trouve réellement mauvais, sans la moindre qualité pour le racheter, et pire, pour des raisons incompréhensibles considérant que c’est surement le gros point fort de l’ère Moffat - et un point dont je me fous beaucoup plus que l’écriture, le coté "amateur" assumé, non seulement ne gênait pas du tout (comme mis en valeur par Community) mais donnait un charme énorme à la série que Moffat n’arrive plus à reproduire avec ses perpétuels espaces de papier glacé sans âme ni logique, vides, lisses et propres -, les qualités de production sont au plus bas, c’est un épisode d’une extrême laideur.
Niveau écriture, ça ressemble à un exercice de style vide genre "voyez comme moi, plus grand scénariste de tous les temps, je réunis tous les éléments les moins intéressants de la saison dans un seul épisode sans que ces éléments n’aient jamais été conçus pour former un tout cohérent", on dirait que c’est fait par des enfants pour les enfants, et c’est exactement la même histoire que celle du final de la saison dernière : le Doctor poursuivi par une conspiration cosmique absconse qui n’est jamais abordée de face / monde alternatif dépeint trop en détail alors qu’on sait qu’il ne durera pas / concept qui ne tient pas la route logiquement - si le temps s’arrête, il n’y a plus le moindre mouvement, tout est figé, point - / situation "dramatique" incroyable résolue par la triche façon épisode de Scoobydoo (et déjà le thème de la mort du Docteur était faible à faire lever les yeux au ciel dans la série "Doctor Who", alors sans résolution digne de ce nom) / Docteur inefficace, nul, prétentieux, abscons sans raison (à part pour créer du suspense cheap façon toutes les scènes de l’intro, ou les scènes avec River, qui sont à baffer) / Amy et Rory amnésiques à nouveau condamnés à jouer leur seule intrigue qui était mignonne la première fois mais commence vraiment à devenir plus que saoulante / les badguys réduit à des procédés scénaristiques plus que des personnages cohérents qui réflechissent avec une logique interne propre (vous avez noté la différence RTD/Moffat sur ce point ? Chez RTD, les daleks pensent dalek et ont un mode de fonctionnement bien typique, qui n’est celui d’aucun autre, chez Moffat, tous les villains sont les mêmes) : Kovarian réduite à moins que rien après nous l’avoir vendue comme le mastermind génial capable de lutter à armes égales avec le Docteur (et trahie sans la moindre raison par les Silents), les Silents là (et c’est tout) / les eyepatch (qui ne tiennent pas sur les acteurs) dévoilés juste pour les neutraliser dans les 10 secondes qui suivent / les enjeux moraux évacués malhonnêtement, après avoir soi-disant centré la saison dessus / River rétrogradée à un personnage cliché et irritant (et sérieusement, il y a un vrai problème de cohérence entre sa capture à la fin de l’épisode précédent, et les propos qu’elle tient au Docteur dans la tenue d’astronaute).
Et seules les questions dont on a jamais voulu connaitre les réponses obtiennent des réponses :
River est-elle ou non la femme du Docteur ? Who cares ? (à part elle apparemment)
Etait-elle ou non télécommandée dans la tenue d’astronaute qui marche toute seule ?
La Docteur lui pardonne t-il d’être devenue une machine à tuer par sa faute à lui ? Mais oui, il a grand coeur, mais en échange, elle passera sa vie en prison pour un crime qu’elle n’a pas commis, puis en ressortira pour offrir encore sa vie au Docteur à qui elle a déjà offert toutes ses régénérations, parce que quand même, c’est mal de tuer quelqu’un qu’on ne veut pas tuer quand celui-ci nous supplie de le faire et qu’on est de toute façon télécommandé dans une tenue d’astronaute qui aurait très bien pu tuer le Docteur toute seule sans se casser le cul avec y mettre River.
le Docteur est-il méchant ou gentil ? Ben il est gentil parce que les gens ils l’aiment et lui pardonnent tout, rapport à ce qu’avant, c’était un personnage digne de respect, alors continuons à capitaliser sans fin sur cette époque révolue comme si ça allait de soi alors que le personnage qui est dépeint (qui est devenu un personnage Moffatien caricatural typique) n’a plus rien à voir avec ça.
Bref, j’ai hate que Moffat décide plutot de saboter le mythe de Tintin dont je me fous et raccroche sa casquette ici, qu’on nous offre un vrai showrunner, plus intelligent, profond et davantage dévoué à la série qu’à sa propre hype. Le meilleur épisode de tout le règne Moffat étant selon moi The God Complex, c’est Toby Whithouse que je désignerais volontiers, ou encore mieux, pour revenir au temps où la série parvenait à créer de la magie capable de toucher profondément avec une boite de conserve tout en flirtant avec une profonde noirceur, Robert Shearman.
2 octobre 2011, 20:25, par Leann
Après, ça dépend de si on est familier avec l’ancienne série ou non, c’est sûr que sinon ça ne vient de nulle part. Mais le Brigadier était peut-être l’un des meilleurs personnages de la série entière, parce que c’était un personnage qui ne mettait pas le Docteur sur un piédestal, qui n’était pas émerveillé par le TARDIS et ses possibilités, et qui voulait juste qu’au moins une fois, une fois, la Terre se fasse envahir par une espèce qui a peur des balles.
Le genre de personnage qui manque cruellement à Docteur Who maintenant.
Plus j’y pense, et plus toute cette saison me parait être un véritable gâchis. Une saison entière à nous mener à une explication que franchement, tout le monde avait deviné au pire à la mi-saison, si ce n’est dès le pilote. River Song est non seulement explicité comme un personnage sans intérêt et sans dimension autre que son "amour" pour le Docteur, mais son amour qui est tout sauf réciproque, parce que la manière dont le Docteur la traite, c’est comme d’un obstacle dont il faut se débarrasser par tous les moyens.
Le seul avantage étant que maintenant, adieu River Song ! (et encore, avec Moffat...)
Et ne parlons même pas du fixed point in time qui est résolu par un robot qui ressemble au Docteur. C’est juste du foutage de gueule. Si on peut berner les lois du temps aussi facilement, c’est à se demander comment les Time Lords avaient le temps de glander sur Gallifrey.
3 octobre 2011, 12:44, par Rorschach
Ouais, comme tu dis, mais la référence sort de nulle part, on dirait du simple name-branding superficiel, tout comme les références à Rose et Jack (ou la succession de compagnons dans Let’s Kill Hitler) — du fan-service cheap que Moffat est obligé de récupérer dans les autres saisons, faute d’avoir développé son propre univers de façon satisfaisante, et ne se donne même pas la peine d’enrober pour qu’il ait l’air d’autre chose, mais c’est trop demander à Moffat qui a déjà le plus grand mal à donner vie et cohérence à ses propres personnages (si le Docteur mentionnait de temps en temps ses anciens compagnons aux actuels, pourquoi pas, mais considérant qu’il met un point d’honneur à ne surtout pas acter l’existence de l’ère qui l’a précédée ...). En bref, je trouve ça artificiel et lourd, surtout quand c’est (une fois de plus) censé nous émouvoir à bas prix.
C’est comme les perpétuels rappels au chiffre XI, ou la "question" (qui je pense est la première qui est venue à l’esprit de la plupart sous forme de plaisanterie quand la problématique de la "question" a été évoquée), évidemment, les gamins trouvent ça trop cool, mais c’est vraiment très enfantin.
Et soyons clairs, - de la même manière que je me fichais royalement de savoir si le Docteur allait mourir, se marier, qui est la mummy de qui, si River n’est pas à la fois la fille de sa mère mais aussi sa grand mère, si elle a utilisé le chandelier ou la matraque ou la tenue d’astronaute, au Lac Silencio ou en Allemagne nazie, ou quel type de double montré dans la saison le Docteur utilisera pour ne pas mourir ... plutot que de s’intéresser aux prototardis, au détournement du TARDIS, à ce qu’est le Silence, son fonctionnement et ses buts, idem pour les Silents, ou tout simplement à la redécouverte sensée des règles du temps (sensée veut dire ne pas reproduire les erreurs de 10 puissance 5000, mais s’en servir pour avancer) ou la recherche de Compagnons réellement adaptés -, l’intrigue du nom du Docteur n’a aucun intérêt. Ça fait partie de mystères qui font le charme de la série qu’il faut absolument éviter de gratter à l’excès sous peine de décevoir les 3/4.
Déjà donner chair et sang au TARDIS était casse-gueule, mais entre les mains d’un auteur subtil et poétique comme Gaiman et circonscris à un seul épisode, ça fonctionne. Essayer de démonter un à un tous les mystères qui fondent le mythe du Docteur, en maintenant un suspense cheap et leur fournissant des explications pour enfants du niveau de cette saison, non merci.
Et ça va de pair avec d’autres traits absolument pénibles sur lesquels Moffat adore insister en permanence :
"the Doctor lies", donc il faut absolument le faire mentir en permanence, c’est tellement trop cool, même quand ça le dessert comme dans cet épisode, où l’intégralité de l’intrigue est basée sur son refus de partager son plan de sauvetage avec ses compagnons.
"time can be rewritten" mais juste quand ça sert le scénario, ce qui en gros veut dire que le scénariste fait absolument ce qu’il veut (le summum ayant été atteint dans l’épisode de noël qui pose la question : pourquoi le Docteur n’utilise t-il pas cette méthode pour se sortir de toutes les situations ? Genre, sauver Amy avant qu’elle soit enlevée) sans s’embarrasser de logique ou une quelconque discipline/logique interne à la série sur le fonctionnement des voyages dans le temps — c’est à se demander si Moffat y connait quelque chose même, comme ici où l’univers décrit n’a rien à voir avec un arrêt du temps comme affirmé dans le script, mais ressemble beaucoup plus à (encore une fois, comme dans A Girl Who Waited) à une singularité de type trou noir où passé/présent/futur se superposent : mais pour aller jusqu’au bout de l’idée, il aurait carrément fallu faire se superposer plein de versions des mêmes personnages, ce qui aurait été sacrément génial pour le coup (cependant, on ne justifie toujours pas comment l’univers produit ici est juste un mashup de toutes les époques du notre plutot qu’un absolu bordel historique surpeuplé avec des tonnes de tyrans de toutes les époques, se battant pour la suprématie, genre celebrity deathmatch Attila vs. Alexandre, Elisabeth vs Victoria) etc.
pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué pour dire des choses tellement simples ? : pourquoi tuer le Docteur au Lake Silencio quand les Silents et Kovarian ont eu un million de possibilités de le faire jusqu’ici sans en profiter (et encore au début d’épisode avec Churchill), pourquoi une tenue de cosmonaute, pourquoi River dedans plutot que la petite fille ou Mels ou personne, pourquoi un Docteur passif-agressif inefficace en permanence, pourquoi le mariage avec River, pourquoi le Docteur n’appelle pas le Brigadier à une époque pertinente pour ce dernier, pourquoi il ne voyage pas dans le temps pour comprendre quoi que ce soit, pourquoi il décide d’enquêter le jour de sa mort, pourquoi il doit mentir à ses compagnons en permanence se compliquant la vie etc etc etc ? ... hormis pour étoffer un scénario qui est bien maigre à l’échelle de la saison comme tu le soulignes avec ton "Plus j’y pense, et plus toute cette saison me parait être un véritable gâchis.".
l’inversion du "show, don’t tell" : on passe son temps à nous dire des choses et à nous montrer l’inverse. Nous dire que le Docteur est formidable, mais ce n’est pas ce Docteur là qu’on voit agir ; les enjeux que doit affronter le 11 ne sont pas réellement pas les conséquences des évolutions du 9 et 10, mais celles de son propre comportement frimeur, jamais préparé, abscons, puéril. On nous dit qu’on a énormément développé les personnages sur le saison, mais dans les faits, on a juste répété 5 fois la même chose avec des variations minimes. On nous dit que la série est à son niveau le plus épique, mais dans la pratique l’exécution ou les enjeux sont loins d’être à la hauteur. On nous dit que tel truc est important, comme les questionnements existentiels du Docteur qui nous ont offert un pathos pas très subtil ni profond mis en lumière par des successions de catastrophes tirées par les cheveux, plaqué sur la saison à faire passer le 10 pour un Docteur extrêmement digne, pour négliger la prétendue évolution ensuite. On nous dit que c’est complexe, alors que dans les faits, la complexité est créée artificiellement par des ellipses et facilités scénaristiques permanentes.
Le truc qui me laisse perplexe en revanche, c’est quand j’entends Sullivan parler d’une approche plus réaliste des voyages dans le temps chez Moffat. Je ne pas du tout à quoi il fait référence, sachant qu’on est passé d’une série assez carrée sur les règles de voyages dans le temps, à une vision du temps comme une dimension magique dont la seule limite est l’imagination du scénariste. Evidemment, si ma théorie dreamlord devait s’avérer exacte un jour, ça reprendrait son sens, mais en attendant, où est le réalisme ici ?
3 octobre 2011, 12:46, par pulsar
Et bien je dois dire que j’ai adorer ce final
ainsi que la saison dans son ensemble
Moffat est tout de meme un scénariste d’une tout autre trampe
que Davies qui donnait cette sale impression de faire du soap avec le Doctor
( toute la période avec Rose franchement parfois j’ai eu envie de me pendre )
Alors certes parfois les intrigues de Moffat sont difficiles à suivre
mais elles obligent à un minimum de réflexion ce qui dans une
serie grand public comme Doctor Who est quand meme
vachement appréciable
Enfin pour tout ceux qui se posent des questions sur "la mort" du Doctor
voila ma théorie
pour s’assurer qu’il ne survive pas les sentinelles de l’histoire
ont fais de la mort du Doctor un point fixe grace à trois éléments :
Le lac silencio , River , et le doctor mais
grace à l’astuce du Teselecta le Doctor parvient à etre present
et ainsi à "respecter" le point fixe mais il ne meurt pas
Ainsi le temps et le Doctor sont sauver
3 octobre 2011, 16:34, par Rorschach
Oui, bah dans ce cas, Moffat fait de la telenovela brésilienne avec le Doctor - du temps de RTD, les intrigues sentimentales n’étaient jamais le centre de la narration comme c’est devenu le cas aujourd’hui, elles s’y greffaient de façon harmonieuse sans la gêner pour donner plus de vie à l’ensemble (et on avait pas droit à un ménage à trois consanguin avec des pères, mères, enfants, épouses cachés, bébés accélérés qui changent de visage, enlevés, conditionnés, le Docteur centre du monde, tout le monde amoureux du Docteur inconditionnellement et un mystère sur trois saisons pour apprendre que oui, River est la femme du Docteur ...).
J’adore comme cet argument du soap sous RTD est en permanence brandi à tort et à travers pour faire mousser Moffat, alors que ce dernier fait bien pire dans le genre. Rien que considérer que le mystère River était digne d’animer toute une saison me fait halluciner, ce d’autant que River serait demeurée un bien meilleur personnage sans avoir été sabotée de la sorte. Dans le même ordre d’idées, je propose qu’il consacre la saison prochaine au mystère de la femme en blanc dans The End of Time.
Là faudra m’expliquer, la narration selon Moffat est souvent confuse, elliptique, trompeuse et incomplète pour des motifs de suspense (comme celle de Lost), mais difficile à suivre et demandant de la réflexion ?
3 octobre 2011, 18:03, par pulsar
Whaou faut pas prendre la mouche comme ça
Je donnais seulement mon ressentis sur l’écriture des deux showrunners
et je me sens plus en "phase" avec la période Moffat
que je trouves plus inspirer et exitante
Et je vois pas ou la narration de Moffat est incompléte
Act 1 le Doctor meurt au lac Silencio mais préviens ces amis.
Act 2 prévenus le Doctor fait face à sa mort au lac mais River fait joujou avec le point fixe.
Act 3 réalité altérer le Doctor parviens à convaincre River qu’il doit mourrir.
Act 4 le teselecta est détruit le Doctor à gagner
3 octobre 2011, 19:36, par Rorschach
Ce n’est pas de ça que je parle : je parle par exemple de la tension du présent épisode basée sur 2 éléments retirés volontairement de la narration pour tromper le téléspectateur ; toutes les réponses issues de son enquête qui monopolise le début, visant à nous faire croire qu’il a accepté de mourir (sans qu’on comprenne trop bien pourquoi) plutôt que d’essayer de trouver une porte de sortie.
Et ensuite, pour les mêmes raisons, toute la tension et l’agressivité qu’il déploie envers ses compagnons qui veulent le sauver alors qu’il compte faire exactement la même chose, tout en refusant de leur dévoiler ses plans (qui leur seront pourtant révélés dans le jardin par River, jardin qui peut très logiquement être truffé de silents). Autre inconnue : d’où sort ce mariage ? (autre élément soapesque, avec les amnésies, les personnages qui ne meurrent jamais).
En parallèle, la grosse inconnue : si selon lui la clé pour sortir de la réalité alternative et sauver l’univers était de toucher River, qu’est ce qu’il foutait avec Churchill plutot qu’essayer de la trouver ?
Et enfin, plus généralement, je parle d’anomalies non explicitées, comme le "Fish Fingers & Custards" et la tenue de soirée de Let’s Kill Hitler, le détournement du TARDIS du final de la saison dernière, les résurrections de Rory, le fonctionnement des règles du temps qui a l’air assez aléatoire (je n’ai pas de problème avec le Time Can Be Rewritten en soi, ni qu’on assouplisse les règles des Time Lord comme 10 avait commencé à le faire sous l’influence de Donna, mais qu’on nous explique comment ça marche, qu’on en exprime les possibilités et limites, pas qu’on en fasse une deus-ex-machina de plus).
Pour le coup du point fixe crééé par le Silence au Lake Silencio, je dis quand même assez bof : un point fixe peut-il être crééé artificiellement pour des raisons opportunistes avec trois bouts de ficelles, ça me parait un peu gros. Ce d’autant que la "prophétie" mentionnée par la tête bleue suggère que le Docteur sera là et se régénérera en 12 alors, donc qu’il est encore vivant. Mais j’aurais surement plus apprécié si ça n’était pas arrivé au final, si le Docteur avait fait cette réalisation plus tôt dans la saison, et qu’on avait un peu approfondi la question des points fixes. Mais ce qui me chagrine encore plus, ce sont les conséquences cosmiques de la violation d’un point fixe artificiel, qui paraissent insensées pour un simple élément d’histoire (qui plus est créé facticement pour éviter un autre point fixe futur), et contredisent légèrement les conséquences plus pragmatiques et raisonnables de Waters of Mars ou Fires of Pompéi (qui suggèrent qu’un point fixe est un moindre mal pour permettre un bien plus grand bien, qu’il ne faut par délicatesse pas toucher pour ce motif, mais qui n’est pas inamovible pour autant, son absence infléchira juste l’histoire en mal).
3 octobre 2011, 21:02, par Leann
Ce que j’aimerais bien savoir, c’est qui décide de ces fameuses "prophéties", parce qu’en terme de facilité scénaristiques un peu honteuse, ça se pose là.
Autant la première fois ok, mais là deux fois de suite faut pas exagérer. J’espère vraiment que ça va devenir un point scénaristique important.
Autant je suis d’accord avec tout le reste, autant là je vois pas le problème. Quelles anomalies ? C’est le genre de Docteur qui me paraît assez déconnecté pour prendre les 20 dernières minutes de sa vie à se changer, en tout cas je pense vraiment que c’était à prendre comme ça (et puis ça fait une jolie image pour la bande annonce, et un nouveau cosplay pas cher pour les fans)
3 octobre 2011, 21:36, par Ethan
Wahou ! Tout simplement wahou ! Ce dernier épisode était à couper le souffle, plein de rythme et de rebondissements (certes souvent prévisibles, mais on s’en fiche, l’intérêt n’était pas que là) et surtout, SURTOUT, incroyablement excitant. Oui bon d’accord, la résolution de la mort du Docteur grâce au Teselecta était un peu décevante car attendue, mais même si je me doutais fortement de ce qui allait se produire, je n’ai pas pu m’empêcher de douter, et finalement, le fait d’avoir vu juste est peut être aussi bien que si Moffat nous avez sorti une autre résolution hyper complexe et vide d’intérêt.
Parce que, oui, le dénouement est simple, mais c’est cette simplicité même qui me plaît et qui me parle en tout cas plus que si le Docteur avait dû créer un big bang 3. Ce que je veux dire, c’est que Moffat utilise sûrement des facilités de scénario, mais il faut bien à un moment ou à un autre qu’il boucle la boucle, et je préfère que ce soit de manière un peu facile que de manière trop compliqué. D’autant que l’épisode entier en fait beaucoup, comme dans The Impossible Astronaut et Day of the Moon, alors l’évidence même de la résolution de la mort du Docteur et de la question posée offre un contraste assez agréable. Et puis ce que j’aime dans Doctor Who, c’est le fait que cette série flatte mon imaginaire, m’emmène dans des lieux inconnus, me fait découvrir des mondes incroyables, me surprend toujours par son imagination débordante. Et là je suis servi, chaque scène de The Wedding of River Song étant pour moi une nouvelle surprise, un nouveau petit miracle qui me fait sentir tout excité devant ma télé.
Moffat veut sans doute trop en faire, quitte à tout mélanger, mais c’est là que je ressens son plaisir à être le scénariste de Doctor Who et ce plaisir est communicatif. Alors je fais l’impasse sur le manque de subtilité de certaines scènes, j’ignore la fin trop prévisible qui m’apaise après la tulmute des scènes précédentes, tout cela parce que je suis porté par l’enthousiasme de Moffat, et que je ne m’ennuie à aucun moment.
Ce que j’apprécie aussi tout particulièrement avec cette saison, c’est que la routine (du moins, de mon point de vu, qui n’est sûrement pas celui de tout le monde) ne s’installe jamais. Sous l’ère de RTD, il y avait, j’en conviens, sans doute plus d’émotion et il arrivait à plus donner d’épaisseur à ses personnages que Moffat, mais en revanche, je "m’ennuyais" (le terme est évidemment largement exagéré) plus, les Aliens par exemple, manquaient d’originalité, de complexité. Moffat, lui, a plus d’inventivité, ses Silents sont remarquables, tout comme ses Anges Pleureurs l’étaient avant eux. Avec RTD, je rigolais de ses monstres (les Slitheen par exemple) alors qu’ils menaçaient la planète tandis qu’avec Moffat, je frissonne, l’ambiance est plus opressante. Et j’adore ça.
Avec du recul, il est évident que The Wedding of River Song n’est pas un très bon épisode car il est beaucoup trop foutraque. Mais tant pis, je m’en fous. Il m’a fait passer un excellent moment, plein d’émotions, de surprises et de frissons. Tant pis aussi si Moffat manque d’audace pour son dénouement. Ou peut être tant mieux, je ne sais pas. Dans tous les cas, je serais là pour une septième saison.
3 octobre 2011, 22:32, par pulsar
4 octobre 2011, 00:04, par Conglomeros
Je ne reviendrai pas sur les messages de Rorschach qui a désossé l’épisode avec pertinence. Je vois l’écriture moffatienne comme une écriture de l’esbroufe - mais une esbroufe virtuose et brillante mais qui peut facilement s’asphyxier avec un trop plein d’ambition ; c’est le cas de ses idées pour Doctor who.
Son travail sur la série repose sur "un retour au source" qui récupére les éléments mythologiques de la série pour les mettre au centre des intrigues. Je suis pour ma part enthousiasmer par cette démarche. "Doctor who ? Doctor who ? Doctor who ?" comme si cette blague cachait en réalité quelque chose de terrifiant. Seulement je lui reproche d’étoiler ses "trouvailles" d’intrigues comme des idées fixes sur la chronologie dans son plan. RDT fabriquait un chemin de fer pour les scénaristes à la différence de Moffat qui laisse davantage (trop de liberté) afin d’avoir le monopole sur l’avancé de l’histoire. Ce choix nous amène aux faiblesses scénaristiques que Rorschach a montrées dans ses messages.
Je déplore énormément le retrait d’un épisode où le Docteur rencontre un artiste : ce sont des histoires qui font tellement plaisir. Que c’est dommage !
4 octobre 2011, 10:55, par Rorschach
Si tu es enthousiasmé, c’est que tu n’as pas encore deviné ce qui risque très fort d’être la réponse à la question : "just the Doctor".
Après, n’ayant pas vu le DW Classic, je ne vois pas trop en quoi ce retour aux sources mythologique consiste (mais j’imagine que c’est pas juste dire "brigadier"), mais mythologiquement, c’est trop mal travaillé, gamin, speedé et plein de tocs pour donner des frissons comme du temps de RTD, où les éléments mythologiques étaient articulés et surgissaient quand on s’y attendait le moins pour foutre une claque, et où le niveau général d’intelligence et d’originalité était tel qu’on avait jamais honte d’être devant la série. Cette série m’a conquise avec l’épisode Dalek qui est l’antithèse de la série d’aujourd’hui.
Puis de toute façon, une saison sans la moindre conversation avec un dalek, ça ne peut pas être une bonne saison de DW. D’ailleurs, je me posais une question, les weeping angels, qui les a créés du coup, RTD ou Moffat ? Parce que les weeping angels dans Blink sont un concept de vilains quantiques assez fantastiques, dont la brillante cohérence a été anéantie quand Moffat les a réutilisés dans Time of Angels.
Je suis assez d’accord sur ton analyse de Moffat comme scénariste de l’esbrouffe - et de la structure avant tout -, mais aussi malheureusement du piétinement (qui oublie que cabotinage et progression ne sont pas une seule et même chose, et qu’après avoir fait faire 50 tours sur lui même à son personnage pour le plus grand plaisir de la galerie, il est toujours au même point). J’ai beaucoup aimé Jekyll (beaucoup moins Sherlock et pas du tout Coupling), mais faut avouer que tous les défauts de Moffat étaient déjà apparents dans Jekyll, dont l’incapacité à sortir d’un décor de sitcom ou s’écarter d’un personnage type. Mais dans Jekyll c’était le centre de l’intrigue. Quand on regarde Sherlock, c’est déjà beaucoup plus génant quand après une saison on est toujours sur notre faim à se dire : et ça commence quand ? c’est tout ? tout ça pour ça ?
Il y a un coté "parasitaire" dans son style, un don plus pour détourner les idées des autres qu’en créer de propres, qui le désigne tout naturellement pour les reboots où il s’agit juste d’actualiser une histoire déjà écrite — Le souci, dans le cas de DW, c’est que le reboot réactualisant la série avait déjà été fait par RTD, et plus qu’un nouveau reboot, c’est de la continuité et du développement qu’on était en droit d’attendre.
Je pense que le plus gros problème de Moffat aujourd’hui, c’est le syndrome de la tour d’ivoire, il est tellement fashion et porté aux nues inconditionnellement qu’il n’est pas encouragé à se remettre en question pour bosser autrement. Et vu le profil psychologique de son personnage adoré, ce ne doit franchement pas être le type le plus ouvert ou sympa du monde pour discuter de ce genre de choses. Mais pour Hollywood, comme co-scénariste pour structurer et dynamiser n’importe quel projet mou du genou, c’est un faiseur idéal.
4 octobre 2011, 11:12, par Rorschach
Personne ne devrait être assez déconnecté pour passer les 20 dernières minutes de sa vie à mettre une tenue de soirée plutôt qu’essayer de se sauver. C’est plus qu’irrationnel.
ATTENTION SPECULATIONS Je peux me tromper, mais suppute qu’on ait droit à un nouveau passage du type de celui de la veste dans Time of Angels (ou pour être plus précis, une tentative de faire un coup de Babylon 5). La dernière fois que j’ai vu un autre personnage en tenue de soirée, c’était River dans A Good Man Goes to War. Si je voulais un antidote au poison de River (plus logique que de mettre une tenue de soirée dans le monde réel), c’est elle que j’irais voir laissant tout le monde en Allemagne nazie (n’oublions pas que le TARDIS peut se déplacer sans faire le moindre bruit (comme montré par River au Docteur, lui apprenant que le bruit caractéristique est lié à une mauvaise utilisation de la machine)).
L’inconnue, c’est le temps qui s’est écoulé entre le Docteur du début de l’épisode et celui de la fin de l’épisode.
Ensuite, il revient mortellement blessé, mais par quoi : la décharge secondaire de la tenue d’astronaute ? On ne connait pas tous les détails de son plan de sauvetage, et donc à quel moment il quitte le robot avec son TARDIS, mais il est possible qu’il ait du attendre que le robot soit dézingué par la tenue de cosmonaute, l’obligeant à être gravement blessé au passage. FIN SPECULATIONS
4 octobre 2011, 13:19, par Mad_Dog
Tu va te planter. T’as vu toutes les spéculations que t’as fait cette saison et qui se sont retrouvées à coté de la plaque ?
6.13
Ma première réaction ça a été "mais c’est de la MERRDE !!"
Bon, j’étais bourré, je sortais de soirée, j’avais vraiment envie de voir le final de Doctor Who, et au final, le lendemain, je ne me souvenais que de certaines bribes et surtout d’avoir été déçu.
J’ai décidé de re-regarder cet épisode à jeun. Et là, j’ai trouvé ça plutôt sympathique, même si ça manque cruellement d’intensité. Au final, une grande partie de cet épisode s’est déroulé dans un monde parallèle et même s’il répond à de nombreuses questions, ça manque d’une montée en puissance comme RTD savais les faire. (Et ne sais PLUS les faire, à en voir le final de Torchwood "Miracle Days") Je me souviens du nombre incroyable de fins de saisons où c’était tellement "éééénorme" que j’avais envie de m’arracher la tête devant une situation de fou. Ici, on l’attends bêtement et elle n’arrive jamais. La résolution de la mort du Docteur est décevante (mais elle l’était souvent à l’époque RTD) et la fin de l’épisode m’a fait dire
Du reste, ça n’est pas un mauvais épisode pour autant, ça fourmille encore d’idées géniales : l’univers romain (comme par hasard) où Dickens, Churchill et les pterodactyls sont toujours vivant bloqué au milieu du temps, les Silents, le pourquoi de l’eyepatch (preuve que Moffat avait vraiment écrit la saison dans toute sa globalité) et de nombreux gags. Bref, il se passe plein de choses et c’est super agréable... même si je reste un peu sur ma fin.
Sinon, je suis le seul à m’être dit qu’après avoir appris la mort du Brig’ le Docteur aurait peut-être pu recevoir un texto de Luke lui annonçant la mort de Sarah Jane Smith ?
4 octobre 2011, 16:46, par Rorschach
Oh mais qu’il est vilain. Mais pour te répondre, pas tant que ça. Le fait est que n’ayant aucun intérêt pour les enjeux limités de la S6, j’ai très peu spéculé dessus, je suis déjà sur des spéculations pour la S7 (dans mes rêves les plus fous, comme ceux qui ont suivi The God Complex, j’ai même espéré que la S7 commencerait juste après).
ATTENTION SPECULATIONS
Mes spéculations qui se sont révélées bonnes : River est la fille d’Amy (la seule sur laquelle j’ai insisté réellement, avec ma théorie du dreamlord (qui je dois l’avouer, pour cette dernière est plus un espoir de voir la série se rétablir de son cauchemar qu’une certitude)), les analogies tirées des noms Amy Pond/River Song (la plus proche possible en nos pouvoirs, quand Moffat est le seul à maitriser le langage de la forêt gamma) et de la déclaration « only water in the forest is the river », le fait que les morts à répétition de Rory pouvaient vouloir dire quelque chose, la question (même si j’ai jamais osé le publier ici tellement c’est nul).
Celles que j’ai formulées ici sans sérieux parce que ça m’amuserait : Kovarian qui pourrait être Amy+36, Rita qui pourrait devenir la future compagnon du Docteur.
Celles qui sont loin d’être pliées considérant la lenteur de la progression de l’intrigue : ma spéculation dreamlord (et celle qui va avec sur le time can be rewritten), la réponse à la question, celle sur le Docteur en tenue de soirée de Let’s Kill Hitler.
Celles pour lesquelles j’ai poussé la machine à spéculations bien trop loin considérant les éléments (toujours) insuffisants qui nous sont fournis à leur sujet : la finalité de la tenue d’astronaute.
Mais quoi qu’il en soit, spéculer sur la série, c’est exprimer des possibilités qu’on voit à partir des éléments en notre possession, rien d’autre, ça fait partie de l’expérience Doctor Who. Et être infirmé et surpris en bien, c’est largement mieux que d’avoir tout bon. (être surpris comme ça a été mon cas avec l’épisode The God Complex, mais également très régulièrement du temps de RTD (en particulier en S1, qui je crois est ma favorite) malgré une certaine répétitivité (clairement) plus tard liée à une fatigue de travailler dans un genre pour lequel il avoue ne plus avoir beaucoup de gout).
5 octobre 2011, 02:05, par Bad Wolf
C’est sans aucun doute possible 1. Le plus mauvais season finale de la série 2.Le plus mauvais jamais écrit par Moffat (avant et dès le début de cette saison j’avais de sérieux doutes sur sa capacité à être showrunner mais à l’échelle d’un épisode, son génie était à mon avis assez indubitable) 3.Le plus mauvais de la saison (pire que Curse of the Black Spot qui est le seul que je n’ai pas eu le courage de regarder une deuxième fois (j’ai regardé The Wedding of River Song une deuxième fois seulement pour voir si c’était tellement mauvais : en fait pas autant que je croyais mais plutôt atroce quand même).
Le début était pas mal, j’ai trouvé (contrairement à Rorschach je ne vois pas en quoi c’est gênant de développer cet univers) : le mammouth personnel du César Churchill est plutôt poilant, les ptérodactyles à ne pas nourrir assez déroutants à première vue, l’interview de Dickens à la télé, intéressant, surtout que ça introduit de manière assez intelligente le fait que toute l’Histoire se déroule en même temps. A ce propos :
Effectivement, mais ici le temps n’est pas figé mais seulement contracté au point où il se fracture (le Docteur l’explique je sais plus trop quand).
C’est après ça que ça se gâte : l’éternelle phrase d’accroche avant le générique est non seulement nulle ("A woman" ?... Le "Apollo 11 ? That would be silly. It’s Neil Armstrong’s foot" avait plus de gueule quand même) et en plus il nous fait un suspense à deux balles sur le visage du "devin" alors que dès le moment où le "César" le fait venir, il est évident que c’est le Docteur.
Après ça la scène avec le Dalek est la meilleure de l’épisode, je pense, même si elle ressemble un peu trop à celle des Cybermen dans A Good Man Goes to War : on prend un moment à comprendre, le monologue du Docteur est très doctoresque (marqué par le style habituel de 11th mais ça fait partie de sa personnalité et c’est le genre de trucs que même 10th aurait pu sortir dans ses grands moments de théâtralité) et c’est de très loin la mieux mise en scène de l’épisode (pour ne pas dire la seule bien mise en scène).
Je ne vais pas faire ça pour chaque scène donc je saute à celle où notre ami le Viking au Cache-oeil qu’on voit depuis la première bande-annonce de la saison (et qui est pourtant particulièrement inutile) se fait bouffer par les crânes est juste nullissime : les effets spéciaux tout moches passait à l’ère Davies mais depuis le passage à la HD ça fait plutôt tâche quand c’est mal fait, en plus le sol n’a aucune raison de se dérober sous ses pieds à ce moment-là, il aurait suffit qu’il n’essaye pas de tuer le Docteur...
La scène dans le TARDIS où il évoque ses anciens compagnons pourrait être émouvante si elle ne tombait pas comme un cheveu sur la soupe et si leurs noms n’étaient pas brandit comme une pancarte qui dirait "CECI EST UN CLIN D’OEIL POUR LES FANS".
J’aime assez la scène de retrouvailles avec Amy, ça détend et c’est la scène la plus émouvante (ceci est plus une insulte aux scènes sensées nous émouvoir qu’un compliment à celle-là) et la visite du QG de la résistance (même le truc des eye-patches ne me gêne pas plus que ça), du moins jusqu’au moment où on voit Kovarian (sur ce point je rejoins Rorschach : on pensait avoir affaire à une égale du Docteur et elle se retrouve ficelée sans même qu’on sache comment ; de même pour sa trahison par les Silents qui n’est absolument pas justifiée). J’en profite pour le rejoindre aussi sur le fait que les méchants sont juste des procédés à l’ère du Moff : contrairement aux Daleks, nazis givrés à la fois terrifiants et un peu ridicules qui fonctionnent selon leur politique de pureté (RTD joue même la-dessus en détournant cette mentalité dans Bad Wolf où ils sont dégénérés et fanatiques ce qui est explicitement contre leur nature, preuve qu’ils en ont une), à Cassandra dont les seules motivations sont l’argent une parfaite platitude corporelles (délirant mais au moins existant), les méchants de Moffat sont comme de l’Orangina rouge : ils sont méchant "PARCE QUE !".
Toute la scène au sommet de la pyramide est très inutile. Enfin non, elle nous permet de découvrir que le Docteur est génial et que tout le monde, enfin tout l’univers l’adore (!!!! Etonnant, non ?). A la limite, si le plan de River avait servit à quelque chose, ces réponse en provenance de toutes les âmes sauvées par le Docteur auraient pu être un peu émouvantes, à la limite intéressante, mais là c’est gratuit comme la plus grande part de l’épisode.
J’ajoute que les deux personnages qui permettent à l’intrigue d’avancer sont des pièces rapportées qui n’ont rien à faire ici : d’accord Dorium Maldovar est cool et bleu mais pourquoi saurait-il quoi que ce soit sur le Silence (oui, les Headless Monks sont ses clients mais les gens sans tête ont tendance à ne pas être très bavards) et le Teselecta... c’est la deuxième fois qu’il fait office de deus ex machina (plutôt in machina pour le coup mais passons). A la limite on peut penser que ces braves petits gars ont enquêté sur le Silence après avoir croisé le Docteur à Berlin vu qu’ils n’ont visiblement pas vieilli mais c’est un drôle de hasard de les croiser là et d’avoir soudainement l’idée d’une porte de sortie. Et le montage dans son ensemble est nul : les scènes issues de The Impossible Astronaut / Day of the Moon sont sous-exploitées et insérées n’importe comment, le récit-cadre avec Churchill est somme toute assez inutile (il aurait à mon avis été beaucoup plus intéressant de suivre le Docteur dans sa marche vers la mort et de se retrouver en même temps que lui dans le monde alternatif). La présence des Silents au-dessus du Docteur et de Churchill est incroyablement moins bien mise en scène que dans Day of the Moon et en plus où le Docteur a-t-il dégoté un feutre pour se peinturlurer les bras quand il en voit ?
J’allais oublier la scène du jardin qui, tout comme plusieurs épilogues de la saison a l’air d’être raccroché là par hasard. Il s’agit encore d’un cas où la narration aurait bénéficié de se faire du point de vue du Docteur : ça aurait évité la lourdeur et le petit tour de passe-passe du Docteur aurait pu être amené un peu plus subtilement.
En fait, l’épisode est surtout décevant de la part d’un scénariste comme Moffat qui, même s’il écrit des personnages tout en apparences et en coolitude réussit habituellement à la perfection les moments d’épopée et de comédie : ici, deux/trois moments drôles, absolument rien d’épique même quand c’est censé l’être.
J’ai parlé de l’épisode en tant qu’épisode mais c’est en tant que final qu’il est le plus choquant : comme l’a fait remarqué Leann, la saison tourne totalement à vide puisque ce final résout certes (et de quelle manière ?) plusieurs des questions apparues au cours de la saison (comment le Docteur va survivre ? pourquoi le Silence le veut-il mort ?, etc...) mais aucune des saisons précédentes (ah si, on sait qui est River, ce qui est d’ailleurs amusant : je relisais mon premier post sur le forum qui disait que ce serait décevant que la petite fille soit la fille d’Amy ; on a aussi la confirmation qu’elle est la femme du Docteur mais ce mariage est minablissime au point qu’on se demande comment il peut donner son titre à l’épisode ; en plus le Docteur ne danse même pas) du genre pourquoi le TARDIS a explosé et été détourné ? comment le Silence a-t-il acquis des creepy-TARDIS ? pourquoi l’histoire de Rory et d’Amy se répète sans arrêt et pourquoi le premier passe son temps (quand il n’en est pas effacé) à mourir ?... Et en plus d’être inutile, la saison est basée sur un concept qui détruit deux des épisodes les plus intéressants de la série : Fires of Pompei et Waters of Mars. Et puis pourquoi appeler "point fixe dans le temps" un truc qu’on peut détourner avec un bout de ferraille multiforme ?
En fait, je pense que Moffat est un gamin : il a une imagination débordante mais son esprit part dans tous les sens et il ne se soucie pas vraiment de qui sont ses personnages parce que ce qui compte c’est qu’à la fin le gentil héros trop cool batte le méchant trop ridicule (un peu) grâce à sa jolie copine et à son sympathique acolyte. Ce qui collait bien à son idée de base de développer l’aspect conte de fée de la série mais devient beaucoup trop facile maintenant que ce n’est plus nouveau.
Et puis je croie que quelque part il tout simplement jaloux de Davies : RTD a accompli son rêve de relancer la série et il l’a fait avec brio en recréant un univers à la fois attractif et cohérent et à ce moment là, Moffy qui s’était patiemment rapproché de l’opportunité de le faire s’est retrouvé relégué dans le bac à sable avec les jouets qu’on voulait bien lui donner ("d’accord je te donne la pelle mais pas de couteau parce que ça coupe, compris Steven ?"). Du coup ça a été la victoire quand il s’est retrouvé aux commandes et il a essayé de reléguer dans un passé révolu tout ce qu’avait fait son prédécesseur même s’il utilisait par ailleurs beaucoup de mythes qui prennent leurs racines dans l’ancienne série (ce truc du Docteur héros national apparaît dès 1964 dans un épisode où des homme-mouches dont j’ai oublié le nom parlent, un peu à la manière des Oods de chanter l’histoire de leur sauvetage par le Docteur pendant les prochains siècles, par exemple). Maintenant tout le monde le glorifie et il se dit qu’il peut parler des l’ère Davies sans que ça lui fasse d’ombre mais il le fait assez bizarrement puisque ça surgit d’un coup.
La tendance qu’à souvent dénoté Rorschach à capitaliser tous les côtés formidables du Docteur comme des acquis est d’ailleurs à mon avis le double tranchant de cette volonté de se servir de la mythologie sous-jacente à la série (je pense que c’est de ça que parlait Conglomeros).
En fait, Moffat est exactement comme son Docteur : il privilégie l’admiration des autres par rapport à l’efficacité, par exemple en nous cachant une partie de la vérité exactement comme 11th le fait sans arrêt avec ses compagnons. Il construit le suspense non pas sur l’incertitude mais tout simplement sur l’ignorance, juste pour pouvoir nous surprendre. Jusque là, on suivait le récit du point de vue du Docteur et les compagnons étaient des points de repère pour le spectateur qui s’identifiait à eux ; maintenant on voit le Docteur (et on le voit surtout lui) par les yeux des compagnons ce qui fait qu’on ne sait jamais trop ce qu’il se passe dans sa tête à part quand il explose de rage (et heureusement que Matt Smith est très bon à ça). Donc oui, comme disait Ethan, on ressent le plaisir de Moffat à diriger la série, mais personnellement je ne trouve plus vraiment cet enthousiasme communicatif.
Un peu de réflexion sur les enjeux, tant de la saison que de l’épisode :
Je parlais de la facilité de détourner le point fixe mais en fait il se pourrait que cette loi du temps ait été parfaitement respectée. Je m’explique : le but du Silence était d’empêcher qu’on réponde à la Question quand le 11e irait à Trenzalore. Eh ben de toute évidence, le Docteur n’a pas du tout envie (et nous non plus) que cette question trouve ça réponse, donc logiquement il va tout faire pour éviter d’y aller donc mission accomplie, Silence won’t fall. Peut-être que c’était juste ça le point fixe, le traumatiser suffisamment pour qu’il n’y aille pas. Soyons honnêtes, aucun Docteur, du 1er au 11e (enfin je connais que les 1, 9, 10 et 11 mais bon) n’aurait résisté si on lui avait dit qu’il ne devait surtout pas aller se promener là-bas.
Parce que c’est eux-mêmes qui ont créé le point fixe au Lac Silencio et qu’ils savent pertinemment qu’il faut bien ça pour l’avoir (d’autant plus si ma théorie ci-dessus est exacte, il vaut mieux qu’il soit préparé).
Les vraies questions qui, je crois, ont déjà été posées mais qui sont quand même assez choquantes par leur existence même sont : pourquoi s’embêter à mettre quelqu’un (surtout River qui est totalement imprévisible) dans la tenue d’astronaute alors que celle-ci bouge toute seule ? et pourquoi le Docteur, une fois de plus, ne révèle sont plan à personne (à part à River parce que ça donne un prétexte à deux drachmes pour le mariage parce que "The Wedding of River Song", c’est quand même un titre qui claque pour un final) ? Et puis pourquoi il ne le dit pas simplement à River sur la plage du Lac, ce qui nous aurait évité cet épisode.
Une petite note positive quand même : je n’avais pas du tout vu venir la question mais je trouve que c’est une très bonne idée tant qu’on obtiendra PAS de réponse. Sinon Moffat risque fort de réaliser que pendant tout ce temps c’était son silence qui allait tomber. Et pour de bon.
Ça m’étonnerai sérieusement.
Soyons honnêtes, nous y seront tous.
Voilà, j’ai écrit un petit pavé mais je trouve important que tout le monde donne son avis en ces temps troublés.
10 octobre 2011, 10:08, par Rorschach
David Tennant - Olympics 2012
Une pétition de la plus haute importance, pour que David Tennant soit le porteur/allumeur officiel de la flamme Olympique lors des JO de Londres en référence en hommage à son rôle dans Fear Her.
10 octobre 2011, 11:25, par Rorschach
Save Doctor Who Confidential
Un drame pour le spectateur hyper-assidu qui fait les connexions en prenant le temps de s’investir dans l’hypercomplexité des péripéties domestiques du New Who, déduit des titres des épisodes toute la profondeur qui n’y est pas, ne regarde jamais un épisode moins de deux fois, ni sans s’imprégner de la plaidoirie de son auteur dans Confidential, histoire de savoir pourquoi c’était formidable en fait, et pourquoi ceux qui ne sont pas touchés par la grâce du moffatisme* sont juste des personnes limitées intellectuellement.
Ca s’appelle du transmedia les gars, ça signifie faire du téléspectateur une partie prenante au processus créatif, c’est le futur depuis qu’Evangelion a redistribué la donne, et comme JJ Abrams le disait récemment à propos de Lost, ça va bien de râler sur la fin brillante de son show de marche dans la jungle, quand à sa connaissance aucun fan n’a été capable de lui proposer une fin meilleure.
Et voilà, la BBC débranche le respirateur. Une campagne de sauvetage a été lancée, la pétition peut être signée ici. Les responsables de la campagne s’expliquent sur leur plan de sauvetage et le futur possible de Confidential ici.
*NB : le moffatisme est une discipline à classer dans le genre des théories infalsifiables honnies par Karl Popper dans sa théorie de la connaissance, visant à départager les sciences des pseudo-sciences comme la psychanalyse, la religion et le communisme — c’est à dire, des théories infalsifiables donc invérifiables, toute opposition rationnelle étant systématiquement balayée, non pas par une explication tout aussi rationnelle éclairant le sceptique, mais (suivant l’institution qui se défend) comme névrosée, hérétique, bourgeoise, ou, dans le cas qui nous intéresse, incapable de la finesse/intelligence nécessaire à comprendre un sens impalpable réservé à l’élite. Ce qui en gros veut dire, pour être fan du New Who, il faut avant tout être un adepte du culte de Moffet.
15 octobre 2011, 01:09, par Conglomeros
Le "culte" que le gens vouent à Moffat, c’est comme les enfants qui expriment leur enthousiasme avec exagération. Il n’y a rien de malsain dedans. C’est même bon pour le moral. Si les gens n’ont pas peur d’employer des mots forts tels que "Dieu" ou bien "Génie" pour parler de Moffat, c’est qu’il y a forcément quelque chose chez cet homme ; il ne drogue pas les gens, il n’impose aucune dictature, ce n’est pas non plus un ex-lofteur qui veut se reconvertir dans la création. Non Moffat s’est fait sa réputation avec son talent et uniquement avec son talent. Même, il s’est batî une carrière exemplaire en montrant qu’il pouvait écrire autant pour la comédie que pour la drame. Et surtout, Moffat a son propre style, et pas n’importe quel style, un style qui tend à la virtuosité, c’est-à-dire qui brille par la forme, la structure. On aime. On n’aime pas. Peu importe. Il reste quand même un artiste très talentueux. Par exemple, je déteste Christophe Honoré mais il reste quand même un cinéaste très talenteux qui a une vraie esthétique.
Rorschach, tu parles de moffatisme pour attaquer les gens qui se laissent "aveugler", alors que je pense plutôt que t’es juste déçu qu’une de tes séries préférées soit changé par un scénariste dont tu n’aimes pas le style ou juste les défauts trop lourds. C’es toi qui fait du Doctorwhoisme (terme aussi obscur que ton moffatisme).
Après je ne dis pas qu’il n’a pas de défaut, l’écriture de Moffat est superficiel parfois, mais n’empêche qu’il fait parti de ses scénaristes qui nous font du divertissement original, même d’avant-garde, comme Alan Moore. Concernant Doctor Who, je pense qu’il essaye de nous faire sentir de manière plus forte le mythe Doctor Who (qu’on retrouve moins chez Davies), c’est pourquoi le Docteur est tellement au centre des intrigues. Après qu’il y ait des (gros) défauts, personne n’est parfait, et cela même si Doctor Who est le genre de série qui doit toucher la perfection.
14 octobre 2011, 18:01, par pulsar
17 octobre 2011, 11:41, par Rorschach
Pour la déception, c’est vrai, mais pour le moffatisme, je n’attaque pas les gens qui se laissent aveugler, je critique une tendance des fans de Moffat à considérer que les opposants au bonhomme sont des demeurés — ne comprennent pas quelque chose, ce sens impalpable formidable qui éleverait la série aux nues, que seuls les inclus (ceux qui aiment) ont saisi, mais sont pourtant bien incapables d’expliquer clairement au delà des superlatifs (ou ils sortent des bétises comme le "soap sous RTD"). C’est génial, ça claque et c’est tout.
Perso, j’ai beau me retourner la tête dans tous les sens, je ne vois absolument pas ce qu’il y a de génial à avoir consacré une saison à
(1) ne pas tuer le Docteur (qui est menacé de mort à peu près tous les épisodes, super original) dans une série où il ne peut pas mourir,
(2) avoir soumis un de ses personnages à une grossesse forcée (puis un enlèvement de la progéniture) en ne préparant tellement pas le truc qu’AUCUN des scénaristes de la saison n’était au courant et donc n’a pu intégrer un point aussi important en terme de développement des personnages dans les scripts qui suivent (qu’on ne me parle pas d’un format plus sériel, le coup de la remise à zéro à l’épisode suivant, c’est un parfait retour en arrière dans le temps en termes de techniques de narration et la preuve, s’il en fallait, que le show pâtit désormais d’un problème de continuité/unité),
(3) a passé son temps à tuer des personnages principaux pour les ressusciter ensuite, comme seul moyen pour arracher un peu d’émotion (l’autre moyen c’est prendre un air triste pendant 20 secondes en disant Rose, Donna, Brigadier),
(4) a passé son temps à répéter les mêmes choses sur les mêmes personnages tellement figés dans la tête de Moffat que jamais n’est pris le temps de les développer comme des êtres humains vivants et pensants confrontés à la mesure des enjeux mis en place : Amy n’est qu’un moyen pour Moffat de continuer à exploiter jusqu’à plus soif son fantasme personnel de la Pénélope de The Girl in the Fireplace, River (qui était beaucoup plus que ça à l’origine) n’est plus que la variante fofolle Who’s that Girl des années 80 du même perso (et c’est pas l’écriture de Mels qui contredit ce point), Rory n’est qu’une Mary Sue, le Docteur n’est plus rien du tout, à part un showman superficiel et incohérent.
(5) n’est même pas fichu sur 5 épisodes sur une simple saison - soit disant empruntant pour l’année en cours un format plus sériel (alors qu’elle ne l’a jamais été moins, il y avait plus de continuité entre les épisodes sous RTD, ou même la saison dernière, où la mort de Rory était manifestement intégrée dans l’écriture) - de nous donner le sentiment que tout a été écrit d’un bloc (et non une succession de scènes choc écrites au fil de l’eau), et pas plutot raccroché à bout de ficelles pour le final. Comment par exemple combiner les "révélations" de River sur son existence à Rory dans The Impossible Astronaut (qui ne sont qu’une redite de la vie d’Amy) à la vie réelle de River ? (qui n’est pas l’existence d’une femme qui a rencontré un homme qui savait tout d’elle, mais l’existence d’une personne qui savait tout d’un homme depuis sa plus tendre enfance).
(6) manifeste le très inquiétant syndrome lostien, qui consiste à faire du suspense à tout prix et repousser sans cesse dans un futur lointain la résolution des éléments réellement intéressants de l’intrigue, pour se focaliser sur des intrigues domestiques.
Ce que je reproche aux fans là, c’est plutôt que de s’enthousiasmer sur une résolution habile à foutre le cul par terre, d’être contents d’être juste capables eux mêmes de justifier de façon grossière tous les trous de scénario laissés béants par Moffat : mais oui c’est parce que le point fixe (qu’on vient d’apprendre 30 secondes plus tôt) c’était que le Silence assiste à la mort du Docteur (pas la mort du Docteur elle-même comme on le croyait (twist !!) il y a 30 secondes quand on a appris que c’était un point fixe) et le Silence il a pas tué le Docteur à toutes les autres occasions qu’il a eues de le faire parce que le point fixe (qui vient d’être inventé) leur disait qu’il mourrait alors tué par une tenue d’astronaute (que sinon on ne sait pas d’où elle sort, mais c’était obligé, compris ?) avec River dedans (obligé aussi, histoire de raccrocher les wagons avec l’homme "le meilleur" qu’elle a "tué" et pour lequel elle est maintenue en prison par des gars qui ne savent même pas qui est le Docteur (épisode Time of Angels).
Et je ne rentrerais pas dans le débat du dédain du show pour la SF, la parfaite irritation de voir les règles du temps remises à zéro à chaque épisode pour les besoins de chaque script, de ne jamais entendre les personnages faire des remarques scientifiques pertinentes (et en particulier le Docteur qui est censé être ubercalé qui passe son temps à ne rien comprendre et faire des approximations ridicules) ou de voir que la série se fiche de saboter la magnifique continuité instaurée dans l’ère RTD, piratant sans vergogne ses idées sans jamais lui rendre justice, comme le coup des points fixes qui vient d’anéantir tout espoir d’une logique propre à la série. Je veux bien que la continuité ne soit pas parfaite sur 50 ans de série, mais de la continuité à partir du reboot, c’était vraiment trop demander ?
Et j’en suis fière ! Je ne regarde pas la série pour Moffat, mais parce que le concept de la série est génial et le Docteur est un personnage formidable. C’est exactement ce que je disais avec mon moffatisme, pour aimer DW maintenant, faut être aussi fan de Moffat que River du Docteur.
D’accord sur la première partie de la première phrase, ensuite j’ai juste envie de dire : Whaaaat ?!!!
Avant-garde ? Alan Moore ? Bon, avant-garde ça ne veut rien dire, mais Alan Moore ?!!!! Tu as déjà lu Alan Moore ? C’est typiquement le genre de parallèle gratuit qui m’énerve, absolument pas argumenté, qui vise juste à mettre sur le même niveau un génie avéré (mais qui a passé son âge d’or depuis longtemps) à un autre type qu’on veut juste faire mousser, qui n’a rien à voir en rien avec le génie en question.
Quant au mythe du Docteur qu’on ressentirait de façon plus forte désormais, complètement en désaccord. J’étais des milliards de fois plus investie du temps de RTD (accro-débile même, terme alors inventé spécifiquement pour la série), quand le mythe du Docteur se pointait (sans se faire attendre par des roulements de tambour à l’échelle d’une saison) au détour d’un chemin sans prévenir ça me filait des frissons - c’était largement plus subtil - et embarquait la série sur des hauteurs épiques que j’ai rarement vues aussi maitrisées (le seul moment du règne Moffat qui m’a fait ça, c’est la régénération de la petite fille, moment ubercool parce qu’il ne sortait de nulle part et qu’on prend immédiatement la mesure de ce que ça implique en termes mythologiques (et que le spectateur était impliqué, plutot que de se voir mentir en permanence pour faire du suspense)).
17 octobre 2011, 15:31, par Conglomeros
Mais non je dis juste que Moffat et Moore sont pareils en ceci qu’ils tendent à faire une sorte de "divertissement" mais original, avec une narration virtuose, etc. Ils font des formes-concept. Par exemple dans coupling (même si t’aimes), dans l’épisode "séparation" Moffat coupe en deux l’écran pour suivre Steve et Susan chacun de leur coté avec des échos, et il fait même un décalage temporel à la fin assez drole je trouve. Moore écrit pour Rorschach un chapitre-palindrome dans Watchmen (qui fait écho avec les taches d’encre des tests). Mais la comparaison s’arrête là. Je trouve juste que cette tendance à prendre quelque chose de grand public et d’en faire quelque chose de savant moi je trouve ça admirable.
Moi aussi je suis nostalgique de l’époque RDT, avec sa poésie du quotidien, ses personnages, son univers solide, sa diversité. Mais ce que j’aime de cette époque c’est qu’il y avait RDT et Moffat, je trouve Moffat très bon dans les petits épisodes, du coup une saison était dense en bons épisodes. Maintenant que Moffat est "seul", il manque quelque chose.
17 octobre 2011, 16:23, par Rorschach
Ben là on est un peu plus d’accord (et j’adorais les épisodes de Moffat sous RTD, mais je comprends désormais que c’est parce que ce dernier compensait tous les manques du premier par son "polissage" en profondeur. A deux, ils sont le scénariste idéal).
Si ce n’est que, élever le divertissement tv grand public au rang d’art, c’est RTD qui en est le pionnier. Moffat n’apporte que sa touche personnelle pleine de tics sur un show déjà très innovant et dynamique - et a infiniment moins d’idées que Moore et RTD, qui l’un et l’autre défendent avec dévotion un propos profond (et authentiquement sombre) en plus de divertir, ce qui n’est pas du tout le cas de Moffat -, qui n’est surement pas plus virtuose ou originale que celle de RTD. A mon sens, loin de la virtuosité annoncée, le show a réellement été rétrogradé à un simple divertissement, c’est ce qui me chagrine (et le fait qu’en 4 épisodes de The Fades, je ressens plus d’attachement envers les personnages et donc plus d’investissement dans la série (et dans le genre scènes inattendues qui donnent des frissons, la fin de l’épisode 4 de The Fades place la barre très haut). J’ai même plus apprécié les 3 premiers épisodes de Merlin, série que j’ai toujours trouvé largement en dessous de DW, mais qui, il est vrai, semble enfin se réveiller).
En revanche, au risque de me répéter, je ne retirerai pas à Moffat son talent pour la structure, mais c’est insuffisant pour qui n’est pas également obsédé par la structure, s’il ne parvient pas à remplir sa forme avec du fond, ou faire varier ses structures (ou approfondir les notions qu’elles "vendent"). Ainsi je ne comprends pas comment après une saison marquée par les répétitions incessantes des mêmes tropes, il a encore pu trouver une bonne idée de recopier à l’identique la structure du final de la saison dernière (pourtant assez décrié, mais au moins il y avait la surprise de la première fois) pour le présent final, sauf à avoir complètement paniqué faute de temps (entre Tintin, Sherlock, comic’ons etc).
Et puis la continuité, si tu veux générer du mythe et de l’engouement, c’est fondamental. Ca s’appelle respecter la série et le public. Arriver à générer des problèmes de continuité là où ça n’était pas nécessaire juste pour compenser un manque d’imagination, ça me saoule.
19 octobre 2011, 11:40, par Rorschach
Why Steven Moffat Isn’t All That
Un article io9 analytique très intéressant sur Moffat - en particulier en ce qu’il est largement prémonitoire (l’article est de 2008), et révèle que tout ce qu’on peut aujourd’hui reprocher à SM était déjà clairement présent dans ses précédents scripts pour la série, défauts qui passaient en effet beaucoup mieux à l’échelle d’un "épisode choc".
L’auteur retient ainsi le problème de caractérisation caricaturale des personnages, et en particulier un problème clair avec les femmes, synthétisé dans cette citation littéralement choquante du bonhomme (oui, le même qui n’écrit des femmes que pour les rendre inconditionnellement amoureuses du Docteur, les torturer à son profit et a vampirisé la série avec les mariages de tous ses personnages principaux en à peine deux saisons) :
(rien que pour ça, il mériterait une visite surprise de Lisbeth Salander)
En parallèle de cette affirmation douteuse, pour ceux qui n’en ont pas assez et veulent en savoir plus sur le fantasyland mental de leur idole, SM a beaucoup à dire sur la condition masculine opprimée dans les pays civilisés, "in a state of permanent, crippled apology. Your preferences are routinely mocked. There’s a huge, unfortunate lack of respect for anything male."
En découle cet autre trait pointé par l’auteur, qui me gène depuis que Moffat a repris la série : le Docteur personne la plus importante de l’univers, et le fait que le monde entier devrait se sacrifier pour lui sans discussion.
Et enfin, l’énorme défaut pour un prétendu auteur de SF, celui de n’avoir rien à offrir en termes de réflexion, mais même de traiter par dessus la jambe toutes les possibilités de profondeur du genre, qui pose la très pertinente question : "If he’d rather ignore the thoughtful philosophical considerations that sci-fi can inspire, why is he even writing sci-fi ? Science fiction is supposed to be about raising the level of discourse on society by opening up the door to fantastic possibilities. It’s supposed to be about hope, exploration, and opportunity — not cheapening what it means to be human, and certainly not subjugating people in the name of great white men. Yes, the first episode of Doctor Who (which aired all the way back in 1963) featured the Doctor as an old white man, cautioning his granddaughter against mimicing the stupidity of "the red Indian." But that racism wasn’t something anybody wanted to see in the Doctor Who revival, and neither is Moffat’s simplified view of human life or his bizarre seeming vendetta against women. We’re in the future now ; let’s give everybody a chance to be great."
21 octobre 2011, 12:51, par pulsar
Tu me fais bien rire, déja la misogynie de Moffat est bien connue. C’est une chose qui affecte clairement l’écriture de ses personnages féminins, on a pas attendue Doctor Who
pour le découvrir. Suffit de voir Jekyll par exemple et est ce un probléme ?
Bien sur que non ( à moins d’avoir le cul serré ) Tout simplement car jamais Moffat n’avillie l’image de la femme !
Les anti-moffat accusent son Doc’ de pas avoir de fond encore une fois je rigoles....
Doctor Who dans le monde de la S.F n’a jamais eu la portée sociale ou philosophique d’un disons Star Trek.
Ca a toujours été du pur divertissement et chez Moffat plus qu’ailleurs...
Accuse-t-on une serie super fun comme Farscape de manquer de "fond" non bien sur
Depuis deux ans maintenant, Moffat s’efforce de redorer le blason du Doc’ sérieuseument écorner par Davies.
Petit rappel des faits : Ten un homme agés de 900 ans, dépositaire d’un savoir et d’une responçabilité juste inimaginable.
Va étre réduit à l’état de pleureuse par Davies.
Un homme inconsolable de la perte de Rose Tyler, une femme assez banal pas trés belle ni trés intelligente
La ou le Doctor de Moffat épouse la sublime Alex Kingston. River Song une femme qui est presque l’égal du D octor
Chez Davies, Ten est devenue un Doctor sans panache, qui se rend à Davros sans opposer la moindre résistance et qui n’est sauver que
graçe à l’un des twists les plus cons de l’histoire de la S.F
( Enfin fallait bien trouver un moyen pour que le gentil couple finisse ensemble )
Eleven lui est toujours dans l’action et a presque toujours un coup d’avance sur ses adversaires
( il a meme des deus ex machina...ce qui peut sembler abuser mais qui contribue à redonner son aura au Doctor, bordel c’est un meta-humain ou pas ? )
Ten chez Davies, est devenue une figure sacrificielle un peu tristre. Un homme qui donne sa vie de façon absurde pour sauver un viellard
( Ben oui, le truc de Davies sur la fin c’était de faire chialler dans las chaumiéres )
Tandis que le Doctor de Moffat, est pret à manipuler ses plus proches amies pour assurer sa survit .Car oui le Doctor est la personne la plus
importante de l’univers
Et Moffat ne s’arrete pas la, les méchants emblématiques de Davies, Cybermens & Daleks Moffat les ridiculisent.
Les anciennes compagnes, il ne les utilise que pour rappeller à qu’elle point Ten a merder avec elles
Davies avait choisi de faire du Doc’ la rock-star de l’univers, Moffat le renvois dans l’ombre, il est la le fond du travail de Moffat
Il redonne du sens au mythe
Je tiens à présiser que j’aime beaucoup les saison 1à3 de Davies et que je ne le salurais jamais assez, d’avoir ramener Doctor Who à l’écran.
Mais voila sur la fin il a bien foirer....comme pour Torchwood
21 octobre 2011, 14:22, par Leann
Le fait que connaître la misogynie d’un auteur ne la rend pas moins choquante, et c’est pas parce que tout le monde le fait qu’il ne faut pas questionner ce genre de mentalité.
Faut il encore le rappeler, comparer une série de "hard sci-fi" comme Star Trek et une série de fantasy comme Doctor Who est totalement ridicule. Star Trek essaie d’être un minimum crédible dans ses explications scientifiques, là où Doctor Who s’en fiche. Et puis n’oublions pas que Star Trek est une série et un univers qui s’est très bien exporté, touchant bien plus de monde que Doctor Who qui est resté la plus grande partie de son existence sur les ondes britanniques uniquement.
J’ai beau détester Rose Tyler, mais même moi je peux voir l’importance qu’à pu avoir Rose, son premier compagnon depuis la perte des Time Lords, dans la vie d’un Doctor qui essaie de se reconstruire après un choc et une guerre incroyables de violence. Et River Song, si ta seule argumentation est qu’Alex Kingston est mignonne, je crois qu’il n’y a rien à dire.
Ou pas. C’est un alien qui s’est humanisé au contact de l’humanité, et pas un humain qui est devenue plus fort que les autres grâce à sa jolie boîte bleue. Quand aux deus ex machina, tous les théoriciens de la narration peuvent dire qu’ils ne sont que très très rarement justifiable, et ceux de l’ère Moffat ne font pas partie de ces très rares cas.
Désolée, je veux vraiment pas partir dans l’attaque personnelle, mais t’as juste tout faux. Le Docteur a toujours manipulé ses proches, toujours (et ce n’est pas l’ancienne série qui va me donner tort). Le Docteur n’est pas la plus importante personne dans l’univers, n’oublions pas qu’il a passé la majeure partie de sa vie à n’être qu’un Time Lord parmi d’autres, et pas spécialement plus intelligent que la moyenne. Et puis si tu trouves que le sacrifice de Ten pour Wilf est absurde, c’est que t’as totalement loupé le concept du personnage du Docteur (pour info, la mort du Cinquième Docteur s’est déroulée dans des conditions extrèmement similaires)
Terry Nation sera ravis de savoir que Davies a inventé les Daleks. Les Cybermans et les Daleks sont ridicules depuis bien plus longtemps que le reboot, Doctor Who ce n’est pas que la série des années 2000.
J’avais oublié que Russell T Davies avait écrit The Pandorica Opens et A Good Man Goes To War. Si ça c’est pas de la rock star. Je te défis de trouver des scènes aussi over the top niveau popularité cosmisque que ces deux là.
Mon dieu, c’est dingue, j’en arrive à défendre Russell T Davies. Si on m’avait dit ça, je ne l’aurais pas cru.
Désolée si je suis pas claire :P Mais c’est une réaction épidermique.
21 octobre 2011, 15:44, par pulsar
Je ne dis pas que la misogynie de Moffat n’est pas choquante ce que je dis c’est qu’il a toujours ecrit des roles de femmes fortes
( Est ce qu’elles sont prétes à tous les sacrifices pour leurs hommes ....oui )
Mais faut arréter de délirer on est loin de la dégeulasserie d’un Luc Besson
Heu... faut savoir de quoi on parle, si l’univers de Doctor Who est parfois magique, il n’a jamais empreinter les codes de la fantasy...
Je ne nie pas l’importance de Rose comme stabilisatrice émotionelle de Nine. Mais aprés c’est une question de crédibilité, peut on croire à cette love-story poussive.
Non bien sur et oui Alex Kingston est tres mignonne, son histoire avec le Doc’ est bien plus crédible ( d’un point de vue S.F ) et touchante que celle de Rose
Bien sur que le Doctor à toujours manipuler ses proches et il est la le probléme de Ten dans ses derniéres années. Une figure quasi christique, constament
dans la posture du martyre, le sacrifice de End of Times peut sembler touchant mais il est absurde, car trop c’est trop.
Aprés libre à toi de penser que j’ai rien compris à Doctor Who
Bien sur que Davies n’a pas inventer les Daleks ( je n’ai jamais dis ça ) mais tu ne peux nier qu’il en a abuser .
Je trouves trés courageux de la part de Moffat d’imaginer ses propres mechants
A Good Man Goes To War, c’est justement le debut de la fin du Doctor de Davies c’est le moment ou Eleven réalise qu’il a été trop loin.
Finalement, je me demandes si c’est pas toi qui n’a rien compris à la serie...
21 octobre 2011, 19:31, par pulsar
Désoler pour le double post
Le doctor est bien sur un alien !
Quand je parles de meta-humain, je parles de la responçabilité vis-à-vis de l’univers, de la folie du savoir interdit, de la detresse de la responçabilité unique.
Ce petit quelque chose, qu’on trouve par exemple chez Jadzia dans le Trekverse.
Et bien sur chez le Doctor
22 octobre 2011, 01:48, par Sullivan
On peut dire que c’est fini, là ? Vraiment ça m’arrangerait...
Parce que franchement ça fait longtemps que la discussion n’apporte plus rien et que ça n’intéresse plus que les trois personnes qui postent (et encore... y’a des chances que les réponses soient écrites par pur atavisme). Même en lisant en diagonale une ligne sur cinq une fois par semaine, je constate en plus que c’est bourré d’erreurs factuelles et de contre-vérités, des deux cotés de la discussion. Et si je voulais les corriger faudrait le faire pour toutes et lire les quatre autres lignes et ça me fatigue rien que d’y penser vu la faiblesse de l’ensemble.
Quand on a plus d’autres arguments que de tenter de discréditer une personne sur la base de propos qu’il a toujours nié avoir tenus, plutôt que de parler de son travail (qui contredit intégralement les propos de cette "interview" bidonnée), on peut considérer le point Goodwin atteint et décider d’en rester là. Parce que là ça me fait le même effet que lire, à l’époque RTD, les kilomètres de messages sur Outpost Gallifrey postés par des vieux fans aigris de l’ancienne série, qui dérapaient constamment dans l’attaque personnelle ou l’homophobie faute d’argument. C’était suffisamment pénible là-bas pour que je n’en veuille pas chez moi aujourd’hui.
Merci.
22 octobre 2011, 09:03, par Rorschach
C’est marrant, je croyais qu’un forum, c’était fait pour échanger. Un peu dommage de se sentir offensé d’avoir des posts sur son forum. Et un peu dommage aussi de croire plus important de s’affirmer au dessus de la mêlée en insultant les posteurs, que de discuter sainement avec ceux qui prennent la peine de s’exprimer, même s’ils sont maladroits.
Franchement, si l’interview en question est - de notoriété publique manifestement - bidonnée, pourquoi ne pas le dire tout simplement, sans sauter sur l’occasion pour discréditer au passage tous les arguments valides (sur son travail) qui l’ont précédé. En revanche, je ne suis pas d’accord du tout, l’œuvre de Moffat et ses personnages féminins confirment complètement la citation (et l’article argumente en ce sens), c’est pourquoi je l’ai postée dans ma tentative d’essayer de comprendre à la fois ce qui me repousse désormais dans la série, et ce qui fait encore passer l’auteur génial pour certains, qui refusent de s’expliquer eux-mêmes clairement.
Maintenant, que tu n’aies pas envie de discuter de tout ça et préfère rester sur tes positions plutôt que suranalyser, soit. Le silence est à toi.
22 octobre 2011, 22:24, par Leann
Je n’ai pas l’impression que la discussion soit spécialement violente, qu’elle soit maladroite oui, mais pas violente, en tout cas ce n’en est absolument pas l’attention. On atteint absolument pas les sommets qu’on peut voir sur le net dans la matière, mais bon.
On a repéré un pattern dans l’écriture d’un auteur, au même niveau que n’importe quel thème récurrent, et on le questionne c’est normal. Un peu plus chaud à manipuler, mais ce n’est pas plus étrange que de ce demander ce qui fascine tant Moffat dans l’utilisation de la mémoire et de la vue chez ses monstres récurrents.
Il est clair que la transition dans la manière de raconter Doctor Who est sujette à débat, et il n’y a rien de mal à vouloir comprendre pourquoi on en arrive à ne plus aimer un série qu’on a adoré (et qu’on adore toujours, soyons honnêtes. On sera tous là la saison prochaine)
Mais si le forum n’est là que pour spéculer sur les épisodes de la série en diffusion, et qu’il doit rester mort entre deux saisons, alors d’accord.
26 octobre 2011, 19:18, par pulsar
Merde...avec tout ça je sais pas...si on parle pas de la prétendu misogynie de Moffatt,
peut on continuer à parler du Doc’ ?
Bon ben je me lances...
Je voulais revenir sur la vision qu’a Moffat d’un point fixe, d’aprés certains en contradiction avec Davies
je ne suis pas d’accord, il me semble que peu importe ou meurt le personnage de la conquéte de Mars,
sur Terre ou Mars le point fixe est respecter. Alors que le Doctor ( ou plutot le Teselecta )
doit toujours mourrir au lac...et à noter que Ten, dit ignorer les effets de l’altération d’un point fixe.
Grace à Eleven ( ou plutot River ) et bien on les connais...