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Fringe

mercredi 10 septembre 2008

Messages

  • Fringe - Pilote

    Je suis d’accord moi aussi avec la critique de Drum, mais j’ai tout de même passé un moment agréable devant l’épisode. En même temps avec un leading trio composé de deux Australiens et d’un gaucher, je ne suis pas objectif, mais les possibilités qui s’offrent pour la suite de la série me donnent plutôt bon espoir.

    En même temps, l’équipe créative n’est effectivement pas des plus rassurantes, avec Messieurs Transformers en copilotes, et les acteurs n’ont pas vraiment eu l’occasion de briller, mais le fond est là. La mythologie peut s’avérer intéressante, et le côté surnaturel a pour le moment quelques bases scientifiques (la télépathie, moi j’y crois !), qui me permettent de ne pas décrocher immédiatement.

    Mon plus gros souci avec cet épisode réside en fait dans l’introduction du personnage d’Olivia. Je ne crois pas être un féministe radical, mais de voir que la présentation d’un personnage féminin fort repose forcément sur, premièrement, l’opposition à des personnages masculins ultra-machos qui l’appellent Sweetheart et dénigrent son travail sur le fait qu’elle soit une femme, et deuxièmement, la nécessité de lui prêter une relation cachée avec un autre agent du FBI (les femmes étant, apparemment, par définition émotionnellement dépendantes) me déçoit un peu. Même si tout est bien qui finit bien, dans le célibat et la reconnaissance professionnelle.

    N’est pas Joss Whedon qui veut !

  • Fringe

    J’aurais mis un petit moment à me décider à le regarder, ce pilote, vu l’intérêt très limité que je portais à la série au vu du pitch et de l’équipe créative. On connait JJ avec ses bons et ses mauvais côtés, mais quand même, foutre Jeff Pinkner en showrunner...

    Au final, il y a de bons éléments, mais niveau ambition, on est quand même très loin des pilotes d’Alias et Lost, et j’ai un peu de mal à voir où est passé le fric.... Pour les bons points, j’aime beaucoup la dynamique du père qui raconte des trucs scientifiques complètement dingues et de son fils qui, en même temps, dit à voit haute ce que les téléspectateurs pensent tout bas, à savoir que c’est n’importe quoi. Ca permet d’être un peu plus ouvert, et ça fait du bien. Par contre, tout le côté FBI m’a profondément ennuyer (j’ai cru m’endormir pendant la première partie de l’épisode), et la conspiration ne me dit rien qui vaille.

    Le plus gros point négatif, enfin, c’est peut-être l’actrice principale au charisme négatif... pas sûr que je sois de retour à la rentrée, je vais certainement attendre les avis de gens plus courageux.

  • Fringe

    Très bon pilote. Mais cela ne veut pas dire que Fringe sera une très bonne série. En fait, tout dépendra de la construction des épisodes et de l’avancée de la mythologie. Enchainer des looners pourrait très vite s’avérer ennuyeux et peu intéressant.

    Coté casting, j’ai été agréablement surpris par Joshua Jackson. Il a reçu pas mal de critiques négatives. En plus, le gars n’a même pas fait l’effort de modifier son jeu d’acteur. J’ai eu l’impression d’avoir affaire à un Pacey plus intelligent et plus pâle. Pourtant, j’ai bien aimé son personnage. Quant à Anna Torv, elle passe du bon au moins bon tout au long du pilote. Lance Reddick est parfait, comme d’hab !

    Trop jeune à l’époque, je suis passé à coté du phénomène X-Files. Par conséquent, je ne sais pas trop si Fringe est une sorte de remake non avoué de cette série. Cependant, j’ai lu ici ou là que Fringe était plus axé sur les dérives de la science moderne plutôt que sur l’existence (et la dissimulation) de forces extraterrestres.

    Pour revenir au pilote, je dois dire que la réalisation est excellente et les dialogues sont parfois drôles. Contrairement à d’autres, je n’ai pas trouvé que la première heure manquait de rythme.

  • Fringe

    Perplexe. Déjà parce que j’ai regardé ce pilote il y a une dizaine de jours et je m’en souviens à peine, ce qui n’est pas très bon signe. C’était pas franchement désagréable à regarder, mais simplement anodin. La montagne (on sent qu’il y a de l’argent et de l’ambition là-dessous) accouche d’une souris. J’ai suivi ce double épisode introductif avec un ennui poli, la série ne parvient à aucun moment à nous impliquer dans l’histoire, dont on se fiche éperdument. La faute aussi à ce que je vois comme une erreur de casting monumentale dans le choix de l’actrice principale : elle est extrèmement fade, et semble s’ennuyer autant que nous. N’est pas Jennifer Garner qui veut (ou plutôt Gillian Anderson si on reste dans le genre). Seul le personnage du scientifique est un peu drôle et intéressant. Joshua Jackson est pas mauvais, mais être doté d’un seul ton (incrédulité mélée de sarcasme) pendant tout l’épisode n’aide pas. Je regarderai les premiers épisodes parce que ca fera peut-être comme Terminator : un pilote raté et une série qui s’améliore d’épisodes en épisodes. Mais je suis sceptique.

  • 1.01

    Michael Giacchino.

    C’est un peu beaucoup pour lui que j’ai décidé de revoir ce premier épisode, et je n’ai pas été déçu du tout. Ok, je fais peut-être une petite fixette sur les violons de Giacchino, mais bon sang qu’il est bon... Il nous a même sorti quelques petites notes discrètes au piano, histoire de se renouveler un peu, et c’est foutrement efficace.

    Bon, même si je pourrais regarder cette série rien qu’avec la musique et les images, apparemment il faut des gens qui parlent pour les autres, et là ça pose un peu problème. Même avis que plus tôt pendant l’été, ça ne casse pas trois pattes à un canard, et Anna Torv n’est pas très convaincante. Pour l’instant.

    Je n’ai pas remarqué beaucoup de différences (à part la musique !), juste peut-être la scène d’interrogatoire, et la toute dernière scène qui a été prolongée d’une paire de seconde. Oh, et le générique a été modifié : avec l’empreinte de main, vive la ressemblance avec celui de X-Files. Comme si ils avaient besoin de ça.

  • Pilote

    Tout à fait d’accord. Seul Giacchino sauve les meubles. C’est lui qui apporte un peu d’ambiance à cette fade chose qui va devoir faire de sérieux progrès pour éviter l’annulation. En même temps, je commence à en avoir un peu marre des séries à rallonge sur le thème du complot et des gens qui parlent par sous-entendus pour ne pas révéler que Jacob est un Dieu déchu à quatre orteils. Donc, s’ils pouvaient être annulés au bout d’une quinzaine d’épisodes et boucler leur histoire, ça m’irait parfaitement.

    En attendant, Joshua Jackson m’a fait exploser de rire quand il enlève ses lunettes face caméra. Tellement cliché. Et puis il faut reconnaître que jusqu’à présent, le personnage le plus attachant, c’est la vache.

    Pour l’instant, ça ne m’énerve pas et ça ne me transcende pas. L’indifférence fait que je regarderai sans doute quelques épisodes supplémentaires.

    • 1.01

      Je n’en étais pas vraiment sûr cet été. Je crois que je n’osais pas l’admettre. La pression du groupe, vous comprenez. Le regard des autres. Le jugement dans leurs yeux. Mais là, c’est certain. Il faut que je m’affirme.
      J’adore Fringe.

      La distribution m’enchante. Une opinion un peu plus développée ? J’adore la blonde, Pacey et Cedric !

      En attendant, Joshua Jackson m’a fait exploser de rire quand il enlève ses lunettes face caméra. Tellement cliché.

      Parfois les clichés ont du bon ! J’ai marché à fond... J’ai tapé dans mes mains en hurlant "Pacey !!" et immédiatement, ensuite, j’ai baissé la tête de honte. Et ça, c’est un plaisir vrai de téléphile.

      En même temps, je commence à en avoir un peu marre des séries à rallonge sur le thème du complot et des gens qui parlent par sous-entendus pour ne pas révéler que Jacob est un Dieu déchu à quatre orteils.

      Moi, ça m’amuse. J’ai l’impression que Fringe sera sérieux sans se prendre trop au sérieux et ça me plait bien comme ton pour une série à mythologie/complot.

      Pour les bons points, j’aime beaucoup la dynamique du père qui raconte des trucs scientifiques complètement dingues et de son fils qui, en même temps, dit à voit haute ce que les téléspectateurs pensent tout bas, à savoir que c’est n’importe quoi.

      Mais s’il peut y avoir une scène de ce style dans chaque épisode, je serais entièrement satisfait. C’est pour moi l’équivalent des scènes de boîte où Sydney déambulait en bonnasse dans Alias, c’est-à-dire l’intérêt principal de la série.
      Et j’ai trouvé que l’intrigue fonctionnait bien, j’ai été surpris par les rebondissements finaux (je suis en général bon public pour ce genre de choses, je n’avais évidemment rien vu venir), je trouve la photographie somptueuse et me sens bien dans l’ambiance glacée de l’hiver urbain...

      Content, je suis content !

  • 1.01

    Bon. Je vais être honnête de suite, c’était beaucoup mieux que tous les pilotes que j’ai vus cette saison. Autrement dit, c’était mieux que le spin-off de Beverly Hills. Fastoche, je sais.

    Ma première impression, c’est que si on suit les idées de J.J.Abrams, il vaudrait mieux ne jamais prendre l’avion pour franchir un océan. En effet, soit on se retrouve avec un appareil qui se crashe sur une île déserte pleine d’ours polaires et de voix bizarres, soit on atterit à destination, mais après être passé en mode Musée des Horreurs. Rien à dire, il doit avoir une phobie de l’avion, ce mec, pour nous sortir des trucs pareils.

    Globalement, j’ai préféré largement la seconde partie à la première. C’est simple : avant que la grande expérience "je parle à mon copain dans le comas" ne commence, j’avais l’impression de regarder une série policière allemande avec quelques effets spéciaux. Ensuite, heureusement, le rythme s’accélère un peu, sans malheureusement rattraper la lenteur de la première partie. Je sais, c’est un pilote, il faut présenter les personnages et tout et tout, mais bon, on a eu mieux comme pilote. Celui d’Alias, par exemple.

    D’ailleurs, heureusement que la fin était originale, car sinon j’aurais eu l’impression de me retrouver devant une Sydney Bristow version blonde. Le genre de fille qui veut découvrir les complots du monde parce que son copain est mort de façon injuste. Pas de copier-coller de cette intrigue ô combien déjà vue, donc, mais ça m’empêchera pas de surnommer l’héroïne BlondeSydney pendant quelques temps.

    Niveau jeu des acteurs, j’ai particulièrement apprécié la vache. Si si. Une vache qui regarde Bob l’Eponge à la télé, c’est franchement tordant. Sinon, j’attendais Pacey au tournant, et au final il m’a pas plus emmerdé que ça. Il a pris un peu de poids, quelques poids de barbe, mais j’ai l’impression qu’il est toujours aussi... comment dire... c’est Pacey, quoi. Surtout la manière dont il est présenté, j’ai failli croire qu’on était arrivé dans un spin-off de Dawson, dix ans après.

    J’ai pas franchement beaucoup de choses à dire sur l’épisode. Il était plutôt bon, mais je m’attendais à mieux. Sauvé de la moyenne par les effets spéciaux, la musique (c’est pas surprenant, ça...), et donc le rebondissement de fin d’épisode que j’ai pas vu venir. Pour ma défense, j’suis pas très bien réveillé, peut-être pour ça. En tout cas, contrairement à l’autre pilote de nullité que j’ai vu la semaine dernière, là je serai bien présent pour le second épisode. Juste histoire de voir un peu où en vont les intrigues. En tout cas, j’espère que BlondeSydney retournera parler aux comateux car j’ai bien aimé la petite séquence irréelle et tout.

    Ah et j’ai adoré les présentations de lieux en 3D, ainsi que le générique : après celui de Alias et surtout celui de Lost, c’est cool, j’ai eu l’impression qu’il fait des progrès en création de génériques, le J.J. Carton rouge pour la main de X-Fles, par contre.

    Justement, la comparaison avec X-Files, comme certains en parlaient déjà cet été, est-elle justifée ? Mis à part le fait que l’héroine est au FBI, j’en ai pas franchement l’impression. Une fois de plus on se retrouve face à du mystère, de la science-fiction etc., mais les aliens ne sont pas à l’ordre du jour. Nan, j’ai plutôt l’impression qu’on va se retrouver avec une version féminine de Sloane et le développement ultérieur du SD-6. Ouaip, c’est ça. Fringe, c’est du Alias avec plus d’effets spéciaux mais moins de charisme. Et surtout sans Jennifer Garner.

    En tout cas, j’espère vraiment qu’ils ont pensé à mettre la vache comme personnage récurrent. Franchement, j’l’aime bien la Marguerite. ^^

  • Le D de "Bagdad" dans le contrechamps quand le soldat regarde vers le ciel, un peu trop, non ?
    J’attends quand même avec impatience l’épisode ou quelqu’un va se cogner contre une lettre.
    Et puis c’est pas gentil par contre de comparer Anna Torv a quelqu’un dont le physique est à la hauteur de son talent.

    Le reste, intriguant, je m’attendais à beaucoup moins de mythologie que ça.

  • 1.01

    Ces lettres en 3D qui s’incrustent dans les plans sont tout simplement ridicules. C’est à cause de ça que je ne suis pas du tout rentrée dans l’histoire. A chaque fois que j’étais sur le point de trouver que ce n’était pas si kitsch, paf, ces lettres apparaissaient et c’était foutu.

    Alors oui, la musique est sympa, les acteurs pas mauvais. Mais alors, l’intrigue... Même Lost n’avait pas autant de prétention dans son pilote.

    Ceci dit, j’adore voir Pacey à l’écran, j’ai toujours eu un faible pour cet acteur, et il ne me déçoit pas !

  • 1x02

    Et bien moi j’aime bien malgre les defauts que j’enumere plus bas. Le savant fou est pour une fois, vraiment fou. Le mec de Dawson Creek s’en sort bien et l’heroine est finalement bien dans son role. Meme la vache a fait un cameo.
    Sur le reste : histoire interessante mais faiblarde pour un deuxieme episode. J’aurais plus vu ca en milieu de saison. La resolution etait un peu baclee aussi. Ca avait un petit cote annees 90. Le mystere n’arrive pas a passionner pour l’instant. Le "Pattern" est apparemment (sauf surprise) une nouvelle mega conspiration mondiale... Ouai... Je prefere les iles qui ont des pouvoirs et les Dieux robots.
    Malgre tout, il n’empeche, il y a un petit je ne sais quoi, un potentiel, le cote "serie policiere" avec un truc en plus qui fait que je vais continuer a suivre.

  • 1.02

    Ouais, trop génial, j’ai revu ma grande copine la vache ! Petite apparition, mais quelle apparition...!

    Plus sérieusement, toujours pas accroc à la série, mais j’avoue que ça m’a plu. Ça m’a même plu encore davantage que le pilote. Peut-être parce que l’intrigue était plus condensée, et donc que la série jouait davantage la carte action/suspense, cette fois-ci.

    Une mythologie commence très lentement à se mettre en place. Pacey avec un passé médical inquiétant... Je sens le coup du bébé éprouvette, ou pire encore, du clone de son propre père. Je verrai bien si j’ai visé juste ou pas. Le méga-organisation internationale un peu louche sur les bords, ça ressemble vraiment à une version hi-tech du SD-6. Et puis j’sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que la femme bionique ressemble un peu à Locke avec une perruque. C’est avec des phrases comme ça que j’ai l’impression de vraiment trop regarder la télé...

    Dans l’ensemble, c’était donc plutôt bien mais peut mieux faire. Je rempile quand même pour le troisième épisode ; mais vu le nombre de séries qui font leur rentrée la semaine prochaine, Fringe a intérêt à assurer...!

  • 1x02

    A croire qu’ils se sont trompés de pilot !

    C’était très bien, prenant et intéressant. J’ai beaucoup aimé le pré-générique à la croisée d’Alien. Les acteurs sont bons, j’apprécie le Vieux Fou et l’AfroHair a parlé : miracle !

    La conspiration ne m’intéresse pas du tout par contre...

    • 1.02

      La conspiration ne m’intéresse pas du tout par contre...

      Moi non plus. Mais alors pas du tout, en plus.

      Par contre, j’ai passé un bon moment devant cet épisode... réussi.
      Tous les acteurs sont bons (Lance Reddick très bon, Anna Torv je m’y habitue), et l’ambiance est très soignée. L’intrigue tient un peu beaucoup de la pornographie scientifique par moment, mais c’est plutôt amusant. Et je le répète, l’ambiance est très soignée.

      Maintenant, j’aurais pu me passer de les voir retirer l’oeil du cadavre, là, tranquillement, comme si de rien n’était. ^^

  • 1.03

    J’aime bien, mais il y a de gros problèmes.
    Dans les bons points, Lance Reddick, John Noble, et le coup du réseau fantôme qui était un peu original, et ne faisait pas complètement rechauffé de X-Files (comme c’était trop le cas la semaine dernière). Par contre, j’ai toujours beaucoup de mal à ne pas m’endormir pendant les scènes mythologiques, et même Giacchino ne peut rien faire pour me tenir éveiller quand on essaye de nous faire croire que des scènes hyper prévisibles (la rousse et Reddick, Mar Valley) sont hyper surprenantes et mystérieuses.

    Non seulement c’était mieux fait dans Alias et Lost, mais en plus on s’en fout.

  • 1x03

    Moins impressionnant que la semaine dernière, mais ça devrait plaire aux spectateurs plus cartésiens.
    Le réseau fantôme est une bonne trouvaille en effet, mais ça laisse un peu sur sa faim. Surtout qu’on a toute une histoire qui ne débouche, pour le moment, sur rien (assez frustrant).

    La série gagnerait à avoir plus de rythme (comme dans Alias) et à s’évader un peu de Boston. Bien que ce soit une très jolie ville, j’espère que ça ne va pas devenir comme le Los Angeles de 24.

    Mark Valley joue de mieux en mieux !

  • 1x03

    Bien d’accord. Ca s’ameliore mais il manque encore quelque chose. La vache n’etait pas la cette semaine d’ailleurs.

    John Noble est le principal interet de la serie (le coup de la tele satellite etait tres bon) mais meme Anna Torv arrive finalement a s’en tirer. Par contre, la mythologie, c’est pas ca. Un complot de gens pas gentils, on s’en tape completement. D’ailleurs le fait que le mec de la DEA etait venu chercher un truc sur le cadavre etait quand meem gros comme une maison (surtout que l’acteur ressemblait terriblement a l’assassin du bus).

    Alias avait, outre son rythme, Rambaldi, et c’etait autrement plus fascinant. Quant a Lost, bon, n’en parlons meme pas.

    Bref, pour l’instant on continue. J’ai un peu l’impression de regarder Bones croise avec X-Files, or je suis aussi Bones donc je peux suivre Fringe.

  • 1.03

    En un mot : prévisible.

    Cette fois-ci l’intro était moins gore que les deux précédentes, pour une fois que je mangeais pas devant la série... En tout cas, malgré cette histoire originale de gens fossilisés, le reste n’a pas vraiment cassé des briques. Surtout au niveau de l’intrigue principale : le mec qui va voir sa partenaire à la morgue et lui caresse la main, j’avais vu venir le vol de micropuce à des milliers de kilomètres. Le transfert de malette qui se finit par la mort de la mule de suite après l’échange, idem. Le mec qui se fait tuer par un bus, un peu moins.

    Au niveau des personnages, j’ai trouvé BlondeSydney de mieux en mieux, à tel point que je vais bientôt lui trouver un surnom plus flatteur. On apprend aussi que la black du labo s’appelle Astrid (ou alors c’est la première fois que je m’en rends compte), et moi aussi je déplore l’absence de ma copine la vavache. J’espère qu’on la reverra très vite.

    N’empêche, déjà trois épisodes et je suis toujours devant. Bon, il semble que je sois parti pour au moins la mi-saison. En espérant que niveau mythologique le ch’tit J.J. nous ponde quelque chose d’un peu plus passionnant que "la méchante madame fait des trucs bizarres à un type normalement mort mais qui l’est pas tout à fait". Parce que, n’empêche, ça donne l’impression des intrigues autour de Rambaldi. En version hi-tech, mais aussi en version hi-chiant.

    Oh, très important : Percy, pour la première fois de ma vie, m’a fait rigoler avec son rêve de gosse quand il était petiot. Sympatoche, comme projet de métier, tout de même...!

  • 1x02

    et bien Fringe va continuer sans moi. C’est tellement (trop) gore que j’ai failli en vomir. Trop c’est trop.
    Même si au départ, le mélange X-Files / Regenesis / Alias me semblait pas mal, mon estomac ne supporte pas. Dommage, j’aimais bien l’idée de départ.
    En prime, les acteurs font trop caricatures. La blonde du FBI, d’une platitude affolante, une sous-Sidney Bristow. Le grand patron qui ressemblerait presque à un alien. D’ailleurs, la séquence (heureusement qu’elle n’est que suggérée) de l’accouchement fait étrangement penser à Alien. La boucle est bouclée !

  • 1.03

    Fringe est un peu remonté dans mon estime cette semaine. Elle ne m’a pas plus captivé qu’avant, mais il y a eu deux scènes qui m’ont fait réagir. La première est celle du cimetière, où j’ai beaucoup aimé qu’aucune parole ne soit échangée entre la mère et Torv. J’aime les non-dits qui en disent long. L’autre scène, beaucoup plus classique, est celle du bus qui écrase le méchant. Je ne sais pas pourquoi, mais j’adore quand un bus fait ça. Ça me fait toujours hurler avant de mourir de rire.

  • 1.04

    Oh. C’était vachement bien.
    C’était aussi à moitié du vent et des effets de manche, mais pour une fois que la mythologie ne sent pas le réchauffé soporifique, il y a de quoi être content.

    Un peu frustrant, mais c’est pas grave. John Noble continue de dominer le cast, en tout cas, et je suis assez content d’avoir des épisodes de 50 minutes quand ça leur laisse le temps, comme ça, de faire un peu durer les scènes et de laisser les acteurs s’exprimer.

    Oh, et Mark Valley, c’est pas trop tôt.

  • 1x04

    Oui beaucoup de vents. L’épisode est intriguant, intéressant et prenant, mais j’ai le désagréable sentiment quand arrive la fin, que je me suis fait avoir. Certes, il y a une mythologie et qu’il y a un plan à tout ça, mais les expériences Lost et Rambaldi m’ont un peu refroidi.

    Le cast est très bon, de Peter à La Vache (qui vient faire un petit clin d’oeil aujourd’hui) et je dois avouer que l’homme chauve et ses super jumelles et son super téléphone rétro... c’était cool.

    Est-ce que Mark Valley était payé jusque là ?

  • 1.04

    Episode que j’ai beaucoup aimé aussi, je suis satisfaite de la série depuis le début malgré quelques "trous d’air", l’atmoshpère assez glacée me plait et j’ai toujours eu un faible pour Pacey, surtout quand on le torture en lui mettant des pailles dans le nez :) . John Noble est aussi très bon, il a cet air de chien battu qui équilibre son côté scientifique foldingue.

    The Observer était sympa avec ses accessoires rétro, j’ai apprécié l’apparition de la vache, et surtout la minute humour de Lance Reddick "I know a lot of bald men". La suite, vite !

  • 1x04

    Excellent episode. Si chaque episode continue a etre meilleur que le precedent, ca va vite devenir une serie culte. On sent enfin la patte de JJ et les mysteres passionants a la sauce alias-lostienne. La mythologie semble finalement nettement plus complexe que la simple conspiration. Ca sent l’extraterrestre (mais alors la c’est vraiment trop X-Files) ou les hommes du futur (la c’est 4400) peut-etre ?

    En tout cas, je souligne moi aussi qu’il est heureux d’avoir sur un network des episodes de 50 mn et que Denethor ecrase tout le monde autour de lui, meme Lance Reddick.

    Finalement le hype commence a etre justifie.

  • 1x05

    Moins mythologique que le precedent (on voit cependant notre ami le chauve sortant de l’ascenceur fatidique au debut), mais ca reste d’un meilleur niveau que les deux premiers episodes.
    Je commence a saisir la structure de la serie : une moitie d’enquete de type "serie policiere" pour permettre a l’audience qui ne suit pas chaque semaine de ne pas etre perdue et une moitie de continuite pour satisfaire les spectateurs qui en demandent un peu plus.

    Ca ne ressemble vraiment pas a X-Files en definitif, d’ailleurs la serie me rappelle parfois tres vaguement Alias, en moins excite.

    Sinon, difficile de trouver grand chose a analyser la-dedans. Certes John Noble continue a ecraser tout le monde. "Tout le monde" qui se debrouille pas trop mal d’ailleurs. Mais rien de plus ajouter pour le moment.

    • 1.05

      Moins mythologique que le precedent (on voit cependant notre ami le chauve sortant de l’ascenceur fatidique au debut), mais ca reste d’un meilleur niveau que les deux premiers episodes.

      Mouais.
      On va dire que j’ai trouvé que le temps passait plus vite cette semaine que pendant les premiers épisodes, mais j’en suis pas encore au point de dire que c’est bien. Comme tout le monde, j’aime jouer à Où est Charlie ? avec le Chauve, mais ça n’occupe pas 50 minutes malheureusement.

      Ca ne ressemble vraiment pas a X-Files en definitif,

      Mouais.
      Si la mythologie s’en est éloignée un peu avec l’épisode précédent, les affaires de la semaine me font quand même énormément penser à X-Files. Et pas du tout à Alias. Si ce n’est les magnifiques compositions de Michael Giacchino, mais je ne vais pas le répéter toutes les semaines non plus.

      Quoi que.

      En attendant, le coup d’Olivia qui hallucine son Harvey/Six, même si l’explication est pas mal, je me suis ennuyé.

      Mais rien de plus ajouter pour le moment.

      Une chose, quand même : les pigeons, c’était trop cool.

  • 1.05 - Power Hungry
    Héhé, Harvey, pensé pareil.
    D’ailleurs ta revu la saison 4 récemment ? Parce que putain, WSS2 qu’est-ce que c’est bon...

    Moi je m’éclate pendant que Ju pisse froid autant qu’il peut.

    Musique : check
    Rigolo : check (les repliques débiles ou a l’unisson par ci par là)
    Mysterieux : check (la torche dans les couloirs, ca me rappelle X-Files, en bien)
    Chauve : check (il met autant de poivre dans ses burgers que moi de parmesan dans mes raviolis à la crème, je m’identifie forcemment...)

    PS : Ju les sauts de ligne un jour, non ? Les cookies peut être ?

    • 1.05

      Héhé, Harvey, pensé pareil.

      Bah ouais, en même temps, c’est une idée tellement originale... A l’image de la série, en gros.

      Rigolo : check (les repliques débiles ou a l’unisson par ci par là)

      Oui, c’est drôle.
      Le problème, c’est quand ils veulent faire des dialogues sérieux, ou quand ils veulent qu’on s’intéressent à la relation Anna Torv/Mark Valley alors qu’ils ne nous ont donné aucune raison de le faire.

      Mysterieux : check (la torche dans les couloirs, ca me rappelle X-Files, en bien)

      Oui, la torche dans le couloir, c’est joli. Et oui, c’est très pompé. Par contre, c’est pas très mystérieux. Je veux dire, l’histoire du mec électrique, niveau mystère c’était au raz des paquerettes, et niveau originalité c’était pas mieux. Franchement, qui ne se doutait pas, avant même le générique, qu’il allait être responsable de la mort de sa mère un peu plus tard dans l’épisode ?

      Chauve : check

      Sauf que moi, j’ai du mal même avec ça.
      Autant je fais confiance à JJ et Jeff Pinkner pour trouver des concepts cools et mystérieux, autant ils ont prouvé maintes fois par le passé que leurs idées ne vont jamais plus loin et que niveau résultat final, il ne faut pas s’attendre à grand chose.

      Pas comme dans Farscape, justement.

      PS : Ju les sauts de ligne un jour, non ? Les cookies peut être ?

      Non, mais ça c’est de la science-fiction...

  • 101 102

    Aaaah c’est parce que c’est 50 minutes que ça m’est paru tellement long !!!
    MDR

    Sinon, je n’en suis pas encore aux derniers épisodes diffusés mais jusqu’à présent ce n’est pas génial tout en se laissant regarder.

    J’avoue que c’est plus par curiosité que j’ai visionné ces deux épisodes. Je trouve cela extrêmement cliché. J’ai l’impression de regarder des bouts de diverses séries comme Xfiles, Angel voire les 4400. Et pourtant, j’ai envie d’en savoir un peu plus sur la vie de PeterPacey. Parce qu’on se doute qu’avec un père pareil, il ne doit pas être tout à fait comme les autres. Ca fait aussi plaisir de revoir Kirk Aceveda. Par contre, je n’accroche pas du tout aux autres personnages si ce n’est la vache. Je précise toutefois que je n’ai jamais accroché bien longtemps aux séries de JJ Abrams. Lost est l’exemple même de prétention quant à Alias, je n’ai jamais tenu bien longtemps devant un épisode (et c’est pas faute d’avoir essayé).

  • 1.01 1.02 1.03

    J’avais vu le pilote avant l’été qui m’avait vraiment terriblement ennuyé, et que j’avais oublié deux jours plus tard. Face aux critiques sur le forum qui ne sont pas trop mauvaises, j’ai repris la série et je trouve tout ça aussi mauvais.

    A part les intros qui sont pas mal, le reste est d’un ennui profond et surtout mille fois vus... Sur le 1.02 le coup du vieillissement accéléré ( merci "La quatrième dimension"), l’intro à la "Alien" TOUT est déjà vu et revu... La grosse firme machiavélique, le gentil peut être pas si gentil etc... Le pire est le manque de charisme des personnages principaux dont on se contrefout totalement. Et puis tout ça se prend terriblement au serieux ( en dehors des quelques moments drôles de pétage de plomb du vieux prof ). Je sais que sur ce forum il a été souvent de bon ton de se moquer de Lost, ce que je n’ai pas toujours compris ( malgré quelques baisses de régime, la série m’a toujours passionée ). Je vous trouve donc dans la majorité d’entre vous bien indulgents avec cet objet télévisuel...
    Là vraiment à part pour quelqu’un qui n’aurait jamais vu une série ces dix dernières années, je ne vois pas vraiment à qui s’adresse ce recyclage d’ "X files" ( qui en passant me faisait également bailler d’ennui... ah... ces nappes de synthé de Mark Snow pendant quasi CHAQUE scène... y avait rien de mieux pour m’endormir ).
    Allez... je poursuivrai encore les deux prochains épisodes et je lache l’affaire si ça s’améliore pas ( tout comme je l’avais fait avec ces deux pilotes de perles audiovisuelles des années précédentes : "Jericho" et le remake hilarant de "Super Jaimie"...) ... et je regarderai peut être juste une saison des intros de "Fringe"... et pour ma dose de gentils frissons je préfère encore la version ado de "Scoubidou" j’ai nommé "Supernatural", qui au moins a le mérite de ne pas se prendre au sérieux et d’être franchement sympa

  • Comment ça c’est pas original ? Y a une vache.

    Vic, jette un oeil au 1.04.

  • 1.06

    Putain que c’était naze.
    Pas d’humour, pas d’expérience amusante, pas une once d’intérêt après le prégénérique. A la place, beaucoup de scènes où l’agent Duh !nam, notre héroïne, a l’air très énervée. C’est parce qu’elle a un traumatisme de jeunesse.

    Dans cette épisode, Anna Torv implose complètement. Pas foutue de jouer quoi que ce soit, elle en devient même très drôle quand elle essaie d’être effrayée par le mec qui se fait exploser la tête devant elle. Mais il faut la comprendre. Elle a un traumatisme de jeunesse.

  • 1x06

    On a pas du voir le meme episode. Il y avait justement pas mal d’humour avec les "one-liners" de Walter. Ana Torv etait tres bien, l’histoire pas mal, mais visiblement juste une pierre dans un edifice plus large.

    Fringe continue d’etre la seule serie que j’attends chaque semaine (avec South Park), parmi les rares que je regarde en ce moment, vu le niveau assez merdique de ce qu’on nous propose.

  • 1.06 - The Cure

    Pour une fois, je vais rejoindre le naysayer, c’était très mal écrit et presque aussi mal interprété.
    Dialogues plats et pompeux, enjeux franchement pauvres, je sais pas qui sont ces deux scénaristes, mais j’espère qu’ils étaient intérimaires et que tout le monde avait la grippe.

    1.07 - In Which We Meet Mr Jones

    Juste vu le premier plan.
    Halluciné de découvrir que Godfather a pas vraiment un cancer du poumon.

  • 1.07 - In Which We Meet Mr Jones

    Meh, pas aussi mauvais que la semaine dernière, mais un peu léger.
    Seul avantage, un peu de nouveau, mais beaucoup de patine.
    Je me lasse pas de jouer à Where Is Waldo par contre.

  • 1x09

    Le probleme avec Fringe c’est que j’ai envie de faire le meme commentaire chaque semaine : c’est bien, peut mieux faire et Denethor ecrase toujours tout le cast par sa seule presence ("I have an erection").
    Fringe est la seule serie que j’attends chaque semaine. Donc j’aime bien. Comme j’adorais Alias, et que j’adore toujours Lost, je dois etre sensible au style JJien. Cependant, il manque un petit quelque chose dans Fringe pour que ca me passionne plus que ca.

    Je vois deux raisons : le formatage de la serie d’abord. Le cote "enquete de la semaine" avec la scene d’ouverture qui systematiquement nous montre un evenement apparemment surnaturel par lequel la mort s’ensuit : ca casse un peu l’originalite et ca empeche d’etre surpris. La serie gagnerait a casser ses propres conventions. Et a etre un peu plus serialisee (bien qu’elle le soit beaucoup deja).

    Ensuite, tout simplement le theme de la serie : enqueter sur les phenomenes a la limite de la science, c’est interessant, mais en meme temps, quand ils se produisent dans la serie, difficile d’etre bouleverse, puisqu’on s’y attendait. Ca n’intrigue pas plus que ca. Tandis que des propheties vieilles de 500 ans dans une serie d’espionnage, ou des monstres sur des iles invisibles dans une serie sur un groupe de survivant d’un crash, ca excite deja plus l’imagination.

  • 1.09

    Je n’aime pas la série.

    Ceci dit, cette semaine la musique était fantastique de bout en bout. Et c’était leur meilleure scène d’ouverture. Et c’était aussi mon épisode préféré depuis le début. Et non, ce n’est pas parce qu’un des scénaristes s’appelle "Whedon".

    C’était toujours du vent, pas de surprise là dessus, mais j’ai trouvé ça vraiment très prenant, et magnifiquement réalisé. Visuellement, on est bien au-delà du pilote dans la scène du rêve. J’ai aussi trouvé Olivia , le personnage, bien plus supportable que d’habitude. Par contre, Anna Torv je m’y fais pas, et je ne crois pas que je m’y ferais un jour.

    Au final, à part l’intrigue de Peter qui fait vraiment tache, c’était très bon. Et je crois qu’on peut deviner que c’est le partenaire d’Olivia, celui qui ne sert jamais à grand-chose, qui apparait à l’hopital pour donner la drogue au mec, juste avant qu’il ne commence à halluciner Mark Valley.

    • 1.09

      Et je crois qu’on peut deviner que c’est le partenaire d’Olivia, celui qui ne sert jamais à grand-chose, qui apparait à l’hopital pour donner la drogue au mec, juste avant qu’il ne commence à halluciner Mark Valley.

      Marrant, moi j’ai pensé que c’était l’infirmière asiatique qui lui injecte quelque chose et quitte la chambre au moment où Olivia entre pour l’interroger.

    • Marrant, moi j’ai pensé que c’était l’infirmière asiatique qui lui injecte quelque chose et quitte la chambre au moment où Olivia entre pour l’interroger.

      C’est peut-être ça aussi.
      Moi je me base uniquement sur le fait que le personnage ne sert à rien d’autre dans la série. Remarque, avoir le même raisonnement sur Asteroïd voudrait dire qu’elle doit être hyper importante, en fait, et pas du tout là que pour faire jolie.

      1.10

      Très bon épisode, le meilleur depuis le début, et ça fait deux semaines de suite que je dis ça donc ça doit être bon signe. Et ça fait toujours plaisir d’entendre Lance Reddick dire "Baltimore". ^^

      Bon et bien apparemment JJ a entendu ce que je disais : je voulais plus de « serialisation » et j’ai ete servi. Content de voir que les petits indices dissemines au fur et a mesure commencent a mener quelque part et que l’intrigue se precise. Avec en plus un cliffhanger a la fin ! Que demande le peuple...

      Effectivement, c’est bien de retrouver des petits bouts d’épisodes précédents. Ca ne retire rien au fait que l’épisode avec Olivia en Allemagne et la première apparition de "Mr Jones" était absolument à chier, mais ça console un peu.

      Là où je suis très satisfait, c’est qu’au niveau de l’intrigue on est beaucoup plus dans l’idée que je me fait de Fringe que dans X-Files. Là, c’est clairement des expériences amusantes avec de la pseudo-science futuriste, et c’est plutôt très cool.

  • 1x10

    Bon et bien apparemment JJ a entendu ce que je disais : je voulais plus de "serialisation" et j’ai ete servi. Content de voir que les petits indices dissemines au fur et a mesure commencent a mener quelque part et que l’intrigue se precise. Avec en plus un cliffhanger a la fin ! Que demande le peuple...

  • 1.10

    Meme réaction pour moi. Un chouilla degouté par la fin de l’episode et le fait qu’il n’y ai plus de nouvelles diffusion avant Janvier.

    Pour la pseudo-science dont Ju parle, je m’attendais au debut de la serie a des choses plus solides que ce a quoi on a ete habitue. Dans le grand n’importe quoi les plaies qui s’ouvrent de l’interieur a l’episode precedent avaient atteint un nouveau seuil. Pour celui ci, je suis partagé entre le coup de la physique quantique mal comprise (d’apres ce que des sages me soufflent a l’oreille) et le voyage dans l’espace ultra chouette qui fait craqueller la surface du sol et fait office d’auto-bronzant.

    C’est vraiment dommage parce qu’au debut la serie donnait l’espoir de devenir un laboratoire de theories scientifiques vulgarisees mais plus ou moins respectees dans l’essence. C’est sur que scenaristiquement c’est moins pratique, mais je doute serieusement qu’on ait besoin d’avoir recours a la pseudo-science des marges (en meme temps ca s’appelle Fringe... ca annonce la couleur) pour emerveiller le telespectateur.

    Tout ca m’inquiete legerement pour Lost, ou j’attends bizarrement plus de rigueur.

    • "Tout ca m’inquiete legerement pour Lost, ou j’attends bizarrement plus de rigueur."

      C’est quoi le rapport ? Lost et Fringe ne sont pas faites par les memes personnes. JJ Abrams ne s’occupe plus de Lost depuis le 7eme episode de la 1ere saison.

    • JJ Abrams ne s’occupe plus de Lost depuis le 7eme episode de la 1ere saison

      C’est faux.
      Et comme je suis gentil : A Tale Of Two Cities.

    • C’est faux.

      L’écoutes pas, Benjo, c’est vrai, et tu as raison. Je ne vois pas très bien ce que veut dire Strat’ non plus.

      Et comme je suis gentil : A Tale Of Two Cities.

      Ok, pour Grincheux, je vais compléter : "JJ Abrams ne s’occupe plus de Lost depuis le 7eme episode de la 1ere saison, si on oublie le fait qu’il a co-écrit un épisode deux ans plus tard".

  • Lost est aussi créé par Abrams et des potes/collègues science-geeks a lui, et est aussi basé sur des théories sérieuses et sérieusement malcomprises (ou ignorées) par le grand public.

    Donc je vois le rapport, mais vous digressez.

  • 1.12

    Moi aussi, en regardant cet épisode, mon cerveau a commencé à se liquéfier. C’était lamentable, encore plus que celui de la semaine dernière, et je voudrais vraiment avoir la force d’arrêter.

    A part ça, The Wire Reunion avec Chris Partlow et Frank Sobotka qui sont venus faire un petit coucou à Cedric. Qu’est-ce qu’ils sont sympas, ces acteurs de The Wire...

    • C’était lamentable, encore plus que celui de la semaine dernière, et je voudrais vraiment avoir la force d’arrêter.

      Merci, Ju !
      Merci, car c’est grâce à des commentaires comme celui ci que mon envie d’essayer de reprendre Fringe s’évapore comme un cerveau qui fond au soleil.

  • 01.12 :

    Si le précédent épisode foutait en l’air le peu d’intérêt mythologique que le show était parvenu à créer en deux ou trois, ce dernier réussi l’incroyable en produisant un spectacle aussi peu reluisant que l’épisode des pigeons. Une intrigue imbuvable, où dans le genre, rien ne pourra surpasser Kairo. On atteint les profondeurs abyssales du manque d’inspiration, et un foutage de gueule assez remarquable.

    Fringe est décidément la grande imposture de cette rentrée. Où le buzz se retourne contre son créateur par la plus impitoyable des façons.

  • Le plus mauvais episode depuis le debut, c’est sur. Par contre le precedent etait plutot pas mal.
    • 1.11

      Par contre le precedent etait plutot pas mal.

      Ah ouais ?

      C’est quoi que tu avais préféré, l’évasion la plus débile du siècle, le supérieur chauve et grincheux qui vient nous résumer tout le principe de la série pour la énième fois, ou l’oubli total de tous les enjeux posés (assez brillamment) dans le dernier épisode avant Noël ?

      Moi j’ai du mal à choisir...

  • 1-12 The No-Brainer

    Le coup du cerveau liquéfié était pas mal, surtout que c’est le premier épisode de Fringe que je vois, je commence à aimer et puis, quand même, Chris Bauer en méchant, c’est la classe !

    Par contre, les persos sont trop unidimensionnels, on a pas envie de s’attacher à eux, surtout au père de Peter que j’ai envie de baffer à chaque apparition. Le seul perso pas mal, c’est celui de Lance Reddick mais depuis qu’il est passé dans Oz, tout ce qu’il fait est génial !

    En bref, l’épisode est décent mais si on pouvait avoir des persos un peu plus développés, ça serait déjà meilleur !

  • 1.13

    Arf, je me suis fait avoir comme une bleu...

    Je venais de me taper les deux précédents, et vu les bouzes que c’était, je n’avais aucune envie de continuer...

    Or j’avais le 13 sous la main, et dans un instant de faiblesse je me suis lancé.
    On y voit donc la fin de l’arc sur les puces en verre, commencé avec l’attaque dans le bus.
    Ces disques, qui avaient l’air si Rambaldiens, ne sont en fait que des pauvres bases de données recueillant les infos que les agents doubles de la NSA ont accumulé durant leurs missions.
    Et vu que les disques s’autodétruisent quand l’agent est mourant, en gros on ne va pas apprendre grand chose...

    Donc tu te crois dans le retour de la mythologie, mais en fait, ça ne sert qu’à arrêter un pauvre trafiquant d’arme qui n’arriverait même pas à la cheville de n’importe quel méchant d’Alias.

    Donc que tirer de cet épisode ? Une intro assez cool, des musiques très belles et lé révélation ’hachement inattendue sur le fait que John Scott était en fait un agent triple de la NSA.
    Et qu’on le verra plus.
    La grognasse pourra donc tourner la page et jouer au pti jeu de la séduction avec Pacey.

    Dans l’épisode 10, les similarités avec Alias étaient ahurissantes :
    Olivia-Sydney se fait enlever au moment ou elle va chopper 20 terroristes avec son flingue, aidée par Charlie-Dixon.
    Les "méchants" du Pattern-Covenant avaient réussi à reconstruire une machine de Rambaldi-Bishop.
    Pacey-front-plissé se prend d’affection pour l’héroïne.
    Tout ça sous la supervision d’une Sloanette Rousse femme et d’un Broyles-Skinner (d’X-Files).

    Bref rien d’original mais on avait retrouvé dans cet épisode (en moins inspiré, certes) ce qui nous faisait aimer Alias.

    Et là trois épisodes plus tard, toujours rien.

    Mais si la "plastique" des épisodes (intros cools, ambiance sympa, superbes musiques) ne parvient
    même pas à rattraper les énormes défauts de l’écriture, les personnages superficiels et les dialogues débiles, le potentiel de la mythologie va faire que je vais encore donner une chance ou deux à cette série.

    Ah, et sinon, encore un acteur de The Wire dans cet épisode.

  • 1.14

    Je commence enfin à voir Olivia comme plus qu’une Sydney blonde, je me suis fait à son accent, je la trouve même sympa desfois. Je me suis presque fait à Pacey, j’insiste sur le presque.

    Par contre, le maire autoproclamé de Jericho, je peux pas l’encadrer. Je pensais que c’était le personnage, mais là c’est le second personnage qu’il joue que j’ai envie de baffer puis d’enterrer six pieds sous terre après une mort stupide et atroce. Je pense qu’on tient là un des top boulets de ce début de siècle !

    • 1x14

      J’ai ete etonne que la serie nous revele si clairement et de facon si anti-climactic le pourquoi du comment de la serie. C’est donc une histoire de guerre inter-dimensionelle.. (!!?) Ok, pourquoi pas. Et on est de nouveau pres d’Alias avec un manuscrit prophetique - sauf que ce coup-ci Rambaldi est vivant et est joue par Denethor.

  • 1.20

    Hé bien... Fringe tirait soi-disant sur X-Files, après cette épisode j’ai plutôt l’impression d’avoir vu un Sliders en beaucoup mieux.

    Bizarrement, deux épisodes tirent leur épingle du jeu dans cette première saison : l’épisode qui a été diffusé juste avant Noël, et l’épisode final. Ce sont les deux épisodes où le toutéliage a été le plus intense, et où la mythologie a avancé à pas de géant.

    Concernant Peter, on a la confirmation d’un soupçon que j’avais depuis qu’ils ont commencé à mentionner une réalité alternative : Peter vient de l’autre réalité, le Peter de "notre" monde étant décédé. C’est sûrement la raison pour laquelle Walter est ensuite devenu à moitié dingue, il devait être rongé par le remords...

    Content de revoir Spock, moins content de le voir à peine quelques secondes, mais la scène de fin est quand même hallucinante... d’un autre côté, c’était un peu logique : comment faire comprendre qu’Olivia est dans un New York alternatif ? Tiens, on va la faire arriver au World Trade Center. C’était assez culotté, mais en tout cas ça a fait son petit effet, du moins sur moi (bouche ouverte, WTF, black screen).

    Difficile de faire un bilan de cette saison, vu qu’il y avait pas mal d’irrégularités dans la qualité des épisodes. Mais d’une manière générale, j’ai été quand même agréablement surpris. Franchement, après avoir vu le pilote, je ne pensais pas rester devant plus de quatre ou cinq épisodes, et finalement je ne regrette pas d’être resté jusqu’au bout. J’ai même fini par apprécier Joshua Jackson, ce qui était pas gagné du tout vu que j’ai été pendant des années le président de l’association anti-Pacey. La série a montré ses qualités lentement, au fil du temps, pour nous offrir finalement un truc un peu farfelu mais bien ficelé comme seul JJ sait le faire. Je sens que je vais me ruer sur les DVDs, en espérant qu’ils soient autant fournis en bonus que ceux de Lost.

    Et en plus, on aura droit à une seconde saison, comme quoi la Fox sait parfois conserver les bonnes séries.

    Un autre détail, qui a son importance quand même : Fringe est une des rares séries à proposer des épisodes de plus de 40 minutes. Ce système était en test par la Fox pour Fringe et Dollhouse, hé bien je pense que ça a très bien réussi sur Fringe. Ces quelques minutes gagnées permettent aux bons épisodes d’être encore plus fournis, à la mythologie d’être un peu plus approfondie, aux intrigues de gagner en détail. Ça n’empêche pas malheureusement les épisodes mauvais d’être toujours aussi mauvais, mais le bon l’emporte largement. A l’inverse, pour Dollhouse, les bons épisodes sont malheureusement éclipsés par les mauvais... et les 50 minutes sont bien souvent un vrai calvaire. Mais cela est dû à la "qualité" de la série.

    Il y a juste une chose qui m’a un peu déçu : ils ont keyllerisé la soeur d’Olivia sans raison apparente, si ce n’est que la fin de saison approchait et qu’Olivia n’avait plus droit à une vie privée. Ils auraient pu faire quand même un petit effort pour nous montrer son minois, la faire sortir avec Peter, la faire déménager à Vladivostok...

    Bon, bref, moi pas déçu du tout. Et moi bien aimer Anna Torv maintenant.

    • 1.20

      Tiens, les lueurs bleues artificielles qui sont réapparues tout au long de la saison (et que JJ a foutu partout dans Star Trek) reviennet pile pendant le passage d’un monde à l’autre. Une explication comme une autre à un gimmick visuel INSUPPORTABLE

      Hé bien... Fringe tirait soi-disant sur X-Files, après cette épisode j’ai plutôt l’impression d’avoir vu un Sliders en beaucoup mieux.

      En même temps, c’est pas dur de faire mieux que Sliders... Comme je l’ai dit dans une Semaine à Nous cette année, Fringe c’est surtout pompé sur Ex Machina de BKV. Et le coup du World Trade Center ne fait que renforcer les points communs.

      Fringe, c’est surtout un pompé de X-Files pour leurs plus mauvais épisodes : le mec électrique, celui qui fait fondre le cerveau des gens par ordinateur interposé, et le monstre des égouts...

      Concernant Peter, on a la confirmation d’un soupçon que j’avais depuis qu’ils ont commencé à mentionner une réalité alternative : Peter vient de l’autre réalité, le Peter de « notre » monde étant décédé.

      Ouais, ça avait été très très télégraphié un peu plus tôt dans la saison. Au moins la confirmation ne s’est pas faite attendre. Je me demande quand même si le deuxième Walter qu’on voit dans l’asile n’est pas son double, bien énervé de s’être fait voler son fils.

      Un autre détail, qui a son importance quand même : Fringe est une des rares séries à proposer des épisodes de plus de 40 minutes.

      J’ai lu que l’expérience ne sera pas reconduite. Les épisodes de la saison 2 devraient revenir à une durée normale, pour Fringe comme pour Dollhouse. Hé hé hé.

      Il y a juste une chose qui m’a un peu déçu : ils ont keyllerisé la soeur d’Olivia sans raison apparente, si ce n’est que la fin de saison approchait et qu’Olivia n’avait plus droit à une vie privée.

      Bah si, elle a dit qu’elle déménageait, il y a quelques épisodes. Et puis elle est en train de divorcer, c’est des soucis tout ça !

      Bon, sinon, moi, Fringe, bof.

    • Fringe, c’est surtout un pompé de X-Files pour leurs plus mauvais épisodes : le mec électrique, celui qui fait fondre le cerveau des gens par ordinateur interposé, et le monstre des égouts...

      Arrête, quand tu donnes cette liste je me demande si Fringe ne pomperait pas aussi sur les pires monstres de Smallville. Il y a eu effectivement peu de "cas" originaux. X-Files a réussi à créer quelques "monstres" dont on se souvient, ici c’est pas le cas. On s’en souvient juste quand ils nous les rappellent. Et encore.

      Ouais, ça avait été très très télégraphié un peu plus tôt dans la saison. Au moins la confirmation ne s’est pas faite attendre. Je me demande quand même si le deuxième Walter qu’on voit dans l’asile n’est pas son double, bien énervé de s’être fait voler son fils.

      Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est quand Walter explique à Pacey qu’il a été mort pendant un bref instant, avant d’être ramené à la vie. A ce moment-là, je pensais plutôt qu’il avait "transféré" le cerveau de Peter sur un autre gamin. Puis dès qu’ils ont commencé à parler de réalité alternative, ça devenait de suite beaucoup plus clair.

      J’ai lu que l’expérience ne sera pas reconduite. Les épisodes de la saison 2 devraient revenir à une durée normale, pour Fringe comme pour Dollhouse. Hé hé hé.

      La Fox serait-elle assez folle pour commander une seconde saison de Dollhouse !?

      Bah si, elle a dit qu’elle déménageait, il y a quelques épisodes.

      Ouais mais bon, elle a même pas dit au revoir... Et puis elle a laissé Pacey en plan. Pas sympa. C’était si difficile que ça de nous la montrer avec un carton, par exemple dans une des dernières scènes où Olivia reçoit un coup de fil chez elle ? Economies, quand tu nous tiens...

      Oh, petit HS, pour Sliders, mettons les choses au point. Je fais référence à la première saison uniquement. Là où les scénarios avaient une qualité par rapport au naufrage de la suite. En tout cas, ça m’intéresse de savoir quel est le point de divergence dans cette réalité alternative. Peut-être que Spocke va nous éclairer là-dessus dans le prochain épisode. Sans trop de lasers, cela va de soi.

  • 2.01

    Les photos promos ne mentaient pas, Fringe c’est devenu The Pacey Show, et tous les autres personnages n’y font que de la figuration. A part la petite nouvelle agent du FBI à forte poitrine, embauchée pour combler les lacunes évidentes de la première saison.

    Un épisode étrange. Dans le sens où c’était vraiment pas terrible, mais qu’il y a plusieurs idées qui m’ont bien plu. Là, tout de suite, je les ai oubliées, mais sur le coup il y a des trucs qui m’ont fait sourire. Comme la fin du prégénérique, très efficace, et de voir Mulder et Scully à la télé.

    Avec 7 minutes en moins par épisode, on sent le rythme vraiment différent, mais ce n’est même pas ce qui m’a le plus sauté aux yeux. Non, visuellement j’ai trouvé toutes les scènes très pauvres, et bien loin de ce à quoi la série nous avait habitué. Je sais qu’ils ne filment plus à New York, mais ça n’explique pas tout.

    Enfin, pour finir, un point évident qui n’aura échappé à personne : niveau scénario, ce premier épisode, c’était du vide.

  • 2.03

    Mieux que le second, mais toujours loin d’etre suffisant. J’attends la semaine prochaine avec impatience.

  • 2x05

    Ca serait bien s’ils arretaient maintenant les "monsters of the week", ca n’a plus aucun interet et en plus ils sont vraiment mediocres, pire qu’en saison 1.

    Alors que l’intrigue principale est par contre tres interessante.

    Sinon des remarques en vrac : L’inspectrice du FBI du 1er episode a disparu corps et ame depuis 3 episodes ; le mec mort puis clone a la Alias est toujours liste au generique - j’imagine qu’on va retrouver son double d’une autre dimension ; le coups des business cards aurait pu etre pas mal si ca n’etait pas aussi ininteressant.

  • 2.06

    Fringe veut s’imposer comme le nouveau X Files mais c’est la première fois que la ressemblance entre deux intrigues me choque ! Episode 1.09 d’X Files, "Space". Un cosmonaute revient sur terre possédé par une entité. C’était un super épisode d’ailleurs. Bref. Un peu décevant de la part de Fringe.
    Sinon la série est toujours aussi bien faite et agréable à regarder mais je préférerais comme mon prédécesseur l’a dit, que la série se concentre sur les dimensions alternatives, ça lui permettrait d’ailleurs de s’éloigner encore plus du format d’XFiles.
    Grand recul pour Peter dans cet épisode, lui qui avait pris le lead depuis le début de cette saison 2 se retrouve quasi absent de l’épisode, comme ça, sans prévenir, restent heureusement les quelques plans furtifs avec "son sourire à la Pacey" (ouf ! on est sauvé). Je ne suis pas convaincue par l’utilité d’humaniser Broyles, son physique colle à son personnage de patron intouchable à la limite du robot, pourquoi lui ajouter une peine de coeur (?), et encore moins par l’interprétation de l’agent de la CIA à la fin. Enfin, si l’utilité d’amener une concurrence sur les études fringe CIA et FBI me semble logique, et me fait même me demander pourquoi ce n’est pas venu plus tôt, j’ai trouvé l’agent à la limite du ridicule dans sa scène de menace.

  • 2.08

    C’était un épisode que j’attendais. Les personnages des observateurs sont par définition super intéressants même si au final on se retrouve encore sans définition claire. Entre leurs voyages dans les dimensions alternatives, leur âge éternel, leurs relations aux humains, leur implication dans l’histoire et leur rôle par rapport à un ange de la mort "traditionnel", difficile de me faire une idée.
    Le spectre est tellement ouvert, qu’au final, j’ai un goût d’inachevé. Dommage.

  • 2.08

    Ok. Donc les "Observateurs" voyagent dans le temps. Et c’est la seule nouvelle chose qu’on apprend dans cet épisode. Avec le fait qu’ils sont plusieurs.

    C’est trop peu. Cette saison m’endort profondément pendant ses épisodes indépendant (les deux derniers, je n’ai même pas réussi à en venir à bout), et me laisse complètement indifférent sur ses épisodes mythologiques. Ca aurait dû être mieux, ça aurait du être fun. Le début de l’épisode était sympa, avec l’enlèvement, la balle arrêtée avec la main, et la révélation sur les Observateurs à travers le Temps, mais toute la suite n’était vraiment pas à la hauteur.

    Très clairement, j’en ai marre de cette série.

  • 2.09

    Retour à un stand alone qui confirme la (triste) tendance de piocher son inspiration chez XFiles. Cette fois-ci l’épisode fait appel à des ressors déjà vus : le corps étranger qui devient un vers immonde, le cadre du bateau (épisode l’hôte saison 1 ou 2 si je ne m’abuse), la menace du vers tenu par les pinces par un sadique avant l’implantation (ça c’est dans les dernières saisons avec Scully)...
    Très décevant de la part des scénaristes qui ont tout de même un super sujet avec les dimensions, les guerriers et les observateurs.

    Seul bon point de l’épisode : une belle prestation de John Noble qui tente de donner un peu de noblesse (sans jeu de mot pourri) à son personnage.

  • 2.13 What lies below

    Excellent épisode, il faut bien rendre à Caesar ce qui est à Caesar.

    Pour une fois, ça ne fait pas de mal à la série. Et en plus c’est un stand alone, et je n’ai pas pensé à X Files un seul instant. Comme quoi, ils en sont capables !
    Une mention très bien avec les honneurs à Giacchino et Tilton pour une musique excellentissime sur toute la 2ème partie (dès la contamination de Peter) avec un grand merci à l’inventeur du violoncelle.

    Très belle montée en tension sur l’intrigue première (la contagion) avec de très beaux va et vient avec la mythologie : Walter qui lâche le loup à Astrid et les relations Peter et Olivia.
    La distribution est très bien, avec John Noble qui est d’une profondeur superbe, Astrid qui a un peu "mouillé le maillot" et ça lui va bien et Joshua que j’ai trouvé très crédible, notamment dans sa dernière scène avec Torv.

    Ca me réconcilie avec Fringe, ou plutôt me redonne de l’espoir sur son potentiel et ce qu’ils en font.

  • 2.13

    Moi j’ai pas aimé du tout ...et ça fait 3 épisodes médiocres de rang (même si le 2.11 était un épisode non diffusé de la saison 1) .

    Pour moi le scénario de cette contamination est du déjà-vu et revu (avec bien sûr un super grand méchant qui veut tuer tout le monde ).

    La palme du ridicule revenant à la super simulation informatique qui nous dit que si une personne sort c’est la fin du monde (pour que le téléspectateur comprenne bien on colorise la carte du monde en rouge). Il y a aussi le souffre que l’on trouve bien sûr dans toute bonne sauce au frigo .

    Bon j’abuse peut-être un peu mais j’ai tellement aimé la 2ème partie de la saison 1 que cette saison 2 me consterne .

    Le seul point positif de cet épisode c’est Astrid qui tient un rôle plus important . J’espère que cela continuera car l’actrice et le personnage ont du fort potentiel .

    Par contre je trouve ça un peu facile que walter lâche ça comme ça et qu’en plus Astrid y revienne comme ça pile à la fin . Peut-on enfin espérer un épisode intéressant la semaine prochaine ?

    Après moi je n’ai rien contre les stand-alone , mais encore faut-il que les histoires soient originales et pas pompeuses .

  • 2x13

    J’en peux plus des stands-alone de Fringe. C’est du sous X-Files. Dommage. La saison 1 etait bien meilleure.

    Je comprends qu’ils ne veuillent pas trop serialiser Fringe pour elargir l’audience. Admettons. Mais au moins, deja, en saison 1, les stands-alone restaient en rapport avec l’intrigue principale. Ici ca n’a plus rien a voir.

    Et puis le dosage stand-alone / mythologie est vraiment trop mauvais.

    Pourtant Alias dans ses 2 premieres saisons avait reussi a conjuguer les deux parfaitement. Pourquoi ne pas prendre exemple dessus ? C’est pourtant a peu pres les memes gens.

    Ah c’etait bien Alias, je dois avouer (meme si, en passant, le classement du Top 30, c’est totalement du n’importe quoi).

  • 2.15

    Un épisode mythologique, avec une note globale de légère déception, mais avec tout de même de sacrés bons moments disséminés et surtout le final qui déchire (enfin) !

    Je retiens la scène de la colère d’Olivia envers Walter, très bon jeu d’acteurs. En revanche, je trouve toute l’histoire autour de la superposition des immeubles traitée trop rapidement, du coup l’intensité passe un peu à la trappe et c’est dommage, ç’aurait fait un super double épisode en insistant sur le compteur et en déroulant plus longuement les préliminaires.
    Remarque en passant : cet épisode est pour ainsi dire sans guest star ce qui me rappelle quand même la qualité des acteurs.
    Et puis enfin, enfin, enfin ! Olivia qui découvre que Peter vient d’ailleurs...J’ai beaucoup aimé le montage entre la stupeur, la colère contenue d’Olivia et la douceur totalement hallucinée de Walter inconscient. Excellent cliffangher pour un winter finale.

  • 2x16

    Le Ab Aeterno de Fringe. Si ca pouvait avoir ce niveau chaque semaine, Fringe meriterait amplement de remplacer Lost en tant que serie culte.

    • Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi.

      L’épisode en lui-même était, disons, soyons gentils, sympathique. Mais factuellement, il ne contenait absolument aucune info nouvelle par rapport à celles qui étaient en notre possession en fin de saison 1. L’épisode servait simplement à clarifier "définitivement" la situation (qui n’était pas particulièrement obscure pourtant) et n’apportait rien de plus. Sauf que le peu de mystères restants associés à des objectifs inexistants, font que le show pourrait s’arrêter la semaine prochaine sans qu’on attende quoique ce soit.

      Je me disais justement à la fin du 15 qu’on avait aucun hameçon, rien d’intrigant en tant que fil rouge. On nous a parlé d’une guerre contre l’autre-côté mais en l’état, un simple épisode pourrait permettre de conclure l’ensemble sans me faire sourcilier ("La mort sacrificielle de Peter, qui part sa seule existence fait se superposer les deux mondes, produit une gigantesque déflagration électromagnétique coupant définitivement les ponts entre les deux univers" : allez hop, The End, merci d’avoir suivi).

  • "il ne contenait absolument aucune info nouvelle"

    Et alors ? C’est une serie tele pas un journal d’actualite. On pouvait certes deviner une bonne partie de ce qu’on savait deja (mais sans les details et surtout le fait que le kidnapping n’etait pas du tout ce que Walter voulait ce qui est tres important du point de vue du personnage), mais l’essentiel ne reside pas la - on a un tres bonne histoire et d’excellents acteurs, John Noble magistral surtout. C’est ca qui rend cet episode exceptionel.

  • 2.16

    J’ai aimé cet épisode tout en sensibilité. Et si cet épisode nous apporte de très beaux moments avec John Noble, et une histoire globalement assez triste et bien emmenée à mon sens, on découvre néanmoins que Nina a perdu son bras à cause de Walter et qu’ils étaient très proches alors qu’elle ignore encore de William Bell est déjà de l’autre côté. Et puis on annonce une fois pour toute que Peter est "important" pour que les observateurs se mouillent pour le sauver. Cela dit, je n’ai pas d’espoir quant au plaisir de la distillation de ce qui fait l’importance de Peter, déjà dans sa propre dimension.
    Un épisode stand alone qui changeait de ton pour un joli moment. En revanche, je n’aime pas du tout ce nouveau générique et la nouvelle police tendance high tech, je trouvait l’autre plus esthétique.

  • Aline, le generique etait au contraire excellent mais je crois que tu n’as pas compris qu’il s’agissait d’un clin d’oeil aux annees 80. Ce generique ne reviendra pas.
  • 2x17

    Un retour a la pratique de la saison 1 : un monstre de la semaine lie a l’intrigue generale, plutot que ce qu’on a vu en saison 2 - un monstre de la semaine sans rapport avec l’intrigue general.

    Le seul interet de l’episode c’etait le cameo non-credite de Diane Kruger, la fiancee de Joshua Jackson dans la vie.

  • 2.16, 2.17 & 2.18

    Merci Jojo pour tes indications, car effectivement, j’étais passée à côté du clin d’oeil 80’s du générique du 2.16. ;)
    Globalement, Fringe m’interesse beaucoup plus lorsqu’il s’agit d’épisodes mythologiques, et ça en fait 3 de suite, les 2.16 et 2.17 étant plus réussis à mon sens que le le 2.18.

    White tulip (qui n’est pas vraiment un mythologique, mais qui l’aborde quand même pas mal) ne m’a pas embarquée à cause de ces voyages temporels, pour lesquels je n’ai pas arrêté de me dire que la théorie ne fonctionnait pas lors des 3 voyages qui n’ont aucune conséquences dans les vies des personnages si ce n’est uniquement dans la façon de mener l’enquête. J’ai bien cru un moment qu’il allaient nous faire une thématique "Un jour sans fin", mais même pas...Et puis je n’ai pas non plus marché dans la tension autour de la lettre, j’ai trouvé ça un peu raté.

    En revanche, dans le 2.17, dont j’aime beaucoup le titre, Olivia In The Lab With The Revolver, j’ai vraiment apprécié le caméo de Diane, encore plus qu’elle n’est pas créditée et qu’elle ne joue pas le rôle de la beauté de l’épisode. Sinon, tout l’imbroglio du trio autour du secret était très bien fait.

    Et plus j’y pense, plus je me dis que j’aime le générique de Fringe, qui est un des rares à être un peu pensé, à avoir une identité.

  • Jusqu’au 2.19

    Ces deux dernières semaines j’ai repris le visionnage de Fringe après avoir arrêté la série, l’an passé, à la suite du 1.09. Je me suis tapé tous les épisodes depuis le 1.10 jusqu’au 2.19 diffusé jeudi dernier.

    Je trouve que Fringe s’est beaucoup améliorée dans la seconde moitié de s1. Le Season Finale (1.20) était vraiment excellent !

    La saison 2 a semble-t-il repris le schéma de la saison 1. Un season premiere encourageant suivi d’une succession de loners moyens voire décevants et de quelques épisodes mythologiques vraiment pas mal (mon préféré étant le très bon "August" - 2.08). Et puis, ça redémarre à nouveau à partir du très bon 2.15 (Jacksonville) suivi des excellents "Peter" (2.16), "White Tulip" (2.18) et "The Man from the Other Side" (2.19).

    Je vais attendre la fin de la saison pour m’enfiler d’un coup les 4 derniers épisodes. Car comme pour Lost, j’ai remarqué que je prenais beaucoup plus de plaisir à m’enfiler des lots d’épisodes les uns après les autres plutôt que d’attendre 1 semaine entre chaque épisode. Cela m’évite d’être frustré, de remarquer les incohérences ou d’avoir de trop grandes attentes pour tel ou tel épisode.

    Fringe est loin d’être une mauvaise série. C’est même une bonne série comparée à la plupart des shows actuels (Ghost Whisperer, anyone ?). C’est loin de la qualité des grandes séries de science-fiction/fantastique mais il faut lui reconnaitre une certaine qualité d’écriture et une mythologie assez complexe pour le grand public. De plus, la série est encore jeune et elle a de la marge pour étendre sa mythologie et devenir véritablement "épique" comme Lost, Farscape ou Buffy/Angel l’ont fait auparavant.

    L’une des principales raisons qui m’avait poussé à arrêter la série au bout de 9 épisodes l’an passé était le manque de vision globale de la mythologie de la série. Il aura fallu attendre la deuxième partie de la s1 (comme pour Dollhouse d’ailleurs) pour voir clairement se dessiner un fil rouge, une menace suffisamment importante pour engager l’intérêt du téléspectateur dans la mythologie du show.

    Il y aussi la façon dont on nous a vendu Fringe au départ. À l’image de l’arnaque Numb3rs, on nous a dit que la science et la rationalité joueraient un rôle central. Au lieu de cela, on eu droit à de la fausse science qui tente (sans y parvenir) de masquer le coté totalement science-fiction et fantastique de Fringe. Au bout de quelques épisodes de mon second visionnage, j’ai entièrement abandonné l’idée de rationaliser les explications (pseudo) scientifiques utilisées par la série. Quand le Dr Bishop blablate, c’est comme si une sorte de Brainiac venait de prendre la parole. Parce que sinon je ne sais pas comment expliquer la création d’antidotes en 2 secondes.

    Enfin, il m’aura fallu du temps mais j’ai fini par vraiment m’accrocher aux personnages. C’est assez facile d’aimer Walter, Nina Sharp ou Broyles. En revanche, les deux personnages principaux (Olivia et Peter) ont une apparence assez banale, lisse, caricaturale, ennuyeuse. Ce n’est que cette saison que j’ai vraiment commencé à aimer Peter. Grâce aux dix derniers épisodes environ, Peter est enfin un héros avec son propre destin tragique (il vient d’un autre monde, relation complexe avec un père qui n’est pas le sien,...).

    J’ai commencé à aimer Olivia en milieu de s1 avec l’introduction de sa sœur et sa nièce. Cela a humanisé un personnage qui donnait l’impression d’être une sorte de robocop. Avec le recul (en apprenant plus sur l’enfance de l’agent Dunham), on comprend beaucoup mieux la froideur actuelle de Olivia. Cette dernière est devenue d’autant plus intéressante dès lors qu’elle a cessé d’être un simple agent du FBI dont le partenaire/amant décédé est impliqué dans des trucs louches. Désormais, Olivia est une special child avec une mission. Elle vient même de voyager dans un autre univers. Et j’irais même jusqu’à dire que tout ça font d’Olivia l’un des personnages féminins les plus cools du moment.

    Je suis peut-être un peu trop clément avec Fringe mais cela a été une mauvaise année pour le genre SF/Fantastique. Lost, Dollhouse, LotS ne seront pas de retour sur le petit écran. D’autres shows sont en danger d’annulation (Heroes -bon débarras- ou même la prometteuse Caprica). Les nouveautés des networks ont fait (de façon justifiée) un gros flop (V, FlashForward). L’an passé déjà, on a dit adieu à BSG, Terminator, Pushing Daisies, Kings, The Middleman,... À part The CW (SPN, VD, SV) et quelques îlots comme Fringe et True Blood, la SF est vraiment mal en point et je crains que les nouveautés de l’an prochain ne puissent prendre la relève. Ce serait vraiment dommage d’avoir plus de procedurals et de télé-réalité en 2010/2011.

  • 2.21

    J’aime beaucoup la tournure que prend la mythologie depuis le 2.16 mais surtout le 2.19. On l’aura crié tout au long de cette saison 2, les loners étaient inintéressants, copiés et trop nombreux, et les fils rouges intéressants et trop peu (ou mal) exploités.
    Dès le 2.19 on pigeait qui était le Mr Secretary, confirmé ici. J’ose espérer que cela donnera la part belle à l’interprétation de John Noble. Quelle bonne idée de ramener le père. J’ai trouvé Joshua plus mature et crédible dans son interprétation, d’autant plus qu’il tient l’épisode quasiment seul face à Plimpton.
    Côté écriture, je suis ultra déçue que l’on fasse qu’Olivia prévienne Walter. J’aurais préféré qu’elle se positionne en alliée de Peter. D’autant plus que j’ai bien aimé ce faux suspens avec Plimpton qui veut prévenir le FBI tout au long de l’épisode.
    Remarque dit en passant : tourner dans les environs de Vancouver ne les aide pas, mais alors pas du tout, à s’éloigner d’X Files...Mais la mythologie reste bonne.

  • Au final, la decision de faire des episodes loners pour attirer une plus large audience me semble avoir ete, comme prevu, une erreur. La moitie de la saison ou presque est a jeter a la poubelle. Aucun interet. Par contre, ces derniers episodes sont effectivement tres bons. Ce dernier aussi, avec son histoire en fausse piste et sa revelation finale (certes pas tres surprenante).

    Il faut avouer que la mythologie de la serie semble bien solide et coherente pour le moment. En meme temps, si tout se limite a une histoire de vengeance du Walternatif, ca gache l’ampleur que ca pourrait prendre. Mais je ne pense pas - tout ceci n’explique pas ce que fait Spock de l’autre cote ni qui sont les observeurs et ce qu’ils veulent.

  • 2.20

    J’espère que le 2.21 sera mieux comme vous semblez le dire car là je viens de me regarder le 2.20 , c’est juste catastrophique .

    Alors c’est Walter qui raconte une histoire à la nièce d’olivia dans un univers à la Dick tracy avec un peu de chansonnette .

    Pour moi c’est clairement l’épisode de série le plus mauvais que j’ai vu cette saison (même en comptant brothers and sisters et le pilote de spartacus) .

    Alors le bilan de cette saison 2 pour moi c’est 4 ou 5 épisodes de bons et 15 de mauvais ou de pas du tout original .
    La série m’a totalement déçu .

    Comme je l’ai dis la proportion de stand alone m’importe peu si ils sont réussis mais quand c’est juste une mise à jour d’x-files ou des épisodes bouche-trou comme ce lamentable épisode 20 on se demande à quoi sont payés les scénaristes ......

  • 2.22 Over there part 1

    2 étapes en ce qui me concerne :
    Au générique, j’ai explosé de rire, et je me suis dit, "ok les gars, vous avez toute mon attention". De la 1ère seconde jusqu’au générique, je me suis demandé s’il n’y avait pas des substances illicites qui s’étaient répandues dans mon appart tellement j’hallucinais sur la teneur de l’histoire. A ce moment là, ils m’ont totalement happée.

    Et puis il y a eu cette scène mi X-men - mi 4 fantastiques...Là j’en ai pas cru mes yeux, je me suis "c’est pas vrai, ils n’ont pas fait ça". Et là j’ai décroché. et c’est con, parce qu’un autre pouvoir à la place de la boule de feu et j’aurais peut être pu marcher avec eux, d’autant que ça commençait très fort...
    Du coup, la très belle scène entre Peter et sa mère, vraiment très belle, et la gigantesque performance de John Noble me sont un peu parasitées...Je leur en veux un peu d’ailleurs...

  • Excellent episode, fantastique meme. Si seulement la serie avait ete comme ca toute la saison. Au lieu de loners sans interet, on aurait pu les mettre dans le monde parallele et l’explorer avec la Fringe division de l’autre monde. Ca aurait ete plus interessant.
  • Season final partie 1

    Je n’ai pas accroché à cet épisode.
    Je n’ai pas trop compris l’utilité des autres "enfants" cortexipan. A quoi bon, si c’’est pour les tuer directement.

    Sinon, tous l’épisode m’a semblé bien lent au final. J’aurais probablement préféré qu’ils concentrent tout dans un seul épisode au risque de zapper certains éléments.

    Les personnages du monde alternatif m’ont semblé bien plus sympa que ceux que l’ont connait. Pauvre Charlie, même dans un univers alternatif il est condamné à y passer ! Et de façon horrible en plus. Dans tous les cas, c’est chouette de le revoir.

    Ce n’était donc pas l’épisode le plus passionnant de la série, j’ai préféré celui de la semaine dernière. J’attends quand même la suite !

  • Over There part 2

    Super ! Mais ç’aurait pu être encore meilleur.
    Avant que la déferlante Lost ne s’abatte dans quelques heures sur le forum et emporte le reste aux abysses, un petit mot sur le season finale de Fringe. Vraiment bien, car il assume sa direction : les 2 dimensions. En en laissant un là-bas, ça me parait tout de même compliqué que la saison 3 retourne aux loners dès le 2ème épisode. Je ne sais plus où j’ai lu JJ dire qu’ils avaient mis le temps mais avait enfin trouvé la direction du show. J’espère qu’ils vont s’y tenir. Un terrain jeu qui devient un chouïa plus sci-fi, avec une belle, voire très belle, distribution.

    Sérieusement, la trame vraiment intéressante, toute l’histoire autour des conséquences de l’échange de Peter, est géniale, visuellement, cette sorte de bulle de quarantaine était superbe...

    FOX tambourine pour une nomination de John Noble aux Emmys : amplement méritée à mon humble avis. Magnifique interprétation. J’ai retrouvé du personnage inquiétant qu’il avait apporté au Seigneur des Anneaux.
    J’ai aussi envie de dire un immense merci au showrunner pour nous avoir offert cette scène Noble-Nimoy au fast food. Jubilatoire.

    Alors pourquoi ç’aurait pu être meilleur ?
    Evidemment à cause de LA déclaration. Bien sûr qu’il était entendu que Peter allait revenir pour Olivia. Mais à mon sens la déclaration n’était pas nécessaire. Ca pouvait passer dans les regards, un non dit, une télépathie on s’aime mais on se le dit pas "hautement plus efficace romantiquement parlant" (ça c’est du concept) pour les petits coeurs de midinettes comme le mien.

    Le final de Fringe était vachement bien mais ç’aurait pu être top ! J’ai hâte de voir la suite...

  • Over There (2.22 - 2.23)

    Un excellent season finale qui conclut une très bonne seconde partie de saison 2.

    J’ai pas beaucoup de reproches à faire à ce double épisode qui marque la fin de la carrière de Leonard Nimoy.

    Le plus gros reproche concerne le coté trop simpliste du procédé de traversée vers l’univers alternatif.

    En revanche, j’ai adoré la représentation de l’univers alternatif. On aurait pu s’attendre à une sorte de manichéisme avec des gens plus méchants et plus cruels les uns que les autres. Mais au final, on a eu droit à un univers semblable au notre avec des bons, des méchants et un tas de gens entre les deux. Un univers plus développé dans pas mal de domaines mais qui a été ravagé par les conséquences des actions de Walter. Le simple fait que le café soit rationné et que des milliers de gens soient déclarés "légalement morts" est à la fois génial et fait froid dans le dos.

    Très bon cliffhanger de fin. J’aimerais bien voir à quel point Olivianate va adorer un univers sans virus et avec une sœur bien vivante. Mais en même temps j’imagine que ça ne fera que lui rappeler les souffrances de son univers à elle et la poussera peut-être à rejoindre Walternate dans son désir de revanche.

    Kudos à Anna Torv et John Noble qui ont très bien interprété leurs deux personnnages.

    Saison 2

    Comme pour la saison 1, les gros épisodes se sont concentrés dans la seconde partie de la saison. Dans l’ensemble, j’ai bien aimé cette s2. Je l’ai trouvé supérieure à la s1 sur plusieurs niveaux. Sans doute est-ce dû au fait que je me suis attaché aux personnages et que le cast et les scénaristes semblent avoir trouvé leur rythme de croisière.

    Avec la disparition des BSG/Lost/Dollhouse, Fringe aura la lourde tâche l’an prochain de me fournir ma dose de mythologie fantastique et plus ou moins cohérente.

    2.20

    J’espère que le 2.21 sera mieux comme vous semblez le dire car là je viens de me regarder le 2.20 , c’est juste catastrophique .

    o_O

    Juste un petit mot pour défendre ce 2.20 que j’ai beaucoup aimé. Cet épisode n’est ni un stand alone ni un épisode mythologique. Pour moi c’est un gros récapitulatif des évènements des épisodes précédents mais sous l’angle original d’un conte noir raconté par Walter. Le tout accompagné de musique et d’une ambiance faussement passéiste. C’est aussi le récit émouvant d’un père rongé par la culpabilité et qui se représente dans l’histoire comme un monstre manipulateur qui fait du mal aux enfants (Olivia et les autres cortexiphan kids) et qui a brisé le cœur de son fils (Peter).

    • Final saison 2 - 2x22 & 2x23 et plus généralement saison 2

      Pareil, j’ai beaucoup aimé ce final et suis ravi de la continuation de la série sur ces bases. En effet, comme ils le disent eux mêmes, les scénaristes semblent enfin avoir trouvé leurs marques.

      Je dois cependant reconnaitre que cette appréciation de la série doit énormément à John Noble et son jeu, qui est tout juste formidable. La scène quand il est il se retrouve en voiture avec Bell, admirant par la fenetre cette campagne grise et morte, évaluant les conséquences de ses actes est majestueuse.

      Au rang des acteurs, assez surpris par la performance d’Anna Torv en son double, qui a tout ce dont elle manque : une flamme dans le regard, de la vie, un coté badass prononcé, et une perruque digne du bon vieux temps d’alias.

      Certes, les mystères continuent de s’empiler, mais les réponses également maintenant, et elles se tiennent (dans le cadre d’une série de genre qui traite de fringe science hein). On a laissé tomber un certain nombre de trames/questions de la saison 1, mais je ne m’en plains pas, les nouvelles sont bien plus intéressantes.

      On est laissés face à de nouveaux questionnements qui me font attendre avec une certaine impatience la saison 3 :
      > William Bell a-t-il dit la vérité à Walter :
      - sur la raison pour laquelle il l’a amputé d’une partie de son cerveau ?
      - sur la responsabilité exclusive du premier voyage de Walter entre les dimensions pour les désordres du Monde Rouge ? Il oublie commodément de mentionner ses propres multiples voyages qui on fait de lui une bombe atomique ambulante, ou les réguliers voyages des shapeshifter, observateurs, ou de l’équipe de Walternate.
      - sur ce que MD a fait pour Walternate ?
      > Bell est-il vraiment mort ? Oui, je sais Spock a pris sa retraite, mais maintenant qu’il s’est dématérialisé sous nos yeux, il peut prendre le visage qu’il veut s’il faut (on va pas être trop regardants).
      > Comment notre Fringe Division a-t-elle pu revenir dans notre monde sans les dons d’Olivia apparemment indispensables, Altlivia (ou Fauxlivia comme j’ai pu le voir sur des sites ricains) n’ayant apparemment pas été traitée au cortexiphan ?
      > Va aussi falloir un peu élucider les conditions nécessaires à un passage d’une dimension à l’autre, puisqu’apparemment, beaucoup de monde fait des allers-retours réguliers.
      > Pourquoi Walternate a-t-il fait la substitution des Olivia, et que fait-il à notre Olivia qui a déjà l’air complètement en vrac, et sait-il qu’elle a été traité au cortexiphan et peut tourner Jean Grey ? (et on espère qu’elle le fera, parce que là, elle a déjà l’air en vrac, genre tortures hardcore).

    • Désolé, j’avais pas vu que le système avait supprimé mes passages à la ligne sur les questionnements laissés par la fin de saison 2, je remets en page :

      > William Bell a-t-il dit la vérité à Walter :
      - sur la raison pour laquelle il l’a amputé d’une partie de son cerveau ?
      - sur la responsabilité exclusive du premier voyage de Walter entre les dimensions pour les désordres du Monde Rouge ? Il oublie commodément de mentionner ses propres multiples voyages qui on fait de lui une bombe atomique ambulante, ou les réguliers voyages des shapeshifter, observateurs, ou de l’équipe de Walternate.
      - sur ce que Massive Dynamic a fait pour Walternate ?
      > Bell est-il vraiment mort ? Oui, je sais Spock a pris sa retraite, mais maintenant qu’il s’est dématérialisé sous nos yeux, il peut prendre le visage qu’il veut s’il faut (on va pas être trop regardants).
      > Comment notre Fringe Division a-t-elle pu revenir dans notre monde sans les dons d’Olivia apparemment indispensables, Altlivia (ou Fauxlivia comme j’ai pu le voir sur des sites ricains) n’ayant apparemment pas été traitée au cortexiphan ?
      > Va aussi falloir un peu élucider les conditions nécessaires à un passage d’une dimension à l’autre, puisqu’apparemment, beaucoup de monde fait des allers-retours réguliers.
      > Pourquoi Walternate a-t-il fait la substitution des Olivia, et que fait-il à notre Olivia qui a déjà l’air complètement en vrac, et sait-il qu’elle a été traité au cortexiphan et peut tourner Jean Grey ? (et on espère qu’elle le fera, parce que là, elle a déjà l’air en vrac, genre tortures hardcore).

  • Fin de saison 2 du 2-17 au 2-23.

    Depuis l’épisode où Walter raconte l’histoire de l’enlèvement de Peter jusqu’au final, j’ai trouvé ça très bon.

    Contrairement à jonath, j’ai vraiment beaucoup aimé le 20 pour tous les clins d’œils, pour l’ambiance. Et il s’inscrit parfaitement dans la mythologie de la saison en plus. Je m’attendais vraiment au pire après le soit-disant épisode musical de Bones mais finalement ils ont beaucoup mieux gérer l’obligation de l’épisode musical.

    Et après c’était juste très bon. Le gros clin d’œil x-files avec l’épisode où peter enquête tout seul, Plimpton est juste un bonus. Et si l’on suit Docteur Who en me^me temps le "find the crack" est encore plus drôle.

    et le final, vachement mieux gérer dans l’univers alternatif. Pour beaucoup, ça rappellera ce que ont fait les scénaristes dans Star Trek mais je pense que c’est vraiment bien mieux géré. En revanche, je suis pas tout à fait certaine que dans l’univers alternatif, il y ait vraiment des gentils. Si la mère de Peter est sûrement complétement innocente et si William Bell est pas le méchant de l’histoire, Walter en revanche lui c’est le gros méchant de l’histoire. Malgré les indices qu’elle a déjà sous les yeux, la Olivia de l’alternatif semble être un bon petit soldat bien méchant.

    J’espère qu’ils géreront mieux l’olivia bis qu’ils ne l’ont fait avec Charlie parce que ça ça a été super mal maîtrisée en début de saison 2.

    Il faudrait qu’ils fassent encore plus de références au Rocky horror picture show, la petite sonnerie pour broyles c’est juste pas suffisant.

    • 3-01

      Reprise tout en douceur. Sans enquête véritable et pourtant ça fonctionne très bien. Je ne sais pas où cela va aller mais si ça tient cette constance pendant une bonne moitié de saison, ça sera vraiment bien.

      Andre Royo en chauffeur de tacot était vraiment très bien. En fait, je me fichais de sa présence dans l’épisode et l’enthousiasme des journalistes me dépassaient un chouïa mais au final, très joli combinaison. Contente aussi que Kirk Acevedo soit de retour même si c’est juste pour un petit moment.
      Cela peut être intéressant de voir comment la vrai Olivia va redevenir elle et quand à Folivia/Bolivia, hum, la scène finale avec Peter laisse présager de bonnes choses.
      Torv s’en sort enfin bien, maintenant qu’on lui donne quelque chose à faire et à jouer.
      quant à John Noble, excellent dans les deux rôles.
      Le seul truc c’est qu’en étant dans le Walternate, on va pas avoir beaucoup de Pacey, mais bon.

  • 3x01

    Ou l’on apprend que Bubbles a finalement reussi a s’en sortir en trouvant l’amour et en devenant chauffeur de taxi a New York... dans un monde parallele - douce ironie volontaire ? The Wire aura donc eu un epilogue.

    Sinon, pour Fringe - excellent debut de saison. L’autre cote est toujours aussi interessant et si la serie continue sur cette lancee debutee dans le dernier tiers de la saison 2, ca va etre le grand moment que j’attends chaque semaine. Parce que sinon ya rien d’autre qui me passionne ailleurs mais je vais donner du temps aux nouvelles series - les 4 episodes reglementaires.

  • 3.01

    Je suis impressionné.

    Non seulement l’épisode était vachement bien, mais en plus Pinkner et ses scénaristes semblent avoir trouvé une direction intéressante pour la saison. Après le cliffhanger, je m’attendais à un retour rapide à la normale et au petit train-train un peu chiant de la série, mais non, là ils ont l’air d’assumer, c’est une bonne nouvelle !

    Sinon, effectivement, pas d’enquête. Mais un coéquipier qui se balade pendant tout l’épisode complètement cramé (le maquillage est super bien fait), donc la dose de truc dégueux était respectée. Rien à dire, je serais là la semaine prochaine.

    • 3.01

      Je suis impressionné

      Moi aussi.
      Excellent épisode qui selon moi montre une grande maitrise du sujet (enfin) de la part de la production. L’historique est apporté de manière très légère pour nous poser un grand bouleversement du personnage principal tout en douceur pendant 40mn qui va sans aucun doute influer sur les épisodes suivants. Cette mythologie est passionnante, et à force de râler la saison dernière pour son manque d’exploitation, cet épisode est fameux car il l’utilise là où on ne l’aurait pas forcément imaginé, à savoir la transformation d’Olivia.

      Le retour d’Acevedo est très plaisant, et avoir Seth Gabel en "torch man" très efficace pour conserver le côté bizaro world.
      Cet épisode m’a donné l’impression de voir quelque chose de grande qualité, pour son écriture, son rythme, son esthétisme (la cristallisation de l’opéra !) et les acteurs (Torv, Noble et les secondaires ). Vraiment du grand Fringe. Pourvu que ça dure.

  • 3.01

    Un retour tranquille avec VrOlivia et son aventure avec le chauffeur de taxi, c’est souvent du déjà vu mais ici c’était touchant, surtout la discussion entre VrOlivia et Seth Gabel (son maquillage est tellement bien fait qu’il m’a fait un peu peur).

    Et puis la fin entre VrOlivia qui a les souvenirs de Folivia, le dirigeable qui part on ne sait où et Folivia qui se la coule douce avec Peter, ça présage de bonnes choses pour cette saison 3 !

  • 3x02

    Toujours tres bien. Bravo a Mrs Torv, qui donne reellement l’impression de jouer un autre personnage qui cherche a se faire passer pour l’original. C’est dans le regard, dans la voix, c’est tres subtil mais tres efficace.

    Excellent aussi renouvellement de la formule du monster of the week - avec la Fauxlivia ca change completement la donne. J’attends la suite.

  • 3x03

    Un autre bon episode et qui montre que les scenaristes ont trouve la solution a la conjonction des MotW et de la mythologie. La partie monstre de la semaine etait d’ailleurs plutot reussie, directement inspiree de "Des Fleurs pour Algernon" et avec un petit cote qui rappelait la fin du premier episode de Sherlock Holmes de Moffat. Je me demande, bien que j’en doute, si on reverra le genie des probabilites, de telles capacites me semblant pourtant plus qu’utiles pour Walternate et ses plans.

    Et maintenant le veritable arc de la partie "Over There" est lance avec Olivia qui maintenant sait qui il est et va faire la meme chose que l’autre Olivia de l’autre cote : se faire passer pour son double.

  • 2-03

    Très bon épisode.

    J’avais peur qu’avec le walternate, on aurait pas de Pacey mais en fait il est même meilleur que dans notre réalité.
    Tout le reste est vraiment bon, j’aime beaucoup que Kirk Acevedo soit celui qui de véritables doutes sur Olivia et j’espère qu’il ne va pas mourir comme dans notre réalité.? Pour le coup, là où je critiquais la série au début parce que je pensais qu’il était de trop et la preuve en est il ne manquait pas terriblement en saison 2, là il prend vraiment toute son importance.

    Pour l’instant, sur les 3 épisodes, c’est ceux du walternate qui me plaisent le plus.

    Et comme le dit, Jojo, le monstre de la semaine était pour une fois très réussi. L’acteur qui l’interprète est un habitué de ce genre de rôles, ça doit l’agacer mais bon ;)

  • 3.03
    (parce que Tonks a une saison de retard ;)

    D’abord, je voudrais dire que je suis d’accord avec Ju, un monde sans guacamole c’est totalement déstabilisant pour les apéros. Ensuite, je voudrais rejoindre les deux tendances générales pour dire que Fringe : c’est trop cool cette année et pourvu que ça dure. Même si Astrid bis me fait totalement flipper. En revanche mon moment blonde de la soirée est que je n’ai pas compris le quid de la fin de distribution des bic.

    Le coup de la vision de Pacey qui lui rend la mémoire ( ?), c’est sans doute un peu cliché et un peu facile.

    Peut être. Mais ça nous sert avant tout à (re)tomber amoureuses de Pacey. (oui, ça marche).

    • Ju ; ta critique Est TROP COOL !
    • En revanche mon moment blonde de la soirée est que je n’ai pas compris le quid de la fin de distribution des bic.

      Dans l’autre monde, la techonologie est plus avancee et les stylos ne sont plus utilises depuis 20 ans, comme ca sera probablement le cas dans notre monde a nous dans 20 ans. Les stylos sont donc des objets peu usuels et surprenants pour les gens, ils attirent l’attention, et c’est ca qui declenche la reaction en chaine.

      Je remarque un truc - le comportement du genie est tres semblable a celui des Observers, sa facon de parler, de finir les phrases des gens, de savoir quand un evenement va se passer. Et si finalement cet episode etait plus mythologique qu’il en a l’air ?

    • 3.03

      Très gentil Jojo de prendre le temps de m’expliquer. Mais en fait j’avais bien compris, je pensais avoir raté une subtilité supplémentaire. Pas si blonde que ça en fait. Note pour moi-même : le vin blanc va mieux à The Big bang theory qu’à Fringe...

      Je remarque un truc - le comportement du genie est tres semblable a celui des Observers, sa facon de parler, de finir les phrases des gens, de savoir quand un evenement va se passer. Et si finalement cet episode etait plus mythologique qu’il en a l’air ?

      Ma crédibilité est un peu entamée pour cet épisode mais je n’ai pas du tout fait le rapprochement avec les observateurs dans le comportement du fou-cobaye.

  • 3-04

    Ca se confirme, les épisodes dans "notre" univers sont un peu moins intéressant que dans le walternate.

    Donc, si j’ai bien compris, on quitte Harvard définitivement, c’est pas cool ça.
    Les décors froids de Massive Dynamic, ça va pas être facile tous les jours, je le sens.

    En revanche, la séance de cours où il est sur le point de se déshabiller, très très grand.

    Le reste, bah, ça m’a moyennement bottée.

  • 3x04

    Effectivement les episodes "chez nous" sont legerement moins biens mais ca reste tres bon. Le titre fait reference a la fameuse nouvelle de P.K. Dick qui a inspire Blade Runner et qui traite du meme sujet que l’episode : la fameuse question de ce qui differencie l’homme de la machine intelligente ou plutot, qu’est-ce qui fait que les humains sont humains. Sujet aussi au coeur de Galactica comme on s’en souvient.

    C’etait assez bien traite et avec quelques scenes emouvantes, comme celle du flic qui parle a son fils.

    Je pense sinon que la fausse Olivia ne va pas tenir tres longtemps sans se faire demasquer. Enfin j’espere, on ne va pas faire 10 episodes sur le meme modele.

  • 3.04

    Est ce qu’il n’y a que moi qui suis gênée par la couleur de cheveux de la fausse Olivia ? J’ai l’impression qu’elle change de couleur à chaque scène, je veux bien que l’éclairage joue, mais quand même. Déjà que sa frange est bizarre. Une fois cette remarque hautement importante faite, John Noble règne toujours autant sur toute la distribution et j’ai trouvé Torv un peu en dessous cette semaine.

    Enfin, je trouve l’évolution du personnage de Peter regrettable. C’est comme si les scénaristes n’arrivaient pas à faire évoluer / donner de la consistance à plus de deux personnages à la fois. Avant c’était Olivia qui était mise de côté, maintenant c’est Peter, Walter semblant être la première constante. Je trouve dommage, après une si belle montée en puissance dans le dernier tiers de la saison précédente, de le faire revenir à la consistance d’un flan. Même si cette montée était surtout due à une histoire indépendante du personnage et non au personnage lui-même. Toute la partie petit génie fils de son père est totalement passée à la trappe, on pourrait pourtant s’en servir en ce moment...Là, on a Joshua Jackson qui fait de la figuration et du coup, je reste totalement hermétique à l’aspect romantique de l’épisode, un comble en ce qui me concerne.

    • 3.04

      Est ce qu’il n’y a que moi qui suis gênée par la couleur de cheveux de la fausse Olivia ?

      Non ! J’ai l’impression qu’elle porte une perruque dans les deux réalités, en fait. ^^

      et j’ai trouvé Torv un peu en dessous cette semaine.

      Moi aussi. Mais ça vient sans doute du scénario, qui la servait moins bien que dans les précédents épisodes. Le coup des regards en coin et du "Oh Mon Dieu ! Ils vont me démasquer !" à la Francie dans Alias, ça fait tellement déjà vu que c’est tout de suite moins intéressant.

      Je trouve que ça marchait mieux dans le deuxième épisode, justement parce qu’il n’était pas centré là-dessus. On avait la fausse Olivia dans une enquête normale, où sa présence apportait justement de l’intérêt. Là, nettement moins.

      C’etait assez bien traite et avec quelques scenes emouvantes, comme celle du flic qui parle a son fils.

      Très belle scène, oui. Elle relève à elle seule le niveau de l’épisode. Que j’ai bien aimé quand même. Malgré le fait qu’il arrivait après un des meilleurs épisodes de la série.

      Ca se confirme, les épisodes dans « notre » univers sont un peu moins intéressant que dans le walternate.

      Il y a des épisodes qui se déroulent dans John Noble ?

      Dégueulasse !

    • Ca se confirme, les épisodes dans « notre » univers sont un peu moins intéressant que dans le walternate.

      Il y a des épisodes qui se déroulent dans John Noble ?

      Voilà, maintenant tu lis le message d’anne qui parle de générique bleu et de générique rouge et tu vas t’en vouloir à jamais d’avoir moqué comment Pacey appelle le deuxième univers :D

      Pacey dit walternate, j’adopte Walternate ! :p

    • haha... effectivement, je me suis empêchée d’écrire Walternate MDR.
  • 304

    Jusqu’à présent (je touche du bois en disant cela) Fringe a le meilleur début de saison des séries de retour. L’intrigue principale et les épisodes sont très bien maîtrisés. Il est clair que les épisodes qui se déroule dans le monde du générique rouge sont plus dynamiques et plus interessants. Pour moi, cela est dû à plusieurs choses 1/ c’est "notre" véritable Olivia qui y est, 2/ il y a Francis et 3/ les phénomènes fringe sont plus impressionnant ou du moins leurs impacts sont plus marqué.
    Il n’empêche que le monde du générique bleu n’est pas en reste. C’est le Fringe que nous connaissons depuis le début et donc, je pense que nous tendons à être moins impressionné. Et puis, contrairement à la vraie Olivia, l’Olivia incruste de ce monde-là est beaucoup plus "fragile" que de l’autre côté, car elle a bien trop conscience d’être en mission. Et puis, ses cheveux vont la trahir ! c’est sur.

    Un petit regret... bouhou la vache. Elle est restée à Harvard ?

  • Fringe S03E05 Amber 31422

    Génialissime. Non seulement cette saison surpasse les précédentes par ses intrigues de très bonne qualité, sa réalisation très soignée (probablement grâce aux décors de l’univers alternatif) et une Anna Torv métamorphosée (et tellement belle il faut bien l’avouer), mais également parce qu’elle crée un lien beaucoup plus dense entre le téléspectateur (enfin moi en tout cas) et les personnages. Rarement j’ai été aussi excité que lorsque Olivia (la notre) traverse pour quelques secondes jusqu’à notre univers. J’ai trouvé cette scène éminemment forte, parce que pendant ce cours instant j’ai imaginé premièrement qu’elle y resterait définitivement, et deuxièmement tout ce que cela bouleverserait dans notre intrigue routinière de début de saison. J’ai en effet entrevu une hypothétique confrontation entre les deux Olivia et tout un tas d’autres conséquences à cette traversée.

    En ce qui concerne le scénario, j’apprécie le fait que les scénaristes ont abandonné leur désagréable habitude du "Monster of the week" pour favoriser des intrigues permettant de mettre en valeur le nouvel univers ainsi que les nouveaux personnages. J’ai adoré le coup du petit documentaire qui nous montre ce "mini trou noir" assez impressionnant ainsi que le fait que cet épisode tourne autour de l’Ambre.

    Ces nouveaux personnages parlons-en d’ailleurs. Je suis personnellement absolument conquis par cette équipe. La vraie-fausse Olivia est bien plus agréable à suivre, c’est un véritable plaisir de voir Charlie revenir une semaine sur deux et le nouveau Broyles est quand même beaucoup moins inexpressif que le "notre". Il y a quelques semaines la critique de The Plateau qualifiait Lincoln Lee de "Super Cool", bien que dubitatif au départ je suis désormais complètement d’accord : Lincoln Lee est vraiment Super Cool. Et pour une fois, Joshua Jackson ne m’a pas exaspéré.

    J’ai un peu peur que les deux bons gros dérangés de Liberty Island (à savoir Walternate et son rat de laboratoire) ne charcutent notre Olivia pour analyser le Cortexiphan qu’elle a dans son cerveau.

    Si elle continue comme ça, cette saison fera définitivement partie de mon top 3 de cette année 2010. Mais il est vrai que je ne recherche pas dans Fringe ce que j’attends au tournant dans d’autres séries.

    Au fait, j’aime beaucoup ce site.

  • 3x05

    Episode un peu inferieur aux autres mais toujours tres bon. C’est surtout le MOTW qui etait faiblard. Thematiquement, l’histoire sur le papier etait tres bonne, mais ca sortait un peu lourdeau, on n’arrivait pas a s’emouvoir pour ces deux jumeaux, la faute avant tout aux acteurs, surtout celui qui jouait le frere qui sortait de 4 ans dans l’ambre : on ne sentait vraiment pas que le type avait ete traumatise ou meme gene plus que ca. Dommage.

    Mais ca reste tres bien.

  • 3x06

    Sympa d’avoir mis Astrid sur le devant de la scène ! Je l’aime bien, elle est gentille, attendrissante, dévouée... elle va surement se faire buter un jour et se faire remplacer par un shapeshifter !^^

    L’histoire était totalement mythologique alors qu’on aurait pu croire le contraire au départ. On ne pourrait pas avoir plus de clins d’œil à Alias, des chiffres, des pièces de machine, l’agent-double, Kevin Weisman... une prophétie ! Tout en étant très différent, c’est super cool !

    On a la réelle impression de suivre deux séries différentes qui permutent chaque semaine et la dernière scène était comme si on nous annonçait un cross-over. Splendide ! J’adhère totalement à cette narration alors que j’avais peur de tomber dans la lassitude.

    La fausse Olivia a réussi à s’en tirer avec la mémoire des nombres mais pas avec Nina Sharp ! C’est la seule qui se doute de quelque chose avec des regards insistants. ça lui donne un rôle à jouer par la suite, elle qui s’était faite toute discrète depuis que Walter possède MD.

    Fringe est au top !

  • J’allais ecrire la meme chose. Et n’oublions les references a Lost. Difficile de faire plus mythologique que cet episode avec ces "first people" qui expliquent peut-etre les 2 univers et les observateurs.
  • 3.06

    Réactions à la critique de Ju.

    J’ai beaucoup aimé la critique de la semaine, notamment le concept :

    Sept Trucs Plus ou Moins Cools de l’Episode Plus ou Moins Cool de Fringe de la Semaine

    Bel éclat de rire sur les points 5 & 6 qui sont criants de vérité !

    Le seul point qui me dérange tout de même dans cette très bonne saison 3, c’est que personne ne tilte sur la fausse Olivia. Question de capillarité, mais aussi comportementale. A part Nina cette semaine, et sa surprise qui a été assez lourdement appuyée au montage, je m’attendais à ce qu’Olivia soit mise en défaut plus rapidement. Cette semaine on a Nina, la bibliothécaire et U2, mais avant il y avait eu quelques pistes aussi, mais éludées totalement.

    J’ai apprécié que Peter serve à nouveau cette semaine, je l’avais évoqué précédemment, il ne faisait plus que de la figuration depuis la saison 2, alors qu’il est tout de même présenté comme un petit génie depuis le pilote. Ca c’est un aspect quasiment raté de Fringe en ce qui me concerne.

    • 3.07

      Un épisode formidable qui m’a sincèrement captivé de bout en bout. J’ai vécu cet épisode dans un état de tension qui ne m’a pas lâché avant l’affichage des crédits final, tension qui n’a pas été déçue, au contraire : même si l’évasion d’Olivia se solde par une issue prévisible, celle qu’on peut craindre depuis le début de l’épisode, même s’il y a quelques facilités, tout ce qui se passe dans l’intervalle est tellement absolument jouissif que tout est pardonné.

      Pour parler autrement, pour ceux qui savent de quoi je parle, c’était proche de l’excitation que peut susciter un épisode de Doctor Who mythologique, énooooooorme compliment pour Fringe : et ça y est, je suis obligé de rejoindre tous les boudeurs qui craignent une baisse de qualité de la série, ça y est, j’ai vraiment peur.

      L’épisode peut se résumer ainsi : Olivia Dunham* rocks !

      Et difficile de dire le contraire, mais difficile également pour toutes les personnes qui entrent en contact avec notre Olivia (celle traitée au cortexiphan enfant par Walter et Bell) de lui résister : j’ai lu quelque part qu’on assistait dans cet épisode à la naissance d’un super héros, je trouve ça assez bien vu. Notre Olivia est pour une fois (enfin !) comparée à FauxLivia non pas de par ce qui lui manque par rapport à son double (joie de vivre, équilibre etc) mais en démontrant ce qu’elle a en plus de son double.

      Notre Olivia est une grande professionnelle : une enquêtrice hors pair, une bosseuse acharnée, obstinée, avec une faculté supérieure à établir des corrélations et détecter les distorsions en sortant des sentiers battus, dévouée à son travail et ceux qu’elle protège plus qu’à sa propre sécurité, au point qu’alors même qu’elle planifie son évasion et n’a plus aucun doute sur le sort que lui réservent ses actuels employeurs, elle est encore capable d’aller contre vents et marées pour résoudre l’affaire du Candyman.

      Et elle le fait magistralement : la discussion avec Broyles que tout le monde lui déconseillait d’avoir, à la discussion avec le fils de Broyle, toute en finesse, où elle fait preuve d’une psychologie remarquable pour amener le garçon à s’ouvrir. En passant par sa théorie scientifique de grand disciple de Walter. Puis il y a cette scène (pompée sur le Silence des Agneaux, avec une vitesse de réaction supérieure à celle de Clarice) où elle trouve le premier Candyman et surgit comme ce superhéros aux yeux du gamin kidnappé (qui entre stupeur et tremblements veut désormais devenir membre d’une organisation gouvernementale qui n’existe plus dans son monde), et cette autre scène qui met notre santé cardiaque à rude épreuve quand elle comprend l’implication du prêtre, où plutôt que de laisser Broyles se débrouiller, revient sur ses pas.

      Le plus fort, c’est que c’est ce particularisme de notre Olivia, cet héroisme en totale contradiction avec les affirmations de Walternate sur les habitants de notre monde (normaux de l’extérieur, maléfiques de l’intérieur), qui la dévoile à Broyles, mais c’est aussi ce particularisme qui suscite un respect et une admiration qui retiennent Broyles de la dénoncer après l’avoir confrontée, dans une scène excellente, tout en retenue, où Anna Torv et Olivia sont impressionnantes de classe.

      Anna Torv rocks !

      A partir de là, plus que du geekasme avec une Olivia total badass qui sait où elle va, confiante, consciente de sa valeur, qui n’a plus peur de rien.

      Elle réussit presque son évasion houdinienne, rattrapée in extremis par un Walternate sombre, pris en défaut de l’avoir sous-estimée, dans une brève confrontation qui même si elle nous ramène presque au point de départ, est parfaitement jouissive.

      Et qui n’empêche pas notre héroïne de réussir à prévenir Peter pendant ses quelques secondes de présence dans notre monde, ce Peter trop aveuglé par ses sentiments pour détecter les signes disséminés par FauxLivia autrement que par un épanouissement amoureux valorisant pour lui. Et qui n’oublie cependant pas de faire une déclaration prophétique sur les belles histoires d’amour.

  • Très honnêtement, je pense que le changement de soir de diffusion n’aura que très peu d’incidence sur les chances qu’a la série d’être reconduite ou non. Le vendredi soir est sans doute le désert des téléspectateurs, là où les chaines envoient leurs séries mourir à petit feu, mais je ne crois pas que ça jouera forcément en la défaveur d’une série comme Fringe.

    Je ne suis pas du tout d’accord avec ton analyse. Mettre Fringe le vendredi c’est purement et simplement tuer la série. FOX nous a sorti le même blabla diplomatique pour Terminator, Dollhouse et The Good Guys. On a vu comment ça a tourné. Franchement, je suis dégoûté qu’ils aient gardé Human Target (en post-American Idol !!!) et Lie to Me dans des cases horaires mille fois plus avantageuses alors que ça fait deux ans que Fringe est envoyée au casse pipe face aux poids lourds du jeudi. Je pense que le trio Abrams/Kurtzman/Orci ont un peu abandonné le navire pour s’occuper de projets plus récents et n’ont pas fait suffisamment de lobby pour Fringe. En tout cas, j’espère que d’ici 2011 quelque chose va modifier la donne (comme par exemple le flop des nouveautés de mi-saison). Parce que le vendredi, Fringe se cassera la gueule face à des programmes qui ont des fanbases très solides (Supernatural, WWE, Star Wars,...).

    • FOX nous a sorti le même blabla diplomatique pour Terminator, Dollhouse et The Good Guys. On a vu comment ça a tourné

      Heu, on est pas du tout dans le même cas de figure...

      Dollhouse a TOUJOURS été diffusé le vendredi et n’a jamais marché. c’était un mauvais concept qu’ils ont mis beaucoup de temps à recentrer.

      Terminator a commencé à 18 millions et tombé peu à peu pour arriver très bas.

      The good guys ne faisait pas des audiences grandioses même cet été. Ils n’ont jamais promis de renouveler la série.

      Pour Fringe, les analystes sont d’accord. Près de la moitié regardent en DVR. Jeudi ou vendredi à 2 millions et quelques cela ne changera rien. Les audiences du jeudi sont vraiment très mauvaises. On verra bien mais je pense que pour une fois Reilly (et Ju) ont raison le vendredi ne changera probablement rien aux audiences de la série. Après que la série soit renouvelée ou pas, on sait déjà que la série n’avait que peu de chances d’être renouvelée avec les audiences du jeudi.

  • Heu, on est pas du tout dans le même cas de figure...

    On est exactement dans le cas de Terminator. Je te rappelle que les deux séries ont commencé très fort et ont eu des saisons 1 vraiment satisfaisantes niveau audience grâce à leur lead-in. Puis, Fox décide de les mettre dans des cases difficiles en s2 (lundi et jeudi). Les audiences dégringolent autour de 5 à 6 millions de téléspectateurs. Les deux séries ont toujours eu de très fortes audiences DVR (TSCC encore plus fort que ce que fait Fringe en ce moment). Regarde ce qui s’est passé pour TSCC avec le passage au vendredi. Les gens ne se sont pas mis à regarder la série en direct. Au contraire, les audiences DVR ont explosé. Ils ne font pas aussi oublier que même pour les séries mythologiques genre Lost ou Fringe, il y a généralement 40% à 50% de téléspectateurs qui ne regardent pas la série de semaine en semaine. C’est difficile à le croire mais ces téléspectateurs volatiles sont nombreux et font toute la différence. Fringe fera dans les 3 millions de téléspectateurs le vendredi. Peut-être 4 millions dans les bons jours. Quant à la part des 18-49, je pense que ce sera un miracle si elle dépasse les 1,5.

    Il ne faut pas se leurrer, FOX a mis Fringe le vendredi pour pouvoir la supprimer en douceur. Comme TSCC, Fringe est une série chère à produire mais qui bénéficie de bonnes audiences DVR, de bonnes ventes DVD, de bonnes critiques surtout parmi les geeks et d’une fanbase très motivée. Il sera plus facile pour FOX de justifier l’annulation de la série si celle-ci fait 3 millions le vendredi plutôt que 5 millions le jeudi à 21h. Toutes les chaines font ça. ABC s’est débarrassée de Ugly Betty de la même façon pour faire de la place pour FlashForward. 2 ans après, aucun programme de ABC n’arrive à combler le vide laissé par UB le jeudi à 20h.

    • Puis, Fox décide de les mettre dans des cases difficiles en s2 (lundi et jeudi).

      Terminator a commencé un dimanche en preview. Mais sa case en saison 1 était le lundi. Et ai passé de 18 millions à en-dessous de 10 millions très rapidement. Son renouvellement pour une saison 2 était très incertain.

      Son passage à la saison 2 tout en restant le lundi n’a pas pu durer longtemps. Parce que les audiences étaient mauvaises.

      Tu ne peux leur reprocher de donner une chance à une série et de faire ce qu’ils peuvent et ensuite jeter le gant quand franchement ils ont pas le choix.

      C’est toujours le même refrain. Fox a donné 3 saisons à AD et pourtant, ils se font conspuer.
      Là, c’est pareil.
      Fringe ne fait pas 5 millions, La série est en-dessous de ces chiffres depuis un certain temps, malheureusement.

      On sait tous que la série était déjà en danger. Certes le vendredi n’est pas la solution mais sait-on jamais.

      Je dis pas que vendredi n’est pas la case de la mort, C’est exactement ce que c’est seul CBS s’en sort ce soir-là mais les raisons et les explications de Reilly sont pour le coup très honnêtes / justes.

  • Genial. L’une des deux dernieres series que je suis va etre supprimee. Il ne me restera que Community, et je garde mes espoirs pour Game of Thrones.

    Sinon excellent episode comme d’habitude. Prions pour que les scenaristes puissent donner une conclusion a la serie.

    • Genial. L’une des deux dernieres series que je suis va etre supprimee.

      Oh, tu sais, ça c’est seulement si tu fais confiance à l’interprétation douteuse que Khamsa fait de données qu’il a complètement inventées.

      Il ne me restera que Community

      Oui, bien sûr, Community va avoir une troisième saison !
      T’as vu que la FOX avait déplacé American Idol le jeudi ? Juste en face de Big Bang et... Community ? Khamsa, je te demande une prédiction, si possible indiscutable ! Une ou deux pages devraient suffire pour bien nous expliquer tous les détails qui auraient pu nous échapper. Merci d’avance.

  • Terminator a commencé un dimanche en preview. Mais sa case en saison 1 était le lundi. Et ai passé de 18 millions à en-dessous de 10 millions très rapidement. Son renouvellement pour une saison 2 était très incertain.

    Terminator a fait 18 millions parce qu’il y avait un gros match de foot américain diffusé juste avant qui avait fait dans les 30 millions ou quelque chose comme ça. Par la suite, la série s’est maintenue à un bon niveau (8 à 10 millions) surtout face aux comédies de CBS, à Deal or No Deal et autres programmes à succès. La saison 2 était chose acquise.

    C’est toujours le même refrain. Fox a donné 3 saisons à AD et pourtant, ils se font conspuer.

    Même refrain ou pas, ce n’est pas la première fois que FOX enterre une série qui a encore du potentiel. L’annulation de Family Guy et Firefly a été beaucoup trop prématurée (sans compter le non-respect total dans la diffusion des épisodes). Des séries comme Kitchen Confidential ou The Inside aurait mérité un peu plus de temps.

    Quant à AD, FOX a tout de même bien profité de toute la pluie de récompenses prestigieuses récoltée par la comédie. AD est devenu tellement culte qu’il y a un film en préparation et les DVD de la série sont un must pour tout sériephile à travers le monde.

    Là, c’est pareil. Fringe ne fait pas 5 millions, La série est en-dessous de ces chiffres depuis un certain temps, malheureusement

    Mais pourquoi condamner à mort la série le vendredi ? Pourquoi ne pas l’essayer le mercredi ou le lundi ? Ce n’est pas comme si Lie to Me ou Human Target font de meilleurs scores. Et puis c’est quoi ce Million Dollar Money Drop.Je suis sûr que l’émission va faire un bide et qu’elle va gâcher une bonne case au détriment de Fringe. A la limite vu que Glee sera en rediff pendant presque 1 mois et demi, pourquoi ne pas mettre Fringe le mardi et les rediffs de Glee le vendredi.

    Preuve que FOX s’en fout. Il n’y a aucune rediff de Fringe prévue le vendredi avant le début des inédits. Pour une série aussi feuilletonante, il faut rafraichir un peu la mémoire des téléspectateurs et les habituer à la nouvelle case. C’est ce qu’a fait The CW avec succès pour Smallville puis Supernatural.

  • Mais, je comprends pas, y avait des gens qui espéraient voir Fringe obtenir une saison 4 et Community une saison 3 ? Vraiment ?? Ca existe ??? Faut être un peu réaliste. Community avait des audiences qui auraient justifié son arrêt en plein milieu de saison 1. Et les audiences de la première saison de Fringe auraient elles-même justifié l’arrêt de la série à la fin de la saison 1... sans même aborder l’épineux sujet de la saison 2. Et puis dernière chose, je préfère largement que Fringe et Community s’arrêtent à la fin de cette année plutôt que de gâcher les deux séries. Community s’est déjà bien essoufflée et je ne veux surtout pas que Fringe se termine façon Alias, mais alors vraiment vraiment vraiment pas.
  • et je ne veux surtout pas que Fringe se termine façon Alias, mais alors vraiment vraiment vraiment pas.

    Je ne sais pas ce qui est mieux, une conclusion à la va-vite qui explique les Observateurs, qui conclue la bataille entre les deux univers, et qui doit en plus de ça réconcilier les personnages avec eux-même. Ou alors pas de conclusion du tout et pas d’explications.

    Dans les deux cas on sera frustré mais pas pour les mêmes raisons. Fringe mérite au moins une demi-saison pour se terminer plus ou moins bien... mais bon, on sait pas ce qu’ils vont faire après l’évasion d’Olivia, peut-être que ça va redevenir lassant et on sera d’accord avec l’annulation, et dans le futur on ne regardera que la 1ère partie de la saison 3 en soupirant du potentiel gâché.

  • Je ne sais pas ce qui est mieux, une conclusion à la va-vite qui explique les Observateurs, qui conclue la bataille entre les deux univers, et qui doit en plus de ça réconcilier les personnages avec eux-même. Ou alors pas de conclusion du tout et pas d’explications.

    Ca ne m’étonnerait pas que le plan actuel des scénaristes soit de résoudre cette guerre entre les deux univers d’ici la fin de la saison. Déjà qu’Olivia devrait bientôt faire son retour pendant que Walternate enverra des agents pour récupérer Bolivia, il n’y aura plus grand chose à faire après si ce n’est une bonne grosse guerre.

    Reste juste à voir ce qu’ils comptent faire de la Prophétie Peter, mais pour le coup je ne serais pas forcément contre une annulation qui empêcherait pile poil les scénaristes de développer cette partie de l’histoire un peu trop mystique pour une série aussi "scientifique" que Fringe..!

    Pour ce qui est des Observateurs, je ne pense pas vraiment qu’on a besoin d’une explication, au contraire, tout ce qui les rend cool c’est le gros manque d’informations qu’on a à leur sujet, ainsi chacune de leur apparition est prenante et surprenante. Surtout si c’est pour apprendre que ce sont les "First People" qui ont réussi à s’échapper de l’Atlantide et ont pu boire un petit thé avec Baltar et Six, les autres "First People". Ou alors apprendre que les Observateurs sont les enfants de Laura Roslin, les deux sont chauves, ça ne peut ê qu’une coïncidence.

    Enfin je dis ça mais je serai le premier à pleurer l’annulation de Fringe le jour où ça arrivera.

    • Pour ce qui est des Observateurs, je ne pense pas vraiment qu’on a besoin d’une explication, au contraire, tout ce qui les rend cool c’est le gros manque d’informations qu’on a à leur sujet, ainsi chacune de leur apparition est prenante et surprenante. Surtout si c’est pour apprendre que ce sont les « First People » qui ont réussi à s’échapper de l’Atlantide et ont pu boire un petit thé avec Baltar et Six, les autres « First People ». Ou alors apprendre que les Observateurs sont les enfants de Laura Roslin, les deux sont chauves, ça ne peut ê qu’une coïncidence.

      Merci pour cette intervention qui recentre bien le débat, et le rire.

      Le thé aura été préparé à partir de l’eau puisée à la source magique par Hurley j’espère.

  • A l’heure actuelle, tout ce que j’espère c’est que Fringe continue dans sa lancée. Cette troisième saison est vraiment, mais vraiment bien à plusieurs niveaux.

    Et ce dernier épisode ne déroge pas à la règle. Bien sur, c’est la dernière scène qui restera dans les mémoires (en tous cas, j’ai vraiment eu peur que Pete n’ait pas le message) quand la série reviendra mais tout l’épisode était bien foutu. J’aime beaucoup le monde d’à côté, j’espère qu’on ne le perdra pas de vue une fois la vraiOlivia de retour ici. En plus d’être plus flippant notamment au niveau des phénomènes, les personnages d’à côté me sont autant sympathiques qu’Astro ou Walter. Ce serait dommage de perdre le trio et de revenir à la dynamique (très bien aussi) Walter-Olivia-Peter et donc au statu quo.

    Je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre par la suite. C’est à la fois inquiétant et jouissif. Peu de séries arrivent à me faire ressentir ce sentiment d’enthousiame et de presque confiance en l’avenir. J’espère que Fringe (enfin cette saison) continuera a en fera partie.

  • Très bonne critique de Ju, comme d’habitude, et très bon épisode de FRINGE, comme d’habitude (enfin il faudrait que ça devienne une habitude, mais avec la fin de cet arc narratif, je suis comme Ju et je ne sais absolument pas à quoi m’attendre pour l’épisode prochain, sauf que la pression va grandement se relâcher, à en croire les photos postées sur Fb, qui m’ont bien spoilé !).

    Sinon, j’aurais tellement aimé que l’épisode soit plus long, plus développé sur certains points, et un double épisode aurait été parfait.

    Ce que j’attends pour la suite c’est que la pression se relâche, mais sans pour autant qu’on ne sente plus la présence "maléfique" de Walternate, qui pèse. Et moi aussi, la Statue de la Liberté et l’autre univers vont me manquer :’(

    • 3x08 "Times are tough, and it’s nice to know we have heroes."

      La tête de Broyles quand le barman lui dit ça en refusant son argent, la dernière cruauté des scénaristes pour amener l’homme à se sacrifier et devenir la "masse" remplaçant notre Olivia dans l’extraction de FauxLivia (mon dieu que cette histoire de masse discutée trivialement entre Walternate et son acolyte était horrifiante).

      Très bon travail de Jackson aussi tout au long de cet épisode, où il parvient à faire passer par son jeu toute la frustration, la culpabilité et la rage contre lui-même de s’être fait duper par le camp adverse, avec une retenue admirable. La scène finale où il s’excuse au bord des larmes auprès d’une Olivia hospitalisée qui ne peut comprendre est vraiment touchante.

      Juste, toujours sur Peter : je ne pense pas que le fait qu’il ait été dupé par FauxLivia en fasse un imbécile. L’amour est aveugle, et dès qu’elle lui a offert son lit, il était pris au piège et logiquement tenté de mettre sur le compte de l’évolution de leur relation tous les changements qu’il pouvait découvrir en elle.

      Pour le reste, pas grand chose à ajouter à la bonne critique de Ju.

  • 3.08

    J’adhère également à tous les points de la critique de Ju et c’est plus que d’habitude. Je suis enfin soulagée de lire le point 3 qui fait écho au thème qui me posait le plus de problème depuis un bon moment : la sous exploitation, voire ignorance de l’essence du personnage de Peter. Donc merci, enfin, de l’avoir évoqué.
    En restant sur le point 3, la photo illustre l’une de mes trois scènes préférées de l’épisode, Walter et ses viennoiseries, passant du désespoir à l’énervement avec une tête irréelle. Merci monsieur Noble. La scène d’ouverture est magistrale comme la souligné Ju et surtout la scène où Peter abat le shapeshifter est la plus cool !
    Quant à la suite, ma peur, après quelques allusions par ci par là à Alias ces derniers épisodes, est que l’on se retrouve plongé à la recherche des objets de Rambaldi jusqu’à la fin de saison avec construction de la machine...Ce serait dommage.

  • 3.08 Pour l’instant, c’est l’épisode qui m’a le moins emballé de la saison essentiellement parce que j’ai trouvé ses dénouements très attendus et peu surprenant. Outre l’absence d’originalité, y a plusieurs facilités qui m’ont vraiment fait tiquer : le coup des ordinateurs portables, pourquoi ne pas avoir mis un shapeshifter pour garder la pièce secrète ?, et la rapidité avec laquelle Olivia se téléporte dans le conteneur qui n’est branché à absolument rien comme si sa téléportation était magique (alors qu’avec XXX instruments dans le labo du Walternate, ils avaient du mal à la téléporter pendant plus de 10 secondes...).
    • et la rapidité avec laquelle Olivia se téléporte dans le conteneur qui n’est branché à absolument rien comme si sa téléportation était magique (alors qu’avec XXX instruments dans le labo du Walternate, ils avaient du mal à la téléporter pendant plus de 10 secondes...).

      Ben je me posais la question, mais apparemment, la raison pour laquelle Olivia aurait réussi cette fois viendrait de la saturation de cortexiphan dans son organisme : il y a celui de la tentative ratée, et celui qu’elle pique au labo avec Broyles.
      On reste cohérents sur le cortexiphan, puisque c’est aussi pour cette raison qu’il fallait les autres sujets de test (et surtout le cortexiphan dans leurs organismes, puisqu’ils n’ont pas les mêmes facultés qu’elle) pour aider Olivia à emmener l’équipe de l’autre coté quand ils sont allés rechercher Peter.
      Dernièrement, on peut admettre qu’Olivia trouve plus vite son état de transe dans le labo d’Harvard qui lui est familier (j’étais assez ravi de le retrouver aussi), puisqu’elle a accompli la majorité de ses expériences de transe dans ce caisson d’isolation sensorielle là, qui est tout de même moins perturbant (pour de l’isolation sensorielle) qu’un aquiarium qui te permet de voir à l’extérieur (et d’être vu).

      Sinon, sur le coup des ordis portables, certes, mais s’agissant du macbook pro, de deux personnes dans les tranches d’âge et CSP de Dunham et Peter, pas si étonnant quand même (j’ai des couples d’amis dans la même situation et connais beaucoup de personnes qui aimeraient l’être). Dernièrement, il y a la question des ordis d’entreprise, qui sont généralement de même marque dans la même équipe.

  • C’est pas la question de la marque qui me gène, c’est juste qu’elle se plante. C’est une facilité considéré le fait que jusque-là, elle n’a absolument rien foiré et le fait que sa couverture soit morte ne dépend pas d’elle (et qu’elle avait entubé un mec avec un QI de 190).
  • 3x08

    Très bonne critique de Ju qui m’a fait couler une petite larme de joie ! :-)

    Pas grand chose à ajouter de plus, hormis que la scène du retour d’Olivia-nate m’a un peu dérangé par son entrée brusque. Les enjeux sont intéressants. Est-ce que Olivianate va avoir des remords sur la mort de Broyles, va-t-elle constater qu’Olivia a tenté d’aider son monde malgré la manipulation de Walternate, ses collègues sauront-ils un jour ce qui s’est passé ?

    Je verrais bien une alliance entre les deux Olivia pour préserver les deux univers. Mais on est tellement dans le flou que la série peut partir dans n’importe quelle direction !

  • Fringe S03E08 Entrada

    Voilà. On l’a vu. Cet épisode tant attendu de Fringe, cloturant l’arc de cet exceptionnel premier tier de la saison 3. On s’attendait au Phase One d’Alias, aux Crazy Handful of Nothin (et son fameux fulminate de mercure) et One Minute de Breaking, on s’attendait à un épisode déjà culte avant même de l’avoir vu (il se peut que j’exagère beaucoup quant à la qualité de cette série, qui me vend vraiment du rêve cette année, vous l’aurez compris). Je dois avouer que même avec les défauts évidents qui peuplent cet épisode, je suis complètement conquis.

    Concernant tout d’abord cette première scène, à propos de laquelle beaucoup ne tarissent pas d’éloges. Je ne l’ai pas vraiment trouvée exceptionnelle. Il faut noter qu’avant même le début de l’épisode, la tension était déjà à son comble, puisque l’épisode précédent s’était terminé sur la même scène. Personnellement je pensais que Peter aurait attendu le lendemain avant de faire part à Broyles de la nouvelle. Mais non. Cet abruti se met à fouiner. On assiste donc à la confrontation entre Olivia et Peter, confrontation particulièrement déséquilibrée. En effet j’ai trouvé Anna Torv plus que parfaite, mais Joshua Jackson pour le moins ridicule. Je trouve cet acteur inexistant et insubstantiel à l’écran. Sa menace de vengeance était totalement platonique. Bref, fuite d’Olivia et générique rouge et bleu (super cool !).

    Peu après a lieu une courte scène entre Walternate et « sadistic Brendon » comme ils l’appellent, glaciale à souhait par la façon dont elle nous fait envisager ce qui aurait pu arriver à Olivia, si on n’était pas dans une série américaine.

    Je retiens également une scène intelligente : celle de Broyles dans le bar, la tête des New-Yorkers devant la commémoration de la catastrophe du vortex, et une remarque du barman qui montre le statut de la Fringe Division de l’autre côté.

    Suit immédiatement le dialogue entre Olivia et Broyles, concernant l’avenir des deux univers. J’ai trouvé cette scène particulièrement belle, dans le sens où Anna Torv est encore une fois parfaite, le propos est intelligent, les conséquences très importantes et la réalisation impeccable.
    Malheureusement, les scénaristes enchaînent par le dialogue entre Broyles et sa femme, qui lui dit exactement ce qu’il avait besoin d’entendre. La scène n’était pas mauvaise mais complètement superflue.

    Comme prévu le colonel sauve Olivia, juste avant qu’elle ne se fasse charcuter et fini par l’emmener dans le caisson d’Harvard (incohérence décevante, pourquoi n’y a-t-elle pas pensé plus tôt ?), ce qui amène aux trois scènes constituant le summum de l’apothéose de l’épisode (de la série ? Mais non) : à savoir celle de la gare, et celles des deux cross-over des Olivia vers leur monde respectif.

    La scène de la gare tout d’abord, très efficace, je n’avais pas vu venir le coup du shapeshifter, et je dois avouer que Joshua Jackson a été très bon, et Anna Torv parfaite évidemment, mais nous allons prendre ça comme quelque chose d’acquis. Le dialogue glacial entre les deux protagonistes est également très fort.

    La scène du cross-over de notre Olivia qui s’en suit est vraiment très très bien. C’est difficile à expliquer mais déjà, j’ai adoré le plan où on la voit devant le caisson, depuis l’intérieur, l’air complètement résolu. Et le moment où elle ressort de ce même caisson, mais de l’autre côté... J’ai trouvé ça... exaltant (je suis à court d’adjectifs). J’ai eu autant de frissons que lors de la scène de la station service dans le premier épisode de la saison. Et puis c’est super cool d’avoir une héroïne avec des pouvoirs aussi géniaux. J’attends avec impatience le moment où elle fera brûler Walternate avec son esprit.

    A ensuite lieu le cross-over de l’autre Olivia, totalement incohérent dans le sens où d’une part les types miniaturisent leur système de transport entre les mondes en une demi-journée, et d’autre part parce que nous ne savons toujours pas comment Peter et Walternate sont rentrés dans l’autre univers à la fin de Northwest Passage en saison 2, mais totalement géniale par le fait qu’ils aient remplacé notre Olivia par leur Broyles pour cette histoire de masse. La découverte est totalement choquante : ça donne l’impression d’un état complètement totalitaire qui liquide à la volée ses réfractaires.

    La dernière scène est pas mal aussi. Malheureusement je sens à plein nez le retour des intrigues de la semaine sur fond de « Rambaldi device », qui, couplées à la case du vendredi soir ne risquent pas d’aider les audiences de la série. Mais mon aveuglement total me fait espérer (que dis-je, savoir !) que Fringe ne fera que s’améliorer au fil du temps, et même qu’elle aura droit à (au moins !) 6 (!) saisons... N’importe quoi.

    J’ai d’autant plus aimé l’épisode que son réalisateur est Brad Anderson, à l’origine de The Machinist, de certains épisodes de The Shield, de The Wire, de Treme, de Rubicon et de Fringe évidemment, mais ça je ne savais pas, ainsi qu’un film exceptionnel que je recommande vivement pour sa photo extraordinaire : Transsiberian. Je crois que j’aime autant ce type qu’Anna Torv, c’est dire.

    La bande annonce de l’épisode a été tourné à la manière de celle d’un film, ce qui contribue a renforcer le caractère très spécial de l’épisode et surtout, très épique. Merci les gens de la production ou je ne sais qui qui s’occupent de ce genre de choses.

    Je vous prie de me pardonner pour mon style peu agréable à lire, mais je ne pratique pas souvent.

    • C’est pas la question de la marque qui me gène, c’est juste qu’elle se plante. C’est une facilité considéré le fait que jusque-là, elle n’a absolument rien foiré et le fait que sa couverture soit morte ne dépend pas d’elle (et qu’elle avait entubé un mec avec un QI de 190).

      Oui bah ça va, l’erreur est humaine (d’ailleurs, le shapeshifter qui dirigeait les opérations avant elle lui disait bien qu’elle n’était pas prête), même avec un QI de 190. Plus elle est moins habituée que nous à ces machines. Plus comme dit Peter, elle a apparemment vraiment cru qu’il était sur son ordi à lui quand il farfouillait sur le sien à elle. Donc ça reste crédible, peut etre plus même que le fait qu’elle capte direct que Peter l’a démasquée, ou que Peter pense à un shapeshifter à la gare qu’il abat promptement sur une intuition (d’ailleurs, pourquoi ne pas garder un otage humain vivant sacrifiable plutot qu’un shapeshifter déguisé en otage ?).

      A ensuite lieu le cross-over de l’autre Olivia, totalement incohérent dans le sens où d’une part les types miniaturisent leur système de transport entre les mondes en une demi-journée

      Il n’a pas été fait en une journée, la miniaturisation a commencé une fois le prototype fonctionnel (donc fin de saison 2). En revanche, il a été adapté en urgence pour une utilisation effective sur FauxLivia qui n’était pas sans risque.
      Idem sur la question qui n’a pas été soulevée ici de la nécessité, pour cette technique de passage, de 2 machines situées précisément aux mêmes coordonnées géographiques dans les 2 mondes : apparemment, cette nécessité de coïncidence géographique exacte a été supprimée ou tout au moins atténuée par un réglage harmonique.
      C’est expliqué en même temps.

      d’autre part parce que nous ne savons toujours pas comment Peter et Walternate sont rentrés dans l’autre univers à la fin de Northwest Passage en saison 2

      De fait, ça reste une inconnue, mais peut etre juste parce que ça a été fait hors champ, puisqu’à ma connaissance, Walternate n’utilise que la méthode ci-dessus décrite, et la série n’en a à ce stade dévoilé que 2 autres (celle de Walter/Bell, qui fait des dégats, et le cortexiphan).

    • Saison 3 - Fin du premier Arc - Et la suite ?
      ==> (PISTE FUMEUSE à vos risques et périls avec ZERO SPOILER OFFICIEL, juste les divagations de mon esprit dérangé)

      Quant à la suite, ma peur, après quelques allusions par ci par là à Alias ces derniers épisodes, est que l’on se retrouve plongé à la recherche des objets de Rambaldi jusqu’à la fin de saison avec construction de la machine...Ce serait dommage.

      on est tellement dans le flou que la série peut partir dans n’importe quelle direction !

      La dernière scène est pas mal aussi. Malheureusement je sens à plein nez le retour des intrigues de la semaine sur fond de « Rambaldi device »,

      Evidemment, je pense que la Machine aura son importance et conclura probablement la saison, mais il y a un thème qui n’a pas encore vraiment été approfondi depuis le final de la saison dernière : Bell et ce qu’il foutait vraiment de l’Autre Coté.

      Parce que bien sûr, on sait qu’Olivia était sincère en en parlant avec alt-Broyles, qu’aucun des membres de la Fringe Division de notre coté n’est volontairement impliqué dans la guerre des mondes de Walternate, qui à nos yeux passe donc pour une espèce de fanatique détruit par l’enlèvement de son fils (au sujet duquel il s’est déjà désinvesti considérant que les dommages étaient "irréparables"). Mais quid de Bell qui a voyagé tant de fois qu’il en a perdu sa cohésion moléculaire ?

      Cette piste là m’apparait une des plus intéressantes pour la suite. Bell qui a pris une partie de son cerveau à Walter (sous le pretexte qu’il ne devienne pas un Walternate bis, mais est-ce tout ?), qui forme des soldats pour une guerre des mondes depuis presque 30 ans.

      Et qui vient de placer Walter à la tête de MD.

      Et Nina Sharp dont on a vu qu’elle avait immédiatement des soupçons sur Fauxlivia, qui ne les a néanmoins jamais exprimé.

    • Pistes fumeuses : la suite

      Autre risque, sans doute le plus pourri, celui de transformer la série en pur drama avec le triangle amoureux Olivia-Peter-fausse Olivia. Avec des prises de tête pour Peter en veux tu en voilà...et attirer les midinettes le vendredi soir auprès de Pacey...

    • "Firefly" sera le titre du premier épisode diffusé le vendredi, le 21 janvier prochain

      Comme quoi, ils ont n’ont pas perdu le sens de l’humour malgré leur déportation dans le couloir de la mort.

  • Fringe S03E09 Marionette

    Je vais faire assez court.

    Le traitement du retour d’Olivia était brillant. Toutes ses scènes sont impeccables, de celle de l’appartement à celle de la fin avec Peter, en passant par celle avec Astrid et celle avec son mouvement d’humeur dans les archives. Anna Torv est parfaite, et même mieux. Et infiniment plus charmante lorsqu’elle joue la "vraie" Olivia.

    Toutes les scènes avec Walter sont également géniales, je souris à quasiment chacune de ses répliques

    Le "Monster of the week" ou plutôt "Freak of the week" était excessivement gore et dérangeant (je pense notamment à la scène lors de laquelle il fait danser son cadavre), complètement "Fringe" mais surtout totalement inintéressant, on est loin de l’intrigue exceptionnelle du type au stylo dans l’épisode 3, The Plateau.
    Le cliffhanger de la fin était vraiment nul.

    En résumé pas grand chose de "cool" dans cet épisode. S’ils nous mettent que des stand-alone comme ça, avec certes des personnages principaux beaucoup mieux écrits (et joués), mais sans intrigue hebdomadaire excitante... Je serai très triste et déçu. Heureusement qu’il y a Anna Torv, dont le sourire illumine l’épisode.

    De retour le 21 janvier 2011 avec Firefly. Ils ont eu la bonne idée de réduire la pause hivernale cette année.

  • Totalement d’accord. Le MoW n’avait d’ailleurs pas d’autre but que d’illuminer le cheminement interieur d’Olivia et n’existait que pour la phrase finale du "tueur" qui a vu dans les yeux de la jeune fille ressuscite que c’etait quelqu’un d’autre - ce que Peter a ete incapable de voir pendant deux mois. La question de savoir ce qu’il a pu ramener a la vie pendant quelques minutes est ouverte mais pas pour etre traitee.

    Esperons que la suite evitera les MoW et se concentrera, pour le peu d’episodes qui restent a la serie avant son annulation, sur la mythologie.

    • 3x09

      Un bon épisode, en effet plus classique, axé sur les conséquences des évènements des dernières semaines sur le personnage d’Olivia (alias personnage enlevé, torturé, testé, conditionné mentalement à se prendre pour un autre, manipulé, presque charcuté, puis de retour par ses propres moyens au prix de la mort de son alt-boss pour découvrir que personne ne soupçonnait ses mésaventures et que son doppelganger maléfique (mais souriant) s’est tapé à l’insu de ce dernier la seule lueur d’espoir qui l’a tenue en vie tout ce temps, prouvant aux yeux de tous qu’elle n’est pas aussi unique qu’elle aurait voulu le croire).

      En bref, la série a à ce stade accumulé suffisamment de matériau pour se permettre (et qu’on lui accorde ;) de ne faire du MoW de l’épisode qu’un prétexte pour éclairer la psychologie d’un de ses personnages principaux. Et s’agissant de la control freak Olivia, abandonnée enfin par la tension qui l’a maintenue en vie malgré tout over there, c’est doublement intéressant de voir le masque se briser.

      Le MoW n’avait d’ailleurs pas d’autre but que d’illuminer le cheminement interieur d’Olivia et n’existait que pour la phrase finale du « tueur » qui a vu dans les yeux de la jeune fille ressuscite que c’etait quelqu’un d’autre - ce que Peter a ete incapable de voir pendant deux mois.

      Non, toute l’intrigue du MoW ne servait qu’à illuminer le cheminement intérieur d’Olivia.

      - Ca commence avec cet homme sans coeur dont on ne comprend pas comment il peut encore survivre malgré tout, comme notre Olivia, qu’on voit passer l’épisode à jouer la dure professionnelle uniquement trahie par ses yeux qui témoignent d’une détresse intérieure que son attitude refuse de reconnaitre.

      - Il y a la scène des archives, où cette dureté se retourne contre Peter, incapable de voir de lui-même le motif directeur du MoW, l’amour. Et plus loin encore, on a un "tueur" repentant mais prêt à tout, contre toute raison, pour ramener de l’au delà (de l’over there) celle qu’il aime.

      - Puis le retrait des yeux de l’être aimé à celui qui ne les méritait pas.

      - En poussant même plus loin, la scène de danse horrifique représente encore Olivia, marionnette monstrueuse de Walternate - mais aussi produit des expérimentations de Bell et Walter -, revenue brisée, toujours à mimer la vie de façon inhumaine, on ne sait comment.

      - Et enfin, on arrive à la scène où Olivia est confrontée au tueur qui a immédiatement reconnu dans son regard l’absence de son aimée dans ce qu’il a ramené de l’au delà.

      Voir Olivia se battre avec ce qu’elle a enduré et l’ombre de son double (cerise sur le gateau qui pose un cruel voile d’amertume sur son évasion, tout ce qu’elle appelait chez elle et lui retire tout repos du guerrier tiré du foyer retrouvé) est déchirant : la scène de la penderie, en particulier est très réussie, en ce qu’on la voit face à sa multitude de tenues impersonnelles quasi identiques représentant cette Olivia mécanique qu’on a appris à connaitre, toutes teintées de l’empreinte de l’usurpatrice, cette usurpatrice avec une vie pleine, "easier on the smile" (bon choix de mots Peter, tu l’avais dans ta poche avec ça). L’estocade arrive quand elle tombe sur le t-shirt de Peter dans sa machine, avec tout ce que cela implique.

      J’ai beaucoup aimé aussi le fait qu’un de ses premières interrogations après la révélation de Peter sur sa relation avec Fauxlivia soit de s’enquérir sur les personnes au courant de la situation, démultipliant pour elle la difficulté de la gérer, et de la voir complètement désarçonnée avec Astrid.

      Aussi, quand on arrive à la dernière confrontation Olivia/Peter, le masque de dure professionnelle dominée par la logique saute finalement (masque qui a caractérisé Olivia depuis le début de la série), oui, elle voit très bien rationnellement comment Peter a pu tomber dans le piège de Fauxlivia et pourquoi elle devrait le pardonner, mais non, elle ne peut pas, elle ne peut plus même le voir en peinture. Encore une très belle progression psychologique très bien interpretée dans cet épisode.

      Et de toute façon, coté Peter, je doute que tout soit très clair. Même s’il croyait que c’était Olivia, c’est bien la plus volcanique Fauxlivia qui a été la source de ses ardeurs. Et la tension sexuelle des scènes Peter/Fauxlivia de l’épisode précédent ne ment pas (je n’ai jamais autant aimé Fauxlivia que dans ces scènes d’ailleurs, ça ne ment pas non plus ;).

    • Fringe Friday Death Slot, le gros LOL continue

      Death ! Delicious strawberry flavours. Death !

      Après l’annonce du titre Firefly pour le premier épisode du vendredi, on continue de s’amuser à la FOX, en lien, un teaser spécial à mourir de rire réalisé par la FOX pour adresser les craintes des fans quant au transfert de Fringe le vendredi :
      http://www.youtube.com/watch?v=SrwXij6HthY&feature=player_embedded

      Au passage : Walter I love you !

  • 3.10

    Très bon retour, ils continuent sur leur lancée.

    Les 20 premières minutes sont peut-être un poil laborieuses (et encore, c’est vraiment histoire de râler), mais à partir de la scène où le Docteur Emmet L. Brown joue du piano sous hypnose, ça se transforme en très grand Fringe.

    La scène entre Walter et l’Observateur est fabuleusement écrite et interprétée, et toute la séquence d’action finale est géniale, avec des enjeux qu’on ne saisit pas tout à fait, et un John Noble qui n’en finit pas d’être épatant.

    Très bon épisode, donc. Mais ça manquait d’Olivia.

    ...

    Je n’en reviens toujours pas d’arriver à dire des choses comme ça en les pensant vraiment...

    • Je n’en reviens toujours pas d’arriver à dire des choses comme ça en les pensant vraiment...

      Surtout quand on voit d’anciens messages de toi au début de ce topic sur Fringe qui disait des choses comme :

      Je n’aime pas la série.

      C’était lamentable, encore plus que celui de la semaine dernière, et je voudrais vraiment avoir la force d’arrêter.

      Très clairement, j’en ai marre de cette série.

      En tout cas, ça montre que la série a bien évolué depuis sa première saison (qui était vraiment laborieuse).
      Sinon, il me tarde de regarder cet épisode avec Doc (et de regarder les audiences pour savoir si Fringe est condamnée, ou non).

    • 3.10

      John Noble est toujours efficace

      John Noble qui n’en finit pas d’être épatant.

      Un John Noble encore formidable, qui à lui seul serait déjà une bonne raison de regarder la série.

      Et hormis la référence fil rouge à Retour vers le Futur, vous avez vu la référence à Twin Peaks ? Walter qui a obtenu ses lunettes d’un vieil ami, le Docteur Jacoby de l’Etat de Washington. Walter est définitivement cool ^^.

      Cette semaine, on apprend, qu’en sauvant Walter et Peter, l’Observateur a, comme Marty McFly, changé le cours du temps, et doit, comme Sam Beckett, réparer les erreurs du passé.

      Alors, je suis peut être pessimiste, mais je tends à croire que les Observateurs sont plus manipulateurs qu’on voudrait le croire : pas sûr du tout que September dise la vérité à Walter sur le fils de Roscoe, plutôt que de simplement le manipuler en jouant avec l’immense culpabilité de Walter pour le forcer à accepter de remettre son fils au destin, le moment venu.

      De la même façon, celui qui a déséquilibré la donne est September en empêchant Walternate de trouver le remède pour sauver Peter. Ce que Walter a dû faire pour sauver Peter est de la responsabilité des Observateurs autant que celle de Walter (qui lui n’avait pas de moyen d’évaluer les conséquences). Donc il y a une certaine mauvaise foi évidente des Observateurs à reporter sur Walter toute la culpabilité de l’effet papillon de cet acte, ainsi que des destructions Over There.

      contrairement à ce que Walter pensait, l’Observateur n’était pas intervenu pour le sauver, mais pour prouver aux Voyeurs que Walter sera prêt à sacrifier Peter le temps venu.

      Pas sur que cela soit aussi clair non plus : les Observateurs ont montré qu’ils se méfiaient de Walter et September que contrairement à eux, il croyait en lui. La mort de Walter (évitée par l’intoxication de Peter) semblait être programmée si Walter n’avait pas donné ses clefs à Peter (et donc si Peter n’avait pas rencontré September sur le toit pour se faire assommer par ce dernier, provoquant chez lui un mal de tête l’inclinant à boire le lait pour faire passer un antalgique).

      Selon moi, l’intrigue de l’épisode visait à résoudre un débat parmi les Observateurs : décider si Walter devait survivre.

      Maintenant, une question que je me pose quant aux commentaires des Observateurs (mais également à l’échelle de toute cette expérience), c’est ce qu’évaluent ici vraiment les Observateurs, entre :
      - l’écart entre le Walter d’aujourd’hui et celui qui a enlevé Peter enfant ;
      - l’écart entre Walter et Walternate.

      Ou les deux. Ils savent que Walternate n’a aucun problème à sacrifier Peter, mais Walternate n’a également aucun problème à sacrifier notre monde pour sauver le sien.
      Ils savent qu’à l’inverse, Walter est capable de faire n’importe quoi pour sauver son fils, sans forcément anticiper les conséquences, qui peuvent etre désastreuses eu égard au fait que Walter est prêt à remuer (littéralement) ciel et terre pour cela.
      Ce qu’ils essaient peut etre de faire ici, c’est donner à Walter une motivation suffisante (le fait de savoir sans le moindre doute qu’il devra au final sacrifier son fils, point sur lequel September ne lui laisse aucun espoir) pour trouver une solution remuant ciel et terre pour sauver à la fois les deux mondes et son fils.

      Cependant, j’espère que l’allusion sur la difficulté d’être père faite par l’Observateur à Peter ne signifie pas que PasOlivia est enceinte. Ce serait tirer un peu trop sur la corde.

      J’ai eu la même réaction au début (les femmes enceintes et les bébés sont rarement des bonnes nouvelles dans une série), mais plus j’y pense, moins ça m’effraie. D’une part, ça reste cohérent avec les destinées éminemment tragiques des personnages avec un pied dans chaque monde de la série, d’autre part, ça ouvre une série de possibilités scénaristiques intéressantes.

      Maintenant, j’avoue que si on pouvait oublier, et juste voir le commentaire de September à Peter comme un simple commentaire sur les dilemmes paternels qui agitent Walter, j’aimerais autant.

      elles ont le mérite de montrer que l’intérêt de la série ne réside pas que dans que l’affaire de la semaine, mais dans la relation entre le père et fils Bishop.

      Oui. Mais la série pour moi - hormis le jeu de John Noble et le personnage de Walter - c’est aussi une tragédie grecque contemporaine, mettant en scène des personnages d’exception profondément blessés par la destinée -, et les répercussions que leurs tragédies personnelles ont sur leurs proches -, aux prises avec des enjeux cosmiques qui les dépassent.

      Et un des atouts majeurs de ces personnages, de mon point de vue, c’est d’en avoir avant tout fait des personnages supérieurement intelligents, condamnés par leur supériorité intellectuelle (qui n’est pas manifestée uniquement par le port de lunettes sur un corps d’athlète californien, mais dans la profondeur par une écriture rigoureuse, nuancée et subtile, et servie par un cast crédible et plutot à la hauteur (qui se surpasse récemment)).

  • Fringe S03E10 The Firefly

    Déception interstellaire.

    En gros, 40 minutes de Fringe pas du tout divertissantes pour aboutir à une conclusion en mousse qui aurait très certainement pu être introduite dans un vrai scénario.

    Le pré-générique ? Ridicule. Personnellement je me souviens de mecs qui traversaient des murs, d’un type qui se transformait en yéti dans un avion (ma préférée !) ou encore d’un autiste psychopathe qui tuait des gens avec un stylo bille. Cette semaine on a le droit à quoi ? À de la flemme tout simplement.
    De plus juste au moment où je me disais « Ça manque d’action tout ça » ils ont eu la bonne idée de poser une course-poursuite qui dès le début n’avait pas de sens. Quelle idée de courir après un type qui arrête les balles, fait démarrer les voitures avec son pouce, et survit à l’ingestion d’un flacon de sauce piquante ?
    Le manque d’importance d’Olivia n’a pas beaucoup aidé l’épisode. On a à peine entrevu son ravissant sourire, qui illumine un épisode avouons-le.

    Bien évidemment je ne peux passer sous silence les quelques éléments que j’ai bien aimé. La réalisation tout d’abord, impeccable comme d’habitude, puis la scène entre Walter et l’Observateur, scène dont l’éclairage était d’ailleurs très beau et enfin le jeu d’acteur de John Noble mais on se répète de semaine en semaine de ce point de vue.

    Ça me fend le cœur de dire une telle chose mais Fringe régresse beaucoup depuis l’épisode 8. Je pense qu’une bonne dose de cas vraiment intrigants, d’Anna Torv et d’univers alternatif ferait le plus grand bien à la suite de la saison.

    Parce qu’un bon épisode de Fringe donne le ton pour une semaine réussie !

    Bonne audience dans tous les cas. J’ose espérer que les téléspectateurs n’ont pas été autant déçus que moi.

    • Quelle idée de courir après un type qui arrête les balles, fait démarrer les voitures avec son pouce, et survit à l’ingestion d’un flacon de sauce piquante ?

      Obtenir des réponses d’êtres énigmatiques avec des connaissances qui nous échappent et qu’on sait peu prompts à la violence gratuite ?
      Sinon, voir September à l’oeuvre m’a pour ma part pas mal amusé : j’ai peut être loupé des épisodes en S1 et 2, mais je ne connaissais pas leurs capacités à arrêter les balles (je viens même d’apprendre qu’il y a un Observateur dans chaque épisode depuis le pilote).

      une conclusion en mousse qui aurait très certainement pu être introduite dans un vrai scénario.

      Je crois que je ne comprends pas bien ce que tu veux dire ici puisqu’il y a ici un vrai scénario (largement orchestré par les Observateurs), et une conclusion pour les Observateurs (entre autres choses qui étaient ici mises en place par ces derniers pour favoriser la survenance d’un futur sur les autres) : Walter peut vivre. Qu’est ce qui manque donc qui m’échappe ?

      Cette conclusion est obtenue par l’acceptation par Walter de laisser son fils (plus que consentant, ce qui sera encore probablement le cas s’il est le seul à pouvoir empêcher l’apocalypse) se mettre en danger vers un péril qu’il croit mortel, en lui remettant lui-même les clés pour cela, pendant qu’il s’active à sauver la vie d’une étrangère : plutot que de sauver son fils envers et contre la vie de tous les étrangers qui pourraient en être affectés.
      Il me semble que Walter a désormais la motivation suffisante pour se lancer corps et âme dans l’étude de la machine de Rambaldi.

      Une inconnue cependant dans mon esprit : quid du traitement contenu dans le lait ? Les Observateurs souhaitaient-ils que Walter cesse ses expérimentations sur lui-même, lui éviter la mort, ou juste que Peter l’ingère pour des développements futurs en lien avec la machine ? Ou les trois ?

      Le manque d’importance d’Olivia n’a pas beaucoup aidé l’épisode. On a à peine entrevu son ravissant sourire, qui illumine un épisode avouons-le.

      Ah oui mais bon :) (enfin, le fait que je me foute de son ravissant sourire explique peut etre pourquoi j’ai apprécié l’épisode). Mon personnage favori est Walter, et je t’avoue que je pourrais facilement me passer d’Olivia et Peter et de MoW pendant plusieurs épisodes sans problème, ceci expliquant peut etre cela.

      Ça me fend le cœur de dire une telle chose mais Fringe régresse beaucoup depuis l’épisode 8. Je pense qu’une bonne dose de cas vraiment intrigants, d’Anna Torv et d’univers alternatif ferait le plus grand bien à la suite de la saison.

      Désolé si tu es déçu par la tournure de la série (enfin, apparemment déçu de ne plus retrouver la formule des 8 premiers épisodes de la saison), mais si les Observateurs ne sont pas intrigants pour toi, que faut-il ?

  • 3x11

    L’épisode a commencé très fort et m’a tenu en haleine tout le long. J’ai bien aimé, pour ne pas dire adoré, comment les scénaristes jouent avec nos nerfs. Déjà au début avec la machine qui s’active ou comment lier le what the Fringe de l’épisode avec le cast principal, c’était super ! J’ai fortement pensé à une grosse boule rouge, mais bref.

    Ensuite, on pense que l’épisode va se recentrer sur l’intrigue de la semaine, et je ne sais plus quel détail m’a poussé à penser aux shapshifters avant qu’on sache que le mort en était un. Je me suis bien fait avoir quand ils disent qu’il y a une taupe, car ensuite on retombe sur Peter et le scientifique. On ne pense pas une seule seconde que Peter puisse être méchant, alors on regarde le scientifique avec un autre oeil. Bravo !

    Quand on nous dévoile le tueur, dix milles questions se sont chamboulées dans ma tête. Déjà je trouve pire cool le coup du shapshifter qui se transforme pour mourir 2 secondes plus tard. Choquant, bien comme il faut. On nous laisse une longueur d’avance sur l’enquête. On peut voir Olivia et Walter se confronter à leurs situations respectives avec Peter, c’est très touchant et motivant pour la suite.

    Et puis arrive la confrontation avec le dernier shapshifter. Bon, je m’attendais à ce que Walter fasse son apparition, mais ce coup de hache !!!?! Ils sont allé jusqu’au bout dans l’idée qu’un shapshifter n’est pas humain, donc Peter a carte blanche pour leur faire n’importe quoi ! Seulement que quelques épisodes en arrière, ils nous ont montré à quel point ils pouvaient être attachants et humain, justement. Donc on est du côté de Walter : ce que fait Peter est mauvais. L’influence de la machine l’a rendu plus froid, au point de mentir à Olivia, pour rendre leur relation encore plus compliquée...

    Et pendant ce temps, l’ombre de Wiliam Bell apporte du mystère supplémentaire à toute cette fresque mythologique qui donne terriblement envie de voir la suite !

  • Fringe S03E11 Reciprocity

    Ca manque de trucs bien dégueulasses / complétement bizarres durant le pré-générique, où on peut se dire What The Fringe ?! Mais c’était très bon.

    Après un épisode que j’avais trouvé très lent et où Olivia était absente, ça fait plaisir de la revoir, arborant, pour l’occasion, une très chouette queue de cheval tressée (oui ce n’est qu’accessoire, mais quand même). Comme le dit elessar_36, l’ombre de "Belly" plane et ça fait plaisir. Ca me ferait encore plus plaisir si Leonard Nimoy sortait de sa retraite (comme il le laissait supposer récemment par le biais de son twitter).

    J’ai trouvé particulièrement intéressant le fait que Peter ne dise pas à Olivia qu’il soit à l’origine du "meurtre" des shapeshifters, et qu’il garde un secret avec son père.

    En revanche, l’histoire de réciprocité entre la machine et Peter, j’ai trouvé ça plutôt bancale. Le fait qu’il change et devienne mauvais, au point d’aller tuer des shapeshifters, mouais. Pas convaincu.

    • 3.11 Reciprocity

      What the Fringe ?!?
      Ou pas.

      Nan mais vous êtes obsédés par le concept du formula show à râler dès qu’une variation est introduite ? :)
      Voir la doomsday machine - et qui s’active au contact de Peter, confirmant les peurs de ce dernier et de Walter -, c’est quand même bien cool.

      Comme Elessar, même si j’ai très vite capté que Peter était le tueur, j’ai été tenu en haleine de bout en bout, particulièrement parce que j’ai très peur pour Walter et son projet de récupérer son bout de cerveau manquant.

      La "réciprocité" est analysée dans tout l’épisode, qui met en évidence comment la plus subtile différence entre 2 êtres/évènements peut altérer dramatiquement leur comportement/issue, ou la perception qu’on en a (mais également, dissimuler les similitudes pourtant majoritaires). Ca rejoint en outre 2 éléments maîtres de la série : l’effet papillon, cher à la théorie du chaos, issu de l’erreur de September ayant distrait Walternate alors qu’il trouvait le remède pour sauver Peter, et le concept de l’impossibilité pour un observateur de rester neutre et ne pas impacter ce qu’il observe, issu de la physique quantique.

      On la retrouve dans le ressac sur Peter des évènements qui ont pavé sa vie depuis la révélation qu’il vient de l’Autre Coté, catalysé par l’activation de la machine, lui confirmant qu’il est le jouet d’une prophétie qui le dépasse. Pour un mec comme Peter, plus "strictement rationnel" que les autres, qui aime se la péter légèrement avec un air entendu paternaliste de celui qui comprend et maitrise, ça entraine des bouleversements existentiels extrêmes. Et on le voit devenir froid, calculateur et manipulateur, ne faisant confiance à personne, plus comme le personnage qu’on nous a laissé penser qu’il était avant le pilote. J’ignore si on doit lier ça à une action directe de la machine sur Peter qui aurait réellement weaponisé ce dernier, ou simplement une action psychologique indirecte, mais comme Conundrum, je ne suis pas mécontent de le voir enfin affecté par ce qui lui arrive. En espérant que ça aille quelque part, et ne soit pas juste une diversion.

      En revanche, à ce stade, on ne sait à peu près rien de ce qui agite réellement Peter : le meurtre des shapeshifters pourrait être le témoin d’une prise en main de sa destinée, d’un dérèglement psychotique programmé par la machine, mais aussi n’être qu’un geste un peu mesquin et désespéré de vengeance indirecte envers Fauxlivia en tuant ses agents, cherchant à l’atteindre malgré la "distance" entre les deux mondes.

      Sinon, je n’ai pas trouvé Joshua Jackson mauvais. Ses regards durs et son attitude distante étaient suffisamment évocateurs pour me mettre très vite la puce à l’oreille (enfin, c’est peut etre un mauvais point, ou pas), et son comportement (presque comme s’il s’adressait à une gamine attardée) lors de la conversation avec Olivia lui présentant ses excuses m’ont définitivement convaincu.

      On retrouve ensuite cette réciprocité dans l’évolution de Walter vers le primate, sa relation avec son fils qui impacte son comportement (et le pousse à vouloir réparer ce qui lui manque, se sentant inférieur à Walternate), mais également dans la relation d’Olivia avec son doppelganger, et sa compréhension de la douleur propre de Peter (qui n’est autre que la même douleur que la sienne au début de la série).

      A ce titre, à noter que Walter a canonisé Fauxlivia (copyright IO9, Charlie Jane Anders) comme l’appellation officielle de l’Olivia de l’Autre Coté, attention sympathique de la part des scénaristes envers le site (qui a déjà lancé une campagne de sauvetage officieuse de la série) et les fans (2è fois que la Fox fait référence à IO9, déjà dans Dollhouse).

      Sinon, pour la remarque de Ju sur la prolifération des intrigues à shapeshifters, il me semble quand même qu’étant les soldats de l’Autre Coté en pleine guerre des mondes, ça me parait un peu logique. Plus, ça donne presque à la série un coté TSCC pas déplaisant : Peter faisait très John Connor accepte enfin sa destinée ici.

      Bon, et enfin, sur la doomsday machine, je suis quand même super inquiet qu’ils n’aient pas l’air de se formaliser sur le fait que le plan de Walternate nécessitait apparemment une machine des deux cotés puisque c’est lui qui a fourni les pièces (déjà, sa méthode de passage entre les mondes fonctionne ainsi).

  • 3.11

    J’ai beaucoup aimé l’épisode, mais sans doute pas pour les bonnes raisons.
    Car rythme, suspens, tension étaient quasiment absents de tout l’épisode à mon sens. En revanche, le personnage de Peter avait bien besoin d’un recentrage, comme l’a remarqué Conundrum. On se rapproche un peu d’une remarque que j’avais faite en saison 2, celle que Peter nous était présenté comme un génie dans les tous premiers épisodes, et puis plus rien depuis. Là on a un décryptage des dossiers, une allusions à ses arnaques passées, ça redonnait du sens.
    Sinon j’ai adoré l’expérience de la semaine de Walter avec le sérum pour chimpanzés et sa domination passagère. Et particulièrement cette semaine, j’ai trouvé John Noble parfait.

    • 3.11

      J’ai trouvé cet épisode très faible.

      Car rythme, suspens, tension étaient quasiment absents de tout l’épisode à mon sens.

      Bien résumé.

      C’était vraiment très étrange, et j’ai eu l’impression plus d’une fois que les scénaristes avaient cherché à faire des économies... Mais plus que tout, c’était mou. Très mou. Et long...

      Même en ayant bien aimé le retournement de situation (sorti de nulle part) sur Peter (et en ne sachant pas trop quoi faire de sa pseudo-explication avec l’influence de la Machine de Rambaldi), l’épisode a un énorme défaut. C’est le troisième de la saison centré sur les shapeshifters. Et ça, ça me parait très paresseux, et pas du tout intéressant.
      Non seulement leur sur-exposition leur fait perdre toute menace, mais en plus ils sont vraiment utilisés ici comme un simple outil scénaristique, un truc vaguement intéressant à zigouiller... Pour le coup, c’était mieux fait dans l’épisode où le shapeshifter avait une famille. Là, rien.

      Un gros coup de mou.

    • Pas d’accord avec Ju et d’accord avec la critique de Conundrum.

      Cet episode rend a Peter sa credibilite et repond a ce qui semblait etre un defaut pendant la periode Folivia - que lui le con man ne se rende pas compte que ce n’est pas la vraie Olivia.

      Ce type a decouvert que son pere n’etait pas son vrai pere, que sa petite copine n’etait pas sa vraie petite copine, et pourtant il semblait rester le meme gentil Pacey qu’avant. Et bien finalement non. Il est tres enerve et il a de quoi l’etre. Alors est-ce que la machine rambaldienne d’il y a un million d’annees a joue un role ou pas, je ne sais pas (et si Rambaldi etait en fait un first people qui avait survecu ? Et si c’etait eux qui avaient cree la caverne de la lumiere magique de l’ile de Lost ? Tout est lie !)

      Un point tres interessant : quand il execute le dernier shapeshifter devant son pere, se justifiant par le fait qu’ils ne sont pas humains - apres l’episode du shapeshifter en famille, ca a justement une toute autre signification que si on avait vu ca la saison passee. Peter apparait reellement comme quelqu’un de tres trouble et imprevisible, et on ne sait pas quoi penser de son action dans cet episode.

    • J’ai également beaucoup apprécié cet épisode.

      Au départ, je pensais que Peter traficotait une machine de son côté car je me suis laissée prendre au piège des scénaristes qui on tenté de me faire croire que le medecin était derrière les meurtres. Et ben non.

      Est-ce que Peter ne voulait pas qu’Olivia consulte le journal de FauxOlivia pour éviter qu’elle ne trouve le lien ? Ou réellement pour ce qu’elle pourrait découvrir de lui ? Voire les deux ?

      Je suis franchement ravie de la tournure que prennent les évènements. Contente et intéressée.
      Finalement, après 2,5 saisons, c’est réellement la première fois que la colère et la frustration de Peter est approchée. Oui, on a déjà eu l’occasion de voir son dark side et de le voir fâché contre Walter mais rien de réellement sombre. Qu’il soit influencé par la machine ou pas, j’ai hâte d’en voir plus.

      Les dernières minutes étaient tout bonnement jouissives et à mettre en parallèle avec l’épisode précédent.

    • 3.11

      Moi ce qui m’a gêné c’est que j’ai tout de suite fait le rapprochement entre les meurtres et le retour de Peter en pleine nuit qui ment à Walter...du coup j’ai passé l’épisode à attendre qu’ils confirment ce que je pensais.

      Au final, je n’ai toujours pas vraiment compris l’interet de cet épisode.

  • 3x12

    Clairement le plus mauvais episode de la saison. Tout est relatif mais cet episode a deux problemes dont un me fait tres peur.

    D’abord, le Freak of the Week est franchement sans le moindre debut d’interet. Elle ne sert qu’a amener le "mind reader" (dont on se demande pourquoi Walter n’a jamais pense a utiliser pour des raisons nettement plus vitales avant) qui lui-meme ne sert qu’a dire a la fin a Olivia que Peter pense toujours a l’autre.

    Ensuite, et c’est lie - la fin. Toute la mythologie tient a qui va se taper Pacey en fin de compte ?!?! Sacree deception. C’est ecrit par la meuf de Grey’s Anatomy maintenant les scenars de Fringe ?
    Reste la question de qui est Sam Weiss s’il sait tout et vivait deja il y a plus de 100 ans. Et pourquoi Peter.

    • 3.12

      Clairement le plus mauvais episode de la saison.

      Moi je l’ai largement préféré au précédent. Mais c’est sans doute par esprit de contradiction. J’étais juste soulagé qu’on évite les Méchants au Shapeshifter en Mercurochrome.

      D’ailleurs, avant que j’oublie.

      Sinon, pour la remarque de Ju sur la prolifération des intrigues à shapeshifters, il me semble quand même qu’étant les soldats de l’Autre Coté en pleine guerre des mondes, ça me parait un peu logique.

      Je n’ai jamais dit que ce n’était pas logique. J’ai simplement dit que c’était facile et pas très engageant de nous ramener toujours les mêmes méchants génériques, surtout si ce n’est pas pour les approfondir un peu (ce qui était très bien fait dans leur premier épisode de la saison 3, et plus du tout dans les suivants).

      Mais j’en reviens à l’épisode d’aujourd’hui...

      D’abord, le Freak of the Week est franchement sans le moindre debut d’interet.

      C’est faux. Le prégénérique était un des plus cools depuis longtemps !
      Et comme je l’ai lu sur The AV Club, c’était très pompé sur Futurama (et c’est tant mieux ^^).

      Mais sinon, oui, tout à fait d’accord. C’était une excuse très bancale et très transparente pour introduire le mec qui lit dans les pensées, et s’attarder sur les états d’âme d’Olivia... ce qui est bien, mais pas top.

      Ensuite, et c’est lie - la fin. Toute la mythologie tient a qui va se taper Pacey en fin de compte ?!?! Sacree deception.

      Oui. J’ai trouvé toute cette histoire assez honteuse. Honteuse !

  • Fringe S03E12 Concentrate and Ask Again

    Je suis globalement assez déçu encore une fois mais un peu moins que les semaines précédentes (en y repensant, il ne s’est vraiment rien passé dans l’épisode 11).

    En ce qui concerne l’inscription de l’épisode dans la série, seule la fin est utile. Je pense que cette histoire de choix entre les Olivia introduit pas mal de suspense. Mais le fait que ce choix soit fait par Peter (personnage que je déteste de même que l’acteur qui l’incarne) et qu’il déterminera donc l’avenir des univers (sérieusement ?) m’énerve tellement que les scénaristes viennent de perdre un paquet de points Smile’s dans l’estime que j’avais d’eux.

    Pour ce qui est de l’épisode en lui-même, j’ai trouvé qu’il présentait de bonnes idées (le télépathe, Anna Torv en robe de soirée, les talents de FauxLivia qui refont surface, le détour dans les archives de William Bell, le « Outlook not so good » du pré générique, les blagues de Walter qui font sourire, et enfin la quasi absence de Peter) mais qu’elles étaient finalement mal employées dans un tout très bancal.
    Je ne parlerai même pas du What the Fringe absolument pas original.

    Je ne me suis pas senti impliqué une seule seconde dans l’intrigue des terroristes au talc bleu. En fait il me faudrait un épisode dans l’univers alternatif pour être satisfait.

    Les audiences sont descendues à un score de 1,6 ce qui n’augure rien de bon.

    • 3.12 Concentrate and Ask Again

      J’ai un peu l’impression que la série est actuellement dans une écluse, les derniers réglages nécessaires sont fait avant de rentrer dans le vif de l’action, et nous en sommes réduits à la regarder statique pendant ce temps d’adaptation. Pour les râleurs, si je ne m’abuse, le prochaine épisode sera Over There.
      En revanche, contrairement à beaucoup apparemment ici, je n’ai pas besoin d’être en permanence sur les rails de l’avancée de la mythologie des univers parallèles pour trouver mon compte, j’aime assez qu’on prenne le temps d’approfondir la psychologie au détriment de l’action.

      Un épisode assez étrange, un peu comme le précédent mais selon moi bien moins réussi, qui sous prétexte de nous offrir un MoW, s’intéresse surtout à approfondir la psychologie des personnages au prix de quelques facilités scénaristiques. Ici principalement Olivia, qui poursuit sur la lancée de l’épisode précédent, dans sa confrontation avec son double. Elle confirme que comme Walter avec Walternate, elle est victime d’un sévère complexe d’infériorité envers Fauxilivia.

      Plutôt que de considérer le plus que lui a donné son passé tragique qui l’a transformée en une forme de superhéros, elle ne parvient à voir que ce que ça lui a enlevé, la perte de la faculté d’être naturellement normale. On poursuit donc la déconstruction du personnage du Héros, qui après avoir atteint des sommets à tous les niveaux lorsqu’elle incarnait son double, se retrouve misérable revenue dans son quotidien où l’héroïsme n’est plus de mise, où elle ne parvient à se retenir de se comparer sans cesse à cette version moins brillante mais plus banale et équilibrée d’elle.

      Le défaut de cet épisode pour moi, tient surtout dans un certain manque de rythme et de liant (et dans une série qui est déjà assez lente, ça se sent plus durement). Et un Walter en retrait pas trop dans ses pompes, comme s’il dissimulait quelque chose pendant tout l’épisode (ou avait juste besoin d’uriner), avec un John Noble étrange qui avait l’air mal à l’aise, comme s’il n’avait pas grand chose à jouer ou est remué par des choses qui ne nous seront révélées que plus tard.

      Mais il n’empêche que comme Conundrum, j’ai énormément apprécié beaucoup de choses : en tête la très dure discussion Olivia/Nina, et la discussion Peter/Olivia, qui m’ont l’une et l’autre assez bluffé.

      Un autre point m’a pas mal intéressé, c’est de voir qu’Olivia a conservé des facultés spécifiques à Fauxlivia, comme son coté tireur d’élite.

      Maintenant, sur la "révélation" finale : j’ose espérer que Sam Weiss met ici en perspective ce qui déterminera le choix final de Peter si un des mondes doit etre détruit au profit de l’autre, pas le principe de fonctionnement de la machine. En toute hypothèse, il n’y avait strictement rien de neuf ici, la seule nouveauté c’est d’apprendre que Sam Weiss a l’air d’avoir un oeil de sirius sur tout ça façon Observateurs, et a pris comme alias le nom de l’auteur du bouquin sur les First People, s’il n’est pas lui même l’auteur. Ce qui pourrait vouloir signifier soit que le bouquin est un hoax, soit que certaines personnes aient trouvé un avantage à donner réalité à ce qui était décrit dans le bouquin (comme Bell ?), soit, s’il est authentiquement l’auteur, que la nature de Sam Weiss est encore à élucider.

      Sinon, pour le télépathe, donc j’ai apprécié l’acteur : ok, le MoW était un prétexte pour l’introduire de façon un peu grossière, et lui même n’était là que pour éclairer à la fois les dommages qu’une destinée comme celle d’Olivia peuvent engendrer sur une personnalité, ainsi que révéler à Olivia que savoir toute la vérité sur tout n’est pas réellement souhaitable (enfin, ça elle ne le reconnait pas encore), que la perception d’une faculté peut etre différente suivant qu’on l’admire de l’extérieur ou qu’on la vit personnellement, mais également dévoiler à Olivia les sentiments de Peter pour Fauxlivia, sentiments qu’il est incapable d’admettre publiquement.
      Mais il y a un autre élément très intéressant et énigmatique, c’est la relation du télépathe avec Walter : d’une part, l’espèce de peur irrationnelle que Walter a l’air de ressentir en sa présence, laissant penser qu’il a encore quelques affreux secrets en réserve, et d’autre part, la sorte de discussion silencieuse qu’on les voit avoir dans l’escalier.

  • 3x12

    J’ai bien aimé l’épisode parce qu’il se centre sur Olivia. Je me demande d’ailleurs ce que devient sa sœur et sa nièce... Enfin bref.

    Même si Fringe avait des airs de "Bachelor" cette semaine, avec Anna Torv qui se fait belle et Peter qui doit choisir sa Olivia préférée. je trouve quand même ça bien que la survie du monde dépende de l’attache que Peter aura sur le monde bleu, ou le monde rouge. S’ils sont personnifiés par Olivia, c’est juste parce que rien d’autre ne caractérise vraiment Peter.

    Nul doute qu’on va réutiliser l’écouteur de pensées dans un prochain épisode. Et il va surement mourir, dans les bras d’Olivia de surcroit. Ou pas.

    Fringe aura su utiliser notre nostalgie d’Alias en tout cas !

  • Pour rappel, selon la règle n°27 du forum, les spoilers sont toujours interdits, et concernent toute information relative à un épisode non diffusé.

    Y compris les bandes-annonces.

    • Pour rappel, selon la règle n°27 du forum, les spoilers sont toujours interdits, et concernent toute information relative à un épisode non diffusé.

      Y compris les bandes-annonces.

      Ah mais que des rabats joie c’est pas possible. La personne qui n’est pas fichue de comprendre ce qu’une " promo " est par essence a tout de même un sérieux problème mental. L’idée directrice motivant cette interdiction formelle me laisse très perplexe, je ne vois pas à quoi ça contribue à part tempérer l’émulation qui peut exister autour d’une série ou même autour du forum (mais si c’est volontaire, respect bien sûr).

      Ceci étant, maintenant que je suis éminemment sensibilisé à mes devoirs civiques, j’aimerais assez connaitre les 30 règles du Rédacteur de Perdusa, ça doit donner ^ ^.

    • Ah mais que des rabats joie c’est pas possible.

      Un simple "Désolé !" aurait suffit, tu sais. ^^

      La personne qui n’est pas fichue de comprendre ce qu’une « promo » est par essence a tout de même un sérieux problème mental.

      Je suis bien d’accord avec toi ! Grave !

      C’est un peu comme les personnes qui ne sont pas fichues de comprendre qu’on n’accepte aucune discussion sur des épisodes non diffusés, pour respecter les gens qui souhaitent pouvoir les aborder sans aucun apriori ! Ces personnes sans scrupule ni considération pour les autres ont de sérieux problèmes mentaux ! Et certainement de gros troubles affectifs et une petite surcharge pondérale !

      Rhaaaa, on s’amuse quand même bien, sur ce sujet.

      Même sans donner de détails sur les épisodes à venir !

    • Un simple « Désolé ! » aurait suffit, tu sais. ^^

      C’est vrai qu’eut égard à la gravité de l’offense, qui justifie très surement de ta part ces piques personnelles destinées à un "gens" comme moi qui abordait le sujet sans à priori ni mauvaise foi - mais humoristiques (et respectueuses), ça va sans dire -, ça aurait du être mon premier réflexe. Mille fois désolé.

      C’est un peu comme les personnes qui ne sont pas fichues de comprendre qu’on n’accepte aucune discussion sur des épisodes non diffusés, pour respecter les gens qui souhaitent pouvoir les aborder sans aucun apriori !

      Je ne vois pas en quoi savoir qu’il existe un lien vers la promo d’un épisode à venir (lien sur lequel personne n’est tenté de cliquer si le titre du post a été justement libellé pour éviter les spoiler involontaires, ce qu’il me semble avoir fait) constitue une "discussion" irrespectueuse des autres sur un épisode à venir. Cela si on raisonne rationnellement bien sûr.

      Mais ok, vous êtes les rois du monde.

    • Mille fois désolé.

      Parfait !

      Mais ok, vous êtes les rois du monde.

      Exact !

    • Tout est bien donc quand on discute entre personnes de bonne foi, mais tu sais, un "Désolé !" pour ton infraction à la règle n°20 du forum aurait suffit. ^ ^
    • 3.13 Immortality

      Bon, ça y est, je sature du coté soap que prend le show. Comme déjà indiqué, même si je m’en serais passé, ce n’est pas tant le fait que Fauxlivia soit enceinte qui me pose vraiment problème, c’est le nombre d’épisodes consacrés à cette histoire de triangle amoureux soapesque (un chouïa barbante).

      Le soap dans la série, ça me va tant que ça ne monopolise pas toute l’attention, ce qui est le cas aujourd’hui : les intrigues SF assument principalement aujourd’hui le role de mettre en lumière la psychologie des personnages plutôt que d’être à elles seules intéressantes, et l’intrigue n’a pas réellement bougé depuis le retour d’Olivia du Monde Rouge. C’est souvent très bien fait (je dois reconnaitre que j’ai rarement vu un traitement des personnages aussi profond dans une série de genre), mais point trop n’en faut : en gros, envoyez plus de SF, intéressez vous aux univers parallèles, réflechissez sur la doomsday machine (pour de vrai, pas juste en notant qu’elle s’active au contact de Peter pour le transformer en Dexter le temps d’un épisode), et limitez le soap.

      Et considérant le fait que j’attendais avec impatience un retour Over There, c’est doublement décevant.

      Evidemment, il reste de bonnes choses dans l’épisode : la Fringe Division de l’autre coté est toujours aussi cool, le coté steampunk aussi, nous présenter un Walternate plus nuancé et moins fanatique c’était bienvenu, avoir Jocelyn Packard pour jouer sa maitresse c’est fun, mais là, une fois que j’ai compris dans les premières minutes quel serait le thème réel de l’épisode, j’ai eu l’impression d’avoir un pur filler ennuyeux sous les yeux me répétant une histoire que j’ai l’impression d’avoir déjà entendue sur tous les tons.

  • Je ne sais pas si c’est à cause de mon post qu’on nous rappelle les règles, mais comme il vient juste après le mien je me suis un peu senti visé et je tenais donc à préciser que tout ce que je dis n’est que spéculation et je n’ai aucunes informations sur la suite de la série, que se soit le prochain épisode ou autre. D’ailleurs, je faisais plutôt référence au passé, où les autres personnages qui ont reçu du cortexiphan ont tous fini par se faire tuer.

    Si cela ne concernait pas mon post, oubliiez tout ce que je viens de dire^^

  • 3x14

    On a un gros problème. Les scénaristes de Fringe sont tombés amoureux ! Sérieusement, que l’intrigue principale se base sur l’amour entre Peter et Olivia, passe encore. Mais faire une brèche entre les deux univers, juste par la force de l’amour, je refuse !

    Et un malheur ne vient jamais seul, je n’ai pas du tout ressenti d’alchimie entre Peter et Olivia. Enfin oui, quand même, jusqu’au baiser dans le bar. C’est surtout la dernière scène avec Olivia qui se ramène avec une bouteille d’alcool. C’était déjà un grand pas de venir d’elle même. Ils ont brûlé les étapes en les faisant monter dans la chambre, je n’y ai pas cru ! J’espère que le prochain épisode donnera un peu de profondeur dans leur relation.

    On a quand même quelques points positifs, notamment avec Walter qui sauve l’épisode. il était très touchant et se posait les bonnes questions. Au début de l’épisode, il fait tout pour réunir son fils avec Olivia. Drôle et paternel. Puis avec les événements inquiétants, il perd son sang-froid, se prépare à agir comme Walternate. Cela ne lui plait pas, mais il ne voit pas d’autres solutions. C’était agréable de voir Nina Sharp le réconforter, mais j’espère qu’ils ne vont pas tomber amoureux... j’en peux plus de l’Amour avec un grand A, celui là même qui crée des trous noirs !

    L’autre aspect que j’ai bien aimé, c’est le prégénérique bien sûr ! je m’attendais à beaucoup de choses sauf à ça ! Ce qui m’inquiète, c’est que la série ne fait plus d’audiences, et les effets spéciaux, ça coute cher. On a ici droit à des scènes en extérieur avec des tonnes de figurants, des vitres qui se brisent etc. Cela ne va pas motiver la FOX a renouveler la série.

    La musique était superbe !

  • 3x14 6B

    "Il est inconcevable que tout le monde ait décidé d’un seul coup d’arrêter de parler de Fringe sous prétexte que la série tomberait de plus en plus souvent dans des intrigues mélodramatiques dignes des feuilletons préférés de vos Mamies."

    Ben voila. Certes c’est toujours une bonne serie mais moins fantastique depuis 2-3 episodes avec ces histoires sur l’"Amour plus fort que les mondes paralleles". Dans les grandes theories des scenaristes americains, les spectateurs ne peuvent s’impliquer dans une histoire qu’a travers les personnages et leurs sentiments. La fin de notre univers, ca n’est pas cense nous motiver a suivre la serie plus que ca, mais savoir si Olivia et Pacey vont enfin coucher ensemble, si... Je dois etre bizarre mais moi c’est l’inverse. Et je sens que le petit public de la serie est plutot de mon cote.

    Ceci dit voyons le reste de la serie. Et cette histoire d’amour qui fait tomber les barrieres entre les univers mis a part, c’etait un bon episode.

  • 3.14

    Et bien moi, j’ai un coeur de midinette qui aime les triangles amoureux à la télévision. Alors la grossesse de l’autre monde qui va s’immiscer dans la relation des amants maudits, je l’attends de pieds fermes, même si c’est ultra prévisible. Ca rendra d’autant plus compliqué le choix de Peter de sauver l’une ou l’autre dimension, car autrement dit, "la femme ou le bébé".

    Toute la partie concernant le balcon était très sympa et j’ai ri au flash mob de Walter. J’aurais sans doute préféré voir les deux dimensions régler le même problème en simultané, Seth, Olivia x2 et Peter se seraient vus dans le salon avec les Merchant, oui, ça, ça m’aurait bien plu... Et je rejoins Ju dans sa vision de notre nouveau Walter avec ses nouvelles responsabilités et ses décisions impossibles à prendre (et que Broyles lui fasse confiance), Noble, toujours Noble...

  • Fringe S03E14 6B

    Globalement je pense que cet épisode était bien meilleur que les 10, 11 et 12. Rythme, suspense, ancrage dans la continuité avec les « glimmers », la référence au vortex de l’East River de l’univers rouge aperçu dans Entrada, l’allusion à The Ghost Network de la première saison à propos de l’ambre, et un passage de l’autre côté à la fin qui nous rappelle les excellents débuts de cette saison 3.

    Mais on a également la présence d’une grosse faille : le piège du mélodramatique. Entre la « relation Peter/Olivia » qui nous fait des feintes tout le long de l’épisode (qu’est-ce qu’une femme aussi forte et intelligente peut bien faire avec un pseudo génie aussi prétentieux que lui ? Ça me dépasse) et les rencontres du troisième âge qui m’ont donné envie de me crever les yeux (vous remarquerez qu’on a droit à une mamie Colgate, c’est quand même mieux !), on dérive lentement mais sûrement vers du Lost version The Incident en fin de saison 5 et ses règlements de compte insupportables entre personnages plus détestables les uns de les autres. Mais on n’en est pas là, je m’énerve probablement trop tôt. Et puis j’adore Olivia ! Surtout celle de l’univers rouge en fin de compte.

    Et alors cette histoire tarabiscotée de faille générée par les sentiments des deux vieux ça c’était tellement pas digne de Fringe. Dommage, le pré-générique était vraiment impeccable pour une fois.

    Sinon je suis tout à fait d’accord avec toi elessar_36 à propos de l’audience et son incidence sur le budget, ainsi qu’à propos de la musique.

    Et enfin aline, j’ai pensé exactement la même chose, ça aurait été vraiment génial d’avoir droit à une scène où les protagonistes de chaque univers se feraient face à travers une barrière immatérielle !

  • La semaine dernière, il s’est passé quelque chose d’assez extraordinaire sur notre forum, dans le sujet Fringe. À l’endroit même où chaque épisode est habituellement commenté plusieurs fois, faisant de ce sujet un des plus actifs du site, cette fois une seule personne a eu envie de donner son avis sur Immortality. Une seule. Et ce n’est pas un hasard.

    Personnellement, je n’avais pas envie de commenter un épisode soapesque de Fringe. Si je veux du soap, je regarde Desperate Housewives. La semaine dernière, l’intrigue amoureuse était BIEN TROP présente et prenait le pas sur le côté fantastique/science fiction de la série.

    Cette semaine, après la déception de Immortality, j’ai bien aimé regardé Fringe. Le prégénérique était mortel (et assez choquant, mais bon j’adore ça). En revanche, j’ai trouvé l’épisode trop prévisible. Dès que les gens sont tombés du balcon, je savais que ça avait un rapport avec la réunion des deux univers, que le balcon avait disparu à cause de l’autre univers, je me suis même demandé si Walter n’allait pas utiliser l’idée du gaz-qui-transforme-tout-en-ambre, ou encore que pour raisonner la vieille dame, le vieux monsieur de l’autre univers allait parler de quelque chose qui n’existe pas dans celui de la dame (ici le fait qu’ils aient eux des enfants) et BINGO, tout ça c’est produit.

    Mais Walter a mis au moins 10 bonnes minutes à se rendre compte que c’était l’autre univers qui agissait sur le notre (celui d’Olivia, Peter et Walter tout du moins). Deviendrait-il bête ? Bref, ça m’a un peu gêné d’avoir une longueur d’avance, d’autant plus que je pense que l’idée de tout mettre en quarataine avec l’ambre aurait pu être intéressante et bouleversé un peu les choses à l’intérieur de la série.

    • La semaine dernière, il s’est passé quelque chose d’assez extraordinaire sur notre forum, dans le sujet Fringe. À l’endroit même où chaque épisode est habituellement commenté plusieurs fois, faisant de ce sujet un des plus actifs du site, cette fois une seule personne a eu envie de donner son avis sur Immortality. Une seule. Et ce n’est pas un hasard.

      Bo, moi le final de la semaine dernière ne m’a pas tant perturbé que cela. J’espère seulement qu’ils vont ralentir avec les monologues et les crises existensielle d’Olivia. Maintenant, n’oublions pas que Peter a tué quelques shapeshifters au passage. Il est certain que cela va revenir sur la table !

      En ce qui concerne cette semaine, j’ai bien aimé le parallélisme entre les deux Walter. Walternate n’a pas eu d’Olivia et de Peter qui étaient persuadés de pouvoir trouver une autre solution au gel. Même si cela ne fut qu’une solution de rechange, le fait qu’ils aient pu empêcher la cata de nôtre côté, d’une autre façon, m’a semblé plutôt positif.

      Et puis cette histoire de fantôme et d’énergie des morts, je sens que cela va revenir égalament.

  • 3.14 - Et surtout les univers parallèles dans la série

    Ca m’amuse beaucoup plus les dérives soapesques actuelles que ces histoires d’observateurs que je n’ai jamais bien comprises. Maintenant, devant cet épisode, je me suis posé un peu plus de questions que d’habitude... Et je me demande si on n’a déjà eu des réponses au cours de la série. Comme je ne suis pas le spectateur le plus attentif et le plus investi, je sollicite votre aide ici.

    Si j’ai bien suivi, il existe deux univers parallèles. Et la plupart des êtres humains contemporains existent dans chacun d’entre eux.
    Ca implique donc deux possibilités : soit ces deux univers existent depuis toujours et jusqu’à récemment ont fonctionné exactement de la même façon, soit il n’y avait qu’un seul monde et à un moment donné, il s’est répliqué et les deux évoluent désormais de façon indépendante.
    La série a-t-elle déjà fait un choix entre ces deux hypothèses ?
    Et peu importe l’hypothèse valide, la série a-t-elle déjà daté le moment où les deux univers ont commencé à évoluer différemment (ou bien le moment où les deux univers se sont "formés"/"séparés") ?

    • Comme je ne suis pas le spectateur le plus attentif et le plus investi, je sollicite votre aide ici.
      Ca implique donc deux possibilités : soit ces deux univers existent depuis toujours et jusqu’à récemment ont fonctionné exactement de la même façon, soit il n’y avait qu’un seul monde et à un moment donné, il s’est répliqué et les deux évoluent désormais de façon indépendante.

      C’est toujours très dangereux de se lancer dans la déconstruction de cas d’une série, c’est généralement là où l’on voit que ça ne tient pas la route... Au risque de dire une bêtise (tapez pas), j’avais compris l’année dernière qu’il n’y avait pas deux mais plein de dimensions parallèles, et que les aller et retour de Bell et les expériences de Walter et l’enlèvement de Peter avaient fragilisé les limites entre ces deux là précisément, d’où le début des ennuis (l’ambre etc).

    • 3.14 Sur les univers parallèles dans la série

      Je vais tenter de compléter ce qui a été dit plus haut avec ce que j’ai retenu.

      La série nous a plusieurs fois présenté la théorie des univers parallèles d’Everett, qui vulgarisée donne à peu de choses près : à chaque fois qu’un choix est fait dans notre univers, genre une pièce de monnaie est lancée, qui tombe sur pile, un autre univers est créé où la pièce tombe sur face.

      Dans cette théorie, il y aurait autant d’univers parallèles accolés au notre que de possibilités, chaque évènement crée une bifurcation.

      Cette théorie visait pour Everett à expliquer un phénomène quantique qui perturbe encore les physiciens, le problème de la mesure en physique quantique et le rôle de l’observateur, lié au fait que les particules élémentaires se comportent comme des ondes en l’absence d’un observateur (donc sont potentiellement en chacun des points couverts par leur fonction d’onde) pour se réduire à une particule point sous l’influence d’un observateur qui agit comme un "réducteur d’onde". Ce paradoxe de la particule dans plusieurs états concurrents est aujourd’hui assez communément vulgarisée dans l’expérience du chat de Schrodinger, à la fois mort et vivant tant qu’observateur n’a pas ouvert la boite pour forcer la réalité à se prononcer. Dans la théorie d’Everett, il y aurait un univers avec le chat vivant, un autre avec le chat mort.

      Sur les deux univers décrits dans Fringe, comme le dit Aline, ce ne sont donc que deux univers au milieu d’une multitude, plus spécifiquement liés l’un à l’autre par le passage de Walter vers l’univers dit "rouge" sur lequel il avait réussi à ouvrir une fenêtre. On ignore quel est l’événement qui les a fait bifurquer, on dispose juste de quelques éléments d’info laissant penser que la bifurcation remonte au moins au début XIXè, comme le fait qu’Andrew Jackson (7è Président US dans notre chronologie, figurant sur les billets de 20$ de notre coté) est inconnu à la Fringe Division Over There (leurs billets de 20$ représentent Martin Luther King).

      Dans cet épisode plus spécifiquement, la série s’intéresse à l’intrication quantique (qui se traduit quantum entanglement), un autre phénomène mystérieux observé en physique des particules, le fait que l’espace et le temps n’existent pas réellement dans le monde quantique, et qu’une action sur une particule ici puisse au même instant impacter une particule située à des millions de kilomètres, si ces particules font partie d’un système dit intriqué (bien sur, ça se joue à l’échelle des particules, pas à notre échelle). J’imagine que le système intriqué ici, c’est le couple (ou plutôt de mystérieuses particules émises entre âmes soeurs), et un vortex s’ouvre entre les deux univers à notre échelle pour rassembler ces systèmes qui se croient intriqués : évidemment, on est ici dans une interprétation assez farfelue de l’intrication quantique sous un angle sentimental.

      Mais sinon, pour revenir à l’épisode, je suis assez d’accord avec ce que j’ai lu ici : c’était bien meilleur que les précédents, ne serait-ce que parce que l’intrigue repart et qu’on a droit à du grand Walter, mais la persistance de la thématique sentimentale comme solution universelle commence à devenir un peu préoccupante.

  • La série ne tente pas de répondre à ce genre de questions, à savoir si les univers se sont « répliqués » ou pas, quand, etc.
    On nous présente cette histoire à partir de 1985 (épisode 16 de la deuxième saison, Peter) quand Walter observe déjà un univers alternatif à travers sa fenêtre inter-dimensionnelle. Ils ont donc introduit cet élément d’un point de vue narratif mais ne tentent absolument pas de le justifier scientifiquement, ou tout du moins très grossièrement (ça aurait un rapport avec les fréquences de résonance des atomes je crois). C’est d’ailleurs assez contradictoire avec les théories avancées par le Dr Bishop (avec ses lignes temporelles divergeant d’une ligne temporelle principale, sur son tableau noir) qui nous disait qu’à chacune de nos décisions, une dimension alternative se créait. Il y en aurait donc une infinité mais bien commodément on ne nous en présente qu’une seule. Imagine un peu qu’Olivia passe dans un autre univers grâce au cortexiphan mais que lors du voyage retour elle se retrouve dans un troisième univers alternatif... Bienvenue dans Sliders, 1995, chez Jerry O’Connell. La FOX a déjà donné dans ce registre je suppose.
    Que les deux univers existent depuis le Big Bang ou depuis une divergence avec un premier univers n’est donc pas expliqué, leur origine étant dans tous les cas antérieure à la naissance même de nos héros.

    Par contre ce que la série explique c’est pourquoi les deux univers entrent en collision, à l’origine des failles et vortex que l’on sait dans l’univers « rouge » et que la Fringe Divison alternative essaye de colmater grâce à l’ambre. La raison est expliquée dans ce même épisode 16 où Walter traverse la barrière inter-dimensionnelle du lac Reiden (où le passage est plus facile, question de densité ou quelque chose comme ça) pour chercher le Peter de Walternate.

    Mais il est bien possible que je me trompe et qu’ils introduisent cette idée de disjonction des univers prochainement, grâce aux Observateurs peut-être, ou bien grâce à grand-père Bishop. Quoi qu’il en soit ce ne sera probablement ni scientifique, ni improbable... Simplement comme dans le dernier épisode, du grand n’importe quoi.

    Pour répondre à ta question, non, ils n’ont pour l’instant pas expliqué les origines des deux univers.

  • Il me semble que contrairement a ce que vous dites la serie a indirectement repondu a cette question : c’est la machine des "First People" qui a cree l’un ou l’autre des univers paralleles - peut-etre meme les deux et dans ce cas il y aurait un 3eme univers, mais pour le moment il me semble que la serie se limite a 2 et pas a un nombre infini a la Sliders ou comme l’affirme je ne sais plus quelle theorie scientifique a la mode et qui fait dire a Hawkings que la science n’a plus besoin de Dieu (meme si cette theorie aurait plutot ete infirmee par une experience recente au CERN).

    Bref - les first people ont avec leur machine cree l’autre univers. Ca a surement un lien avec leur disparition. Et cela signifie que l’autre univers existe depuis tres longtemps. Et au minimum depuis les annes 40. Ce qui evidemment ne tient pas la route une seconde - les differences entre les deux mondes devraient etre gigantesques. Il est inconcevable que les memes personnes soient nees avec les memes familles et fassent les memes boulots, que Barak Obama soit president au meme moment etc... Mais bon c’est comme les histoires de voyage dans le temps, ca ne tient jamais la route.

  • 3x15

    C’est du Bad Robot dans toute sa splendeur ! Les personnages qui ont vécu un truc super important dans leur enfance semblent avoir oublié ce truc super important dans leur enfances parce que c’était traumatisant.

    Dans Fringe, on a du mal à voir comment Peter et Olivia ont pu oublier leur rencontre dans le passé. A moins de les avoir emmené dans un Temple maudit. Ou c’est moi qui ait raté quelque chose ? Cela m’a dérangé durant tout l’épisode et j’ai eu du mal à l’apprécier.

    Pendant un moment j’ai eu peur que l’événement de la semaine passée (la brèche entre les deux monde par la force de l’amouuuuur) justifie la manière dont Walternate découvre le monde parallèle. Heureusement, ce n’est pas le cas, et la pauvre Olivia ne se rend pas compte du geste maladroit qu’elle vient de faire ! Cette scène a sauvé l’épisode. Ils m’ont bien eu !

    Du reste, on connaissait beaucoup de ce moment de l’histoire donc j’ai ressenti une certaine lassitude. Les expériences sur Olivia étaient intéressantes pour montrer jusqu’où Walter était prêt pour renvoyer Peter. mais dans l’absolu on le savait déjà. Un peu comme Peter avec sa "mère".

    Un bon épisode d’Alias.

    • 315

      Plutôt d’accord avec Elessar. L’épisode ne nous a pas appris grand chose si ce n’est la façon dont la pièce est tombée chez Walternate (moi aussi, ils m’ont eu avec cette scène).
      De plus, ça faisait un bail que je voulais en voir plus des "mères" de Peter.
      Et puis, j’aime beaucoup ce générique.

      Là où je peux encore comprendre comment Peter peut ne pas se souvenir de ces evènements, j’ai un peu de mal avec Olivia.

  • 3x15

    Du tres bon et du moins bon dans cet episode.
    Du cote du tres bon, c’est la retour a 1985, la suite directe du flashback de l’an passe, la maitrise reussie de la conjonction de l’emotion reelle avec une excellente trame narrative, et une revelation assez inattendue sur la facon dont Walternate a appris l’existence de l’autre univers.

    Le moins bon est de l’ordre des petits details qui cassent un peu l’effet :
    - je ne connais pas l’age des scenaristes, mais apparemment ils confondent 1985 et 1980 voire 1975. J’etais ne en 1985, ca n’etait pas aussi retro. Ou alors ils veulent a tout prix donner un effet Dharma a ces flashbacks - ce qui etait assez reussi d’ailleurs : quand on presente des experiences scientifiques surnaturelles en utilisant des videos vieilles de 30 ans, on ne peut jamais se tromper.
    - L’actrice qui jouait Olivia enfant etait trop vieille. Olivia est censee etre toute petite en 1985, genre 6 ans, pas 12 comme la gamine de l’episode. La encore ca rappelle Lost avec le gros rate sur l’age de Charlotte.
    - J’ai a peu pres le meme age qu’Olivia. Je ne me rappelle pas exactement tout de mes premieres annees, mais quand meme tres bien ma vie a 7 ans et apres. Comment a-t-elle pu oublier des trucs pareils ? Et Pacey ? C’est legerement trop gros.

    Le probleme de Fringe, mais c’est aussi ce qui l’a sauve, c’est qu’ils ont du reinventer la serie durant la saison 2. Ils avaient apparemement toujours prevu l’histoire de la guerre entre deux univers mais ca devait etre revele beaucoup plus tard, vers la saison 3 je crois. Or, pour differentes raisons, ils ont accelere les choses. Ce qui fait qu’ils n’avaient probablement aucune idee de ce qui se passait apres cette revelation, ou seulement tres grossierement. Et qu’ils ont du tout inventer, ceci coincidant aussi avec le passage a une serie plus "serialized" et moins "Monster of the Week".
    On est donc dans une serie un peu schyzo, avec des references parfois a la saison 1, sans que cette saison 1 ne veuille plus rien dire : qui se souvient de l’intrigue de l’ex traitre/pas traitre (j’ai jamais compris) d’Olivia ? Ou des mechants qui se teleportaient hors de prison et aucune idee de qui etaient ces gars la et comment ils s’inscrivent dans l’histoire - oups, c’est efface, ca n’a jamais eu lieu.

    On se retrouve donc avec un grand "retcon" general qui fait un peu tache. Lost a eu le meme genre de problemes mais dans une plus faible ampleur (ca concernait surtout Danielle Rousseau et quelques elements du passe qu’ils n’ont jamais reussi a faire coller) et ca a pu passer sans trop gener. Mais la ca demande de faire vraiment abstraction de beaucoup de choses et de ne pas reflechir trop a la mythologie, ce qui est genant pour une serie qui veut qu’on reflechisse a sa mythologie un minimum.

  • Fringe S03E15 Subject 13

    Immense !

    Tout s’emboîte logiquement et on a une bonne dose d’émotion pas du tout artificielle. J’ai plus qu’adoré la scène de fin avec Olivia et Walternate, qui apparaît pour une fois plus gentil et digne de confiance que Walter. Les détails que vous avez cité plus haut ne m’ont pas gênés plus que ça, à part l’âge de la petite actrice en effet, mais elle reste néanmoins vraiment adorable et ça rattrape je pense, surtout que ce n’est pas vraiment le propos... Mais c’est vrai qu’étant donné que dans plusieurs épisodes on la voit toute petite sur une cassette, dans le coin d’une salle qu’elle vient de brûler, ce n’est pas possible qu’ils découvrent à un âge beaucoup plus avancé ses capacités. Sinon c’est quand même génial d’être témoin du potentiel d’Olivia. J’espère qu’ils le développeront par la suite et nous le montrerons en entier dans les épisodes habituels.

    Il y a une impression de qualité qui se dégage de cette série que je trouve vraiment fascinante. Ils s’appliquent tellement sur chaque détail de chaque univers. Pas mal aussi la référence à Alias avec le jeu de construction.

    Pour finir Jojo je suis bien d’accord avec toi concernant les intrigues de la première saison avec le Pattern et tout, mais peut-être qu’ils y reviendront s’il y a une saison 4, surtout que ça doit être facilement rattrapable.

    • 3.15

      J’ai beaucoup aimé cet épisode, très sombre, tragique et touchant.

      L’acteur qui joue Peter est vraiment très bon et touchant, j’ai moins aimé l’actrice qui joue Olivia, mais surtout parce que je la trouve trop mure pour le role et un peu trop sophistiquée, ce qui la rend un peu déplacée ici et j’ai trouvé plus difficile de m’identifier (mais bon, raler sur son âge est un peu déplacé aussi quand on pratique régulièrement des lycéens trentenaires), parce que niveau jeu, c’était assez impressionnant d’avoir sous les yeux une mini-Olivia, reprenant jusque ses tics comportementaux.

      Sur la question de l’amnésie collective sur ce moment assez fondateur de l’histoire de chacun des protagonistes, je vais me faire un peu l’avocat du diable : qui parmi vous serait capable de se souvenir d’une personne brièvement rencontrée lorsqu’il avait moins de 10 ans dans un champ de tulipes blanches ? (j’ai déjà du mal à me souvenir dans le détail ce que j’ai fait la semaine dernière, et suis parfois surpris de redécouvrir mes souvenirs plus lointains, comme s’ils avaient été vécus par une personne différente).

      Ca c’était pour la rencontre Peter/Olivia, maintenant, pour les amnésies liées à des événements surnaturels comme le changement d’univers, je dois vous avouer que j’ai beaucoup de souvenirs d’avoir réussi à voler (dans les airs hein) dans mon enfance, eu des pouvoirs, exploré des endroits surnaturels (comme des pièces secrètes de maisons familières dont que je peux encore visualiser, malgré l’évidence) que j’ai un peu relativisés avec l’âge. Considérant que les deux gamins ont a priori dans les 8 ans, on reste dans le très cohérent.

      La partie la plus génante de l’amnésie ici, c’est l’oubli par Olivia de Walter et de tout le protocole d’expériences mené à Jacksonville : la première fois qu’on la voit sur les vidéos de Walter, elle doit avoir dans les 3 ans. Là, on nous la présente quand même 5 ans plus tard. Aucun souvenir à ce niveau là, ça ne peut relever que du refoulement : considérant qu’Olivia a légèrement été abusée dans ces expériences, et qu’en paralèlle elle était battue par son beau-père (qu’elle flinguera d’ailleurs bientot), la possibilité qu’elle ait refoulé cette partie noire de sa mémoire apparaît encore justifiée.

      Le truc qui m’a vraiment embêté dans l’épisode en fait, c’est que le flou laissé sur le comment/pourquoi/combien de temps ont été menés les tests de Walter/Bell sur les enfants ? (et le sempiternel : une fois le passage ouvert, pourquoi quand Walter veut passer de l’autre coté, le multiverse est en danger, mais quand Bell le fait, no problemo ?)

      Sinon, c’est clair que la révélation finale est pas mal amenée, et assez tragiquement ironique, dans le sens où sans expérimentations sur Olivia, pas de guerre des mondes.

    • Et sur la continuité

      On est donc dans une serie un peu schyzo, avec des references parfois a la saison 1, sans que cette saison 1 ne veuille plus rien dire : qui se souvient de l’intrigue de l’ex traitre/pas traitre (j’ai jamais compris) d’Olivia ? Ou des mechants qui se teleportaient hors de prison et aucune idee de qui etaient ces gars la et comment ils s’inscrivent dans l’histoire - oups, c’est efface, ca n’a jamais eu lieu.

      Pour finir Jojo je suis bien d’accord avec toi concernant les intrigues de la première saison avec le Pattern et tout, mais peut-être qu’ils y reviendront s’il y a une saison 4, surtout que ça doit être facilement rattrapable.

      Pour avoir du revoir les deux premières saisons récemment, je plaide coupable, je m’en souviens.

      Et je craignais plus que tout les erreurs de continuité que je trouverais dans ces deux premières saisons et qui ruineraient la dernière (lors de ma première vision, je regardais la série en faisant autre chose, et avait manifestement loupé une paire d’épisodes et concepts). La seule grosse erreur de continuité que j’ai trouvée, c’est qu’ils ont diffusé un loner avec Charlie après la mort de ce dernier (ça fout un peu la honte, mais bon). Pour le reste, j’ai trouvé que ça se tenait finalement bien debout niveau mythologie, malgré mes souvenirs très mitigés.

      Le pattern, ça pourrait juste être la manifestation des tests menés par le monde rouge sur le notre, mais a priori c’était le fruit du ZFT, un mouvement terroriste dirigé par Robert Jones (le fameux prisonnier évadé par téléportation) se basant sur un manuscrit falsifié (remplaçant par ex "enfants magiques à chérir" par "soldats réticents à tester") d’un manifeste annonciateur d’une "guerre des mondes" écrit par Bell lorsqu’il partageait un labo avec Walter. Le but de Jones au travers du pattern était de se faire remarquer par Bell en poursuivant son œuvre en préparant le soldat Dunham, et ultimement de passer dans le monde rouge pour le rejoindre auréolé de ses lauriers d’esprit dérangé.

  • 3.16

    Heu... non !

    Juste... non !

    C’est dommage, j’avais bien aimé l’épisode. Pour une raison étrange voir des mecs flotter un peu partout, dès le prégénérique et jusqu’au sauvetage complètement cool effectué par Peter, m’a vraiment plu. C’était fun.

    Mais la fin. Non. Vraiment. Argh !

  • 3X16 Os

    C’est vrai que des mecs qui flottent, des expériences avec du Coca et du Mentos (même si ultra prévisible !) et Jorge Garcia en Guest, c’est quand même grave la classe. Mais, euh, qu’Olivia soit la réincarnation de l’âme de Willy...euh... faut pas abuser quand même !

    J’veux bien que Fringe repousse les limites du possible assez loin, mais de là à faire revenir Bell par un son de cloche, WTF ?

    Sullivan, persuadé qu’Astrid est la réincarnation d’un des "First People" !

  • 3x16

    J’ai bien aimé comment ça a été amené. Walter et Nina qui pensent avoir trouvé la solution pour faire revenir Bell. On n’y croit pas une seconde et c’est plutôt drôle. Et là, paf, qui c’est qui s’incruste dans la storyline de Peter/Olivia, Belly !! Hahahaha j’étais plié.

    Fringe n’a pas peur du ridicule mais là quand même...

  • Fringe 3x16 Os

    Alors là, pour le coup, ils ont vraiment poussé le "What The Fringe ?" jusqu’au bout. Je m’attendais à la révélation finale, ayant été spoilé, mais il faut dire que c’est bien drôle et ridicule à la fois. En même temps, l’épisode était assez lourd , c’est la première fois que je le trouve vraiment gore avec le pied découpé. Donc un peu de légèreté, ça me va parfaitement. Il faudrait juste que Belly ne reste pas trop longtemps dans le corps d’Olivia ... J’imagine comment Joshua Jackson et Anna Torv ont dû se marrer lors du tournage de la dernière scène !

    J’ai adoré le pré-générique entre Jorge Garcia et Peter Noble, j’ai vraiment ri (autant que pour le cliffhanger à vrai dire).

    J’attends impatiemment la critique complète de Ju maintenant, pour avoir une analyse, après un temps de réflexion sur cette fin, disons, surprenante !

  • C’est dommage cette fin parce que la scène avec Walter qui croit que Belly est dans le corps de Nina Sharp était super drôle.

    Par contre, ça commence à faire beaucoup d’épisodes où le méchant fait ses expériences pour "aider" quelqu’un de sa famille.

  • 3.17

    Vous êtes tous tombés à la renverse, c’est ça ? Le silence est l’expression du choc ? Avec la clochette de Bell, le clocher de la ville et bientôt la cloche de la vache, même Paula Malcomson n’aura pas rattrapé l’épisode… Ou bien est ce la prestation d’Anna Torv qui vous a estomaqués ? Faut il s’étonner de la chute d’audience depuis 2 vendredi ? C’est quand même surprenant qu’après avoir obtenu une crédibilité à retardement, de surcroît méritée, les mille et un prod-exe, co-prod-exe, prod-consultants et 4 scénaristes nous pondent ça.

    Seriously ?!?

  • Non j’ai bien aime. Anna Torv est excellente, le duo Bellivia-Walter etait a mourir de rire, Lincoln et Pacey etaient tres bons ensemble, et l’histoire de la meuf immortelle resonnait bien avec la thematique generale qui effectivement lorgne plus vers le mystique ces derniers temps. Le conflit entre pro-SF et pro-spirituel de la fin de Lost va-t-il etre reactive ?
  • FRINGE 03x17 Stowaway

    J’ai un ÉNORME problème. Je n’arrive pas à relancer la lecture de l’épisode après m’être arrêté à 2 minutes 54 précisément.

    J’ai envie de pleurer, de rire en même temps, je suis choqué, déçu, j’ai envie de tout cassé, et je suis en colère aussi. NON MAIS FRANCHEMENT, c’est quoi cette idée de merde ?! Belly dans Olivia ?! Même avec toute la bonne volonté du monde, mon attachement profond à la série et aux personnages, après la réussite du premier arc narratif de cette saison 3, je tombe de haut.

    J’arrive pas à croire au jeu d’Anna Torv (même si ce dernier semble pas mal.). Je n’arrive pas à croire qu’une idée aussi ridicule qu’inintéressante ait pu germer dans la tête des showrunners et des scénaristes (Je le maudis d’ailleurs de détester la série à ce moment même). J’ai pitié pour les acteurs, et surtout pour la pauvre Anna Torv qui doit jouer comme ça.

  • 3x17

    je vais le dire tout de suite : L’épisode m’a littéralement enchanté. Lors du cliff de la semaine passée, j’ai rigolé d’incrédulité, sérieusement. Je ne voulais pas croire dans le culot des scénaristes de nous sortir la conscience de Bell accompagnée de son accent dans le corps d’Olivia. J’étais donc très curieux de voir ce que ça allait donner dans l’épisode suivant.

    La première partie était difficile. Il fallait se faire à l’idée d’entendre cet accent forcé durant tout l’épisode et je me disais que c’était fini, Fringe avait cassé la magie. Et bien j’ai envi de dire NON ! Voir Peter énervé que Bell se serve ainsi d’Olivia était une bonne chose, voir l’enthousiasme de Walter qui retrouve son ami était une bonne chose. Et Bell qui drague Astrid était une chose inutile mais géniale.

    Bref, tous mes aprioris ont disparu au fil de l’épisode. Le cas de la semaine semblait intéressant et faire venir un personnage qu’on connait dans le monde rouge dans la Fringe division du monde bleu, c’était le petit bonus qui fait plaisir. cet épisode était en plein coeur de la mythologie de la série.

    On est à nouveau face à une histoire qui questionne la science VS la foi ou plutôt, la destiné. Si le discours ne nous étonne plus, c’est tout de même quelque chose de fort, qui justifie que tout ne s’explique pas par la science, et que nous devons garder un esprit ouvert. Ceci sans jamais imposer une religion ou une manière de penser. Comme le rôle de Peter est encré dans cet état d’esprit depuis le début, l’épisode sonne juste et je ne me suis pas senti trahi par l’explication en fin d’épisode.

    En ce qui concerne Bell, il a des scènes trop cool avec Walter et c’ est suffisamment tourné à la dérision pour faire passer la pilule. Le dernier moment dans la cuisine a fonctionné sur moi. Quand Olivia change de ton, mais aussi de regard, j’avais l’impression que son personnage se rematérialisait sous nos yeux pendant une seconde, avant de retombé dans le personnage de Bell. On savait que Anna Torv était douée pour les double-rôle mais c’est encore plus flagrant ici.

    Bref, je trouve dur les critiques négatives sur l’épisode, qui sert clairement à l’histoire et aux personnages.

    Pour le coup j’applaudis l’audace des scénaristes. Ils ont totalement assumé l’aspect kitch de la situation, et les thèmes de la saisons sont développés avec une inventivité nouvelle. C’est intéressant de voir les effets contradictoires que peut susciter une tel épisode selon la personne qui le regarde. C’est une prise de risque. Rien que pour ça, il faudrait donner un peu de crédit à l’équipe de prod, qui tente de faire autre chose que de nous lobotomiser le cerveau !

  • Voila, +1. Reste a esperer contre toute logique que Fringe obtienne une 4eme (et derniere) saison, meme raccourcie. Malheureusement ca semble mal barre.
  • Fringe est renouvelée pour une 4 saison de 22 épisodes ! C’est Jeff Pinkner (le showrunner) qui l’a annoncé ce matin sur son twitter !

    Espérons que ce soit aussi bon que le premier arc de la saison 3 avec Bolivia !

  • Julien, tu viens d’illuminer le reste de ma pitoyable journée.
    Merci.
  • Bonne nouvelle + bon episode, je suis content ! Certes, pas un episode exceptionnel non plus et la critique de Ju resume assez exactement ce que j’en ai pense, mais un bon episode solide comme on aime de temps a autres.

    J’espere que Seth Gabel sera un regulier l’an prochain, il le merite vraiment.

  • Me demandais depuis le début de la série ce que les glyph’, apparaissant à chaque coupure pub, signifiaient. Et en m’aventurant sur certains sites, j’ai appris qu’ils correspondaient aux lettres de l’alphabet et que donc, mis côte à côte, ils formaient un mot.

    Voilà, c’était juste une petite indication de rien de tout, juste pour rendre la pause de deux semaines moins longue. Si, comme moi, vous ne le saviez pas, je vous laisse visiter ce site :

    Les Glyph’ de Fringe

    • Moi aussi, j’ai bien aimé cet épisode. C’est grâce au fait que les personnages du Monde Parallèle sont super attachants. Plus y a de scènes avec Lincoln, et plus je l’apprécie ce personnage. J’aimerais bien qu’il intègre l’équipe dans notre monde, même si son double est différent.

      Ah oui, et un détail que tout le monde n’a peut-être pas remarqué tellement il est passé rapidement, on a appris une autre différence majeure entre notre monde et le leur. Après les World Trade Center et la pénurie d’avocats, on sait que dans leur monde Taxi Driver a été réalisé par Coppola et non Scorsese !

  • 3x19

    Plus un exercice de style plutôt qu’un vrai épisode. la seule chose qu’on retiendra surtout, c’est le cliffhanger. Mais l’épisode est intéressant !

    Je me suis un peu ennuyé les premières minutes, on fait un passage à l’hôpital totalement inutile. Enfin, après qu’ils aient vu Inception, Walter et Bell se disent qu’il faut aller chercher Olivia dans sa conscience.

    Peter qui fait le rapport chauve = observateur sur Broyles, ça m’a bien fait marrer. Par contre Broyles sous LSD, c’était meubler avec du vide. Surement pour réduire le budget afin de nous offrir des scènes à la Scanner Darkly !

    Le passage en dessin animé est plutôt bien trouvé ! Ils ont ainsi pu faire revivre Bell dans son corps le temps d’un épisode. Est-ce qu’ils ont engagé l’acteur pour sa voix ? je suppose que oui.

    Les animations étaient un peu rigides, mais ça n’a pas enlevé le plaisir de voir certaines scènes impossibles en vrai. Je veux dire, toute la partie dans le dirigeable est plausible que parce qu’on est en dessin animé.^^

    Et là, on a ce nouveau personnage, enfermé dans le dirigeable, qui s’échappe, en "tuant" Walter par la même occasion. C’est une belle introduction à ce nouveau mystère, même si on n’avait pas forcément besoin de ça tout de suite. Je rappelle qu’avant l’arrivée de Bell, Peter montrait ses recherches sur les shapeshifters...

    Bon et en fin d’épisode, Bell est donc parti pour toujours. Tant pis, pour le peu qu’il a apporté de l’au-delà, il aurait tout aussi bien pu rester là où il était. Sauf que son passage n’a pas fait du bien à Olivia. La pauvre a des séquelles. Elle se tartine des biscottes tout en pensant à l’homme mystère qui va la tuer ; le sourire au lèvres. Ils ont cassé Olivia !

    L’épisode manquait d’enjeux et de suspens. mais j’ai quand même bien aimé le traitement et le nouvel élément, placé là où on ne l’attendait pas !

    • J’ai aime. Un peu de Inception, un peu de In a Scanner, Darkly, un peu de The Walking Dead - un episode conceptuel comme celui de l’an passe que j’avais aussi beaucoup aime. Cela ne fait absolument pas avance la trame - on peut eliminer toute cette histoire avec Bell et ca ne change rien a l’histoire generale - mais ca joue plus sur l’evolution des personnages, Walter surtout.

      Je ne sais pas ce que ce "Mr X" nous reserve, effectivement on est pas en manque de mysteres deja, mais avec une saison 4 assuree, qui sera probablement la derniere, je ne m’inquiete pas trop.

      Sinon, j’ai trouve justement Lance Reddick excellent et hilarant, ce que je n’avais jamais vu en 5 saisons de Wire et 3 de Fringe (sans parler de Lost). Cet acteur est sous-employe.

    • 3.19

      Plus un exercice de style plutôt qu’un vrai épisode. la seule chose qu’on retiendra surtout, c’est le cliffhanger.Mais l’épisode est intéressant !

      D’accord avec elessar_36 sur la première partie de sa phrase. Car pour moi, l’ensemble est comparable au musical de Grey’s Anatomy : à part l’exercice de style réussi, ici l’animation, l’épisode ne sert qu’à se sortir de cette immense - erreur/incompréhension/trop de L.S.D au sein de la prod ? - de transfert de l’âme de Bell, et nous donner un cliffhangher un peu facile je dois dire...Vivement que l’on oublie tout cela.

  • 3X19 Lysergic Acid Diethylamide

    Un épisode que j’ai trouvé fichtrement bon. Les expériences LSD-iennes ont toujours donné à Walter des séquences excellentes, alors se retrouver face à toute l’équipe - sauf Astrid ! - sous acide(s) était tout simplement magique ! La réaction de Peter face à l’absence capillaire de Broyles, et le comportement de ce dernier pendant le reste de l’épisode étaient hilarants, et ont montré à quel point la série gagne en développant de nouvelles facettes pour les personnages autres que Walter (qui encore une fois a été somptueux !). Un peu d’LSD dans ce monde de brutes, de Machine Démoniaque et de méchants scientifiques, ça fait jamais de mal !

    La partie dans le subconscient d’Olivia n’était pas assez pompée sur Inception pour être pleinement appréciée, à sa juste valeur. Et ça c’est cool, surtout que le moment "Dessin animé" était bien pensé, bien fait et fruit de nouveaux questionnements : Qui est "Le Croisé" ? Et surtout, en quoi sera-t-il l’homme qui tuera Olivia ? Ce dernier cliff’, aussi dérangeant (la manière dont Olivia nous balance ça) qu’intéressant (Vont-ils oser tuer Olivia ? Qui est-il par rapport à Olivia ? Comment le sait-elle ?), prouve que l’expérience a été bien plus dommageable qu’on nous laissait entendre, jusqu’à la dernière minute. Avoir la conscience d’un Belly dans son corps pendant plus de 48h, et se taper un trip collectif, on a la preuve que ça nuit gravement à la santé !

  • 3.20

    Excellent épisode du point de vue la tension, difficile de ne pas vouloir voir la suite…
    Cela dit, la scène autour de Peter avant qu’il ne monte à la machine était un peu trop caricaturale à la manière d’un Apollo 13/Space cowboy/Contact etc. Que ce soit la réalisation, l’uniforme, et surtout la musique, ça m’a fait sortir de la scène et du coup, j’étais sûre qu’il n’allait pas pouvoir entrer. Dommage.
    J’ai été en revanche surprise qu’Olivia rousse ne parvienne pas à changer de dimension, là-dessus ils m’ont eue.

  • 3x21 The Last Sam Weiss

    Pendant l’episode j’avais l’impression de voir un episode d’Alias. Et est arrivee la fin, quasi remake, version apocalypse, du celebre final de la saison 2 d’Alias...

    Excellent episode sinon, j’attends la suite avec impatience.

  • 3.21

    Pendant l’episode j’avais l’impression de voir un episode d’Alias. Et est arrivee la fin, quasi remake, version apocalypse, du celebre final de la saison 2 d’Alias...

    Ah ah ! Exactement le même ressenti de mon côté. Un gros gros clin d’oeil Alias-ien (notamment et surtout, le visage de "The one" sur un parchemin, dessiné depuis des millénaires. Rambaldi, on te connait mec !) qui est passé sans encombre vraiment, surement grâce à l’alchimie qui se dégageait à la fois entre Walter et son fils, et entre Olivia et Peter. C’est vraiment la grande grande force, à mon sens, de la série, ces interactions familiale et sentimentale. En tout cas la dernière scène, très beau mix entre les Season Finale de la saison 2 (Le réveil de Sydney, 2 ans plus tard à Hong Kong) et de la saison 4 (Vision apocalyptique, très zombiesque, de la ville de Sovogda) d’Alias, laisse envisager une superbe fin de saison qui risque de réellement métamorphoser les enjeux dramatiques !

    Vraiment bien bien hâte d’être à la semaine prochaine !

  • 3.22

    Très, très déçu, par toute cette fin de saison.

    Et globalement, maintenant, qu’elle est terminée, par toute la seconde moitié de la saison, qui en plus de n’avoir pas été à la hauteur du (génial) début, a lancé tout un tas de pistes qui n’auront jamais abouti. J’ai un peu peur que tout ait déraillé au moment de l’annonce du renouvellement pour la quatrième saison...

    En dehors des cinq dernières minutes, c’était une façon bien paresseuse de terminer la saison, qui arrivait après deux épisodes où je n’ai pas ressenti la moindre tension, ou même vu les intrigues commencer à s’accélérer. Ce n’est pas parce qu’on nous dit que c’est la FIN DU MONDE que ça suffit pour faire monter la tension, apparemment.
    Le Futur Alternatif à éviter à tout prix, c’est un classique, et rien ici ne me fera passer l’impression de gâchis. C’est de l’écriture automatique, on n’est pas intéressé par ce qu’on voit parce qu’on sait que tout va être effacé.

    Le cliffhanger est rigolo, même si c’est évident qu’il sera effacé. Le reste était un peu nul.

    • 3.22 The Day We Died

      En dehors des cinq dernières minutes, c’était une façon bien paresseuse de terminer la saison, qui arrivait après deux épisodes où je n’ai pas ressenti la moindre tension, ou même vu les intrigues commencer à s’accélérer. Ce n’est pas parce qu’on nous dit que c’est la FIN DU MONDE que ça suffit pour faire monter la tension, apparemment.

      Tout à fait d’accord, j’ai trouvé la façon de conclure cette saison très paresseuse pour reprendre Ju. Durant les deux épisodes avant ce final, j’ai trouvé qu’il manquait vraiment quelque chose, il ne se passait pas grand chose. Sinon, les scénaristes ont vraiment choisi la facilité avec cette histoire de voyage dans le temps/futur/paradoxe, qui se révèle la plupart du temps casse-gueule. On verra bien ce qu’il en résulte la saison prochaine.

      En fait, je suis en symbiose totale avec le commentaire de Rorschach et surtout avec ça (ce qui me désole parce qu’est-ce que c’était cool comme début de saison) :

      mais c’est aussi parce que j’ai cessé de croire que la série pouvait à nouveau atteindre la brillance du premier arc de la saison (qui fait maintenant figure d’accident heureux).

      J’ai trouvé tes spéculations pour la suite plutôt drôle, étant donné que je suis sûr que les scénaristes vont nous emmener dans l’une des 3 qu’il propose (Pitié pas la première !).

      J’avais complétement oublié le côté "bad guy" de Peter et de sa confrontation avortée avec Olivia à cause de Bell, mais j’espère vraiment que ça resurgira à un moment ou à un autre.

      En gros, il faut que les scénaristes se mettent au boulot tout de suite pour nous pondre quelque chose qui tient la route, en envisageant toutes les hypothèses. Et qu’ils arrivent à nous expliquer ça pour reprendre elessar_36 :

      La confrontation Walter/Walternate, j’attends de voir comment ils vont régler leur différent, surtout que si Peter n’existe plus, pourquoi Walter aurait traversé dans l’autre univers, et pourquoi Walternate en a fait une affaire personnelle ? ça ne tient plus la route sans Peter. Même chose pour les Olivia. Donc, c’est évident qu’il va revenir.

    • La confrontation Walter/Walternate, j’attends de voir comment ils vont régler leur différent, surtout que si Peter n’existe plus, pourquoi Walter aurait traversé dans l’autre univers, et pourquoi Walternate en a fait une affaire personnelle ? ça ne tient plus la route sans Peter. Même chose pour les Olivia. Donc, c’est évident qu’il va revenir.

      Sans spoilers (de toute maniere les auteurs eux-memes n’ont probablement aucune idee de ce qui se passe en saison 4 pour le moment), ca a ete evoque dans des interviews, tres en filigrane : pas besoin de Peter. Il n’a jamais existe mais Bell et Walter ont eux toujours voulu aller de l’autre cote. Les choses se seraient donc passees differemment mais pour les memes consequences.

      Ce qui serait au final la negation de ce que la serie racontait jusqu’a present :
      - que les choix qu’on fait nous determinent et changent les choses.
      - que la guerre entre les mondes resulte de l’erreur d’un observateur et de l’amour d’un pere pour son fils.

      Si ca a lieu sans Peter, ca efface tout ce qui a ete construit jusqu’a present. Ca serait vraiment le pire.

  • 3x22

    Bon, semaine passée je me disais que le futur apocalyptique c’était tellement revu que le season finale ne pourrait qu’être un "What if ?". Et s’en est un, mais qui a quand même des conséquences sur toute la série. Après j’ai rien compris à cause du paradoxe temporel de la machine, des prophéties etc.

    La dernière scène est quand même vachement cool. Peter a créé un pont entre les deux univers, cela veut-il dire que la destruction du monde rouge s’est arrêtée ? Est-ce que les deux univers sont mêlés ou est-ce que c’est juste la salle qui se trouve entre les deux. Une sorte de zone commune... C’est un peu flou. Mais ce qui m’a le plus surpris c’est sa disparition. Pouf, et personne n’en a rien à faire et continue à débattre. La confrontation Walter/Walternate, j’attends de voir comment ils vont régler leur différent, surtout que si Peter n’existe plus, pourquoi Walter aurait traversé dans l’autre univers, et pourquoi Walternate en a fait une affaire personnelle ? ça ne tient plus la route sans Peter. Même chose pour les Olivia. Donc, c’est évident qu’il va revenir.

    J’ai globalement bien aimé, la deuxième partie de saison était certes moins bonne, mais quand même sympa à suivre. Et je suis curieux de voir ce qu’ils nous préparent pour la suite !

  • 3.22 The way we died

    C’était affreusement lent. J’ne me suis guère senti impliqué, sauf peut-être pour les 2 dernières minutes. Le bond dans le futur est, je trouve, mal négocié et carrément en décalage avec les importants enjeux mis en place lors de la saison, en son entier. Et c’est forcément frustrant, surtout lorsqu’il s’agit d’un Season Finale et qu’au final, il s’apparente plus à un épisode mythologique sans véritable envergure dramatique. Bon ok, la disparition de Peter c’est cool mais rien de bien transcendant lorsqu’on sait, pertinemment, qu’il reviendra. Et là, l’intensité du cliff’ est amputée de plus de 90% de son intérêt !

    J’aurais aimé l’apprécier beaucoup plus que ça, j’attendais un développement de l’intrigue nettement mieux finalisé et surtout j’attendais quelque chose de moins redondant (Peter libérant son père barbu, non pas d’un hôpital psy, mais d’une prison ; un monde post-apocalyptique vu et revu ; un nouveau Terrorist of the week...). Là, tout de suite, maintenant, la saison 4 ne se fait pas impatiemment désirer ! Dommage !

    Questions en suspens :

    - FuturOlivia se fait tuer par Walternate. C’était donc lui, en dessin, dans le dirigeable ?
    - Peter n’existant plus, quelles répercussions aura cette amnésie générale ? Quelle raison aura eu alors Walter pour aller de l’autre côté ? Fake Olivia aura eu un bébé, mais de qui ?
    - Les Observateurs se sont tous réunis dans l’Autre Monde, devant la Statue de la Liberté. Pourquoi ?

    • 3.22

      Les Observateurs se sont tous réunis dans l’Autre Monde, devant la Statue de la Liberté. Pourquoi ?

      Dans "notre" monde ;)

  • La fin m’a laisse sur le cul mais je ne sais pas trop quoi penser. Evidemment je doutais que la serie s’installe dans le futur (ca aurait ete courageux) et des qu’Olivia est tuee je savais que ca serait temporaire. Ca enleve quand meme tout l’impact de sa scene d’enterrement.

    Pas compris l’histoire des First People exactement : si c’est Walter - qui a construit la machine ? C’est cense etre comme la boussole de Locke dans Lost ? Un objet sorti de nul part ? Et comment se retrouve-t-elle dans deux univers ?

    J’aime neanmoins le coup de Peter qui n’a jamais existe maintenant qu’il a rempli son role, refermant en meme temps le paradoxe temporel (ou pas ?). Si effectivement il ne revient pas, c’est enorme. Mais la encore j’ai du mal a y croire. J’espere qu’ils ne vont pas nous faire le coup de la memoire de la logne temporelle effacee qui revient, un truc a la fois ultraclassique et completement absurde et j’attends mieux de gens issus de la meme maison de prod que Lost qui a su parfaitement gerer toutes ces histoires de voyages dans le temps.

    Donc on verra. Ca ne me laisse pas avec l’envie de voir immediatement la suite mais c’etait interessant.

    • 3.22 et sentiment général sur la fin de saison

      Après avoir survolé vos commentaires, je m’attendais vraiment au pire sur l’épisode, la surprise n’a pas été désagréable du coup, mais c’est aussi parce que j’ai cessé de croire que la série pouvait à nouveau atteindre la brillance du premier arc de la saison (qui fait maintenant figure d’accident heureux).

      Évidemment, toute la partie dans le futur est extrêmement agaçante tant on sait qu’elle n’a pas d’avenir, on a vraiment l’impression de perdre son temps et avoir sous les yeux du remplissage complet qui nous contraint de bloquer sur la calvitie de Pacey surplombant un front disproportionné (ou la chirurgie des lèvres d’Astrid, caractéristique des périodes pré-apocalyptiques) en regardant les minutes passer, avec comme le souligne Ju, une forme de paraphrase du pilote en ce qui concerne Walter, et pour les autres une incohérence totale. Si Peter a autant d’affection pour son père, pourquoi il ne l’a pas vu en 10 ans de prison, et pourquoi Olivia fait elle la moue quand Peter parle de le faire bosser pour sauver le monde, pour ensuite l’accueillir à bras ouverts avec un grand sourire ? Et puis à quoi ils servent sans Walter à part prendre des airs sombres ?

      Oui, sauver le monde, rien de moins, c’est clair qu’il vaut mieux l’enfermer à double tour sans rasoir pour lui faire payer des actes accomplis par accident en essayant de sauver son fils, qu’il a activement tenté de réparer en bossant pour une Fringe Division qui déjà savait ce qu’il avait fait à l’époque et estimait plus sage de le faire bosser plutôt que de l’enfermer, rapport à la fin du monde quoi.

      Et l’enterrement factice en plein season finale trépidant, la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, heureusement qu’ils ont passé les discours, mais c’est pas passé loin, et on a eu droit au drapeau en triangle, à la jeune nièce rookie embrumée de larmes qui a suivi les pas d’Olivia, à la traditionnelle scène du mec noeud de cravate desserré qui descend sa bouteille avec un air dépressif.

      En bref, la série a cette saison abusé jusqu’à plus soif d’épisodes conceptuels censés être géniaux, mais surtout de simples procédés bouleversant en permanence les règles du jeu pour détourner l’attention de l’intrigue principale qui fait du surplace. Ca a commencé Over There, et là c’était génial et en plus c’était au service de l’intrigue principale, mais c’est devenu une formule maintenant, de plus en plus vide d’intérêt :
      - les épisodes dans le passé, ok, ils était tous les deux plutôt réussis.
      - l’épisode en dessin animé : gros gros soupir.
      - la série d’épisodes avec Bellivia : énorme soupir, diversion stérile complète à tendance à se trouver maline en plus, ce d’autant que ça a cassé une scène infiniment plus intéressante qui n’a jamais eu de conclusion ce qui est extrêmement frustrant, à savoir la révélation par Peter à Olivia de ses agissements dark de serial killer de machines, qui en plus aurait pu à postériori justifier le fameux épisode qui nous présente ce Peter là (qui a d’ailleurs disparu dans les limbes pour redevenir le bon samaritain Peter (ex mec vachement dangereux nous dit-on), le type lisse super intelligent sur le papier mais pas tant que ça en fait, mais aussi le centre du monde super important même s’il existe pas).
      - et enfin, le voyage dans le futur quand on se dit, ça y est, c’est la ligne droite, ça va enfin garder le nord, mais non : ce d’autant que soyons clairs, je pense que Peter aurait de lui même essayé de sauver les deux mondes plutôt que d’en détruire un pour sauver l’autre, et Walter aussi, donc à quoi bon faire comme si non ?

      Et la conclusion de l’épisode ? Ben cool, mais on se serait bien passés du reste de l’épisode pour ne se concentrer que là dessus, c’est d’ailleurs un peu comme si la saison entière n’avait servi à rien. Et c’est à se décourager de faire à nouveau confiance à la série et d’être un peu excités par les perspectives si on se fie à la façon dont la saison a été menée - ATTENTION SPECULATIONS hautement conditionnées par une certaine dose d’agacement :
      - pendant quelques épisodes, Peter sera oublié, mais Olivia va s’en rappeler au travers d’un sentiment de manque horrible répété pendant plusieurs épisodes de toutes les façons possibles pour que ça rentre bien dans nos cerveaux obèses (et grâce à ses superpouvoirs aussi, même si en général, elle préfère les utiliser pour les taches ménagères). Walter aussi, par des déductions logiques beaucoup plus intéressantes - mais qui seront du coup juste effleurées, c’est un comique ce Walter - genre : mais pourquoi j’ai décidé de passer Over There à Reiden Lake au risque de fracasser l’univers entier au fait ? Quoi qu’il en soit, grande réunion hautement émouvante vers l’épisode 7.
      - les First People, on le saura à postériori dans un épisode choc parce qu’il vaut mieux commencer la saison sur la dépression d’Olivia et insister dessus jusqu’à plus soif (et lui trouver un fringant et splendide amant qui ne sera néanmoins pas suffisant, tant l’emprise de Peter est puissante sur son entourage), c’est Walter+Walternate qui ensemble ont fabriqué les deux machines et les ont envoyées de notre futur dans le passé par un vortex temporel pas du tout paradoxal issu d’un futur non survenu où tout va mal. Comment ils ont réussi à construire une machine impossible à laquelle ils ne comprennent rien aujourd’hui ? Grâce à la puissance combinée de leurs cerveaux qui s’ils arrivent à se mettre en phase harmonique avec des cloches forment un UberWalter (on espère juste ne pas avoir de Waltlivia au passage, mais plutot un Walter avec des cheveux dorés dressés sur la tête si vraiment il faut un truc top fun).
      - Quoi qu’est ce de quoi ?!! Les Observateurs sont plus que des Observateurs, nous sommes leur expérience dans une de leur énièmes simulations perverses. Ils voulaient voir ce que donnerait une brèche entre deux univers intriqués, alors ils ont donné un fils malade aux Walter Bishop avec une règle fixe : il ne peut être sauvé que par le père de l’autre univers (aucune importance si ça contredit complètement le comportement des Observateurs quand September a empêché Walternate de trouver le rémède de Peternate, il y a plusieurs niveaux d’Observateurs, les mois sont les larbins qui ne savent rien (même s’ils savaient que Peter n’avait jamais existé)).

  • 3.22

    C’était affreusement lent. J’ne me suis guère senti impliqué, sauf peut-être pour les 2 dernières minutes.
    Et c’est forcément frustrant, surtout lorsqu’il s’agit d’un Season Finale et qu’au final, il s’apparente plus à un épisode mythologique sans véritable envergure dramatique.

    Pas mieux. tlsnhe résume tout à fait ce que j’ai ressenti tout au long de l’épisode. Peu ou pas de rythme, pas d’émotion, on raccroche les wagons dans le temps présent bien trop tard à mon goût, et faire venir Brad Dourif pour 2.5 secondes de temps de présence, je ne vois pas l’intérêt.

    Et là, l’intensité du cliff’ est amputée de plus de 90% de son intérêt !

    Là, je ne comprends vraiment pas la décision, sauf énorme surprise de ne pas retrouver Joshua Jackson la saison prochaine. Cliffangher raté.

    • Les Observateurs se sont tous réunis dans l’Autre Monde, devant la Statue de la Liberté. Pourquoi ?

    Parce que les deux dimensions se confondent là-bas, où les deux machines fonctionnent.

    Ce qui est dommage, c’est que cette saison restera corrompue par cette histoire d’âme et de cloche...

  • Tout en etant d’accord avec tout ce qu’ecrit Rorschach, j’ai quand meme finalement plutot bien aime, sans plus. Peut-etre parce que si j’aime bien la serie, je n’y suis pas vraiment tres investi emotionnellement et je n’en attends pas grand chose hormi un bon divertissement, bref rien a voir avec ce que j’attendais de Lost par exemple.

    Sachant que depuis le milieu de la saison 2 ils font comme si la saison 1 n’avait jamais existe a part quand ca les arrange, que cette saison 1 est quasi-inrevisionnable aujourd’hui sans se dire que tout ceci n’a aucun sens, je sais qu’il n’y a pas forcemment grand chose a attendre de la mythologie. C’est plutot les personnages et l’ambiance generale qui me plaisent, un peu comme pour le Buffyverse qui n’a pas plus de coherence.

    La saison 4 sera la derniere, il est deja etonnant que la serie l’ai obtenu au vu des audiences. D’ailleurs cet episode aurait pu etre un series finale, certes tres ouvert, mais au final relativement satisfaisant. Sachant que la serie va finir, ils vont peut-etre se lacher encore plus, pas seulement au niveau conceptuel mais aussi au niveau narratif. Et puis on ne sait jamais, peut-etre qu’a posteriori cet episode sera reevalue differemment. J’ai cru comprendre qu’il se peut qu’on revoit ce monde de 2026, meme si je ne comprends pas trop comment ca serait possible.

    Heureusement il nous reste Game of Thrones.

  • Fringe S03E22 The Day We Died

    Moi j’ai adoré.
    Je me suis même dit plusieurs fois « C’est sûrement le meilleur épisode de Fringe que j’ai vu ! ». Au final peut-être pas, mais presque.

    À peu près toutes les critiques que j’ai lues s’accordent pour dire que l’épisode manque d’enjeux, que l’on sait pertinemment que tout ce que l’on voit ne sert pas à grand chose pour notre réalité, et que le cliffhanger (aussi génial et audacieux soit-il) sera démoli quand Jackson remontrera sa tête acharismatique sur notre écran.

    En fait, jusqu’à la conversation dans la prison je pensais qu’on avait à faire à deux univers complètement différents du rouge et du bleu. Le générique noir et un Walternate dont le monde a été détruit ne m’ont pas aidé, mais quand j’ai finalement compris j’ai trouvé ça assez génial. On assiste en fait à une sorte de message du futur, ce qui fait que si la saison 4 tourne autour de la résolution du conflit rouge/bleu on aura véritablement la peur de l’échec, et là vous aurez vos enjeux qui vous tiennent tant à cœur.

    À ce propos le manque d’enjeux ne m’a pas beaucoup gêné. J’ai attrapé comme le gamin que je suis tous les trucs trop cools qu’on m’envoyait (Olivia X-Men ! Hologramme Star Wars ! Générique noir ! Confrontation finale ! Olivia boss de la Fringe Division !) sans vraiment penser à la fin du monde. Et puis franchement, parler d’enjeux dans Fringe, la série où tout et n’importe quoi peut arriver, je trouve ça un peu hors de propos. On sait que tout finira bien en mai 2012.

    J’ai aussi trouvé que l’épisode 21 était très plat, fade et se finissait sur un cliffhanger catastrophique, ridicule, plagié et donc détestable mais l’action dont fait preuve ce finale m’a fait tout oublié.

    Donc en ce qui me concerne, les trois season finale sont de grosses réussites.

    Sinon je suis bien d’accord avec l’avis général sur la seconde partie de saison que je n’ai pas pris la peine de commenter : depuis l’épisode 9, c’était assez catastrophique. Dans le genre intrigues qui ne mènent à rien, ils ont fait fort. ("Soul magnets", sérieusement ?)

    D’autres remarques :
    - ENFIN on a une Olivia qui a la classe totale. Talons, tailleur, vraie coupe de cheveux, et surtout, qui maitrise ses pouvoirs (je pensais qu’elle allait arrêter la balle mais en fait, non), c’est-à-dire tout ce que j’attendais depuis très longtemps. Je suis comblé. Peut-être que juste ça ça m’a fait adorer l’épisode.
    - La confrontation finale est vraiment trop bien. Mais alors vraiment trop bien.
    - Je pense qu’on peut rappeler qu’Anna Torv a été exceptionnelle pendant cette saison, malgré tout ce que les scénaristes ont pu lui faire subir. (Je vais prétendre que l’époque Bellivia n’a jamais eu lieu grâce à une subtile faille temporelle entre les épisodes 15 et 20). En plus en talons, tailleur et avec une vraie coup de cheveux, elle est encore plus belle que d’habitude.
    - Je concède que l’enterrement cassait tout le rythme de l’épisode.
    - J’ai mis 35 minutes à comprendre qui était Ella. Je croyais que c’était la fille d’Olivia rouge, mais ça collait pas.
    - Fringe cette année gagnera l’Emmy du placement de produit.
    - Retour de la musique après une absence plutôt marquée lors des derniers épisodes.
    - Suis-je le seul à vibrer de tout mon corps lors du "Previously on Fringe", avec la voix grave, les violoncelles et les meilleures images des épisodes précédents ?

    bon samaritain Peter (ex mec vachement dangereux nous dit-on), le type lisse super intelligent sur le papier mais pas tant que ça en fait, mais aussi le centre du monde super important même s’il existe pas).

    Aha carrément. Peter, je le déteste.

    • Sachant que depuis le milieu de la saison 2 ils font comme si la saison 1 n’avait jamais existe a part quand ca les arrange, que cette saison 1 est quasi-inrevisionnable aujourd’hui sans se dire que tout ceci n’a aucun sens, je sais qu’il n’y a pas forcemment grand chose a attendre de la mythologie.

      Sur ce point, je ne suis pas du tout d’accord. Je l’ai revue récemment cette S1, et à ma grande surprise, elle est non seulement regardable (même si 1 épisode sur 5 seulement vaut le coup (mais là vraiment), le reste étant composé de fillers d’un intérêt quasi nul, si on excepte le plaisir d’admirer le grand John Noble et Walter), mais totalement cohérente avec le reste et très carrée (bien plus que Lost justement, IMO, mais ça n’est que mon opinion bien sûr).

      La plus grosse incohérence mythologique que je trouve dans la série à ce stade, c’est justement le "Peter n’a jamais existé et les Observateurs étaient au courant" introduit dans ce final, puisqu’il contredit ce que tu relèves par ailleurs très justement comme le propos principal de la série :

      * que les choix qu’on fait nous determinent et changent les choses.
      * que la guerre entre les mondes resulte de l’erreur d’un observateur et de l’amour d’un pere pour son fils.

      Si ca a lieu sans Peter, ca efface tout ce qui a ete construit jusqu’a present. Ca serait vraiment le pire.

      Et je suis complètement d’accord sur la conclusion que tu en tires : sans Peter, JAMAIS Walter n’aurait accepté de passer Over There, la série a été très claire sur le fait que Walter refusait catégoriquement de le faire alors que Bell l’en suppliait. Et September est intervenu pour réparer son erreur parce que "the boy is important".

      Maintenant, qui sait, ça peut être très bien fait (mais j’en doute un peu vu le caractère plus que poussif de la S3 post premier arc) et expliquer pourquoi le personnage de Peter n’a jamais eu l’air d’un vrai personnage bien défini et cohérent, plutot qu’une simple convenance scénaristique avec les traits de Pacey.

      Mais si c’est le cas, il va y avoir du boulot pour donner une cohérence au tout, et quitter le train train mou mou actuel parce qu’une saison ne sera pas de trop pour remonter la pente (et pitié, pas de divagations hors sujet qui s’y croient pendant 18 épisodes avant d’en arriver là, un peu comme ne traiter le thème principal de toute la S3 que comme un cliffhanger de 3 minutes pour la S4. Combien de fois ils nous ont coupé de choses passionnantes directement connectées à l’intrigue principale pour privilégier des banalités et du remplissage cette saison, c’est inimaginable).

  • 5 Bonnes Raisons de Regarder Fringe

    Merci pour la fausse joie Conundrum, je pensais que ça reprenait maintenant, là, tout de suite, mais c’est pas avant le 23... pour la peine tiens, j’adore The Wire, et tu passes vraiment à côté de l’une des meilleures séries de la Terre et de l’Univers. Prends ça.

    Sinon excellent résumé, j’ai rattrapé mon retard l’an dernier grâce à vous et je ne le regrette pas. Le finale de la S3 m’a rendu perplexe comme beaucoup ici mais j’ai pas rattrapé 2 saisons pour rien, et ton analogie avec la bouffe du Quick c’est tout à fait ça. Hâte de retrouver Walter.

  • 4x01

    Bon démarrage. Ca ressemblait a un demi-reboot. Olivia et Walter n’ayant jamais connu Peter sont différents, les choses ne se sont pas déroulées de la meme manière et découvrir "comment" sera un des intérêts de ce début de saison comme les différences entre les deux Terres en saison 3.

    L’agent Lee fait un bon remplaçant pour Peter. Et le nouveau mystère des shapeshifters humains faisait un "monstre de la semaine" moyen mais un arc a long terme plus intéressant. Et le pont permanent entre les deux univers permet pas mal de possibilités.

    Si on met de cote l’excès d’exposition lourdingue dans l’épisode (ils croient vraiment que de nouveaux spectateurs vont commencer a suivre la série ?), c’était bien, sans plus. Attendons de voir comment cette nouvelle dynamique va se développer.

  • 4.01

    C’était vraiment ennuyeux. Et un foutage de gueule éhonté (et la concrétisation de ma peur #1 au dessus).

    Ca y est, comme largement annoncé par le dernier arc de la saison dernière, on est en plein dans les changements de décor conceptuels à la Lost, censés nous époustoufler alors qu’on se contente de nous redire les trois mêmes choses à propos des mêmes personnages sous tous les éclairages possibles :
    - Olivia est une reine de glace qui a du mal à exprimer ses émotions et son bon coeur (avec un trou gigantesque en elle (wouh !) et un traumatisme fondateur passionnant et original (son big jim de partner (and secret lover) died !! so sad)).
    - Walter est un scientifique fou et génial qui aime les friandises (j’ai eu peur qu’ils nous change ce dernier point, fiou !)
    - Astrid est une super nanny très très légèrement impertinente
    - Broyles est bourru et efficace

    Oh, et au cas où vous demanderiez ce qu’il en est de la mythologie fondatrice* de Fringe - suite à ce twist telllement ouf de la saison dernière - ben rien, tout c’est passé comme si Peternate était là, Walter a traversé. Mais pourquoi ???!!!! Doucement, on a tout un arc pour apprendre ça, faut pas s’exciter, c’est juste la dernière saison.

    Et ça se croit intelligent, ça se prend pour des auteurs qui explorent jusque dans leurs derniers retranchements les possibilités narratives du "what if". Aaaaaaarhhhhh !

    Aïe aïe aïe, mais que ça se prend au sérieux ... et on m’a annulé Eureka.

    En bref, à choisir, je préfère largement la série brittone sur le monde parallèle dans laquelle Rose Tyler est devenue une call girl géniale. En termes d’exploration du "what if", beaucoup plus tout que cet exercice de style vide.

    (* Pour mémoire, rapport à ce que l’été est long quand même, c’est simple : Walter a traversé vers le monde rouge pour sauver Peternate. September les a aidé parce qu’il a empeché Walternate de sauver Peternate)

  • Fringe 4x01 Neither Here Nor There

    Euh ? Il est où le season premiere ?! Parce que c’est bien de vouloir "rebooter" la série, mais à force, les personnes qui, comme moi, regardent la série depuis la saison 1 (et ça a été très dur par moment, faut-il le rappeler ?) vont se désintéresser de la série.

    J’attendais juste une chose avec cet épisode, les suites de la rencontre de deux univers, avec l’ouverture du pont entre les deux. Et bien non ! Rien de tout ça, à la place on se tape encore une histoire de shapeshifters comme le dit très bien Ju.

    Bref, l’ellipse narrative entre la saison 3 et 4 n’a été faite que pour pouvoir rebooter en partie la série et attirer des nouveaux téléspectateurs, mais ça ne me convient pas du tout ! On verra bien ce que la suite donnera, mais pour l’instant, je suis TELLEMENT déçu. Olivia enfermé dans l’autre univers était tellement plus chouette.

    Et Ju, s’il-te-plait, reviens critiquer Fringe la semaine prochaine !

  • D’accord avec vous dans l’ensemble : frustration sur la collaboration entre les deux mondes et ennui total sur "l’arrivée d’un nouvel agent jouant le rôle du téléspectateur lambda qui voudrait prendre fringe en cours de route".

    Par contre, j’ai un soucis avec Peter. Est-ce qu’il n’a jamais existé ? Jamais jamais jamais ? Où est ce une réalité ou Peter est mort jeune et ou Peternate est mort aussi dans le lac gelé lors de son retour du monde parallèle avec Walter, et donc pas sauvé par l’observateur ? (cette dernière idée me parait plus cohérente avec la direction suivie par la série).

  • Par contre, j’ai un soucis avec Peter. Est-ce qu’il n’a jamais existé ? Jamais jamais jamais ? Où est ce une réalité ou Peter est mort jeune et ou Peternate est mort aussi dans le lac gelé lors de son retour du monde parallèle avec Walter, et donc pas sauvé par l’observateur ? (cette dernière idée me parait plus cohérente avec la direction suivie par la série).

    Si j’ai bien compris, c’est exactement ça (mais je fais le minimum d’efforts pour comprendre désormais, rapport à ce qu’il n’y a plus le moindre espoir de gratification à la sortie) — en bref, la solution la plus molle possible - finalement il a existé quand même, c’était pour de rire (il a même pas complètement encore été effacé, c’est dire), et finalement, les deux cotés vont pas se parler, juste se regarder avec des airs méchants comme des enfants gâtés, comme ils ont déjà fait toute la saison dernière, jusqu’au retour tant attendu de celui qui guérit les profondes blessures de la vie et permet le dialogue entre les contraires, celui capable de faire danser le feu et la glace (attention, c’est une image, pas une promesse) -, fidèle à sa série, incapable de faire un pas en avant sans ensuite en faire deux en arrière.

    Mais bon, depuis que j’ai le malheur de connaitre trop bien GRRM, je comprends que c’est du modern storytelling (en bref, la classe totale). GRRM, il l’a même très joliment canonisé dans sa mythologie :

    « Pour vous rendre au nord, partez vers le sud. Pour gagner l’ouest, cheminez à l’est. Pour aller de l’avant, retournez en arrière, et, pour atteindre la lumière, passez sous l’ombre. »

    (quel souffle lyrique, ça apaiserait l’esprit le plus chagrin)

    Franchement, ils nous auraient vraiment supprimé Peter, aussi portnawak qu’ait été la fin de saison et son supah cliffhanger, j’aurais dit merci. Mais là ?

  • 4x02

    J’ai adoré !
    L’histoire du méchant de la semaine est convenue et prévisible. Mais tout le reste, c’est du pur bonheur. Contrairement à l’épisode précédent, on nous faire redécouvrir l’autre univers, cette fois à travers Olivia. Comme elle le connait déjà, elle ne passe pas son temps à poser des questions débiles. Anna Torv joue parfaitement ses deux rôles. On arrive à les différencier au premier coup d’œil. Et pour ceux qui suivent, ils nous rappellent qu’entre les deux, il existe des différences, comme la mémoire photographique d’Olivia du monde bleu.

    La mise en scène est incroyable. Même si les interactions directes entre Olivia et Olivia sont moins réussis que le reste, on a tout de même l’impression que les deux personnages sont présents. Les autres protagonistes portent leurs regards sur les deux. C’est rythmé, dynamique. ça suffit à me tenir attentif et c’est même plutôt amusant ! On n’a jamais vu autant de portes vitrées et d’action en arrière-plan. J’ai l’impression que même le travail d’écriture est meilleur.

    Reste quelques facilités vers la fin de l’épisode. Je craignais le coup de l’amnésie sélective, au moins on aura évité de retomber dans l’échange des doubles. Faire revenir Broyles du monde rouge ajoute encore un paradoxe temporel. Je me demande quand est-ce que les personnages vont s’en rendre compte. C’est comme si eux-même n’avaient qu’une vague idée du passé. C’est surement l’effet recherché pour nous faire sentir que cette dimension est instable.

    Encore un truc que j’ai beaucoup aimé, les scènes de Walter. La musique classique accentuait la bizarrerie de la situation. Et voir Oiivia toute souriante, discutant avec Astrid, c’était la 4ème dimension !

    C’était donc bien mieux que le premier même si je reste encore sur ma faim.

  • Même si l’histoire est plus intéressante, on reste sur une introduction au reboot : on nous explique les différences entre les deux mondes via un personnage qui ne sait rien (bonjour les nouveaux spectateurs, au cas où il y en aurait). Pour le retour de Broyles, même chose : pour quelqu’un qui débarque, qu’il soit là parait logique, pour les anciens, faut se dire que Peter était pour quelque chose dans sa mort. Ce qui m’énerver c’est qu’on doit prendre ça pour un fait et l’accepter.

    Alors oui, j’ai trouvé ça mieux que la semaine dernière, avec une belle idée sur la différence entre les deux personnages de cet épisode. Mais ça reste une introduction à l’univers de Fringe.... une introduction en saison 4...épisode 2...

  • Pour le retour de Broyles, même chose : pour quelqu’un qui débarque, qu’il soit là parait logique, pour les anciens, faut se dire que Peter était pour quelque chose dans sa mort. Ce qui m’énerver c’est qu’on doit prendre ça pour un fait et l’accepter.

    Justement, ce genre de détail gros comme une maison, je ne pense pas qu’ils veulent qu’on les acceptent sans rien dire. Ils se jouent de nous. Ils savent qu’on est pas dupe. Pour moi, ils profitent clairement du bagage de ceux qui suivent depuis le début pour rendre leur univers incohérent. Et c’est d’autant plus fort que quelqu’un qui démarre la série maintenant trouverait l’univers créé logique. Cela justifie pour moi qu’ils réintroduisent la série, de manière plus subtile dans ce deuxième épisode d’ailleurs.

    Et c’est pour ça que j’avais relevé la mémoire photographique d’Olivia. Une sorte de rappel pour nous dire qu’ils ne nous ont pas oublié. Le retour de Peter sera, je l’espère, signera le retour de l’histoire telle qu’on la connait. Dans ma tête, je n’ai pas oublié de dessin animé qui doit tuer Olivia. Enfin, d’un autre côté, j’ai peur de me faire des illusions.

  • 4.03

    Ce début de saison ne me passionnait guère, mais je dois bien avouer que je n’avais pas été aussi embarquée par un épisode de Fringe depuis bien longtemps !

    L’intrigue des spores, même si elle rappelle un peu un vieil X Files, est très bien gérée, notamment sur le plan de l’émotion bien sûr, que l’on voit venir à 10km dès que le gamin entre en scène…

    La chute est particulièrement efficace, avec l’horreur annoncée sur un vieux bouquin… J’aime bien le fait que Peter soit bloqué à cause de l’observateur qui n’a pas voulu aller au bout de sa 2ème phase d’éradication. Avec le lien qu’il partage avec Walter, je crois totalement à l’histoire de Peter effacé des têtes mais pas de l’histoire. Ah oui, et aussi...merci John Noble...

    Et puis Seth Gabel a trouvé sa dynamique dans l’épisode avec Walter et Olivia. Le personnage devient très intéressant, iront ils jusqu’au triangle amoureux ?...

  • Bof... encore un stand alone... bien fait certes, mais on avance pas. Et comme à chaque fois, il faut attendre les 3 dernières minutes pour avancer. C’est frustrant.
  • Aline est un peu ma boussole sur ce site. Quand elle aime quelque chose je suis a peu près sur de ne pas aimer. Et c’est encore le cas. +1 a warnefox - un stand-alone/ filler, franchement c’est dommage pour la dernière saison.

    Bon j’ai compris la thématique sur l’absence de Peter et la solitude de Walter incarnee par l’intrigue du gosse, c’etait difficile de passer a cote. La resolution de l’intrigue etait d’ailleurs completement baclee et assez ratee. Walter convainc le gosse de casser son lien avec le ... truc (qui sort d’ou, on ne saura jamais), en 3 secondes (et comment il fait ça le gosse ?). Il lui promet de rester avec lui toujours et... le jette de chez lui 1 mn apres. Ca au moins c’était (involontairement) rigolo.

    • 4-03

      Aline est un peu ma boussole sur ce site. Quand elle aime quelque chose je suis a peu près sur de ne pas aimer. Et c’est encore le cas. +1 a warnefox - un stand-alone/ filler, franchement c’est dommage pour la dernière saison.

      Autant j’avais beaucoup aimé les deux premiers et j’avais aimé l’histoire de la semaine, autant là c’est un épisode de trop.
      Pour nous dire simplement que Peter est mort dans les deux univers au même moment et nous faire comprendre le manque de Walter, on avait pas vraiment besoin d’un épisode en entier.
      Et je suis un peu déçue du Gabel troisème du nom de ce nouvel univers, qu’est-ce qu’il est ennuyeux....
      En revanche, je suis d’accord avec Xtrme6, la performance de John Noble dans ses peurs de retourner à l’asile et pendant tout l’épisode en général est génial mais c’est pas vraiment suffisant pour tenir l’épisode.

  • En fait Walter parle à Aaron comme si c’était son fils Peter. Du coup il part un peu dans des grandes envolées lyriques (je ne te quitterai pas, je veux pas te perdre encore, etc.). Et faut croire que Walter est convaincant, puisque le gosse arrive tout de suite à laisser partir Gus (abréviation de fongus, champignon).

    Par contre il le jette pas, Aaron doit aller à l’hôpital et Walter lui dit qu’il ira le voir (peut-être vrai, mais bon comme Walter sort pas beaucoup... et même si c’est vrai, c’est pas dit qu’on le verra).

    Sinon l’épisode est stand-alone, mais bon comme les deux autres de cette saison tout se joue du point de vue des personnages et non de l’enquête. Si on ne reste pas attentif à l’évolution des personnages et qu’on attend seulement que l’histoire avance, on rate beaucoup de choses. Et je trouve ça bien qu’ils ne cherchent pas tout de suite Peter, il faut un peu de temps pour sentir son absence, ça renforcera l’impact de son retour.

    Et Walter était excellent pendant tout l’épisode.

  • 4.03

    Eh ben moi je vais rejoindre Aline pour le coup, j’ai trouvé cet épisode meilleur que les deux premiers, comme quoi. J’y ai cru, et ne pas avoir de réponses à d’où vient ce champignon (une mycose qui aurait mal tourné ?) ne m’a pas pas dérangé. Et je n’ai trouvé la symbolique Peter/Aaron trop forcée, merci encore à Walter, je crois qu’on sera tous d’accord sur le fait que John Noble réussit quand même des choses incroyables dans cette série, quel talent !

  • 4.04

    Allez... on croise les doigts pour que la partie chiante de la saison soit terminée.

    J’ai beaucoup aimé les scènes entre Walter et Olivia (pour une fois, les dialogues n’étaient pas trop lourds, Torv et Noble étaient excellents, et leur relation est toujours intéressante), mais tout le reste, comment dire... C’est laborieux.

    Pour faire simple, si on était devant The Vampire Diaries, la dernière scène de l’épisode, avec le retour de Peter, aurait été la dernière scène du premier épisode de la saison (et on aurait eu plus de rebondissements et de scènes gores en 20 minutes que pendant les 4 premiers épisodes de la saison 4, mais ça c’est juste parce que la série des vampires est simplement meilleure en tout point).

    Fringe a un gros problème de décompression de l’intrigue, et j’ai du coup beaucoup de mal à m’investir dans l’exploration des personnages (qui restent pourtant de bonne tenue) quand je passe mon temps à attendre que des événements prévisibles arrivent enfin.

    Content d’en avoir fini. Et j’espère qu’on en a également fini avec les scènes exaspérantes où deux personnages se racontent leur vie, juste pour nous expliquer qu’il y a des différences dans ce nouveau univers.

  • 4x04

    J’ai eu beaucoup de plaisir à voir Olivia et Walter se partager des scènes intéressantes, en revisitant leur passé commun. C’était clairement la meilleure partie de l’épisode et je n’ai pas été déçu sur ce point.

    Ce que j’ai moins aimé, c’est les fausses pistes grossières qui nous plombent l’ambiance. On ne pouvait pas avoir beaucoup de doutes sur l’identité du truc bleu. Et le personnage raté de Cameron James gâche d’autant plus l’enquête. J’ai pas trouvé crédible non plus qu’Astrid soit toute choquée d’apprendre les expérimentations de Walter, juste pour nous les remettre à la figure. On est pris pour des amnésiques.

    Enfin, on retourne chez Massive Dynamic. Olivia et Nina se partagent une drôle de scène. On sent bien qu’Olivia est plus en paix avec elle-même dans cette réalité. C’est étrange parce que je pensais que Peter était celui qui lui donnait cette sécurité. Ici, elle partage ses sentiments avec tout le monde, semble se souvenir assez bien de sa jeunesse etc. Est-ce que c’est parce qu’elle a tué son beau-père et ainsi mis fin à sa peur ?

    J’espère également que la saison va passer la vitesse supérieure avec l’arrivée de Peter dans l’équation. Et puis les Observateurs pourraient aussi se bouger un peu. Leur plan moisi a capoté.

  • D’accord mis a part le fait que j’ai trouve au contraire "Cameron James" (franchement...) excellent. Bon la saison démarre enfin.
  • 4.05

    La relation père/fils analysée par les scénaristes de Fringe, chapitre 234. Pauvre Walter, sa punition ne s’arrêtera jamais, il en arrive aujourd’hui à ne même plus vouloir de deuxième chance, c’est triste pour lui. Si l’astuce scénaristique est évidente (retarder au maximum la résolution de l’intrigue Peter, retour de l’au-delà et avec elle les questions que tout le monde se pose), cela risque de renforcer encore un peu plus les liens développés entre les deux.

    Et c’est finalement une excellente nouvelle, car s’il doit rester une seule chose de ce show dans quelques années c’est bien celle-ci. Les deux sont indissociables, ils forment un tout qui est certainement la plus belle réussite de la série, et sa pierre angulaire. J’ai hâte de voir la suite, si c’est bien géré ça peut donner quelques tête à tête encore bien sympathiques. Et si par miracle s’ils pouvaient en faire de même entre Peter et Olivia, alors là ce serait extraordinaire, mais j’y crois moins au vu de l’introduction du nouveau Lincoln cette saison, et tout ce que cela risque de comporter par la suite...

    Sinon Ju, juste pour réagir à ta review, je crois que je n’adhèrerai pas à ta folie de l’emploi du terme Transformiste (neuf fois !), et j’en suis vraiment désolé. Ce mot me fait instantanément penser à l’affreuse houppette d’Arturo Brachetti, qui est pour moi ce que le clown est pour certaines personnes, une sorte de vision d’horreur que je ne saurai expliquer. C’est sadique de ta part, vraiment.

  • 4.06

    Très bon épisode !

    Je suis bon public avec les histoires temporelles, mais même sans ça, j’ai trouvé que c’était réussi. C’est la première fois depuis le début de la saison que je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant un épisode.

    La présence de Peter fait du bien, et je suis assez content de la façon dont on essaye de nous présenter la situation à la fin de l’épisode : d’une certaine façon il est dans un univers parallèle. Que ce soit vrai, ou non, c’est une façon plus agréable de voir les choses, et moins frustrante.

  • 4x06

    J’ai deteste. Le pire épisode depuis la saison 2. Autant le precedent m’avait redonne foi dans la série, autant celui-ci me fait douter. A 16 épisodes de la fin, avec 1000 choses a régler et une histoire temporelle qui laissait espérer de grandes avancées, on se retrouve avec un minable Monster of thé Week sentimentaliste qui lorgne de façon ridicule sur "The Constant" et c’est meme lourdement appuyé pour ceux qui n’auraient pas compris - entre "j’ai trop de variables et pas assez de constantes", les sauts temporels de Peter et la "cage Faraday".

    Le cote scientifique était a mourir de rire, encore plus que d’habitude, avec Peter qui se met a écrire des équations sorties de nul part. L’histoire n’avait aucun enjeu - la machine devait s’arrêter toute seule 40 secondes plus tard, alors ou était l’urgence ? Etc..

    Quand je vois que cet épisode reçoit des critiques extrêmement positives un peu partout je n’y comprends rien.

  • 4.06

    (C’est très drôle.) J’ai beaucoup aimé l’épisode !

    L’histoire du couple Green m’a touchée. La conclusion de Peter de ne pas être revenu dans le bon monde m’a surprise, c’est une jolie ouverture. Et puis ces couples qui se courent après et ne se trouvent pas pour des questions de timing, il y a un certain romantisme, ça me plait.
    Mais surtout, ce que j’aime avec le retour de Peter, c’est qu’il corrige ce que je réclamais depuis un bail, revenir au Peter au Q.I supérieur qu’Olivia était allée chercher en Irak, au lieu de lui faire faire de l’assistanat.

  • Je n’irais ni dans un excès ni dans l’autre. C’est toujours bien fait, bien réalisé, l’histoire a un intérêt relatif, mais .... on avance pas. Tout cela tire en longueur.
    On était quand même resté avec deux mondes au bord de la guerre, puis deux mondes qui s’entraident pour éviter la guerre... et ben il est où le monde parallèle ?

    Je pense sans arrêt à la note d’intention des auteurs avant le début de cette saison : faire une sorte de reboot pour glaner de nouveaux spectateurs et ne pas les perdre. C’est clairement la démarche afficher mais bon sang, qu’est-ce qu’on s’ennuie (même si c’est un ennui polie).

  • 4x07

    Un peu mieux que la semaine derniere, c-a-d assez mediocre. Encore un Monster of the Week, toujours pas de Over There, et pas grand chose sur l’arc principal sauf les 5 dernieres minutes. Franchement je ne comprends ce qui leur a pris de refaire de Fringe un procedural, comme a l’origine, pour sa 4eme et a peu pres certainement derniere saison. On est loin de la qualite de la saison 3. Ca me rappelle dailleurs plutot les debuts horribles de la saison 4 d’Alias qui avait fait le meme choix. Apparemment chez Bad Robots on n’apprend pas du passe.

  • 4x07

    C’est bien moins flou que la deuxième partie de saison 3, et puis, même quand Olivia était prisonnière, on suivait souvent une enquête par épisode. L’équilibre était plus porté par la mythologie de la série, tandis que là c’est l’aspect le plus minime, C’est pour ça que c’est moins intense. Mais on reste focalisé sur les personnages, et de ce point de vue, je n’ai pas à me plaindre, personnellement.

    Ce qu’on retiendra surtout de l’épisode, c’est que Peter peut devenir dangereux pour la timeline actuelle. Car l’histoire de l’homme invisible était évidemment en parallèle avec sa situation. Ce que veut Peter, c’est retrouver ceux qu’il aime. Or Walter, et Olivia n’ont aucun sentiments pour lui. Donc j’imagine bien Peter décider de mettre fin à cette réalité, sans regrets. Et au fond, c’est aussi ce que nous voulons. Donc Peter est notre seul espoir^^.

    Maintenant, ça m’agace également que le monde rouge alternatif soit passé sous silence depuis un moment, à part dans une réplique. Un peu comme Massive Dynamic qui n’apparait qu’après plusieurs épisodes. On sent qu’ils ont peur de perdre le spectateur.

    Le début de la relation Olivia/Lincoln, le vrai visage de Nina Sharp, c’est des éléments qui vont influencer la suite, donc l’épisode aura quand même servi à quelque chose. Et il y avait des beaux moments, de la lumière bleue, et une paire de lunettes. Est-ce que les Observateurs sont encore visibles en début d’épisode ? Je n’ai pas suivi le "jeu" depuis un moment déjà.

    C’est décevant de terminer l’année sur un épisode aussi... peu signifiant. Si j’ai bien compris, le vrai fall finale sera diffusé en janvier, donc on peut espérer une reprise de la série avec un épisode qui déboite.

  • Je trouve aussi qu’on avance pas ou trop peu... Je m’ennuie beaucoup. Et je ne comprends rien à leur programmation : laisser le spectateur 2 mois sans épisodes ???? bravo pour la fidélisation. J’ai un doute mais sur IMDB on ne voit que 11 épisodes d’annoncé... C’est une saison à 11 (il me semblait qu’ils avaient signés pour 22) ?
  • (Spoilers 4x07)

    Non il y a bien 22 épisodes. Et il y a 2 mois de pause en hiver chaque année. C’est juste que là, ça tombe mal puisque le 8 était censé être le dernier avant la pause (et probablement le meilleur des 8 premiers). Le décalage fait qu’on termine avec un épisode "de transition".
    Les pauses sont là pour permettre à l’équipe de tournage de prendre un peu d’avance aussi. Et en novembre, durant la pause, les annonceurs en profitent pour réévaluer le prix des pubs.

    Concernant le rythme, je crois que c’est fait exprès. On laisse traîner beaucoup de détails dans chaque épisode. On développe tranquillement l’histoire et les personnages par petites touches, les enquêtes soit sont reliées à Massive Dynamic, soit font un parallèle avec la situation d’Olivia/Peter/Walter. On rassemble petit à petit des éléments :

    - Une "coopération" sous forme de guerre froide entre les deux univers
    - Les polymorphes humains, et ceux qui se cachent derrière (probablement de l’univers parallèle car il y a une machine à écrire, mais pas forcément Walternate)
    - Les Observateurs qui veulent supprimer Peter, finalement au lieu d’agir préfèrent voir si la situation peut se régler d’elle-même (en effet on ne les a presque pas revus depuis)
    - Nina "manipule" Olivia (elle lui a fait oublier les tests du Cortexiphan ?)
    - Peter se rend compte qu’il est dans la mauvaise timeline et veut repartir (pas si facile car les gens l’aident peu)

    Une fois tout ceci en place, on mélange et on laisse exploser pour avoir le meilleur épisode possible. C’était censé être cette semaine. Ca sera en janvier, dommage.

    Mais après la pluie, le beau temps, comme ont dit les scénaristes. Il faut passer par là pour apprécier la suite de la saison. Il faut laisser du temps à la série, comme toujours. Ils créent une sorte de frustration, que l’on partage avec Peter (même si personnellement je ne me suis pas ennuyé, car en faisant un peu attention il y a plein de détails à voir dans chaque épisode). Tout cela rendra la suite meilleure. Je sens que la reprise va être terrible.

  • 4x08

    Ah enfin ! Le Fringe que j’aime est de retour apres 7 episodes plutot decevants, ca fait du bien. Je ne cherche evidemment aucune coherence dans l’intrigue ou la mythologie si ce n’est tres globalement. Je me doute que tout ceci n’a aucun sens si on y reflechit 2 minutes. Mais ca fait plaisir de retrouver le fun vaguement aliasien de la serie, ses intrigues complexes, sa mythologie foisonnante, et Anna Torv avec sa perruque rousse.

  • Effectivement, on retrouve le Fringe de la saison 3, et ça fait du bien ! Excellent épisode 8.
    Dommage qu’il n’ait pas été diffusé fin novembre comme ça avait été prévu...
    Mais bon, de cette manière l’année commence bien !!

    Je sens que la suite va apporter pleins de réponses... de toute façon, les scénaristes savent que c’est le seul moyen de nous satisfaire... : )

  • 4x09

    Encore mieux. On retrouve vraiment le bon Fringe d’avant. Excellentes scenes comme celle entre Walter et pas sa femme ou Peter et Mr Jones. Pour le coup, l’intrigue sait finalement exploiter le fait que Peter n’a jamais existe en faisant ressurgir le mechant de la saison 1 et en continuant son plan. Ce qui donne une belle continuite a la serie. Surtout que c’est un tres bon mechant. Et un bon gros rebondissement de fin d’episode (un peu attendu certes) - je suis tres satisfait. D’ailleurs j’avais presque l’impression de voir la premiere partie d’un season finale, alors qu’il nous reste 13 episodes avant la fin (de la serie a 95%).

  • Pas completement d’accord avec Conundrum. Certes je n’ai pas ete enthousiasme par la 4eme saison et le dernier episode (4x10) etait un tres moyen MoTW avec une thematique lourdingue en echo avec ce qui inquiete Olivia, et de facon bien soulignee pour qu’one comprenne bien.

    Neanmoins c’est justement tous ces MoTW qui m’ont gene cette saison et rien d’autre. L’an passe, le fait qu’ils se passent dans un univers parallele leur donnait un twist sympa, mais la c’est juste un retour a la saison 1. Or, les deux episodes mythologiques etaient fantastiques et un retour au Fringe que j’aime. Je me fous que ca ne soit pas "exactement" les personnages des 3 premieres saisons, les differences sont mineures. D’ailleurs, a ce qu’il me semble, il ne s’agit pas d’une realite parallele mais bien de la meme realite sauf que Peter en a ete efface - et Peter se trompe quand il croit qu’il peut "revenir" chez lui.

    Si la saison continue sur la voie des episodes 8 et 9, je serai tres heureux.

  • MASAN 182 et 4.10

    Personnelement, je suis d’accord avec Conundrum. En début de saison, je me disais que les épisodes dans le monde jaune n’allaient durer que durant le premier tière de la série, et qu’on allait retrouver nos personnages après la pause hivernale. Donc j’étais serein. Mais non, tout l’enthousiasme de Peter pour partir se retrouve en second plan dans le dernier épisode et on reste là, à regarder les tourments d’Olivia. Je sens que tout ça c’est juste pour donner de l’émotiion au moment où ils vont les effacer.

    Oui, parce que moi, la grande question actuelle dans Fringe, c’est savoir qui, mais qui est le monsieur dans le subconscient d’Olivia qui va la tuer ? J’ai espoir que les scénaristes n’ont pas oublié cette storyline (vu la thèmatique de l’épisode). Mais pour ça il faut revenir dans le monde bleu. Déjà que ce n’était pas cohérent avec le monde gris du futur...

    Au final, je sens le retour en arrière (l’alliance des deux mondes ne sert à rien, il faut qu’un des deux meurt. etc.). Alors vu que la série va surement se faire annuler, il serait temps de recentrer l’intrigue sur ce qui compte vraiment. Et pas redécouvrir la mythologie à chaque épisode. C’est des épisodes réchauffés au micro-onde qu’on nous propose là. Malgré tout j’aime toujours suivre la série.

  • Je me fous que ca ne soit pas « exactement » les personnages des 3 premieres saisons, les differences sont mineures.

    Que ce soit eux avec une recalibrage de personnalité ou d’autre versions, c’est la même chose : ce qui va leur arriver va probablement être annulé par une action de Peter. C’est ça qui me pose problème. Tout ce qu’on suit ne sert pas à grand chose dans l’arc principal de Fringe. C’est une lonnnngue distraction (ou une lonnnnngue perte de temps !).

    Oui, parce que moi, la grande question actuelle dans Fringe, c’est savoir qui, mais qui est le monsieur dans le subconscient d’Olivia qui va la tuer ?

    La encore, on a déjà le meurtre d’Olivia dans une version qui ne compte pas, le FutureFringe du finale de la saison précédente. J’ai vraiment l’impression que les scénaristes utilisent les même ficelles que ce fichu finale sur maintenant toute une demie saison. Et comme Elessar le dit si bien...

    Alors vu que la série va surement se faire annuler, il serait temps de recentrer l’intrigue sur ce qui compte vraiment.

  • ce qui va leur arriver va probablement être annulé par une action de Peter

    Justement je ne suis pas sur. Ca semble effectivement l’issue la plus facile et evidente mais en meme temps, ils insistent bien sur le fait qu’il est persuade qu’il est dans une autre dimension parallele alors qu’en fait il est dans la sienne, mais modifiee. Il n’a pas d’endroit ou revenir, il y est deja. Il me semble donc plus logique qu’a la fin il reste la.

  • Sauf erreur de ma part je suis surpris que personne n’ait encore fait d’analogie avec Lost, créée également par Abraham bien qu’il n’ait plus dirigé ensuite... cette, probable, dernière saison de Fringe me fait penser à la dernière de Lost : une saison sympathique mais gratuite, dans laquelle on ne s’implique jamais vraiment parce qu’on sait que ce n’est pas notre univers.

    Les deux séries sont bien distinctes mais je retrouve cette facilité, j’espère me tromper car Fringe a pu être brillante (et Lost aussi, j’attends toujours une série qui me rendra aussi addict) mais j’ai peur d’une pirouette finale toute aussi décevante.

  • MASAN et saison 4

    Comme déjà évoqué, j’ai le même problème que Drum avec la S4 qui ressemble fort à un foutage de gueule géant où, faute d’imagination, on reprend toutes les cartes déjà jouées depuis trois saisons et — à l’insu de tous les fidèles qui se sont accrochés malgré les hauts et bas de la série, qui se sont investis dans des personnages précis depuis 3 saisons — on redistribue, comme si de rien n’était.

    Ca fait tellement dernière saison de Lost, la saison fan-service où on fait des clins d’oeil et on redécouvre tout ce qu’on sait déjà en moins bien en mettant de coté tout ce qui était intéressant.

    Il y a quelque chose d’assez effroyable à constater que la vision des scénaristes pour la série tient en une peau de chagrin, et que plutôt que de boucler de façon satisfaisante ce qui a déjà été fait pour avancer, puis créer de nouvelles intrigues pour leurs personnages, et de nouveaux personnages pour les incarner, le seul enjeu aujourd’hui est de découvrir à quel point les personnages qu’on aimait ont été déformés.

    C’est un complet renversement : comment, faire évoluer les personnages à travers des péripéties et rencontres ? Trop has been, so XXème siècle. Désormais, le truc c’est d’avoir un jeu de 5 péripéties, 3 traits de caractères figés par personnage, une petite dizaine de personnages qui doivent impérativement être les acteurs de toutes les péripéties, et comme au poker, le fun vient de la découverte des cartes qu’on a ramassées lors de la donne. Ainsi, actuellement, dans la dimension guimauve à l’ambre, nous jouons avec l’alt-Olivia et la alt-Fauxlivia des carreaux (croisée avec Gene cette année), la Nina des piques, le Broyles et la Fringe division des prunes, les shapeshifters de coeur, un David Robert Jones magiquement allié aux piques, des alt-Water/Walternate mous du cul gentils tout plein et, pour la première fois, un Peter de trèfles que les scénaristes ont enfin découvert comment le rendre vraiment important, en en faisant le seul point de repère possible et en coupant les tendons d’achille de tous les autres.

    Je me fous que ca ne soit pas « exactement » les personnages des 3 premieres saisons, les differences sont mineures.

    Oui bah pas moi. Les personnages que j’aime et dont je veux suivre les destinées, ce sont ceux que j’ai vu évoluer et souffrir depuis 3 saisons, la vraie Olivia
    "Jean Grey" et le vrai Walter démiurge génial. Les différences ne sont pas mineures du tout, les nouvelles versions sont juste dénuées de tout ce qui rendaient les versions originales intéressantes — aujourd’hui, ils ne sont plus que des personnages secondaires gentillets en forme de mise en abime complaisante.

    ce qui va leur arriver va probablement être annulé par une action de Peter

    Justement je ne suis pas sur. Ca semble effectivement l’issue la plus facile et evidente mais en meme temps, ils insistent bien sur le fait qu’il est persuade qu’il est dans une autre dimension parallele alors qu’en fait il est dans la sienne, mais modifiee. Il n’a pas d’endroit ou revenir, il y est deja. Il me semble donc plus logique qu’a la fin il reste la.

    Je pense comme Jojo que, malheureusement, la seule solution logique est que les mondes "ambre" (les actuels) soient le produit de la "guérison" effectuée par Peter et la Machine en fin de saison dernière. En bref, malheureusement, ils annulent et remplacent les "notres" aka les mondes bleu et rouge des 3 premières saisons.

    A défaut, les scénaristes seraient obligés d’avouer que Peter et la Machine n’avaient aucune importance, la machine devenant un simple moyen de voyager à travers une multitude de mondes parallèles et Peter un slider involontaire.

    En outre, à défaut de s’intéresser clairement à ces problématiques centrales, on se donne du mal pour nous montrer que tout va mieux dans cette paire de mondes : Walter a compris que jouer à dieu c’était mal, Walternate est gentil, Olivia est moins torturée rapport à ce qu’elle a tourné Lisbeth Salender dans son adolescence (logique), on n’entend plus parler de problèmes d’ambre ou d’univers s’entredévorant (ce qui nous fait quand même nous demander où est le problème alors ?), ni de pénurie d’avocats. Et tout ça grace à l’absence du personnage le plus insignifiant du cast principal, c’est fou le destin.

    En bref, je crois que l’enjeu de la mi-saison est pour Peter de découvrir cette réalité, qu’il n’a nulle part où rentrer — que les mondes bleu/rouge étaient condamnés à l’anéantissement. Qu’au mieux, il peut remonter dans la machine pour redistribuer les cartes encore, jusqu’à recréer le monde optimal.

    Mon seul espoir repose sur le sens de la prophétie de September à Olivia : et si sa "mort" signifiait que la personnalité actuelle était condamnée à disparaitre au profit du nécessaire download de notre Olivia dans les mondes actuels (et please, le vrai Walter aussi — John Noble est brillantissime et ferait passer n’importe quelle version de Walter, mais son talent ne peut combler le vide, rendez nous le vrai Walter !).

  • Sauf que Lost arrivait encore à surprendre ou à "tenter des choses" (pourries certes surtout dans la saison 6), mais au moins les scénaristes osaient. Là, du côté de Fringe, c’est un schéma reproduit à l’infini, mais mon dieu que cette saison est nulle !

    Ce 4.10 , même éloigné de l’ "intrigue principale de la saison" (qui est, d’ailleurs ? si vous avez des indices je suis preneur) est tout aussi plat que le reste, même les acteurs semblent se faire royalement ch... Il est temps que ça se termine.

    Et je crois aussi qu’il serait extrêmement incohérent que Peter ne soit pas dans "son" monde, je ne vois pas pourquoi il en serait autrement. Quoiqu’avec Fringe on sait jamais...

  • Je rejoins certains d’entre vous sur l’ennui que me procure de plus en plus cette saison. Et je pense qu’il est surestimé de nommer les personnes qui sont derrière des "scénaristes". Sans savoir si la saison sera la dernière ou pas, ils annoncent fièrement que cela ne changera rien au season final mais qu’ils sont prêt à poursuivre l’aventure. Je reste sceptique. Sans oublier que cette 4e saison à quand même été officiellement annonce comment pouvant être suivie par les fans ou par tout autre personne débutant avec cette 4e saison.

    Je serais curieux de connaître l’avis d’au moins une personne qui commence Fringe avec l’épisode 4.01. Y’en a-t-il un ?

    PS : de toutes façons j’ai perdu toutes mes illusions sur les scénaristes depuis la dernière saison de Lost.

  • Je serais curieux de connaître l’avis d’au moins une personne qui commence Fringe avec l’épisode 4.01. Y’en a-t-il un ?

    PS : de toutes façons j’ai perdu toutes mes illusions sur les scénaristes depuis la dernière saison de Lost.

    Non mais Fringe avait déjà du mal à conserver ceux qui suivent, l’idée de réintroduire l’univers de Fringe avec Lincoln Lee est la pire qui soit. Et il y en a eu, des mauvaises idées dans Fringe.

    En ce qui concerne les scénaristes, c’est l’effet Bad Robot. De souvenir, il n’ont pas produit une seule série qui tienne la route jusqu’à la fin (même si elles restent apréciables. Alias et Lost sont dans mes meilleurs moments avec des séries). Au départ on mettait tout ça sur la faute de J.J.Abrams mais ça doit être un truc contagieux.

  • Les épisodes 4.09 et 4.10 auraient pu être inversés que personne n’aurait vu la différence. Deux épisodes bien séparés pour répondre aux deux cliffanghers de l’épisode 4.08. Le 4.09 était bien évidemment très bon - surement le meilleur de la saison jusqu’à présent - alors qu’on retrouve une certaine routine avec le 4.10 qui n’est guère palpitant.
  • 4.11

    Ouais, donc, ça devient inutilement bordélique.

    Pour reprendre les conversations de la semaine, ça aurait été un épisode vraiment génial s’il s’était déroulé dans... la vraie série ? Là, j’ai quand même passé un bon moment, c’était agréable, avec de très bonnes scènes, mais je n’ai pas réussi à m’empêcher de penser que la relation entre Walter et Fauxlivia n’a AUCUN SENS.

    Comment se gâcher un épisode tout seul en restant bloquer sur les incohérences inutiles du scénario. Walter est censé détester la Olivia Rouge parce qu’elle a les a espionné et couché avec Peter ("Vagenda" !), mais là, sans Peter...

    Je veux bien qu’il soit juste furieux d’avoir été trompé, mais dans ce cas je ne vois pas trop pourquoi il la traite de Mata Hari, ce qui a quand même un sous-entendu espionnage+sexe.

    A part ça c’était un très bon épisode. Même si bon, deux semaines de suite avec des Monstres de la Semaine qui peuvent voir le futur... j’ose espérer qu’il s’agisse d’un thème qui se développe, et pas seulement d’un manque d’originalité...

  • Pour ma part, j’avais compris que la relation Peter / Fauxlivia était devenu Walter / fauxlivia dans ce monde (le même rapport sexe, avec Walter...bon c’est pas génial comme explication).

    J’ai pas du tout aimé l’épisode : un type qui a le même pouvoir que les observateurs.... et qui ne sert à rien ?????? Les raisons de son "suicide" sont foireuses (peur de pas aller au paradis... ????).

    Une Astrid qui vient dans ce monde pour quoi ? Faire son deuil ? Avec des réactions qui font penser, tour à tour, à une machine ou un enfant.

    ça tire en longueur et j’attends, à chaque fois, les 2 dernières minutes pour le cliff de fin.

  • Fringe S04E11 Making Angels

    C’est vraiment que c’était pas terrible. Mais j’ai quand même complètement adoré la relation Walter/Fauxlivia, avec l’installation d’une complicité que l’on sait inévitable à cause du charme/charisme de Fauxlivia indéniable. Ça n’aura probablement servit à rien mais c’était plaisant, et Anna Torv n’est jamais aussi bonne que dans ce rôle.

    Et qu’est-ce qu’elle est belle.

    Ah oui, et le coup de l’Observateur qui apparait et disparait par le mur au début, c’était plutôt cool.

  • 4.11

    Je suis content parce que l’épisode relance la discussion sur l’intérêt qu’on porte sur cette timeline. Pour une fois j’ai trouvé que l’épisode puisait vraiment dans ce que nous savons grâce au 3 premières saisons. Les Previously on... sont un bon indicateur pour savoir si l’épisode va être intéressant ou pas. Et mine de rien j’ai été conquis.

    Même si on n’est toujours pas en face de nos vrais personnages, Je commence à accepter le fait que ceux qu’on suit depuis maintenant 11 épisodes sont aussi "vivants" que ceux du générique bleu. C’est grâce à Astrid. Elle méritait d’avoir un petit centric et j’étais content de la voir s’exprimer, même de manière super bizarre.

    Aussi, c’est maigre, mais les Observateurs, étant des entités intemporelles, c’est une racine à la série d’origine. Un truc qui ne subit pas les conséquences du changement de timeline. Et le cliffhanger ramène en force le thème du début de saison qui était d’éliminer pour toujours les rémanences de l’ancienne timeline. Peter a des soucis à se faire. C’est déjà une storyline plus proche de notre Fringe non ?

    J’ai aussi pas mal accroché à la relation Walter/Bolivia. On nous prouve une fois pour toute que l’échange des Olivia n’a pas été aussi dramatique que dans l’autre timeline. Ici, il semble que Bolivia a accompli sa mission et ils ont rendu Olivia. Une sorte de négociation à l’amiable qui a laissé quelques traces de conflits, mais rien de dramatique. Et une petite tension sexuelle entre ces deux personnages c’était suffisamment improbable pour que je me dise qu’ils arrivent encore à s’amuser avec nous, et que la série ne se prend pas toujours au sérieux.

    Pas de shapeshifters, pas de Massive Dynamic... c’est un peu les éléments qui étalent l’intrigue pour rien cette saison et ils n’étaient pas présent dans cet épisode. Et ce n’était pas un stand alone. J’ose me réjouir, même si c’est peu.

  • Mais les observateurs, ces êtres capable de vivre simultanément passé, présent et futur, mettent environ 5 épisodes à se rendre compte que l’un d’entre eux n’a pas fait son boulot et n’a pas effacé toutes les traces de Peter. Sont un petit peu incompétent non ?
  • Oui mais non.

    Comment Olivia aurait pu être prisonnière du monde rouge et Faulivia infiltrée dans le monde bleu sans l’existence de Peter. Si la première décide d’y aller c’est avant tout pour ramener Peter. Sans lui pas d’extraordinaire début de saison 3.

    Alors, OK, moi aussi j’ai bien aimer le petit jeu des acteurs dans cet épisode (je te hais mais au fond je t’aime bien) mais j’avoue que ça m’a quand même chiffonné un brin. Il aurait fallu qu’on nous résume "leur" situation avec une ligne de dialogue et pas épaissir un mystère déjà bien brumeux. Peter n’a jamais existé pour eux. Il n’a pas simplement disparu de leurs vies avec amnésie à la clef, non, il n’a jamais survécu à son plongeon dans le lac. Donc...?

  • Il faut se dire qu’il y a une autre raison pour laquelle Olivia a traversé. Elle a très bien pu traverser pour une autre raison que Peter, après tout. On ne connaît pas cette fameuse raison, mais les scénaristes sont friands de ce genre d’artifice où ils n’expliquent pas, et où c’est à nous de deviner, de combler les trous, d’imaginer ce qui s’est réellement passé.
    Et ça vaut aussi pour altBroyles qui n’est pas mort (encore que, c’est peut-être un shapeshifter), la Machine qui s’est activée sans Peter, etc.

    Ca ne me déplaît pas qu’ils n’expliquent pas tout de suite, la seule chose qui me fait peur c’est que la série se termine sans donner les explications. Ca serait un peu facile.

  • Je double poste, car mon post précédent m’a fait réfléchir : vu qu’Olivia n’a pas subi les tests du Cortexiphan (pas en entier en tout cas), elle ne peut pas traverser entre les 2 univers (ou si elle peut, elle n’est pas consciente de ce pouvoir, et l’autre monde non plus).
    Du coup, cela change radicalement par rapport au début de S3, puisque le monde rouge voulait étudier notre Olivia pour comprendre ses capacités, et la disséquer carrément à la fin.
    Donc le monde rouge n’a probablement pas cherché à remplacer sa Olivia par la nôtre (aucun intérêt), et tous les événements de début de S3 ont été très différents dans cette nouvelle timeline.

    A partir de là, on peut imaginer plusieurs scénarios : soit l’autre Olivia a traversé, remplacé la nôtre pendant un certain temps sans nécessairement l’amener dans le monde rouge. Soit notre Olivia a traversé, s’est fait capturer, interroger, et s’est évadée.

    Tout ça pour dire qu’on se sait pas exactement ce qui s’est passé, mais qu’imaginer une solution plausible est tout à fait à ma portée, donc à la portée des scénaristes. J’ose espérer qu’ils ont déjà pensé à tout ça avant même d’écrire la S4.

  • 4.12

    personne n’en a parlé ici, mais j’aimerais bien savoir ce que vous en pensez du dernier épisode en date.

    Pour ma part, je ne m’attendais pas à une histoire aussi bien menée. Une vraie ambiance est mise en place en début de l’épisode et les éléments obrdés me font plaisir ! J’ai du mal à détacher mes pensées du cliffhanger mais le reste est tout aussi intéressant. Pour une série qui n’a pas d’audience, j’ai trouvé très bien la mise en scène, des plans entiers remplis de détails, Fringe a un univers visuel impeccable. Dès les premières minutes j’avais l’impression de retrouver les personnages du monde bleu. Le trio d’origine réassemblé dans une histoire à huis clos qui empêche des personnages comme Lee d’interférer dans les dialogues. Merci !

    J’ai été pris aux tripes par le doute sur l’état d’Olivia. C’est très naif de ma part, mais comme une épée de Damoclès est sur sa tête, je joue le jeu et je crains pour sa vie à chaque minutes. Heureusement, l’épisode commence quand même sur un rêve érotique (pour la FOX), donc cette histoire de mémoire est en fin de compte positive. Olivia redevient l’ancienne Olivia. Je me demande quelles seront les conséquences, ce cliffhanger est quand même insoutenable du point de vue des personnages ! Walter est lui aussi redevenu le Walter jovial et barré des anciennes saisons. Finalement j’y crois à une deuxième partie de saison qui détonne ! Surtout que le Big Bad fait partie de la mythologie de Fringe depuis le début.

    Je retiens mon enthousiasme car on ne sait pas ce que va donner le dénouement du cliffhanger. En plus de ça, il y a encore pleins de trucs à résoudre, les shapshifters, Nina Sharp, les Observateurs... En tout cas, j’ai retrouvé l’espoir. Et c’est beau.

  • Meme avis que toi elessar_36 !! Vivement demain pour le prochain épisode ! Mais si Olivia finit par tout se rappeler, alors quel est l’interêt de toute la première partie de la saison ? C’était juste pour agacer et pour faire trépigner les fans ?^^
  • Un épisode très frustrant. D’abord parce que l’on sait depuis un moment que Peter fait fausse route avec son idée d’une autre dimension : Il est bel et bien dans son monde, modifié par sa disparition. Il commence à en prendre conscience mais pour nous / moi, spectateur, c’est long, c’est logique, d’une logique implacable, mais c’est d’un ennui puisque l’on connait la vérité depuis le début.

    Deuxième frustration : la très bonne idée d’une Olivia vacillant au bord de la folie (avec des flash plutôt bien fait, même si, techniquement, une vue subjective aurait été plus approprié) est abandonnée rapidement. Elle se souvient, elle l’accepte et Peter la reconnait. Alors avoir patienté 13 épisode pour voir cela bâcler en 40 min, non !

  • 4.13

    Un épisode très frustrant. D’abord parce que l’on sait depuis un moment que Peter fait fausse route avec son idée d’une autre dimension : Il est bel et bien dans son monde, modifié par sa disparition. Il commence à en prendre conscience mais pour nous / moi, spectateur, c’est long, c’est logique, d’une logique implacable, mais c’est d’un ennui puisque l’on connait la vérité depuis le début.

    Personnellement, je pensais plutôt que la réalité ambre allait disparaitre lorsque Peter allait utiliser la machine ou autre astuce scénaristique. Cela aurait rendu le tout encore plus frustrant. Maintenant, seul Olivia se souvient, et elle garde ses doubles-souvenirs. Et pour l’instant, on va mettre ça sur le dos du cortexophan.

    Deuxième frustration : la très bonne idée d’une Olivia vacillant au bord de la folie (avec des flash plutôt bien fait, même si, techniquement, une vue subjective aurait été plus approprié) est abandonnée rapidement. Elle se souvient, elle l’accepte et Peter la reconnait. Alors avoir patienté 13 épisode pour voir cela bâcler en 40 min, non !

    La mémoire d’Olivia était quand même déjà bien présente en début de saison. Elle rêvait déjà de Peter, c’est elle qui l’a sauvé quand ils étaient sur le point de l’effacer, et puis dans l’épisode précédent il n’y avait déjà plus de doutes possibles qu’elle commençait à se souvenir. C’est pas quelque chose qui est arrivé d’un coup. Et on est pas encore bien fixés si elle est devenu la Olivia du monde bleu ou si c’est une schizo. J’ai d’ailleurs bien aimé le fait que Peter refuse de céder à la tentation dès le début. Il faut noter aussi la réaction de Walter. C’était super intense. En voyant les changements chez Olivia, Walter a pensé que Peter agissait de la même manière sur lui.

    Et puis, Olivia et Peter n’ont eu qu’une petite scène dans la voiture pour se retrouver. Leur amour est maudit les pauvres, rien n’est encore réglé. Et avec la menace de mort sur Olivia, j’ai peur que ça finisse mal.

    Alors, est-ce que la Nina Sharp qui est prisonnière avec Olivia est la gentille, ou est-ce celle qui travaille avec Jones ? Même question à propos de celle qui se trouve chez Massive Dynamic. A noter qu’elle n’a pas de main bionique.

    • La mémoire d’Olivia était quand même déjà bien présente en début de saison. Elle rêvait déjà de Peter, c’est elle qui l’a sauvé quand ils étaient sur le point de l’effacer, et puis dans l’épisode précédent il n’y avait déjà plus de doutes possibles qu’elle commençait à se souvenir. C’est pas quelque chose qui est arrivé d’un coup.

      Ce n’est pas tant la mise en place, effectivement présente depuis le début de la saison, mais tellement diluée sur 13 épisodes que cela ne doit pas excéder les 5 minutes au total, que la rapide conclusion apportée. C’est en opposition à mes attentes (et donc là je fais dans le subjectif forcément) : je regarde une série fantastique, et c’est donc le fantastique qui m’intéresse avant toute chose. L’histoire d’amour entre Peter et Olivia doit être, pour moi, une conséquence, un élément important certes, mais une conséquence. Dans ce genre de série, ce qui m’aurait plus, c’est de voir une Olivia au bord de la folie (enfermée comme Walter ?) parce qu’elle ne comprends pas / ne supporte pas les réalités qu’elle perçoit. Là on aurait été dans le fantastique.

  • Bonjour, bonjour ! J’me joins au débat et vous propose mes points de vues et appréciations. Alors, tout d’abord, j’ai vraiment hâte d’en savoir un peu plus sur Jones, c’est un personnage qui persiste et dont la réapparition a eu l’effet d’une surprise notable. De plus on ne sait pas qui travaille pour/avec lui (Broyles (rouge), Nina Sharp, etc ...) et encore moins pourquoi ?

    Deuxième question, comment va réagir le "boss" des Observateurs maintenant qu’il sait que Peter Bishop n’a pas été effacé comme prévu ? Et est-ce que Nina Sharp se bat pour celui-ci ? (puisque les médocs d’Olivia proviennent d’elle et que l’on suppose qu’il s’agit de cortexophan). Je sais pas comment ils vont s’arranger pour rendre tout ça cohérent mais j’espère que ça sera intéressant, et complexe.

    Par rapport à Olivia et Peter, que dire ? C’est toujours agréable d’avoir une histoire d’amour, des personnages auxquels on s’attache et des péripéties qui empêchent la stabilisation de leurs relations pour, au bout du compte, en arriver à une certaine stabilité, quoique éphémère, mais bien présente et qui fait naître un sentiment de satisfaction. La série serait assez morne sans ça. Après, maintenant qu’Olivia est consciente d’avoir connu Peter et de ce qu’elle a vécu avec lui et avant lui, quand-est-ce que Walter le sera lui aussi ? Et comment vont-ils justifier la présence d’une "ligne temporelle" (je sais pas vraiment comment appeler ça) sans Peter ? ( avec Nina qui est la mère adoptive d’Olivia etc ...)

  • Il est bel et bien dans son monde, modifié par sa disparition. Il commence à en prendre conscience mais pour nous / moi, spectateur, c’est long, c’est logique, d’une logique implacable, mais c’est d’un ennui puisque l’on connait la vérité depuis le début.

    Je ne suis pas certaine qu’on est censé connaître la vérité depuis le début. Je regarde Fringe avec ma soeur et elle n’avait pas spécialement cette théorie. Pour ma part, cela me semble logique, mais se dire que Peter est dans un autre monde ne me paraît pas si difficile non plus.

    J’ai beaucoup apprécié ces derniers épisodes et ai hâte de voir la suite.

    Avec l’apparition de notre Olivia, j’en viens à regretter AmberOlivia, c’est assez bizarre. Je trouve qu’Anna Torv fait de l’excellent boulot.

    Très contente aussi par le fait qu’on a un peu plus de scènes avec Astrid, le seul personnage qui n’a finalement pas changé d’un poil par rapport au monde sans Peter.

  • Il est bel et bien dans son monde, modifié par sa disparition. Il commence à en prendre conscience mais pour nous / moi, spectateur, c’est long, c’est logique, d’une logique implacable, mais c’est d’un ennui puisque l’on connait la vérité depuis le début.

    Si, si c’est quasi irréfutable avec la scène de l’Observateur qui affirme au boss que Peter n’a pas disparu.

  • Oui ça me semble assez clair aussi. Peter a été efface mais il est revenu, il n’a jamais change d’univers, et Olivia "ambre" est bien son Olivia mais avec un passe different - ce qui en un sens en fait quelqu’un de different effectivement, puisque notre passe nous définit.

    Sinon les deux derniers épisodes étaient assez bons, et pour le dernier, l’enquête qui semble s’arrêter subitement sans être résolu me laisse penser qu’il va y avoir une suite ou alors c’est juste un petit bâclage bizarre.

    En tout cas on a enfin la Nina Sharp de OverThere - celle qui se fait passer pour la PDG de Massive Dynamics. J’ai encore du mal a comprendre le plan de Jones, mais j’attends les 9 derniers épisodes de la série avec impatience (je doute comme tout le monde d’une saison 5 ou alors très écourtée pour finir l’histoire).

  • Lu sur Filmsactu (daté d’aujourd’hui) :

    Contre toute attente et malgré les déclarations plutôt alarmantes du président de la chaîne Fox Kevin Reilly (voir ci-dessous), Fringe pourrait avoir droit à une cinquième et dernière saison ! C’est Michael Ausiello, le fameux journaliste américain spécialiste des séries qui vient de propager l’information. Selon lui, Fringe aurait peut-être une chance de se conclure au terme de sa saison 5 avec une fournée de 15 épisodes ! Les fans aperçoivent enfin la lumière au bout du tunnel..
    .

    Voilà voilà.

  • 4.14

    Des réponses, pas mal de réponses et beaucoup de nouvelles questions !

  • 4x14

    Excellent episode qui illustre a merveille a la fois ce que j’aime dand Fringe et les limites de cette serie.

    Fringe est une des rares series que j’attends chaque semaine, j’aime l’ambiance, les personnages, l’ecriture episode par episode. Il y a des petits moments a chaque fois vraiment tres reussis comme la conversation entre Nina et Olivia ou Olivia comprend que Nina est une impostrice. J’avais d’ailleurs moi-meme compris depuis longtemps, lors de la discussion entre la vraie Nina et Broyles par le fait que ce dernier travaille pour Jones et je ne voyais aucun signe de complicite entre eux. Et je sais que cette serie fait attention a ce genre de details. J’en ai deduis que cette Nina etait "la vraie" et qu’elle ne jouait pas la comedie.

    Mais en meme temps, je n’attends rien de plus de cette serie, je ne suis fascine par aucun mystere, et les grands arcs de la serie ne m’intriguent que tres moderemment parce que depuis longtemps je doute que tout ceci soit tres coherent.

    J’ai beaucoup aime que cet episode essaie de me contredire pour en fait me prouver que j’avais raison. La discussion avec September est je crois le point d’orgue de tout ca. D’un cote, il raconte une histoire qui est censee tout expliquer depuis le debut. Le probleme c’est que si on y reflechit plus de 3 secondes, ca n’a absolument aucun sens.

    Mais ce n’est pas ca le vrai probleme. Le vrai probleme c’est qu’ils nous ont dit enfin ce qu’etaient les Observateurs, un des grands mysteres de la serie depuis le debut. Et ils n’auraient jamais du. Qu’est-ce qu’ils pouvaient etre a part des hommes du futur, des extraterrestres, ou des "anges de Dieu" ? Comme en plus aucun ne ressemble a Tricia Helfer et que ce n’est pas trop le trip de la serie, je pense qu’on pouvait eliminer les explications spiritualo-religieuses des le debut.

    Donc en fin de compte, ce sont des hommes du futur. Ah, ok, cool. Et alors ?

    C’est exactement le genre de reponses que les geeks veulent entendre, et exactement ce qui rend l’intrigue ininteressante. Les Observateurs ont d’un coup perdu tout interet. J’ai lu des dizaines de fois que Fringe reussissait la ou Lost, sa grande soeur, avait echoue, en donnant des reponses assez vite. Je pense au contraire que Lost a parfaitement gere cet aspect des choses. Les reponses n’ont aucun interet et Cuse et Lindelof (et JJ Abrams) l’avaient tres bien compris - d’ailleurs ils l’avaient dit quasi-litteralement dans un des derniers episodes (celui sur l’origine de Jacob et l’homme en noir). Ce sont les questions qui sont passionantes. Lost donnait beaucoup de reponses mais ces reponses amenaient toujours encore plus de questions ce qui etait purement genial mais frustrait apparemment pas mal de monde qui voulaient savoir *tout de suite* alors qu’on s’en tape en fin de compte.

    Heureusement qu’on a jamais su exactement ce qu’etaient les numbers ni l’ile elle-meme. Imaginez : "en fait c’etait un vaisseau extraterrestre echoue sur Terre il y a 20000 ans" ou "c’etait une partie non submergee de l’Atlantide etc...". Qu’est-ce que ca aurait ete debile ! Et ca n’aurait rien apporte a part rendre retrospectivement toute la serie ridicule sauf pour des gamins de 13 ans que ca aurait surement excite.

    Donc pour moi Fringe a echoue lamentablement sur ce point en donnant des reponses fermees et sans interet.

    • Ce sont les questions qui sont passionantes. Lost donnait beaucoup de reponses mais ces reponses amenaient toujours encore plus de questions ce qui etait purement genial mais frustrait apparemment pas mal de monde qui voulaient savoir *tout de suite* alors qu’on s’en tape en fin de compte.

      C’est vrai que tout le monde dans une Eglise dans la joie et la bonne humeur, c’était pas ridicule du tout.

  • Non ca ne l’etait pas puisque ce n’etait pas une reponse a un mystere, c’etait juste des retrouvailles emouvantes.

    Ceci dit, je parlais de l’intrigue generale de la serie, car oui toute l’intrigue des flashsideways etait bancale (pour etre poli) et il y a pleins de problemes dans la saison 6 - justement chaque fois qu’ils essaient de donner des reponses finales, ce qui confirme ce que je dis. J’ai l’impression qu’ils ont commence ca en debut de saison 6 sans savoir ou ca irait en fin de compte, comme pieges par leur propre jeu. D’un cote, le plan de Faraday ne pouvait pas avoir marche sinon ca contredisait le Whatever Happened Happened et les evenements de 2007 avec Jacob assassine disparaissaient et tout etait efface et 5 saisons de la serie n’avaient jamais eu lieu et je m’apercois que c’est a peu pres ce que fait Fringe cette annee dans une version tres light - et on voit comment ca a ete apprecie (ca a mis les fans en colere).

    De l’autre, si apres un tel mystere et une telle fin de saison 5, on decouvrait que la bombe n’avait rien change, c’etait quand meme tres "anticlimactic". Et puis il fallait un nouveau truc pour la saison finale apres les flashbacks et forwards, et c’etait aussi interessant de revoir le vrai Locke, et d’avoir une espece de What If. Il reste quelques tres bons episodes et moments. Dommage qu’ils n’aient pas reussi a lier ca au mystere de l’ile meme si je pense que c’etait leur intention a la base (d’ou l’ile montree engloutie et Ben qui l’evoque avec son pere).

  • 4.14

    Comme d’habitude, je ne pourrais pas être moins d’accord avec Jojo.

    Pas sur l’épisode, que j’ai trouvé très chouette, parce que ça fait du bien de retrouver la vraie Olivia et parce que tout allait très vite (entre le moment où Peter décide d’entrer dans la tête du Voyeur, et le moment où il observe le Big Bang en images de synthèses, il y a juste des pubs).

    Mais sinon...

    Le vrai probleme c’est qu’ils nous ont dit enfin ce qu’etaient les Observateurs, un des grands mysteres de la serie depuis le debut. Et ils n’auraient jamais du. Qu’est-ce qu’ils pouvaient etre a part des hommes du futur, des extraterrestres, ou des « anges de Dieu » ?

    Je suis très content qu’on nous ait dit que les Voyeurs sont des scientifiques du futur.

    Comme tu le fait remarquer, il n’y avait pas 36 solutions possibles, et il n’y a donc rien de surprenant dans cette révélation. C’est pour cette raison que je trouve ça courageux de la part des scénaristes de ne pas avoir cherché à nous surprenant au dernier moment par un rebondissement débile sorti de nulle part.

    On y perd en surprise, peut-être, mais on y gagne énormément en cohérence. Et pour une fois, je ne doute pas une seule seconde qu’ils savaient ce qu’étaient les Voyeurs, dès leur introduction dans la série.

    Les Observateurs ont d’un coup perdu tout interet.

    Pourquoi ?

    Je sais que c’est un peu optimiste de ma part de te demander à toi de répondre à une (merveilleuse) question, mais je suis sincère. Je ne comprends pas en quoi ça leur retire quoi que ce soit de connaitre leur origine, à partir du moment où elle est cool et ne retire en rien à tout ce qu’on savait déjà (je sais, ça surprend).

    C’est vrai que tout le monde dans une Eglise dans la joie et la bonne humeur, c’était pas ridicule du tout.

    Merci !

    Je dois avouer que, en fait, je suis surtout soulager de voir que la série de science-fiction a décidé d’opter pour une réponse de science-fiction. Des fois, ça fait du bien.

    C’est exactement le genre de reponses que les geeks veulent entendre.

    ...

    Ok ! C’est assez étrange de lire ça, venant de la part de quelqu’un qui lit et écrit sur un forum consacré à Fringe... mais ok !

    J’avais d’ailleurs moi-meme compris depuis longtemps, lors de la discussion entre la vraie Nina et Broyles par le fait que ce dernier travaille pour Jones et je ne voyais aucun signe de complicite entre eux. Et je sais que cette serie fait attention a ce genre de details. J’en ai deduis que cette Nina etait « la vraie » et qu’elle ne jouait pas la comedie.

    Je crois que tu te trompes de Broyles...

    Mais, pour ta défense, si les scénaristes avaient choisi de ne pas nous révéler lequel des deux Broyles travaille pour Jones (parce que c’est tellement plus pratique de ne jamais établir quoi que ce soit et de ne jamais répondre clairement à quoi que ce soit), tu aurais eu une chance sur deux d’avoir raison !

  • Non effectivement j’ai confondu les Broyles et celui-la est bien le vrai Broyles de chez nous, et j’ai donc eu raison sur Nina en me trompant. Enfin c’est un detail.

    Les Observateurs ont d’un coup perdu tout interet.

    Pourquoi ?

    Parce que moi, justement, je ne trouve pas ca cool du tout mais limite grotesque. Et ca n’a evidemment aucun sens, pas plus que l’explication du pourquoi Peter a ete efface qui n’a ni queue ni tete - mais au moins j’ai aime le fait que Peter comprenne ca de travers et continue a penser qu’il n’est pas dans son univers alors que September lui a bien dit qu’il a ete efface, et pas envoye ailleurs.

    Grotesque parce que mis a part que c’est un truc vu 100 fois, ca a un cote infantile de scenario ecrit par un fanzin. Et ca enleve tout enjeu (et enjeu ca comprend aussi "jeu"). Je ne m’attendais pas tant a une surprise sur qui ils sont qu’a plus de complexite et de mystere dans leurs buts et origines, et c’est quelque chose que j’aurais laisse dans le brouillard pour la fin, en y repondant seulement a moitie. La c’est juste des types chauves du futur.

    Et en plus ca n’a aucun sens. Ils sont un futur possible. Ou sont les autres voyageurs des autres futurs possibles (j’imagine qu’il y en a bien un ou ils ont la meme technologie). Pourquoi ils peuvent voyager dans le temps comme ils veulent mais apparemment seulement dans un seul sens puisqu’ils ne sont pas au courant a priori de leurs propres erreurs et ne peuvent pas retourner en arriere les corriger. Ou alors si, ils peuvent puisqu’en ne sauvant plus Peter, September l’a efface de cette realite. Mais si September pouvait changer ce qu’il a fait pourquoi il n’a pas change son erreur initiale qui a consiste a troubler Walternate au moment ou il trouvait une cure pour son fils ? Etc...

    Quand on a des gens au pouvoir quasi-divin mais qui sont completement trivialises et sans mysteres, on se retrouve en fait avec plus de problemes qu’autre chose. Ca me rappelle Stargate et ses etres "ascended" qui s’averaient etre juste une bande de connards sans interet (mais c’etait totalement inintentionnel de la part de la serie).

    Les Observateurs auraient du rester des etres mysterieux dont on ne sait pas grand chose, comme une ouverture vers un quelque chose d’autre potentiel et inconnu qui stimule notre imagination. La il n’y a plus d’imagination a stimuler, puisque tout est montre, dit, explique. C’est dommage.

    • Et en plus ca n’a aucun sens. Ils sont un futur possible. Ou sont les autres voyageurs des autres futurs possibles (j’imagine qu’il y en a bien un ou ils ont la meme technologie).

      J’ai rêvé ou ils ont plus ou moins couru après un asiat qui était sur le point d’avoir le même pouvoir qu’eux, et récupéré la technologie qui le lui permettait dans son coffre, il y a quelques épisodes de ça ?
      De là, il est permis de penser que les Voyeurs ont contrecarré toute tentative passée ou future d’autres personnes qu’eux pour maîtriser ce pouvoir, dans le cadre du rôle de "gardiens du temps" qu’ils se sont attribués. Parce que si 25 groupes d’hommes arrivaient à maîtriser leur pouvoir, ce serait un peu le bordel quand même (et ils l’ont bien compris, c’est d’ailleurs pour ça qu’il se font un point d’honneur à observer sans jamais rien modifier, bien qu’ils aient merdé).

      j’ai aime le fait que Peter comprenne ca de travers et continue a penser qu’il n’est pas dans son univers alors que September lui a bien dit qu’il a ete efface, et pas envoye ailleurs

      Qu’est-ce qui te dit que c’est Peter qui a tout compris de travers et pas toi ?
      Cet épisode peut laisser comprendre que - comme le disait Walter au début de la série - le temps n’est pas linéaire, il n’y a pas qu’une ligne de temps que chaque décision modifie. Au contraire, chaque décision, chaque changement créerait une déviation, une autre ligne dans laquelle ce choix existe. La résultante de deux décisions opposées coexisteraient, mais pas sur la même timeline.
      Bref, à l’issue de cet épisode, on pourrait comprendre que le fait de "gommer" Peter a simplement créé une autre réalité, celle que l-on suit actuellement. Est-ce que ça veut dire que la réalité où Peter a été sauvé est effacée ? Je ne pense pas, les deux timelines existent, on n’est juste pas dans la bonne.
      D’ailleurs si Peter - bien qu’il ait été gommé - existe toujours, je ne vois pas pourquoi sa timeline ne pourrait pas avoir suivi le même chemin.

      Bref, j’ai bien aimé l’épisode et je trouve la réponse à l’origine des voyeurs assez sympatique (et elle a un sens, contrairement à ce que dit Jojo, le fait qu’ils ne se contentaient que d’observer sans jamais altérer crédibilise le truc).

      **

      Oh, et Jojo, je voulais juste préciser un dernier truc : J’ai suivi Lost, du début à la fin. J’ai aimé Lost. J’ai détesté Lost. Tu défends le mystère, c’est ton droit, mais reprends tout depuis le début et pose toi les bonnes questions. Peut-être verras-tu qu’en fin de compte, Lost n’était qu’une esbroufe, une surenchère de mystère sans la moindre explication, sans la moindre cohérence, simplement destinée à faire monter l’Audimat et fidéliser le téléspectateur. C’est pour ça que les tentatives de réponses n’ont pas été concluantes, pas parce qu’il ne fallait pas répondre aux questions mais bel et bien parce que rien n’avait de sens. Du coup quand on répond aux questions, ça fait désordre, on se rend compte que rien n’avait été prévu, que rien ne fait sens.
      Tu disais d’ailleurs que Cuse et Lindeloff disaient eux-même que les réponses n’étaient pas importantes... C’est vrai, ils l’ont dit aussi bien dans le dernier épisode qu’en interview... Seulement, toute la communication autour des dernières saisons se faisait là dessus. "The time for answers has come", et tout ce genre de trucs là. Lost a capitalisé sur ses mystère, les scénaristes ont promis des réponses, et ce dès le début. Ils avaient même promis que tout se tiendrait parfaitement scientifiquement parlant.
      Le coup du "les réponses n’importent pas" est simplement un aveu d’échec. Ce qu’ils ont fait, c’est balancer des mystères sans queue ni tête, des trucs qui ne se tiennent pas, sans la moindre cohérence. Et ça, chaque scénariste peut le faire, tout le monde peut le faire. C’est l’enrobage qui a fait illusion. Malheureusement, quand le temps des réponses fût venu, le téléspectateur fût fort dépourvu. L’esbroufe s’est enfin vue.

    • J’ai rêvé ou ils ont plus ou moins couru après un asiat qui était sur le point d’avoir le même pouvoir qu’eux

      .

      Il avait retrouve un objet perdu par un des Observateurs. C’etait leur tech a eux.

      De là, il est permis de penser que les Voyeurs ont contrecarré toute tentative passée ou future d’autres personnes qu’eux pour maîtriser ce pouvoir, dans le cadre du rôle de « gardiens du temps » qu’ils se sont attribués.

      Il est permis tout et n’importe quoi, c’est un peu le probleme. Mais conitnuons sur ta lancee, on va avoir la guerre du temps entre les Observeurs et d’autres factions issues de timeline paralleles pour le controle du passe, et... je crois que ca a deja ete fait plusieurs fois, et c’etait aussi nul que ca a l’air en l’ecrivant.

      Qu’est-ce qui te dit que c’est Peter qui a tout compris de travers et pas toi ?

      Parce que alors, si c’est juste une realite sans Peter en plus de celle qu’on connaissait avant, pourquoi Peter est la ? Pourquoi il n’est pas tranquillement dans sa realite qui continue comme si de rien n’etait ? De toute maniere, il est tres clair a la fin de la saison 3 et dans les propos des Observateurs que Peter n’a pas ete deplace dans une autre dimension, mais qu’il a ete efface de celle ou elle etait. C’est bien la meme. Sinon ils pouvaient aussi nous montrer une dimension parallele ou les dinosaures parlent francais et regnent sur l’Amerique et ca s’appellerait Sliders.

      elle a un sens, contrairement à ce que dit Jojo, le fait qu’ils ne se contentaient que d’observer sans jamais altérer crédibilise le truc

      Ben justement ils ont altere, c’est toute l’histoire. En dehors de ca, en quoi ca credibilise ou decredibilise quoi que ce soit ? En quoi c’est moins grotesque et incoherent ?

      Lost n’était qu’une esbroufe, une surenchère de mystère sans la moindre explication, sans la moindre cohérence, simplement destinée à faire monter l’Audimat et fidéliser le téléspectateur.

      Non ? Ils voulaient de l’audimat ? Incroyable ! Mis a part que je suis critique sur Lost, comme je l’ai deja dit, cette serie avait une reelle ambition, surement demesuree, et un propos. Les auteurs ne sont pas responsables des campagnes de pub d’ABC et leurs interviews n’ont jamais parle d’explications scientifiques sauf au tout debut, en saison 1, surtout pour ne pas effrayer ABC.
      Sinon que tout ne tienne pas, c’est certain, mais globalement si, justement, ca tient pas mal, malgre des trucs qui ont ete assez visiblement modifies en cours de route (Jacob, c’est assez clair) ou qui ne collent pas. La difference entre nous c’est qu’on ne cherchait pas la meme chose dans la serie. Moi elle a repondu a mes attentes, a peu pres, pas completement, mais suffisamment. Pas aux tiennes. Les auteurs ont raconte l’histoire qu’ils avaient envie de raconter, desole pour toi si ce n’etait pas celle que tu voulais, moi je suis satisfait.

    • Il avait retrouve un objet perdu par un des Observateurs. C’etait leur tech a eux.

      Ça change quoi ? Le fait est qu’ils coupent l’herbe sous le pied des gens qui sont sur le point de toucher leur pouvoir.

      Il est permis tout et n’importe quoi, c’est un peu le probleme. Mais conitnuons sur ta lancee, on va avoir la guerre du temps entre les Observeurs et d’autres factions issues de timeline paralleles pour le controle du passe, et... je crois que ca a deja ete fait plusieurs fois, et c’etait aussi nul que ca a l’air en l’ecrivant.

      Ma lancée ? J’ai parlé de guerre du temps ? Je dis au contraire qu’ils avortent les tentatives des autres pour faire ce qu’ils font. Tu vas pas tailler les branches d’un arbre qui n’a jamais été planté.

      Parce que alors, si c’est juste une realite sans Peter en plus de celle qu’on connaissait avant, pourquoi Peter est la ? Pourquoi il n’est pas tranquillement dans sa realite qui continue comme si de rien n’etait ? De toute maniere, il est tres clair a la fin de la saison 3 et dans les propos des Observateurs que Peter n’a pas ete deplace dans une autre dimension, mais qu’il a ete efface de celle ou elle etait. C’est bien la meme. Sinon ils pouvaient aussi nous montrer une dimension parallele ou les dinosaures parlent francais et regnent sur l’Amerique et ca s’appellerait Sliders.

      Pourquoi Peter est là ? Je ne sais justement pas, et c’est un des enjeux de cette saison. Rappelons qu’il... N’est pas censé être là. Peter a apparemment été effacé pour que son fils avec Fauxlivia le soit également, ceci dit, Peter est revenu. À partir de là, peut-être que sa réapparition implique également la réapparition de la dimension qu’on a connu, dans laquelle les deux mondes sont en guerre et où l’enfant existe, et que c’est pour ça que les Voyeurs sont bien emmerdés de voir Peter de retour. Je n’en sais strictement rien hein, c’est une hypothèse. Tout ce que je veux dire, c’est précisément ça : On n’en sait rien.

      Ben justement ils ont altere, c’est toute l’histoire. En dehors de ca, en quoi ca credibilise ou decredibilise quoi que ce soit ? En quoi c’est moins grotesque et incoherent ?

      Pour la cohérence : Depuis le début de la série, on voit ces Observateurs. On voit qu’ils ont traversé l’Histoire, qu’ils étaient là à chaque évènement. Tout ce que je dis, c’est que le fait qu’ils n’aient jamais (jusqu’ici) rien altéré empêche l’incohérence façon boucle temporelle. Genre "le mec te file une boussole, et te dit de la lui refiler dans le futur, pour qu’il te la refile dans le passé", suis mon regard.
      Là, le temps s’est déroulé normalement, dans le futur, les Observateurs ont trouvé moyen de voyager dans le temps, et ils l’ont fait, point. Ils n’ont nullement provoqué cet avènement du voyage dans le temps. C’est ça qui les rend crédibles à mes yeux, ils se contentaient d’observer.
      Après, effectivement, "en dehors de ça" comme tu le dis, September a merdé, et c’est le point de départ de Fringe. Mais justement, il a merdé. Modifier le passé n’est pas le but des Voyeurs, c’est juste UNE erreur d’UN voyeur, qu’ils essayent de corriger dans notre série.

      **

      Non ? Ils voulaient de l’audimat ? Incroyable !

      Ne joue pas à ça s’il te plaît =) Je veux dire ici qu’ils ont placé l’audimat devant la cohérence.

      Les auteurs ne sont pas responsables des campagnes de pub d’ABC et leurs interviews n’ont jamais parle d’explications scientifiques sauf au tout debut, en saison 1, surtout pour ne pas effrayer ABC.

      Les campagnes de pub mettent en avant ce qu’il y a à mettre en avant. Réfléchis à ce que tu dis, c’est assez évident que les scénaristes n’allaient pas jouer - sur le marketing de la dernière saison - sur le point qui les a mis dans la merde.
      Pourtant, contrairement à ce que tu dis, ces fameux scénaristes ont continué à nous promettre des réponses cohérentes jusqu’à la saison 3, soit quand même la moitié de la série. C’est à ce moment-là qu’ils ont dû comprendre qu’ils ne retomberaient pas sur leurs pattes, qu’ils ont rebroussé chemin et même qualifié un de leurs ARG "non-canon".
      Bref, je n’attendais pas d’histoire particulière, et j’accepte tout à fait celle de Lost. Ce que je n’accepte pas, c’est le fait qu’ils n’aient pas maintenu de cap, qu’il n’y ait pas de cohérence et qu’au moment d’en trouver une, les scénaristes nous servent une pirouette du genre "on se fout de la cohérence les mecs ! Le tout, c’est le voyage ! On vous a mené en bateau mais bon, malgré tout c’était sympatoche nan ?".
      C’est à la portée de tout le monde, sans exception. Tout le monde peut piocher dans la bible, dans Stephen King, j’en passe et des meilleurs.
      Ce qui ne l’est pas, c’est de trouver une cohérence pour tout ce qu’on a pioché. Ce qui n’a pas été à la leur non plus.
      J’avais écrit un papier, Lost ou le Prométhée Moderne, et avec le recul je dois bien avouer que je n’avais vraiment pas tort. Cuse et Lindeloff on pioché des éléments, les ont assemblé sans grande cohérence, et quand leur monstre a pris vie, il est revenu leur mordre le cul.

  • elle a un sens, contrairement à ce que dit Jojo, le fait qu’ils ne se contentaient que d’observer sans jamais altérer crédibilise le truc

    Ben justement ils ont altere, c’est toute l’histoire. En dehors de ca, en quoi ca credibilise ou decredibilise quoi que ce soit ? En quoi c’est moins grotesque et incoherent ?

    Oui, mais c’est là que la mythologie devient presque "classe", puisque c’est précisément une des originalités et règles de la physique quantique transposée dans notre monde macro : l’observateur modifie l’expérience — les particules se comportent comme des ondes en l’absence d’observateur (et donc couvrent potentiellement tous les points de leur fonction d’onde) et comme des "billes" (donc en un seul point de leur fonction d’onde) par réduction quantique en présence d’un observateur.
    NB : l’observateur dont il est question en physique quantique n’est pas à comprendre au sens littéral (comme des personnes qui regardent) comme dans Fringe ; l’observateur de la physique quantique, c’est un instrument permettant la mesure, mesure qui outre la réduction quantique ouvre à un choix cornélien : il est possible de connaitre soit la position précise d’une particule, soit sa vitesse, mais jamais les deux d’un coup.
    NB2 : toutes les règles ci-dessus édictées ne valent que pour les particules élémentaires et surement pas à notre échelle macro, soumise à la physique de newton et la relativité d’einstein. En d’autres mots, même si Fringe joue avec ces règles, pour des raisons dramatiques évidentes elle les applique à une échelle où elles sont normalement invalides. Idem pour les bifurquations quantiques censées créer un nouvel univers à chaque fois que deux choix sont possibles : les évènements qui sont la source de ces bifurcations sont des évènements quantiques (et pas historiques, et encore moins d’histoire humaine dont le cosmos se tape).

    A partir de là, on retrouve chez les Observateurs, aka scientifiques du futur, le même hubris que celui que Fringe s’acharne à démontrer pour nos scientifiques contemporains (donc on reste dans la thématique chérie de la série) à savoir la tentation de se prendre pour des dieux et l’inconscience de leurs propres limites, donc celle qu’il est impossible d’observer sans altérer : en bref, ils ont bousillé l’espace-temps par leur simple présence en ses points historiques majeurs, et sont bien dans la m**** pour remettre les timeline en place. Une manière comme une autre de nous dire que c’est pas le progrès qui amène la sagesse.

    Ensuite, on peut continuer à s’inspirer du paradoxe de l’observateur en physique quantique, en particulier le problème de la mesure qui impose de faire un choix position/vitesse, pour expliquer les limites des "pouvoirs" des Observateurs puisqu’à chaque fois qu’ils décident de se rendre à un point précis de l’espace, ils perdent la maitrise de l’autre composante.

    Perso, ça m’amuse, je trouve très honorable de s’être fendus d’explications rationnelles de la part des scénaristes, et j’adore la physique quantique, donc je vais pas faire la fine bouche sur ce point. Ce qui m’embête, c’est que ces histoires de factions chez les Observateurs manquent de cohérence avec l’histoire (mais bon, quand on invente une cohérence rétroactive à postériori, il y a toujours des hics). Soit ils veulent réparer l’espace-temps, et si Peter est important pour la naissance de la race des Observateurs, d’évidence, c’était con de l’effacer des mondes ambre, soit il n’est pas important et ... (?)

    En tout cas, il semble que les scénaristes de Fringe ont lu en long et large les commentaires rageurs des fans sur la série suite à la dernière portion de la saison dernière et compris qu’on ne se ferait pas avoir deux fois avec des anges ou lumières magiques (les créateurs de BSG doivent être soulagés, depuis le final de Lost, ils ont perdu leur statut de punching ball du monde de la SF), qu’on ne tolérerait pas des approximations fumeuses en forme de cohérence sur une série capable d’écrire aussi bien, qu’on a été attentifs au fait que c’est September qui a poussé Walter à sauver Peter parce que celui-ci était censé être important (et donc que le faire disparaitre comme supertwist de supahcliffangah était légèrement pas raccord), qu’on ne faisait pas une série de SF pour expliquer aux fans de SF que la science est le mal et la foi en la force de l’amour plus forte que tout.

  • Ma lancée ? J’ai parlé de guerre du temps ? Je dis au contraire qu’ils avortent les tentatives des autres pour faire ce qu’ils font. Tu vas pas tailler les branches d’un arbre qui n’a jamais été planté.

    Tu es rigolo toi. Nul part dans la série ce que tu racontes n’a meme été suggere une seconde, donc oui, ça vaut bien une guerre du temps.

    Tout ce que je veux dire, c’est précisément ça : On n’en sait rien.

    Ben si. On sait des choses que les personnages ne savent pas, a savoir que Peter a été efface pour sauver je ne sais pas quoi, et donc qu’on est bien au meme endroit qu’avant et pas ailleurs.

    Tout ce que je dis, c’est que le fait qu’ils n’aient jamais (jusqu’ici) rien altéré empêche l’incohérence façon boucle temporelle.

    Au contraire rien n’est plus incohérent que ça et c’est bien la raison pour laquelle le voyage dans le temps est impossible et aussi pourquoi le whatever happened happened était parfaitement cohérent et logique - aucun changement possible donc aucun paradoxe. La boussole était elle un merveilleux symbole métaphysique. A partir du moment ou tu peux retourner dans le passe et le changer, plus rien ne peut être cohérent, ça ne peut plus tenir la route une seule seconde a moins d’imaginer que chaque changement cree un univers parallèle nouveau et alors ce n’est plus du voyage temporel mais interdimensionnel et les enjeux sont totalement différents.

    Réfléchis à ce que tu dis

    Tu as le sens de l’humour au moins.

    Les scénaristes ne sont pas responsables de ce que le marketing d’ABC raconte. Ceci dit je crois que tu m’as mal compris - je ne justifie pas le fait qu’ils n’ont pas donne de réponses. Ils ont répondu a a peu près toutes les questions. Et globalement, c’est a peu près cohérent, autant qu’une série tv de ce genre puisse l’être - et bien plus que n’importe quel oeuvre de Stephen King dont le principe revendique avec fierté est d’inventer tout au fur et a mesure.

    Maintenant on ne va pas reprendre une enieme discussion sur la fin de Lost. Tu es apparemment un fan decu, et comme tous les convertis dans un sens ou dans l’autre tu es particulièrement aigri envers ton ancienne foi. C’etait juste une série tele.

    Et au passage, Rorschach :

    Les créateurs de BSG doivent être soulagés, depuis le final de Lost, ils ont perdu leur statut de punching ball du monde de la SF

    Tu as parfaitement resume la clé du problème : Lost n’a jamais été une série de SF. On a eu affaire a une incompréhension.

  • Tu as parfaitement resume la clé du problème : Lost n’a jamais été une série de SF. On a eu affaire a une incompréhension.

    Lost joue aussi bien sur le terrain de la SF que du fantastique. Dire que Lost n’est pas de la SF... A ce que je sache la Dharma n’est pas une école de magie. ;-)

    En ce qui concerne Fringe, en effet il semble incohérent le fait de vouloir effacer Peter à jamais alors qu’il doit être le père du descendant des Observateurs. A moins que ceux-ci voulaient se sacrifier pour tenter de sauver le monde, vu que c’est quand même September qui engendre la guerre entre les deux univers. Ou alors les Observateurs ne sont plus prisonniers de leur timeline mais leur existence ne tient que sur le fait que les deux univers coexistent. Et qu’avec Peter, un des deux univers doit disparaitre. C’est beaucoup de suppositions, pour l’instant je préfère ne pas me faire d’avis tranché. On n’est plus une incohérence près dans la série, et pour l’instant elles n’ont pas trop dérangé mon plaisir de la suivre. Wait and see.

    • On n’est plus une incohérence près dans la série, et pour l’instant elles n’ont pas trop dérangé mon plaisir de la suivre.

      Exactement ce que je dis. Je repete quand meme que c’est une de mes series preferees en ce moment.

      Lost joue aussi bien sur le terrain de la SF que du fantastique. Dire que Lost n’est pas de la SF... A ce que je sache la Dharma n’est pas une école de magie. ;-)

      Lost conjuguait de nombreux genres dont la SF, mais ce n’était pas une série de SF. L’aspect philosophico-mystique était présent des le début et nettement plus massivement que l’aspect SF (inexistant en saison 1, et discutable si on peut meme parler de SF avant la saison 4), donc si certains ont été decus de s’en apercevoir a la fin, c’est qu’ils avaient un peu pris des vessies pour des lanternes et s’étaient faits un film. Bref j’arrête la sur ce sujet sinon ça va vite troller.

  • Lost conjuguait de nombreux genres dont la SF, mais ce n’était pas une série de SF. L’aspect philosophico-mystique était présent des le début et nettement plus massivement que l’aspect SF (inexistant en saison 1, et discutable si on peut meme parler de SF avant la saison 4), donc si certains ont été decus de s’en apercevoir a la fin, c’est qu’ils avaient un peu pris des vessies pour des lanternes et s’étaient faits un film. Bref j’arrête la sur ce sujet sinon ça va vite troller.

    Je vais jouer sur les mots mais fringe et Lost sont des séries Fantastiques, pas de SF (science fiction). Galactica était une série de SF, tout comme Stargate ou Farscape (que je découvre avec joie grâce à ce site). Alors effectivement, Lost n’a jamais été une série de SF, mais fantastique ça oui clairement et dès le départ et vendue comme tel (la fumée noir, les autres (avec Ethan), l’ours polaire, la trappe, le cable qui sort de l’eau, les chiffres, Locke qui marche de nouveau... tout un tas de mystères plus ou moins fantastiques apparaissent dès la première saison).

    Alors oui, l’aspect philosphico-mystique était là, mais le fantastique clairement aussi

  • Faire la différence entre le fantastique et la science fiction, c’est un sujet qui me donne mal au crane dernièrement. J’avais déjà eu une discussion semblable sur un autre forum et on n’est pas réussis à se mettre d’accord. Dans le cas de Fringe, pour moi c’est de la science fiction pure. On parle de technologie, on met en pratiques des théories scientifiques, etc. Et au niveau des personnages c’est très SF, la manière d’aborder l’esprit, la vie et la mort. La science fiction ne se limite pas aux histoires se passant dans l’espace (BSG, Stargate, Farscape...).

    Ceci ne représente que mon avis mais pour moi, le fantastique, c’est du Heroes, des trucs qui sortent de l’ordinaire et qui ne sont basés sur aucun réalisme. Pour globaliser, la SF met en place un univers avec ses règles, ses contraintes et les personnages sont obligés de s’y adapter, alors que le fantastique, c’est un univers qui évolue selon ses personnages. Le meilleur exemple qui me vient à l’esprit c’est Buffy. Au même temps que les personnages grandissent, l’univers change, il devient plus mature, la magie se mêle à la drogue etc.

    Mais il n’y a pas vraiment de frontière entre les deux genre. Je veux dire, Buffy est clairement une série fantastique. Et Dr. Who est probablement une série de science fiction. Pourtant les deux séries se rapprochent beaucoup sur pleins d’aspect.

    Dans le cas de Lost, les mystères ont été démystifiés au fil de la série. Ils ont été expliqués par des expériences scientifiques, ou des explication de Faraday. Il y a assez d’éléments pour rendre le récit cohérent et encré dans une mythologie de science-fiction. Après, il est clair que la saison 6 met les saute à pieds joints dans le fantastique, mais globalement, Lost utilise les ficelles des deux genres.

  • 4.15

    "Je crois que vous appelez ce sentiment.... (pause dramatique)... l’Amour."

    *vomi*

    Qu’ils sont cons les dialogues, parfois.

    À part ça, j’ai bien aimé la petite quête silencieuse de Peter, avec le retour de la sonde souterraine. J’aurais d’ailleurs préféré que ça prenne plus de place, car à côté de ça, le Monstre de la Semaine était un peu ennuyeux. Ils ont fait pire, c’est vrai, mais là, à part quelques scènes bien dégueux, ça m’a vite lasser de voir Lincoln être triste parce que l’Amour c’est trop dur.

    La scène finale entre Olivia et Nina était très, très chouette, en revanche.

  • Et donc Peter n’a pas disparu grâce à ....l’amour ??!!! oh la la...comment je vais pouvoir continuer de justifier que je regarde Fringe ? Et pourtant je suis plutôt fleur bleue : la toute dernière scène entre Peter et Olivia, avec la musique, tout ça, j’aime.

    Sinon, d’un point de vue narratif ça ne va pas : on nous dis, encore, mais ça doit faire la 3 ou 4e fois, que Peter est bien dans son monde et que Olivia est bien son Olivia. On a 15 épisodes d’avance sur Peter puisqu’on le sait depuis qu’il a été effacé. Si ça reste logique, c’est d’un ennui narratif terrible.

    Enfin, d’une manière plus global, la diffusion des épisodes de cette 4e saison n’aide pas au suivi régulier avec des coupures entre certains épisodes allant de 2 semaines à 2 mois.

  • Ben pareil. On a battu des records de kitsch. Apparemment ils croient que leur audience est composee uniquement de gamines de 13 ans.

    Sinon un Monstre de la Semaine honteusement pompe sur "Le Parfum" et qui n’apporte strictement rien. C’etait meme assez bacle dans le genre. On ne saura rien de lui, meme pas pourquoi il etait mutile (ce que personne ne semble remarquer, alors on se demande pourquoi ils se sont donnes tant de mal a le maquiller) ou le pourquoi exact de ses actions, ou alors on est dans une ellipse tres poussee, mais vu la facon qu’ils ont de tout nous expliquer meme quand il n’y a pas besoin (surtout quand il n’y a pas besoin), je doute.

  • 4.16

    Très bel épisode, le premier sans une seconde d’ennui depuis longtemps pour moi, et quasi sans Walter ce qui est un comble. C’était donc possible de rendre Lincoln intéressant, j’espère que ce n’est pas un baroud d’honneur et que sa relation avec Fauxlivia sera développée.
    Une cinquième saison semble de plus en plus nécessaire.

  • 4x17

    C’était même probablement le meilleur épisode de la saison, sur tous les plans. Evidemment ça se passe "Over There" - qui nous a bien manque cette saison.

  • 4.17 oui oups.

    C’est assez cruel en effet de se rendre compte du potentiel "over there" totalement gâché cette saison. L’idée du pont, que je trouvais franchement artificiel et bâclé au départ, est finalement un bon moyen de se débarrasser de toutes ces précautions interminables et suffisamment étudiées dans les saisons précédentes pour traverser. On peut alors se concentrer sur l’essentiel, et les interactions entre personnes, le seul bémol sur cet épisode serait pour moi une petite frustration de ne pas avoir eu un dialogue plus poussé entre les deux Lincoln.
    Petite mention pour Lance Reddick dont je suis toujours client depuis The Wire, il arrive là à camper un Broyles d’une froideur absolument glaçante.

  • D’accord avec vous pour voir dans ce 4x17 un des meilleures (si ce n’est LE) de la saison : histoire cohérente et qui tient la route, belle interaction des personnages, et on avance dans la résolution. Voilà du Fringe comme j’aimerais en voir toutes les semaines (par contre je ne suis pas trop pour une 5e saison si c’est pour avoir un épisode sur 10 qui soit valable).
  • 4x18

    J’allais parler de l’episode, que j’ai bien aime et qui utilise parfaitement les 2 univers comme ca a ete trop rarement le cas cette saison, et je suis tombe sur la promo du prochain... Ca s’annonce particulierement genial et meme si ca ne dure que 30 secondes, j’aurais prefere que la saison entiere soit consacree a ca !

  • Justement, en cas de renouvellement, les scénaristes ont annoncé que le 4x19 ouvrira une porte pour la saison 5.
  • Je n’aurai pas dû lire vos messages et regarder cette promo de l’épisode 19, ça me laisse sur ma fin. Vivement samedi !
  • Je veux pas mettre la charrue avant les bœufs aussi. L’épisode de vendredi était génial. Une collaboration des deux univers qui aurait dû apparaitre bien plus tôt dans la saison. Enfin, on avait déjà quelques interactions qui me faisaient plaisir dans les précédents épisodes, mais là on sent bien la connexion. Et les intentions de Robert David Jones ne pourraient pas être plus explicites, même si j’espère quand même qu’il a des intentions plus grandes.
  • 4.19

    Divertissant essentiellement grâce à Walter mais par moment j’avais l’impression de me retrouver dans les derniers épisodes franchement ratés, pour une série déjà ratée, de Dollhouse... alors soit c’est un épisode qui s’inscrit vraiment dans l’histoire et dans ce cas plus que trois pour conclure c’est vraiment frustrant soit c’est un épisode pour le fun, on nous montre un futur possible pour donner un peu de piment au présent, et ça n’a pas plus d’intérêt que l’épisode parodique de je ne sais plus quelle saison, épisode aussi divertissant d’ailleurs. Wait & see.

  • Je suis très partagé aussi : c’est à la fois le genre d’épisode que j’adore de par sa thématique, le futur, etc... et d’un autre côté difficile de ne pas y voir une ultime tentative de relancer la série. J’ai aussi pensé tout de suite à certains épisodes de Dollhouse. Mais en définitive, c’est le genre d’épisode qui m’accroche et qui me donne envie de voir la suite (et moi qui me croyais guéri du syndrome lost :((
  • 4.19

    Toujours sans certitude sur l’avenir de la série, mais il faut dire que cette fin de saison est vraiment bonne, même si force de reconnaitre avec un peu de recul, qu’ils auront fait du grand n’importe quoi sur la direction générale des trames depuis 4 ans...

    Quoiqu’il en soit, ce flashforward, je l’ai apprécié. Et j’espère qu’il ne durera que 3 épisodes, (sans doute improbable sans Olivia...) marquant ainsi la fin de la série. Car s’il y a une saison 5 basée sur 2036, on ne se retrouvera guère que dans un univers de rébellion à la V, ce serait dommage par manque d’originalité. En revanche, il donne à court terme une illusion de préparation de fin de série, même si j’aurais apprécié une transition plus appuyée dans les épisodes précédents.

    Sur l’épisode en tant que tel, la trame était tellement surprenante que la concentration était captée, et donc l’intérêt. Dès la première scène on se doute de la dernière, et pourtant, l’émotion est là, sans la surprise. La bonne idée c’est bien sûr cette attaque planétaire et l’utilisation de l’ambre par l’équipe. De vraies surprises aussi avec Bell. Difficile de commander de meilleure façon l’attention des téléspectateurs à l’approche d’une fin. Ou pas.

  • 4.19 Letters Of Transit

    Un excellent épisode de Fringe, contrastant complètement avec ceux qui ne m’avaient apporté aucune satisfaction et qui restaient une pâle copie de fotw mode saison 1. Là on s’attache au cœur de la mythologie, même si je dois l’avouer je commence à être paumé avec tous ces changements de direction narrative et toutes les facilités scénaristiques qui ont pu être balancées ici et là. N’empêche que j’ai vachement accroché à ce FlashForward qui est, pour moi, fortement inséré dans l’univers de Fringe et qui n’est pas là que pour être fun. J’ai du mal à les imaginer faire la même boulette que pour le dernier Season Finale, où le manque d’attachement aux intrigues et aux personnages était criant.

    J’ose espérer que l’épisode s’inscrit dans une dynamique et qu’il n’est pas là pour simplement remplir le trou. Y’a du matériel pour continuer sur une bonne lancée, et laisse en suspens assez de questions (Bell aurait-il tué Olivia ? Que s’est-il réellement passé en 2015 ? Olivia serait déjà enceinte dans le Fringe actuel ? ...) pour qu’on ait envie de suivre l’aventure. Maintenant, est-ce que les actions de Jones vont fatalement diriger l’histoire vers le futur qu’on nous dépeint ici ? Le futur dans lequel Henrietta est sacrément mignonne et pas forcément mauvaise actrice serait-il une fusion des deux mondes d’aujourd’hui ? Car si je ne m’abuse, il n’est fait aucune allusion à un quelconque monde parallèle. Serait-ce la faute de Jones ?

    En tout cas bien content de voir que Fringe peut une nouvelle fois me surprendre en sortant de ses travers et en développant (utilement j’espère !) l’intrigue bien plus loin que je ne l’imaginais. Et puis le générique était quand même bien cool. Et puis Walter a quand même une ’tain de classe (Merci John Noble)

  • 4.19 Letters Of Transit

    Mouais. J’attends les réactions des spécialistes du genre présents sur le site (suivez mon regard) pour apporter leur éclairage sur... ce truc. Non pas que l’histoire soit très compliquée, comme le dit Ju c’est quand même une accumulation de clichés, mais sa place dans la mythologie est un peu floue pour moi.

    Je ne suis déjà pas fan de cette saison (même s’il y a du mieux depuis quelques épisodes) et je goûte assez peu à cette diversion qui n’a pour but j’ai l’impression de faire passer un message aux grands pontes de la chaîne pour renouveler la série. Du genre "vous verrez ce sera génial, on a trop plein d’idées pour la suite !".

    L’épisode qui pschhiittt par excellence.

  • 4x19

    Il faut bien garder à l’esprit que les scénaristes ne savent toujours pas si la série sera renouvelée ou non. Il faut donc qu’ils prennent des décisions "stratégiques" pour la fin de saison, comme faire 2 fins différentes (une en cas de renouvellement, une en cas d’annulation), ou nous sortir un épisode comme le 4x19.

    Si la série est annulée, cet épisode fera probablement figure de "futur possible" pour la Fringe Team, un épisode un peu hors-série comme il y en a eu vers la fin des saisons 2 et 3.

    Si elle est renouvelée, j’imagine que ce sera le point de départ de la saison 5. Une sorte de 5x01 préair.

    Et évidemment, dans tous les cas l’épisode sert également de teaser pour la suite, mais où est le mal ? Tant mieux si ça joue pour le renouvellement, on ne peut pas leur en vouloir pour ça.

    D’ailleurs, je me souviens de la fin du 2x03 (ça remonte) : un homme raconte à Broyles qu’il sait ce que font les Observateurs : ils nous étudient pour mieux nous détruire ensuite. Ca peut laisser penser que ce qui est raconté dans le 4x19 n’est pas complètement improvisé, et a déjà une place dans la mythologie. J’avoue que ça reste très flou pour moi, mais attendons de voir si la série est renouvelée déjà.

  • Malgré tous les défauts, le coté fauché, les clichés etc... j’ai adore. D’abord : Desmond !!! In another life ! Et puis Walter en grande forme : la scène ou il cite Star Wars et le Prisonnier, géniale.

    Ensuite, c’est ce qu’aurait du être la saison 4. Ca sera, peut-être, la saison 5. Dommage. Question ? Comment Anna Torv, morte en 2016, sera-t-elle dans la série ? J’imagine un format temps présent 2012-2016 / flashforward 2036 genre Lost, sur 13 épisodes. Ca pourrait être fantastique.

  • Renouvelée !

    ça ne pouvait pas mieux tomber. La série est renouvelée pour une dernière saison de 13 épisodes au moment où leur épisode du futur est diffusé. Si ça c’est pas du marketing sournois ! En tout cas, je suis très content pour le coup ! J’avais peur que tout ce qu’on voit dans le 4.19 tombe à l’eau, mais maintenant on peut continuer la série tranquillement sans regarder les scores d’audience.

  • Oui c’est un peut comme le 7 mai prochain, on pourra enfin continuer à vivre tranquillement sans regarder les sondages. Vivement.
  • 4.19

    J’ai trouvé que tout était très soigné (comme le portrait des différences mondes rouge/bleu, souvent subtiles et assez fascinante), mais comme tout le monde, ce coup ci, la main a été un peu trop lourde (en particulier, je n’aime pas trop le total renversement de comportement des Observateurs en tant que race, qui deviennent grossiers, pervers, sadiques, haineux et tout ... autant de traits de caractère totalement absents du répertoire qu’on leur a vu jouer jusqu’ici, mais plus proche des Agents de Matrix qu’autre chose). Néanmoins, je suis juste FAN des histoires de fugitifs poursuivis par des conspirations spatio-temporelles (et ça m’a suffisamment rappelé T:SCC (sigh !) pour me faire oublier mes objections).

    Et John Noble est le centre de l’attention ici - ce qui est toujours bon - et parvient encore à nous interpreter deux Walters inédits formidables, et le couple Etta/Desmond attire immédiatement la sympathie (et comme tout le monde, j’ai toujours eu un faible pour Desmond qui avec Ben était une des meilleures choses de Lost). En bref, si on enlève la partie légèrement capillotractée dépeignant le monde totalitaire, le reste est très bien écrit, au point que, comme le souligne très justement Ju, il suffit à 32 secondes à Peter et Etta qu’on a jamais vu ensemble à l’écran pour nous transmettre une émotion touchante.

    Niveau mythologie, ce n’est pas super élégant mais on retrouve (enfin) les clous, en donnant une justification concrète à la fois au thème "Peter et Olivia sont importants", mais surtout, au plus problématique renversement de situation du final de saison dernière, et aux contradictions qu’il engendrait quand au comportement des Observateurs, et en particulier de September et son implication active dans le sauvetage de Peter : September est parmi les siens un dissident/résistant amoureux des animaux. Cela, rien dans les saisons précédentes (et les cryptiques discussions entre Observateurs) ne le laissait réellement supposer, mais vu le trou dans lequel se sont enterrés les scénaristes en faisant ce supah twist du final S3, bien que pas idéal, envisager des factions parmi eux était comme je l’avais suggéré en fin de saison dernière la seule solution pour rétablir une forme de cohérence à l’ensemble.

    Et dernier point, on a enfin une ouverture vers une nouvelle storyline totalement inédite pour Fringe, qui piétine depuis près de deux ans dans ses univers parallèles en ayant - malgré des moments de pure brillance comme le premier tiers de la saison dernière - le plus grand mal à sortir de la somnolence et exploiter son propre concept. C’est rassurant, parce que ça commençait à bien faire de se voir rappeler les mêmes choses en permanence.

    En bref, transition pas parfaite, mais qui a le mérite de remettre Fringe en marche et d’ouvrir des perspectives assez fun, avec un Walter en possession de tous ses moyens, et je l’espère deux nouveaux réguliers (Olivia et ses pouvoirs pas très bien définis ni limités façon deus ex machina demeurant un problème pour les scénaristes, qui répugnent manifestement à l’utiliser). En revanche, les histoires de fugitifs poursuivis par des conspirations spatio-temporelles s’accommodent mal des siestes régulières que s’accordent les scénaristes dans l’écriture de la série et de l’écriture de personnages qui n’agissent qu’en réaction aux évènements, j’espère qu’un effort conséquent sera fait sur le rythme et la progression de l’intrigue cette année. Pa chance, en brisant le moule pour ce faire, ça devrait être plus difficile de se reposer sur le train train habituel avec un MoW par épisode, ce qui est une bonne chose.

    Evidemment, tout ça ne vaut que si les scénaristes n’ont pas la super idée d’abandonner ce futur l’année prochaine, mais ce n’est pas le sentiment que donnait cet épisode, qui paraissait s’attacher à ouvrir des pistes assez excitantes (Walter leader de la résistance !) plutôt qu’un exercice de style se prenant au sérieux pour chercher à gagner du temps.

  • 4.21

    Kung-Fu Astrid !

    Les vingt premières minutes étaient plutôt chiantes, et très lente, mais à partir du retour de William Bell c’est devenu très sympa !

    Je suis curieux de voir ce qu’ils nous réservent pour le final, sur lequel repose beaucoup moins de pression maintenant que la saison 5 a été confirmée. En gros, à partir du moment où on a le droit à un peu de Hérissons Volants, je serais satisfait.

    Oh, et c’était le pire placement de produit que j’ai jamais vu. Et il y en a pourtant déjà eu des biens pourris dans Fringe auparavant.

    Kung-Fu Astrid !

  • Cette fin de saison est vraiment géniale et me conforte dans l’idée qu’une série trouve son équilibre a 13 épisodes (environ) par saison. Car qu’elle début laborieux pour en arriver là.

    Cela me remotive pour le final et la saison prochaine.

    Je suis surpris, et heureux de revoir Bell, je pensais que Nimoy avait pris sa retraite et qu’il ne voulait plus tourner (ce qui expliquait, selon moi, la version dessin animé de la saison dernière et sa version dans l’ambre dans le futur).

    Et pour Astrid, passé quelques secondes de "oh non merde", je me suis souvenu de l’épisode du futur :))

  • Fringe 4.22

    Faiblard. Très faiblard ce Season Finale. Et moi qui pensais qu’ils auraient appris de leur erreur de l’année dernière. Dans cet épisode on n’apprend rien de plus qu’on ne savait déjà, et c’est franchement très frustrant. Même la presque mort d’Olivia ne m’a guère surpris, c’est pour dire.

    L’épisode 4.19 était un avant-goût pour la future intrigue de la saison 5, et avec ce Season Finale ils ne prennent aucun risque et posent, de manière très lourde, les bases du futur-où-les-observateurs-sont-vraiment-très-très-méchants. La dernière scène, qui sort un peu de nulle part, est l’exemple parfait de la scène rajoutée pour avoir eu le renouvellement, et moi ça, ça me gave. Je n’ai été impliqué dans aucune scène, et ce n’est pas avec "Ils arrivent." "Mais Qui ?" que j’vais sauter de mon canapé et gueuler "Mais WTF ? Qui ça peut bien être ? Me dites pas que ce sont les Observateurs-qui-sont-vraiment-très-très-méchants-et-qu’on-a-déjà-vu-dans-le ?".

    Aucune surprise dans une Season Finale, c’est vraiment pas bon signe surtout quand ils annoncent quelque chose d’énorme. Je me répète peut-être mais "Letter Of Transit" fait nettement plus office de fin. Ils ont intérêt à les gérer ces 13 derniers épisodes !

  • Assez d’accord. Le double jeu de Jessica (bof bof...par contre le truc avec ses yeux..terrible !!), la résolution des évènements, le cliffhanger qui n’en est pas un.... c’est rondement mené mais sans surprise. J’espère aussi que les 13 épisodes seront tous écrit avant de tourner et qu’ils savent où ils vont. (bon quand même, si ce qui arrive à Olivia nous était annoncé depuis quelques épisodes, la façon dont cela se fait est surprenante... mais sur 42 mn c’est peu).
  • 4.22

    Effectivement, c’était faible.

    Pas de surprise, des dialogues vraiment mauvais ("You had the power all along !!!"), et un côté hyper cheap qui fait bien tâche pour un dernier épisode. Ils n’ont pas fait de bon final depuis la fin de la saison 2, heureusement que ce n’était pas le dernier épisode de la série.

    Tout ceci mis à part, la scène d’interrogation était ce que Fringe fait de mieux ! De bons gros violons et une scène flippante avec des yeux qui bougent indépendamment, c’était quand même classe. Le reste, moins.

  • 4.22

    Un peu déçu mais bon faut voir ce qu’ils nous réservent pour la suite !

    Sinon je voulais dire, il nous reste encore une confrontation entre deux lignes temporelles qui reste inexpliquée ! La ligne temporelle de Peter et de la saison 1-2 etc.. et celle où Nina est la mère adoptive d’Olivia !

  • 4.22

    De mon côté je suis beaucoup plus enthousiaste que vous autres. J’ai trouvé que c’était une très bonne conclusion à cette saison, même si j’aurais préféré qu’Olivia meurt vraiment (mais ça c’est uniquement parce que j’aime voir des persos auxquels je suis attachée mourir).

    La scène d’interrogation, comme l’a souligné Ju, était absolument énorme. Et surtout je trouve le parallèle avec l’arche de Noé assez cool, au point que j’en regrette un peu que les univers n’aient pas vraiment fusionné (ça, ça aurait été cool pour un series finale, du moins de mon point de vue, malgré les questions potentiellement restées inexpliquées etc, c’est le genre d’idées qui marque).

    Bref, si la toute dernière scène ne m’a pas particulièrement emballée, et qu’on voyait le coup de la grossesse d’Olivia venir, ça ne m’a pas empêchée de beaucoup beaucoup apprécier l’épisode. Et voir Olivia se prendre une balle était VRAIMENT vraiment agréable.

  • 4.22

    Je suis plutôt avec Iris là dessus. Sans avoir trouvé ça passionnant non plus, je savais (à cause de l’épisode en 2036) que les derniers épisodes feraient de la mise en place pour la S5 et s’attacheraient à faire le raccord avec ce qu’on a appris en 2036 — qui nécessitent la réalisation de 4 évènements : Olivia accouchant, que la Fringe team soit au courant de l’invasion des Observers, que Walter trouve un moyen de les contrer et qu’ils s’ambrent tous.

    Ici, on en presque 2 sur 4, ce qui me laisse beaucoup d’espoir (oui je sais, je rêve) sur le fait que, peut être, on pourrait commencer direct en 2036 la saison prochaine, et pas au contraire se taper 10 épisodes soporifiques où les persos ne captent rien de ce qu’on sait déjà, avant enfin de voir Walter diriger la résistance et sauver le monde en 3 épisodes.

    Donc oui le coup de la grossesse d’Olivia était prévisible (et c’est tellement inintéressant qu’heureusement que ça n’ait pas fait mystère pendant une moitié de saison, hein Steven ?!!), outre que September en a parlé comme d’une nécessité à Peter, généralement, c’est comme ça qu’on obtient une petite Henrietta.

    La scène d’interrogation post mortem était de fait démente, mais le coup des pièges à Observers directement sorti de Supernatural légèrement cheap et déplacé dans Fringe (enfin, SPN c’est quand même bien cheap, pas le meilleur truc à pomper pour avoir l’air smart). Oh et le "They are coming" volé à RTD, bande de renards !

  • Oui, même si je suis déçu j’apprécie toujours de regarder les épisodes quels qu’ils soient mais bon y’a pas eu de moment extrêmement intense qui décuple les sentiments et qui te fait sentir ce p’tit truc ... C’est en ça que c’est décevant. Et j’avoue que le "You had the power all along" était en trop ! Mais oui, y’a les bons côtés, évidemment !!
  • 4.22 Brave New World - Part Two

    Fringe aime bien mélanger les mondes, les êtres, moi je mélangerais les avis d’un peu tout le monde sur ce finale, assez décevant avec des bons moments effectivement comme l’interrogatoire ou le retour de Bell, l’acteur me fait de la peine quand il parle. Merci Giacchino comme d’hab. Pas vraiment de suspense, de cliff scotchant, c’est dommage, j’espère comme Rorschach que le bond dans le temps se fera rapidement, c’était la saison de la grosse fatigue pour les scénaristes. Il faut conclure en beauté maintenant pour la dernière.

    c’est comme ça qu’on obtient une petite Henrietta.

    Où l’on apprendra qu’en 2036 la petite engagera des démarches administratives pour changer de prénom.

  • Vous êtes méchants avec Henrietta, prononcé à l’anglaise on va dire que ça passe encore ! =)
  • 5.01

    C’était bien.

    Mais ça ne ressemblait vraiment pas à Fringe !

    Je comprends très bien qu’ils avaient beaucoup de choses à mettre en place (y compris revenir grossièrement sur des intrigues mises en place l’an dernier et finalement abandonnée, comme le Méchant Walter et ce qui est arrivé à Olivia), du coup, je ne me fais pas (trop) de souci.

    Mais, quand même, il va falloir se faire à l’idée que cette saison va être très différente, je pense. Sauter directement dans le futur était la bonne solution, reste à voir ce qu’ils en font.

    Plus que 12 !

  • 5.01 Transilience Thought Unifier Model-11 : 2036

    C’était bien.

    Mais ça ne ressemblait vraiment pas à Fringe !

    C’est vrai c’était bien, même si j’ai trouvé ça très différent de Fringe, j’avais l’impression de voir un spin off. Je trouve ça assez bizarre d’ailleurs de ne se focaliser que sur les Observers, et de faire table rase du passé de la série comme ça, mais oui, cela doit être la meilleure des solutions. Ils reviendront peut être sur d’autres éléments mythologiques de la série plus tard.

    Sinon, c’est moi où c’est mieux filmé que d’habitude, et les images et le "grain" de l’épisode sont plus beaux ?

  • J’aime beaucoup la dernière scène avec Walter écoutant la musique, et sur ce qu’il regarde...

    Wwwèèè Fringe is back et je croise les doigts pour que les scénaristes sachent conclure de la plus belle des manières (en tous les cas ça commence bien).

  • J’aime bien, encore et toujours, cette ambiance me plaît ! Mais y’a quand-même une grosse grosse ellipse ! Les Observers trainassaient par ci par là dans le passé et un beau jour, mais tiens pourquoi ne pas contrôlez le monde ? :) Bon, on pouvait s’y attendre avec l’épisode "ouverture" de la saison 4 mais faudrait rendre un peu plus précis le "pourquoi" de leur action
  • 5.1

    Si quelqu’un a encore l’épisode 4.19 en tête, l’épisode qui a lancé la trame du futur, pourrait il me dire si j’ai halluciné ou pas ? J’avais en tête qu’Olivia était morte, entre les années 2000 et 2036, pour des raisons gardées volontairement mystérieuses...
    J’ai dû halluciner... Sinon tout le monde en parlerait... Mais du coup le fait de retrouver Olivia bien portante dans l’ambre m’a surprise, et gênée. Forcément.

    Mais ça ne ressemblait vraiment pas à Fringe !

    On ne peut plus d’accord.

    La seule chose qui me réjouisse, c’est que la production, au courant du nombre d’épisodes qui lui reste, a toutes les cartes en mains pour bâtir une histoire solide pour terminer en beauté. J’ai aimé l’intensité dramatique de la trame, servie par des acteurs de bon niveau. Même Peter reste crédible en père d’une fille de 5 ans de moins de lui. Mais là, j’ai l’impression de me retrouver avec un feuilleton dramatique de science fiction...

    Je reste cela dit sur mon idée que Fringe, avec le recul, est un grand patchwork d’idées et de directions.

  • La seule chose qui me réjouisse, c’est que la production, au courant du nombre d’épisodes qui lui reste, a toutes les cartes en mains pour bâtir une histoire solide pour terminer en beauté.

    J’aimerais être aussi optimiste, mais les scénaristes de Lost avaient eux aussi une saison compète pour terminer en beauté... et ça a fait plouf.

    Ceci dit je garde espoir.

  • 5.1

    J’ai beaucoup aimé.

    Le courage de faire le choix de 2036, mais également comme Julien le souligne, les qualités visuelles — paradoxalement, en effet, je trouve ça plus léché que d’habitude, alors même qu’ils doivent maintenant avoir le plus bas budget possible. Comme quoi, quand on a pas de sous, on est obligés d’avoir des idées, tant mieux.

    Et c’est moi, ou les scénaristes ont enfin compris qui était le véritable héros de Fringe  ? La scène de torture mentale était absolument excellente, j’ai toujours du mal à trouver ces scènes convaincantes, mais là c’était franchement douloureux, et la scène finale - qui renvoie un peu à white tulip non ? - est absolument magnifique.

    Et c’est assez incroyable de voir comme la nouvelle famille Bishop fonctionne bien ensemble. Au point qu’Etta a les mêmes tonalités qu’Olivia. Que ce soit la tête de père attendri de Peter, celle d’Olivia quand elle la reconnait, l’expression ravie et légèrement timide d’Etta, ou l’affection exubérante de Walter.

    Mais là, j’ai l’impression de me retrouver avec un feuilleton dramatique de science fiction...

    Et c’est ce qui est génial non ? ^^ Pour ma part, je ne pouvais espérer mieux à ce stade.

  • Fringe 5.01 Transilience Thought Unifier Model-11

    Je reste cela dit sur mon idée que Fringe, avec le recul, est un grand patchwork d’idées et de directions.

    C’est exactement ça, en plus d’un trio de personnages que l’on a appris à aimer. Cet épisode en est un bon exemple, avec en plus la présence d’Etta (prochaine cible du grand méchant dont j’ai oublié le nom) qui promet de bonnes doses d’émotions dans les épisodes à venir.

    Episode avec pas mal de défauts (raccourcis scénaristiques pour faciliter le retour d’Olivia et l’opération sauvetage de Walter, retour un peu peu glauque du personnage du libraire) mais qui passent comme une lettre à la poste grâce au reste.

    Et bon point pour la réal effectivement, à voir pour l’histoire maintenant... un bon retour.

  • 5.01

    Je ne dis pas cela souvent : c’était bien. Très bien, même.

    Fringe est une série girouette. Nouveau volte-face pour cet entame de saison mais pour une fois je sens un projet, quelque chose de réfléchie à l’opposé des errances des saisons passées. Les auteurs imaginent une dystopie convaincante sans avoir besoins d’être parfaitement raccord avec le passé (à la limite les raisons, je m’en fous).

    Comme les avis plus hauts, l’image change : grain, désaturation des couleurs, un habillage visuel agréable, classique dans le thème (je pense aux Fils de l’homme). La série a toujours accordé de l’importance à son identité visuelle (les différentes colorimétries des génériques) et cela fait plaisir qu’elle pousse l’exercice toujours plus loin. Et si cela n’a rien de révolutionnaire, cette évolution rend la série remarquable.

    Addition entre la forme et le fond, la série s’offre une nouvelle ambiance, de nouveaux desseins et je me dis, pour la première fois depuis la diffusion du pilot, que la série va pouvoir s’affranchir des aînés et offrir un spectacle autrement plus ambitieux que les ersatz passés.

  • 5.02

    Je pense qu’ils n’ont plus que 20 dollars de budget par épisode, c’est pas possible autrement... mais, ceci étant, c’est vraiment très, très joli à regarder (vive le bleu, l’orange et le noir), et c’était sans doute mon épisode préféré depuis la saison 3 !

    Pas de grosse action pas forcément utile, comme la semaine dernière, mais juste deux décors et une poignée de personnages, ça me suffit largement quand c’est aussi bien écrit (et que, encore une fois, c’est aussi soigné, visuellement).

    J’ai beaucoup aimé l’attitude d’Olivia face à sa fille, et le fait qu’elle comprenne bien qu’elle soit dans son Monde à elle, et pourquoi elle est devenue aussi dure. Du coup, son sourire à la fin était de toute beauté, et pour le coup vraiment mérité.

    A côté de ça, on met en place une intrigue de la saison qui devrait permettre des histoires un peu plus épisodiques, ce qui est une excellente chose si elles sont aussi bien foutues que celle là. C’était un épisode très simple (ils récupèrent une cassette vidéo), mais ça suffisait largement.

    Et pour la dernière fois : putain que c’était beau.

  • Je rejoint les différents avis : c’est fou comme cela reste du Fringe et en même temps c’est complètement différent ... et mieux. C’est presque une mini-série. C’est bien, c’est mieux, et moi qui n’était pas spécialement fan de Anna Torv, je la trouve magnifique ici (cela vient-il du contraste avec sa fille ? Peut-être.)

    Quand j’ai su, l’année dernière, que Fringe repartait pour une saison, j’ai pesté, me disant que, décidément, les chaines ne savaient pas conclure une série, ne savaient jamais s’arrêter au bon moment.

    Comme je suis heureux d’avoir eu tort, les bases de cette dernière saison sont solides.

  • Pacey et la Cas de la Trappe de Desmond… DU FUTUR !!!

    Les critiques que j’ai pu lire sur cet épisode et celui de la semaine dernière (Pacey et le Cas des Amber Gypsy Kings… DU FUTUR !!!) sont à peu près les mêmes et peuvent se résumer à un « c’est très bien, mais c’est pas Fringe ».

    Euh non, pas moi, au contraire, je trouve qu’à la faveur de son "infortune" Fringe a enfin l’opportunité de devenir la série qu’elle aurait toujours du être, si le public se servait de son temps de cerveau disponible pour penser et les producteurs n’étaient aussi attachés au principe bien confortable du MoW qui permet de standardiser 75% de l’écriture de chaque épisode et de s’accorder des délais proches de l’infini pour faire avancer l’intrigue proprement dite (et de se perdre en route à force de trainer et se regarder, comme l’année dernière).

    Ce qui est marrant, c’est que la saison dernière était officiellement une tentative de reboot pour créer une passerelle pour un plus large public que le public de SF à qui elle doit pourtant sa survie depuis aussi longtemps, malgré une orientation déjà très grand public depuis l’origine. Le résultat a été plus que mitigé, les fidèles (déjà fortement agacés de la récurrence du thème classique des œuvres de genre qui n’assument pas leur genre : "la science est le mal", "le pouvoir de l’amour est plus fort que les lois physiques") légitimement furieux de voir ses protégés lobotomisés, et le reste du monde, celui là même qu’on esperait satisfaire par lesdites lobotomies, logiquement indifférent devant les versions 2.0 insipides de nos personnages chéris.

    Et voilà qu’une fois tous les espoirs de faire un hit à la Lost sont abandonnés, enfin on a la série dont les amateurs de SF ont révé depuis le pilote. Bref, c’est vraiment très con les producteurs tv.

    Ou pas. Je ne suis pas sur d’avoir tout compris à la saison.

    J’avoue que je suis un peu incapable de me rappeler des évènements très périssables de la saison dernière qui m’importe très peu, mais je sais une chose avec certitude : les univers ambre sont une version "patchée" (lors du reboot effectué par le couple Peter/doomsday machine en fin de S3) des univers bleu et rouge des trois premières saisons, dans lequel Peter a été retiré de l’équation, permettant des évolutions biographiques des personnages différentes (comme un Walter repentant, et en toute finalité si on en croit September, pour permettre la naissance d’Etta (plutot que celle de l’enfant de Fauxlivia qui est l’anomalie)) et stabilisant l’instabilité entre les univers bleu/rouge.

    En ce qui me concerne, tout a été dit, le passage direct à 2036 ne me frustre en rien (il ne reste pas vraiment d’inconnues : Olivia accouche, les Observers envahissent la terre, concomitamment Etta disparait, Peter ne gère pas et s’écroule, tandis qu’Olivia fait équipe avec Walter pour repousser les Observers, les couples Peter/Olivia et Peter/Walter ne supportent pas l’épreuve, mais comme ce sont nos héros, ils finissent pas retrouver un objectif commun et s’ambrent et nous voilà en 2036) contrairement au passage aux univers ambre l’année dernière dont les détails demeurent volontairement très vagues et nombre d’explications manqueront toujours faute d’avoir réellement maitrisé leur idée), c’est pour ça que je ne partage pas vraiment ton désir d’en apprendre plus sur "cette période entre la fin de saison 4 et l’invasion des Voyeurs, autrement que par les rêves de Pacey et d’Olivia."

    En revanche, je te rejoins complètement sur Olivia (et Anna Torv, sérieusement, quelle progression depuis la S1 !) et le fait que je parviens également à comprendre comment la patience, la générosité, la foi tranquille et incorruptible d’Olivia en ses valeurs - qui font d’Olivia un être magnifique assez mythique - soutient tous les autres et permet de redonner espoir à ce futur corrompu. Très beau travail sur sa fille aussi d’ailleurs que j’avais peur que les scénaristes gardent trop mignonne.

  • qui font d’Olivia un être magnifique assez mythique

    Et un beau martyr en puissance...

  • Et un beau martyr en puissance...

    Ca serait trop beau, mais les scénaristes oseront-ils aller jusque là ? (Ils n’ont plus d’audience à flatter, donc on peut espérer qu’ils ne vont pas s’embarrasser de ce futile détail.)
    Avec un peu de retard, j’ai rattrapé ce début de saison, et contrairement à beaucoup d’avis (ici et ailleurs), c’est (très) bien ET c’est du Fringe comme je l’aime (bien loin des stand-alones inintéressants des saisons 1 et en partie 2).

    Il y a bien quelques détails qui me plaisent moins (encore utiliser la perte de mémoire de Walter alors que ça a déjà été fait et refait, les Observers qui ne sont plus vraiment ce qu’ils étaient en début de série, Etta qui s’adoucit et qui laisse présager une meilleure entente avec sa mère alors que confirmer son caractère froid et sans-pitié laisserait présager des situations encore plus tendues avec sa mère, et donc plus intéressante), mais dans l’ensemble, je suis très satisfait de cette dernière saison que j’attendais avec beaucoup d’impatience (et dans laquelle je mise une confiance aveugle, en espérant que le retour sur terre ne sera pas trop violent).

    Parce qu’il faut dire ce qui est : un monde sans Olivia, Astrid, Pacey et Walter, c’est pas folichon. Et dans quelques mois, on aura d’ailleurs l’occasion de s’en rendre compte pas nous-même.

    Pour Jasika Nicole et Joshua Jackson, je ne sais pas, mais John Noble, et surtout Anna Torv, totalement d’accord. Si je ne dois au final retenir qu’une seule chose positive de Fringe, c’est d’avoir découvert cette actrice fabuleuse, dont on était loin de soupçonner le talent quand elle a commencé à rentrer dans une bassine d’eau salée en début de série. J’espère vraiment la retrouver par la suite dans d’autres séries de qualité qui pourront exploiter comme il se doit ses qualités.

  • 5x3

    J’ai un peu moins accroché à cet épisode, et pourtant les 5 dernières minutes sont très belles.

  • 5.03

    Idem, j’ai pas autant croché que les précédents. Le problème c’est justement qu’on doit attendre les 10 dernières minutes pour qu’il se passe quelque chose. La scène la plus réussi de l’épisode pour moi c’est la conversation entre Olivia et Peter dans la camionnette. Anna Torv est encore une fois à l’honneur, tandis que Pacey se contente de la regarder sans parvenir à transmettre d’émotions.

    C’est pas cool d’avoir laissé Astrid toute seule dans une base contrôlée par les Observateurs. Et Walter aurait pu réfléchir à un moyen de transmettre Le Plan d’une manière moins périssable...

    Si on nous refait le coup de la cassette défectueuse, je vais râler !

  • Si on nous refait le coup de la cassette défectueuse, je vais râler !

    Tu m’as bien fait rire ^^’ et je reconnais que c’est un peu lourd, ce genre de petits détails qui énervent
    Mais bon, je savoure toujours autant

  • 5x04

    L’épisode commence avec Peter qui veut acheter un peu d’herbe, mais qui finit par prendre un collie,r pour par se faire gauler par un Observateur. Manque de bol, ça n’a pas fonctionné et il met ainsi en danger toute l’opération pour sauver le Monde.

    C’était une manière "subtile" de Fringe pour montrer la bêtise humaine quand nous sommes motivés par nos émotions.

    Ils nous refont ensuite le coup de la cassette défectueuse. Ha mais Walter t’aurais pu les mettre dans des boites pour les protéger ?! Il se casse le cul à conserver tous les éléments des Fringe events des 4 dernières années (y compris ceux de la réalité effacée, qui n’existe plus qu’à travers Peter et Olivia) et pas foutu de conserver de manière efficace le seul plan viable pour sauver le Monde. Quelle tête en l’air.

    Surprise, Broyles est toujours en vie et travaille avec l’ennemi, c’est peut-être pour ça qu’il n’a pas vieilli d’un pouce depuis 20 ans ? Bref passons, c’est cool de le revoir en si bonne forme, et la scène avec L’Observateur était si tendue que j’en ai oublié de respirer. Ce n’est pas surprenant de voir qu’il bossait en fait avec Etta.

    Ils ont décidé d’attaquer de front pour récupérer le plan d’équations. Cool un peu d’action, mais je comprend pas pourquoi Walter a pris autant de temps avant de les asperger. Il les a laisser le scanner, puis l’électrocuter un petit coup. De quoi éveiller les soupçons et sonner l’alerte. Ils parviennent quand même à leur fin.

    S’en suis la réunion de famille avec Broyles. Là encore, on nous montre la faiblesse des sentiments qui poussent Phillip à risquer sa couverture pour revoir l’agent Dunham. A ce moment de l’épisode, comme il restait encore une dizaine de minutes, j’ai tout de suite pensé que s’en était fini de Broyles.

    Et mes craintes se concrétisaient, les Observateurs les repèrent et ils se font attaqué. Ha mais Broyles parvient à s’enfuir dans sa voiture de luxe. A moins qu’ils se fasse avoir à la fin de l’épisode sur un gros cliffhanger...

    En attendant, il faut que les autres personnages s’en sortent ! Peter et Olivia font un parkour sur les toits du bâtiment pendant que Walter et Etta jouent à cache-cache. Quand arrive le Big Bad de la saison ! Bien que Etta se retrouve en danger, le fait de savoir Peter et Olivia dans les parages me donnait beaucoup d’espoir. Mieux encore, Walter ne devait pas être très loin et il pourrait foutre un gros coup de pelle à cet enflure d’Observateur. A ce niveau, j’en étais même à espérer que "Kung-fu Astrid" intervienne.

    Patatra, pendant que je fond en larme, Etta disparait avec la bombe anti-matière. Olivia est déterminée plus que jamais à accomplir son devoir et sauver le Monde, mais Peter aura une toute autre réaction.

    Je n’attendais pas autant de choses aussi tôt dans la saison. J’ai même peur qu’ils nous préparent un Deux Ex Machina pour faire revenir Etta. Souvenons-nous de Wiliam Bell dans l’ambre. Mais en attendant, je suis tout retourné. Cet épisode fait du bien à l’histoire, après la baisse de régime du précédent. Et les quelques petits flashbacks de la famille Bishop dans le parc auront fini de m’achever dans ma déprime.

  • Je peux passer sur toutes les petites faiblesses du scénario (k7 HS, labo toujours pas sous surveillance, enfin là si quand même) pour avoir des séquences comme cet épisode : les retrouvailles de Broyles et Olivia (là je me dis, c’est LA séquence de l’épisode), puis ce qui arrive à Etta (et le plan large où elle est sur le sol et Widmark qui la domine...simple et magnifique).

    C’est très beau, et j’en viens à espérer que Etta ne revienne pas car toute la séquence de fin d’épisode était très belle. Pourquoi faut-il que les meilleures épisodes arrivent lors de la dernière saison ? (ou est-ce parce que c’est la dernière saison que les meilleurs épisodes arrivent ?)

  • 5.04

    J’arrive pas à croire qu’ils aient tué Scrappy Doo !

    Reprise très en forme, très musclée, et très surprenante. La mort d’Etta, donc, à laquelle personne ne s’attendait, et qui arrive à la fin d’un épisode plein de moments cools, comme Walter déclarant qu’ils allaient créer leur propres "Fringe Events" pour faire diversion.

    Et c’est toujours aussi beau à regarder.

    Pauvre Scrappy Doo....

  • Elle fait preuve d’un courage épique ! Et ce bâtard est toujours en vie ... Par rapport au scénario c’est mieux qu’il soit encore en vie, mais j’ai une rage intérieure contre cet observer, au point que si je croisais l’acteur dans la rue, je me jetterais sur lui et le ruerais de coups^^’
  • C’est amusant, mais moi, je suis plutôt soulagé que ce soit Etta qui meure (eh oui, j’ai été un peu spoilé sur le fait qu’un personnage principal allait y passer, donc la surprise était un peu éventée, sachant que c’était elle ou Broyles).

    D’abord, parce que ça m’a fait tellement plaisir de revoir enfin Broyles que ça m’aurait bien agacé que ce ne soit que pour un seul épisode, avec un rôle finalement bien mince pour l’instant dans les évènements.

    Ensuite, parce que je trouve que la mort d’Etta (plus que celle de Broyles) va apporter une nouvelle dynamique à la Fringe division. Alors qu’on avait pu percevoir dans In Abstentia une prometteuse et conflictuelle relation mère/fille, tout semblait redevenir pour le mieux par la suite, et encore dans cet épisode. Ca commençait à ronronner un peu trop bien, et à la limite de l’ennui (et surtout de la famille heureuse, ce qui n’est pas un thème de prédilection dans Fringe).

    De plus, j’ai l’impression que Walter et Olivia ont eu bien plus facile de laisser se sacrifier Etta que ne l’a eu Peter, et j’ai l’impression qu’il pourrait bien le leur reprocher par la suite, et ainsi faire voler en éclats l’union de la Fringe Division, ce qui serait sans précédent dans la série (je sais qu’ils étaient proches de la rupture en fin de saison 2, mais pour des raisons autres et dans des conditions bien moins précaires).

    Donc, un très bon épisode (j’ai bien aimé le début de saison, mais celui-ci monte encore le niveau), qui laisse présager du tout bon (et du totalement imprévisible) pour la suite. En espérant juste qu’ils ne vont pas à nouveau réécrire l’histoire et faire revenir Etta. Sa mort sera d’autant plus marquante si elle est bien définitive.

  • @elessar_36 : Broyles a vieilli, il a des rides... D’ailleurs, Lance Reddick passe plusieurs heures à se faire maquiller, ce serait dommage de pas le voir^^
  • 505

    ça devient de plus en plus sombre, et la voie que suit Peter nous entraine droit vers la tragédie.

    C’était, encore une fois, très bien. et je trouve surprenant, et très positif, que les scénaristes prennent le temps, alors que la saison ne comptera que 13 épisodes, de faire le deuil d’Etta (ce qui confirme que ce n’était pas juste une astuce scénaristique mais bien un traumatisme pour faire évoluer les personnages).

    C’est de plus en plus passionnant.

  • 506

    D’accord avec l’article de Ju, et surtout avec ça :

    comme on ne perd pas une miette de leur deuil, et de la façon dont ils le gèrent, maintenant qu’ils ont à nouveau perdu Etta.

    13 épisodes et les scénaristes prennent leurs temps : que demander de plus ?

    ça me donne envie de tout revoir (ce que je ferais certainement après le final) et malgré les bas de la série, mais pour l’instant, tout va très bien.

    J’ai la même interrogation concernant les "Resist" avec les visages d’Etta : si quelqu’un a une hypothèse...

  • 506

    Très bon épisode et article.

    Les affiches "Resist" :
    - soit ce sont des écrans géants "The future in order" piratés par un petit malin de la Résistance (écrans importés de 2609, tellement high-tech qu’on voit la pierre de l’immeuble à travers),
    - soit ce sont des méga (mais alors méga !) affiches, qui du coup peuvent être dépliées et installées rapidement,
    - soit des gens ont amélioré une invention de Walter : le tampon géant volant, pour tamponner des immeubles tranquille.
    - soit c’est September qui l’a peint à la vitesse de la lumière.

    Autre théorie qui n’a rien à voir (hasardeuse, mais je tente) :
    Donald est le fils caché de William Bell.

  • 507

    C’est de mieux en mieux et de plus en plus sombre. Les 3 dernières minutes sur fond de Bowie sont très bien faites. Seul bémol :Olivia relativement en retrait depuis un ou deux épisodes mais cela devrait changer...j’espère.

    Cet épisode me rappelle qu’on est plus du tout dans la réalité des 3 premières saisons, on est dans un futur de la réalité de la saison 4, celle ou les deux Peter sont mort. Et quand on y pense, c’est quand même assez fort qu’une série propose ce concept : la réalité de l’épisode 101 ne sera pas celle du 513 (bon là je m’avance un peu, si ça se trouve....). Et encore, je ne parle pas des univers multiples :)) (j’aurais bien aimé savoir ce que deviennent Fauxlivia et Cie..ils me manquent).

  • Un très bon épisode (et encore, je l’ai trouvé classique par rapport à d’autres de la saison, c’est dire la qualité que j’apporte à cette dernière), avec deux dernières scènes merveilleuses.

    Tout d’abord, Olivia qui découvre ce qu’a fait Peter, qui prend peur et qui s’enfuit. Ca ne laisse rien présager de très joyeux pour la suite.

    Ensuite, cette scène où Walter s’isole pour penser à ce qu’il devient, sur fond de Bowie, avec en parallèle Peter qui est en train de préparer sa prochaine attaque tout en devenant de moins en moins ’humain’. Juste beau.

    A souligner également la gestuelle de Peter qui ressemble de plus en plus souvent à celle des Observers. Rien n’est oublié.

  • 5.07

    Encore un très chouette épisode, qui offre des scènes superbes à chacun de ses personnages. Et je me faisais la réflexion, en observant la réaction d’Olivia à la révélation de Peter : qu’est ce que c’est bon (et pourtant si rare) d’avoir des personnages qui réagissent comme des adultes.

    John Noble a encore réussi à m’impressionner : c’est fou d’avoir un talent pareil, et être capable de faire passer les variations entre deux incarnations du même personnage par la subtilité du jeu sur les expressions de son visage. Le Walter dont notre Walter a peur, on le voit apparaitre dans ses traits avant même qu’il se révèle par ses mots.

    Mais il n’est pas en reste. Joshua Jackson incarne sa transformation en Observer à merveille comme souligné par Trésor. C’est très bien écrit aussi. J’adore comme - sans néanmoins cesser de manifester une affection authentique à sa famille et une colère froide qui le distinguent encore du vide émotionnel caractéristique des Observers - il perd doucement pied avec notre réalité et compréhension du monde, jusqu’à se contenter de se justifier à Olivia par la simple "logique", se révélant définitivement à elle. J’adore aussi comme la réalité des Observers est explorée, combien elle met mal à l’aise et fascine à la fois. Sans prétendre encore comprendre comment fonctionnent leurs capacités, j’apprécie énormément que le sujet ne soit pas éludé, ni minimisé. Et cela annonce la destinée la plus sombre possible pour Peter qui semble clairement avoir franchi le point de non retour, l’avoir complètement accepté, sans pourtant avoir encore la moindre idée de ce que la puce qu’il s’est implanté lui fera encore (et le générique annonce le pire).

    Et, du coup, je partage complètement le malaise non dissimulé qui envahit Olivia lorsque Peter, plus froid et indifférent que jamais, sait qu’il est temps "logiquement" de lui révéler ce qu’il s’est fait. Et comme elle, je sais qu’il n’y a qu’une seule personne vers qui se tourner dans cette situation, Walter, qui est aux prises avec un démon tout aussi terrifiant et n’a lui même que son fils pour s’en sauver.

    Que dire, sinon que c’est superbement écrit, interprété et mené, tous les chemins menant à ces sombres et magnifiques scènes finales, qui font douter de la possibilité d’une quelconque issue heureuse pour nos héros.

  • 5.07 Five Twenty Ten

    Ne serait-ce que pour la moue d’Astrid dans le camion, et la bise qu’elle offre à Walter, je dis merci aux scénaristes. Parce que cette dernière saison est définitivement la meilleure, et le fait qu’ils prennent leur temps, en décortiquant à merveille les intentions et le caractère de chacun, ne fait qu’accroitre sa qualité.

    Les démons qui rongent la famille Bishop n’en ressortent que plus grands dans cet épisode et laisse envisager le pire. Surement un peu plus pour Peter qui, plus que glaçant, commence à perdre toute humanité et à être habité par cette technologie futuriste aussi perturbante qu’incroyable. Comme Rorschach, j’estime que Joshua Jackson réussit brillamment à retransmettre cette évolution et assure tellement bien que l’idée de mettre quelque peu à l’écart Anna Torv - toujours aussi exceptionnelle, même si ses apparitions se font brèves ! - ne m’est pas apparu discutable. Son talent, additionné à celui de l’immense John Noble - une nouvelle fois extraordinaire ! - , offre une profondeur dramatique à l’épisode assez jouissive.

    Et avec le retour de Nina Sharp qui nous donne une superbe scène de retrouvailles avec Olivia, l’épisode gagne en perfection. Plus que 5 épisodes, et là on pourra à juste titre applaudir cette nouvelle fournée qui est à la fois un énorme clin d’oeil à toutes les précédentes saisons et un renouveau sériel aussi surprenant que superbement mené.

  • 508

    Je n’étais pourtant pas dedans au début, surtout avec l’aimant géant et l’opposition science / foi entre Olivia et celle qui gardait l’aimant.

    Et puis il y a eu le dialogue entre Peter et Walter.... premier déclic.

    Et puis cette longue scène entre Olivia et Peter, sur un discours pourtant ultra classique opposant raison et sentiments, la scène fonctionne à merveille et m’a arrachée quelques larmes.

    C’était bien, c’était très bien.

  • 508

    Je n’étais pourtant pas dedans au début, surtout avec l’aimant géant et l’opposition science / foi entre Olivia et celle qui gardait l’aimant.

    Et puis il y a eu le dialogue entre Peter et Walter.... premier déclic.

    Et puis cette longue scène entre Olivia et Peter, sur un discours pourtant ultra classique opposant raison et sentiments, la scène fonctionne à merveille et m’a arrachée quelques larmes.

    C’était bien, c’était très bien.

    C’était exactement ce que je voulais dire, avec quelques heures de retard.

    L’épisode, dans le fond, n’était pas sensas’ mais s’est avéré très bon dans les deux scènes citées. Les scènes avec Olivia ont toujours été excellentes - le jeu d’Anna Torv progressant d’épisode en épisode - mais là, ça a atteint son sommet dramatique et son degré "Putain, j’ai tous mes poils qui s’hérissent !" lors de sa confrontation avec Peter. Alors oui, c’était peut-être ultra cliché mais putain que c’était bon. De même pour les instants "Bishop" qui sont, depuis le début de la série, un gain qualitatif hallucinant. J’en redemande à chaque bouchée sérielle !

    Et puis un Peter qui fracasse du Windmark, moi j’dis oui !

  • 509

    Le début de l’épisode m’a laissé dubitatif (les hallucinations de Walter me laissaient froid et je me demandais où on allait). La scène à la Monty Python était risquée mais au final, elle fonctionne.

    Et puis, comme lors du 5.08, la fin m’a cueillie, la réalisation, la musique, Walter... , D’un point de vue émotionnel, cette saison est épuisant (et je le pense dans un sens positif). Et je ne parle même pas des liens avec les saisons précédentes (même si j’ai du rechercher un peu sur le net pour me souvenir de Sam Weiss).

  • 5.09 Black Blotter

    Wooo. Enfin un Emmy pour John Noble ? Un autre pour Giacchino ? Et encore un pour cet épisode ?
    Mes yeux errent comme âme en peine depuis le season finale de Treme, rien à se mettre sous la dent, rien d’émouvant, tout est tellement fade voire médiocre en ce moment que cet épisode en est d’autant plus jouissif.

    Que cela vienne de Fringe, qui va s’arrêter bientôt, est très émouvant. Sans doute mon épisode préféré toutes séries confondues cette année. Bouleversant.

  • Oui cette série est merveilleuse, et nous soigne en se moment de tous ses errements passés, comme si on l’avait mérité après s’être accroché courageusement.

    J’avoue avoir eu du mal à rentrer dans cette saison, les observers ne m’ont jamais passionné et je regrettais l’univers parallèle, craignant une dernière saison quasi vierge de toutes références aux précédentes mais ils ont réussi à l’inscrire dans la continuité, les saisons précédentes importent pour la construction des personnages, leur humanité et c’est là où je veux en venir : j’ai longtemps regardé Fringe pour la science fiction, l’univers, les astuces brillantes de scénario... plus maintenant. Il n’y a plus que les personnages, un peu comme Treme finalement, juste le plaisir de passer une petite heure en leur compagnie.

    Noble est éblouissant, cette dernière scène est en effet l’une des plus belles, Anna Torv.. comment pourra-t-elle sortir de ce rôle ? Tout le casting en fait, plus aucune fausse note, superbe.

    Plus que trois épisodes, le sevrage sera difficile.

  • 5.10

    C’était un bon épisode, voir très bon.

    La révélation sur l’identité de Donald n’était pas hyper surprenante (il y avait de grandes chances que ce soit quelqu’un qu’on connait...), mais bien amenée. Si le nom de l’acteur n’avait pas été au générique, ça aurait été encore mieux.

    Et content de la façon dont le sacrifice de Nina est amené, avec un bien bon monologue final, en guise de petite consolation. Nina était loin d’être mon personnage préféré de la série, mais c’était une belle sortie.

    Vivement le mois prochain pour la fin.

  • 5.10

    Je ne sais plus qui a dit que pour une bonne fin ou une bonne révélation, on devait pouvoir se dire : je m’y attendais pas mais c’est pourtant une évidence. C’est exactement l’effet que ça m’a fait pour l’identité de Donald (et j’avais pas fais attention au nom au générique, du coup pas de spolier :).

    Pour le reste, c’est encore une fois très bien fait, tant au niveau des émotions que du visuel (la caméra qui fait le point sur les lunettes de nina, le sang, puis le reflet d’Olivia...pfff.. c’est simple et efficace). Je croise les doigts pour le sans faute mais vu la charge émotionnelle de ces derniers épisodes, le final risque d’être épuisant.

    Ce qui est génial, c’est que je suis à nouveau, et cela faisait longtemps que ce n’était plus le cas, dans l’esprit du "vivement le prochain" et "non pas trop vite sinon on se rapproche de la fin".

    Quand je pense que je ne voulais pas d’une 5e saison ...

  • 5.10 Anomaly XB-6783746

    Idem que warnerfox, pas spoilé par le générique, Ju doit être trop "observateur". Ah ah ah.
    Du coup la révélation est passée comme une lettre à la poste. Surtout effectivement grâce à la manière dont elle est amenée. Le plus simple aurait été de finir sur l’arrivée en chair et en os de September, devant les yeux ébahis de notre petite équipe favorite. Mais non, passer par l’enfant (le gamin fait un boulot formidable) qui déterre les souvenirs enfouis de Walter était une excellente idée.

    Episode de très bonne facture, après la claque de la semaine dernière. Fringe continue sa mutation en grand drama, la mort de Nina était encore un moment éprouvant, la réaction/le jeu de Walter/Noble également.

    Et je veux une récompense pour John Noble

  • j’ai juste envie de savoir ce qui va arriver aux personnages. Et sur ce point, Fringe a largement dépassé Lost dans mon estime

    Je ne m’en étais pas rendu compte, mais oui, c’est exactement cela.

  • Au risque de passer pour un idiot, mais je me demandais, j’ai jamais vu Fringe, mais qu’est-ce qui rapproche en fin de compte les deux séries, à part JJA, de la SF et des mystères ? Parce que je me l’étais toujours davantage imaginée comme un nouveau X-Files. Il y avait trouzemilles personnages au début, ou il y a souvent des flashbacks ? Une volonté de raconter des histoires banales sur fond de SF ? *clin d’oeil*
  • Et bien à vrai dire, le seul point commun avec Lost, c’est juste le fait que ça ai été créé par J.J.Abrams. Mais à mon sens, ce n’est pas vraiment un X-Files non plus, bien que les deux premières saisons soient carrément axées sur le style un épisode = une enquête paranormale.

    Mais le mieux reste encore de regarder pour t’en faire ta propre idée. Comme souligné dans l’article de Conundrum, et il a parfaitement raison, c’est une série qui demande un véritable investissement personnel puisqu’elle ne décolle vraiment qu’à partir de sa troisième saison. Par contre, le jeu en vaut la chandelle.

  • Merci pour cet article qui résume parfaitement ce que je pense de la série. Les premières saisons sont chiantes mais on a été récompensé. L’attente en valait la chandelle. Vivement la fin !
  • Par contre, le jeu en vaut la chandelle.

    Exactement !

    Les premières saisons sont chiantes

    Euh quand même pas non ? La première a un rythme tranquille jusqu’à la révélation de fin de saison. Puis ça monte en puissance jusqu’à la fin de la saison 3. J’ai eu beaucoup de mal avec la saison 4 et leur simili reboot, mais je dois reconnaître une certaine cohérence à l’ensemble. J’ai clamé haut et fort que je ne voulais pas d’une saison 5 et je suis le premier à m’effondrer (émotionnellement) à chaque fin d’épisode de cette ultime saison.

    Regarder Fringe, c’est un parcours de montagnes russes : ça peut partir dans tous les sens, y’a des sommets émotionnels et des moments plus calmes, voire ennuyeux (mais pas tous les épisodes des premières saisons quand même), mais force est de constater, contrairement à Lost, que les auteurs savent où ils vont.

  • Au risque de passer pour un idiot, mais je me demandais, j’ai jamais vu Fringe, mais qu’est-ce qui rapproche en fin de compte les deux séries, à part JJA, de la SF et des mystères ? ... Une volonté de raconter des histoires banales sur fond de SF ?

    Abrams au générique, de la SF et des mystères, mais surtout, ce qui va distinguer Fringe des séries de genres comme X Files et la rapprocher de Lost , c’est une approche grand public.

    X Files est une pure série de genre qui a eu un succès grand public inattendu, Lost , comme Fringe , ont été calibrées avant tout pour devenir des hits grand public
    (Lost a à mes yeux elle capitalisé sur 3 succès : X Files et sa mythologie de mystères qui n’en finissent pas, Neon Genesis Evangelion (dans sa symbolique omniprésente, l’approche psychanalytique des personnages et le concept transmédia) et et Survivor pour le contexte).

    Donc nécessairement -puisque les producteurs pensent que la platitude est ce qui fédère et rassure le grand public- des histoires plus banales sur fond de SF. Et ainsi en effet, dans le concept, Fringe c’était un peu la série avec le cahier des charges peu louable de se proposer de profiter commercialement de (et pas très créativement voire paraphrasant) la vague X Files pour retenter un coup de Lost . Ainsi, on prend Pacey pour remplacer l’intense Mulder mais on ne définit pas son personnage, une superbe blonde inexpressive pour remplacer Scully, on bluffe son monde en mettant l’accent sur la forme avec des production values élevées et un visuel léché et on reboote des scénarios de X Files.

    Cependant, c’était sans compter que, comme souvent, l’équipe créative (enfin au moins un des showrunners) avait une vraie vision pour la série, qui dessine autour de ces personnages une tragédie grecque contemporaine. Et que cette créativité est appliquée sur un cast beaucoup plus réduit et maitrisé que celui de Lost, et associée à un talent d’écriture et surtout une profondeur psychologique qui n’a jamais existé dans Lost. Cette vision, tu la retrouves dans 5 épisodes environ de la première saison< (ceux là sont franchement et de façon surprenante brillants, inutile de voir les autres). Et au sein de cette vision, l’exploration d’un personnage absolument formidable qui lui rend honneur à son genre : Walter Bishop, démiurge génial, formidablement écrit et interprété avec passion par l’acteur que je considère comme le meilleur acteur à la tv aujourd’hui, John Noble. Sans lui, dont le talent à lui seul peut justifier la vision des épisodes les moins inspirés de la série, le public SF n’aurait jamais pardonné à la série son postulat original.

    Fringe c’est ainsi un phénomène assez amusant de série de SF faite pour le grand public qui n’aura finalement plu qu’aux fans de genre. Cette contradiction, et la manifeste volonté coté production et pour la Fox de continuer à positionner Fringe comme un produit grand public, aura pendant longtemps estropié la série, et impliqué le recours à des artifices lostiens consistant à étirer jusqu’au dégout les intrigues, ainsi que la récurrence de fantasmes grand public classiques autour des scientifiques, ces fous dangereux qui se prennent pour dieu, et des résolutions du même accabit, sans lumières magiques (ouf) mais mettant l’accent sur le pouvoir de l’amour. Cette contradiction aura longtemps expliqué une relation ambigue et parfois furieuse du public SF envers la série, qui aura en outre pati de la parenté avec Lost et sa conclusion désastreuse.

    Mais petit à petit, comme le souligne Drum , une véritable unité, l’investissement à 100% du cast, emporté par la générosité du grand John Noble, et le soin apporté à l’écriture et au développement des personnages a payé. J’ignore si Anna Torv était vraiment une grande actrice avant cette série, mais elle l’est en tout cas aujourd’hui, tout comme son personnage, si on pouvait en douter en première saison, a plus qu’amplement mérité ses galons d’héroine. Si Joshua Jackson a hérité du personnage le plus insipide et moins bien défini du cast, je ne l’ai jamais vu démériter en tant qu’acteur, et sa relation et alchimie authentique avec Walter Bishop a toujours constitué un des attraits majeurs de la série. Aujourd’hui, si j’aurais pu apprécier de voir certains personnages plus développés, je ne trouve pas réellement de maillon faible dans le cast : tous sont chers à mon coeur et intéressants, et leur destinée m’importe et me touche.

    A cela ajoute que Fringe a profité d’une étrange loyauté de sa chaine, et tiré les enseignements de la démise de Lost , telle l’arrogance de ses showrunners aux chevilles enflées qui prennent le public pour des imbéciles. Elle a ainsi su reconnaitre qui était réellement son public, et pris le parti d’écouter son public fidèle quand celui ci lui a hurlé qu’il ne tolérerait une nouvelle histoire de lumière magique laissant toutes les questions en suspens, mais également de faire confiance à l’intelligence du public. Et Fringe a ainsi authentiquement développé toutes les qualités que Lost prétendait avoir, et bien plus : Fringe est clairement une série de personnages depuis l’origine, avec une galerie de personnages intelligents (une fois n’est pas coutume, et c’est plus difficile à écrire que des personnes dont la bétise sert de moteur à l’intrigue) intéressante et attachante, avec une cohérence et une psychologie très travaillée, mais c’est également une série qui ne se fout pas de la gueule du public, est capable de corriger le tir, soigne sa SF dans le détail, et s’attache à répondre à ses questions rationnellement.

    Et désormais qu’elle est délestée de toute autre attente de sa chaine que de se conclure correctement, nous voilà avec le Fringe révé depuis l’origine. Et la tristesse de la perdre bientôt est temperée par la joie de voir la série se sublimer dans sa dernière ligne droite, privilège rare, et rendre honneur à ses personnages et son histoire.

  • ^Donc si je comprends bien, ce qui rapprocherait les deux séries c’est qu’elles ont toutes les deux, bien que chacune à leur manière, voulu reproduire le succès public de X-Files.

    D’accord, merci pour cette explication.

  • Fringe profite de Lost, mais aussi beaucoup d’Alias, il ne faudrait pas l’oublier. William Bell pourrait être le descendant de Rambaldi. Les personnages sont les clés d’événements prophétisés, les actes des anciens engendrent les problèmes des plus jeunes, les doubles maléfiques, les phases de rêve et exploration des souvenirs... Et bien évidemment, la centralisation de l’intrigue sur la famille.

    Mais ce qui me fait le peur en ce moment, c’est qu’ils insistent beaucoup sur l’ancienne timeline (le monde bleu) et qu’un Deux Ex pointe le bout de son nez. C’est pour cette raison que je ne dirai pas encore tout le bien que je pense de Fringe.

  • 5.11 The Boy Must Live

    Pathétique. Voilà l’état dans lequel je serai après la fin de Fringe. Ils réussissent à se surpasser d’épisode en épisode et la puissance émotionnelle qui se dégage de ce dernier est maximale. Alors que les créateurs de Lost avaient tenté de nous faire croire que les personnages étaient la priorité et que l’important c’était l’aventure et non pas la mythologie, Fringe réussit le coup de maitre en imbriquant les deux de la plus belle façon qu’il soit. Revenir sur les fondements de la série (le sauvetage des Bishop, la phrase clé "The boy must live", la tulipe, les différentes timeline, September...) tout en approfondissant superbement les relations (la scène entre Walter et Peter est simple, incroyablement efficace et surtout une des plus belles depuis le début) donne un gage de nostalgie dévastateur.

    Vraiment pas envie de voir la série s’achever aussi rapidement. Et surtout, pas envie de voir mourir notre scientifique dopé au LSD. Oh que non !

  • 5.11

    Une très belle mise en place avant le final, exactement ce qu’il fallait.

    la scène entre Walter et Peter est simple, incroyablement efficace et surtout une des plus belles depuis le début

    Oui. Elle arrive au tout début de l’épisode, mais ça se serait arrêté là, ça aurait presque été suffisant. Une scène géniale, très émouvante, qui joue brillamment sur la nostalgie qui arrive toujours à la fin d’une série.

    Alors que les créateurs de Lost avaient tenté de nous faire croire que les personnages étaient la priorité et que l’important c’était l’aventure et non pas la mythologie, Fringe réussit le coup de maitre en imbriquant les deux de la plus belle façon qu’il soit.

    Encore une fois, je suis absolument d’accord.
    Rien ne fait trop, toutes les petites explications n’étaient même pas nécessaires, mais elles forment un tout très honnête. Tout ramener à une nouvelle relation père/fils, avec September et Michael, était évident, a posteriori, mais très bien foutu.

    Vivement la fin !

  • 5.11

    Vivement la fin !

    Après le dernier épisode, je me laisse une pause pour souffler et je reprends tout depuis le début (je me suis offert les saisons 1 et 2, chose que je n’avais pas prévu de faire avant que cette 5e saison ne me fasse changer d’avis).

    J.

  • 5.11 The Boy Must Live

    J’ai eu peur quand j’ai vu le "Pathétique" de tlsnhe. Je croyais que quelqu’un n’avait pas apprécié cet épisode parfait avant le final qui s’annonce extraordinaire. Et puis j’ai repris foi en l’humanité quand j’ai vu que c’était une prévision de l’état dans lequel il sera après le final.

    Deux petites choses m’ont agacé et un troisième élément m’a choqué cependant dans cette épisode. Déjà Olivia, qui a brillé par son absence, j’espère qu’elle sera sur le devant de la scène dans le final (avec un retour de ces pouvoirs pourquoi pas, partie sous-développée tout au long de la série et qui me laisse sur ma faim). Deuxièmement, l’univers rouge qui a complétement disparu depuis 2 saisons. Fauxlivia où es-tu ?

    L’élement qui m’a choqué est cette question de voyage dans le temps, d’envoi de l’enfant dans le futur, qui peut amener à quelque chose de vraiment casse-gueule si les règles du genre ne sont pas respectées (pour cela, aller voir l’affreux Looper avec Bruce Willis). Si le plan contre les observers fonctionne, les observers n’auront jamais existé, pas de September donc. Pas non plus de sauvetage dans le lac gelé. Donc s’ils parviennent à cela, il y aura un reboot en 1985 et tout ce que nous avons vu depuis la saison 1 sera changé. Et ça me gène. Mais bon, on verra comment ça va être amené, sait-on jamais. J’ai foi en Fringe (enfin je l’espère)

    Ah j’avais oublié aussi le personnage de Broyles. Où es-tu Broyles ?

    En résumé, s’ils pouvaient mettre Fauxlivia et son univers, Broyles, et respecter les règles élémentaires de science fiction et de voyage dans le temps, en plus de finir l’intrigue des Observers, je serai sur un nuage. Mais j’en demande peut-être trop.

  • Je suis d’accord avec toi Julien, cette histoire de voyage dans le temps est vraiment vraiment casse-gueule. Le discours d’Olivia m’a particulièrement fait tiquer. Car si la série se termine par "les Observers disparaissent et Olivia, Peter et Etta vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants" ça n’aurait absolument aucun sens ! Car si il n’y’a pas d’Observers il n’y pas de September. Donc Walternate n’est pas distrait pas son apparition et trouve donc le remède pour sauver Peter. Donc "notre" Walter n’a plus à visiter le monde parallèle, ne kidnappe plus Peter, qui ne rencontre pas "notre" Olivia et donc pas de Etta... Et encore là je m’attarde que sur ce point mais un tel changement de l’histoire aurait bien d’autres répercussions, et cela sur les deux mondes parallèles.... J’espère donc que les scénaristes respecteront ça et qu’on n’aura pas droit au happy end tout pourri auquel pense Olivia...
  • Je suis d’accord avec toi Julien, cette histoire de voyage dans le temps est vraiment vraiment casse-gueule.

    Plus j’y pense, et plus je n’arrive pas à comprendre comment ils vont faire pour aller au bout de leur démarche. Et ça m’embêterait énormément un énième reboot dans Fringe ou alors une violation des règles du voyage dans le temps.

    (Sinon dans mon message précédent, c’est "cet épisode" et non "cette épisode")

  • Plus j’y pense, et plus je n’arrive pas à comprendre comment ils vont faire pour aller au bout de leur démarche. Et ça m’embêterait énormément un énième reboot dans Fringe ou alors une violation des règles du voyage dans le temps.

    Et sans parler de l’insoluble paradoxe temporel du "comment les actes d’un observer peuvent-ils empêcher l’existence même des observers ?"

  • 5.11

    J’ai été un peu moins emballé que vous pour ce dernier épisode. Le problème c’est que j’ai tout donné émotionnellement dans la scène Walter/Peter, ensuite l’épisode ne décolle jamais vraiment. Ils ont un peu loupé leur explication du plan parce que comme vous, je me pose plus de questions sur les conséquences que cela aura sur le Walter du passé, plutôt que sur la possibilité de retrouver Etta.

    Plus j’y pense, et plus je n’arrive pas à comprendre comment ils vont faire pour aller au bout de leur démarche. Et ça m’embêterait énormément un énième reboot dans Fringe ou alors une violation des règles du voyage dans le temps.

    A moins que les Observateurs originaux, les 12 envoyé dans le passé, existent toujours mais soient plus humains. Après tout, pour que Micheal existe, il faut que September aussi. Et donc la timeline serait corrigée à partir de l’invasion. Et on se retrouverait comme en fin de saison 4 en happy ending. Mais avec Walter qui se sacrifie... ça ne m’emballe pas plus que ça.

    Enfin, on ne sait pas tout car September a disparu, tandis que Micheal est allé visité son tonton Windmark !

  • 5.12/5.13 Series Finale

    "Because, it’s cool"

    Toujours très difficile de satisfaire tout le monde lorsqu’on termine une série, surtout quand on la suit assidument depuis 5 années. Et personnellement, ce double épisode m’a pleinement satisfait, même si quelques facilités - made in Fringe - viennent obscurcir le trait scénaristique.

    Il n’empêche qu’avec le retour du Cortexiphan, du monde Alternatif (Avec la génialissime Faux-Katey-Olivia-Sagal !), d’une vraie Olivia non-figurante, de Broyles, de Gene ambrée, d’un autre membre des 12, des principaux "Fringe Events", de la Tulipe, de la scène trop mignonne-trop douce dans le Parc, de la Fenêtre et de la Statue de la Liberté, j’ai été comblé de nostalgie. Réussir à réunir autant en même pas 2h, je ne peux que m’agenouiller et simplement dire "Merci".

    Mais ce qui me fait dire que ces épisodes finaux sont convaincants c’est l’attention portée à l’émotion, propre à un Series Finale. Aucune référence au passé, à ce qui a fait la force de Fringe, sa singularité m’aurait largement déçu et m’aurait fait perdre toute empathie envers ces personnages aussi extraordinaires qu’humains. Et la résolution, brillante, de chacune des relations (Quelle que soit la scène entre les Bishop je suis toujours autant ému, d’autant plus avec le retournement de situation qu’on a eu dans l’épisode !), avec une mention spéciale pour le simple mais génial "It’s a lovely name... Astrid !", m’a conduit à mettre de côté les défauts de la séries pour profiter pleinement des dernières minutes aux côtés de m’sieurs-dames les personnages. Et en ne me focalisant que sur ça - la VRAIE évolution des personnages, leur parcours, leur fin - je ne peux qu’être subjectif en affirmant que cette fin de série fut excellente. Et qu’un Happy Ending sans Walter était pour moi l’unique résolution possible ! Ça ou la mort de tous les humains !

    Hâte hâte hâte à la saison 6 ! ;)

  • Hâte hâte hâte à la saison 6 ! ;)

    Attends, attends, pourquoi tu parles de saison 6, il n’y a pas de saison 6 si ?

  • Series Finale

    Je viens seulement de le regarder et à chaud, je suis plutôt déçu (mais je m’y attendais).

    J’ai été très content de voir que mes préoccupations suite à l’épisode 11 ont été réglées en 10 minutes (Broyles, l’autre univers, les pouvoirs de Olivia). L’épisode 12 était majestueux, chargé en émotions et plein de nostalgie.. L’épisode 13, beaucoup moins.

    Pourquoi un reset en 2015 ? Je ne comprends vraiment pas. Et pourquoi Walter doit-il se sacrifier ? Au nom d’un autre paradoxe temporel ? Donc au lieu de résoudre le paradoxe temporel de base (pas d’observers, pas de Peter sauvé de la noyade), on en rajoute un autre.

    La "bataille" finale était ridicule, et juste après la traversée vers le futur de Walter et de l’enfant, on reset directement en 2015 et ce pour 30 secondes. C’est tout ?

    Bref, je demande une explication !

  • Contrairement à Lost, je n’ai pas besoin d’explications : il y a probablement des erreurs ou des incohérences du au paradoxe temporel, mais là je m’en fiche, parce c’est beau, c’est bien fait, c’est un beau final qui vient clôturer dignement une saison, une série.

    Je me dis que, d’une manière ou d’une autre, Olivia et Peter se sont rencontrés, que d’une manière ou d’une autre, ils se sont aimés, et cela me suffit ici.

    Je ne saurais dire pourquoi mais ça fonctionne, ça fonctionne même très bien.

    Merci fringe !

  • Mea culpa, j’avais oublié le précédent reset de la saison 4, avec Peter qui réapparait après n’avoir jamais existé. Donc reset en 2015. Mais j’aurais aimé en voir plus.
  • Mais j’aurais aimé en voir plus.

    Une part de moi aurait voulut aussi en voir plus... mais parfois trop d’explication peut nuire. Une part de moi aurait surtout voulut ne jamais quitter les personnages (et quid d’Astrid), et ça je l’aurais jamais cru à la fin de la saison 4.

    J’ai trouvé trop court le passage dans le monde parallèle, mais ça m’a fait me rendre compte que Fauxlivia et compagnie me manquaient.

    Du coup tout le monde me manque maintenant.

  • Splendide en ce qui me concerne (mais je suis bon public et pas capable de voir tous les défauts que vous repérez habituellement).

    Et pourquoi Walter doit-il se sacrifier ?

    De ce que j’en ai compris pour deux raisons : la première et la plus importante c’est qu’il faut quelqu’un pour accompagner l’enfant qui autrement ne survivrait pas seul, quasi incapable de communiquer dans un monde inconnu et surtout de faire comprendre pourquoi il est là. La deuxième c’est l’auto-punition que Walter pense devoir s’infliger puisqu’il se sent responsable de tout ce qui s’est passé.

    Et puis aussi parce que le sacrifice du père c’est un passage obligé dans un dernier épisode (clin d’oeil à Papa Bristow).

    Sinon, la réponse qu’il me manque c’est "pourquoi Michael est descendu du train". Pourquoi il regarde Olivia en mettant un doigt devant la bouche. Ça semble être évident, mais je n’ai pas compris.

    En tous cas, merci Fringe, merci de nous avoir offert une vraie fin, pleine et satisfaisante avec des dizaines de clins d’oeils au passé (les pouvoirs d’Olivia, le monde rouge, les "fringes events" ou encore l’empreinte de main). J’ai vécu ça comme une récompense pour ceux qui ont suivi la série. J’ai beaucoup aimé aussi le "513" comme numéro de porte.

    Bref, merci.

  • Series Finale

    Sinon, la réponse qu’il me manque c’est « pourquoi Michael est descendu du train ». Pourquoi il regarde Olivia en mettant un doigt devant la bouche. Ça semble être évident, mais je n’ai pas compris.

    En fait, Olivia avait besoin de ses pouvoirs pour pouvoir tuer Windmark, qui aurait probablement empêché la traversée de Michael. En se laissant attraper, il savait qu’Olivia traverserait dans The Other Side pour pouvoir le récupérer, et que pour cela, elle avait besoin de doses de Cortexiphan, doses sans lesquelles elle n’aurait pas été capable de tuer Windmark.
    Et c’est le principal reproche que j’ai à faire sur ce final. Je voyais une raison à cette capture de Michael bien plus importante que de simplement tuer Windmark. Je pensais qu’il savait que le plan originel de se rendre en 2167 ne marcherait pas, et qu’en se laissant prendre, il mettrait en marche un plan B pour vaincre les Observers.

    Mais à part cela, et malgré certaines petites facilités qui n’ont que peu d’importance finalement, je suis très satisfait de ce final. Il faut dire que depuis le début de la saison, la résolution de leur plan et la victoire sur les Observers passaient au second plan, et que c’étaient les relations entre les personnages qui m’importaient. Et sur ce double épisode, on est gâté. Entre Walter et Peter, Walter et Olivia, Olivia et Peter, Walter et Astrid, Walter et September (et même September et December, anecdotique mais qui résume bien l’influence que les émotions humaines ont eu sur les 12 originaux), on a vraiment eu droit à de très grands moments.

    Alors oui, le reset en 2015 sans explication est un peu frustrant, oui, on peut se demander s’il n’y a pas eu des paradoxes temporels dus à l’effacement de September et l’absence de Walter, mais au final, parfois, c’est bien de prendre les choses simplement comme elles viennent, et de simplement les apprécier.

    Et que Fringe, malgré des débuts parfois plus que pénibles, ait réussi à m’apporter autant, et à terminer par la grande porte (malgré les risques d’annulation qui l’ont souvent menacée), c’est une satisfaction qui en définitive balaye toutes les petites imperfections de ce final.

  • Superbe série, superbe fin.

    Avec en effet plein d’imperfections tout au long des 5 saisons mais les créateurs ont subi la loi de l’audience et au final ils s’en sortent très bien.

    Je voulais juste ajouter à tout ce qui a été dit que rarement, j’ai eu l’impression d’une série qui se souciait de moi à ce point.... Serge Daney disait qu’il avait besoin de sentir que le réalisateur d’un film lui voulait du bien, dans Fringe j’ai toujours eu cette impression. Et j’ai vu cet épisode final comme un salut bienveillant à tous ceux qui ont aimé cette histoire malgré les hauts et les bas.

    La première fois que je me suis dit que cette série était hors du commun c’est dans l’épisode de la tulipe, le seul que j’ai revu plusieurs fois, et je pense encore aujourd’hui que c’est l’un des plus aboutis. Alors voir Fringe se terminer ainsi me touche particulièrement.

    Ca va être difficile de voir Anna Torv (surtout) ou John Noble ailleurs.

  • 5.12 - 5.13 :

    Au de risque de me répéter, je suis un grand fossoyeur de la série. Depuis le pilot et malgré l’illusion d’une moitié de troisième saison, je cesse de trouver la série médiocre, mauvaise, paresseuse, bancale, trop souvent dépendante d’une mythologie errante ou à la dérive.

    Avec cette cinquième saison, les scénaristes nous orchestrent un passé-recomposé. Ils piochent des éléments mythologiques de la série pour façonner ce nouveau visage dystopique. Encore une fois ?.. Oui mais cette fois-ci, c’est fait avec maîtrise (aidé probablement par une réduction du nombre d’épisodes et l’annonce d’une annulation). Entre clin d’oeil et réorganisation, les treize épisodes constituent une course nerveuse dans l’effort et endurante dans l’art de la gérer.

    Le grand final pour sauver l’humanité, donc. Une histoire de filiation. Un père et fils. C’était finalement sous-entendu depuis de le début de la série (l’unique constante), un peu comme Alias faisait des grands récits d’espionnage et autres prophéties apocalyptiques une histoire de famille. Et c’est très juste. Aussi bien dans le développement (September/The Child - Walter/Peter) que dans la résolution. Une partition qui privilégie (trop ?) les tunnels de dialogue aux séquences d’action (un affrontement final un peu anémique). Une façon de dire, une dernière fois, que la série pseudo-hard-science-fictive, froide et autiste est une histoire de personnages. Organisation des grands adieux (Peter/Walter - Astrid/Walter - Fauxlivia/Olivia, etc....), émotion au rendez-vous, decente, où le spectateur est invité à dire au-revoir plutôt que d’être pris en otage d’un piège lacrymal.

    Ce final (et cette saison) aura bien mieux ménager ses influences (aux lourds pastiches de The Outer LImits ou X-Files dans les précédentes saisons). Une dose de Matrix avec l’évolution de Windmark en Agent Smith (sa haine de l’être humain), Dune pour les affrontements mentaux (et de voir dans les Observateurs un Bene Gesserit pro-actif) ou encore du Terminator 2 pour sa tentative de changer l’histoire et l’image leitmotiv synonyme d’apocalypse (le jardin d’enfant dans T2, le parc dans Fringe). Une image qui aura hanté toute cette saison (si la série avait eu un vrai programme, elle aurait pu hanter toute la série) et qui conclut très bien la saison/série. Simple, parce que l’émotion naît plus facilement des choses simples. Fringe l’a longtemps oublié, elle s’en rappelle juste au bon moment.

  • pour reprendre l’article de Ju :

    On ne s’est pas foutu de ma gueule.

    Ouais, je crois que tout est là.

    Et puis cette image, merci de l’avoir mise, de Walter et d’un enfant traversant un portail, là aussi je crois que tout est là.

  • Le final

    Merci à Ju pour Fringe : la dernière, toute dans l’émotion et en images, c’est apprécié !

    Je rejoins ceux qui sont comblés par cette fin. Mais à vrai dire, lorsque l’on sait qu’il ne reste plus que 13 épisodes, il n’y a aucune excuse à rater une sortie de série, raison de plus pour féliciter la Fringe team de ne pas s’être vautré.

    A mon sens, et comme la souligné Ju, la réussite de ce final tient évidemment par une présence de conclusion, à la saison et la série en bouclant tous les arcs, mais conclusion ouverte et de surcroit positive.
    Ensuite, il faut qu’il y ait de l’émotion, et là, c’était très bien fait, tous les Bishop étaient au top + Astrid.
    Là où je remercie la Fringe team, c’est qu’elle ne s’est pas planquée et a recherché toutes les références possibles : le miroir, Gene, la tulipe, le cortexcepham, et bien évidemment les what the Fringe ? et l’autre dimension.
    Parce qu’au final, la Fringe team assume ses errements de saison 1 à mi saison 2 (l’épisode Peter), et qu’elle a arrive à fausser les cartes en se servant de tout son historique, comme si c’était fait exprès (sauf que l’on sait que non mais on s’en fout. - Finalement, la seule chose qui m’aura manqué, l’arc ouvert dans le pilote et plus utilisé, c’est le fait que Peter soit un génie.

    Très belle fin.

    P.S : Faut pas s’éloigner longtemps de pErDUSA, lorsqu’on revient on ne reconnait plus personne ^^...

  • Bon je ne suis pas venu depuis longtemps. Juste pour dire : j’ai deteste. Toute la saison. C’etait juste mediocre. Absence cruelle de moyens, scenarii ridicules pleins de facilites et bases sur une recherche d’objets qu’on croirait sortie d’un mediocre jeu de role a la WoW, mechants caricaturaux et absurdes, et le final, quelle ratage complet !

    Et je ne veux pas trop parler des incoherences totales du scenario : donc deja le plan est completement con : envoyer le gosse semi-demeure dans le futur... Serieusement ?!!? Ensuite il est completement con : les Observers controlant le monde en 2036, ils le controleront donc en 2167, le 2167 original ayant ete efface (ce qui n’a aucun sens non plus mais passons). Ensuite et finalement, c’est completement con : effacer les Observers nous ramene en 2015 comme avant alors que n’ayant jamais existe, les Observers n’ont pu influer sur ce qui precedait et donc, par exemple, Peter n’a jamais quitte son univers puisque qu’il a ete gueri par son pere. etc... Bref, apparemment ca a ete ecrit en 5mn autour d’un repas, je ne vois pas d’autres solutions, on a eu droit a tous les cliches des series B qui traitent de voyage dans le temps, c’etait pathetique.

    Ca vous montre le degre de serieux de l’ecriture. Mais apparemment les rapports "pere-fils", ca fait pleurer dans les chaumieres (j’ai rien contre mais ce n’est pas pour ca qu’on regardait, il y a deja Plus Belle la Vie ailleurs) donc certains aiment.

    Et quand j’entends dire que c’etait mieux que Lost alors que Lost est a des annees-lumieres au dessus de Fringe sur tous les plans qu’on aime ou pas sa derniere saison bancale, on se demande ce que les gens fument.

    Fringe a ete en moyenne une plutot bonne serie avec un moment de genie entre la mi-saison 2 et la mi-saison 3. Et puis ca s’est effondre. Dommage.

  • Finale

    Je rejoins bon nombre d’avis, que rajouter de plus ? ça plus le super article de Ju rendent un bel hommage à la série, qui aura donc privilégié l’émotion pour sa dernière saison, quasi-parfaite. Que de chemin parcouru depuis le pilot raté ! Dans ma vie de sériephile je crois que Fringe est une vraie anomalie, terme important qui a traversé ces derniers épisodes.

    Série qui n’aura atteint que très rarement la perfection, assez mineure la plupart du temps, mais le lien tissé entre nous et ses personnages était rare et précieux, et c’est le plus important. Ça ne sera jamais ma série préférée, et pourtant les personnages resteront sans doute aussi importants que d’autres de shows plus majeurs. Merci à eux. Et aux auteurs de nous avoir offert cette magique dernière saison, avoir le respect de son spectateur est de plus en plus rare.

    Attends, attends, pourquoi tu parles de saison 6, il n’y a pas de saison 6 si ?

    Si si, mais pas ici, tu es dans le pERDUSA du monde bleu, il te faut aller au pERDUSA du monde rouge.

  • Si si, mais pas ici, tu es dans le pERDUSA du monde bleu, il te faut aller au pERDUSA du monde rouge.

    T’as pas un lien ou tu ne peux pas donner des infos ici ?

    Quant à moi, je trouve que dans cette épisode le travail sur la symbolique est immense ! J’admire ! Mais les incohérences sont flagrantes et c’est tellement dommage parce qu’il aurait pu arranger ça d’une manière ou d’une autre, c’est justement ça l’esprit de Fringe, de se dire qu’il y a toujours un moyen de se sortir des pires situations. En l’occurrence et malheureusement, le travail à ce niveau a été un peu sali par ces incohérences. Et je pense que cela est dû en partie à la décision scénaristique de faire disparaître Peter qui a entraîné un gros paquet de difficultés par la suite. Mais bon, le bilan reste largement positif, un bonne série comme on les aime !

  • Et je ne veux pas trop parler des incoherences totales du scenario : donc deja le plan est completement con : envoyer le gosse semi-demeure dans le futur... Serieusement ?!!? Ensuite il est completement con : les Observers controlant le monde en 2036, ils le controleront donc en 2167, le 2167 original ayant ete efface (ce qui n’a aucun sens non plus mais passons). Ensuite et finalement, c’est completement con : effacer les Observers nous ramene en 2015 comme avant alors que n’ayant jamais existe, les Observers n’ont pu influer sur ce qui precedait et donc, par exemple, Peter n’a jamais quitte son univers puisque qu’il a ete gueri par son pere. etc... Bref, apparemment ca a ete ecrit en 5mn autour d’un repas, je ne vois pas d’autres solutions, on a eu droit a tous les cliches des series B qui traitent de voyage dans le temps, c’etait pathetique.

    Même si il y a des incoéhrences, ce n’est pas aussi simple. Les Observateurs viennent d’une autre timeline, donc envoyer le gamin dans le futur signifie : envoyer le gamin dans le passé des Observateurs, et pas envoyer le gamin dans le futur de la timeline jaune.

    Enfin, il faut rappeler que dans la timeline jaune, les Observateurs n’ont pas influencé le passé (Peter est mort des deux côtés, par exemple). Il existait déjà quelques petites incohérences dans le reboot saison 4. Ici c’est un peu la même chose. On suppose que les Observateurs n’ont agit dans la timeline jaune qu’à partir de l’invasion, en 2015.

    Et on pourrait approfondir encore plus le sujet, mais c’est passé du temps sur des détails qui au final n’auront pas d’importance car la série s’en est servie de manière simplifiée et qui permet de suivre une histoire qui tient la route malgré les incohérences. Ce qui est paradoxal.^^

  • Même si il y a des incoéhrences, ce n’est pas aussi simple. Les Observateurs viennent d’une autre timeline, donc envoyer le gamin dans le futur signifie : envoyer le gamin dans le passé des Observateurs, et pas envoyer le gamin dans le futur de la timeline jaune.

    Les observateurs ne viennent pas d’une autre timeline - ils viennent du futur. Une fois arrives en 2015, Il n’y a plus de 2167 originel - ce qui bien sur pose un autre probleme : s’il n’y a plus le norvegien de 2167, il n’y a plus d’Observers et donc ils ne peuvent pas revenir envahir le passe.

    Enfin, il faut rappeler que dans la timeline jaune, les Observateurs n’ont pas influencé le passé (Peter est mort des deux côtés, par exemple). Il existait déjà quelques petites incohérences dans le reboot saison 4. Ici c’est un peu la même chose. On suppose que les Observateurs n’ont agit dans la timeline jaune qu’à partir de l’invasion, en 2015.

    Peter est mort dans l’autre univers *parce que* September a detourne l’attention de Walternate au moment ou il trouvait un remede pour Peter. Sans les Observers, Peter vivait dans l’autre univers et Walter ne traversait pas et aucun n’evenement de Fringe n’avait lieu.

    Et on pourrait approfondir encore plus le sujet, mais c’est passé du temps sur des détails qui au final n’auront pas d’importance car la série s’en est servie de manière simplifiée et qui permet de suivre une histoire qui tient la route malgré les incohérences. Ce qui est paradoxal.^^

    L’histoire ne tient pas la route si on y reflechit plus de 3 secondes, il ne s’agit pas de details mais de la structure generale du tout. Ca n’a aucun sens. Et en plus c’etait mal ecrit, et fait avec peu de moyens (c’est pas completement leur faute). Seuls les acteurs etaient tres bons et sauvaient la situation. On a massacre Homeland (de facon justifiee) pour beaucoup moins que ca. Homeland c’est le summum de la coherence et du realisme en comparaison.

    Moi j’ai vraiment l’impression d’avoir ete pris pour un imbecile. On ne peut pas justifier le nimportenawak scenaristique sous pretexte que "mais les relations entre les personnages etaient tres emouvantes". C’est du foutage de gueule. J’aurais deja du le sentir a la fin de la saison 3 avec la resolution debile des "First People" qui sentait l’improvisation totale. Mais je suis un optimiste.

  • Attends, attends, pourquoi tu parles de saison 6, il n’y a pas de saison 6 si ?

    Si si, mais pas ici, tu es dans le pERDUSA du monde bleu, il te faut aller au pERDUSA du monde rouge.

    LOL ! Bon, en fait, on a déjà eu le Perdsua Rouge (que j’aimais d’ailleurs largement plus que le bleu, plus chaud, à mon goût).

    Mais LOL !

    Oui, oui, j’ai rien de très intéressant à dire.

    J’ai pleuré au 12 avec la réunion dans le monde alternatif.

    J’ai pleuré à la fin et surtout à la mort de septembre qui est l’acteur qui est putain de beau avec une superbe perruque ! Un peu comme Viggo ou Oldman dans leurs films respectifs. Je suis tombé amoureuse de septembre avec des cheveux et une barbe, voilà ! Ca c’est fait.

    Et au final, Peter et Walter et Olivia vont beaucoup beaucoup me manquer. Encore plus que la superbe perruque de Blair Brown avec ses cheveux gris !

    ET je me fiche des incohérences que j’ai aussi noté. Parce que après tout, ce qui compte et ce qui a toujours comptait c’était la realtion père et fils et là, ils ne l’ont pas raté !

  • J’ai chialé à toutes les scènes d’adieu et c’est tout ce que j’attendais de ce final qui remercie les fans avec toutes les touches de nostalgie sus-citées. Que demander de plus ? Les incohérences on s’en fout, elles vont de pair avec ce genre d’exercice. Mais bon, comme Ju, je ne suis jamais objectif avec le final d’une série que j’ai aimé. D’ailleurs merci à toi pour cet article sur le final. Drôle et concluant parfaitement l’aventure.
  • Donc je resume : le final de Lost et le final de BSG etaient nuls parce qu’ils ne donnaient pas de reponses coherentes et laissaient place a l’emotion. Le final de Fringe est excellent parce qu’il laisse place a l’emotion et on s’en fout de la coherence.

    Ok. Effectivement si les gens ne sont pas coherents avec eux-memes, ils ne vont pas demander a leurs series de l’etre.

    Au passage, j’ai trouve le final de Lost 1000 fois plus fort emotionnellement que celui plein de gros cliches ridicules de Fringe.

  • Donc je resume : le final de Lost et le final de BSG etaient nuls parce qu’ils ne donnaient pas de reponses coherentes et laissaient place a l’emotion.

    Ah non, j’ai adoré les trois finals je suis donc très cohérent ^^

    Mais s’il faut vraiment comparer avec Lost, j’ai largement préféré Fringe. Car sur le même procédé j’étais 1000 fois plus attaché à Walter et sa bande qu’à Jack et sa bande. J’ai donc été bien plus emporté par l’émotion. Donc pour moi le final de Fringe était excellent !

  • C’est legitime, inutile de preciser que pour moi Lost et Fringe ne boxent pas dans la meme categorie. Lost restera une grande serie des annees 2000, Fringe un truc sympa qu’on oubliera vite.
  • inutile de preciser que pour moi Lost et Fringe ne boxent pas dans la meme categorie. Lost restera une grande serie des annees 2000, Fringe un truc sympa qu’on oubliera vite.

    Vraiment ? Tu as bien fait de préciser, tes messages précédents étaient un peu ambigus.

    Sinon, on va faire semblant que tu interviens dans ce débat en toute bonne foi, et juste répondre sur ce point :

    Donc je resume : le final de Lost et le final de BSG etaient nuls parce qu’ils ne donnaient pas de reponses coherentes et laissaient place a l’emotion. Le final de Fringe est excellent parce qu’il laisse place a l’emotion et on s’en fout de la coherence.

    Sur la cohérence, tu noteras que Fringe a soigné sa continuité, et s’est donné du mal pour donner des solutions rationnelles à ses mystères.

    Certes, des raccords sont visibles, et contrairement à Drum, je ne pense pas que les auteurs avaient toute l’histoire en tête dès la saison 1, mais tous les concepts forts — "the boy is important", "he’s not ready" (à propos de Walter, testé par les mois, dont on comprend maintenant la préoccupation si c’était pour juger de sa capacité à emmener Michael dans le futur sans mettre ledit futur ert l’univers en danger), la doomsday machine, les observers, la notion que les observers explorateurs (les mois) étaient des sous-fifres dissidents "touchés" par l’émotionnel humain qui ne partageaient pas les buts de leurs supérieurs, la relation monde bleu-rouge, la relation parent-enfant, l’hubris des scientifiques etc — ont reçu une conclusion satisfaisante qui permet de regarder la 5 saisons comme un tout, inégal certes, mais qui ne se contredit pas.

    Si Lost pouvait dire la même chose, on pourrait parler de cohérence. Malheureusement, ce n’est pas le cas, à part dans l’esprit des fans hardcore de la série, qui sont pourtant bien en mal de mettre cette fameuse cohérence en perspective et la rendre partageable (ce qui est logique, puisque cette fameuse cohérence n’est pas rationnelle).

    Et au nom de cette cohérence, du soin apporté à la profondeur psychologique, des qualités d’écriture et maturité des relations interpersonnelles, de l’attachement à des personnages intelligents et cohérents sur la durée (et l’orientation évidente dès le départ de la série comme une tragédie familiale qui n’a pas été découverte en saison finale), ainsi que la qualité supérieure de son cast, on pardonne plus aisément à Fringe - tragédie familiale intimiste (et pas série qui prétend nous révéler le sens de la vie) - certains points de détail du final qu’on ne peut pardonner à Lost des années à se faire balader, à suivre des imbéciles antipathiques passifs-agressifs aux loyautés aléatoires et incapables de réactions normales, au nom d’une résolution bluffante à venir qui n’est jamais arrivée (idem pour le "they have a plan" des cylons), Comme dit ailleurs, la suspension of disbelief n’est possible que si tout n’est pas sujet à disbelief, ce qui est le problème de Lost , qui se repose plus sur la foi de ses supporters que sur la raison.

    Cela dit, tous les gouts sont dans la nature, et si tu préfères Lost , tant mieux pour toi. Et Lost avait clairement des qualités si elle a pu balader son monde aussi longtemps. Néanmoins, j’attends toujours qu’un fan de Lost m’explique, arguments à l’appui plutot qu’en se limitant à des affirmations vides qui ne coutent rien, voire affirmations semi-mystiques d’inclus qui eux ont compris (quoi ? Ils refusent d’expliquer) où est la cohérence de Lost à l’échelle de la série qui en fait autre chose qu’un divertissement addictif qui nous a bien eus.

    Pour ma part, en tant que fan de SF et science tout court, il est évident que j’adhérerai toujours plus à une petite série de genre qui a soigné son genre et personnages comme Fringe en se repose sur du rationnel, qu’à une série grand public se reposant sur une symbolique mystique..

  • Je pense exactement l’inverse de tout ce que tu as ecrit. Je pense que Fringe est un immense foutoire sans queue ni tete ou tout a ete invente au fur et a mesure. "The boy is important" - merci c’est precisemment l’exemple parfait du retcon a deux balles mal foutu et completement contradictoire avec ce que disait la serie avant.

    « he’s not ready » (à propos de Walter, testé par les mois, dont on comprend maintenant la préoccupation si c’était pour juger de sa capacité à emmener Michael dans le futur sans mettre ledit futur ert l’univers en danger)

    Pas vraiment puisqu’a ce moment la les "Observers scientifiques" ne savaient rien du plan d’invasion. Bizarre pour des gens qui peuvent voir l’avenir et sont des demi-dieux pendant 4 saisons et subitement en saison 5 sont aussi faciles a tuer que des stormtroopers et sont incapables de trouver 4 pied-nickeles qui se cachent sous leur nez, et ne prennent aucune mesure de precaution minimale. Foutage de gueule j’ai dit ?

    la notion que les observers explorateurs (les mois) étaient des sous-fifres dissidents « touchés » par l’émotionnel humain qui ne partageaient pas les buts de leurs supérieurs

    Retcon bidon qui ne tient pas la route. Et le coup des etres sans emotions qui en developpent au contact des humains, c’est super original en SF. Personne ne l’a jamais fait avant. Non personne du tout. Surtout de facon aussi subtile et intelligente et bien amenee... Serieusement - que des cliches pourris.

    s’est donné du mal pour donner des solutions rationnelles à ses mystères.

    Je crois qu’on touche le fond du probleme. Mis a part que, non, ils ne se sont donnes aucun mal puisque c’est n’importe quoi et qu’on sent que c’est bacle, en gros on en revient au coeur du probleme avec Lost et BSG chez certains fans de SF : le cote mystico-spirituel "irrationnel". On touche la a des questions de croyances / conceptions du monde etc... qui vont bien au-dela de la discussion de serie tele et ca ne sert a rien d’entrer la-dedans.

  • Lost et Fringe sont des séries qui TOUTES DEUX, une fois terminées et analysées sur leur totalité, sont bourrées d’incohérences, de failles et de points non résolus.

    Mais là où elles différent c’est que Lost avait toujours fait passer l’histoire, ses mystères et ses twists, avant ses personnages, qui n’étaient que des outils narratifs. Alors que Fringe avait toujours fait le contraire, l’histoire étant au service de l’évolution des personnages et de leurs relations.

    Du coup lorsque ces deux séries se terminent en focalisant sur l’émotion et les personnages et en foirant totalement l’aspect "mythologique" le finale de Lost est un échec total alors que celui de Fringe est un semi-échec.

  • Lost et Fringe sont des séries qui TOUTES DEUX, une fois terminées et analysées sur leur totalité, sont bourrées d’incohérences, de failles et de points non résolus.

    +1 avec ça et le reste du post. Les deux séries ont en commun le fait d’avoir été créées par des gens (JJ. Abrams entre autres) qui ne l’ont pas gérée au quotidien par la suite. Elles se sont bien évidemment cherchées pendant un certain temps, et la conclusion sur le plan de la mythologie ne peut être qu’une forme de "rattrapage aux branches".
    De ce point de vue, je remercie les scénaristes de Fringe de ne pas avoir clos la série sur trop d’explications qui de toutes façon auraient été vouées à l’échec puisque le scénario complet de la série n’avait pas été écrit depuis le début. Il est évident que le final de Fringe a plu à ceux qui attendaient avant tout une fin digne pour les personnages (et de ce point de vue, c’est une pure réussite tant chaque personnage semble être à sa place à la fin), et a déçu ceux qui s’attendaient à voir résolus en 1h30 la liste des questions encore en suspens depuis le début de la série.

    Bien sûr qu’il aurait été préférable d’avoir plus d’explications (surtout des plus claires), mais mieux vaut accepter de voir la série comme ce qu’elle est vraiment (un drama familial dans une mythologie SF) que comme ce qu’elle aurait pu être.

    Certes, des raccords sont visibles,

    Tout à fait. Il est clair que les scénaristes ont préféré, à certains moments de l’histoire, laisser de côté des explications fumeuses et se concentrer sur la suite (je pense à la disparition de Peter fin de S3, à la façon exacte dont les choses se sont passées pendant le reboot de la S4, aux raisons précises de la date d’invasion des Observateurs, etc.). Tout ceci a été mis de côté au profit des personnages, et dans tous les cas des indices ou des pistes ont été laissées (il y a une BD faisant le lien entre S3 et S4, pendant le reboot on nous disait ce qui était pertinent et utile sans réécrire l’histoire à la lettre près, pour l’invasion on nous dit que c’est dû aux probabilités...)

    la notion que les observers explorateurs (les mois) étaient des sous-fifres dissidents « touchés » par l’émotionnel humain qui ne partageaient pas les buts de leurs supérieurs

    Retcon bidon qui ne tient pas la route.

    Il y a eu des Retcon bidon cette saison, mais pour le coup ce n’en est pas un. Dès la S2 (épisode 8), on voit August qui avoue avoir eu des "sentiments" pour une humaine. Et l’idée que l’équipe des 12 mois était envoyée en tant qu’explorateurs, qu’Observateurs censés rapporter des informations sans savoir dans quel but se tient.

    Si on fait les comptes sur les grands thèmes abordés dans la série, on s’aperçoit que chaque saison englobe la précédente, et étend les limites de la mythologie.
    - Pendant la S1, même si la série se cherche, on pose les grandes bases la mythologie : Observateur (au début on n’en voit qu’un), passé de Walter (asile, Bell, Massive Dynamic), le Cortexiphan et Olivia, existence d’un univers parallèle et du secret de l’origine de Peter qui y est lié...
    - Pendant la S2, on creuse tous les thèmes précédemment cités : on voit qu’il y a d’autres Observateurs, qu’ils peuvent avoir des émotions, on y soupçonne même qu’ils vont nous détruire à la fin du 2x03, on y parle également de Bell, de son passé et de son rôle vis-à-vis de l’autre côté (même si j’aurais aimé en voir plus), Olivia traverse de l’autre côté, chez l’ennemi, on est frappé par la découverte de cet autre univers tout comme Peter réalise d’où vient... et quelle sera sa destinée (utiliser la machine).
    - Pendant la S3, on continue sur la lancée, l’autre univers devient plus qu’un autre décor, il permet aux doubles de se confronter et aux liens unissant Peter, Olivia et Walter de se renforcer malgré tout. Olivia porte la première moitié de saison tout comme Peter porte la seconde, et on réalise ce qui était promis à la fin de la saison précédente : l’utilisation de la fameuse machine, et on se rend compte que l’autre côté n’est pas l’ennemi : il est nécessaire de s’entraider. Peter disparaît, et une nouvelle page se tourne.
    - Pendant la S4, on introduit le concept de timeline, on met en lumière tous les événements qui se sont déroulés auparavant. On apprend les origines des Observateurs. Les deux univers quant à eux coopèrent et poursuivent ce que Peter leur a permis de par son sacrifice. C’est une autre lecture des 3 premières saisons, qui les remet en perspective.
    - Enfin en S5, on se penche sur le principal mystère, qui n’avait été jusqu’ici qu’effleuré saison après saison mais qui sous-tend l’histoire de la série : les Observateurs : leurs origines, September et le reste de l’équipe, tous les autres. En fin de compte, ils ont beaucoup participé à l’histoire de nos héros (l’intervention de September est le point de départ de la guerre entre les univers, les Observateurs cherchent à ce que Peter utilisent la machine dans le but de réécrire et corriger la timeline, ce qui malheureusement conduit leurs compatriotes du futur à vouloir envahir). C’est également l’aboutissement du destin des trois personnages principaux.

    Chaque saison me semble creuser un peu plus la mythologie, l’éplucher couche après couche tout en questionnant les précédentes. Bien sûr les explications ne sont pas toujours satisfaisantes, il faut s’imaginer certaines réponses, accepter quelques autres un peu légères, et il y avait encore à faire (concernant Bell notamment), mais au vu du budget disponible et des menaces d’annulation depuis des années, je pense qu’ils s’en sont bien sortis.
    Quand je regarde en arrière, je vois un tout, une formidable odyssée qui aura duré 5 ans.

  • Fin de la série

    Tout ce que je retiendrais de "Fringe" a été expliqué dans l’épisode 5.11. Pour améliorer l’être humain, les Hommes ont du éliminer toute émotion et les femmes, qui sont donc nuisibles à l’évolution de l’humanité.

    Voilà le message de la série. Il ne fallait pas chercher plus loin.

  • Que les personnages aient ete assez bien ecrits dans Fringe, et les acteurs excellents, personne ne dit le contraire. Mais nous raconter que Fringe c’etait juste une etude de personnage et le reste c’etait du decor secondaire ce n’est pas tres serieux. Fringe etait une serie de SF qui s’est completement lachee a partir de la saison 2 pour le meilleur, et finalement pour le pire a la fin quand on sent qu’ils n’avaient plus la moindre idee de ce qu’ils faisaient. Personne ne regardait Fringe pour avoir une meilleure connaissance des relations pere-fils, mais pour l’histoire.

    Au final et meme avant, ca ne tient pas la route. Pas parce qu’ils n’ont pas donne de reponses. Ils ont tout donne, il n’y a aucun mystere et d’ailleurs depuis longtemps. C’est juste que l’histoire est absurde, baclee et franchement pas tres intelligente.

    Puisqu’on en parle, le travail des scenaristes de Lost sur le voyage temporel, alors que ce n’etait pas vraiment au coeur de la serie, etait incomparablement superieur. Ils ont reflechi aux consequences de ce que ca signifiait pour la coherence narrative et la coherence interne de leur monde. Il n’y a aucune faille et c’est meme ce qui permettait de deviner en saison 6 que les flashsideways n’etaient pas une timeline alternative parce que ce n’etait pas possible dans le monde de Lost. Rien de tel dans Fringe evidemment. Les regles changeaient selon les besoins des scenaristes et le trou dans lequel ils s’etaient foutus.

    Bref, mon but n’est pas de degouter ceux qui ont aime, tant mieux pour eux. Juste de donner mon avis argumente.

    Sinon :

    Les deux séries ont en commun le fait d’avoir été créées par des gens (JJ. Abrams entre autres) qui ne l’ont pas gérée au quotidien par la suite.

    JJ Abrams a co-cree Lost et est parti apres le pilote mais Lindelof est reste du debut a la fin. Dans Fringe je ne suis pas sur qu’il a cree quoique ce soit et les memes showrunners ont gere du debut a la fin. Donc ce que tu ecris est faux.

  • J’ai une question con à propos du reboot en 2015 qui ne devrait pas avoir lieu à ce moment là et j’en appelle à vous, puisque vous avez une mémoire et un sens du détail que je suis loin d’avoir...

    Est-ce qu’on peut considérer qu’il y a deux "lots" d’observeurs, un pour chaque univers et qu’en accompagnant le garçon, Walter ne rei-nitialise que les observeurs de son côté ? Après tout, le monde rouge n’a pas été envahi. Pourquoi le September du monde rouge arrêterait de distraire Walternate pendant la recherche du remède ? Alors je sais quand même que les observeurs se baladent d’un côté ou de l’autre comme bon leur semble et qu’il y a eu des conversation entre Walter et September sur la sortie du lac etc...

    Incohérence de plus ou je me pose trop de question ? Pourquoi pas des observeurs dans le monde rouge...

    Dans tous les cas, j’ai surtout une envie en ce moment : me refaire l’intégrale de la série en marathon pour remettre du clair dans ma petite tête !

  • Puisqu’on en parle, le travail des scenaristes de Lost sur le voyage temporel, alors que ce n’etait pas vraiment au coeur de la serie, etait incomparablement superieur.

    Sur ce point je suis d’accord avec toi. Notamment les magnifiques et pathétiques storylines de Locke et Faraday, usages parfait du paradoxe temporel.

    Mais cette réussite était peut être due au fait que justement dans Lost le voyage dans le temps n’était pas au cœur de la série alors que dans Fringe une grande part de l’histoire de la série repose la dessus et que du coup c’est forcément plus casse gueule.

    D’ailleurs même dans Lost ça n’a pas toujours été traité de manière parfaite, comme lorsque Desmond se souvient d’un coup du message de Faraday en saison 5 pile "au moment" où celui-ci lui délivre dans le passé, alors que logiquement il aurait du s’en rappeler depuis le début...

    En même temps dans l’absolu les voyages dans le temps et paradoxes temporels sont rarement traités correctement, La Jeté ou Terminator étant deux des rares exemples qui me viennent à l’esprit...

  • Petit défi aux fans de Lost : pitchez moi en quelques lignes l’histoire racontée par Lost

    Pour Fringe , c’est facile : c’est l’histoire d’un génie dont les péchés originels (le sauvetage de Peter et les expériences sur des enfants) ont à la fois détruit les gens qu’il aimait et l’univers, mais également sauvé l’humanité. Toute l’histoire de Fringe suit le parcours de cet homme - et des produits de ses excès (Peter et Olivia) - vers la rédemption, sa reconstruction et le rétablissement de ce qu’il a détruit, à l’échelle personnelle et cosmique ; du passage ouvert entre deux mondes pour en sauver un seul, au sacrifice vers le futur pour protéger la destinée humaine.

    Pour Lost , ça me parait impossible (mais de grace, fans de Lost, éclairez nous), et c’est pour cela que Lost est à mes yeux bien inférieure.

  • Sur les "incohérences" soulevées par Jojo

    A titre préalable, je voudrais dire qu’il me semble, Jojo, que ce qu’attendaient réellement tous les déçus de Lost , c’est que la série soit capable de donner un sens rationnel à tous les mystères disséminés depuis le début de la série. Même si ce sens avait été écrit en saison finale et raccrochait les wagons comme il pouvait (laissant quelques trous et passage floutés) -nécessité puisque d’évidence la série était écrite au fil de l’eau-, ça aurait été honorable. Ce que Lost a fait, au contraire, c’est nous offrir un polar qui se terminerait sans qu’on connaisse le coupable.

    Ce que Lost n’a pas fait, Fringe l’a fait (nécessairement imparfaitement, puisque l’écriture de Fringe n’a pas toujours été exempte de travers lostiens consistant à faire des twists pour les twists et se croire très fins en bouleversant la narration pour éviter de faire avancer l’histoire), expliquant pourquoi les déçus de Lost peuvent se satisfaire de Fringe.

    Dans ton argumentation Jojo, je me rends compte que c’est précisément cette bonne foi des auteurs de Fringe , cet effort fait pour redonner à postériori un sens à beaucoup d’éléments disséminés, que tu leur reproches (quand tu ne leur reproches par carrément leur budget). En bref, c’est à se demander ce qui t’aurait satisfait.

    Ensuite, pour rentrer dans le vif du sujet, il me semble qu’une bonne partie des incohérences que tu soulèves sont le fruit d’une méconnaissance par toi des concepts physiques avec lesquels la série a toujours joué, et a longuement décrits : ceux découverts au travers de la physique quantique, physique non déterministe mais strictement probabiliste, marquée notamment par divers paradoxes (aux yeux de la physique relativiste, dont la logique s’effondre aux énergies et échelles que décrit la physique quantique) et le rôle des observateurs.

    Pas vraiment puisqu’a ce moment la les « Observers scientifiques » ne savaient rien du plan d’invasion. Bizarre pour des gens qui peuvent voir l’avenir et sont des demi-dieux pendant 4 saisons et subitement en saison 5 sont aussi faciles a tuer que des stormtroopers et sont incapables de trouver 4 pied-nickeles qui se cachent sous leur nez, et ne prennent aucune mesure de precaution minimale.

    Sauf qu’au cours de cette saison, l’écriture s’est donné le mal de nous montrer la réalité des Observateurs au travers de Peter, et a confirmé que l’approche des Observateurs est probabiliste (confirmé, parce que les évènements de la série nous l’avaient déjà suggéré, comme la faute originelle de September).

    Dans un système probabiliste, tu te fies à des probabilités, pas à des certitudes. Et la série s’est donnée la peine de nous montrer, au travers des concertations de Windmark avec sa hiérarchie, que les probabilités de réussite de l’invasion des Observateurs dans cet univers là à ce moment là étaient de l’ordre de 99,99%, pas 100% justement, et que la hiérarchie des Observateurs était bien trop arrogante et méprisante de cette infime probabilité pour donner suite aux inquiétudes légitimes de Windmark.

    On peut même aller plus loin, et faire appel à la théorie du chaos, fondée sur l’importance de la maitrise de l’intégralité des conditions initiales impactant un phénomène (maitrise impossible dans le monde réel) pour obtenir une prédiction valable : la probabilité négligée ici était représentée par des humains tous hors du commun, échappant donc tous aux équations habituelles permettant de décrire le comportement humain. Ainsi, les Observateurs ont faussé leur simulation en négligeant de prendre en compte des conditions initiales qu’ils ont vu comme de simples battements d’ailes de papillons (et oui, on avait même un papillon dans les glyphes, et des papillons tueurs dans l’épisode final).

    Le déterminisme, l’idée que tout est écrit d’avance et le fait qu’il faut s’en remettre à sa destinée sans poser de questions, c’est dans le monde de Lost. Dans le monde de Fringe, comme dans celui de Terminator, c’est le mantra de Sarah Connor qui gouverne : no future, si ce n’est ce que tu en fais.

    Quand à la question du "He’s not ready", hormis le fait que bien sur c’est un sens qui arrive à postériori, que je trouve néanmoins personnellement très élégant (notamment parce que la série n’a même pas mis l’accent dessus et que c’est juste en y réflechissant que ça m’a sauté aux yeux), tu omets le fait que tu n’as pas la moindre idée de la chronologie de la série vue du point de vue de September. En d’autres mots, le test de Walter justifié par le "he’s not ready" peut très bien intervenir pour September (par ex) juste après que Walter se soit proposé d’emmener Michael dans le futur.

    la notion que les observers explorateurs (les mois) étaient des sous-fifres dissidents « touchés » par l’émotionnel humain qui ne partageaient pas les buts de leurs supérieurs

    Retcon bidon qui ne tient pas la route. Et le coup des etres sans emotions qui en developpent au contact des humains, c’est super original en SF. Personne ne l’a jamais fait avant. Non personne du tout. Surtout de facon aussi subtile et intelligente et bien amenee... Serieusement - que des cliches pourris.

    Je ne vois pas en quoi c’est bidon alors que j’avais réussi à la prédire rationnellement (dans un moment d’énervement certes) comme seule issue possible à partir du final de la S3. En quoi il ne tient pas la route alors que déjà, très tôt, on nous montre un August qui se sacrifie par émotion pour un humain, soulevant la désapprobation des autres ? Et en quoi faut il avoir été le premier à faire quelque chose pour être recevable ?

  • Je m’incruste un instant pour approuver totalement le dernier post de Rorschach et signaler à ceux qui voudraient approfondir la théorie du chaos les excellents films produits par l’équipe de l’ENS Lyon sortis récemment (libres de droits) :

    http://www.chaos-math.org/fr

    dont je recommande également la série sur les dimensions où ils tentent de rendre la quatrième dimension représentable, ce qui a priori pour nous évidemment est impossible.

  • Petit défi aux fans de Lost : pitchez moi en quelques lignes l’histoire racontée par Lost

    Je tente ma chance :

    Lost, c’est l’histoire d’hommes et de femmes qui se retrouvent catapultés sur une île cachée au monde qui porte en elle le fruit de la connaissance (ce que tu appelais quelques messages plus tôt le sens de la vie) et qui sont bien incapables de comprendre, déchiffrer et interpréter la jungle de signes qui se dresse devant eux , les renvoyant sans cesse à leurs peurs et doutes les plus intimes. Dès lors, l’espoir que représentait cette situation unique (soit se retirer en un lieu où les règles qui régissent l’univers ne s’appliquent pas dans le seul but d’être révélé à soi) s’avère une chimère ; et la résignation et la soumission aux lois de la Destinée la seule manière supportable de vivre en ce monde, en attendant le suivant.

    Et ceux d’après encore.

    C’est une vraie tragédie Lost.

    Et tout ça sans tirer une seule taf.

    Et je précise que j’aime sincèrement Lost. Plus que le sexe avec de vraies femmes. Mais moins que le porno.

    Pour que tout le sache à peu près où je me situe sur l’échelle de l’Humanité.

    Ce premier message n’en finit pas.

    Bref.

  • Je trouve que la comparaison entre "Lost" et "Fringe" n’a pas beaucoup d’intérêt. OK, elles ont beaucoup été rattachées ensemble, mais à quoi bon ? En lisant certains commentaires, on a l’impression que le final de "Fringe" a offert une bonne conclusion uniquement par rapport au fait que "Lost" ait raté la sienne.

    Quoi qu’on en pense, "Lost" a été une grande aventure télévisuelle qui a révolutionné le paysage audiovisuel américain. On ne compte plus le nombre de séries pseudo-dérivées qui ont été lancées par la suite sur le thème d’un grand mystère. Et il faut le reconnaître : aucune n’a jamais été à la hauteur de "Lost" et n’a réussi à survivre. Pourquoi : parce que tous les successeurs ont voulu mettre dès le pilote tous les ingrédients que "Lost" a mis des saisons à introduire et installer. Résultat, les dérivés sont confus, brouillons et ne savent pas comment jongler dans toutes leurs intrigues.

    Car ce qui a fait le succès de "Lost", c’est qu’à la base et durant toute la saison 1, le principe est simple : on suit la survie des rescapés d’un crash sur une île déserte, le tout teinté de quelques petits mystères sur le monstre qui rôde dans la forêt ou la transmission de Danielle Rousseau. C’était une série basée sur ses personnages où on a appris à les connaître. Il y avait très peu de mythologie dans cette première saison.

    Les 4 premières saisons de "Lost" tiennent un propos qui reste rationnel. On pouvait espérer une conclusion réaliste de la série et de ses mystères. Mais le triple épisode final de la saison 4 (qui est pour moi le meilleur épisode de la série) est l’épisode où tout bascule et où toutes nos croyances envers la série s’effondrent. Quand Ben tourne sa roue magique et que l’île fait plouf, la série a signé son plus gros virage de l’histoire et surement le plus déroutant : dès cet instant, on comprend qu’il ne faudra plus attendre d’explication rationnelle.

    Personnellement, et que ce soit dans n’importe quelle série ou film, je n’ai jamais adhéré aux histoires de voyage dans le temps ou dans d’autre univers. Je n’aime pas du tout cela car c’est utilisé une facilité scénaristique pour tenter de tout justifier.

    C’est pour ça que quand "Lost" (à la fin de la saison 4) et "Fringe" (à la fin de la saison 1) ont ouvert ce nouveau chapitre, ma perplexité est devenue plus grande. Car qui dit voyage dans le temps dit bien évidemment incohérences du scénario. Dès lors, on ne cherche plus à comprendre ce qui se passe, c’est inutile, et surtout trop dangereux pour le cerveau. On a plus qu’à se laisser aller à suivre le voyage de nos héros.

    Je n’ai jamais trop compris la fin de "Lost" et je crois que je n’ai jamais cherché à la comprendre. Je n’ai jamais revu le final de la série alors que ce fut pourtant une de mes séries favorites pendant des années. Je serais incapable de dire aujourd’hui quand les personnages sont mort (quand Juliet fait exploser la bombe ?), ce qu’à voulu raconter la saison 6 et surtout la supercherie de la saison 5.

    J’ai toujours eu l’impression que le voyage dans le temps dans "Lost" n’a été introduit que comme un prétexte à nous raconter des éléments de l’histoire de l’île en y impliquant nos héros réguliers. Plutôt que de faire de simples épisodes flashback sur le passé qui auraient été géniallisime comme on a pu avoir avec "The Man Behind The Curtain", "Lost" a choisi une autre voie pour raconter le passé en y plongeant directement Locke, Jack, Sawyer et Cie.

    En fait, peut être n’ai-je jamais cherché à comprendre, mais avec la conclusion de la saison 5 qui fait reset et la conclusion de la saison 6 qui faît le purgatoire, je ne sais même pas où tout cela veut nous amener : les évènements des 4 premières saisons ont-ils existé ?

    Bref, c’est un flou artistique très dommageable. "Lost" aurait du continuer sur la voie de la rationalité jusqu’au bout et c’est vraiment le point que j’ai du mal à lui pardonner. Les épisodes faibles des saisons 2 ou 3 où ils ne se passent rien, ça à la limite, je m’en fout complètement et les producteurs l’ont d’ailleurs reconnus : ils servaient à gagner du temps. Et ces épisodes restent intéressant juste pour le développement des personnages.

    C’est véritablement ce virage purement fantastique que je n’ai pas aimé. "Lost" aurait du rester rationnel car l’univers de la série était très riche. Il y avait tellement de choses à raconter sur le passé de l’île qu’on aurait pu créer plein de séries dérivées sur chaque sujet.

    Bon, j’arrête là cet écart. Mais pour revenir à "Fringe", c’est un peu pareil. Ma plus grande frustration reste qu’on ne découvre pas comment Walter a "réussi". J’aurais vraiment aimé voir l’époque de 2167 et la rencontre avec les scientifiques de l’époque qui étaient sur le point de changer le monde en créant les Observateurs. Non rien de tout ça. On se contente de voir Walter traverser le portail et de nous repasser la scène d’ouverture de la saison sans les Observateurs. J’aurais aimé aussi en voir plus sur l’invasion des Observateurs et comment ils ont pris le contrôle du monde.

  • Cher Rorschach, nous ne serons pas d’accord. Les scenaristes de Fringe seraient heureux d’apprendre que leur scenarios sont bases sur la theorie du chaos et le probabilisme, je doute qu’ils aient jamais pense a ca. C’est beau les fans qui arrivent a justifier ce que les auteurs ne cherchent meme pas a justifier. Mais bon...

    Moi quand j’entends "Le Chef Des Observers" dire "il y a une probabilite de 99,99% blablabla", je suis consterne et je me dis que c’est ecrit comme du sous Star Trek - et deja je n’aime pas Star Trek du tout, ca represente tout ce que je deteste dans la SF (et j’aime la SF).

    Ce que Lost a fait, au contraire, c’est nous offrir un polar qui se terminerait sans qu’on connaisse le coupable.

    Bon revenons a Lost puisque c’est apparemment le sujet dont tout le monde veut parler (pas mal pour une serie si nulle et finie depuis 3 ans). D’abord, Lost n’etait pas un polar. Ensuite, Lost a repondu a toutes les questions posees. Ta remarque, comme celles de Boby, me fait suspecter qu’il est possible que tu n’as pas tout compris a la fin bien que les choses me semblaient claires.

    Tu as aussi un peu rien compris aux paradoxes temporels et au fait que ce qui est decrit dans Fringe, theorie du chaos probabiliste ou pas, n’est pas logique ni possible, ni coherent. Tu n’as d’ailleurs repondu a aucune des incoherences que j’ai releve (et il y en a des tas d’autres). Lost n’etait pas deterministe - toute la serie reposait sur la question des choix. Lost nous disait qu’on ne pouvait pas changer le passe - exactement comme c’est le cas dans le monde reel - et a cree un systeme qui permettait d’introduire le voyage dans le temps - essentiellement un instrument narratif comme l’explique Boby - sans introduire de paradoxes et de contradictions.

    D’ailleurs cher Boby - mis a part que le surnaturel est present des le debut (des voyants, des gosses aux pouvoirs mysterieux, des chiffres maudits, un monstre de fumee noire etc...), le reste est tres clair : tout ce qui s’est passe sur l’ile s’est reellement passe, de la saison 1 a 6. Ils sont morts, certains pendant la serie, d’autres des annees apres. Ils se retrouvent tous apres leur mort dans un monde qu’ils ont cree eux-memes qui sert de passage pour accepter leur etat, se retrouver, et passer a l’etape superieure.

    Toute cette partie du monde parallele/purgatoire, je concois que ce n’est pas la meilleure partie de la serie - encore que quand on ne savait pas ce que c’etait, ca pouvait etre interessant. Je pense qu’ils l’ont introduit au debut de la saison 6 sans savoir completement ce que c’etait, voyant surtout les possibilites de raconter une histoire alternative avec les memes personnages dans un autre cadre. Mais comme c’etait finalement quelque chose de plutot marginal dans la trame generale de la serie, ce n’est pas tres grave. Les themes centraux et l’histoire principale ont ete traites et resolus. Les arcs des personnages etaient puissants, forts et emouvants et j’ai trouve ce final pleinement satisfaisant et toujours 3 ans apres.

  • Lost, c’est l’histoire d’une révolution télévisuelle qui était tranquille sur son île perdue avec ses mystères plus ou moins rationnels. Mais au cours des saisons, les téléspectateurs sont tués un par un par un Monstre d’incohérences noires qui voyage à travers le temps. Cependant cela n’a pas d’importance, parce que si ils ne trouveront pas le bonheur d’apprécier un final dans lequel les incohérences n’ont pas d’importance devant le destin des personnages, ils y arriveront dans un purgatoire dans lequel une série enquête sur des phénomènes paranormaux dans deux mondes parallèles, et qui n’a pas rien à voir avec les évènements sur l’île quand on regarde bien parce qu’il y a de la SF grand public dans les deux réalités (et aussi quelques rares apparitions mystiques de JJacob Abrams).
  • Ju c’est ta faute, quelle idée d’archiver les topics pour les séries terminées, surtout Lost, les gens trouvent toujours un moyen d’esquiver le truc. "La vie trouve toujours un chemin" comme disait le professeur Malcolm.

    Bienvenue sur le nouveau topic Lost, donc ;) En attendant qu’il disparaisse également.

    Pas inintéressant tout ça bien que parfois hors sujet. Ce que je trouve dommage c’est d’opposer tout le temps les deux, on peut aimer les deux shows pour des raisons très différentes. Vos interventions m’ont en tous cas fait réaliser que ce je retenais de Lost, pour ma part, depuis ce fameux finale, c’est... l’Ile, et tout ce qu’elle a pu introduire dans mon imaginaire (ambiance, concepts, genres etc). Et pas du tout les personnages.

    Certains m’ont ému ponctuellement mais je n’ai aucune nostalgie les concernant. Enfin à part Desmond et Penny, dont l’histoire d’amour à travers le temps, l’espace et ce que vous voulez était une des plus belle que j’ai vue sur petit écran. Mais le cast principal, je n’en ai plus rien à foutre.

    Alors que pour Fringe je sais déjà que dans plusieurs années, Walter and Co seront la définition même de la série pour moi et si je décide de la revoir ce sera pour eux, pas pour le reste. C’est la différence fondamentale que je ferais entre les deux shows, puisque le débat porte là dessus. D’ailleurs on ne regarde pas forcément une série pour le mêmes raisons, notion très conne à dire mais qui mérite d’être rappelée ici même ;)

  • @Jojo : suite et fin de la parenthèse

    Cher Rorschach, nous ne serons pas d’accord. Les scenaristes de Fringe seraient heureux d’apprendre que leur scenarios sont bases sur la theorie du chaos et le probabilisme, je doute qu’ils aient jamais pense a ca. C’est beau les fans qui arrivent a justifier ce que les auteurs ne cherchent meme pas a justifier. Mais bon...

    Mon cher Jojo, ta bonne foi légendaire et ton inculture fière de l’être font toujours de toi un être délicieux avec qui discuter. Je te conseillerais volontiers des ressources scientifiques formidables et très accessibles sur ces sujets qui te feront rapidement réaliser ton erreur, mais connaissant ta préférence pour l’affirmation butée sur l’argumentation rationnelle, je lache l’éponge. Mais bien entendu, à ta disposition (ou celle de tout intéressé) si tu devait exprimer un désir sincère d’information.

    D’abord, Lost n’etait pas un polar.

    Oui, je sais, la comparaison est un outil souvent un peu trop subtil à déchiffrer pour l’humain moyen. Je vais te donner un indice : quand ça commence par "c’est comme un...", cela ne signifie pas que ton interlocuteur dit "c’est un ...", non non non, juste qu’il rapproche deux réalités différentes* au moyen d’un outil de comparaison (ici le "comme" de "comme un polar" qui exprime expressément que je sais que Lost n’est pas un polar).

    Ceci étant clarifié, on peut retourner (brièvement, promis, même à moi le temps est précieux) au vif du sujet que tu as lancé - en jouant aujourd’hui les surpris de voir qu’on te répond gentiment (ben oui, on est de braves gens).

    Ta remarque, comme celles de Boby, me fait suspecter qu’il est possible que tu n’as pas tout compris a la fin bien que les choses me semblaient claires.

    Et tu sais quoi, je l’ai maintes fois répété que je n’ai pas tout compris (dans mon esprit parce qu’il n’y a rien à comprendre) et que j’encourage vivement tous les fans de Lost à m’expliquer ce que j’aurais du comprendre, plutot que se limiter à la posture sectaire stérile : "si tu aimes, tu as compris", "si tu n’aimes pas, tu n’as pas compris".

    J’ai même lancé un défi très simple, plus haut, auquel tu as soigneusement évité de répondre, contrairement à tous ceux qui disent aimer Fringe et sont capables d’expliquer leur sentiment, ou à Babou à propos de Lost , que je remercie de l’effort et bonne volonté, même si je dois admettre que son résumé me laisse dans une perplexité à peu près aussi grande que quand j’essaie moi même de donner un sens à cette série (mais je vais le relire plusieurs fois, promis).

    Donc pour la dernière fois : soit tu peux faire preuve de bonne foi (et servir la série que tu prétends aimer) en nous expliquant rationnellement à nous, que la lumière magique a laissés pour compte, ce que racontait Lost qui rend cette série si universellement formidable à tes yeux, soit tu admets implicitement que ton amour pour Lost est purement subjectif et que les mots que tu mets dessus ne sont que "paroles, paroles, paroles ...".

    * "Wouah l’autre, deux réalités différentes, faut arrêter les pétards, c’est du français, pas de la métaphysique !!!"

  • Cher Rorschach,

    D’abord tu gardes ton agressivite et tes insultes pour tes amis. C’est souvent comme ca avec toi, a t’exciter pour des series teles. Et tes delires sur ma "mauvaise foi" en disent long sur toi plus qu’autre chose. Je ne fais que donner mon avis sur des series, je ne te force a rien.

    Je te conseillerais volontiers des ressources scientifiques formidables et très accessibles sur ces sujets qui te feront rapidement réaliser ton erreur

    Quelle erreur ? J’ai nie l’existence de la theorie du chaos ? J’ai nie que les scenaristes aient la moindre idee de ce que tu racontes. Parce qu’on ne peut pas dire que les gens qui ecrivaient Fringe semblaient comprendre quoi que ce soit a la science, mais alors vraiment rien du tout. Ce qui n’est pas une critique, on ne leur a jamais demande autre chose que d’ecrire de bonnes histoires. Ils ont su le faire a un moment, et puis a la fin ils etaient clairement en panne. D’ou ma grosse deception mais ce n’est pas tres grave non plus.

    Je vais te donner un indice : quand ça commence par « c’est comme un... », cela ne signifie pas que ton interlocuteur dit « c’est un ... », non non non, juste qu’il rapproche deux réalités différentes* au moyen d’un outil de comparaison (ici le « comme » de « comme un polar » qui exprime expressément que je sais que Lost n’est pas un polar).

    Bon je vais t’expliquer puisque c’est dur a comprendre : Lost n’etait ni un polar ni *comme* un polar. Et je constate que tu as gentiment evacue le reste de ma reponse qui disait que contrairement a tes affirmations, la serie a repondu a tout.

    Ensuite tu n’as rien compris a Lost, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse exactement ? Je te dois quelque chose ? C’est ton probleme. A la limite expliques nous clairement ce que tu n’as pas compris, ca serait plus simple. Sauf qu’on est sur la page de Fringe. Et qu’il y a des tas de sites qui se chargeront de repondre a tes questions avec tous les details que tu recherchent. Donc je pense que la discussion est close.

  • Les deux séries ont en commun le fait d’avoir été créées par des gens (JJ. Abrams entre autres) qui ne l’ont pas gérée au quotidien par la suite.

    JJ Abrams a co-cree Lost et est parti apres le pilote mais Lindelof est reste du debut a la fin. Dans Fringe je ne suis pas sur qu’il a cree quoique ce soit et les memes showrunners ont gere du debut a la fin. Donc ce que tu ecris est faux.

    Ok pour Lindelof, mais il croyait que la série s’arrêterait à la fin de S1 et ne pensait pas que le show durerait vraiment. Du coup il a balancé beaucoup d’idées qu’il croyait sans lendemain et a été surpris et complètement dépassé par le succès de la série. Il a tenté plusieurs fois de la quitter. En définitive, cela rejoint ce à quoi je veux en venir, à savoir que l’implication des créateurs n’est pas si solide que ça et qu’il faut faire avec.

    Et je persiste sur Fringe, c’est bel et bien Abrams qui a jeté les bases avec quelques autres (Orci, Kurtzman), et ils sont partis rapidement (ils ont écrit quelques épisodes). Orci était fan de tout ce qui était théorie du complot, on en trouve des traces dans les premiers épisodes de la S1 avec Massive Dynamic "la grande multinationale qui n’est en fait qu’une façade", puis cela a été abandonné quand il a arrêté d’écrire.
    Pinkner sur Fringe n’a pas fait la saison 5. Wyman a été co-showrunner à partir de S2. Leur boulot a été d’abord de savoir quoi faire avec tout ce qui avait été proposé par les créateurs, et de donner forme à la série. Comme des parents qui adoptent un enfant, même s’ils ne l’ont pas mis au monde, ils doivent l’éduquer.
    Bref, tout ça pour dire que les deux séries sont loin d’être écrites ou figées dès le début. Les showrunners et scénaristes doivent tirer le meilleur du matériel qui leur est donné au début, et le faire évoluer si nécessaire. Fringe, du dire de ses créateurs (Abrams himself dès le départ) et showrunners, était plus centrée sur ses personnages que sur la trame de fond, qui n’est restée qu’un outil pour emmener les personnages dans une certaine direction (on sent qu’il y a une cohérence globale dans la mythologie, mais pas l’envie d’aller décortiquer et expliquer en détail tous les mystères). On n’a simplement pas les mêmes attentes et les mêmes priorités (comme rappelé très justement plus haut par The Jackal).

    Pour en revenir à la série à laquelle ce forum est dédié, il y a également plusieurs ouvrages parus ou à paraître qui complètent la mythologie de Fringe (malheureusement je n’ai pas mis la main dessus et si je le fais, je n’en parlerai pas plus en détail dans ces lignes vu que le forum sera archivé).
    - quelques romans à paraître qui racontent le passé des personnages : l’adolescence d’Olivia et son entrée au FBI, le passé d’escroc de Peter. Canon avec la série (en même temps vu le peu de détails qu’on a eu dessus et l’influence - a priori- que ça a sur le reste de l’histoire...)
    - un autre qui parle des concepts (pseudo-)scientifiques utilisés par la série "The Fringe Science". La pseudo-science pour les nuls ? J’ai eu des retours comme quoi c’était bien en tout cas, et on y parle entre autres de théorie du chaos... Rien qu’à entendre les interviews des showrunners, on voit qu’ils ont pensé à tous ces concepts et s’en sont inspirés (quant à leur degré de maîtrise, chacun aura son jugement).
    - et un autre à paraître, le September’s Notebook, qui contient toutes les notes, documents et informations rassemblés par September sur en gros les événements que l’on a vus au cours des 5 saisons. Très prometteur, et les showrunners y ont participé également, donc canon.
    - quelques comics (certains étant juste des délires sur d’autres univers parallèles, pour le fun, d’autres étant canon par rapport à la série, notamment un qui explique ce que Peter a vu après sa disparition à la fin de S3).

    Je sais en tous cas que je reverrai la série plus tard, la série le mérite amplement. A chaque fois, plein de détails nous échappent de toute façon.

    Pour terminer, lire l’interview de Michael Cerveris (September) ou il expose entre autres son expérience du Retcon sans le nommer.
    http://www.fringedivisionfrancaise.com/2013/01/michael-cerveris-13.html#more
    Et l’histoire de Fringe (promis, ce n’est pas mon site ni une pub) en plusieurs parties :
    http://www.fringedivisionfrancaise.com/2013/01/lhistoire-de-fringe-8e-partie.html#more

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