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Ma Saison à Moi
La Saison à les Autres
Edition 2006/2007
dimanche 19 août 2007, par ,
La saison à Yno
Quand on passe dans les derniers, certaines sééries ont déjà été évoquées en long, en large et en travers dans les différentes « saison à soi ». Etant donné que je n’ai jamais été particulièrement attiré par les ménagères désespérées, j’ai donc décidé de faire simplement l’impasse sur (presque) Heroes, (presque) Lost, Veronica Mars et même Prison Break et tenter de parler un peu plus du reste. Nah !
Rome saison 1 et 2

J’avoue. J’étais réfractaire à Rome.
Encore une série HBO sûrement très belle, me disais-je, mais pas forcément très captivante ni rythmée. Et puis une série historique en plus. Avec des mecs en toges cramant sous le soleil. Triple combo inquiétante qui ne m’avait pas donné envie de m’y plonger. Et puis, il y a eu les multiples retours, tous élogieux concernant la série. Alors je me suis laissé tenter, j’ai essayé. Et essayer Rome, c’est l’adopter.
Le pilote ne m’a pas permis de faire disparaître toutes mes appréhensions mais dès le second on comprend que la série avance sans jamais regarder derrière. Et c’est l’un des points forts, et étonnant pour du HBO, la série est extrêmement rythmée alternant les scènes de négociations, les préparatifs de trahison, des concours de celui qui a la plus grosse, de la tragédie à tour de bras et un paquet de personnages qui n’ont rien de manichéen, parfaitement caractérisés et carrément jouissifs : Atia, Marc-Antoine, Octave, Brutus, César, Cicéron, Servilia, Vorenus, Pullo… Oui, tous en fait.
La saison 2 continue dans la même lancée que la saison 1, accélérant peut-être encore un peu plus le rythme et noircissant encore un peu plus le ton. Du tout bon. J’ai rarement autant eu envie de revoir une série pour regarder la façon dont elle avait commencée et les personnages évolués. Car la grande force de la série, c’est de parvenir à montrer, par le biais de raccourcis historiques, l’évolution de personnages sur la durée, sur plusieurs années, et c’est aussi ce qui achève de transformer ces deux saisons en fresque au souffle épique.
Alors oui, ça manque de batailles ; certaines ellipses ne sont pas forcément très heureuses et le recastage d’Octave dérange forcément malgré sa nécessité évidente, mais pour le reste, c’est du grand -que dis-je- de l’immense série. Rome c’est une vraie tragédie, un soap viril, remplis de culs, de coups de pute et de morts. Noir, lyrique, magnifique. Ultime quoi.
24 saison 6
J’avais écrit une longue tirade sur les bienfaits d’un changement de concept (plus –du tout- de CTU, une intrigue qui se passe dans un lieu complètement différent de la ville urbaine qu’est Los Angeles -New-York-, Jack Barbu torturé par des méchants – même pas basanés ceux là !) et l’intelligence des producteurs de réduire cette sixième saison à seulement 4 épisodes mais j’ai perdu le précieux fichier Word dans le crash de mon disque dur externe. C’est la vie.
Donc bon, pour ne pas vous laisser dans l’ignorance – il y a pas mal de rumeurs prétendant qu’il y a 20 épisodes bonus dans cette saison 6, ne les croyez surtout pas ! – donc cette saison 4, que dis-je, ce film d’action d’un peu plus de 2h40, est un excellent concentré du presque meilleur de la série : de la tension, des enjeux, des personnages « vigilants » jusqu’au bout de la crosse de leurs fusils, un gouvernement de potiches, Jack en vrai patriote, des terroristes bien méchants et une atmosphère de fin du monde (le monde, c’est les Etats-Unis, enfin, à peu près Los Angeles du moins). Evidemment on n’échappe pas aux clichés, aux histoires de bureau navrantes mais passons, l’ensemble est très fun, prenant bien qu’un peu décérébré et les scénaristes se permettent même de terminer cette saison d’une manière doublement couillu – Jack obligé d’abattre Curtis pour le bien de la nation et un champignon atomique explosant en bordure de ville – et ça, ça fait plaisir. On osait plus l’espérer et ils l’ont fait.
En croisant les doigts pour que la saison 7 soit dans la continuité de cette mini-série et que les scénaristes développent les retombées (sans mauvais jeu de mot) de ce cliffhanger, 24 ne se sera jamais aussi bien porté !
Dexter saison 1
Dexter, la fausse bonne idée ?
La saison 1 de Dexter est sympathique. Après des débuts mollassons où l’on ne comprend pas vraiment de quoi est fait la série et où l’on se demande à quelle sauce on va être mangé, la série prend rapidement (il faut bien 4 épisodes) une tournure feuilletonnante et devient, du coup, beaucoup plus accrocheuse.
Dexter est toutefois une série qui ose sans oser, à l’image de son héros pas vraiment héros, méchant pas vraiment méchant. Parce qu’en confrontant Dexter le tueur-en série-tuant-des-méchants au super-méchant-tueur-en-série, Dexter n’en redevient que plus classique et plus… gentil. À bien y regarder ce sociopathe de tueur en série se révèle être un collègue tout à fait agréable, une personne ne faisant pas de vague et pas emmerdante pour un sou. Et si, ça, c’était pas un peu le rêve ? Oui, parce qu’en plus de rester tranquille dans son coin au boulot, il tue les méchants, les apprentis serial-killers, les gens qui font vraiment du mal aux autres gens. Un mec cool enfin de compte. Presque un super-héros, non ? Le Batman de Miami. J’en rajoute volontairement mais l’idée est là. Dexter n’est finalement pas bien méchant. Et c’est bien dommage.
Jericho saison 1

Certains esprits chagrins diront que la saison 1 de Jericho est un ramassis de situations post-apocalyptiques improbables au possible et de morale bien-pensante autour d’une petite ville constituée de fiers et bons américains. Ils ont raison. Mais pas que.
Il faut s’accrocher, fermer les oreilles (un peu de gymnastique ne fait pas de mal !) et oblitérer toutes les scènes où le papa de Skeet « Scream/Miracles » Ulrich s’invite (on le reconnaît grâce à son Stetson et à sa barbe parfaitement taillée) et, surtout –SURTOUT- les affreuses logorrhées de sa maman (petite, les cheveux bouclés roux, ne vous laissez pas berner !). Ambiance cowboy et église pendant la fin du monde, donc.
Une fois parvenu à mettre ces éléments perturbateurs de côté, une fois parvenu à faire abstraction de ces bons vieux sentiments qui donnent chaud au cœur l’hiver au coin du bétail, il reste une, voire deux, intrigues intéressantes. D’un côté le mystérieusement mystérieux passé de Jake (le héros) et de l’autre les manigances mystérieusement mystérieuses d’Hawkins, un homme qui regarde toujours au dessus de son épaule dans toutes les scènes. Ce qui veut dire qu’il cache quelque chose.
Le bon point c’est qu’après une première partie de saison, disons assez peu attrayante et même parfois franchement énervante, le retour de la série fin février pour les 11 derniers épisodes après une pause de presque trois mois, est nettement moins chiche en rythme et en révélations. C’est simple. L’intrigue mystérieusement mystérieuse d’Hawkins (Jack Bauer 2.0) qui avait le droit jusqu’alors à 5 minutes toutes les semaines prend alors la moitié voire à la totalité d’un épisode. Si les révélations ne sont pas foncièrement originales ni forcément trépidantes, elles ont le méritent d’être là et de faire avancer l’histoire (et de dévoiler quasi intégralement les deux intrigues susmentionnés). Ainsi, cette seconde partie de saison même si elle est loin d’absoudre les péchés de Jericho et même si elle verse beaucoup trop dans le bon sentiment forme un excellent plaisir coupable, honteux et prenant à la fois.
Sleeper Cell saison 2
Administrée quotidiennement durant huit jours, la saison 2 de Sleeper Cell est quasiment passée inaperçue.
La saison 1 était exceptionnelle, parfaitement écrite, intense et rythmée. La saison 2 peine malheureusement à trouver du rythme et semble particulièrement souffrir de son format plus court. Cette seconde fournée tombe dans certains travers dont la saison 1 s’était justement sortie avec brio en faisant sienne certains clichés qu’elle avait pourtant su éviter jusqu’alors (l’agent de liaison qui pressure par tout les moyens Darwin, la relation Gail-Darwin qui se détériore, etc.)
La saison 2 manque d’ambitions à tout point de vue. Les scénaristes semblent avoir hésité entre volonté de conclure la saison précédente, relance de nouvelles intrigues tardives et conclusion hâtive. Le rôle du leader de cellule de Darwin imposé par les événements n’est par exemple jamais entièrement développé et n’apparait jamais comme véritablement crédible. De même, les personnages composant le groupe de terroristes n’ont en rien le charisme et la complexité des précédents « héros » (sic). Cette saison tâtonne donc et ne parvient pas à donner aux événements une force un minimum comparable à la première saison.
Pour autant le tableau n’est pas tout noir. Sleeper Cell reste une série sortant du lot, une série captivante, tendue, où l’on craint sans cesse pour son personnage principal. Il faut attendre les deux-trois derniers épisodes pour que le rythme s’accélère véritablement et que les enjeux redeviennent perceptibles et intéressants. À l’image du final captivant – conclusion de la saison et de la série – et pourtant finalement très différent du reste du show dans ces décors, dans son ambiance, dans ses choix scénaristiques, dans ses sous-entendus et dans sa « morale »…
Au final, une saison modeste, qui souffre de la comparaison avec la première mais qui n’est pas pour autant dépourvue de vraies qualités.
Masters of Horror saison 2
Rien que de penser à cette seconde saison des Masters of Horror, je ris. Je ris jaune.
Si vous avez regardez, mes condoléances. Si ce n’est pas le cas, ne vous forcez pas.
J’ai perdu plusieurs amies dans le visionnage des 13 épisodes constituant cette sinistre saison 2 : mes neurones. C’est encore douloureux pour moi d’en parler aujourd’hui – même si les événements commencent à dater – car les souvenirs qui y sont rattachés restent encore très vivaces. N’y allons pas par quatre chemins : cette saison 2 des Masters of Horror est un ratage quasi complet. La saison 1 était imparfaite, avec des épisodes qui suivant son goût pour l’horreur, le mystère, le gore et l’épouvante pouvaient grandement varier d’un spectateur à l’autre, mais la saison 2 ne peut que faire l’unanimité de personnes sensées : les épisodes sont plus faibles les uns que les autres, plus pathétiques, plus ridicules et, surtout, d’un manque d’originalité flagrant ! Une anthologie, c’est un terrain d’expérimentation, une manière dans un format plus court qu’un film et plus long qu’un épisode classique de série TV de tester des choses, de raconter des histoires différemment, avec plus de libertés et une approche originale. Dans cette saison 2, presque tous les intervenants semblent l’avoir oublié. Chaque épisode a donc droit à sa petite heure. Petite par la taille mais grande par l’ennui et quand on pense qu’elle est réalisée par des faiseurs connus et reconnus du genre, on ne peut être que consternés devant cette succession d’histoires sans saveur aucune.
The Lost Room

N’en déplaise à certains esprits chagrins, The Lost Room fut une excellente mini-série. La meilleure qu’ait jamais pondue Sci-Fi (pas difficile ceci dit !). Un concept original (la fille d’un flic enlevée par une chambre d’hôtel !), de bons acteurs, des personnages totalement décalés, des objets banals capables de capacités loufoques et/ou hors du commun, des groupuscules bizarres, quelques moments rigolos et parfois non-sensique et un très bon rythme.
Alors oui, toutes les intrigues ne sont pas résolues à la fin de ces 3 x 90 minutes, certaines sont même plutôt laissées sur le bas côté ; le dernier épisode est un peu trop rapide et se termine d’une façon légèrement brouillonne mais globalement tout est là. Il y a des idées, pleins, beaucoup, partout, tout le temps et l’univers dépeint est franchement dépaysant par ses petites trouvailles issues du quotidien. Que demande le peuple ? Que Sci-Fi ponde régulièrement des minis de ce genre ? Ne rêvons pas trop.
« C’est quoi votre nom déjà ? » (DayBreak, Eureka, The Dresden Files)
Au rayon des séries tout à fait sympathiques mais déjà presque tout à fait oubliés, DayBreak, Eureka et The Dresden Files forment la Sainte Trinité. Aucunement des séries mauvaises mais plutôt des séries vite vues vite oubliées.
DayBreak
Excellent concept que celui de DayBreak. La série est parfaitement écrite, très très maîtrisée et ça fait plaisir. Pourtant il lui manque ce petit truc, ce petit supplément indescriptible qui en aurait fait une série passionnante dont on se souviendrait l’œil humide plusieurs années après. En l’état, c’est un excellent exercice de scénarisation globale, où malgré que le personnage revive sans cesse la même journée, on n’a jamais vraiment le sentiment de regarder deux fois le même épisode et où le dernier épisode de la saison apporte une conclusion véritablement satisfaisante. Chapeau !
Eureka
Très bon pilote pour Eureka. L’épisode avec du budget. Le reste se tourne dans 3 décors – une maison en bois, la forêt bien verte d’X-files et un décor avec des murs métalliques pour faire scientifique, 4 acteurs – le shérif, sa copine agent de liaison/sécurité intérieure/copine du shérif/ex du Machiavel scientifique, le Machiavel scientifique et une personne qui tourne (fille du shérif, garagiste/pote/scientifique ou le méchant du jour) et le SFX qui fait « pshhhiout » - un flash électromagnétique qui laisse penser qu’un bidule scientifique va devenir incontrôlable. Y’a de bonnes idées et une certaine bonne humeur.
The Dresden Files
The Dresden Files, c’est un peu la même chose qu’avec Eureka, l’ambiance bon enfant en moins et un concept moins original. C’est pas mauvais mais, plus que le budget rikiki, la série souffre d’avoir vu ses épisodes diffusés n’importe comment, dans le désordre le plus complet, ce que l’on peut parfois ressentir dans les différentes interactions entre les personnages. Pas honteux mais pas non plus follement emballant.
Pire épisode de la saison ?
Heroes – Final saison 1
Quelle déception que ce final. Un vrai gâchis ! Assurément le plus mauvais épisode de la série rendant le dernier tiers de la saison encore plus faible : ces épisodes plus ou moins transitionnels devaient servir à faire monter la sauce jusqu’à l’explosion du final et comme ce ne fut pas le cas, ils s’en retrouvent tous amoindri.
Des personnages aux réactions totalement improbables, une tension inexistante, des personnages qui ne s’unissent pas contre le méchant, un combat final qui n’a rien d’un combat, un méchant qui se laisse empaler, un méchant qui ne meurt pas, un méchant qui parvient à disparaître en étant pourtant entouré des supergentils ! Un final où il ne se passe quasiment rien, qui ne conclut rien, entravé par les multiples préparatifs d’une saison 2. Zéro maîtrise.
Meilleur épisode de la saison ?
Lost – final saison 3
Copié-collé du texte « Heroes ». Effet Miroir. Hop. Le tour est joué.
Quelle surprise que ce final ! Waouh ! Les derniers épisodes de la saison avaient commencé à réellement remonter le niveau de cette troisième saison avec un excellent épisode sur Charlie (qui l’eût cru !) et ce final n’a fait que concrétiser cette amélioration. Et de façon significative.
Le final est rythmé, jusquauboutiste et tragique. Les personnages font enfin quelque chose, se séparent pour jouer sur tout les fronts, tous leurs pions et ça explose, ça tue, ça meurt. Terriblement efficace. Chaque personnage a le droit à sa scène, Jack en ressort grandi (qui l’eût cru !-bis), en partie grâce à des flashpasbacks sombres et déprimants à souhait.
Alors, bien sur, il est tout à fait possible que le premier épisode de la saison 4 casse toute cette belle construction mais cette fin de saison sonne comme la conclusion d’une première partie de la série, d’un certain style d’histoire, d’une certaine ambiance. Un final donc véritablement abouti qui redonne du souffle à la série.
La Saison à Tomemoria
Ma Série qui va trop me manquer parce qu’elle était enfin géniale
The O.C.

Cette saison 4 était vraiment superbe. Elle était presque parfaite parce que Taylor, parce que les storylines de Julie et parce que les "Eeewww" de Summer. Pas de doute, The O.C. était au meilleur de sa forme. Bien sûr, Marissa a quand même trouvé le moyen de nous pourrir le début de saison avec Volchock ou bien l’épisode du rêve (très intéressant du côté de Taylor mais très chiant du côté de Ryan). J’aurais préféré que Marissa le prenne son avion et qu’à la limite, elle ait sa propre intrigue sans qu’on la voit jamais. Un peu comme Gus et ses pigeons, Marissa aurait pu continuer sa vie en parallèle et on aurait eu de ses nouvelles par le biais de Kaitlin ou Julie.
Je regrette aussi un season finale bien trop convenu, sans réelle tension dramatique alors que l’épisode précédent concluait honnêtement la série.
Ma Série que j’aime plus du tout
Lost
Il faut savoir que j’étais un fervent fan de Lost et que, contrairement à la plupart des gens, j’avais continué à apprécier la série malgré les rêves de Charlie, Ana-Lulu et autres "they took my son". Là où la saison 3 m’a grandement déçu, hormis la bouse infâme qu’est son final, c’est dans la destruction totale de Les Autres. Ces êtres supérieurement forts et intelligents, qui transportent à mains nues des femmes enceintes et des hobbits, ne laissent jamais d’empreintes, font des fumées noires bien flippantes, tirent des fléchettes soporifiques sans qu’on les voit venir, ou allument des torches en cercle dans la jungle pour faire peur à un docteur, un chauve et un texan ont été extrêmement maltraités cette année. Ressemblant à des vilains cons d’Alias, ayant pour certains le charisme de madame patate, les Autres se tirent dessus, se vannent, s’engueulent de temps en temps et ne sont, en fait, qu’une bande de joyeux bouffons qui croient tout ce que leur dit Henry Gale qui croit tout ce que lui dit une chaise de vieux.
Ma Série aux rebondissements poussés
Prison Break
Un peu moins tendue que la saison 1, la saison 2 de la super saga des prisons m’a entraîné dans une course poursuite aux invraisemblances plus que grotesques. Mais comme j’ai regardé toute la saison en une semaine, j’ai bien accroché et je n’ai pas eu le temps de me poser trop de question. Enfin, jusqu’au final, où là ça n’a plus été du tout. Po-Paul avait prévenu que son histoire s’arrêtait en fin de saison 2. On peut dire que ça s’est vu dans la façon ridicule dont la série se poursuit. Si elle s’était arrêtée en fin de saison 2, elle aurait été considérée comme une histoire rigolote, sympathique à suivre et moins ratée que Lost. Mais c’est trop tard, y a plus le temps.
Ma vieille série que je n’arrive pas à quitter
Smallville
La fidélité, ça me connaît. Et il est rare que je laisse tomber une série que je la suis depuis le début quand elle en est à sa sixième année (si charmed quand même parce que bon… quand même quoi). Ainsi donc, je me suis engagé dans cette saison sans le moindre enthousiasme, m’étant fait chier à cent sous de l’heure (trop bien cette expression) devant l’épouvantable saison 5. Et là, ô miracle, Smallville a relevé la barre et a lancé des intrigues toutes plus prenantes les unes que les autres (grossesse, 33.1, Chloé infectée par les météorites, mariage, manipulation). J’ai été aussi très satisfait de voir enfin Lana évoluer après 5 ans en tant que cruchasse indécrottable. Si le final ne m’a pas pleinement satisfait, je serai là à la rentrée pour voir la suite.
Ma série pépère que j’ai suivi pépère
Desperate Housewives
On va faire court. Meilleure que la saison 2. Moins bonne que la saison 1. Un mystère un peu trop bâclé à cause de la grosse Bree. Des derniers épisodes sans mystères qui rappellent la saison 2. Le meilleur épisode de la série à son actif. Il n’y a pas grand chose à dire de plus si ce n’est que j’espère que la corde lâchera en début de saison 4.
Ma série dont j’ose même plus dire du bien aux gens tellement qu’elle était mauvaise cette année
Veronica Mars
La CW aura eu raison de cette série pertinente et inventive qui avait fait le bonheur de ses fans durant les saisons 1 et 2. Voulant trop modifier sa formule pour plaire à la chaîne, Rob a perdu ses spectateurs au tournant. De ce fait, plus rien de très extraordinaire sous le soleil de Neptune et c’est sans regret qu’on voit partir la petite blonde sous la pluie.
Ma série que j’ai vu trop rapidement et que j’ai pas vu ses défauts
Heroes
Comme je l’ai dit plus haut, voir une saison en une semaine permet de perdre un regard critique tant on est emporté par un flot d’informations et de rebondissements. De ce fait les sous-intrigues de Nikki, les dialogues faiblards de Claire, la mèche de Peter ou Simone Deveaux ne m’ont pas trop énervé. Comme je n’attendais rien du final, j’ai été plutôt satisfait. Du moins, au premier visionnage. Après bien sûr, j’ai compris combien on s’était foutu de moi. Heureusement, il y a un cliffhanger potable (exemple d’un cliffhanger non-potable : « Sydney, tu n’étais pas censée découvrir les documents à contenus variables de Wittenberg »). L’impression que j’ai eu est celle d’un tout assez harmonieux, loin d’être transcendant, mais visuellement impeccable et cohérent dans sa mythologie.
Ma série Best-off
24
Cette année, les scénaristes ne se sont pas creusés la cervelle. Après l’honnête saison 5, ils se sont contentés de resservir le meilleur des saisons précédentes. Le Best-off (ou le Worst-off pour certains) regroupe donc toutes les intrigues présidentielles qu’on avait déjà vu, toutes les intrigues de Jack qu’on connaissait déjà (y compris celles du jeu vidéo). En bonus, j’ai eu droit à une fiction de plus en plus étrange quant à son contenu politique.
Ma Série trop bien que j’ai peur qu’ils annulent
Friday Night Lights
D’abord écœuré par sa caméra à l’épaule intentionnellement tremblante, j’ai vite fini par adoré ce panel de personnage tous plus attachants et bien écrits les uns que les autres. Le tour de force de cette série est de n’avoir aucune formule « faire-valoir ». Sur le papier, la série n’a rien de particulier. Pas de héros, de frères en prisons, de détective ou de terroristes. Juste des gens qui sonnent vrais et qui nous donnent l’impression d’être leur confidents. Une réelle œuvre d’art qui ne tiendra probablement pas encore longtemps.
Merci encore à Yno et à Tomemoria pour leurs participations à cette chronique estivale ! La semaine prochaine, retrouvez les "Ma Saison à Moi" (autrement appelée MaSaM) de Gizz et de Dogmaï !