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Ma Semaine à Nous

Semaine N°109

Du rire aux larmes, en passant par Fringe.

dimanche 25 octobre 2009, par la Rédaction

Cette semaine, on reparle des comédies qui nous font rire, Drum continue de regarder Fringe, Iris a succombé aux pressions de certains membres de la rédaction qui resteront anonymes et s’est jetée à corps perdu dans Supernatural, puis Law & Order a fait hurler Feyrtys tellement fort qu’elle a cru faire un anévrisme. Ce fut donc un semaine riche en émotion, qui a commencé avec un épisode de Dexter qui nous a tous pris par surprise et nous a un peu traumatisés. Cependant personne, à part Ju dans sa review de l’épisode, n’a trouvé les mots pour parler du formidable, du merveilleux agent spécial Lundy dans cette Masan. Alors il est en page d’accueil. On t’aime, agent spécial Lundy.

You heal me on the inside
Blackie a retrouvé un remplaçant au banana stand

Généralement, il est très difficile de parler d’une comédie, parce qu’il n’y a pas vraiment à analyser ses blagues : si elle vous fait rire, c’est qu’elle a atteint sa fonction principale. Par contre, c’est un peu plus facile de départager les comédies entre elles. On juge sur le talent et le capital sympathie du casting, sur le niveau des blagues (fines, élaborées, ou primaires), et sur les éventuelles évolutions apportées aux personnages entre deux fous rires.
En ce moment à la rédaction, on se chamaille un peu pour savoir laquelle de Community ou Modern Family est la meilleure. Et en ce qui me concerne, cette dernière est supérieure en tous points et je la considère même comme la seule actuellement à suivre un peu les traces d’Arrested Development. Ouais, carrément.

Les comparaisons sont simples : elle traite d’une famille nombreuse dysfonctionnelle, filmée comme un faux documentaire, avec une habileté à donner suffisamment de temps d’antenne à chacun sans que cela ne fasse défaut à une intrigue. Surtout, on a des scripts intelligents, recherchés, et un humour entre l’acerbe et le ridicule mais qui ne manque jamais de cœur.

En l’espace de quelques scènes, quelques dialogues, parfois même juste quelques gestes, nous arrivons à cerner les personnalités d’une douzaine de personnages, voir même à faire leur portrait psychologique grâce à leurs interactions. L’écriture est suffisamment poussée pour être décortiquée. Quant aux comédiens, ils sont tous aussi drôles que différents, quelle que soit leur génération ou leur statut. Le casting est d’un très haut niveau et je n’arrive toujours pas à décider qui je préfère.

Le faux documentaire apporte énormément, car contrairement à la majorité des sitcoms, Community comprise, on n’a jamais le sentiment d’être face à un univers fictif où les gags peuvent être poussifs. On ressent plus un sentiment de réalisme devant des moments volés d’une vie banale et l’humour arrive par des situations plus plausibles que grotesques. Les interviews qui ponctuent le tout donnent aussi une légère touche comique en plus, sans avoir l’air de pointer vers le gimmick.

Ce que j’aime surtout c’est d’essayer de cerner les personnages comme je le fais devant un drama. Je visionne toujours chaque épisode au moins deux fois, d’abord pour m’esclaffer tranquillement, puis pour regarder de près tout ce que j’aurais pu rater. C’est ainsi que j’ai passé les trois premiers épisodes à me demander ce qu’il était advenu de la mère de Claire et Mitchell, jamais mentionnée auparavant, et cela pour une très bonne raison fournie lors de son apparition. Et si le comportement de Jay vis-à-vis de Manny expliquait énormément sur celui de ses enfants en parallèle, Dede fut un complément d’information bienvenu. Parce que je n’aime pas ces personnages juste parce qu’ils me font rire, mais parce qu’ils sont réellement attachants.

C’est en particulier le cas avec Gloria, au cœur du sujet de cette semaine, qui aurait facilement pu être une caricature. Je n’ai jamais cru une seconde qu’elle ne voyait Jay que comme un porte-monnaie ambulant. Cela a aidé, c’est sûr, mais on nous a montré une femme qui ne manque pas d’humour sur le sujet (la réplique sur son prochain mari m’a marquée) et s’applique beaucoup trop à faire de Jay la figure paternelle de son fils pour le considérer dispensable. J’adore cette femme.

Cet épisode était bien moins drôle que les précédents car les possibles mauvaises intentions d’un membre de la famille peuvent plomber l’ambiance légère. Mais il était bon d’avoir tout le monde réuni durant vingt minutes, après les avoir emmêlés les uns aux autres petit à petit, prouvant en passant que les nombreuses possibilités d’interactions sont d’égales réussites.
La seule chose que j’aurais à reprocher fut la fin dans la piscine, un peu trop dégoulinante de bons sentiments. Certes il y en a toujours eu, mais ils étaient jusqu’ici toujours compensés par un peu d’absurdité, comme la chanson (ah, cette chanson !) de Dylan qui réconciliait tout le monde par miracle.

Tout cela pour dire que ce n’est pas un détournement de Billy Joel que je risque d’avoir en permanence dans la tête et dans mon lecteur mp3 depuis plus d’une semaine. Et ça, c’est une preuve de génie.

Underneath the willow tree, wearing nothing else but me...

Interlude



Pacey et le Cas du Voleur de Rêves
Conundrum regarde toujours Fringe !!

L’un des problèmes des séries mythologiques est, qu’après un épisode riche en révélations, on a généralement le droit à un épisode anthologique assez faible. Fringe n‘échappe à la règle. Du coup, pas de review pour cet épisode mais ça ne veut pas dire qu’on ne parlera pas de l’épisode.

Il n’y a rien d’exceptionnel à l’intrigue de la semaine. Fringe a le même problème que son ancien partenaire de ‘Remote Free TV’, Dollhouse. Les deux séries proposent trop souvent des intrigues anthologiques qui souffrent de la comparaison avec une mythologie réussie. Cependant, autant Dollhouse arrive à surprendre avec des intrigues de la semaine, certes ennuyeuses pour du Whedon, mais au dénouement difficilement prévisible, autant Fringe n’y arrive carrément pas. Et ce, même en ajoutant une variation Dr Jeckyll et Mr Hyde à un docteur qui fait vivre des cauchemars à des patients éveillés.

Sans m’attendre à une suite directe, ce qui m’a le plus gêné cette semaine est que l’épisode n’aborde pas la révélation finale de Momentum Deferred : l’arrivée d’un nouvel ennemi dans la série. En effet, force est de constater que Fringe, la saison passée, a fourni ses meilleurs épisodes lorsqu’ils impliquaient David Robert Jones, le scientifique qui voulait ouvrir un portail. Team Pacey a besoin d’un ennemi. Et surtout un ennemi au but clair. Parce que plus je regarde Fringe, plus je me dis que l’agenda secret de Nina Sharp, William Bell et Massive Dynamics ressemble au Plan des Cylons : ils en ont peut être un, mais personne, y compris les scénaristes, ne savent ce que c’est.

Autre sérieux problème de Dream Logic, Walter est expédié dans une intrigue qui n’apporte rien du tout à l’épisode. Il n’y avait rien de drôle ou d’intéressant, et tout le talent de John Noble n’arrive pas à retirer cette mauvaise sensation de remplissage. Et oui, c’est le souci de n’avoir qu’un excellent personnage dans sa distribution : quand il n’a rien à faire, il ne reste plus que Pacey et une vache. Et ce n’est pas Olivia et son Bowling Master qui jouent au Boggle avec des cartes de visites qui nous feront des guili-guili en bas du ventre. Et ce n’est pas le seul aspect artificiel dans l’épisode. Tout comme les moments ‘Pacey vient d’ailleurs’, particulièrement réussi cette semaine comme le montre TV Squad, les interactions Nina-Broyles ne sont pas là pour faire avancer le dénouement de l’intrigue, mais juste pour nous faire une piqure de rappel sur le fait que Nina et Broyles ont pris des cours de tango horizontal ensemble.

La saison deux de Fringe a un problème de rythme. Momentum Deferred a donné l’illusion de répondre à des questions, mais au final, l’épisode a passé le plus de son temps à résumer ce que l’on sait déjà. Il y a une autre dimension, des soldats nous ont infiltrés. L’épisode nous a donné leur but (ouvrir un portail qui pourrait détruire notre monde) et un leader. Pour deux minutes de révélations, il reste quand même trente sept minutes de ‘Fringe pour les Nuls’.

Il n’y a rien de mal à limiter les révélations, mais dans ces cas là, il faut des épisodes indépendants beaucoup plus solides que celui ci. Genre, super beaucoup plus solides que celui ci.

Interlude



Too much time on too many hands
Iris s’est faite ensorcelée par Supernatural

Cette année, il y a pas mal de très bonnes séries, contrairement à ce que mon instinct pessimiste me soufflait à la rentrée.

En tout cas, c’est ce que j’ai cru comprendre, en saisissant au vol quelques conversations, parce que depuis environ une semaine et demie, ce qui en temps sériephile est une éternité, je ne suis plus rien. J’ai beau avoir passé mes dernières 600 heures quasi uniquement derrière un écran, en dehors de quelques vagues obligations sociales, je ne saurais pas dire ce qui s’est passé dans les derniers épisodes de la plupart des séries que j’appréciais, pour la bonne raison que toute mon attention a été retenue par le marathon Supernatural que j’ai commencé.

Depuis maintenant quasiment deux semaines, je vis, mange, pense, et même rêve (Oh, oui, Castiel, oh, oui, Wincest) Supernatural.
Seulement voilà, je ne peux pas vous en parler maintenant. Les raisons sont nombreuses, et incluent entre autre le fait qu’il me reste seulement 9 épisodes à voir avant d’avoir rattrapé mon retard, et que je ne peux donc pas émettre un jugement qui soit constitué de quoi que ce soit d’autre que du terme "Awesome", parceque que je n’ai pas assez de recul sur la masse considérable d’heures de vidéo avalées.
A priori, c’est maintenant une de mes séries préférées, tout y étant particulièrement jouissif, mais j’ai encore peur d’arriver à la saison 5 et de réaliser que c’est tout simplement devenu mauvais.

Les rares pauses que je prenais des Winchester ont été occupées par une autre vieille série que je découvre à peine, It’s Always Sunny In Philadelphia. La saison 1 m’a totalement enchantée, et oui, j’ai bien conscience que je viens d’utiliser le terme "enchantée" pour parler d’une série dans laquelle un type se retrouve en uniforme nazi. Que voulez-vous, chacun ses faiblesses.
J’ai enchainé toute la première saison, en n’arrêtant pas de rire et de m’émerveiller à chacune des blagues horribles, racistes, homophobes, et en suis ressortie un sourire au lèvres, convaincue que j’étais une horrible personne.
Bon, il y a aussi les breaks que j’ai pris pour regarder ces vieilles comédies has been et plus du tout enthousiasmantes que sont The Big Bang Theory et How I Met Your Mother, et ceux pour noyer le mécontentement en résultant dans l’excellente Community, dont les séquences de fin en ont fait une suite idéale à The Office et ses cold open.
Aussi, ceux pour décider d’arrêter définitivement Glee. Encore une fois. Pour de bon. Cette semaine. Peut être que je regarderai la semaine prochaine. Et puis bien sûr, les inévitables minutes passées devant Modern Family, Gossip Girl, ou Project Runway et son dérivé.
Sans oublier le ravissement qu’a été le dernier Dollhouse, ravissement inévitable puisqu’il était centré sur Sierra et un peu sur Topher, et qu’enfin cette saison, la série provoquait autre chose en moi que de l’indifférence ou de la lassitude.

Mais non, vraiment, cette semaine, j’ai rien regardé.

La preuve, j’en suis encore qu’à l’épisode 5 de Vampire Diaries.

Interlude



Law & Order : trente ans en arrière
Feyrtys ressort ses pancartes

On ne parle pas souvent d’IVG à la télévision, et encore moins d’IMG. Alors quand Law & Order, une série qui a fait preuve d’anti-conformiste à de si nombreuses occasions, s’attaque au sujet, j’espérais qu’elle traite de la question de l’IMG et de l’extrémisme des mouvements anti-choix qui sévissent aux Etats-Unis avec toute l’intelligence nécessaire. Et non, je n’appellerai pas ces mouvements par le nom qu’ils se sont eux-mêmes donné car l’argument d’être "pour la vie" ne tient pas debout quand on sait que ces mouvements sont les mêmes qui soutiennent la peine de mort et s’opposent à tous les moyens de contraception : on parle bien d’anti-choix, et non de "pro-vie".

Je m’attendais bien entendu à avoir deux opinions qui s’opposent, qui débattent, mais je ne m’attendais pas à un parti pris aussi flagrant contre le droit à l’avortement. J’ai été non seulement déçue, mais très énervée par les raccourcis et les amalgames faits dans cet épisode.

Cet épisode reprend la tragique mort de George Tiller, ce médecin qui pratiquait des IMG au Kansas et qui s’est fait assassiner par un militant anti-choix dans une église alors qu’il assistait à une messe.

Les raccourcis ne tardent pas à venir. Bernard s’empresse de dire que la victime l’a bien cherché ! Et quand son partenaire exprime son opinion, a priori plutôt pro-choix, Bernard a des arguments à toute épreuve : une femme qui avorte prend le risque d’empêcher la venue au monde du sauveur l’humanité ! C’est bien connu. Si on n’a pas encore trouvé de vaccin contre le cancer, c’est à cause de toutes ces femmes qui avortent ! Puis le détective prend l’histoire de sa naissance comme un exemple censé nous éclairer sur la supposée immoralité de l’avortement : si sa mère avait eu le choix, elle ne l’aurait pas eu. Mais il est né malgré tout, alors tout est bien qui finit bien ! Il doit trouver ça normal que sa mère ait été désespérée au point de se jeter dans un escalier alors qu’elle était enceinte de 7 mois en espérant mettre un terme à sa grossesse.

McCoy nous explique quant à lui que sa fille était pro-choix jusqu’à ce qu’elle mette la photo de l’échographie de son futur bébé sur son frigo. Quel est l’argument sous-entendu ? Quand on est mère on ne peut pas être pour l’avortement ? Sauf que plus de la moitié des femmes qui ont recours à des IVG ont des enfants...

Jamais, à aucun moment, on ne parle du droit de choisir, pourtant central à la toute la question de l’IVG et de l’IMG. Law& Order préfère faire des femmes des victimes, et des médecins qui pratiquent l’IMG (qui est pourtant autorisé par la loi) des tueurs en série de bébés.

En effet, les femmes de cet épisode n’ont pas beaucoup de choix. D’abord la femme dont le père refuse qu’elle avorte dans son troisième trimestre pour raison médicale et qui sert de motif au meurtrier du médecin. On la présente comme une victime de la rhétorique biaisée du médecin "tueur en série de bébés". On n’écoute pas ce qu’elle a à dire, elle est pauvre et perdue voyons ! Le père de son enfant n’a pas les moyens de payer les frais médicaux que nécessiterait leur futur enfant gravement handicapé ! Alors son père sait mieux qu’elle, et il se mêle de sa vie, c’est normal. Il peut même parler pour elle au procès du meurtrier et montrer les photos de l’enfant qu’elle a été forcée à avoir. Personne ne remet en question que dans un état où l’IMG est pourtant légale, il est extrêmement difficile pour une femme d’y avoir recours, et que lorsque le seul médecin qui les pratique se fait assassiner, elle est obligée de donner naissance à un enfant qu’elle ne voulait pas. Mais regardez, il est vraiment trognon ce bébé ! Vraiment, quel horrible docteur d’avoir voulu le tuer !

On nous montre une autre femme, qui explique qu’elle a décidé de ne pas écouter le médecin de la clinique quand il lui a dit que son bébé ne survivrait que quelques heures et qu’elle pouvait décider d’avoir recours à une IMG avant le terme. Elle explique qu’elle a décidé de mettre au monde son enfant et d’assister à sa mort avec sa famille. Son témoignage est trop émotionnel pour apporter quoique ce soit au procès du meurtre et en plus, on oublie le point le plus important : que certaines femmes préfèrent donner naissance à des bébés condamnés à ne vivre que quelques heures, c’est leur choix, mais si d’autres veulent avoir recours à une IMG, elles doivent pouvoir le choisir aussi. Le mot-clé ici étant le CHOIX. Cutter effleure à peine le sujet, et le seul témoignage de femme qui n’a pas trouvé la force de donner naissance à un bébé mort-né et a préféré avoir recours à une IMG est celui d’une femme qu’on fait presque passer pour une infanticide, aidée par un médecin qui tue un nouveau né à coup de scalpel dans le crâne. Quel parti pris insupportable !

Sans oublier que cette histoire est découverte par Rubirosa et qu’elle viole allégrement le secret médical pour retrouver cette patiente, puis qu’elle confie ce cas à la partie adverse alors qu’il n’a aucun lien avec le meurtre. J’ai trouvé ce geste complètement injustifié. De plus, le témoignage de l’infirmière qui raconte l’IMG qui s’est mal passé n’avait absolument pas sa place dans ce procès, car le meurtrier du médecin n’en avait jamais entendu parler. Comme dirait n’importe quel avocat de séries télé : "Objection ! Relevance ?". C’est bien simple : aucune. C’était comme s’ils ne savaient pas quoi rajouter comme twist à l’histoire et qu’ils voulaient faire croire que les médecins qui pratiquent des IMG sont tous des tueurs en série de bébés. Autre amalgame difficilement supportable.

Mais le pire, ça a peut-être été Cutter qui explique que les foetus ont des âmes et que les chiens et les chats ont plus de droits qu’eux de nos jours. J’attendais que quelqu’un réagisse, donne des arguments pro-choix, mais rien, personne ! Même Rubirosa, qui est pro-choix au début de l’épisode, se laisse manipuler par le témoignage de la femme qui a décidé de mettre au monde son enfant condamné à vivre moins de 24 h ! Personne ne se lève pour défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps, personne pour signaler la haine et le mépris que les mouvements anti-choix ont pour la vie humaine, personne pour condamner le fait que les médecins qui décident de pratiquer des IVG risquent leurs vies tous les jours.

Rubirosa explique que les Etats-Unis sont devenus anti-choix : elle oublie de dire que dans le sondage en question, seulement 22% des personnes se disant anti-choix (51% de la population selon le sondage) souhaitent que l’IVG soit rendu illégal. Roe V Wade n’est pas vraiment remis en question ici. Sans oublier que l’on ne devrait jamais faire confiance aux sondages… Et que la rhétorique même des questions posées peut influencer les réponses.

Non vraiment, il n’y a rien de réussi dans cet épisode. Les anti-choix doivent être contents. Après Desperate Housewives, House qui tient la main d’un fœtus, voici Law & Order qui se joint à leur propagande. Les pro-choix ne sont que des vilains gauchistes de New York qui veulent tuer des bébés ! Bouh !
La question de l’avortement attisera toujours les passions, mais il aurait été bon que cet épisode sorte un peu des discours émotionnels pour parler de la loi et de son application. Ce serait pas mal pour une série qui a "Law" dans son titre.

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