Semaine N°16

#1. Andy and The Chocolate Factory
Ju a été marqué par Willy Wonka

Je suis au courant, j’ai déjà dit sur le forum qu’on a eu le droit à un excellent épisode de The Office cette semaine. Maintenant, si j’ai besoin de le répéter ici, c’est pour deux raisons. La première c’est qu’à force de lancer des « Excellent ! » à tour de bras, on en perd un peu le sens. Donc j’insiste. La seconde, c’est que je ne suis pas persuadé que... certaines personnes... dont le pseudonyme rime avec « coma » lisent forcément ce qui se dit sur le forum. Surtout dans le sujet consacré à The Office.

Donc rien que pour toi, collègue anonyme, voici mon message : l’épisode est une vraie réussite, il est très drôle, et ça n’a rien à voir avec Jim et Pam. Rien. Si l’épisode est excellent, c’est déjà parce que, pour la première fois depuis longtemps, il est entièrement centré sur l’aspect « boulot » de la série. Tous les personnages ont l’occasion de nous montrer que, entre deux réunions michaelscotiennes, ils sont doués pour le job. Découvrir les astuces de Phyllis, Jim et Dwight pour refourguer leur papier est déjà amusant et surprenant, mais l’expérience prend une toute autre dimension quand Michael Scott himself s’y met. On ne l’avait vu sous le jour du vendeur talentueux qu’une seule fois depuis le début de la série, et c’est toujours une bonne chose nous rappeler de temps en temps pour le boss, c’est lui.
D’ailleurs, Michael est plutôt silencieux pendant tout l’épisode, Carell a l’occasion de jouer dans un autre registre, et mine de rien ça aide vraiment à faire monter la tension. Car l’intrigue principale repose sur les luttes de pouvoirs au sein du bureau. Un peu comme Rome. Sans le sexe, la violence, et les jupettes.
Au final, Dwight démissionne, Andy (fantastique Ed Helms) jubile, Angela prépare sa vengeance, et moi j’attends la suite avec une impatience non dissimulée.


#2. Good Law & Happy Order
Jéjé est la loi et l’ordre

A une époque, guest star dans Law & Order était un rôle de début de carrière. Maintenant, la série de Dick Wolf est un peu devenue le cimetière des éléphants : après Chevy Chase en novembre, Mariel Hemingway vendredi dernier, c’était le tour cette semaine de Jennifer ‘What a Feeling’ Beals et d’Anna ‘My Girl’ Chlumsky.
Pourtant, cette saison est une très bonne surprise, certains épisodes (17.06 - Profiteer, 17.11 - Remains of the day, 17.12 - Charity Case) sont parmi les plus réussis de ces dix dernières années. Les scénaristes semblent être revenus aux fondamentaux : traquer dans les faits divers les interstices où la loi ne donne pas de solution sur un plateau. Le personnage atypique de Milena Govich (une fliquette promue à la crim’ sous la pression médiatique) et une ADA (Anna de la Graza, la fille de The Mountain) moins falote que les deux précédentes ne sont pas non plus étrangers au nouveau souffle de la série. (Attention, tout n’est pas réussi, les épisodes ‘ripped from the headlines of People Magazine’ - on a eu le droit à la version wolfienne de Britney & Kevin et de Antisemit Mel - sont assez faibles.)
Quant à l’arrivée de la vie privée des personnages à l’écran évoquée par Dick Wolf en début de saison, soyez rassurés, il n’en est rien !
Vivement les saisons 8 de Veronica Mars et la 12 de Battlestar Galactica ! (Je sais, c’est pas bien de se moquer des séries annulées...)


#3. They shoot doctors, don’t they ?
Blackie aimerait bien euthanasier Scrubs.

Se rendant compte des dégâts causés par le botox à chaque fois qu’il braque la caméra sur sa formidable femme, Bill Lawrence a décidé d’éviter à son public d’avoir des rides en ne lui arrachant plus aucun sourire. Mais alors, plus le moindre.
C’est en tout cas l’excuse à laquelle j’essaie de croire dur comme fer pour m’expliquer cette saison désastreuse de Scrubs. Il n’y a pourtant aucun changement majeur par rapport à l’année dernière, qui fut tout de même formidable. Kim était présente et apportait des scènes hilarantes (ah, cette balade à cheval), Zach Braff était déjà un con arrogant qui surjouait mais on s’en fichait, et le bébé Turk n’était peut-être pas la meilleure des storylines mais on n’aurait jamais eu droit aux aventures d’une citrouille sans lui.
Que s’est-il donc passé depuis ? Nous en sommes au cinquième épisode et je ne me sens toujours pas impliquée par les problèmes de Carla, l’absence de Kim m’indiffère autant que la peine de JD, le couple Janitor/Cox est aussi méchant que mon labrador et même les abdos de Keith ne réussissent pas à me garder captive devant mon écran. Absolument aucun gag n’arrive à décoller depuis le début de cette saison tant ils sont semblent forcés. Chaque personnage paraît vieux et essoufflé (sauf peut-être Turk, mais Donald Faison a beaucoup de mal à ne pas être übercool) et la formidable dramédie n’est maintenant plus que l’ombre d’elle-même.
Les petites baisses de tensions sont pardonnables en milieu d’année, mais Scrubs démarre très mal celle-ci et ne décolle pas d’une miette à chaque épisode. Qu’on ne se méprenne pas, je n’ai pas le moindre plaisir à casser du sucre sur son dos et j’espère de tout mon cœur qu’elle va remonter la pente. Peut-être avec le prochain musical, bien que j’ai du mal à y croire au vu des extraits (mais sait-on jamais...) ? Je n’ai aucune envie de revivre une déception comme celle de Gilmore Girls l’an passé. Alors réveille-toi, Bill !


#4. Even his pinkie is hot
Feyrtys déménagerait bien en Alaska

Le triangle amoureux est certainement la situation romantique la plus usée de l’histoire de la télévision, avec plus ou moins de brio. La série Men In Trees ne réinvente pas le concept, ne fait pas preuve de l’originalité la plus renversante, mais réussit à rester à la fois crédible et touchante en introduisant le personnage de Lynn (Justine Bateman) dans la relation tellement attendue de Jack et Marin.
Comme dans tous les triangles amoureux, il ne suffit pas que deux personnages s’aiment pour que leur relation s’épanouisse, puisque le troisième personnage, par sa seule présence, amène doute, questionnement, et ambiguïté des sentiments. Jack aime Marin mais l’histoire qu’il partage avec Lynn est tellement longue et compliquée qu’il lui est impossible d’aller de l’avant. Lynn le rattache (pour le meilleur ou pour le pire ?) à l’homme et même au garçon qu’il a été.
Ca peut sembler éculé comme concept, mais la série réussit parfaitement à rendre crédible à la fois l’amour de Jack pour Marin mais également sa relation avec Lynn.
Men In Trees est une série romantique qui surprend et possède beaucoup de charme (et ce n’est pas seulement grâce à la présence de James Tupper, non non). Elle a même le luxe d’être drôle !

#5. Team Trump forever ?
Jéjé n’abandonnerait jamais New York, lui.

Team Rosie oblige, je n’étais pas très motivé pour une nouvelle saison de The Apprentice. Surtout que l’on avait appris que l’émission avait déserté la côte Est pour la Californie. Adieux les ‘New York is the most beautiful town IN THE WORLD’, ‘the New York Stock Exange is the LARGEST Stock Exchange IN THE WORLD’, finies les sorties des candidats hors de la Trump Tower de la Fifth Avenue vers les taxis jaunes...
Et pourtant les trois premières minutes de The Apprentice L.A. auront été suffisantes pour me ferrer pour toute la saison.
Tout commence par une fausse conversation téléphonique de Donald dans sa limousine à New York avec Melania, son x-ième femme trophée, supposée être en Californie. J’ai été acquis à la cause au moment où l’on entend les gazouillis du nouvel héritier rajoutés grossièrement à la bande son, que Donald essaye de s’attendrir, lâche un ‘Bye bye Barron’ et raccroche son téléphone alors que Melania n’a pas fini de lui souhaiter ‘Bon Voyage’.
Paf. Finie la pluie (oui, forcément, il pleut à New York). Bonjour soleil. Et l’on retrouve Trump, au volant d’une décapotable, beuglant, comme à l’habitude, une présentation de l’économie californienne. Avec ses lunettes de soleil qui recouvrent la moitié de son visage, il ferait presque concurrence à Ray Charles dans la pub pour la 306.
Trois images sur les candidats.
Et arrive l’apothéose. La réunion de famille.

Tadaaaa...
Team Trump forever !

Comme le savent tous ceux qui suivent la saison 6 de Smallville (et ils sont plus nombreux qu’on ne le croit !), le grand événement de cette année a consisté à mettre Lana et Lex ensemble, vraiment ensemble ! Avec du sexe et tout ! Et qui dit sexe sur la CW dit "tomber enceinte sans le vouloir", parce le sexe sur la CW, c’est mal (rappelez-vous la décapitation sauvage dans Jack & Bobby, feue sur la WB).
Donc, Lana est enceinte. De Lex. Enfin c’est ce qu’elle dit, mais on la connait sa réputation, train... coquine !
Puisque Lana est enceinte de Lex, de toute évidence, une fausse-couche adviendra. C’est quand même Smallville. Quand vous pensiez qu’un cliché ne pouvait être plus éculé, Smallville fait plus fort, va plus loin, et enfonce le clou un peu plus (that’s what she said).
Donc, la question qui est sur toutes les lèvres de la rédaction (même ceux qui ne regardent pas Smallville) est la suivante :

Comment Lana va-t-elle perdre son bébé ?

Les théories de Blackie :
Théorie #1
Un kryptonfreak enlève Lana pour se venger de Lex qui lui a fait des choses terribles et très méchantes. En venant à se rescousse, Clark va si vite qu’il heurte les 15 bouteilles de gaz du hangar dans lequel elle était détenue et provoque une explosion. Le choc est tel que Lana perd son bébé. Mais comme c’est pas la faute de Lex si plein de gens l’aiment pas parce qu’il est chauve, et qu’elle ne risque plus de devenir grosse, elle accepte toujours de l’épouser.

Théorie #2
Le gros vilain échappé de la Fantom Zone enlève Lana pour la manger. Clark arrive pour la sauver mais un peu tard, il a déjà digéré le bébé. Comme ce n’est toujours pas la faute du gentil Lex et qu’elle a perdu au moins 5 kilos d’un coup, elle pourra mieux rentrer dans sa robe et accepte toujours de l’épouser.
Jimmy va réclamer à ce qu’on fasse le même traitement à Chloe.

La théorie de Conundrum :
Lex Luthor est méchant, et on sait tous que les méchants font deux choses : ils parlent face à la caméra, dos à leur interlocuteur, et sont violents avec leurs femmes. Lana, ayant couché avant le mariage, doit être punie. Il apparaît évident que Lex, pris dans une dispute terrible avec Lana, chacun des deux clamant qu’il aime plus Clark que l’autre, poussera la trainé...jeune femme dans les escaliers de son domaine. Lana perdra son bébé et verra Lex pour qu’il est vraiment : plus amoureux que Clark qu’elle. Et méchant aussi, mais ça, ça la dérangeait pas quand elle cherchait un partenaire de tango horizontal, la trainé...jeune femme !

La théorie de Lyssa :
Une nouvelle pluie de météorites s’abat sur Smallville. Lana, Clark et Lex sont sur les lieux puisque ce sont les personnages principaux. Lana est la seule touchée puisqu’elle a couché et qu’elle mérite, sinon la mort, du moins une punition.
Elle perd ses ongles, prend dix kilos, vomit des scarabées et est condamnée à révéler ses mensonges. Portée sur la butte de la ville, en haillons et cheveux gras, elle avoue à Clark et Lex (dont les visages sont recouverts de son sang) qu’avant d’avoir couché avec ce dernier, elle s’est tapé Cronos dans un bar de Metropolis.
A ce moment précis, et pas à un autre, le Ciel s’éventre. Cronos descend sur Terre. Il frappe Lana, sort le bébé de son ventre, le couvre de ketchup Heinz, le mange et repart.
Les villageois lynchent l’impure traînée qui n’avait qu’à pas coucher.

La théorie de Ju :
De retour de sa réunion des Futures Jeunes Multi Milliardaires d’Amérique, la petite Lana roule tranquillement sur la seule route de Smallville, la Jonathan Kent Avenue, quand soudain, venue de nulle part, une vache apparaît. Oui, une vache. Géante. A la Kryptonite. Effrayé, le chauffeur de Lana (car cette petite conne à peine sortie du lycée a déjà un chauffeur) perd le contrôle de la limousine et part s’écraser contre un platane. Oui, un platane. Géant. Un platane géant du Kansas. A la Kryptonite.
Le chauffeur meurt, évidemment. Lana perd son bébé, forcément. Mais elle survit, hein, et elle en est fière. Car « c’est à travers de telles épreuves qu’on apprend qui on est vraiment », lui disait M. Kent. Ah... comme elle le regrette !

La théorie de Joma :
La JLA est en virée dans les bars de Smallville.
Alors qu’Aquaman se shoote à l’eau de Seltz (car oui l’eau de Seltz c’est de l’alcool pour les atlantes) et que Flash joue avec Green Arrow à savoir qui tire le plus vite, Clark finit complètement bourré après avoir bu son premier coca-menthe. Et Clark a l’alcool triste. C’est alors que perdant tout contrôle, ce qui nous prouve que l’alcool c’est très mauvais et dangereux, surtout quand on est un superniaishéros, il renifle longuement sa kripto morve et la crache violemment à la vitesse du son, oui seulement le son parce que la lumière c’est juste pour ses éternuements, faut quand même pas déconner avec les lois de la physique. Malheureusement Lana se trouve sur la trajectoire, la puissance du choc détache le placenta et le bébé qui finissent sanguinolents sur le sol du bar devant les yeux horrorifiés (un mix d’horreur et terrifié) de Lex qui jure vengeance, mais ne fait rien vu que les membres de JLA éclatent de rire. Sont cons les gens qui sont bourrés !

La théorie de Feyrtys :
Des choses louches se passent au manoir des Luthor depuis qu’un malade mental de l’hôpital de Metropolis s’est échappé de sa chambre. Lana s’inquiète. Lex demande à Lana de lui faire confiance. Lana voudrait bien mais hésite. Elle le fait suivre. Elle découvre qu’il lui a caché la vérité sur un truc super important : il est amoureux de Clark. Elle le confronte et lui demande de s’expliquer. Lex s’énerve, bouscule Lana qui fait un faux pas et tombe de sa hauteur. Elle tombe dans les pommes et perd le bébé. Sur ces entrefaits, on aperçoit un méchant individu aux pouvoirs étranges qui s’est faufilé dans le manoir. Son pouvoir est de créer des discordes entre les gens et Lex voulait l’utiliser pour que Green Arrow et Clark se séparent mais son plan s’est retourné contre lui. Plutôt que de se sentir responsable de ce qui s’est passé, Lex préfère rejeter la faute sur Clark et jurer de se venger. Lana est dévastée mais Ma’ Kent est là pour la consoler.