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Ma Semaine à Nous

Semaine N°4

Semaine du 02 au 08 octobre

lundi 9 octobre 2006, par la Rédaction

Déjà la semaine 4 de notre nouvelle chronique ! Découvrez pourquoi Joma n’a pas aimé Ugly Betty, pourquoi il a aimé Dexter et pourquoi Jéjé est devenu un fan absolu de Lost... Drum, lui, prend des risques en donnant des bons points à How I Met Your Mother et Feyrtys se fait avoir par Grey’s Anatomy. Une semaine des plus normales à pErDUSA.

#1. Ta mère, la série
J’aime toujours Ta Mère, la série. J’ai, certes, trouvé les deux premiers épisodes un peu faibles, mais le troisième était une belle réussite. Pour une fois, Barney n’était pas le seul à être vraiment drôle. Marshall et Lilly commencent à nous montrer le côté fun de leur rupture. Et Ted et Robin, en couple, marchent plutôt bien. Mais surtout l’épisode de la semaine dernière reprend un gimmick que j’affectionne particulièrement dans la série : l’intrigue n’est pas linéaire. Ok, les ‘72 heures avant’ de JJ sont vite devenus pénibles dans Alias, mais les avances et retours rapides de la série donnent un punch bienvenu dans une sitcom romantique. Et si les auteurs de la série me lisent (suis je bête, bien sur que pErDUSA est dans leur favoris !), j’ai dit que les flashbacks et fast forward passaient bien, mais n’allez pas piquer d’autres idées à JJ. J’ai pas envie de voir des ours polaire à NY, des bébés maléfiques, des enfants maléfiques, et surtout pas d’écoutilles qui donne sur un appart décoré par les gens de That 70’s Show !
Conundrum


#2. Ugly Betty, la télé dans ce qu’elle a de plus laid.
Disons le tout de suite, je ne suis pas contre une réactualisation des vieux mythes : prendre Cendrillon et le transposer dans le monde de la mode... Pourquoi pas. Mais fallait-il que ce soit aussi pathétique ?
Dans le premier épisode Betty se fait donc embaucher à Mode, magazine de... mode, aussi "select" que Betty est mal fagotée. Mais Betty ne se fait pas embaucher pour ses qualités mais juste parce qu’elle est moche et que comme ça, le fils du patron, Daniel Meade, ne pourra pas se la taper. Les féministes doivent être contentes, tiens. C’est encore plus débile que de devenir présidente des USA parce qu’on est la vice-présidente et que son boss meurt d’une crise cardiaque.
En plus, si le simple fait de ne pas être un canon de beauté et de n’être pas une grande perche suffisait à ce que Betty ne se fonde pas dans le moule stéréotypé d’un magazine de mode, non, il faut encore que nos amis scénaristes insistent, lourdement, en faisant d’elle une cruche en lui faisant assister à sa première réunion en poncho rouge vif alors que le reste du staff est en tailleur ou costume. C’est gros, voire grossier comme écriture, malheureusement ça marche, il n’y a qu’à voir les réactions de mes chers amis et rédacteurs de pErDUSA qui se sont laisser piéger. Serait-ce les premiers effets de la real tv ? Je n’ose le croire.
Evidement Daniel Meade n’est pas content d’avoir perdu ses petites gâteries de 11h que lui prodiguait son ancienne assistante, il va donc tout faire pour humilier Betty afin qu’elle démissionne. Entre temps la jeune fille se dispute avec sa famille, après avoir raté l’anniversaire de son père parce qu’elle travaillait trop. On est plus dans une satire du monde de la mode mais dans les misérables remis lamentablement au goût du jour ; Cosette, Betty même combat.
Sauf que le pauvre Daniel, oui pauvre, parce que le garçon déçoit son père, et qu’il a perdu son frère, évidement le génie de la famille (ben ouais, c’est quand même toujours les meilleurs qui partent les premiers.)
Et qu’il a foiré un contrat super hypra méga important.
Et que... Euh je crois que c’est tout, m’enfin c’est déjà pas mal.
Mais, grâce à une idée de Betty il va sauver sa tête et son entreprise, c’est encore mieux qu’une chaussure de vert... Verre, enfin bref vous m’avez compris, c’est beau quoi !
Et puis les mauvais clichés sur la mode et tout l’entourage qui y gravite sont plus que pénibles. Au moins dans Just shoot me c’était vraiment marrant... Mais vraiment.
Je ne parlerais pas de Justin, le petit frère ou cousin, je ne sais pas trop, caricature de gay (rhooo c’est génial, il est tout jeune et petit, mais il est efféminé et regarde fashion télé, c’est trop totally cool comme idée), ni de la méchante et manipulatrice Wilhelmina, ni de la situation, évidemment catastrophique, du magasine. Ces idées participent à la médiocrité de la série.
Bien sûr Ugly Betty véhicule des idées fortes, la beauté est intérieure, le paraître n’est pas tout, l’eau ça mouille !
A côté de ça, America Ferrera, qui a pris pas mal de kilos et a réussi à s’enlaidir (si, si elle n’est pas aussi horrible que Betty) joue bien la cruche au grand cœur, Eric Mabius est parfait dans son rôle de fils pas modèle et beau gosse (ça me fait encore plus regretter Eyes) mais franchement je ne vois pas comment on peut considérer cette série comme intéressante ni même regardable.
Joma


#3. The Prodigal daughter’s return
C’est un miracle. Je n’y croyais plus, j’avais renoncé à l’idée de pouvoir aimer Rory à nouveau, après une saison six de Gilmore Girls dans laquelle elle était devenue l’exemple que je donnais à ma grand-mère pour lui expliquer pourquoi je ne voulais pas avoir d’enfants. « Mamie, regarde ce qui arrive à Lorelai et réfléchis bien à ce que tu me demandes de sacrifier. Si je dois renoncer à ma liberté pour finir avec une arrogante petite pétasse mal habillée, mal coiffée, et qui en plus se croit intelligente, je préfère me faire ligaturer les trompes tout de suite. »
Heureusement, la saison sept est arrivée. David Rosenthal a réussi le tour de main de rendre Rory aimable à nouveau. En plus, Alexis Bledel a laissé tomber la voix de bébé insupportable qui me donnait envie de la frapper avec son sac Birkin rose. Rory est redevenue la meilleure amie de Lorelai, la meilleure amie de Lane et une jeune femme drôle, intelligente et attachante. Je suis très impatiente de la voir redevenir la petite-fille préférée d’Emily et de Richard...
Feyrtys


#4. Kidnapped est annulée ? Vite, il faut que je regarde !
C’est bien la première fois que l’annonce de l’annulation d’une série me donne envie de m’y mettre !
Après les résultats d’audience désastreux de Kidnapped, je n’étais pas super motivé pour suivre la série. Le syndrôme Reunion était en marche... Quel est l’intérêt de commencer à suivre un feuilleton construit autour d’un mystère central pour se retrouver le nez dans l’eau quand la série est privée d’antenne au bout de quelques épisodes ? Assez limité, et avec un coefficient de frustration assez énorme...
Je ne serais pas surpris que les mauvais résultats de la série soient en partie dus à un calcul stratégique de la part de certains spectateurs potentiels : « Vanished sur le même sujet est déjà à l’antenne depuis quelques semaines et ne marche pas très bien, on n’a jamais su le fin mot de Reunion... C’est un pari trop risqué d’investir [1] du temps sur cette série ! Allez, je vais regarder CSI : Manhattan ! »
Mais si cette semaine NBC a décidé de stopper la production de Kidnapped au terme de ses treize épisodes initiaux, elle a demandé aux scénaristes de conclure l’histoire et s’est engagée à diffuser l’intégralité de la série. Le samedi certes, mais de la diffuser quand même.
C’est une bonne initiative sur le long terme. NBC envoie un signal fort à ses téléspectateurs en leur montrant que sur cette chaîne commencer à suivre un feuilleton se fait avec certaines garanties.

Maintenant que je sais que j’aurai la fin, j’ai hâte de suivre Kidnapped-The-MiniSeries !
Jeremy Sisto, Dana Delany, here I come !
Jéjé


#5. Dexter, la télé dans ce qu’il y a de plus génial.
J’aimerais être aussi volubile sur Dexter que je l’ai été sur Ugly Betty, mais encore une fois il est difficile de m’étaler sur une série que j’adore. Et oui, j’adore déjà Dexter après seulement un épisode.
N’ayant pas lu les livre dont est tirée la série de Showtime, je suis arrivé vierge de tout a priori sur un pitch qui semblait intéressant. Mais le pitch n’est pas tout et le traitement effectué m’a complètement bluffé.
L’ambiance moite, glauque, parfois drôle, et moralement ambiguë, est parfaitement rendue, permettant une immersion totale dans les cinquante et une minutes de l’épisode.
En Floride il fait chaud, moite, et aussi infime que cela paraisse, le retranscrire à l’écran permet réellement de s’imprégner des lieux où Dexter vie et tue.
Si la série est lumineuse, il n’en reste pas moins que bon nombre de situations sont glauques. Les enquêtes de Dex n’ont rien de joyeuses et ses meurtres encore moins.
Mais la vie de Dex n’est pas faite que d’enquête et de meurtre, il a aussi sa vie à Miami et celle-ci est source de moments d’humour, parfois noir, mais toujours légers. Sociopathe, sans émotions, Dexter joue un véritable jeu de rôles pour s’insérer dans la société, il y a donc parfois collision entre le monde réel et celui de Dexter, générant des moments plus légers qui permettent de souffler dans l’épisode.
Mais le monde de Dexter n’est pas un chaos sans nom, il est structuré, définis, comme celui de n’importe quel humain, il est le produit de l’éducation qu’il a reçu. Par une voix off peu envahissante et quelques flash-back bienvenus, on apprend comment ce jeune garçon, adopté par un policier de Miami, a vu son comportement sociopathe canalisé par son père pour en faire un bon flic et un tueur d’assassin.
On pourrait croire que ce n’est qu’un artifice pour rendre Dexter plus sympathique à nos yeux de téléspectateur, néanmoins, l’idée qu’un officier de police au courant des tendances meurtrière de son fils adoptif qui ne le donne pas à la justice mais le façonne pour la rendre, de manière détournée, a quelque chose de malsain.
Et puis il y a un fil rouge, le serial killer qui laisse ses victimes exsangues et découpées, prêt à jouer à cache-cache avec Dex : ça va mettre un peu de piment pour la saison.
Un bon scénario sans de bons acteurs pour lui donner vie n’est rien d’autre qu’une feuille de papier gribouillé. Mais que l’on se rassure, les acteurs sont à la hauteur.
Bien évidemment, le génial Michael C. Hall arrive à représenter Dexter comme un véritable être humain, et à rendre attachant quelqu’un qui à la base ne l’est pas. Julie Benz est parfaite en petite amie aussi perturbée que Dex et aux cicatrices mentales encore ouvertes. James Remar en figure paternelle et les trois échappés de Oz - Lauren Velez, David Zayas et Erik King en collègue flic - ont du potentiel, même si sur le season premiere ils étaient assez en retrait.
Voilà, après ce petit tour d’horizon, je peux vous dire que je serai là pour le second épisode, le troisième, le...
Joma


#6. Comment je me suis faite McEue.
J’avais réussi à arrêter de regarder Grey’s Anatomy assez facilement. Les épisodes du Superbowl m’avaient convaincu que la série ne serait plus regardable tant que je ne me serais pas réconciliée avec Meredith Grey et avec la moitié du cast. Grâce à la voix-off insupportable de "l’héroine", il a été aisé de tenir cette résolution ; il me suffisait de me remémorer les apartés maladroits dont la série était friande, et je ne cédais pas aux pressions de mon entourage qui me répétait que quand même, Grey’s Anatomy, c’est sympa comme tout. Je tenais bon. Et puis récemment, je suis tombée sur cette capture d’écran de l’épisode 3.02.

J’aimerais que l’on m’explique comment je suis censée résister à l’envie de regarder un épisode de Grey’s Anatomy après ça ? Quelle agence de publicité, quel spin doctor, quel cerveau particulièrement vil et mesquin s’est abaissé à recourir à un subterfuge aussi grossier et aussi... appétissant qu’Eric Dane presque nu ? Je sais, Grey’s Anatomy fait appel à mes instincts les plus bas et les plus immoraux. Chosifier un être humain, c’est pas très bon pour le karma. Chosifier Eric Dane, en plus, c’est facile, n’importe qui peut le faire, et ça ne demande vraiment pas beaucoup d’imagination...
Mais quelque part, c’est la signature de Grey’s Anatomy ! Cette série n’excelle certainement pas par son ingéniosité de toute façon, mais elle maîtrise l’essentiel de son attrait : montrer l’anatomie de ses acteurs quand il faut... Finalement, n’avais-je pas décidé de regarder cette série après avoir vu les fesses de Patrick Dempsey dans le pilote ?
Feyrtys


#7. Ma discographie
When you’re alone and life is making you lonely
You can always go
Downtown !
(3.01)

But you gotta make your own kind of music
Sing your own special song
Make your own kind of music
Even if nobody else sings along
(2.01)

Une chose est certaine : je regarderai le premier épisode de la saison 4 de Lost. Peu importe si cette année, la série touche un fond encore plus abyssal que les deux précédentes, peu importe si l’ours polaire se révèle être le Carver, peu importe si seuls survivent Charlie et Hurley, je le regarderai. Pour entendre encore une fois une chanson que j’adore... Et que je connais... Parce que les chansons de groupes neu-neus chiants d’ados californiens qu’on entend en boucle dans Veronica Mars et Grey’s Anatomy, ça va deux minutes !
Rien ne vaut un bon Petula Clark ou un petit Mama Cass des familles !


Just listen to the music of the traffic in the city
Go Downtown
Things will be great when you’re downtown
DOWNTOWN !

Jéjé


[1Oui, oui, investir ! On oublie ses rêves d’utopie généreuse, on se fait à l’idée que la capitalisme a triomphé et que même la gestion de son propre temps de loisirs doit se faire dans un souci d’efficacité et de rendement maximums !

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