On sait donc que «Spooks» ne s’arrêtera pas sur un cliffhanger frustrant. ‘‘{Quand Kudos nous a demandé notre avis, on a dit qu’on détesrait voir la série annulée sur un cliffhanger – ce n’aurait pas été bien, ni juste envers les fans. Traitez-nous de fayots, mais on admire vraiment Kudos pour avoir eu l’assurance nécessaire pour terminer une série qui remporte un très gros succès, simplement parce que c’est la bonne chose à faire d’un point de vue créatif}’’. Lucas North a disparu, mais la série doit aussi fait sans le retour du personnage de Beth. Les scénaristes prévoyaient de confronter sont passé lucratif dans le privé à sa mission actuelle de service public, moins rentable, mais Sophia Myles n’a pas souhaité reprendre son rôle. La distribution a donc dû être fortement renouvelée. Tariq et Dimitri, eux, reviennent. Dimitri sera au centre du troisième épisode avec un dilemme moral qui, annoncent les auteurs, lui donnera l’occasion d’enlever le haut (c’est ce qui s’appelle avoir le sens des priorités. Ou pas).
Pour les aider, Lara Pulver incarnera Erin Watts, la nouvelle chef de la section D. Jeune et ambitieuse, elle va devoir prouver qu’elle a les épaules pour cette nouvelle responsabilité. Elle amène dans ses bagages Calum Reed (Geoffrey Streafield), un brillant Officier difficile à gérer. Peter Firth et Nicola Walker reprennent leur rôle. Les 2 vétérans de la série auront fort à faire puisqu’en plus de leur relation compliquée ils devront gérer les résurgences du passé d’Harry, incarnées par les russes Elena et Ilya Gavrik (Alice Krige et Jonathan Hyde). Pour les scénaristes, réfléchir à la fin impliquait aussi de terminer l’histoire de Harry et Ruth, avec la conviction de ne pas pouvoir plaire à tout le monde. ‘‘{Il y aura toujours un noyau dur qui sera insatisfait si on écrit autre chose que Ruth arrivant à dos de licorne pour épouser Harry vêtu d’un costume blanc. Et on ne sait jamais, peut-être que c’est ce qu’on a écrit !
‘‘D’un autre côté, il y a de nombreux téléspectateurs qui aiment la dureté sans compromis de «Spooks». Et les deux points de vue sont bien représentés autour de la table des scénaristes. On ne peut pas plaire à tout le monde, et on ne doit surtout pas essayer. On peut simplement essayer de créer une fin qui soit fidèle à l’esprit de la série, aux personnages, et qui reflète les dix années d’une grande série dramatique}’’. {{{Bande-annonce}}}