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Bon episode, mais sans plus. C'est clair que question interpretation et scenario, c'est toujours aussi bien. La situation atypique de l'accusee la rend en effet tres interessante, a un certain niveau, l'histoire d'une business woman indienne et proprietaire d'un casino a une certaine dimesion polemique - ce qui est a cesar revient a cesar, les indiens reconquierent un espace vital vole.
Ce qui a coince, c'est l'identite du coupable qui m'est vite apparu evident - un personnage a l'ecran sert toujours a quelque chose, surtout dans cette serie. Non pas que ca retire tout interet a l'episode, mais ca se suit de facon plus polie que veritablement captivee.
series finale 110
Tres bon episode, peut-etre le meilleur de la serie. Deja, on nous gratifie de la participation de l'inimitable Zeljko Ivanek. Ensuite, on est confronte a une affaire tres complexe, dans le sens ou le proces repose sur des bases tres subjectives, des indices assez aleatoires, le reasonable doubt prend ici tout son sens. L'ambiance entre les jures s'en ressent, plus tendue que jamais; plus le debat s'elargit, plus le jure (et le spectateur) se perd, c'est un peu le principe de chaque episode, sauf que la plupart du temps, les informations par accumulation enrichissent la reflexion. Ici, plus que jamais, le mystere demeure jusqu'a la derniere minute, les preuves embrouillent, les comportements deroutent surtout pendant les apartes. Un regal.
Tout le cast principal est la (sauf le recurrent Andre Braugher) et on se rend compte a quel point le personnage de Barry Levinson (le juge aux cheveux blancs) va manquer tellement il sort des sentiers battus. Mais bizarrement, les autres aussi. Ce final n'a pas la gueule d'un season finale, encore moins d'un series finale, dans le sens ou l'episode s'interesse d'abord a lui-meme, et celui ci comme les autres laisse les personnages a eux-memes, selon leur propre emploi du temps et leur propre caractere. Ce qui me rebutait au debut, a savoir une certaine nonchalqnce dans la gestion des personnages, m'apparait maintenant tout a fait seyant. La star, c'est le jury, par extension la Loi, et les personnages residents ne sont que ses serviteurs, mais aussi le visage multiple de l'Amerique qui perdure de jury en jury, de proces en proces. Il serait donc assez deplace d'appliquer le chahier des charges de la fiction "sentimentaliste" a une serie qui n'a pas besoin de ca pour etre humaine.
Deja, c'est une serie aussi serieuse qu'elle est surprenamment drole. Rien que pour ca, elle merite le plus grand interet.
I hate Fox too

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