Deadwood - Saison 1

[Mr KB]

1.12 - Sold Under Sin

En effet, excellent season finale. C'est vraiment une superbe série et je suis sûr qu'elle l'est davantage quand on pige tout.

Ian McShane est énorme. Son perso (Al) est l'un de mes préférés.

[joma]

1.12 - Sold Under Sin

En effet, excellent season finale. C'est vraiment une superbe série

tout pareil.
Moi j'aime bien Seth et sa violence contenu mais qui des fois explose, comme quand il s'acharne sur la tête d'Otis le père d'Alma (Molly Parker, qui n'a pas changer depuis twitch city )

Et encore une fois le cast est impérial. Avec en guest un Peter Coyote très à l'aise dans le rôle du général Crook le vengeur de Custer et William Russ roublard et pourris dans celui de Otis Russel.

Espèrons tous une saison 2.

[cicéron]

101 Deadwood

Il est bizarre ce pilote, comme un rêve étrange et pénétrant. A contre-courant de la logique de ce type d'exercice, "Deadwood" s'installe très lentement, prend le temps de planter le décor et de nous fondre dans l'ambiance cotonneuse de lOuest américain. Pour autant, le ton est clairement donné: violence, nudité, langage cru, comme d'hab chez HBO, pas de chichis. C'est ce double mouvement contradictoire, entre torpeur et virulence, qui interpelle.

Je ne parle même pas du cast, au-dessus de tout (bien que Molly arrive bien trop tard et fait bien trop peu, pour l'instant), avec son goût pour les gueules qui n'a rien à envier à Lynch ou Jeunet. Dramatiquement, ce n'est pas tellement chargé - quoique ça peut être du au haut niveau d'anglais que requiert la compréhension des dialogues - car l'incroyable direction artistique se charge de laisser deviner, derrière le souffle du vent et les silences lourds, une réelle profondeur et d'alléchantes possibilités narratives. C'est aussi excitant et déroutant de se trouver face à un pilote qui semble naviguer à vue dans une pleine sérénité.

J'ai moi aussi été frappé par quelques similitudes qui le rapprochent de "Carnivale", mais les enjeux sont assez différents. "Deadwood" se laisse un champ des possibles bien plus large, ce qui n'est pas pour autant sa grande qualité. La fin de l'épisode laisse un certain parfum de frustration, bien qu'elle soit terriblement efficace et tout à fait représentative, par son attention à la gestuelle, à l'atmosphère, au silence et surtout par sa folie tacite, du potentiel prometteur de la série.

[Tonio]

1x01 & 1x02

Ca commence plutôt bien!

Les personnages sont bien tranchés, l'ambiance super sombre, y a pas de quartiers, l'image et la musique sont très sympas, bref, c'est du super kief cool

J'aime particulièrement Bullock, Sol et le Doc.

Bon, la suite...!

Ah et tiens, c'est mon 600ème message si je ne m'abuse

[Tonio]

1x03 - Reconnoitering the Rim
1x04 - Here Was a Man

Toujours très bon. L'arrivée de Cy Tolliver rajoute du piment dans les affaires de Swearengen, qui doit déja "s'occuper" de Brom Garrett...

Les réactions de Mrs Garrett sont très bonnes, en fait tout le monde est très bon.

Je n'aurais pas pensé une seconde à la fin de l'épisode 4...Wow.

[Tonio]

1x05 - The Trial of Jack McCall

Deadwood n'a aucune loi, mais le procès semble être une sacrée attraction.
On commence petit à petit à se familiariser avec le petit monde, Swearengen et ses magouilles, le révérend un brin illuminé, le duo Seth/Sol, Alma, Trixie, le doc Cochran, Jane...

Et une épidémie de pointer le bout de son nez...ça promet!

J'ai bien aimé la scène où E.B. s'énerve tout seul comme un grand.

[Stratego]

1.06 - The Plague
Je viens de redemarrer mon visionnage en même temps que Tonio et je suis bien content d'avoir attendu pour pouvoir deguster cette série.

Certains esprits chagrin disent qu'ils ne se passe rien dans Carnivàle, et bien j'ai pourtant l'impression qu'il se passe moins de choses dans Deadwood.

Dans Carnie, il se passe enormement de chose dans les têtes, à chaque dialogue dans les yeux, dans les gestes. Et dans les faits effectivement, il s'en passe moins.

Ici c'est encore différent, il n'a pas l'air de se passer grand chose non plus, mais il se passe enormement de choses mineures. Et ces choses parcequ'elle sont parfaitement liées et entrecoupées se catalysent et alors il suffit d'un retournement de situation pour que tout s'emballe.

Je ne cherche pas a comparer Deadwood et Carnivàle autrement que sur leur rythme mais ces deux séries ont l'intelligence de ne pas chercher systematiquement a satisfaire le téléspectateur. On n'est pas satisfait a chaque chapitre d'un livre, là non plus.

C'est une construction, elaborée, qui fait qu'au fil des chapitres (ou des épisodes) on se retrouve sans s'en rendre compte à ne plus vouloir refermer le livre et que notre perception du temps s'en trouve changée.
Qu'il se passe ou pas des choses en comparaison avec un film d'action ou un film d'heroic fantasy n'a plus d'importance. Ce n'est pas ce qui se passe le probleme, c'est ce qui va se passer.

Ces séries sont l'antithèse absolue des oeuvres à satisfaction rapides comme 24 ou Alias. Ca ne veut pas dire que ces dernieres sont forcemment mauvaise, mais simplement qu'il ne faut pas approcher les unes et les autres de la meme maniere.

Deadwood est tellement différente que j'ai du mal a analyser l'ecriture, a detailler ce qui m'a plu ou pas dans un épisode. Tout a l'heure pendant l'épisode je pouvais presque sentir l'odeur de sapin frais qui devait se degager lorsque Jane revient au camp à la fraiche. J'étais dans l'histoire, et pas devant. Et je crois que ça suffit pour comprendre à quel point cette histoire est une reussite.

[Tonio]

1x06 - The Plague

J'adore
La première scène, avec Seth et l'indien est assez forte, et je n'aurais pas été surpris qu'il y reste.

Après, retour à Deadwood, où les cas de petite vérole se multiplient...et pendant un long, long moment, je me suis demandé si le révérend n'avait pas été kelleyrisé. Et puis non...

Comme dit plus haut par Strat, c'est pas évident de parler de cette série.
Les épisodes font vraiment un tout, mais l'essentiel est qu'on prend plaisir à suivre la vie quotidienne dans une ville du far west où les habitants bons et honnêtes se font rares.

C'est vraiment dépaysant, et en même temps, les évenements qui se déroulent devant nos yeux ne semblent pas vraiment sortir de l'ordinaire, une fois mis dans leur contexte.

Ici c'est encore différent, il n'a pas l'air de se passer grand chose non plus, mais il se passe enormement de choses mineures.

En même temps, les 5 premiers épisodes se déroulent sur trois jours seulement...donc il se passe déja pas mal de choses je trouve.

[Tonio]

1x07 - Bullock returns to the Camp
1x08 - Suffer the little children

Trixie is amazing.

Cy est peut-être pire que Swearengen...

C'est toujours excellent.

[Stratego]

1x07 - Bullock returns to the Camp
1x08 - Suffer the little children

Rien a rajouter, hormis que je me suis totalement fait avoir par les deux gamins, et que leur executions était horriblement cruelle

Bref je suis accroché par la machoire et c'est vraiment genial.
Un regret, les changements d'avis ne lassent pas que Seth

[Stratego]

Total fucks in Season One: 831
Average fucks per episode: 69.3
Cumulative FPM: 1.23

http://www.thewvsr.com/deadwood.htm

Y en a des, s'ils existaient pas faudrait les inventer

[Mr KB]

Je suis en train de me refaire la saison, et quand on pige tout, damn c'est excellent ! Un vrai fucking bonheur.
Plusieurs répliques cultes dans chaque épisode. Par exemple, dans "Plague" (1.06), y en a une qui est trop tordante : quand Jane est de retour dans le camp et qu'elle décide de rendre visite à la veuve et par là même à l'orpheline, on voit E.B. adossé à une poutre et dire :

"Her gutter mouth, and the widow in an opium stupor. A conversation for the ages."

Ou bien encore le nombre substantiel de surnoms ( ) :
- Al qui n'appelle jamais Seth "Mr. Bullock" mais "That Hardware Cocksucker". Sa femme de ménage, "The Gimp".
- L'orpheline appelée "The Little One" par Jane ou Trixie est surnommée par Al "The Orphan Square-head". ( )
- Jane qui surnomme Al "That Limey Cocksucker". Cette même Jane qui insulte le bonhomme qui loue la chambre dont le précédent locataire n'était autre que Wild Bill en l'appelant d'abord "fucknut" puis "Mr. Millenary Sample Suitcase Cocksucker".
- Le bouseux McCall a droit à un "Droop-Eyed Cocksucker".

Et bien d'autres bonnes choses qui sont, disons-le, jouissives.

[Mr KB]

Episode 8. Cy Tolliver est énorme.

Come on in, honey. Over here on what the dagos call my sinister side. [...] Are you awake, Miles? Don’t be fuckin’ passin’ out, youngster. Next fuckin’ breath you draw, the smell of fuckin’ sulfer’s liable to be strong in your nose. Where is your fuckin’ nose, anyway? Fuck it, Miles! You’re found fuckin’ guilty of bein’ a cunt. I’m hereby passin’ judgment for you lettin’ this little bitch push you around and tellin’ you what to do. When you were supposed to be a man and showin’ her the fuckin’ rules! You hear me, Miles, and for bein’ the cunt you are now, before you could have been a man, done your fuckin’ part, you little piece of shit.

Et bien sûr la réplique hebdomadaire d'Al :
I wouldn’t trust a man that wouldn’t try to steal a little.

[Mr KB]

Episode 11.
Ian McShane, rien qu'avec sa prestation dans cet épisode et son monologue mérite un Golden Globe. Il est énorme.

Al - Now, I see what the fuck’s in front of me, and I don’t pretend it’s somethin’ else. I was fuckin’ her and now I’m gonna fuck you, if you don’t piss me off or open your yap at the wrong fuckin’ time. The only time you’re to open - you’re supposed to open your yap is so I can put my fuckin’ prick in it. Otherwise, you shut the fuck up. Now, hold onto that, huh? (Hands bottle over) Point is, the minister’s gotta fuckin’ die. I mean, that’s the—that’s the fuckin’ point. He’s gonna die sooner or later I mean, he’s makin’ a fuckin’ jerk of himself, and, I mean, well, why—why go on with that? Who’s—who’s gonna benefit from that, huh? No, you just gotta kill it and put an end to it. You -- you don’t linger on about it, you don’t fuckin’ go around weepin’ about it, and you don’t, you know, behave like a kid with a sore thumb, you know, a loco suckin’ it, now “mmm, my poor fucking thumb!” I mean, you—you gotta behave like a grown fuckin’ man, huh? You gotta shut the fuck up. Don’t be sorry, don’t look fuckin’ back, because, believe me, no one gives a fuck. You understand?
Whore - Yeah.
Al - You shut the fuck up, huh? Gimme that! (Grabs bottle) Hey, you suck my dick and shut the fuck up, huh? Come here. Come on. Now then, here. The place where I found you, huh, is where this warrant’s from. Could you believe that I may have stuck a knife in someone’s guts 12 hours before you got on the wagon we headed out for fuckin’ Laramie in? No! Because I don’t look fuckin’ backwards. I do what I have to do and go on. Whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, what? You got a stagecoach to catch or somethin’, huh? Slow the fuck up. Did you know the orphanage part of the building you lived in, behind it, she ran a whorehouse, huh? Oh, so you knew? So, so what are you fuckin’ lookin’ at then, huh? God. Now, I’ll tell you somethin’ you don’t know. Before she ran a girls orphanage, fat Mrs. Fucking Anderson ran the boys orphanage on fucking Euclid avenue, as I would see her fat ass waddling out the boys dormitory at 5 o’clock in the fucking mornin’, every fuckin’ morning she blew her stupid fuckin’ cowbell and woke us all the fuck up. And my fuckin’ mother dropped me the fuck off there with 7 dollars and 60 some odd fuckin’ cents on her way to suckin’ cock in…in Georgia. And I didn’t get to count the fuckin’ cents before the fuckin’ door opened, and there, Mrs. Fat Ass Fuckin’ Anderson, who sold you to me. I had to give her 7 dollars and 60 odd fuckin’ cents that my mother shoved in my fuckin’ hand before she hammered 1,2,3,4 times on the fuckin’ door and scurried off down fuckin’ Euclid Avenue , probably 30 fuckin’ years before you were fuckin’ born. Then around Cape Horn and up to San Francisco, where she probably became Mayor or some other type success story, unless by some fucking chance she wound up as a ditch for fuckin’ cum. Now, fucking go faster, hmm? (grunting) Okay, go ahead and spit it out. You don’t need to swallow. You just spit it out. Mmm. Anyways.

Episode 12.
Le 10 et le 11 étaient déjà superbes mais le season finale est magistral. Une merveille.

Deadwood = A MATER !

[joma]

Episode 11.
Ian McShane, rien qu'avec sa prestation dans cet épisode et son monologue mérite un Golden Globe. Il est énorme.

KB l'a réver, les journaliste étranger l'on fait !

Ian à recu le golden globe de meileurs acteur d'une drama en face : Chicklis, Leary, McMahon, que du beau monde donc. Et donc récompense pas immérité du tout.

Deadwood, mangez-en !