AVOCATS ET ASSOCIES Fan fiction délirante

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Gladys
Acteur dans une sitcom d'AB
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AVOCATS ET ASSOCIES Fan fiction délirante

Message par Gladys »

Voici une fanfic que guizmo et moi avont écrit lors de mon séjour chez elle:
on attends vos commentaires avec impatience!!!!


UN POUVOIR UN PEU GENANT


C’était une matinée d’automne comme les autres. Les jours commençaient à raccourcir, et les jupes des filles à se rallonger. Le soleil commençait à se faire rare et le temps était pluvieux en permanence.

L’ambiance au cabinet était devenue électrique. Robert était de plus en plus odieux, surtout avec les femmes, depuis quelques temps sans que personne ne sache pourquoi ;Laurent s’était séparé de Paul et restait toujours seul dans son coin ;Antoine, à qui sa fille manquait de plus en plus, bougonnait à longueur de journées ; Gladys ressassait en permanence l’échec total de sa vie sentimentale ; Nicolas n’avait pas réussi à retrouver la trace de Luba, et en voulait à la terre entière ; Claire était en congé chez ses parents dans le sud ;quant à Audrey, elle comptait les jours restants avant le début de son congé maternité. Seule Nadia était heureuse, en effet, elle menait le parfait amour avec Dulland, et sa bonne humeur énervait tout le monde.

Antoine, après sa journée de travail, ne se sentait vraiment pas bien, et avait l’impression que sa tête avait explosé. Il faut dire que cette journée avait été une des pires qu’il ait eu à vivre au cabinet : tout le monde s’était engueulé avec tout le monde, et il avait même cru, à un moment, que tout le monde allait s’entretuer. Ca avait commencé avec Gladys, qui avait cherché des noises à Nadia, laquelle n’avait pas manqué de la remettre à sa place en lui énumérant toutes les raisons pour lesquelles elle n’arrivait pas à se caser. En effet, Gladys était malade de jalousie à l’égard du nouveau bonheur de Nadia. Robert avait réussi à les calmer, mais ensuite, c’était lui qui s’était violemment disputé avec Nadia. Gladys, encore plus énervée que d’habitude, ce qui n’est rien de le dire, ne sachant pas à qui s’en prendre, puisque Claire son bouc-émissaire habituel n’était pas là, passa ses nerfs sur Laurent, au grand damne d’Antoine. On les entendit se disputer pendant plus d’une heure jusqu’à ce qu’Antoine, exaspéré, ne fasse sortir Gladys du bureau de Laurent. Audrey se faisait toute petite à son standard, n’osant pas interrompre la valse des engueulades. Pour finir, Gladys avait eu une altercation avec Nicolas, toujours à cause de ce qu’elle avait dit à Marie, et à cause du départ de Luba.
Antoine se repassait les images de cette affreuse journée en allant à la pharmacie la plus proche pour acheter de l’aspirine. Il entra, mais arrivé devant la pharmacienne, il n’eut pas besoin de lui dire ce qu’il voulait. Il allait ouvrir la bouche quand elle l’interrompit :
« J’ai ce qu’il vous faut. Vous m’en direz des nouvelles ! »
Antoine accepta, paya et rentra chez lui. Il sortit le médicament de sa boîte et lu la notice attentivement
Effets secondaires possibles :
Ce médicament n’ayant encore jamais été testé, il n’existe aucun effet secondaire connus jusqu’à ce jour.
Il prit le tube et en versa le contenu dans un verre de whisky et l’avala d’une traite. Il ne put se mémoriser aucuns des événements qui suivirent.

Son premier souvenir fut à son réveil le lendemain matin. Sa migraine était partie et il avait l’impression d’avoir retrouvé la forme de ses vingt ans. Il se rasa, coiffa, parfuma et fonça au cabinet. Il fut surpris de n’y trouver personne. Il entra avec son pass, et alla se servir une tasse de café. Machinalement il jeta un coup d’œil à la pendule, et faillit s’étouffer. Il était six heures du matin !
Se sentant en pleine forme, il en profita pour classer les archives qui en avaient bien besoin. A huit heures précises il entendit quelqu’un arriver. Il alla dans l’entrée afin de voir qui c’était : Nadia.
« Oh la la, il m’a épuisé…. Dix fois dans la nuit, ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Ce n’est pas Robert qui en serait capable, il ne veut pas l’admettre, mais il commence à perdre le coup !!! »
Antoine la regarda les yeux écarquillés.
« Bonjour Antoine ! » dit Nadia le plus naturellement du monde possible.
Antoine répondit brièvement d’un signe de tête se demandant si il avait bien entendu où si il devenait fou.
Puis vers huit heure et quart, tout le monde arriva. Antoine ne savait plus où donner de la tête. Il venait d’avoir le droit aux confidences les plus intimes de touts ses collègues du cabinet, et vers 10 heures il dut se rendre à l’évidence : il entendait ce que pensaient les gens. Il ne comprenait ni pourquoi ni comment il avait eu ce pouvoir, mais il avait l’impression qu’il allait pouvoir s’en servir pour réunir son cabinet qui se déchirait chaque jour un peu plus.

Vers 10 heures 30 tout le monde le suivit dans son bureau pour la réunion journalière.
Quand tout le monde fut assis, un méli-mélo de pensées l’assaillire. Parmi, elles, une voix dominait les autres. Il regarda attentivement tous les avocats : Robert, soutenait son regard, Nadia, un sourire aux lèvres, était complètement ailleurs, Nicolas regardait ses dossiers en jouant nerveusement avec son stylo, Laurent faisait la tête, comme d’habitude. Puis les yeux d’Antoine se posèrent sur Gladys et il se concentra pour écouter ce qu’elle pensa. Il écarquilla les yeux :
« Comme il m’énerve, celui-là, toujours à croire qu’il est le plus beau, le plus fort… Pffff !! Je me demande comment Nadia a fait pour le supporter si longtemps ! Moi, je n’aurais pas tenu une semaine.
Et elle, alors, avec son bâtonnier, elle se prend pour la reine du barreau, c’est pas parce qu’elle s’est foutue dans son lit qu’elle doit croire qu’elle est l’avocate la plus en vue de Paris !
Nicolas, même pas la peine d’en parler… »
Quand Gladys regarda Laurent, elle eut un léger sourire aux lèvres. Antoine se dit :
« Ouf, enfin quelqu’un qu’elle ne va pas massacrer ! »
« Ah la la, le pauvre petit fils à papa… Toujours à se plaindre de son père, toujours à se plaindre tout court d’ailleurs. Tu m’étonnes qu’il soit parti, Paul, il en a du avoir marre de ses jérémiades, déjà que moi, j’avais du mal. En attendant, il a vraiment pas l’air bien… Oh et puis je m’en fous ! Il était où, lui, quand j’en ai eu besoin ? »
Puis, elle se rendit compte qu’Antoine la regardait. Après ce qu’il venait d’entendre, il n’avait aucune envie de savoir ce qu’elle pensait de lui, alors il entama la réunion en demandant à tout le monde d’exposer ses dossiers en cours. Puis, vers 11h30, il leva la séance et tout le monde se leva pour se rendre dans son bureau, mais il interpella Gladys.
« Qu’est-ce qu’il me veut encore celui-là ? » se demanda t-elle
« Gladys, j’ai un dossier à vous confier, et j’ai pensé que vous êtes la plus qualifiée pour ce type d’affaire. » dit Antoine
« Je sens le coup tordu » pensa Gladys
« Oui bien sûr » dit Gladys avec une voix quasi angélique.
Sur ces mots, Antoine lui précisa que ce « dossier » arrivait dans 10 minutes.
Gladys alla s’installer dans son bureau, enfin, dans le bureau de Robert qu’elle partageait depuis qu’elle avait rompu avec Laurent. Parfois elle regrettait ce changement de bureau, car avec Laurent elle rigolait, tandis qu’avec Robert, elle doit se tenir sur ses gardes.

Vers midi moins le quart, la cliente tant attendue, arriva et Gladys la fit entrer dans son bureau.
« J’espère que vous n’allez pas me laisser tomber comme les 5 avocats qui vous ont précédés » avertit tout de suite la cliente
« Ca commence bien » pensa Gladys
« Mais Antoine, m’a affirmé que vous n’abandonnez pas facilement »
« Tout a fait. De quoi s’agit il ? » Demanda Gladys sur le bord de la lassitude.
« D’un meurtre. » dit la vieille femme tragiquement
« Pardon ? » dit Gladys très étonnée
« Oui, mon voisin a tué ma petite Carole »
« Racontez moi comment ça c’est passé » dit Gladys calmement
« Je vais tout vous expliquer. Carole souffrait depuis la naissance d’une malformation cardiaque grave, et le docteur m’avait prévenu que le moindre choc pouvait lui être fatal. »
A ce moment la cliente explosa en larmes. Gladys touchée, tenta de la consoler. Puis la cliente se moucha et poursuivit.
« Et puis un jour, mon imbécile de voisin est venu me voir et s’est amusé à lui faire peur en lui tapant dessus. Carole, n’a pas survécu et s’est effondré. Les médecins n’ont pas su la réanimer…»
« Vôtre voisin connaissait il la malformation cardiaque de votre fille ? » demanda Gladys en inscrivant des données sur son carnet.
« Oui, bien sûr, tout le monde le savait au village » affirma la cliente.
Gladys était émue par cette pauvre femme qui pleurait dés qu’elle évoquait le drame.
« Regardez, j’ai une photo d’elle à sa naissance » dit la vieille dame en sortant une photo de son portefeuille.
Gladys pris la photo et faillit faire une crise cardiaque en voyant la photo
« Vous ne vous êtes pas trompé ? » dit Gladys en lui rendant la photo
« Oui pardon vous avez raison, là Carole a deux jours. » dit la cliente en reprenant la photo.
« C’est une plaisanterie ? » demanda Gladys énervée plus que jamais.
Robert qui avait suivit la conversation depuis le début se leva, prit la photo et la regarda.
C’était un canari.
Gladys se leva et partit en claquant la porte furax et alla dans la cuisine où elle y trouva Antoine mort de rire.
« Vous pouvez m’expliquer ?! Demanda Gladys, folle de rage. »
« Que faut-il que je vous explique ? demanda Antoine innocemment. »
« Qu’est-ce que c’est que cette connerie de dossier ? Vous vous foutez de moi ? »
« Vous me parlez sur un autre ton Gladys, dit durement Antoine. »
« Oui, bon, excusez-moi, se radoucit Gladys. »
« Il n’y a pas de petits dossiers vous devriez le savoir. »
« Mais, ça n’est même pas un dossier. Pour les affaires concernant la SPA, il faut aller voir Nadia. »
« Ecoutez…
A ce moment, elle entendit des rires étouffés. Elle se dirigea vers la source du bruit et découvrit Robert en train de raconter son histoire à Laurent, riant. Là, la rage qu’elle avait réussi tant bien que mal à contenir explosa et elle entra dans une colère noire :
« Qu’est-ce que t’as, à rigoler, toi ? Tu crois vraiment que tu peux te le permettre ! Est-ce que je me suis foutue de ta gueule, quand tu t’es fait virer comme une merde par Soubize ? Et quand tu perdais tes procès, vers qui tu te tournais pour qu’on te console ? Sûrement pas vers ton père ! De toute façon, vous me dégoûtez, tous ! »
« Non, mais, ça va pas, t’es folle ! s’exclama Laurent. »
Gladys, qui lui avait tourné le dos et que s’apprêtait à partir, s’arrêta net, et fit demi-tour. Elle regarda Laurent quelques secondes, les yeux mêlés de haine et de déception. Puis elle partit en claquant la porte.
« Et ben, elle en a du caractère la garce » dit Robert.
Laurent, qui avait fixé des yeux la place où se tenait Gladys, le regarda et dit :
« Ferme-là, toi aussi ! »
Il partit à son tour et Robert regarda Antoine :
« Qu’est-ce que j’ai encore dit ? ».
« Tu sais, dit Antoine en s’approchant de lui, il tiens encore à elle »
« N’importe quoi, enfin, tu sais bien que non. »
« Dis-moi, pourquoi tu lui a donné ce dossier, à Gladys ? Tu savais bien qu’elle réagirait comme ça. »
« Bien sûr que je le savais, mais je voulais lui montrer que tel ou tel client ne valait pas mieux qu’un autre… »
« Ca ne peut pas être que pour ça… dit Robert en souriant. »
« Mais si, je t’assure, répliqua Antoine en quittant à son tour la cuisine pour aller dans son bureau. »
Gladys énervée, sortit fumer une cigarette. Elle ne vit pas Claire, et l’emplafonna.
« Tu peux pas faire attention empotée ? » pesta Gladys
Claire la regarda.
« Toujours en forme à ce que je vois ! » dit Claire
« Claire !!! S’exclama Robert, Vous n’êtes plus à Trifouillis les Oies ?
Antoine arriva et la salua.
« Alors c’était comment ? »
« Très intéressant culturellement »répondit Claire
« Je vous raconte pas le nombre de mecs que je ne me suis pas fait, j’ai bien fait de suivre les conseils de Glad !!! J’ai l’impression de renaître ! » Pensa Claire le sourire aux lèvres.
Antoine scandalisé tenta de se concentrer sur quelqu’un d’autres afin d’échapper aux détails des frasques de sa petite protégée.
A ce moment la porte s’ouvrit et Gladys rentra accompagnée d’un homme éfemminé.
« Laurent je crois que c’est pour toi » ! dit Gladys ironiquement
« Très drôle, Glad… » marmonna Laurent.
Gladys se retourna brusquement : c’était la première fois qu’il l’appelait comme ça.
Tout le monde du se morde les lèvres pour ne pas exploser de rire. Personne ne remarqua que Robert avait soudainement changé de couleur. Antoine se concentra sur lui et tenta de comprendre la cause de ce changement d’état.
« Et merde, pensa Robert, c’est le trav que je me suis fait l’autre jour ! Mais comment pouvais je savoir dans le noir après 10 bières que c’était un mec ! En plus elle, enfin il, s’appelle Claude !!! Il n’aurait pas pu s’appeler Marcel ? Là, au moins, il n’y aurait pas pu avoir d’erreur possible…»
Antoine explosa de rire ; tout le monde le regarda sans vraiment comprendre la raison de cette hilarité soudaine.
« Je m’en occupe »dit Robert.
Ils se dirigèrent tous les deux dans le bureau de Robert.
Une fois assis en face l’un de l’autre, la personne prit la parole :
« J’ai tout de suite vu que tu te souvenais de moi. »
« Ecoutez… »
« Tu peux me tutoyer, tu sais, on a été assez loin dans l’intimité… »
« Justement, il faut que je vous, enfin que je te dises que je ne me suis pas rendu compte de ton… état. »
La personne explosa de rire :
« Mon état ! Ca va, je te remercie, je ne suis pas malade. »
« Pour moi, si. »
Le visage de la personne se durcit soudainement.
« Tu ne disais pas que j’étais malade l’autre soir. »
« C’était une erreur, je ne savais pas… »
« C’est pas grave, tu sais, beaucoup disent ça la première fois, puis on les vois vite revenir. »
« Je ne suis pas homo. »
« Qu’est-ce que tu en sais ? J’ai déjà vu des pères de famille qui étaient complètement homophobes et qui se sont vite rendus compte qu’ils avaient gâché leur vie en reniant leur nature. Et puis, quelquefois, c’est le contraire qui se produit… »
« C’est à dire ? »
« Le jeune homme qui travaille avec toi… »
« Laurent ? »
« Ouais, je crois que c’est ça. Il est gay, ça se voit. Mais, il ne l’a pas toujours été, non ? »
« Ben, j’en sais rien… »
« C’est vrai, tu as raison, je ne suis pas là pour ça. Bon, on te revoit quand ? »
« Je ne reviendrais pas et si tu continues à me faire chier comme ça je vais te foutre un procès au cul mon petit père !!! » hurla Robert en tapant violement sur son bureau.
La personne se leva du fauteuil et se rapprocha de Robert. A ce moment-là, Gladys entra brusquement :
« Je vous déranges, Robert ? Je peux revenir plus tard si vous voulez ? »
« Dire qu’il m’a fait un fromage quand Laurent et moi on s’est fait choper par les flics… Lui il se tape carrément un mec au cabinet ! Après il va me faire croire qu’il a des mœurs irréprochables !! » Pensa Gladys
« Non, non !!! Monsieur avait fini, de toute façon, n’est-ce pas ? »
Il regarda Robert une dernière fois et partit en passant devant Gladys.
« Qui c’était ? »
« De quoi je me mêle ? Je vous en pose des questions ? »
« Oh ça va, qu’est-ce qui vous prend ? »
« Rien, rien »
Gladys, en lui jetant un coup d’œil suspicieux, se dirigea vers son bureau et commença à examiner un de ses dossiers.


Antoine rentra le soir chez lui, perplexe des confidences qu’il avait surprises depuis qu’il avait ce pouvoir. Il avait l’impression de découvrir pour la première fois la personnalité de ses collègues qu’il côtoyait depuis tant d’années. Soucieux de bonne morale, il frissonna brusquement. Il venait de se rendre compte que ce qu’il avait fait allait dans le sens contraire de ses principes. Il venait plus ou moins consciemment de voler les biens les plus précieux des gens qu’il côtoyait : leurs pensées. Il se réalisa soudainement les dégât que cela provoquerait si quelqu’un dans le cabinet avait le même pouvoir que lui. Il n’y aurait plus de vie personnelle, plus d’intimité, plus le droit à une pensée propre… Et si ce pouvoir tombait dans les mains d’Audrey ! Elle irait semer le désordre dans tout le cabinet, et contacterait même peut être une chaîne de télévisions. Antoine voyait déjà dans sa tête les gros titres : Cabinet Zelder et Carvanni : des mœurs irréprochables ?
Il se terrifia seul face à son verre. Il comprit soudain qu’il devait absolument retourner voir au plus vite la pharmacienne et lui faire retirer son produit de la vente.
Il sortit sa voiture du garage et fonça à la pharmacie. En route il croisa une voiture de pompiers qui allait dans la même direction que lui.

Lorsqu’il arriva, il fut très étonné du spectacle qui s’offrait à ses yeux. La pharmacie était en feu.
Antoine s’approcha de la pharmacienne paniquée et lui demanda ce qui c’était passé.
« C’est le deuxième client à qui j’ai donné le médicament que vous avez testé, il est arrivé comme fou, m’a demandé de lui montrer mon stock, et ensuite il a jeté de l’essence et a mis le feu ! » hurla la pharmacienne.
Antoine sourit et calma la pharmacienne :
« C’est pas grave, de toutes façons, il n’était pas au point et avait quelques effets secondaires, disons, très dérangeant pour soit et son entourage. Croyez moi, pour un mal de tête, rien ne vaut un bon vieux tube d’aspirine et une nuit de sommeil !!! »
La pharmacienne le regarda, puis sourit à son tour.
« Je pensais à quelque chose » dit la femme.
Antoine se retourna brusquement à ces mots :
« Excusez moi, vous voulez dire que vous pensiez à l’instant ? » demanda t-il très étonné.
La pharmacienne surprise hocha affirmativement la tête et lui demanda la raison de cet étonnement.
Antoine ne répondit pas et sourit. Minuit sonnaient à l’horloge de la mairie.

C’était finit, son pouvoir venait de le quitter aussi rapidement qu’il était apparu. Il en avait profité en tout 24 heures, soit une journée complète. Maintenant, il avait l’impression que grâce à cette journée il pourrait sauver son cabinet de la décadence. Il sourit à nouveau à la pharmacienne, lui tendit son bras et l’invita à dîner le soir même.
Un mois plus tard, l’ambiance joyeuse d’antan était revenue au cabinet. Audrey venait de mettre au monde une petite fille qu’elle avait décidé d’appeler Aurore ; Antoine avait réussi à faire revenir Luba, grâce à l’aide d’un de ses anciens amis qui travaille au service d’immigration, et elle et Nicolas avait recommencé leur relation sur des bases saines ; Robert, avait finit par accepter, sous les conseils d’Antoine, de revoir Claude et écouter ce qu’il avait à lui dire ; Nadia venait d’annoncer qu’elle était enceinte de Dulland et qu’ils allaient se marier ; Claire était en train de devenir grâce à Gladys, une avocate brillante ; Laurent avait finit par oublier Paul et redevenait de plus en plus complice avec Gladys, depuis que cette dernière s’était calmée.

La suite, on ne vous la raconte pas, libre à vous de l’imaginer.



Les 30 et 31 Juillet 2004


GUIZMO ET GENERAL DU LUPIN
Général Du Lupin
"Une bande incroyable, qui se serre les coudes: voilà ce que nous sommes..."
Verrouillé