bubu a écrit :T'aurais eu plus vite fait de dire que tu voulais pas, hein.
Là ça fait quand même un peu le mec qui creuse.
Non c'est fatiguant de creuser

Oz a écrit :ozgirl a écrit :je ne toruve pas comment éditer.
Normal, ce n'est pas possible pour le moment
Il faudrait copier/coller l'introduction dans le corps même de l'article car elle n'y apparaît pas.
C'est fait, je me suis également permis de remettre un peu en page l'entretien ;-)
Rudy, Pierre et Noémie les apprentis reporters de « TAO » (la télévision alternative officieuse), vont devoir apprendre à vivre et à travailler ensemble.
Nos trois héros parviennent à fabriquer leur programme pilote dans l’agence de pub de Stella (la mère de Pierre). Ils vont réaliser le potentiel, de ce qui au début n’était une blague de mauvais goût pour faire prendre conscience de la perversité du système de vidéosurveillance que la mairie venait d’installer dans le quartier.
Stella se trouvait déjà à l’étroit dans ses locaux, avec son activité parallèle d’écrivain public, mais elle ne peut s’empêcher d’être admirative devant l’énergie que déploie son fils et ses amis, les journalistes en herbe de TAO.
Alain (son mari) est plus mitigé, il ne s’attendait pas à ce que le maire lui confie la responsabilité technique de la chaîne et Stella ne voit pas d’un bon œil sa nouvelle complicité avec Élise Bompard (la responsable de la communication à la mairie) qu’elle estime être à la solde du Maire.
L’apprentissage de la cohésion sociale et l’exercice de la démocratie à leur propre échelle les encouragent dans leur initiative, mais très vite, les conflits d’intérêt naissent et des luttes de pouvoir vont apparaître entre eux malgré leur complicité évidente…
La lucarne populaire qu’ils viennent d’ouvrir sur la vie de leur quartier les projette dans un monde d’adulte dans lequel ils vont découvrir les tentatives de pressions, de récupérations et de manipulations de toutes sortes.
C’est en se supportant, en s’entraidant et en restant à l’écoute de leur quartier sans se prendre au sérieux, qu’ils arriveront à faire de ce média, la Télé dont ils ont toujours rêvé, une Télé de proximité qui donne la parole au citoyen et qui vous permet de regarder votre voisin en le connaissant un peu mieux.

bubu a écrit :Bon, alors, compte rendu de la réunion à la Guilde...
J'ai pas enregistré parce que déjà j'ai débarqué en pleine réunionmais j'ai pris des notes et la plupart des personnes préésentes ont vu ma tête (au passage, ils sont très sympathiques
)
Déjà, il existe plusieurs syndicats de scénaristes. Les deux principaux:
* UGS (celui où j'étais) : le plus important visiblement, mais surtout majoritaire à la SACD
* Le Club de l'Auteur : l'ex-syndicat le plus important. Chevalier blanc et noble des auteurs, il est l'ennemi de l'UGS qu'il traite comme des bouseux qui n'y connaissent rien. A noter qu'ils sont à fond TF1...![]()
Les scénaristes de l'UGS veulent écrire une Charte qui leur permettra de mieux lutter contre les chaînes en se donnant des critères de production et cherche à protéger les jeunes de l'exploitation.
Il y a avait pas mal de grosses pointures (je donnerai pas de nom, désolé) qui arrivent à imposer des choses aux chaînes et qui tentent d'aider les jeunes.
sinon, un peu en vrac.
Les chaînes ne produisent quasiment plus que du récurrent (série) et très peu d'unitaires. Cela bride la créativité des scénaristes qui doivent se conformer aux bibles déjà existantes (et vous avez vu la gueule de celle des Cordier...).
L'un des scénaristes a dit : " La télé d'aujourd'hui n'est plus intéressante ; parfois, elle me fait même peur ! Alors qu'il y a moyen de faire une super télé ! "
Lui je l'aime bien, mais paradoxalement, c'est le seul dont je ne connaisse pas le nom.![]()
Plus tard, il a ajouté : " La télé industrielle est pour moi inévitable. On va de plus en plus vers le nivellement et la désincarnation des scénarii. "
Et : " Le jeune scénariste est broyé et payé au lance-pierre ".
Quand il est payé parce que certains écrivent jusqu'à 10 synopsis sans jamais être payés !![]()
Enfin, un petit truc sur PJ (ma série préférée, comme beaucoup d'entre-vous ont dû le remarquer) : la série compte entre 60 et 70 scénaristes !
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Un dernière chose intéressante.
Le Scénariste (celui qui m'a invité ; je met un majuscule pour qu'on le reconnaisse) va m'envoyer l'adresse de Séquence 7. Il s'agit d'une association de jeunes auteurs ouverte à tous. Elle a été créée par l'UGS pour les jeunes scénaristes qui n'ont pas encore de contrat.
Et à mon, ils doivent avoir de la rancouer vis-à-vis des chaînes.![]()
Voilà, j'espère que je vous ai pas trop fatigué.
si, vous avez des question et que je peux y répondre, allez-y.
Les chaînes ne produisent quasiment plus que du récurrent (série) et très peu d'unitaires. Cela bride la créativité des scénaristes qui doivent se conformer aux bibles déjà existantes
" La télé industrielle est pour moi inévitable. On va de plus en plus vers le nivellement et la désincarnation des scénarii. "

Sullivan a écrit :Faudrait faire un bon article où on renverrait dos à dos les crétineries des chaines et les absurdités d'auteurs qui vivent sur la lune.
Tonks a écrit :Pour le systèmé américain, sullivan.
Les deux systèmes sont difficilement comparables en raison de la propriété intellectuellle. Le système à l'américaine avec des pool de scénaristes qui reçoivent un chèque énorme pour leur travail sur une série n'existe pas enn france. une raison simple : les droits d'auteurs et le fait qu'ils sont payés des clopinettes. Peut être si leur salaire était comparativement similaire à ce que reçoivent les ricains, le problème de droit d'auteur ne se poserait pas et il n'y aurait pas une nécessité pour qu'un seul scénariste écrive tous les scénars.
Aussi les chaînes de télévision ne sont que très rarement productrices des séries, ce qui évite un empiètement trop grand.
Et surtout, ils ont une approche de la pub complètement à l'opposé de nos chaînes commerciales.
Oz a écrit :J'aime bien ce que tu as dit sur la télévision industrielle :) Un futur point de vue : "Pour en finir avec le statut d'auteur d'art à la française ?" ou "Le salut des séries françaises passe-t-il par l'industrialisation de la télévision ?" ?
J'avoue que s'il y a des différences importantes dans le paiement des scénaristes ici et aux US, je ne les connais pas ; ce domaine-là ne m'est pas familier. Par contre, la différence je ne le voie pas dans ce que tu essaies d'expliquer et je ne suis pas sûr de bien te comprendre.
bubu a écrit :Je ne sais pas ce qu'il en est d'un projet de "syndicalisation".
Mais je peux toujours demander.
A moins que tu ne veuilles poser des questions précises pour ton article, auquel cas je te donne l'adresse : secretariat@ugs-online.org